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UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA

Faculté des Hydrocarbures, des Energies Renouvelables, des Sciences de la Terre et de


l’Univers
Département de Forage et mécaniques des chantiers pétroliers

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de master professionnel


Spécialité : Forage pétrolier
Présenté par :
 Boudermine Ahmed Chawki
 Adjerime Mouhamed Lamine
 Benkaouha Wail
Thème

ETUDE ET MAINTENANCE D’UNE POMPE


A BOUE TRIPLEX A SIMPLE EFFET
NATIONAL-OIL-WELL 12P160

Soutenu publiquement
Le : 21/06/2018

Devant le jury :
M. HELLAL YAZID Président UKM Ouargla
Mme. REZAIGUIA YAMINA Encadreur UKM Ouargla
M. HADJAB RIAD Examinateur UKM Ouargla

Année Universitaire : 2017/2018


Remerciements

Langage tout d’abord à Dieu qui nous a donné la force


Pour terminer ce modeste travail.
Toutes nos infinies gratitudes à notre promotrice,
madame Rezaiguia pour son encadrement et ses aides
précieuses.

Nous remercions aussi les membres de jury qui nous ont


fait l’honneur d’accepter le jugement de notre travail.

Notre sincère reconnaissance à nos enseignants du


département : de forage et mécanique chantier pétrolier.
Enfin nous remercions nos parents et tous ceux qui ont
contribués de près ou de loin à l’élaboration de ce
modeste travail, trouvent ici l’expression de notre
profonde gratitude et respects.

Ahmed Chawki, mouhamed lamine,waiil


Dédicace

J'ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail :

A mes chères parentes

Ma chéré Roufaida,

Pour leurs soutient durant toutes mes années d'études. Leurs

sacrifices illimités, leurs réconforts moraux, eux qui ont consenti

tant d'effort pour mon éducation, mon instruction et pour me voir

atteindre ce but, pour tout cela et pour ce qui ne peut être dit, mes

affectations sans limite.

- A mon chère frère hamza.

- A mes deux sœurs sarra et la petite yasmine.

-A mes adorables amis Rochdi, Hamza, Khaled, Midou,Haithem

Et je tiens compte deux familles : Boudermine,Djamaa

-A tout ceux qui m'ont aidé de loin ou de prés durant les moments

difficiles.

Ahmed chawki
Dédicace

J'ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail :

A mes chères parentes

Pour leurs soutient durant toutes mes années d'études. Leurs

sacrifices illimités, leurs réconforts moraux, eux qui ont consenti

tant d'effort pour mon éducation, mon instruction et pour me voir

atteindre ce but, pour tout cela et pour ce qui ne peut être dit, mes

affectations sans limite.

- A mon chère frère

- A mes deux sœurs

-A mes adorables amis

Et je tiens compte deux familles : Adjerime , boutaghane

-A tout ceux qui m'ont aidé de loin ou de prés durant les moments

difficiles.

Mohamed Lamine
Table des matières

Table des matières


Remerciements I
Dédicaces II
Résumé IV
Table des matières V
Liste des tableaux VII
Liste des figures VIII
Nomenclatures X
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralités sur les pompes
I.1. Introduction 2
I.2. Rappels des principes généraux 2
I.2.1. Rôle 2
I.2.2. Caractéristiques 3
I.2.3. Les Catégories Principales 3
I.3.Les pompes centrifuges 4
I.3.1. Définition et principe 4
I.3.2. Constitution 5
I.3.3. Le principe de fonctionnement 6
I.3.4. Avantages et inconvénients 7
I.4.Les pompes volumétriques 7
I.4.1. Définition 7
I.4.2. Catégorie des pompes volumétriques 8
I.4.3. Principe de fonctionnement 8
I.4.3.1. Principe de fonctionnement des pompes volumétrique rotatives 8
I.4.3.2. Principe de fonctionnement des pompes alternatives 8
I.5. Généralité sur la maintenance 9
I.5.1. Définition de la maintenance 9
I.5.2. Objectifs et importance de la maintenance 10
I.5.3. Type de maintenance 11
I.5.3.1. Maintenance corrective 11
I.5.2. La maintenance préventive 12
I.5.4. Les moyens de la maintenance 13
I.5.4.1. Les moyens organisationnels 13
I.5.4.2. Les moyens financiers 13
I.5.4.3. Les moyens matériels 13
I.5.4.4. Les moyens humains 13
I.6.conclusion 13
Chapitre II : Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-OIL-WELL 12P160
II.1. Introduction 14
II.2. Étude technologique de la pompe National-Oil-Well 12P160 14
II.3. Présentation de la pompe a boue 12P160 14
II.3.1. Partie électrique 15
II.3.2. Partie mécanique 16
II.3.3. Partie hydraulique 20
II.4. Annexes de la pompe à boue 23
II.4.1.amortisseur de pulsation 23
Table des matières

II.4.2. Soupape de décharge ou de sécurité 24


II.4. Utilisation de la pompe a boue 12P160 26
II.4.1. Mise en série de deux pompes 26
II.4.2. Mise en parallèle de deux pompes 26
II.5. Principe de fonctionnement et débit instantané 26
II.5.1. Principe de fonctionnement 26
II.5.2. Débit instantané 27
II.5.2.1. Débit instantané par cylindre 27
II.5.2.2. Débit instantané de la pompe 27
II.6. Particularités 28
II.7. Les avantages et les inconvénients de la pompe triplex à simple effet 28
II.8. La maintenance de la pompe a boue NATIONAL-OIL-WELL12P160 29
II.8. 1 Mantenance preventive de la pompe a boue 29
II.8.2.Conditions de fonctionnement de la pompe à boue National-oïl-well 12P160 32
II.8.3. Entretien technique de la pompe 35
II.8.3.1. Entretien technique de la partie hydraulique 36
II.8.3.2. Entretien technique de la parie mécanique 36
II.8.4. Analyse de type d’usure de la pompe a boue 12P160 : 37
II.8.4.1. Usure abrasive 37
II.8.4.2. Usure corrosive 37
II.8.4.3. Usure par frottement 38
II.8.4.4. Usure par fatigue 38
II.8.5. Opérations de réparations des pompes à boue 39
II.8.5.1 Définition 39
II.8.5.2 Réparation apportée à la pompe a boue 40
II.8.5.2.1. Réparation menue 40
II.8. 5.2.2. Réparation moyenne 40
II.8. 5.2.3. Réparation Complète 40
II.8. 6. Méthode de lancement des travaux de réparation de la pompe à boue 40
II.8. 6.1. Sur chantier 40
II.8. 6.2. Sur atelier 41
II.9.conclusion 43
Chapitre III : Calcul de la pompe à boue NATIONAL-OIL-WELL 12P160
III.1. Choix et vérification de la pompe 44
III.1.1. La puissance mécanique 44
III.1.2. La puissance hydraulique pour chaque phase 44
III.2. Calcul des pertes de charges 44
III.2.1. Les équations de pertes des charges utilisées en forage 44
III.2.1.1. Les pertes de charge aux installations de surface 45
III.2.1.2. Les pertes de charge dans les orifices de trépan 46
III.2.1.3. Les pertes de charge à l’intérieur de la garniture 46
III.2.1.4. Les pertes de charge dans l’espace annulaire 46
III.2.2. Calcul des pertes de charge pour chaque phase de forage 46
III.3. Calcul de la puissance mécanique 51
III.4. Calcul de la puissance hydraulique pour chaque phase 52
III.5. Nombre de pompe dans chaque phase 53
III.5.1. Détermination de nombre de coups par minute pour chaque phase 53
III.5.2. Résultats de nombre de coups par minute pour chaque phase 54
Table des matières

III.6. Calcul de vérification du la pompe 54


III.6.1. Calcul hydraulique 54
III.6.1.1. Calcul du diamètre de la chemise de chaque phase 54
III.6.1.2. Calcul du débit instantané 56
III.6.1.3. Calcul de la vitesse du piston 57
III.6.1.4. Calcul de la section du piston 57
III.6.1.5. Calcul de l’amortisseur de pulsations 58
III.6.2. Calcul mécanique 59
III.6.2.1. Calcul de la chemise à l’éclatement 59
III.6.2.2. Calcul de la tige de piston 61
III.7. Conclusion 64
Conclusion et recommandations 65
Bibliographie
Annexe
Liste des tableaux

Liste des tableaux

N°Tableau Titre N°Page

Tableau (I.1) Avantages et les inconvénients des pompes centrifuges 07

Tableau (II.1) Identification de la pompe à boue Annexe

Tableau (II.2) Spécification de la pompe à boue Annexe

Tableau (II.3) Les avantages et les inconvénients de la pompe triplex à 28


simple effet.

Tableau (II.4) Maintenance préventive de la pompe a boue 29

Tableau (II.5) Les pannes de la pompe à boue et leurs remèdes 32

Tableau (III.1) Données de départ 46

Tableau (III.2) Les pertes des charges en KPa 51

Tableau (III.3) Résultats de calcul 53

Tableau (III.4) Résultats de nombre de coups par minute pour chaque phase 54
Liste des figures

Listes des figures


N°Figure Titre N°Page
Figure (I.1) Schéma de principe de transfert d'un ballon à un autre 03
Figure (I.2) types des pompes 04
Figure (I.3) Exemple de pompe centrifuge 05
Figure (I.4) Exemple de pompe centrifuge 06
Figure (I.5) Exemple de pompe volumétrique à diaphragme 08
Figure (I.6) types des pompes volumétriques 08
Figure (I.7) Exemple de fonctionnement d’une pompe alternative à 09
double effet
Figure (I.8) les types de la maintenance 11
Figure (II.1) Pompe triplex simple effet 15
Figure (II.2) Moteurs électriques 16
Figure (II.3) Partie mécanique de la pompe à boue 17
Figure (II.4) l’arbre grande vitesse. 17
Figure (II.5) L’arbre petite vitesse 18
Figure (II.6) système bielle manivelle 18
Figure (II.7) crosse 19
Figure (II.8) partie hydraulique 21
Figure (II.9) La chemise 21
Figure (II.10) Le piston et la tige de piston 22
Figure (II.11) L’amortisseur de pulsations 24
Figure (II.12) Amortisseur de pulsation Sur le refoulement et a 24
l’aspiration
Figure (II.13) Soupape de sécurité (décharge) 25
Figure (II.14) Principe de fonctionnement 27
Figure (II.15) Débit instantané de la pompe triplex à simple effet 28
Figure (II.16) les étapes de la réparation de la pompe à boue 42
Figure (III.1) Mécanisme bielle- manivelle 57
Figure (III.2) Amortisseur de pulsations 58
Figure (III.3) tige de piston 61
Abréviations

Abréviations

Symbole Désignation Unité


A Aire totale des duses [in2]
B Coefficient correspond à la boue en circulation
C Coefficient d’orifice
C course de piston
D Diamètre intérieur garniture [in]
Di Diamètre intérieur de la chemise [m]
D0 Diamètre extérieur annulaire [in]
d Masse volumique de la boue [kg/l]
dt Diamètre de la tige [m]
Fp Force du piston [N]
Ff Force du frottement du piston [N]
K Coefficient pour la pompe triplex K=25,4
Lp Longueur du piston [m]
N Nombre des coups par minute n=120[coups/min]
Pmec La puissance d’entrée des pompes [KWH]
Pmax Pression maximal de service [bars]
Phy Puissance hydraulique [p]
Pref La pression de refoulement [KPa]
Qi Débit de la boue de chaque phase [m3/s]
Qr Le débit réel mesuré [L/min]
R Rayon de la manivelle [m]
S Section transversal du piston [m2]
V Vitesse du piston [m/s]
ω La vitesse angulaire de la manivelle [tour/min]
λ L’élongation de la tige
ηm Rendement mécanique interne de la pompe
Introduction générale

INTRODUCTION

Le milieu difficile des opérations de forage souterrain a encouragé les recherches en vue de
concevoir des fluides de forage pouvant jouer plusieurs rôles, et la boue répond à tous ces
besoins.

Pour faire circuler cette boue de forage on utilise les pompes de forage, qui a pour rôle
d’assurer la circulation de la boue de forage nécessaire au forage des puits avec des débits qui
varis jusqu'à 180 l/s [litre par seconde], et des pressions de refoulement qui dépasse les 2900
Psi [pound square inch].
Il y a plusieurs types de pompe de forage, (duplex double effet et triplex simple effet) chaque
pompe à ces caractéristiques, mais ils ont tous le même mode de fonctionnement.
Les pompes de forage les plus utilisé dans les chantiers sont les pompes à piston triplex à
simple effet. L’utilisation intensive et continue ou presque sans arrêt de ces pompes dans les
opérations de forage provoque plusieurs pannes, C’est pour cela qu’on a choisi d’étudier la
construction et la maintenance de la pompe triplex à simple effet de marque NATIONAL
OIL WELL 12P160.
Pour mener à bien cette étude, ce présent mémoire est devisé en quatre chapitres comme suit :
 Le premier chapitre est consacré une généralité sur les pompes principalement La
description des pompes centrifuges et volumétriques.
 Le deuxième chapitre est consacré à la description des différents organes de la pompe
à boue NATIONAL OIL WELL 12P160 basé essentiellement sur les parties
électriques mécanique et hydraulique aussi leur principe de fonctionnement.
 Le troisième chapitre est consacré aux calculs pour le choix et la vérification de la
pompe à boue triplex à simple effet NATIONAL-OIL-WELL 12P160 par exemple
les pertes des charges pour chaque phase, les puissances mécanique et hydraulique.
 Comment fait La maintenance après et avant la panne de la pompe à boue s’est
abordée dans le dernier chapitre qui est parlé de la généralité sur la maintenance et leur
type et la maintenance de la pompe à boue 12P160 sur le chantier TP 194.
Nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale.

1
e
Chapitre I Généralités sur les pompes

I.1. Introduction :
La puissance nécessaire pour réaliser la circulation de la boue dans un forage a
considérablement augmenté avec l’utilisation généralisée des outils à jets et l’utilisation des
turbines.
Les pompes absorbent 70 à 80 % de l’énergie consommée dans un forage. Une bonne
installation du pompage doit assurer :
 Une vitesse correcte de remontée des déblais de 27 à 70 m/mn selon les phases.
 Une pression de circulation de refoulement suffisant pour vaincre l’ensemble des pertes
de charge du système de circulation.
Alors que les pompes de 1939 dépassaient rarement 250 chevaux .de nombreux constructeurs
livraient en 1955 des pompes de 800 à 900 chevaux. En 1963 ; on estimait le besoin de puissance
à 1000 chevaux hydraulique soit près de 1600 chevaux mécanique. Actuellement une grosse
installation dispose de 2000 à 2500 chevaux en moyen de pompage.
L’augmentation des puissances des pompes a donc été particulièrement importante on y
remarque :
 L’évolution rapide des puissances proposées.
 L’augmentation de puissance des triplex
 L’apparition des sextuplex des triplex
En dehors de sa puissance et de son débit, une pompe doit être souple, robuste et facile à
entretenir. Les pompes de forage classiques sont du type duplex (avec des pistons à double
effet), ou triplex (avec des pistons à simple effet).
Les pompes les plus couramment utilisées sont les triplex.
I.2. Rappels des principes généraux:
I.2.1. Rôle :
Les pompes hydrauliques sont des pompes conçus pour transformer l’énergie mécanique en
énergie hydraulique.
Pendant son fonctionnement, l’action mécanique de la pompe remplit deux fonctions :
 En premier lieu, elle crée un vide partiel à l’aspiration, ce qui permet à la pression
atmosphérique régnant dans le réservoir d’obliger le liquide à remonter la canalisation
jusqu’à la pompe.
 En second lieu, elle assure le transport du liquide jusqu’à l’orifice de refoulement.
Physiquement parlant, une pompe est une machine qui a pour rôle de déplacer un fluid-

2
Chapitre I Généralités sur les pompes

liquide ou gazeux – d’un point à un autre en lui communiquant une augmentation de


pression au cours de passage à travers le corps de la pompe.[1]

Figure I.1 : Schéma de principe de transfert d'un ballon à un autre [2]


I.2.2. Caractéristiques :
Les pompes se caractérisent par leur débit et leur pression maximum admissible.
I.2.3. Les Catégories Principales:
Les pompes sont des machines permettant un transfert d’énergie entre le fluide et un dispositif
mécanique convenable. Suivant les conditions d’utilisation, ces machines communiquent au
fluide soit principalement de l’énergie potentielle par accroissement de la pression en aval, soit
principalement de l’énergie cinétique par la mise en mouvement du fluide.
L’énergie requise pour faire fonctionner ces machines dépend donc des nombreux facteurs
rencontrés dans l’étude des écoulements :
 Les propriétés du fluide : masse volumique, viscosité, compressibilité.
 Les caractéristiques de l’installation : longueur, diamètre, rugosité, singularités …
 Les caractéristiques de l’écoulement : vitesse, débit, hauteur d’élévation, pression
Certaines pompes fonctionnent avec un mouvement alternatif et d’autres, avec un mouvement
de rotation continu. Les types de mouvement ne peuvent pas permettre une classification
rationnelle. Par contre, le mode d’action des pompes permet de les classer
en :
 Pompes centrifuges : rotatives.
 Pompes volumétriques : alternatives ou rotatives.

3
Chapitre I Généralités sur les pompes

Les pompes se subdivisent en deux catégories principales, et chacune d’entre elles se


subdivisent en d’autres types ou catégories secondaires. Selon le schéma suivant : [1]

Pompe

Débit discontinue Débit continue

Volumétrique Centrifuge

Rotative Alternative Axiale Centrifuge


s

Hélico-centrifuge

Figure I.2: types des pompes

I.3.Les pompes centrifuges:


I.3.1. Définition et principe :
La pompe centrifuge est une machine tournante qui grâce à un rotor à aubes convenablement
orientées augmente l’énergie cinétique et projette à l’aide de la force centrifuge le liquide à la
périphérie sur la volute.
A la sortie et à l’aide d’un divergent, une grande partie de l’énergie cinétique se transforme en
pression motrice.

4
Chapitre I Généralités sur les pompes

Figure I.3: Exemple de pompe centrifuge [2]

Suivant le type de rotor et son mode d’action Il existe différentes formes on distingue dans la
catégorie des turbopompes, les trois principaux types sont :
 Les pompes centrifuge
 Les pompes hélices ou radiales
 Les pompes hélico-centrifuge ou semi-axiales
I.3.2. Constitution:
Les pompes centrifuges sont de construction très simple en version de base. Elles sont
essentiellement constituées d’une pièce en rotation le rotor appelée aussi roue ou hélice qui
tourne dans un carter appelée corps de pompe ou volute.
Ces machines comprennent donc :
 Un distributeur (arrivée du liquide)
 L’ouïe d’aspiration
 Le corps de la pompe ou volute
 Le refoulement qui va s’élargir
 L’ouïe de refoulement

5
Chapitre I Généralités sur les pompes

Figure I.4: Exemple de pompe centrifuge [2]

Cette famille de pompes est très répandue en industrie pétrolière.


Phénomène physique : c'est l'utilisation de la force centrifuge qui élève la pression du liquide.
I.3.3. Le principe de fonctionnement :
On peut décomposer le fonctionnement en trois étapes :
 L’aspiration : Le liquide est aspiré au centre du rotor par une ouverture appelée
distributeur dont le rôle est de conduire le fluide depuis la conduite d’aspiration jusqu’à
la section d’entrée du rotor. La pompe étant amorcée, c’est à dire pleine de liquide, la
vitesse du fluide qui entre dans la roue augmente et par conséquent la pression dans
l’ouïe diminue et engendre ainsi une aspiration et maintient l’amorçage.
 L’accélération : Le rotor transforme l’énergie mécanique appliquée à l’arbre de la
machine en énergie cinétique. A la sortie du rotor, le fluide se trouve projeté dans la
volute dont le but est de collecter le fluide et de le ramener dans la section de sortie. La
section offerte au liquide étant de plus en plus grande, son énergie cinétique se
transforme en énergie de pression.
 Le refoulement : assurée par le diffuseur ; la vitesse diminue et la pression augmente.

L’énergie cinétique est donc convertie en énergie de pression. [2]

6
Chapitre I Généralités sur les pompes

I.3.4. Avantages et inconvénients :


Tableau I.1 : avantages et les inconvénients des pompes centrifuges
Avantages Inconvénients
 Ces machines sont de construction  Elle nécessite des dispositifs
simple et demande peu d’entretien. d’équilibrage.
 Prix modérés et coût de maintenance  Elle ne fonctionne pas avec des
faible. fluides trop visqueux.
 Matériaux de construction très variés  Production d’une pression
(fluide corrosif possible) différentielle faible (0.5 à 10 bars).
 Bons rendements.
 Le débit est continu, et le
fonctionnement silencieux
 En cas de dysfonctionnement du
circuit de refoulement (colmatage), la
pompe ne subit aucun dommage
 Vitesse de rotation varié entre 750 à
3000 tours/min, donc facilement
entrainé par un moteur électrique.

I.4.Les pompes volumétriques:


I.4.1. Définition:
Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe parfaitement clos à 'intérieur duquel
se déplace un élément mobile rigoureusement ajusté. Leur fonctionnement repose sur le
principe suivant:
Exécution d'un mouvement cyclique, pendant lequel un volume déterminé de liquide pénètre
dans un compartiment avant d'être refoulé à la fin.
Ce mouvement permet le déplacement du liquide entre l'orifice d'aspiration et l'orifice de
refoulement. [3]

7
Chapitre I Généralités sur les pompes

Figure I.5 : Exemple de pompe volumétrique à diaphragme [2]


I.4.2. Catégorie des pompes volumétriques :

Pompes
volumétrique

Alternatives Rotatives
À engrenage

À piston À membrane À vis


À palette
À rotor
hélicoïdal
excentrique
Figure I.6: types des pompes volumétriques[2]
I.4.3. Principe de fonctionnement :
I.4.3.1. Les pompes volumétrique rotatives :
Ces pompes sont constituées par une pièce mobile animée d’un mouvement de rotation autour
d’un axe, qui tourne dans le corps de pompe et crée le mouvement du liquide pompé par
déplacement d’un volume depuis l’aspiration jusqu’au refoulement.
I.4.3.2. Les pompes alternatives :
Les volumes engendrés à l'aspiration et au refoulement, résultent du déplacement alternatif sur
son axe, d'un piston ou d'un plongeur, à l'intérieur d'un cylindre.
Un temps est consacré au remplissage du cylindre (aspiration) et un temps est consacré à la
vidange du cylindre (refoulement). Le débit du liquide engendré par la pompe sera donc
discontinu.

8
Chapitre I Généralités sur les pompes

Lorsque le piston se déplace pour créer les conditions d'aspiration, il faut que le remplissage
s'effectue avec du liquide provenant de la tuyauterie d'aspiration.
Il est nécessaire de fermer l'ouverture de refoulement et d'ouvrir l'arrivée d'aspiration.

Figure I.7 : Exemple de fonctionnement d’une pompe alternative à double effet [2]

Au contraire, lors du refoulement, il faut ouvrir vers le refoulement et fermer vers l'aspiration.
Ceci est réalisé par un jeu de clapets.
Une pompe volumétrique alternative comportera toujours des clapets d'aspiration et d'autres au
refoulement. [4]
I.5. Généralité sur la maintenance :
I.5.1. Définition de la maintenance :
D’après la norme AFNOR (NFX 60-010), la maintenance est un ensemble des actions
maintenances permettant de maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure
d’assurer un service déterminé.
C’est donc effectué des opérations (dépannage, visite, réparation, amélioration…) qui
permettant de conserver le potentiel du matériel pour assurer la continuité de la production ou
d’un service, bien maintenir ce sont assuré ces opérations où coûte ce global optimum.
La maintenance à son origine (maintenir) ce qui encadre à peu prés le champ de signification
de la conserver, entretenir, garder l’objet d’application est donc :
 De conserver la valeur d’un matériel.
 D’entretenir son état de fonctionnement.
 De garder sa disponibilité.
Ce matériel qui est à conserver peut-être un matériel roulant, une installation de production, un
équipement, un appareil d’un laboratoire. Le réseau à rentabiliser un investissement.

9
Chapitre I Généralités sur les pompes

Entretien se résume donc aux actions physiques apportées aux biens durables pour assurer leur
bon état. Maintenance se résume à optimiser les paramètres de l’entretien ou sur entretien, dans
l’un des cas la démarche conduira au gaspillage financier. [14]
I.5.2. Objectifs et importance de la maintenance :
L’expérience a montré que toute usine, entreprises ou unité de production n’est jamais
bénéfique si elle applique une mauvaise maintenance ou elle la néglige, ceci s’explique par la
mauvaise connaissance de la vie de matériel, par la négligence des opérations d’entretien et par
le manque de soucis de maintenir l’outil de production en bon état. Ces facteurs sont les causes
et prolonges les unités entraînant des pertes considérables et des déficits remarquables.
Pour éviter des situations pareilles et dégager des bénéfices, les responsables de l’entreprise ont
compris le rôle important de la maintenance.
Parmi les nombreux objectifs de maintenance nous citons :
 Assure en permanence la production avec des coûts de fonctionnement et d’entretien
minimums ;
 Elever la disponibilité et la fiabilité de l’équipement de production et des auxiliaires ;
 Garantir les qualités et les productibilités des produits finis ;
 Moderniser l’équipement en permanence pour maintenir ou élevé les performances
d’origines ;
 Eviter les consommations anormales d’énergie, des pièces de rechange, de
lubrifiant…etc ;
 Améliorer les conditions de travail du personnel de production (ambiance de
maintenance) ;
 Diminuer les budgets de la maintenance ;
 Supprimer les causes des accidents.
Pour atteindre ces objectifs il faut une organisation adéquate, des moyens, matériels modernes
et des moyens humains qualifiés, compétents et d’une bonne formation. Une bonne
maintenance revient chère mais permis de dégager des bénéfices importants.
Les responsables de maintenance en collaboration avec ceux de la production et des autres
départements doivent œuvrer pour réduire au maximum les coûts de maintenance. [14]

10
Chapitre I Généralités sur les pompes

I.5..3. Type de maintenance :


Les types de maintenance sont présentés à la figure

Figure I.8 : les types de la maintenance [14]

I.5.3.1. Maintenance corrective :

Elle est caractérisée par le fait que l’intervention sur l’équipement ne se fait qu’après la panne ;
ce ne veut pas forcément dire qu’elle n’a pas été prévue, c’est elle qui permet la mise en marche
de l’équipement dans les meilleures conditions in effectuant la réparation nécessaire après la
défaillance. [14]

Les conséquences directes de cette notion sont :


a) Le dépannage :
Action sur un bien en panne en vue de la remettre provisoirement en état de fonctionnement
avant réparation.

11
Chapitre I Généralités sur les pompes

b) La réparation :
Intervention définir et limitée de maintenance corrective après pannes ou défaillance, la
maintenance corrective amène à définir la manière précise les événements qui sont la cause.

c) Défaillance partielle :
Altération de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise.

d) la panne :
Cession de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise.
I.5.2. La maintenance préventive :
La maintenance préventive effectuée dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance
d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.

C’est une intervention de maintenance prévue, préparée et programmée avant la date probable
d’apparition d’une défaillance, elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en
cours d’utilisation.
Le programme de la maintenance préventive comporte les activités fondamentales suivantes :
 Inspections périodiques et surveillance des machines.
 Entretien de l’entreprise pour éviter les perturbations de production. [14]
Dans la maintenance préventive, on a deux types de maintenances :
a) Maintenance préventive systématique :
C’est une maintenance effectuée selon un échéancier établi en fonction du temps et du nombre
d’unités, elle s’applique dans le cas d’atelier touchant la sécurité du personnel.elle vit à
diminuer les arrêts par des opérations planifiées de remplacement, de réglage et de contrôle
avant l’application d’une panne catalectique par cette politique on arrive à réduire le nombre de
défaillance (donc leur coût), à améliorer la disponibilité de l’équipement, la sécurité et à
augmenter se durée de vie. [14]

b) La maintenance préventive conditionnelle :


Elle est effectuée à la suite d’un événement observé par un homme, un capteur, un système
… etc ; révélateur d’un état limite, d’une dégradation ; ces conditions qui doivent être
détectables et perceptibles, elle nécessite aussi des traitements qui dégagent des éléments à
partir desquels un diagnostic, une localisation peuvent être dégagés. [15]

12
Chapitre I Généralités sur les pompes

I.5.4. Les moyens de la maintenance :

Pour réaliser une maintenance efficace il est indispensable que l’entreprise, l’usine ou l’unité
de production soit muni des moyens diversifies dont l’importance dépend de la grandeur de la
particularité et de la complexité de celle-ci. Ces moyens sont de type organisationnel, financier
et humain. [17]
I.5.4.1. Les moyens organisationnels :
Comprenant tant la documentation concernant la totalité de l’équipement, les magasins des
pièces de recharge, la gestion de l’unité…, ces moyens représentent une logistique est une
source de données extrêmement importantes pour le département maintenance.
Ces moyens, organisationnelle se composent des dossiers de la totalité de l’équipement, des
fiches historiques, des dessins et des plans, des documents de travaux… ils contiennent aussi
toutes les préparations des travaux, les programmations, l’ordonnancement, les lancements, les
contrôles des travaux, les documents concernant la gestion de stocks et les bilans du
département maintenance.
I.5.4.2. Les moyens financiers :
Ces moyens permettant la mise en marche du département maintenance. Il est indispensable de
bien discuter et de bien choisir le budget de maintenance avec l’ensemble du personnel
concerné.
I.5.4.3. Les moyens matériels :
Représentent les ateliers de fabrication des pièces de réparation de l’équipement. Parmi les
moyens matériels nous pouvons citer encore manutention, le génie civil… pour assurer une
bonne maintenance ces ateliers doivent être bien organisés et munis des moyens complets est
indispensable pour la réalisation de toutes les réparations.
I.5.4.4. Les moyens humains :
Sont les plus importants parmi ceux cités auparavant.
En effet la réussite de la maintenance de n’importe quelle entreprise n’et atteinte que dans le
cas où le personnel est bien formé, compétant, sérieux et surtout motivé.
Les moyens humains comprennent les exécutants, la maîtrise, les techniciens, les ingénieurs,
les chercheurs, les laborantins, les gestionnaires, les spécialistes divers… [17]
I.6.Conclusion :
D’après ce chapitre ou nous étudions les types de pompes (volumétrique et centrifuge) et leur
principe de fonctionnement, et la maintenance en général ,nous avons une idée suffisamment
expliquée pour étudier le type de pompe NATIONAL-OIL-WELL 12P160
13
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.1. Introduction :
L’expérience accumulée dans le domaine du forage des puits profonds montre que seule la
pompe horizontale à piston répond aux exigences du forage; en dehors de sa puissance et de
son débit, une pompe doit être souple, robuste et facile à entretenir.
De nos jours les pompes les plus couramment utilisées sont les triplex à simple effet, de principe
équivalent, mais beaucoup plus robustes. Ces pompes comportent trois cylindres à simple effet
(la boue est aspirée et refoulée par un seul côté du piston).
II.2. Étude technologique de la pompe National-Oil-Well 12P160:
Les pompes de NATIONAL-OIL- WELL sont fabriquées par Oil Well Le numéro de série
qui est assigné à chaque pompe est estampillé sur la plaque du constructeur qui est fixée sur la
partie motrice. Le numéro de série est aussi estampillé en bas sur la bâche du bâti principale du
côté motrice entre le centre des deux trous de vis. (Voir la fiche technique de la pompe à boue
à partir l’annexe) [5]
II.3. Présentation de la pompe a boue 12P160 :
C’est une pompe volumétrique alternative à piston à mécanisme bielle manivelle, de type
triplex à simple effet, pour ce type les manivelles sont décalées à 120°, et le nombre de clapets
est de 6 (3 à l’aspiration et 3 aux refoulements). [7]
Elle se compose de trois parties principales montées sur un châssis skid qui sont :
 La partie électrique
 La partie mécanique.
 La partie hydraulique.
La partie hydraulique est l’ensemble où circule la boue avec tous les éléments qui contribuent
au mouvement de l’aspiration et de refoulement, cette partie est formée par trois chambres
renfermement les pistons, chaque chambre est munie de deux soupapes, l’une d’aspiration et
l’autre de refoulement. [6]
A la partie inférieure ou a prévu un collecteur d’aspiration avec un amortisseur de pulsation qui
empêche l’air de pénètre dans la pompe pendant la phase d’aspiration et la partie supérieur un
collecteur de refoulement avec le corps de l’amortisseur de pulsation.
La partie mécanique est constituée d’un bâti qui supporte toute les pièces composées de
l’attelage : chaîne de transmission, pignon, arbre d’attaque, excentrique, crosse, rallonge de
crosse, ces pièces transforment le mouvement de rotation continue au mouvement de translation
alternative de piston par l’intermédiaire des tiges piston. [6]

14
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Figure.II.1. Pompe triplex simple effet [19]

A - Vue générale ; B- coupe transversale


1 - Amortisseur de pulsations de sortie ; 2- collecteur ; 3- boite hydraulique ; 4- amortisseur de
pulsations d’aspiration ; 5- collecteur d’entrée ; 6,7- clapets d'aspiration et de refoulement ; 8-
pompe de graissage ; 9- piston avec la tige ; 10- crosse ; 11- arbre coude avec manivelle ; 12-
corps ; 13- arbre de transmission ; 15- châssis
II.3.1. Partie électrique :
Se compose de deux grands moteurs DC (à courant continu) qui entraînent la partie mécanique
de la pompe à boue (entraînement par chaîne) et deux petits moteurs AC (à courant alternatif)
qui entraînent les pompes à huile.

15
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Moteur de Soufflante

Figure II.2 : Moteurs électriques [19]

II.3.2. Partie mécanique :


Le coté mécanique d’une pompe à boue représente la partie la plus importante de la valeur
d’achat, il doit être robuste permet une longue période de service sans entretiens important en
d’hors de lubrification.
La partie mécanique est constituée de :
 Deux arbres : grande vitesse
Petite vitesse
 Système bielle manivelle
 Crosse et rallonge de crosse
 Bâtie et carter
 Système d’entraînement (chaîne+pignon+roue dentée)
 Pompe à huile [19]

16
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Roulement
s Arbre grand
vitesse
Presse étoupe

Arbre petit vitesse Porte de Bielle Glissière + crosse


contrôle
Figure II. 3 : Partie mécanique de la pompe à boue [19]

a. L’arbre grande vitesse :


C’est l’arbre d’entraînement de la pompe à boue, celui sur lequel sont accouplés les moteurs
d’entraînement qui peut être réalisé par moteurs électrique et transmission.
La puissance développée sur l’arbre d’attaque de la pompe est transmise à l’excentrique par
une coulpe d’engrenage de type à chevron. Les deux extrémités de l’arbre sont identiques ce
que permet l’entraînement d’un côté de l’autre.
L’arbre est supporté par deux paliers à roulement ; il entraîne par l’intermédiaire du pignon à
denture oblique (chevrons) le pignon de l’arbre vilebrequin à petite vitesse. [19]

Figure II.4 : l’arbre grande vitesse. [19]

17
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

b. Arbre petite vitesse :


L’arbre a une forme coudée (excentrique) pour permettre le décalage des courses dans les
chemises (ce décalage est de 120° pour les triplex, de 90° pour les duplex)
Il existe un rapport entre la petite vitesse et les grandes vitesses.
Ce rapport (entre 3 et 5) dépend du type de pompe et de sa marque, il est donné par le
constructeur. [19]

Figure II.5 : L’arbre petite vitesse [19]

c. Système bielle manivelle :


Sur le vilebrequin sont montées 02 ou 03
bielles selon le type de pompe (duplex ou
triplex).

Les têtes des bielles sont montées


sur le vilebrequin, les pieds des
bielles sur les crosses.
L’articulation de ces derniers sur
Les crosses se fait par l’intermédi-aire de
roulements. [19] Figure II.6 :Sys bielle manivelle [19]

18
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

d. La crosse et la rallonge de crosse


Les crosses montées sur les pieds des
bielles par l’intermédiaire de roulements sont
guidées par des tuiles. Sur les crosses viennent
se visser les rallonges des crosses qui
permettront la liaison avec les tiges de pistons.
Cette liaison est réalisée par l’intermédiaire de
clamps (colliers de serrage) pour les pompes
triplex. [19]

Figure II.7 : crosse [19]

e. Le bâti et le carter:
Il est en acier moulé cependant il comprend certaines pièces en tôle d’acier assemblées par
mécano soudure, le skid et le bâti sont intégrés pour faciliter le transport et la mise en place. Le
bâti sert de carter pour l’huile de graissage (l’huile lourds), il doit donc être étanche et permettre
un contrôle rapide du niveau et une vidange facile de l’huile.
La lubrification et en générale réalisée par barbotage et écoulement.
Pour cela le carter est muni d’une jauge montée à l’arrière permettant le contrôle de niveau, et
d’un orifice en bas permettant la vidange. Un couvercle supérieur et des portes latérales doivent
également permette d’effectuer rapidement et facilement l’inspection et éventuellement les
réglages nécessaires, afin de prévenir les troubles éventuels [19]
f. Le système d’entraînement :
Il en existe deux types :
 Soit par moteurs électriques,
 Soit par poulies et courroies (ou chaînes).
g. Les Roulements :
1. Les roulements des bielles :
Sont des roulements à rouleaux cylindriques jointifs, ils supportent des charges radiales et
axiales élevées et importantes.
 Fiabilité des fonctions accrue.
 Durée de service prolongée.

19
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

2. Les roulements des crosses :


Sont des roulements à aiguilles, qui ont les avantages suivants :
 Roulements de très faible section dotée d’une capacité de charge relativement élevée ;
 Utilisation sans bagues intérieures ;
 Assurent un montage optimal lorsqu’on peut tremper et rectifier les arbres ;
 Ils sont peu encombrants radialement ;
 Ils supportent uniquement de la charge radiale ;
3. Les roulements de l’arbre grand vitesse :
Roulement à rotule sur rouleaux, ils ont les avantages suivants
 Fonctionnement à faible température et à vitesse relativement élevée ;
 Supporter des charges relativement importantes ;
 Grande longévité ;
4. Les roulements de l’arbre petite vitesse (vilebrequin) :
Roulement à rouleaux coniques, ils ont les avantages suivants :
 Frottement largement réduit ;
 Capacité de charge accrue. [19]
h. Le circuit de lubrification :
Le système de lubrification se fait par écoulement, il se base sur la rotation de la roue d’entrée
du vilebrequin qui prend l’huile à partir du carter, une cuvette en forme U retient l’huile et la
distribue vers les roulements et les cross.
 L’huile utilisée est de type FODDA 320.
 La lubrification des chaînes se fait à l’aide d’une pompe à huile.
 L’huile utilisée est de type TORA DA 188.
 L’huile du carter est contrôlée périodiquement par un indicateur de niveau d’huile à
l’extérieur et un reniflard pour éviter l’excès de chaleur dans le carter.
II.3.3. Partie hydraulique :
Ces pompes comportent trois cylindres. Elles sont à simple effet (la boue est aspirée et refoulée
par un seul côté du piston).
Chaque cylindre est composé de :
 Le corps de la pompe
 Une chemise ; ce montant par l’arrière ou par l’avant suivant les constructeurs.
 Une tige de piston
 Deux clapets (clapet de refoulement, clapet d’aspiration), et son siège
 Système de refroidissement.

20
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Tige de piston Piston

Clapet de
refoulement
Clapet d’aspiration

Ressort

Système de
refroidissement Chemise

Figure II.8 : partie hydraulique [19]


a. Le corps de la pompe :
Il est en acier moulé, fixé sur le ski et au carter de la partie mécanique de la pompe, il sert de
logement, pour les pièces d’usure, la chemise, clapets et les tiges des pistons.
Le corps est obturé par des couvercles filetés et des portes des couvercles boulonnés à la
partie supérieure où l’on trouve un collecteur de refoulement qui lié entre les sorties de
refoulement, et ces couvercles qui maintiennent ou protègent les clapets, ils sont vissés ce
qui augmente la rapidité de démontage et remontage. [8]
b. Les chemises :
Ces chemises sont en acier spécial, leur
surface intérieure subit un traitement spécial
(chromage, nitruration, stellitage, …etc.).
Ces chemises sont enfilées à frottement doux
dans le corps de pompe et maintenues en place
par un dispositif comprenant généralement
une butée et vis de poussée solidaire de la
porte de cylindre goujonnée où Figure II.9 : La chemise [19]
Vissée au corps de pompe.
Les chemises de cette pompe, légères et de petite taille comparativement à celle des pompes
duplex se caractéristique par leur facilité de montage, de démontage et d’entretien due

21
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

essentiellement. A leur conception : montage par l’arrière où par l’avant (selon les
constructeurs), sont emmanchement ni centrage compliqué. [8]
 A leur faible point et dimension.
 A l’absence du joint de chemise classique, celui-ci étant remplacé par un joint courant.
 A la possibilité de surveillance de l’usure de la chemise et du piston de l’extérieur (fuite
de boue).
 A l’absence de pression différentielle donc la boue de ciment derrière la chemise
(facilité de démontage).
 A leur meilleure qualité due aux plus faibles dimensions qui permettent un meilleur
usinage et des traitements mieux suivis (moindre usure).
Un système d’arrosage permet la lubrification et le refroidissement de l’arrière du piston et de
la chemise rendu nécessaire par le principe de fonctionnement simple effet. [8]
c.Le piston et la tige de piston :
Dans les pompes triplex ; le piston est monté avec une seule garniture (cycle simple effet), une
coupelle et un circlips en assure la fixation sur le corps.
Très simple et sans traitement, le corps du piston a un alésage cylindrique qui permet un
montage et surtout un démontage aisé. (Un simple joint torique assure l’étanchéité).
La tige de piston classique est éliminée pour être remplacée par une tige courte et légère dont
les caractéristiques principales sont :
 L’absence de finition extérieure puisqu’il n’y a plus de presse-étoupe,
 L’absence de filetage d’extrémité côté rallonge de crosse remplacé par un talon et un
clamp de montage et démontage aisé,
 Le poids et les dimensions faibles,
 Une durée de vie très longue (absence de presse-étoupe),
 Un remplacement très aisé de l’ensemble piston et tige de piston.

Ensemble tige-piston Garniture de piston


Corps de piston Circlips

Tige de piston
« O » ring Coupelle

Figure II.10 : Le piston et la tige de piston [19]

22
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

d.Les sièges et les clapets :


Chaque clapet est constitué d’un corps, d’une garniture, et d’un système de fixation de la
garniture.
Leur principe avantage est d’être le diamètre plus faible donc :
 Plus résistant pour des pressions identiques.
 Moins lourds donc moins sujets au choc.
 Plus aisés à extraire.
 Moins coûteux à l’achat. [8]
e. Le circuit de refroidissement :
La partie hydraulique (le couple chemise – piston) nécessite un refroidissement intense suite
au frottement et à la chaleur dissipée. Pour cela la pompe à boue NATIONAL-OIL-WELL
12P160 est munie d’une pompe centrifuge à eau. Cette pompe aspire l’eau à partir des bacs
d’eau et la refoule sous forme de jets continu sur l’ensemble chemise – piston. En suite l’eau
va s’écouler dans un bac au-dessus de la partie hydraulique.
L’entraînement de la pompe centrifuge se fait à l’aide d’un moteur électrique d’entraînement
asynchrone qui a les caractéristiques suivantes :
 Puissance mécanique : 3 ch.
 Fréquence de : 60 HZ.
 Voltage 460 volts.
 Vitesse de rotation: 1735 tr/m [19]
II.4. Annexes de la pompe à boue :
Les pompes de forage comportent les équipements auxiliaires suivants :
 A l’aspiration, un amortisseur de pulsation et un autre amortisseur de pulsation au
refoulement,
 Une soupape de sécurité pour protéger le circuit contre les fluctuations et les
augmentations brusques de pression. [9]

II.4.1.Les amortisseurs de pulsations :


a. Amortisseur de pulsation de côté refoulement :
La pompe à boue est équipée d’un amortisseur de pulsation de côté refoulement. Cet
amortisseur est appareil destiné à régulariser le débit de la pompe alternative en vue de
supprimer les chocs et les coupes de bélier dans les conduits.

23
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Il existe plusieurs type d’amortisseur : la cloche pré chargée d’air montée directement sur le
collecteur de refoulement, l’amortisseur de type classique est chargé de gaz (azote) soit à
membrane soit à diaphragme circulaire.
La pompe NATIONAL – WELL OIL 12P160 est munie d’amortisseur « HYDRIL » le corps
de cet amortisseur en acier moulé, la membrane est en caoutchouc synthétique.
Avant la mise en marche de la pompe, l’amortisseur doit être pré chargé à une pression égale à
1000 psi. [9]
Garde
Mesure,
Soupape de
remplissage
Couvercle
Diaphragm
e
Stabilisateur
Corps

Garnitur
e

Figure II.11 : L’amortisseur de pulsations [19]


b. Amortisseur de pulsation de côté aspiration :

Amortisseur de
pulsation Sur le
refoulement

Figure II.12 : Amortisseur de pulsation Sur l’aspiration et le refoulement [19]

Cet amortisseur est une conduite (bouteille) de diamètre 12 “ (0,3 m) et de hauteur dans environ
60 “ (1,5 m).

24
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Cette bouteille a pour but d’absorber l’air qui pénètre dans la pompe juste avant la mise en
marche, et cela pour éviter l’apparition des poches d’air dans la partie hydraulique de la pompe
et surtout pendant l’aspiration.
Cet amortisseur est équipé d’un orifice pourla purge d’air. [9]
II.4.2. Soupape de décharge ou de sécurité :
Afin d’éviter les surcharges de pression de la pompe, la pompe doit être équipée d’une
soupape de décharge, tarée selon le chemisage de la pompe.
Il existe plusieurs types de ces soupapes, parmi lesquels on distingue :
 Les soupapes de décharge à ressort ;
 Les soupapes de décharge à clou ;
 Les soupapes de décharge à diaphragme ou à membrane.

Figure II.13 : Soupape de sécurité (décharge) [19]


a. Soupapes de décharge à ressort :
Elle fonctionne lorsqu’on atteint la pression critique, le clapet se soulève et comprime le ressort
ce qui facilite le passage du liquide vers les bacs. Le réglage du ressort se fait par serrage d’un
écrou selon la pression critique de la chemise utilisée.
b. Soupapes de décharge à clou :
Elle comprend un piston avec une tige fixée sur le corps par un clou qui passe dans la tige de
piston.
A la pression critique, le piston se soulève et cisaille le clou et laisse le passage pour le liquide
qui revient au bac. Le diamètre du clou est choisi en fonction de la pression critique de la
chemise utilisée.

25
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

c. Les soupapes de décharge à diaphragme :


Les soupapes à diaphragme fonctionnement à la pression limitée ; lorsque la pression dépasse
sa limite, le diaphragme se déchire et ouvre l'orifice de vidange. [9]
II.4. Utilisation de la pompe a boue 12P160 :
Au début de forage d’un puits, les pompes à boue sont équipées des chemises d’alésage
maximal. Au fur et à mesure que le forage s’approfondie, la pression de refoulement augmente
et lorsqu’elle atteint la valeur critique pour le débit utilisé, on est amené à équiper les pompes
à boue avec des chemises de diamètre inférieur, le débit étant alors plus faible, tandis que la
pression augmente.
On peut lorsqu’une seule pompe est impuissante à fournir le débit voulu, utiliser les deux
pompes à boue disponibles sur le chantier en les faisant fonctionner en parallèle. [9]
II.4.1. Mise en série de deux pompes :
Au début, deux pompes ne peuvent être placées en série que si elles sont identiques et
parfaitement synchronisées, la mise en série de deux pompes signifie que la première pompe
refoule dans l’aspiration de la seconde, le débit reste égale à celui chacune des deux pompes,
mais la pression maximale d’utilisation pour chaque débit se trouvent être doublée. [9]
II.4.2. Mise en parallèle de deux pompes:
Les pompes à boue placées en parallèle permettent d’additionner les débits, la pression
maximale d’utilisation étant la plus faible des pressions maximales de chacune des deux
pompes dans leurs conditions propres de service. Dans ce cas, les pompes aspirent chacune par
une conduite différente et refoulant dans la même conduite.
Ces pratiques nécessitent certaines précautions afin d’éviter des surcharges et des détériorations
rapides des pompes.
Un ou deux amortisseurs de pulsation sont indispensables pour préserver des coups et des
vibrations. Les entraînements hydrauliques sont également conseillés pour la mise en parallèle.
[9]
II.5. Principe de fonctionnement et débit instantané :
II.5.1. Principe de fonctionnement :
Ce sont les pompes qui comportent trois cylindres dans lesquels coulissent trois pistons à simple
effet, c’est-à-dire que chaque piston aspire et refoule d’un seul côté.
Chaque cylindre comporte un clapet d’aspiration et un autre de refoulement à l’avant
seulement.
Lorsque le piston se déplace vers l’arrière le clapet d’aspiration s’ouvre et celui de
refoulement se ferme, la chemise se remplit de boue
26
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Lorsque le piston arrive en fin de course et revient vers l’avant le clapet d’aspiration se ferme
et celui de refoulement s’ouvre et la boue est ainsi refoulée dans la conduite de de
refoulement. [10]

Refoulemen
t
2

Pist
on

Aspiratio
Pi
n sto

Figure II.14 : Principe de fonctionnement [11]

II.5.2. Débit instantané :


II.5.2.1. Débit instantané par cylindre :
La vitesse instantanée du piston suit une évolution qui a été étudiée pour les pompes triplex.
Les pompes triplex sont des pompes a simple effet, donc le débit instantané par cylindre évolue
comme la vitesse sur le trajet aller du piston, il est nul au retour.
II.5.2.2. Débit instantané de la pompe :
Le débit instantané d’une pompe triplex est la somme des débits instantanés de chacun des
cylindres, il dépend du mode de calage du piston les uns par rapport aux autres.
Sur les pompes triplex, les pistons sont calés à 120°, c’est –à-dire 2/3 de course sépare chaque
piston l’un de l’autre (lorsque le piston n°1 arrive en fin de course, le piston n°2 est au 1/3 de
sa course et le piston n°3 n’a pas encore terminé sa course retour, il on est en 2/3).
Le principe simple effet et le calage régulier des pistons (3 fois 120°) entraînent des fluctuations
de débit relativement régulier. L’aptitude de ces variations est par ailleurs faible. Elle impose
malgré tout l’utilisation d’amortisseur de pulsation sur le refoulement. [10]

27
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Debit Q(l/mn)

Triplex à simple effet


à simple
Triplex
effet

Distance x

Figure II.15 : Débit instantané de la pompe triplex à simple effet [19]

Particularités :
Pour éviter les inconvénients on utilise de plus en plus à l’heure actuelle, la suralimentation
des pompes à boue ; Les pompes ne sont pas alimentées par aspiration directe dans les bacs,
mais par l’intermédiaire d’une autre pompe (centrifuge à basse pression). Dans ces conditions
on obtient un remplissage presque parfait des cylindres et on supprime les cognements
hydrauliques, le rendement se rapproche du rendement théorique, le débit obtenu est plus
grand.
Actuellement, toutes les pompes triplex sont systématiquement équipées de pompes centrifuges
de suralimentation.
La suralimentation des pompes à boue est obligatoire afin d’assurer un fonctionnement
mécanique plus doux et parfait des pompes à boue, comme elle permet également d’obtenir la
pleine utilisation des puissances hydrauliques. [10]
II.7. Les avantages et les inconvénients de la pompe triplex à simple effet :
Tableau II.3 : les avantages et les inconvénients de la pompe triplex à simple effet. [6]
Avantages Inconvénients
1)Facilité d’entretien et de surveillance, les 1)Suralimentation nécessaire à cause du
chemises sont apparentes, toute fuite aux mauvais remplissage, il est donc
pistons est vide décelée. indispensable d’avoir une bonne pompe
2)Les interventions sur la pompe sont faciles centrifuge de suralimentation.
et rapides du fait du faible poids des pièces

28
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

d’usure, de l’absence du presse-étoupe, du 2)Refroidissement et lubrification de la


joint de chemise plus simple. chemise et de l’arrière des pistons
3)Faible poids et encombrement. indispensable pour toutes les pompes simple
4)Souplesse dans l’utilisation qui permet : effet.
 Des débits importants à des
pressions non négligeables.
 Des débit faibles ou moyens à des
pression élevées.

II.8. La maintenance de la pompe a boue NATIONAL-OIL-WELL12P160 :


II.8. 1 Mantenance preventive de la pompe a boue :
Tableau II.4 : maintenance préventive de la pompe a boue
Fréquence Opérations

 Inspection visuelle des fuites de fluide et d’eau de


refroidissement de la pompe
 Inspection visuelle des traces de corrosion sur les surfaces
extérieures
 Inspection visuelle de la propreté de la pompe
 Inspection visuelle du niveau d’huile sur la pompe
 Inspection visuelle des fuites d’huile sur la pompe
 Inspection visuelle des dommages mécaniques de la pompe
 Inspection visuelle des raccords desserrés sur la pompe
 Inspection des bruits de fonctionnement anormaux des
Chaque jour
roulements de transmission
 Inspection des bruits de fonctionnement anormaux de la
commande à manivelle
 Contrôler l’affichage d’encrassement optique sur le filtre à
huile avec la pompe à huile de graissage en marche
 Inspection visuelle du contrôleur de débit sur l’engrenage
 Contrôler les dommages et le fonctionnement des
manomètres

29
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

 Contrôler les bruits de fonctionnement anormaux et les


températures de la pompe à huile de graissage
 Contrôler les bruits de fonctionnement anormaux et les
températures des moteurs électriques
 Contrôler l’étanchéité des pistons et douilles de vérin
 Contrôler les bruits de fonctionnement anormaux des vannes
 Contrôler l’encrassement et le niveau de remplissage
suffisant du réservoir d’eau du refroidissement des douilles
de vérin
 Contrôler le filtre gros du refroidissement des douilles de
vérin et éventuellement le nettoyer
 Contrôler les dommages sur le tuyau du refroidissement des
douilles de vérin
 Contrôler les bruits de fonctionnement anormaux et les
températures de la pompe à eau de refroidissement
 Contrôler la précontrainte correcte des boulons des rotas du
Chaque semaine serrage de la douille de vérin
 Contrôler le filtre gros du système d’huile de graissage et le
nettoyer éventuellement

 Contrôler le sécheur à ventilation, le remplacer si nécessaire


 Contrôler la précontrainte de vis de la partie hydraulique
d’aspiration et de pression
 Nettoyage des tamis de rinçage

Chaque mois  Nettoyage du piège à encrassement du réservoir d’eau de


refroidissement
 Nettoyage les reniflards (carter des pignons et carters des
chaines de transmission)
 Contrôler l’entrainement des pompes de graissage (pompe de
graissage des chaines et pompe de graissage des pignons)

 Effectuer les opérations de la fréquence précédente (chaque


mois)

30
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

 Contrôler la tension des chaines de transmission


 Vidanger l’huile de graissage du « carter des pignons »
et remplir de nouveau la quantité préconisée TASSILIA 140
 Vidanger l’huile des « carter des chaines » et remplir de
nouveau la quantité préconisée d’huile TASSILIA 90
 Contrôler les jeux de roulement des crosses
 Contrôler le jeu entre crosses et glissières
 Contrôler la denture du couple d’engrenage
 Serrage au couple des boulons des paliers de l’excentrique
 Contrôler l’état de surface des glissières
Chaque 6 mois
 Vérifier l’état des garnitures d’étanchéité des rallonges de
crosse
 Vérifier l’état des 2 pompes de graissage (pompe de
graissage des chaines et pompe de graissage des pignons)
 Vérifier l’état des roulements des moteurs électriques
 Inspecter les accouplements et remplacer au besoin
 Vérifier l’état des pignons et des roulements des pompes de
graissage et remplacer au besoin
 Vérification des raccordements de câble à la recherche de fils
électrique lâches ou brisés
Chaque année  Contrôler le jeu des crosses
 Renouveler le joint de tige des crosses
 Contrôler la grue pivotante sur colonne
 Contrôle MP1 des cordons de soudure sur les supports de
couple de rotation
 Remplacement des paliers à rouleau de transmission
 Inspection des fissures de l’arbre de manivelle et de la bielle
Chaque 5 ans  Inspection des fissures sur le boitier
 Inspection du jeu des paliers

Les pompes à boue subissent une opération de révision générale périodiquement (8 ans de
service), cette révision se fait au niveau de l’atelier mécanique dans la base opérationnelle. [15]
31
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.8.2..Conditions de fonctionnement de la pompe à boue National-oïl-well 12p160 :


Les pompes de forage, fonctionnent dans des conditions rudes. La boue de forage contient des
particules de terrain découpées qui provoquent une usure par abrasion des pièces en contact
direct avec le liquide, car la dureté des particules est proche de celle des pièces en acier trempé
de la pompe.
Le sable et la rouille sur le siège de la soupape peuvent provoquer la détérioration de la soupape.
Une très petite fuite peut entraîner de grandes pertes de boue, et la pompe se détériorait avant
que la fuite ne soit réparée. La dégradation de la bague d’étanchéité en caoutchouc amène la
fuite du liquide à travers la soupape. La diminution du diamètre extérieur des chemises finit par
le refoulement du matériau d’étanchéité dans l’espace libre et enfin engendre une dégradation
graduelle de cette étanchéité.
Lorsque le traitement chimique n’est pas satisfaisant, la viscosité de la boue alourdie, augmente,
ce qui altère le fonctionnement des dispositifs d’épuration de la boue de forage.
Le fonctionnement de la pompe se caractérise par des surcharges de courtes durées qui sont
inévitables et se forment à des accroissements irréguliers de la pression, causés par
l’éboulement des parois des puits, par les presse- étoupe dans l’espace entre tige de forage et
les parois du puits, par l’obstruction des évents du trépan, ou par l’augmentation de la viscosité
de la boue de forage au passage des couches argileuses, etc.
Les pompes à boue doivent être adaptées au fonctionnement dans ces conditions difficiles ; leur
fonctionnement doit être sûr et la durée de service longue ; elles doivent permettre d’effectuer
facilement les opérations de visite et de remplacement des pièces à usure rapide. [17]
Les pannes de la pompe à boue et leurs remèdes présentés dans le tableau suivant :
Tableau II.5 : Les pannes de la pompe à boue et leurs remèdes

INCIDENTS CAUSE REMEDE


1) Usure de l’ensemble du  Remplacer celui-ci ;
clapet ;  Eliminer le corps qui
a) Baisse de 2) Clapet totalement provoque l’ouverture de la
pression de couvert ; conduite ;
refoulement 3) Mauvais remplissage ;  Déboucher la conduite
4) Fuite de fluide ; d’aspiration ;
5) Manomètre défectueux.  Le remplacer ;

32
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

 Augmenter le niveau dans


le bac d’aspiration ;
 Diminuer la vitesse de la
pompe ;
 Amorcer les chambres
hydrauliques ;
 Remplacer les pistons et
les chemises.
 Augmenter le niveau dans
1) Bas niveau d’aspiration ; le bac d’aspiration ;
2) Capacité insuffisante de  Eliminer les anomalies
b) Baisse de la pompe de éventuelles de la pompe de
pression suralimentation ; suralimentation ;
d’aspiration 3) ) Ecoulement lent de  Eliminer les restrictions
fluide de forage ; dans la conduite
4) Manomètre défectueux ; d’aspiration ;
 Le remplacer.

 Eliminer l’air de la
1) Aspiration défectueuse ;
conduite ;
c) Chocs (existence d’air dans la
hydraulique conduite d’aspiration) ;
 Ajuster l’amortisseur
2) Présence d’air ou des gaz
d’aspiration.
dans la boue.
1) Anomalie au niveau de
 Réparer ou recharger ou le
d) Vibration de la l’amortisseur de pulsation ;
remplacer ;
conduite de 2) Boulons desserrés ;
 Il faut resserrer les boulons ;
refoulement 3) Manque de support sous la
 La munir d’un support.
conduite.
1) Rotation incorrecte de la  Vérifier le fonctionnement
e) Cognement pompe à boue ; du mécanisme ;
dans la partie 2) Piston-tige desserré ;  Vérifier et serrer ;
mécanique 3) Rallonge de crosse  Il faut les resserrer ;
desserrée ;  Changer ;

33
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

4) Roulements principaux  Régler les guides ou les


usés ; remplacer.
5) Axe de crosse usé.
1) Mauvais réglage de la
 Vérifier et ajuster les jeux ;
crosse ;
f) haute  Ajuster bien les bagues de
2) Roulement mal ajusté ;
température roulement ;
3) Diminution de la pression
d’huile  Réparer la pompe ou la
de refoulement de la
remplacer.
pompe à l’huile.
1) Diminution de niveau
 Vérifier et ajouter l’huile
d’huile ;
si nécessaire ;
2) Lubrification
 Changer l’huile ;
contaminée ;
 Eliminer toutes les
3) Fuite dans le circuit
g) Basse pression fuites ;
d’huile ;
d'huile  Réparer ou remplacer
4) Pompe à huile
celle-ci ;
défectueuse ;
 Le nettoyer et changer
5) Crépine d’aspiration
l’huile ;
colmatée ;
 remplacer.
6) Manomètre défectueux.

 Changer l’huile ;
1) Huile contaminé ;
 Changer le cartouche
h) Haute pression 2) Colmatage des conduites ;
d’huile ;
d’huile 3) Manomètre défectueux ;
 Le remplacer ;
4) Filtres à l’huile bouchés.
 Les nettoyer.
 Dessabler, vérifier
1) Excès de sable ou de
i) Chemises et souvent ;
matériaux étrangers dans
garniture de  Régler la course ;
la boue ;
pistons rayés  Réparer le système
2) Course de piston déréglé.
d’arrosage.
j) Chemise
1) Corrosion excessive.  Les nettoyer.
piquée

34
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

k) Usure
 Vérifier l’usure de la
décentrée de la
1) Manque d’alignement. crosse, le blocage de la
chemise ou du
tige de piston.
piston
1) Piston usé ou abîmé ;
l) Rayure de  Monter un nouveau
2) Des pistons endommagés
l’alésage d’une piston et une chemise
peuvent provoquer de
chemise neuve.
telles rayures.

m) Portée de  Sortir les vis de serrage


1) La portée de cylindre peut
chemise avant de bloquer la portée
être usée ;
coupée ou de cylindre ;
2) Le sur blocage peut avoir
faussée  Ne serrer les vis qu’en
faussé la chemise.
dernier lieu.

1) Matériaux étrangers dans


 Vérifier l’usure de toutes
n) ) Portée de la boue ;
les pièces ;
clapet 2) ) Montage de vieux
 Remplacer toutes les
«sifflée» matériel sur du neuf.
pièces usées.

o) «sifflage»
 Vérifier que la portée du
entre le siège
1) présence de sable ou de clapet n’est pas percée ;
de clapet et le
rouille derrière le siège.  Le siège et la portée
corps de la
conique doivent être
pompe

II.8.3. Entretien technique de la pompe :


 changer la chemise ayant des égratignures 2 mm
 Enduire toutes les pièces d’usure changées.
 Serrage des goujons en croix pour le centrage.
 Les fissures criques ne sont pas admises pour le piston et la tige.
 Au changement des douilles, il faut changer les pistons.
 Respecter les coûts de serrage.

35
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

 Pour une nouvelle tige, il faut de nouveaux dispositifs d’étanchéité.


 Pour un nouveau siège, il faut mettre un nouveau plateau.
 Remplacement des ressorts s’ils sont affaiblis.

Période d’inactivité de courte durée :


 Examen extérieur de la pompe et l’engrenage.
 Vérification de l’huile.
 Vérification du serrage des pièces de fixation.
Période d’inactivité de longue durée :
 Vérification de l’usure des appliques des crosses et des corps.
 Vérification de l’usure de chemise, jeu entre axe de crosse et de chemise  0,3mm.
 Vérification de l’amenée d’huile aux pièces de crosse.
 Vérification des températures.
 Les pièces de la partie hydraulique sont protégées par une couche de graisse ainsi
que tous les assemblages.
 L’amortisseur doit être rechangé chaque deux mois.
 Nettoyage des appareils de mesure.
 Graisser les pièces stockées et tous les filetages. [18]
II.8.3.1. Entretien technique de la partie hydraulique :
Le bon état technique de la partie hydraulique de la pompe dépend de son entretien tant pendant
le fonctionnement qu’au stockage. Les tiges couvertes de graisse doivent être les déformations
des pièces enlever le sable pénétré dans la couche de graisse et éviter les déformations des
pièces en caoutchouc. Ces dernières doivent être protégées contre l’action d’une température
dépassant 70°C.
Un serrage de la presse étoupe peut entraîner leur détérioration car une grande pression du
dispositif d’étanchéité serrer la tige, peut conduire à la formation des traits (sillons) lorsque des
parties abrasives tombent sur cette dernière.
II.8.3.2. Entretien technique de la parie mécanique :
Le graissage est important pour la partie d’entraînement d’huile pure est versée le carter de la
pompe jusqu’à 1/3 du diamètre du bac, la fuite du liquide de forage à la partie hydraulique n’est
pas tolérée car des particules abrasives arrivent au piston malgré la présence d’un déflecteur
protecteur.
La pénétration de la boue dans l’huile conduit à l’usure rapide des paliers, des dents de pignons
et des guides de crosse. Pour cela,

36
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Encrassée doit être changée à l’usure des pièces, il faut les régler ou bien les remplacer car le
fonctionnement des assemblages, roulements, des roues avec des jeux provoquent des chocs et
des vibrations auxquelles il faut apporter remède. [18]
II.8.4. Analyse de type d’usure de la pompe a boue 12P160 :
La mise des pièces constituant la pompe a boue résulte de plusieurs formes d’usure, l’usure
abrasive, rupture de fatigue et de corrosion des pièces, et plus souvent encore, la combinaison
de deux et parfois même des trois facteurs mentionnés.
II.8.4.1. Usure abrasive :
L’usure abrasives est caractérisée par la dégradation de la surface résultant de l’action de coupe
ou de rayage des particules solides se déplaçant par rapport à la surface des pièces, avec
l’augmentation de la granulométrie des particules solides et de la pression, celles-ci effectuent
d’une façon plus intense la surface des pièces, et la profondeur d’usure s’accroire.
Si les particules abrasives sont soumises à des pressions considérables, et se déplacent à des
vitesses élèves, les couches superficielles des pièces de frottements sont fortement échauffées,
et se produit des décollages, et la pièce sera détériorée.
Usure abrasive, causée par la boue qui contient parfois des particules plus dures que les
matériaux de construction des pièces de la pompe à boue constituent un facteur de destruction
rapide des pièces de cette pompe : Chemises, pistons, clapets, tiges…etc.
Ainsi, le couple chemise piston est mis hors service par suite de ces défauts d’étanchéité.
Cela résulte du fait que les particules abrasives usent progressivement la chemise, puis sous
l’action du filet de liquide abrasive s’infiltrant entre la chemise et le piston, se produit de
profonds sillons longitudinaux.
Une usure de type analogue se produit dans le couple siège disques des clapets dont la durée de
vie dépend également de l’étanchéité.
II.8.4.2. Usure corrosive :
La corrosion s’amorce à la surface protégée progressivement en profondeur du métal. La forme
de corrosion la plus répandue et la rouille.
Pendant le fonctionnement de la pompe à boue, la boue d’eau et qui contient des réactifs
chimiques et du gaz- oïl circule dans la parie hydraulique et provoque ce type de corrosion, les
pièces touchées par cette corrosion sont elles en contact direct avec le liquide : les chemises,
les pistons les sièges des clapets.

37
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.8.4.3. Usure par frottement :


Par suit des efforts appliques sur les surfaces conjuguées en mouvement, l’une par rapport à
l’autre, il se forme des micros soudure au niveau des aspérités en contact.
Ces micros soudure provoquent des grippages et enlèvements du métal, l’augmentation du
coefficient de frottement provoque l’usure excessive et la mise hors d’usage des ensembles des
pièces conjuguées, les usures par frottement résultent du travail des forces de frottement, on
peut avoir deux types de frottement :
 Frottement de glissement.
 Frottement de roulement.
Le premier type concerne :
 La roue portée par l’arbre à palier lisse ;
 Crosse glissière ;
 Clapets en son siège ;
 Roues et pignons…etc.
Et le deuxième type concerne tous les roulements de la pompe de forage. [18]
II.8.4.4. Usure par fatigue :
La destruction prématurée est motivée par la fatigue et la rupture du métal des pièces, une telle
usure se manifeste tous particulièrement sur les pièces soumises à un régime d’alternance des
charges.
Les pressions spécifiques et les charges dynamiques élevées agissant sur les surfaces d’appuis
des clapets au cours de l’application des disques sur le siège provoquant la destruction par
fatigue des surfaces de travail, écrasement du siège et décollage des bordures de disque.
Ce type d’usure se présente aussi sur le couple pignon d’attaque d’entrée, les dents travaillent
à des solutions (efforts alternatifs) donc ils sont soumis à la fatigue, ce qui provoque
l’arrachement du métal des surfaces en contact et la fissuration des dents quand les charge aux
quelles sont soumises, sont supérieures à celles privées.
Moyens possibles pour diminuer la vitesse d’usure :
Au stade de projet, des constructeurs font des différentes études et analyses des conditions de
fonctionnement de la pompe afin qu’ils puissent faire un choix rationnel des matériaux et les
formes possibles pour fabriquer des pièces qui résistent mieux et fonctionnent dans ces
conditions le plus long possible sans un entretient important.

38
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

Pour améliorer et augmenter la résistance des pièces à la fatigue et à l’usure en applique au


stade de fabrication, les traitements adéquats et des procédés d’usinage et de finition avec un
grand soin et une grande précision.
Pour améliorer la longévité des chemises, en peut appliquer certains demandent de
durcissement.
Pour améliorer la durée de vie de la tige ; il peut être recommandé des mesures consécutives
(modification de la conicité des surfaces de portée des pistons…etc.)
Toutes ces mesures, d’ordre constructif et d’ordre technologique, ne sont pas suffisantes pour
assurer une longue durée de vie d’utilisation de la pompe.
Il en reste le stade le plus important qui est le stade d’exploitation ou la durée de vie de la
machine dépend fortement de la qualité de l’entretien qu’elle subit, car une maintenance doit
veiller sur la machine et s’assurer de son bon fonctionnement.
Par exemple : Le graissage et le refroidissement des pièces en mouvement est très important
pour la protection contre les usures excessives et l’échauffement
Un service de maintenance bien organisée permet d’avoir une bonne organisation d’entretien
et de planification des interventions.
Donc le technicien de la maintenance doit contrôler périodiquement les systèmes de graissage
des différentes pièces de la pompe, faire les analyses nécessaires des huiles, et Il doit vérifier le
système d’arrosages de l’arrière piston.
Si l’huile est usée ou contient des particules abrasives, elle doit être changée.
Pour protéger les pièces de la partie hydraulique, il faut installer des équipements de dessablage
et d’épuration finie de la boue à fin d’éliminer ces particules et pour protéger ces pièces contre
la corrosion, il faut vérifier la stagnation du liquide dans les jeux entre le corps et les pièces.
Si on a un signe de fuite de liquides il faut changer les joints d’étanchéités immédiatement.
II.8.5. Opérations de réparations des pompes à boue :
II.8.5.1 Définition :
La réparation est un ensemble d’opérations ayant pour but le rétablissement du bon état, de
l’aptitude au travail et ressources de l’équipement.
Elle comprend :
 Les réparations menues ;
 Les réparations moyennes ;
 Les réparations complètes.

39
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.8.5.2 Réparation apportée à la pompe a boue :


En fonction de la durée de vie et l’utilisation des mécanismes et pièces de la pompe d’une part,
et le volume des travaux à réaliser par la pompe d’autre part ; ainsi que, selon la planification
et l’organisation des opérations de réparations, on effectue sur les pompes à boue les travaux
de réparation suivants :
II.8.5.2.1. Réparation menue :
Ces réparations sont effectuées sur le chantier de forage elles consistent à remplacer les pièces
de courtes durées de vie telles que : Joints d’étanchéité, filtres, chemises, pistons, serrage des
écrous… etc.
Ces opérations doivent être effectuées en dehors du fonctionnement de la pompe à boue, c'est-
à-dire au moment du repos de la pompe. [18]
II.8. 5.2.2. Réparation moyenne :
On volume moyen de travail est supérieur à celui da la réparation menue, se caractérisant par
la dépose des organes défaillants de la pompe (bielle –manivelle, roulements, etc.…)
Le remplacement des pièces d’usure ou d’ensembles entières (unité de montage) dont la durée
de service est égale à une période entre eux, réparations moyennes. Elle s’effectue à l’atelier
central de Hassi Messaoud.
II.8. 5.2.3. Réparation Complète :
Se caractérisant par la dépose de tous les groupes et organes de la pompe, le remplacement ou
la réparation des groupes défaillants ; la pompe est ensuite remontée, rodée et essayée. Elle se
réalise dans un atelier de réparation centralisé (atelier de la base centrale de Hassi Messaoud).
[18]
II.8. 6. Méthode de lancement des travaux de réparation de la pompe à boue :
II.8. 6.1. Sur chantier :
Selon un planning, le chef mécanicien transmet au mécanicien de chantier les programmes de
révision et réparation périodique à effectuer. Le mécanicien après avoir reçu les messages
exécute les ordres en réalisant toutes les opérations nécessaires telles que la vérification de
niveau d’huile, de température et de pression. Par la suite, ils établissent leur rapport de
vérification en exprimant l’état général de la pompe à boue.
En cas d’apparition des pannes imprévues, le mécanicien et le chef mécanicien vérifient l’état
de la pompe afin de prendre les décisions de réparation sur atelier ou sur chantier. [18]

40
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.8.6.2. Sur atelier :


Le chef de chantier signe un ordre de mission et bon de sortie de la pompe afin de pouvoir la
transmettre à l’atelier et pendant la réception de la pompe on mentionne
sur la fiche de suivi la date d’entrée et l’état de la pompe.
Les mécaniciens dans l’atelier procèdent donc au nettoyage extérieur et au démontage de la
pompe. Toutes les pièces sont bien nettoyées et contrôlées soigneusement, afin de juger celles
à rebuter, ou à remplacer par d’autre neuves, ou bien à réparer.
Toutes les pièces d’usure de la partie hydraulique sont remplacées par d’autres neuves
(garniture d’étanchéité, clapets, tiges, chemises, etc.), ces pièces sont fournies par le magasin
des pièces de rechange, après la prise d’accord du chef d’atelier par un bon de réquisition des
matériels.[18]
Après le remontage et avant la livraison de la pompe vers le chantier le chef d’atelier, doit
mentionner toutes les réparations réalisées, les pièces rechangées et les coûts de réparations
réalisées et la date de sortie de la pompe sur la fiche technique de suivi de la pompe à boue.

41
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

L’organigramme de réparation de la pompe est le suivant :

Bon de sortie de Réception de la pompe


la pompe

Lavage et nettoyage de la
pompe

Démontage de pompe en ensembles


mécanique et hydraulique

Réparation des pièces


principaux
Démontage des ensembles en pièces

Remontage des pièces


principales Nettoyage les pièces

Contrôle des pièces


Essai de la pompe

Réutilisable A réparer A rebuter


Livraison de la
pompe
Réparation des pièces

Magasin de
pièce Magasin de composition

Figure II.16 : les étapes de Remontage des ensembles


la réparation de la pompe à boue [18]

Essai des ensembles

42
Chapitre II Etude technologique de la pompe à boue NATIONAL-WELL 12P160

II.9 Conclusion :
L'étude d'une installation d'une Pompe à boue, nous a permis de connaître les déférents éléments
de constructions d'une pompe à boue, avec leurs fonctionnement et construction et les déférents
circuits de graissage, refroidissement et sécurité.
Au cour de l’étude de la maintenance effectuée nous avons constaté que pour assurer une grande
durée de vie à la pompe il faut suivre deux voies de maintenance :
Maintenance préventive : qui consiste à suivre les opérations d’entretien périodiques
(journalières, hebdomadaires, mensuelles, semestrielles).
Maintenance corrective : qui se présente comme dépannage, réparation, révision.

43
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

III.1. Choix et vérification de la pompe:


Le choix des pompes est d’une grande importance pour assurer une circulation satisfaisante
durant le forage des puits. Le choix consiste à déterminer à partir du programme de forage les
paramètres principaux nécessaire pour la remontée des déblais et permettre un bon avancement
de l’outil pendant toute la durée de forage. Et à partir de ces paramètres chercher la pompe
correspondante par toutes les variétés des pompes existantes.
Le choix de la pompe se fait suivant deux paramètres importants :
 Le débit max, qu’elle peut atteindre.
 La puissance maximale, qu’elle peut développer pour atteindre ce débit.
On calcul la puissance de pompage pour chaque phase de forage puis On compare la puissance
maximale de chaque phase avec la puissance de service des pompes en place.
III.1.1. La puissance mécanique :
La puissance d’entrée des pompes de forage est suivant la formule suivant :

𝑃𝑟𝑒𝑓 𝑄𝑟
𝑃 𝑚𝑒𝑐 = …… … … (III.1) [13]
ɳ 𝑚 . ɳ 𝑡 44750

III.1.2. La puissance hydraulique pour chaque phase

𝑃𝑟𝑒𝑓 .𝑄𝑟
𝑃ℎ𝑦 = = 𝑃𝑚 ɳ 𝑚 ɳ 𝑡 …… …… (III.2) [13]
44750

Avec :
𝑷𝒎𝒆𝒄 : La puissance d’entrée des pompes pour fournir 𝑃𝑟𝑒𝑓 et 𝑄𝑟 [HP] (Horse Power)

𝑷𝒉𝒚 : La puissance hydraulique [HP]


𝑷𝒓𝒆𝒇 : La pression de refoulement en [kpa]
ɳ𝒎 : Rendement mécanique interne de la pompe
ɳ𝒕 : Rendement mécanique interne de la transmission
𝑸𝒓 : Le débit réel mesuré en [L/min]
III.2. Calcul des pertes de charges :
III.2.1. Les équations de pertes des charges utilisées en forage :
Dans une conduite, tout fluide en mouvement perd une partie de son énergie par dissipation
en forces de frottement :
 Frottement interne au fluide dus à sa viscosité ;

44
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

 Frottement externe dus à la rugosité des parois de la conduite


Cette partie d’énergie est appelée perte de charge et s’exprime par la différence de pression du
fluide entre deux points de la conduite. Par exemple, la boue de forage en circulation possède
au départ une énergie représentée par la pression à la sortie de la pompe. Cette énergie est
entièrement perdue dans le circuit boue puisque, au retour dans les bassins, la pression de la
boue est nulle. La pression à la sortie de la pompe exprime, dans ce cas, la somme des pertes
de charge dans le circuit.
Ces pertes de charge se produisent :
 A l’intérieur des duses de l’outil
 Dans le circuit de surface
 A l’intérieur de la garniture
 A l’intérieur des tiges de forage
 A l’intérieur de masse tige
 A l’intérieur de tige lourde
 A l’intérieur de l’espace annulaire
 Tubage / tiges de forage
 Trou / tiges de forage
 Trou / masse tige
 Trou / tige lourde
On prend en considération la perte de charge à l’intérieur de tool-joint des tiges de forage, tel
que la somme des longueurs de la tool-joint correspond 5% la somme des longueurs des tiges,
ainsi que le diamètre intérieur de la tool-joint égale à (3" ¼).
On néglige la différence du diamètre entre les tool-joint et les tiges de forage dans le
Cas du calcul des pertes à l’intérieur de l’espace annulaire c-à-dire on a le même diamètre
extérieur. [12]
D’après le formulaire du foreur et en supposant que le fluide est un modèle de BINGHAM,
nous nous sommes basés sur les équations suivantes :
III.2.1.1. Les pertes de charge aux installations de surface :

𝑃 = 𝑁1 . 𝐵 Avec 𝐵 = 𝑑0.8 . 𝜇 0.2 …. …… (III.3)

B : Coefficient correspond à la boue en circulation


N1 : Coefficient des pertes de charge
d : Masse volumique de la boue en [kg/L]
µ : Viscosité en [cp]
45
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

III.2.1.2. Les pertes de charge dans les orifices de trépan :

𝑑 . 𝑄𝑟2
𝑃= …… … (III.4)
2959,41 . 𝐶 2 . 𝐴2
Avec :
𝑸𝒓 : Le débit réel mesuré en [L/min]
A : aire totale des duses en [in2] ;
C : coefficient d’orifice :
C=0,80 pour les outils sans jet ;
C=0.95 pour les outils à jet
III.2.1.3. Les pertes de charge à l’intérieur de la garniture :

𝑄𝑟1,8 .𝐿 .𝐵
𝑃= …… …. (III.5)
901,63 .𝐷4,8
Avec :
L : longueur en [m]
D : diamètre intérieur garniture [in]
B : coefficient correspond à la boue en circulation
III.2.1.4. Les pertes de charge dans l’espace annulaire :

𝑄𝑟1,8 .𝐿 .𝐵
𝑃𝑒𝑠𝑝−𝑎𝑛 = ….. …. (III.6)
706,96.(𝐷0 +𝐷𝑖 )1,8 .(𝐷0 −𝐷𝑖 )3

Avec :
𝐷0 : Diamètre extérieur annulaire [in] ;
𝐷𝑖 : Diamètre intérieur annulaire (extérieur garniture) [in] ;
III.2.2. Calcul des pertes de charge pour chaque phase de forage :
Tableau III.1 : données de départ [10]

Trou foré Diamètre (in) Phase 26“ Phase Phase 12 Phase


16 “ ¼“ 8 ½“
Profondeur 353 2106 241 1440
forée (m)
Tubage Diamètre 18 5/8 13 3/8 9 5/8 7
extérieur (in)
Poids linière 87 ,5 68 47 29
(lb/ft)

46
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Diamètre 17,755 12,415 8,681 6,184


inter (in)
Longueur du 413 2519 2760 1716
tubage (m)
Paramètre Débit (l /min) 3400 3000 2800 1800
hydrauliqu
Masse 1 ,05 1,3 2,05 1,3
e volumique
de forage
(kg/ l)
Viscosité (cp) 66 58 50 40
Tige de Diamètre 5,5 5,5 5,5 5,5 5
forage extérieur (in)
Diamètre 4 ,778 4,778 4,778 4,7 4,27
inter (in) 78 6
Longueur (m) 183,84 2263,5 2519 251 1426
9
Tige Diamètre 5,5 5,5 5,5 5
lourde extérieur (in)
Diamètre 3,25 3,25 3,25 3
inter (in)
Longueur (m) 55,80 55,8 55,8 55,8
Diamètre 8 8 8 6,5
extérieur (in) 9,5 9,5 9,5
Masse tige Diamètre 3 3 3 2,813
intérieur (in) 2,813 2,813 2,813
Longueur(m) 22,6 22,6 30,9 179,7
139,5 158,1 148,8
Trépan Diamètre 26 16 12 ,25 8,5

TFA(in2) (0,942) (0,994) (1,553) (1,2)

1ère phase :(26")


 Intérieur de la garniture :
1. Tool-joint :

…….. ……… (III.7) [13]

47
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

La longueur totale de tous les tool-joint égale à 5% de la longueur totale des tiges de forage
pour chaque phase : LTJ= 0,05. 183,84=9,192 m et DTJ=3" ¼=3,25"

=194,18 Kpa

2. Tige de forage :

…… ……. (III.8) [13]

LDP=183,84–9,192=174,65 m

P DP  580,27 kPa

3. Tige lourde :

…… ……. (III.9) [13]

55,8  1,050,8  34001,8  660, 2 PHW  1178,8 kPa


PHW 
901,63  3,254,8
4. Masse tige :

…… …… (III.10) [13]

139,5  1,050,8  34001,8  660, 2 P  5893.92 kPa


PDC  DC
901,63  2,813 4 ,8

22,6  1,050,8  34001,8  660, 2 PDC  701.09 kPa


PDC 
901,63  34,8
48
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

PDC  5893.92  701.09  6595.01 kPa

La perte de charge totale à l'intérieur de la garniture est :

𝑃𝑖𝑛𝑡−𝑔𝑎𝑟 = 𝑃𝑇𝐽 + 𝑃𝐷𝑃 + 𝑃𝐻𝑊 + 𝑃𝐷𝐶 = 8548.26 𝐾𝑃𝑎


 Espace annulaire :

1. Trou / tige de forage :

Q1,8 .LDP .B
PDP  ….. …. (III.11) [13]
706,96.( D0  Di )1,8 .( D0  Di )3

183,84 1,050,8  34001,8  660, 2 PDP  0,33 kPa


PDP 
706,96  (26  5,5)1,8  (26  5,5)3

2. Trou / tige lourde :

Q1,8 .LHW .B
PHW  …… ……. (III.12) [13]
706,96.( D0  Di )1,8 .( D0  Di )3

PHW 
55,8 1,050,8  34001,8  660, 2 PHW  0,1 kPa
706,96  (26  5,5)1,8  (26  5,5)3

3. Trou / masse tige :

….…. (III.13) [13]

139,5  1,050,8  34001,8  660, 2 PDC  0,32 kPa


PDC 
706,96  (26  8)1,8  (26  8)3

49
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

22,6  1,050,8  34001,8  660, 2


PDC  PDC  0,06 kPa
706,96  (26  9,5)1,8  (26  9,5)3

PDC  0,32  0,06  0,38 kPa

 Trépan :

…. …… (III.14) [13]

1,05  34002
Pt  Pt  5121, 82 kPa
2959,41(0,95) 2 0,942
2

 Equipement de surface :

…… …… (III.15) [13]

N1=378 (cas n°04) est déduite en fonction des équipements de surface dans le chantier qui
correspond au cas n°04 d’après le formulaire du foreur.

PS  378  1,050,8  660,2 Ps  907.2 kPa


La perte de charge totale :
𝑷𝒕𝒐𝒕 = 𝑷𝒊𝒏𝒕−𝒈𝒂𝒓 + 𝑷𝒆𝒔𝒑−𝒂𝒏 + 𝑷𝒕 + 𝑷𝑺 = 𝟖𝟓𝟒𝟖. 𝟐𝟔 + 𝟎. 𝟖𝟏 + 𝟓𝟏𝟐𝟏. 𝟐𝟖 + 𝟗𝟎𝟕. 𝟐

𝑃𝑡𝑜𝑡 = 14577.55 𝐾𝑃𝑎

50
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Tableau III.2 : les pertes des charges en KPa


Les phases 1ère phase 2ème phase 3ème phase 4ème phase
Tool-joint 194,18 2202,83 3032,82 25601,5
Tige de forage 580,27 6582,7 9062,71 5344,4
Tige lourde 1178,8 1086,08 1343,64 403,34
Masse tige 6595,01 6800,41 8258,58 2597,85
Tubage/tige de / 5,53 371,86 1976,86
forage
Tubage/tige / / / /
lourde
Trou/tige de 0,33 45,41 / 536,88
forage
Trou/tige lourd 0,1 1,36 9 31,7
Trou/masse tige 0,38 8,92 127,04 453,11
Trépan 5121,28 4433,81 2507,33 1095,15
Equipement de 907,2 717,43 888,52 265,74
surface
La pression de 1473 1537 3012 3860
refoulement (psi)

Nous constatons d'après les résultats obtenus, que la perte de charge augmente à chaque phase
même si le débit réel diminue, cela est dû à certains facteurs (diamètre profondeur). En utilisant
ces résultats, on peut calculer la puissance mécanique ainsi que la puissance hydraulique pour
chaque phase en adoptant le rendement interne 0,9 et le rendement de la transmission (des
chaines) est de 0,95.
III.3. Calcul de la puissance mécanique :

 Première phase :

….. ….. (III.16) [13]

14578.09  3400
Pm1  Pm1  1295.44 HP
0,9  0,95  44750

51
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

 Deuxième phase :
Pref 2 .Qr 2
Pm 2 
 m .t .44750 …… …… (III.17) [13]

21884.42  3000 Pm2  1715,92 HP


Pm 2 
0,9  0,95  44750

 Troisième phase :

…… …… (III.18) [13]

25601.5  2800
Pm3  Pm3  1873. 54 HP
0,9  0,95  44750

 Quatrième phase :

….. ……. (III.19) [13]

14127.14 1800 Pm4  664.61 HP


Pm 4 
0,9  0,95  44750

III.4. Calcul de la puissance hydraulique pour chaque phase :

……. ……. (III.20) [13]

 Première phase :

52
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

 Deuxième phase :

 Troisième phase :

 Quatrième phase :

On désigne le tableau des résultats de calcul :


Tableau III.3 : résultats de calcul

débit Puissance Puissance Pression


hydraulique mécanique
Phase
[l/mn] [HP] [kw] [HP] [kw] [Psi] [bar]

26" 3400 1107.6 826.56 1295.44 966.74 1473 101.5


8

16" 3000 1467.11 1094.85 1715.92 1280.53 1537 106

2800 1601.87 1195.42 1873.54 1398.16 3012 207.7


12"1/4 2

1800 568.24 424.05 664.61 495.97 3860 266.2


8"1/2

Le choix de la pompe qui doit répondre aux paramètres exigés (puissance, débit, pression) par
le forage du puits est la pompe triplex du type NATIONAL-OIL-WEL 12P160 à simple effet.
Avec l'utilisation d'un groupe des pompes on pourra assurer une continuité de la circulation
sans arrêt.
III.5. Nombre de coups dans chaque phase :
III.5.1. Détermination de nombre de coups par minute pour chaque phase :
Dans le chantier (ENTP 194), la pompe travaille avec un seul chemisage (6") pour toutes les
phases ; ce qui entraîne la variation de nombre de coups par minute de la pompe.

53
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

…… ……. (III.21) [13]

 Première phase :

1coup 16,68 l (volume/course)

Q1 3400
N1  
Qunitaire 16,68

 Deuxième phase :

Q2 3000
N2  
Qunitaire 16,68

 Troisième phase :

Q3 2800
N3  
Qunitaire 16,68

 Quatrième phase :

Q4 1800
N4  
Qunitaire 16,68

III.5.2. Résultats de nombre de coups par minute pour chaque phase :

Tableau III.4 : Résultats de nombre de coups par minute pour chaque phase

Phase 26″ 16″ 12″1/4 8″1/2

(Coups/mn) 204 180 168 108

54
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Mais la vitesse maximale de la pompe est 120 coups/mn; donc il faut diviser le nombre de coups
de chaque phase par l’utilisation de deux pompes installées en parallèle pour assurer le débit
requis.
III.6. Calcul de vérification du la pompe :
III.6.1. Calcul hydraulique :
III.6.1.1. Calcul du diamètre de la chemise de chaque phase :

….. …… (III.22) [13]

Où :
Di : Diamètre intérieur de la chemise [m] ;
K : Coefficient pour les pompes triplex, K= 25,4 ;
Qi : Débit de la boue de chaque phase (m³/s) ;
N: Nombre des coups par minute, n=120 coups/mn. (Nombre des coups Max de la pompe
C: Course de piston c = 0,3048 m ;
 : Coefficient du débit de la pompe, = 0,90.
 Première phase :

3400
Q1   1700 / mn (Débit de la boue pour une seule pompe)
2

25,4 1700
D1  60 1000  0,1478m
0,9  0,3048 120

 Deuxième phase :

3000
Q2   1500 / min (Débit de la boue pour une seule pompe)
2

25,4  1500
D2  60  1000  0,1389m
0,9  0,3048  120

55
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

 Troisième phase :

2800
Q3   1400 / min (Débit de la boue pour une seule pompe)
2

25,4  1400
D3  60 1000  0,1341m
0,9  0,3048 120

 Quatrième phase :

1800
Q4   900l / min (Débit de la boue pour une seule pompe)
2
25,4  900
D4  60  1000  0,1075m
0,9  0,3048  120
D’après la plage des diamètres normalisés, on choisit les chemises suivantes :
D1 = 147.8 mm D1 = 6"¼

D2 = 139.9 mm D2 = 5"½

D3 =134.1 mm D3 = 5"½

D4 =107.5 mm D4 = 5"½

III.6.1.2. Calcul du débit instantané :


Le débit instantané est calculé en fonction de l’angle de rotation de l’arbre excentrique.
Le débit instantané du liquide par cylindre est calculé par la formule suivant :

……. …… (III.23) [13]

Où :
𝑄𝑖𝑛𝑠𝑡 : Débit instantané ;
S : La section maximale de la chemise ;
α : Coefficient du débit, α= 0,90 ÷ 0,95 ; On prend α = 0,9.

56
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Mécanisme bielle- manivelle

Figure III.1 : Mécanisme bielle- manivelle

III.6.1.3. Calcul de la vitesse du piston :


Pour calculer la vitesse du piston on utiliser la relation suivant :

Avec :
V: vitesse du piston
ω: La vitesse angulaire de la manivelle. D’où …. (III.25)

D’où r : Rayon de la manivelle.


C : La course, C= 304.8 mm.

Donc:

2  3,14  120
  12,56 (rad s)
60

c 0,305
r   r  0,152m
2 2
Par conséquent, si :

r
  0,2  V    r  sin 
L

 V  12,56  0,1524 sin 

57
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

III.6.1.4. Calcul de la section du piston :


S max 
2
 147.8mm
4D max D max

S max 
3,14
4
.

 147.8  10 3  2
 0,0171 m 2

Finalement :

Qinst  V  S max  
Qinst  1,914  0,0171  0,90 sin 
 
Qinst  0,02945 sin  m 3 s  29,45 sin   s 

III.6.1.5. Calcul de l’amortisseur de pulsations :

Air
Niveau max
Niveau moyen
Niveau min

Figure III.2 : Amortisseur de pulsations

Le calcul de l’amortisseur de pulsations est comme suit, le coefficient d’irrégularité de pression


est défini par :
Pour l’exploitation normale des pompes munies des amortisseurs de pulsations, il est nécessaire
de déterminer le volume de l’amortisseur assurant la régularité exige de pression δ ≤ 15%,
pour notre cas δ = (0,0095÷0,02), on prend δ=0,011.

…. … (III.26)

58
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

L’excès du liquide dans la cloche est :

Où : ….. …. (III.27)
K : Coefficient de type de la pompe, pour les pompes triplex,
K = 0,009 ;
C : La course du piston, C = 304.8mm = 0.305m ;
S : Section transversal du piston.

(D p  147,8 mm  0,1478 m)

3,14  (0,1478) 2
S  0,0171 m 2
4

V  0,009  0,0171 0,305  0,0000469395 m3

0,0000469395
Vmoy   0,00426 m 3  Vmoy  4,26 L
0,011
3 3
Vréel  Vmoy  (4,26)  6,39 L
2 2
La loi réelle de compression du gaz dans l’amortisseur est poly tropique et compte tenue du
remplissage de volume incomplet du volume un excès est nécessaire.

III.6.2. Calcul mécanique :


Le calcul mécanique de la pompe à boue consiste à la vérification des dimensions des
chemises, des tiges, ainsi que la résistance de ces pièces travaillant dans des conditions
critiques. [12]
III.6.2.1. Calcul de la chemise à l’éclatement :
Le calcul de la chemise consiste à la détermination des dimensions de la chemise et sa
vérification à l’éclatement. Le corps de la chemise est conçu en acier XC70,

59
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Donc: [  ] = 489,6 N/mm².

 Le diamètre extérieur de la chemise est calculé d’après la formule suivante :

…. ….. (III.28) [13]

Où :
Dext : Diamètre extérieur de la chemise ; Dext = 185.2 mm.
Dint : Diamètre intérieur de la chemise ; Dint = 147.8mm.
Peh : Pression d’essai hydraulique :

…. ….. (III.29)

Où :
Pmax : Pression maximale de service en bars : Pmax=266.2 bars
K : Coefficient de proportionnalité K= (1,2÷ 5), on prend K =3

Donc :
Peh  3  266.2  798,6 bars

489,6  0,4  79,86


On calcul 𝐷𝑒𝑥𝑡 : Dext  147.8   171,84 mm
489,6  1,3  79,86

Alors on prend :

Ainsi on déduit l’épaisseur de calcule :


…. …. (III.30)

171,84  147,8
ec   12.02 mm
2
Si on prend les données réelles, on tire le déplacement entre les deux épaisseurs.

60
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Calcul de l’épaisseur réelle :


…… ….. (III.31)

185,2  147.8
er   18,7mm
2

On a : ec  er on peut interpréter que notre chemise résiste bien à l’éclatement

III.6.2.2. Calcul de la tige de piston :


Pendant le fonctionnement de la pompe de forage, la tige de piston est soumise à différents
efforts à savoir :
 Effort de compression ;
 Effort de flambage de la tige.

Figure III.3: tige de piston[19]

 Effort de compression :

….. …. (III.32) [N] (Newton)


Où :
Fp : Force du piston ;
Fƒ : Force de frottement du piston.

….. …… (III.33)

61
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

D’où : La force du piston pour chaque phase est :

Fp1=293199,82 N FP 2  241487,48N FP3  174191.4 N

Et :
….. ….. (III.33)

Avec :
Dp : Diamètre du piston ;
Lp : Longueur du piston ; Lp = 105 mm
ƒ1 : Coefficient de frottement entre la chemise et le piston
𝑓1 = (0,06 ÷ 0,3), On prend 𝑓1 =0,2
Donc : La force de frottement du piston pour chaque phase est :

F f 1  259436,7 N F f 2  245569,26 N Ff 3  235388,41N

Par conséquent :

Fcomp1  433628.1 N

Fcomp 2  408427.95 N Alors

Fcomp 3  528588.23 N

Pendant le refoulement, la partie qui subit la compression est l’extrémité filetée des boulons
de la tige sur la crosse, donc la section dangereuse au niveau de ce tronçon est calculée à la
contrainte de compression.

….. …. (III.34) Où :
St : Section de la tige ;
Dt =81 mm.

  Dt2 3,14  (81) 2


St  
4 4
62
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Donc:
528588.23
 comp 
5150,385
Pour la vérification de la résistance de la tige du piston à la compression, on compare la
contrainte de compression réelle avec la contrainte admissible :

 comp  K S  r
Ks : coefficient de sécurité.
La tige du piston est de nuance 42CD4.

 r  1230 N / mm2  comp  0,36 1230  442,8N / mm2


Alors :  comp  [ ]comp donc la tige résiste bien à la compression.

 Effort de flambage :
Le calcul consiste à déterminer l’élongation de la tige " λ" et la vérification des contraintes
à celles admissibles.

𝐿𝐹
𝜆= …… …. (III.35)
𝑟

Où :
LF : Longueur de la tige (L= 520 mm) ;
λ : L’élongation de la tige ;
r :Rayon de giration qui est déterminé par la formule suivante :

D’où :
I : Moment d’inertie ;
dt: Diamètre de la tige.

63
Chapitre III Calcul de la pompe à boue NATIONAL- OIL-WELL 12P160

Et :
3,14  (81) 2
St 
4

2.11 10 6
r
Donc : 5,15  10 3

 Détermination de l’élongation "λ" :

L 520  10 3
   26
r 0,02
En comparant λ avec (λlimite) où (λlimite = 105) nous trouvons que (λ < λlimite).

Dans ce cas, on calcule la charge critique (  cr) sous laquelle la tige perd sa stabilité.

  cr  3350  (6,2  26)  3188,8 N / mm2

Par comparaison entre (  comp et  cr =>  comp <  cr)


Donc on peut conclure que la tige ne subit aucun phénomène de flambage.
III.7. Conclusion :
Comme conclusion sur le calcul mécanique, on peut dire que les pièces de la partie
hydraulique de la pompe à boue National-Oil-Well 12P160, résistent aux forces agissantes
sur elle, ce qui élimine tout risque de perturbation des caractéristiques et des performances
de fonctionnement de notre pompe.

64
Conclusion

CONCLUSION

Une bonne maintenance passe toujours par la connaissance approfondie de l’équipement ainsi
de ses différents organes et ses régimes de fonctionnement, et c’est que nous avons essayé de
faire à travers cette étude.
L’étude de la Pompe à boue National-Oil-Well 12P160 nous a permis de faire les conclusions
suivantes :
 L'étude d'une installation d'une Pompe à boue, nous a permis de connaître les déférents
éléments de constructions d'une pompe à boue, avec leurs fonctionnement et
construction et les déférents circuits de graissage, refroidissement et sécurité.
 L'étude de maintenance nous a justifié la conformité de l'équipement étudié par rapport
aux spécifications dessinées. Il est noté que le bon déroulement des opérations de
maintenance et la disponibilité des pièces de rechange, qui se traduit par une bonne
politique de maintenance.
 Le calcul hydraulique a permis de choisir le type et le nombre des pompes à boue
convenable avec les conditions de service demandées.
 Le calcul mécanique a permis de vérifier les pièces de la partie hydraulique de la
pompe, résistent aux forces agissantes sur elle, ce qui élimine tout risque de perturbation
des caractéristiques et des performances de fonctionnement de notre pompe.

Mémoire de fin d’étude


Résumé

Résumé :
Ce travail présente une étude théorique de choix et de vérification des paramètres de
fonctionnement de la pompe a boue de type triplex a simple effet National-oil- well 12P160 par
le calcul de débit, puissance et des pertes des charges liées aux phases de forage.
Les résultats de vérification de performance de la pompe par le calcul hydraulique et mécanique
montrent le type de pièces (chemise et tige) de la pompe auxquels il faut opter pour assurer une
longévité (longue durée de service) durant l'opération de forage.
Mots clé : Boue de forage, débit, pompe à boue, puissance, chemise et piston.

‫ملخص‬
‫يعرض هذا العمل دراسة نظرية لالختيار و التحقق من معايير تشغيل مضخة الطين ثالثية المكبس احادية‬
.‫التاثير بواسطة حساب معدل التدفق واالستطاعة والضياع في الحموالت المتعلقة بمراحل الحفر‬
‫نتائج التحقق من اداء المضخة وذلك عن طريق الحسابات الهيدروليكية و الميكانيكية تعرض لنا اجزاء‬
‫ المضخة السترة و القضيب المعدني وهذا من اجل ضمان عمل المضخة لفترة‬.‫طويلة خالل عملية الحفر‬
.‫ المكبس‬، ‫ السترة‬، ‫االستطاعة‬، ‫ مضخة الطين‬، ‫ تدفق‬، ‫الطين‬: ‫الكلمات المفتاحية‬

Abstract:
This work presents a theoretical study of the choice and verification of the operating parameters
of the triplex simple effect mud pump National-oil-well 12P160.
The results are obtained by calculating the flow, power and losses of the loads related to the
drilling phases, Pump performances verification by hydraulic and mechanical calculation show
that the parts type (jacket and rod) of the pump to ensure a long service life during the drilling
operation.
Key words: Mud, flow, mud pump, power, jacket and piston.

Mémoire de fin d’étude


Bibliographié

[1] M, Zinsalo Joël. Pompes et station de pompage. École polytechnique d’Abomey


Calavi.1999.
[2] MANUEL DE FORMATION COURS EXP-PR-EQ070 Révision 0.1.
[3], [4] support de formation : EXP-PR—EQ070-FR Dernière révision 13/04/2007.

[5] FABRICATION ET PERFORMENCE DE LA POMPE A BOUE NATIONAL OIL WELL


12P160.
[6] ENAFOR, document sur la pompe à boue sur chantier ENF29.
[7] IAP (Institut Algérien du Pétrole) « les fonctions levage-rotation-pompage et circulation ».
[8] P. MOTARD « forage rotary ; les circuits hydraulique », Editions technip, juin 1974.
[9] Bernard chargéres, pompes volumétrique pour liquide, technique d’ingénieur, B4320.
[10] documents Sonatrach BA BMPT-T-1600-ACR-71-2*12_0051-0052_FR_REV00.
[11] Ri Lewis, Turbomachinery, perfermance, analysis, British librery cataloging, 1996.
[12] Slimani a. et m Dadou. Forage Module : M1, M2.
[13] GABOLDE Gilles, NGUYEN Jean-Paul, « formulaire du foreur », publications de
l’institut français du pétrole, édition 1989.
[14] Andris Biarciatto, Guide de maintenance industrielle, Delegrave, 2008.
[16] DRIDI SAMIR et YAKOBI OMAR. « Etude et maintenance d'une pompe à boue (1400
PT) » université Mohammad bougera Boumerdes 2005.
[17] Guide de la maintenance D. BOITEL C. HAZARD.
[18] document maintenance des équipements pétrolier ,abbes hadj abbes ,département de forage
et mécanique chantier pétrolière université kasdi merbah Ouargla.
[19] MANSOURI KHALED et GHEMAM AMARA ABDERAZZAK,« Etude et maintenance
d'une pompe à boue (National –oil- well) », université Mohammad bougera Boumerdes 2007.
Annexe
Fiche technique de la pompe à boue :
IDENTIFICATION

Tableau II.1 : identification de la pompe à boue

Désignation Pompe à boue


Constructeur NATIONAL OIL WELL
Type Pompe triplex à simple effet
Modèle 12P160
N° de série 356
N° de modification
N° de contrat IN9218
Date de fabrication
Date de mise en service 01.09.1993
Date d’expiration de garantie

SPECIFICATIONS
Tableau II.2 : spécification de la pompe à boue

Dimension de la pompe (Max. Chemise x


Course) 7 1/4 x 12

Dimension des chemises 7, 6 ¾, 6 ½, 6 ¼, 6, 5¾, 5 ½

Pression de test hydrostatique 10000

Puissance d'entrée et la vitesse de rotation


1200 à 1600

Proportion d'embrayage 3,439 : 1


Type d'équipement Relieved Herringbone

Extension double sur l'arbre grande vitesse


x la longueur 9 1/4 x 18 ½

Capacité d'huile 130

Rapport d'aspiration 10
Rapport de décharge, Cross 6
Vitesse de l'arbre 413
Annexe

Action d'un piston 120


Dégagement de Cross head 0.010 à 0.015
Poids net 54 700
Dimensions:
Longueur totale 17’ 5”
Largeur totale 8’ 5 ½”
Hauteur totale 9’ 6”
INTRODUCTION
CHAPITRE I

GENERALITES SUR LES


POMPES
CHAPITRE II

ETUDE
TECHNOLOGIQUE
D’UNE POMPE A BOUE
NATIONAL-OIL-WELL
12P160
CHAPITRE III

LES CALCULS POUR LE


CHOIX ET LA
VERIFICATION DE LA
POMPE
CHAPITRE IV

MAINTENANCE DE LA
POMPE A BOUE
NATIONAL -OIL- WELL
12P160
CONCLUSION
REMERCIMENTS
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
ABREVIATIONS
SOMMAIRES
DEDICACES
ANNEXE

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