Vous êtes sur la page 1sur 101

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

Année 2021/2022
Faculté Des Sciences De L’ingénieur
Département De Génie Mécanique
MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme DE MASTER 2

Intitulé du mémoire

d’une pompe centrifuge verticale


multicellulaire.

Domaine : Science et Technique


Spécialité :
GENIE
MECANIQUE
OPTION :
CONSTRUCTION MECANIQUE

Par
SMILI MABROUK
LASOUED FAYCAL

DEVANT LE JURY Encadreur

LAISSAOUI RACHID
Président GOUASMI SACI

EXPERT KHEIRDINNE LAMRI

EXPERTE TEKILI
SABIHA
Dédicace

Je dédie ce travail.

A ma mère Djamila

.A mon père Hamid

A ma femme

A mon frère et sœur.

Ainsi que tous mes amis et proches

SMILI MABROUK
Quoi que de plus que de pouvoir partager les meilleurs
moments de sa vie avec les êtres qu’on aime.
Arrivé au terme de mes études, j’ai le grand plaisir de
dédier ce modeste travail :
-A mes parents, mes frères, mes sœurs
-A ma femme.
-A tous mes amis
-A tous ceux qui nous ont aidés de prés ou de loin afin
d’accomplir notre travail avec succès.

LASOUED Fayçel
En premier lieu, nous tenons à remercier notre DIEU, notre créateur
pour nous avoir la force pour accomplir ce travail ainsi que nos chers parents.
Nous adressons nos vifs remerciements à notre promoteur consultant
MR Laissaoui RACHID pour nous avoir dirigent tout au long de ce
travail.
Nous remercions beaucoup qui nous a aidébeaucoup á compléter
notre travail.
Ainsi que MR LAMINE et tout le staff de la SKDqui nous ont aidés à
réaliser ce travail dans des bonnes conditions.
Nous présentons nos chaleureux remerciements aux enseignants du
département géni mécanique pour leurs aides et orientations durant notre
formation.
Nos derniers remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés
ou de loin pour l’aboutissement de ce travail.
Résumé
Ce travail s’intéresse au comportement dynamique des rotors flexible dont
l’étude est limitée dans le domaine non linéaire. L’objet principal de ce travail
de recherche est de mettre en œuvre un modèle permettant de simuler le
comportement dynamique d’un rotor flexible. A partir d’une recherche
bibliographique on mené notre étude par deux grandes parties. La première
partie de ce travail dont l’objet d’étude du comportement dynamique d’un rotor
flexible, consiste un développement analytique des équations de mouvements en
déterminant les énergies des différents éléments de rotor.
La deuxième partie de ce travail a pour objectif de mettre une simulation
numérique sur le modèle de rotor flexible proposé. La modélisation a été faite
par la méthode des éléments finis, et les résultats sont traités par le logiciel de
calcul ABAQUS, en déterminant les fréquences propres, les déformations et les
modes de fréquence.
Liste des
figures
Liste des Figures
Figure 1. :Carte générale de situation de projet CCPT Koudiet

Figure2.1 : Pompe centrifuge monocellulaire

Figure 2.2: L’évolution de la vitesse et de la pression dans la pompe

Figure2.3: Courbe caractéristiques hauteur d'élévation fonction du débit volume

Figure 2.4 : Les courbes les plus courantes dans les pompes

Figure2.5 : Les caractéristiques générales d’une pompe centrifuge.

Figure 2.6 : La variation de NPSH en fonction de débit

Figure 2.7 : L’installation d’une pompe centrifuge

Figure 2.8 : Caractéristiques du circuit

Figure 2.9 : Représente le phénomène de cavitation

Figure 2.9 : Représente l’effet de la cavitation sur le débit

Figure 2.10 : Pompe centrifuge verticale multicellulaire

Figure3.1 : Les différents types de maintenance

Figure3.2 : les spectres des défauts du palier supérieur

Figure3.3 : les spectres des défauts du palier supérieur

Figure 3.4 : Images représente les déformations de l’organe de rotor

Figure 4.1 : Système des éléments simplifié.


Figure 4.2 : Les repères associés au rotor

Figure 4.3 : Isolement des différents éléments

Figure 5.1 : Détermination du profile de l’arbre

Figure 5.2 : Les propriétés mécaniques de l’arbre

Figure 5.3 : Assemblage et stpes


Figure 5.4 : Les charges et les condition ou limites

Figure 5.5 : Maillage de l’arbre

Figure 5.6 : Lancement des calculs

Figure 5.7 : Premier mode de déformation

Figure 5.8 : Déplacements du premier mode dans les trois axes

Figure 5.9 : Deuxième mode de déformation

Figure 5.10 : Déplacements du deuxième mode dans les trois axes

Figure 5.11 : Troisième mode de déformation

Figure 5.12 : Déplacements du troisième mode dans les trois axes

Figure 5.13 :Quatrième mode de déformation

Figure 5.14 : Déplacements du quatrième mode dans les trois axes


sommaire
Introduction 1
Chapitre 1 Présentation de stage 2
1 .1 Introduction 2

1.2 Présentation de la Centrale à cycle combiné (CCC) 3


1.3 Acteur du projet 4
1.4 DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET 4
1.5 Description de site 5
1.6 Le plan de masse de l’entreprise 5
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges 13
2.1 Description d'une pompe centrifuge simple 13
2.2 Fonctionnement d'une pompe centrifuge 14
2.2.1 Evolution de la pression et de la vitesse dans une 14
pompe centrifuge
2.2.2 Hauteur d'élévation créée par une pompe centrifuge 16
2.2.3 Variation de la hauteur d'élévation en fonction du 16
débit caractéristique de la pompe
2.2.4 Autres caractéristiques 18
a. Le rendement 18
b. La puissance 19
2.3 Mise en place d’une pompe centrifuge sur un circuit 20
2.4 Démarrage d’une pompe centrifuge 21
2.4.1 Aspect électrique 22
2.4.2 Aspect hydraulique 22
2.5 La cavitation 22
2.5.1 La cavitation réelle 22
2.5.2 Conditions de cavitation 23
2.5.3 Effet de cavitation 23
2.6 Principaux types de pompes 24
2.6.1 Pompes à aspiration axiale 24
2.6.2 Pompes à tubulures verticales et parallèles dites "Top 25
Top"
2.6.3 pompes en ligne 26
2.6.4 Pompes multicellulaires horizontales 26
2.6.5 Pompes verticales 27
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges 29
3.1 Définition de la maintenance 29
3.2 Les formes de la maintenance 29
3.2.1 La maintenance corrective 29
3.2.2 La maintenance préventive systématique 29
3.2.3 La maintenance préventive conditionnelle 30
3.3 Les fonctions d'un service maintenance 31
3.3.1 Fonction méthode 31
3.3.2 Fonction d'ordonnancement 31
3.3.3 Fonction de la préparation 32
3.3.4 Fonction de lancement 32
3.3.5 Fonction d'exécution 32
3.3.6 Fonction de la gestion des stocks 32
3.3.7 Fonction de la gestion de coût 32
3.4 La maintenance appliquée sur les pompes centrifuges 32
3.5 La maintenance conditionnelle, inspection en 33
fonctionnement
3.6 Procédure d'une révision générale 34
3.6.1 Préparation 34
3.6.2 Démontage 34
3.6.3 Réparation des pièces endommagées et préparation 35
pour le remontage
3.6.4 Inspection des systèmes de commande et de 35
protection axillaires
3.6.5 Test de démarrage et essai 35
3.7 Problématique 35
Chapitre 4 Etude de comportement dynamique d’un arbre 40
d’une pompe centrifuge verticale
4.1 Introduction 40
4.2 Objectifs 40
4.3 Description générale de la pompe 40
4.4 Modélisation du rotor par la méthode des éléments 40
finis
4.4.1 Hypothèses concernant la modélisation 41
4.4.2 Notations 42
4.4.3 Caractéristique des éléments 43
4.5 Discrétisation en éléments finis du rotor 43
4.6 Détermination des fréquences propres et les modes 44
propres de vibration
4.6.1 Etude analytique 44
a. Etude de l’élément AB 44
a.1 Paramètre cinématique 44
a.2 Les fonctions de forme 44
a.3 Energie cinétique de l’élément AB 45
a.4 L’énergie potentielle interne de l’élément AB 46
b. Etude de l’élément BC 47
b.1 Paramètre cinématique 47
b.2 Les fonctions de forme 47
b.3 Energie cinétique d’élément BC 48
b.4 L’énergie potentielle interne d’élément BC 49
c. Etude de l’élément CD 50
c.1 Paramètre cinématique 50
c.2 Les fonctions de forme 50
c.3 Energie cinétique d’élément CD 51
c.4 L’énergie potentielle de l’élément CD 52
d. Etude de disque D1 et D2 52
d.1 Energie potentielle 52
d.2 Energie cinétique 52
e. Etude de système global 53
e.1 Energie cinétique totale du système 53
e.2 L’énergie potentielle totale 53
e.3 Equation dynamique du système 54
e.4 Application numérique 54
4.6.2 Pulsations propres en mode symétrique 54
Chapitre 5 simulations numériques 56
5.1 Introduction 56
5.2 Généralité sur logiciel ABAQUS 56
5.3 Caractéristiques technique du rotor 57
5.4 Hypothèses concernant la simulation 57
5.5 les opérations de la simulation sur ABAQUS 58
5.5.1 Parte 58
5.5.2 Propreté 59
5.5.3 Assemblage et step 60
5.5.4 Charge 61
5.5.5 Maillage 62
5.5.6 Lancement du travail 63
5.6 Les résultats de simulation 64
5.6.1 Premier mode 64
Les déplacements dans les trois axes 66
5.6.2 Deuxième mode 67
Les déplacements dans les trois axes 68
5.6.3 Troisième mode 70
Les déplacements dans les trois axes 71
5.6.4 Quatrième mode 73
Les déplacements dans les trois axes 74
Conclusion 76
Conclusion générale 77
Références bibliographiques
Annexes
Introduction générale

Introduction générale
Le monde de l’industrie dispose des machines et d’installations de plus en plus
performantes et complexes. Les exigences de haute sécurité, la réduction des
coûts d’exploitation et la maitrise de la disponibilité en équipements donnent à
la maintenance des systèmes un rôle prépondérant. Elle doit permettre de
n’intervenir qu’en présence d’éléments défectueux, de minimiser le temps de
réparation, et de fournir un diagnostic fiable et facilement interprétable malgré la
complexité des équipements.

Dans notre pays, l’industrie du pétrole utilise essentiellement les pompes


centrifuges pour véhiculer les déférent produites dans tout les installations
pétroliers, ainsi elles sont utilisées dans le domaine de transport des liquides
(gaz liquéfier, produites pétroliers et l’eau), ce qui donne à la pompe centrifuge
une importance dans l’industrie pétrolier.

Dans notre cas, objet de notre mémoire de fin d’études est amélioration de la
disponibilité des matériels et sécurité des personnes pour ce la s’intéresse à
l’étude fonctionnement et comportement dynamique d’une pompe centrifuge
vertical installée au niveau de station gaz liquéfier. Nous subdivisons notre
Mémoire en cinq parties développée sous forme de chapitre :

 Le premier chapitre intitulé " Présentation du stage " : dans ce chapitre,


nous avons relaté Historique, Développement, Organisation de le centrale
électrique SKD.
 Au deuxième chapitre intitulé "généralité sur les pompes centrifuges",
pote sur les caractéristiques d’une pompe centrifuge, On donne dans ce
chapitre le principe de fonctionnement ainsi que les différents éléments
constitutifs d’une pompe centrifuge, Système auxiliaires et les différents
types.
 Le troisième chapitre " Maintenance appliquée à la pompe centrifuge" :
nous avons aborde les différents types de maintenance appliquée à la
pompe (systématique et conditionnelle).
 Le quatrième chapitre" étude du comportement dynamique du arbre "
dans ce chapitre, nous avons aborde les méthodes de calcul des modes des
fréquences analytiquement.
 Cinquième chapitre "simulation numérique " dans ce chapitre nous allons
essai de trouver les modes et les déplacements par logiciel ABAQUS.

Page 1
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

Présentation
de stage

1
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

I .1.Introduction

Ainsi, l'objectif de ce travail s'inscrit de l'optimisation énergétique de la chaudière


auxiliaire, il consiste à étudier des solutions pour l'amélioration du rendement énergétique et
pour réduire la consommation en fuel oïl. Chaque année, La consommation l’électrique de
l’Algérie augmente avec une variation très importante. Ce phénomène est lie à la croissance
démographique à une industrialisation et une urbanisation soutenue, ainsi qu’a une hausse
significative du niveau de vie le taux d augmentation de la demande en 2006 est 10 % par
rapport en 2005.
L’état a élabore un programme de réalisation de multiples centrales électrique pour
satisfaire les besoins domestique et industriels.la centrale électrique est destinée a faire face a
la demandé d énergie résultant d une part de l implantation dans la région de divers
aménagements industriels et domestiques, autre part de la demande du réseau général
interconnecté.

Les principaux avantages d’une part d’une installation génératrice de vapeur à


récupération de chaleur sont sa faible valeur calorifique et son faible coût d’investissement,
qui font l’installation CCTP une installation performante. Le gaz naturel (comestible de
base) et le gasoil léger (combustible secours) sont des combustibles propres et permettent
une combustion quasi complète dans les chambres de combustion de la turbine à gaz.
Les émissions d’oxyde d’azote restent cependant à contrôler, mais l’utilisation des bruleurs
spécieux (Low Nox burners) ajoutée au générateur de vapeur à récupération de chaleur
permet une importante diminution de ces émissions.

2
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

I.2. Présentation de la Centrale à cycle combiné (CCC)

La centrale à cycle combiné assure la production de l’énergie électrique. Elle est


équipée essentiellement de trois Groupes Turbo Alternateurs de capacité 400MW et de deux
chaudières auxiliaires chacune avec une capacité de production de 30 t/h.
La vapeur haute pression (HP) générée par les chaudières de récupération de l’atelier
est collectée dans deux barillets HP pour chacune des unités, qui alimentent les trois Groupes
Turbo Alternateurs (GTA).
La vapeur à l’extraction des turbines, à l’aval des contournements (seulement en cas
d’excès de vapeur HP) et à l’échappement des turbosoufflantes (au niveau de trois unites) est
collectée dans deux barillets moyens pression (MP) pour alimenter les différents ateliers du
complexe...

3
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

Fiche technique de la centrale thermique Koudiet Eddraouch.

Lieu de centrale Koudiet Eddraouch (El-Tarf)


Constricteur Générale Electrique, Iberdrola
L’exploitation et la maintenance A O&M
L’administration et la gestion SKD (SPE)
Nombre de travailleurs 70 (direct), 30 (indirect)
La puissance 1200 MW
La distribution Chafia 1, Chafia 2, Skikda
Le cout d’investissement 2,7 milliards dollars

I.3. Acteur du projet


I.3.1. Présentation du maitre d’ouvrage
SKD, Shariket Kahraba Koudiet Eddraouch est une société mixte Sonelgaz (51%) /
Sonatrach (49%), créée en 2007 pour la réalisation de la centrale électrique de 1200 MW à
Koudiet Eddraouch, prés d’El Tarf. Elle sera chargée de produire et commercialiser l’énergie
électrique. SONELGAZ, la Société Nationale de l’Electricité et de Gaz est l’operateur
historique chargée la distribution de l’électricité et de gaz en Algérie. Elle été créée en 1969,
en remplacement de l’entité précédente Electricité et de gaz d’Algérie (EGA).
 En 2002, le décret présidentiel N° 02-195, la convertit en une compagnie privée.
 En 2003, SONELGAZ produisait 19 milliards de kWh par an et vendait 4,6 milliards
de mètres cube de gaz par an.
 En 2006, elle employait environ 28 000 personnes.
SONETRACH, set la compagnie algérienne de recherche, d’exploitation, de transport par
canalisation, de transformation et de commercialiser des hydrocarbures et de leurs dérivés.
Elle est classé 12émé parmi les compagnies pétrolières mondiales, 2éme exportateur de GNL
et de GPL et 3éme exportateur de gaz naturel. Sa production globale (tous produit
confondus) est 230 millions de tep en 2006. Ses activités constituent 30% du PNB de
l’Algérie.

I.3.2. Présentation du constructeur


IBERDROLA INGENERIA Y CONSTRUCCION, S.A.U. (IBERINCO)
c/Ribera de Axp, 5.48950 Erandio, Vizcaya, Espagne.
IBERNICO est une société espagnole développant des infrastructures de production
d’énergie dans prés de 40 pays sur 4 continents.
IBERNICO se trouve dans une nouvelle phase stratégique orientée vers le négoce
international dédie à l’ingénieur et la construction, principalement des installations électrique

4
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

de production, projets réalisé dans plus de 30 pays, ainsi que 12 centrale à cycle combiné en
Espagne.

Les centrales à cycle combinés suivant ont été, ou sont développées dans le monde :
 Riga TCE-2, 420 MW (latvia).
 Messaieed A IPP, 1200 MW (Qatar).
 Furjairah, 225 MW (UAE).
 Kuraimat, 150 MW(Egypt).
 Sugres, 40 MW (Russia).
 Termopernambuco, 526 MW (Brazil).
 Monterry 1073 MW, Altamira 1036 MW, Altamira 1121 MW, La Laguna 500MW.
 Tamazunchale 1135 MW (Mexico).
GE ENERGY à Belfort, seul producteur de turbine à gaz de moyenne et grande puissance
(40 à 280 MW) en France, produit dans ses usines 6B, 6C, 6FA, 9E,9FB, et 9FA qui sont
personnes et fait travailler prés de 5 000 fournisseurs.
GE ENERGY (www.gepower.com) qui a affiché un chiffre d’affaire de 17,3 milliards de
dollars en 2004 est l’un des leaders mondiaux dans le domaine des équipements électriques.
La société a son siège à Atlanta (Georgie, États-Unis). Son métier est la production et la
distribution d’électricité et plus largement d’énergie, tout particulièrement pour le secteur
pétrolier.

I.3.3. Localisation de la centrale


La centrale turbine à gaz cycle combiné (CCTP) se situé sur le site de SKD à Berrihane, dans
la daïra de Ben M’Hidi, Wilaya d’El Tarf, Algérie. Le site se situe à l’extrême de la cote
algérienne. La CCTP de Koudiet se situe a environ 30 km a l’est de la ville d’Annaba aux
coordonnées géographiques 36°53’04’’N, 08°04’11’’E (UTM WGS 84). Le site surplombe la
mer, du haut de la falaise d’environ 40 m.
L’accès au site se fait depuis le chemin Wilaya 109, une route à deux voies, qui relient
Annaba à El Tarf et traverse les agglomérations de Ferdjioua, El Harraba et Berrihane qui
sont les plus proches du projet.

5
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

Fig 1:Carte
générale
de situation
de projet CCPT
Koudiet.

I.4. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET


SKD, Shariket Kahraba Eddraouch, a construit une centrale électrique à cycle combiné simple
arbre (single-shaft) dans la wilaya d’El Tarf. D’une puissance totale nominale nette d’environ
1,200 MW, la centrale comprend :
 Trois turbines à gaz fonctionnant à cycle combiné.
 Trois systèmes HRSG (‘Heat Recover Stream Generator’, Générateur de vapeur à
récupération de chaleur) sans post combustion.
 Trois turbines à vapeur en configuration simple arbre.
La centrale est alimentée principalement par du gaz naturel Algérien en provenance de
Hassei R’Mel...
Les caractéristiques générales d’une tranche sont :
 Puissance totale nominale nette (conclusion ISO) : 432 MW (gaz) ; et 391 MW
(gasoil),
 Tension borne usine : 400Kv.
 Transformateur principal : un par tranche (tension 400kV).
 Alimentation des auxiliaires par soutirage moyenne tension.
 Alternateur refroidi à l’hydrogène.
 Combustible principale : Gaz naturel
 Combustible de secours : Gas-oil.
Chaque tranche doit pouvoir assurer :
 Une production stable à toute charge.

6
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

 Une marche à plain puissance pendant toute la durée séparant deux révisions majeures
ou mineures.
 La marche à vide en cas de déclanchement.
 Des prises en charge en déséquilibre.
 Des mises brusques en court-circuit triphasé aux bornes.
 Des marches des alternateurs en décroché pendant au moins 20secondes.
Dans les centrales électriques à cycle combiné, les gaz d’échappements chaud de la turbine à
gaz sont menés vers un générateur de vapeur à récupération de chaleur. Ce dernier est utilisé
pour générer de la vapeur, qui se dilate ensuite dans une centrale électrique à turbine à vapeur,
en principe similaire à une centrale électrique de condensation. Les gaz d’échappement auront
une température d’environs 90℃ lors du fonctionnement avec du gaz naturel et d’environ
140℃ en cycle de combustion du gasoil.
Le cycle combiné est conçu pour pouvoir assure environ 7800 heurs de marche par an, mais
également subir un nombre élevé de cycle de démarrage/arrêt dans une année, à savoir :
 260 démarrages à chaud par an.
 27 démarrages à tiède par an.
 9 démarrages à froid par an.
La centrale comprend également des installations nécessaires du fonctionnement de la
centrale, à savoir une station d’épuration, des installations de traitement des eaux usées, des
installations de traitement du système de pris d’eau de refroidissement, ainsi que des
infrastructures et des bâtiments s.
Le système de collecte, d’approvisionnement et de traitement des eaux est principalement
composé de six éléments :
 Système de dessalement.
 Système de déminéralisation
 Système de drainage.
 Système de rétention des drains et des déversements.
 Traitement des eaux usées.
 Bassin d’homogénéisation.
La centrale est conçue de manière à passer du combustible principale au combustion secours
(gasoil) et vice versa sans perturbation sur la marche du groupe ou le régime de charge. Le
gaz naturel de Hassi R’Mel est le combustible principale. Le combustible de secours utilisé
est le fioul qui provient de la raffinerie de Skikda.

7
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

L’installation est refroidie avec de l’eau de mer grâce à un circuit de refroidissement ouvert
dont le débit est environ 100 000 m3/h. l’une des principales contraintes environnementales
est la nécessite de rejeter l’eau de refroidissement avec une température inférieure à 30℃
selon le décret exécutif n°06-141 du 19 avril 2006. Afin de satisfaire à cette condition, l’eau
est refroidie avant son rejet en mer par un système de cascade en étages. Ensuite, l’eau sera
rejetée par deux pipelines immergés.
I.5. Description de site
I.5.1.Contexte administratif
La wilaya d’El Tarf abriant le projet est situé au Nord-Est de l’Algérie. Elle s’étend sur
une superficie de 2891,65 Km2 et possède une population de 366 950 habitants. Elle est
organisée administrativement en 24 communes réparties sur 7 daïrates (sous préfectures) : El
Tarf, El Kala, Ben M’Hidi, Besbes, Drean, Bouhdjar, Bouteldja. Le projet de la CCTP
Koudiet Eddraouch est situé sur la commune de Berrihene.

Fig 2: Carte administrative de la Wilaya d’ El Tarf


I.5.2.Climatologie
Le site du projet, enclavé entre la ville d’Annaba (environ 30 Km à l’ouest) et la ville d’El
Kala (environ 30 Km à l’Est), est caractérisé par un climat du type subhumide : humide chaud
au Nord, et humide doux au Sud. La région de la wilaya d’El Tarf est richement arrosée avec
une pluviométrie qui varie de 900 à 1200 mm/an. La température moyenne varie de 13℃
pendant la période hivernale, jusqu’à 27℃ pendant la période estivale (juillet-aout), avec des
maximas pouvant atteindre 44℃.
Les directions principales des vents sont influencées par la Mer Méditerranée et les reliefs
environnent. Les mesures réalisées aux différentes stations météorologique dans les environs
du projet font apparaître des vents de toutes provenances, avec prédominance du secteur Est à

8
Chapitre I : Présentation de l’entreprise 2022

Sud-Est et Nord-Ouest, ces derniers directions étant également prépondérantes en intensité


(vitesse maximale de 20 à 25 m/s).
I.6. Le plan de masse de l’entreprise

9
Généralités
sur les
pompes
centrifuges
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.1. Description d'une pompe centrifuge simple

Les pompes centrifuges sont le type de pompe le plus répandu en centrale


électrique, raffinerie etusines chimiques.

Leur fonction est d'assurer le débit de liquide souhaité par l'exploitant mais dans
des conditions de pression imposées par les procédés et les applications, avec
des contraintes particulières à l'installation, l'environnement, la fiabilité, la
sûreté, etc.

La pompe centrifuge la plus simple est la pompe monocellulaire à roue en


porte à faux comme représentée sur le schéma ci-dessous.

Fig.2.1.Pompe centrifuge monocellulaire

Cette pompe est composée d'éléments statiques et de pièces tournantes.


On distingue dans les éléments statiques :

- le corps de pompe sur lequel se trouvent les tubulures et brides d'aspiration et


de refoulement, la volute et les pieds (ou pattes) de fixation sur le châssis

MCM Page 13
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

- le corps de garniture (ou plateau de garnitures) fermant l'arrière du corps de


pompe, est traversé par l'arbre et reçoit le système d'étanchéité (tresses ou
garniture mécanique)

- le corps de palier dans lequel sont montés des roulements ou des paliers à
coussinet et qui contient le système de lubrification. Le corps de palier possède
souvent une béquille de supportage.

Les parties tournantes ou rotor composé de l'arbre sur lequel sont montés les
roulements, l'impulseur(ou roue), le moyen d'accouplement et les pièces
tournantes de la garniture mécaniques.

L’ensemble mobile appelé rotor se compose :

- D’un arbre sur lequel sont montés :


• Un impulseur (ou roue)
• Un accouplement permettant la liaison avec la machine d’entraînement
• Diverses pièces telles que chemises d’arbre, déflecteur ou labyrinthe
d’étanchéité, écrous de fixation, …

- D’éléments liant le rotor et les pièces fixes et donc soumises à frottement :


• Les roulements
• La garniture d’étanchéité

Parmi ces différentes pièces, l’impulseuret la volute sont celles qui sont
directement impliquées dans lafonction de pompage de la machine. Au travers
elles, se produisent les variations de vitesse et de la pressiondu liquide.

2.2 .Fonctionnement d'une pompe centrifuge[4]

2.2.1. Évolution de la pression et de la vitesse dans une pompe centrifuge

MCM Page 14
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

Fig2.2 .L’évolution de la vitesse et de la pression dans la pompe

Du schéma ci-dessus on peut noter que :


- La vitesse à l'entrée de la pompe est de l'ordre de 1 m/s à 2 m/s, la vitesse à la
sortie autourde 3 à 7 m/s.

- La vitesse en sortie de roue est de l'ordre de grandeur de la vitesse périphérique


c'est-à-direentre 20 et 50 m/s.

- La pression d'aspiration dépend de l'installation


- La volute, comportant une section de passage croissante, permet un
ralentissement duliquide et la transformation de l’énergie de vitesse en énergie
de pression (ce gain depression constitue une part importante de la pression
totale fournie par la pompe.

- la mise en vitesse, les pertes de charge dans la tubulure d'aspiration et les chocs
du liquidecontre les aubages occasionnent une chute de pression à l'entrée de la
roue. Cette chute depression, exprimée en mètre de liquide, est appelée le NPSH
de la pompe ou NPSH requis.

MCM Page 15
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.2.2. Hauteur d'élévation créée par une pompe centrifuge

L'énergie que fournit la pompe au liquide se présente sous 2 formes

- de l'énergie de pression, correspondant à l'augmentation de pression dans la


pompe
- de l'énergie cinétique, correspondant à l'augmentation de vitesse du liquide
entrel'aspiration et le refoulement
L'énergie de la pompe fournit au fluide est appelée hauteur d'élévation et
s'exprime, en mètres deliquide, de la façon suivante :

Dans de nombreux cas la différence d'énergie cinétique est négligeable au regard


de l'augmentation de pression.

La mesure des pressions doit se faire dans un même plan de référence. Si les
manomètres ne sont pas au même niveau il faut corriger la hauteur d'élévation
de la différence de niveau.

2.2.3 .Variation de la hauteur d'élévation en fonction du débit


caractéristique de la pompe

La courbe représentant la variation de hauteur en fonction du débit s’appelle la


caractéristique"hauteur d'élévation" H(Q) de la pompe. Pour chaque pompe, une

MCM Page 16
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

courbe est fournie par leconstructeur. Elle a été établie par un essai de la pompe
sur un banc.

Fig.2.3.Courbe caractéristiques hauteur d'élévation fonction du débit volume

Selon le type de la pompe, son rôle, ses spécifications, la courbe caractéristique


peut prendre diversesallures. Les formes de la roue, le nombre et l'inclinaison
des aubages, la volute permettent auconstructeur d'adapter la caractéristique aux
exigences de l'utilisateur.

Fig. 2.4.Les courbes les plus courantes dans les pompes procédées sont de type "plate" ou 'en
cloche".

MCM Page 17
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

a.2.4.Autres caractéristiques

a. Le rendement

Le rendement de la pompe est le rapport entre la puissance hydraulique (reçue


par le liquide) et lapuissance mécanique fournie à la pompe. Ce rendement varie
en fonction du débit. Il est représentépar une courbe fournie par le constructeur
de la pompe. Le rendement permet de déterminer lapuissance sur l'arbre
connaissant la puissance hydraulique.

Le meilleur rendement de la pompe détermine le débit nominal pour lequel


correspondent la hauteurnominale et la puissance nominale.

Les rendements maxi sont de l'ordre de :


- 70 % pour les pompes procédées à 3000 tr/min
- 80 % pour les pompes procédées à 1500 tr/min
- 80 % pour les pompes de forte puissance
- 50 à 60 % pour les petites pompes

Fig2.5. les caractéristiques générales d’une pompe centrifuge

MCM Page 18
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

b.La puissance

La puissance sur l'arbre est une caractéristique de la pompe permettant de


déterminer le moteurd'entraînement. Cette puissance se calcule à partir de la
connaissance pour un débit donné de lahauteur, du rendement et de la densité.

La puissance est proportionnelle à la densité du liquide véhiculé. Le constructeur


trace éventuellementla courbe de puissance pour de l'eau (d = 1) et la calcule
pour une autre valeur.
La puissance sur l'arbre est pour les pompes centrifuges pratiquement toujours
croissantes avec ledébit. Lorsque le débit est nul c'est-à-dire lorsque la vanne de
refoulement est fermée par exemple, lapuissance est comprise entre 40 et 60 %
de la puissance nominale.

Dans ce cas toute la puissance est dissipée sous forme de chaleur dans le liquide
avec le risque devaporisation du liquide si celui-ci se trouve dans des conditions
proches de sa température d'ébullition.
Le NPSH requis:
Le constructeur de la machine doit également fournir la courbe de NPSH en
fonction du débit. Celle-ciest généralement tracée entre 40 et 50 % et 100 à 110
% du débit nominal.

MCM Page 19
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

Fig.2.6 .La variation de NPSH en fonction de débit

La valeur du NPSH au débit nominal est de l'ordre de :


- 3 à 4 m pour des pompes procédées à 3000 tr/min
- 2 à 2,5 m pour des pompes à 1500 tr/min
- sans équipement spécifique pour diminuer le NPSH les pompes à haute vitesse
ont desNPSH pouvant atteindre 10 m.
D'une façon générale, plus la vitesse de rotation ou plus la vitesse d'entrée du
liquide dans la roue estélevée, plus le NPSH est grand.

2.3. Mise en place d’une pompe centrifuge sur un circuit

Fig.2.7.L’installation d’une pompe centrifuge

MCM Page 20
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

La pompe doit fournir au fluide une énergie suffisante pour vaincre :


- la variation de hauteur H2 - H1 = ΔH
- la variation de pression P2 - P1 = ΔP
- les pertes de charge dans la ligne ΔPf

Les 2 premiers facteurs sont généralement constants, car liés au procédé et à


l'installation.

Les pertes de charge sont proportionnelles au carré du débit et dépendent de


la position de lavanne de réglage.

On peut représenter l'énergie demandée par le circuit, aussi appelée résistance


du circuit, par unecourbe ayant l’allure suivante :

Fig.2.8 caractéristiques du circuit

Lorsqu'on superpose la courbe caractéristique de la pompe sur celle du circuit,


on détermine un pointde fonctionnement qui correspond à un débit identique
de la pompe et du circuit ainsi qu'à unerésistance de circuit égale à la hauteur
fournie par la pompe. Le point de fonctionnement est donc l’intersection des
caractéristiques du circuit et de la pompe.

2.4. Démarrage d’une pompe centrifuge

Le démarrage peut se faire localement par un opérateur ou de façon


automatique. Des problèmespeuvent être générés au démarrage liés soit à un
aspect électrique soit à un aspect hydraulique.

MCM Page 21
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.4.1. Aspect électrique

L'intensité du courant de démarrage d’un moteur électrique est de 5 à 7 fois


l'intensité du courantnominal du moteur. On a donc intérêt lorsque cela est
possible pour les gros moteurs à démarrer le plus rapidement, c’est-à-dire vanne
de refoulement fermée pour les pompes centrifuges et vanne derefoulement
ouverte pour les pompes hélico centrifuge, afin d'éviter des chutes de tension et
ledéclenchement d'autres installations électriques sur les réseaux.

2.4.2. Aspect hydraulique

Démarrer vanne ouverte peut occasionner des coups de bélier préjudiciables à


l’installation.Par contre démarrer vanne fermée peut rendre difficile la
manœuvre de la vanne (cas de fortepression différentielle sur une face de
l’opercule).
On démarre alors la pompe avec la vanne de refoulement fermée ou très
légèrement décollée.

2.5. La cavitation

2.5 1. La cavitation réelle


La cavitation est un phénomène qui résulte de la formation de bulles de gaz
(vaporisation) puis deleur implosion (condensation) au sein du liquide pompé.
Elle s'accompagne d'un bruit trèscaractéristique (bruit de bétonnière), crée des
vibrations à très haute fréquence et entraînel'arrachement de particules de
métal de la surface de l'impulseur.

2.5. 2.Conditions de cavitation


La vaporisation se produit si la pression dans le liquide est inférieure à sa
tension de vapeur. L'entréede l'impulseur est l'endroit où la pression est la plus
faible donc où le risque de vaporisation est le plusgrand. Pour éviter la
vaporisation du liquide il faut que :

MCM Page 22
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

Fig.2.9.Représente le phénomène de cavitation

Tout ce qui tend à diminuer la pression d'aspiration ou à augmenter la


température, rapproche le liquide de ses conditions de vaporisation. C'est le cas
d'une baisse de niveau dans le ballon d'aspiration ou de l'augmentation de pertes
de charge dans la ligne d'aspiration (vanne partiellement fermée, filtre encrassé).

C'est aussi le cas d'un réchauffement (par le soleil généralement) de la ligne


d'aspiration.

L'augmentation du NPSH rapproche également la pompe de la cavitation ce qui


arrive en augmentant le débit de la pompe ou en augmentant le jeu aux bagues
d'usure.

2.5.3. Effet de cavitation

- Sur le débit
La formation des bulles de vapeur occasionne une diminution de la section de
passage duliquide à l'entrée de la roue et par conséquent du débit.

MCM Page 23
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

La caractéristique d'une pompe qui cavité décroche brutalement de la


caractéristique initialede la pompe. Le point de fonctionnement s’établit alors à
un débit plus faible que s’il n’y avaitpas cavitation

Fig.2.9.représente l’effet de la cavitation sur le débit

-sur la roue
Les bulles sont entraînées par le liquide mais la pression augmentant, elles ne
peuvent plusexister car la pression est alors supérieure à la tension de vapeur. Il
y a alors implosion deces bulles. Cette implosion est particulièrement
destructrice et arrive à arracher desparticules de matière de l'impulseur.

- sur le niveau vibratoire


Le mauvais remplissage des canaux par le liquide crée des balourds, dits
hydrauliques, quigénèrent des vibrations et des efforts sur les paliers.

2.6. Principaux types de pompes centrifuges

2.6.1.Pompes process à aspiration axiale

MCM Page 24
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.6.2. Pompesprocess à tubulures verticales et parallèles dites "Top Top"

MCM Page 25
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.6.3. Pompes en ligne

2.6.4. Pompes multicellulaires horizontales

MCM Page 26
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

2.6.5. Pompes verticales

Dans notre étude nous allons étudier le comportement dynamique d’un arbre
d’une pompe centrifuge verticaleà barrel extérieur de Caractéristiques technique
suivant :

valeurs

Pression d’aspiration 4 bar

Pression de refoulement 20 bar

Débit 4 m3 /min

NPSHD 4 bar

NPSHr 2.8 bar

Puissance 132 kw

La vitesse 3000 tr/min

MCM Page 27
Chapitre 2 Généralités sur les pompes centrifuges

Fig.2.10.pompe centrifuge verticalemulticellulaire

MCM Page 28
Maintenance
des pompes
centrifuges
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

3.1. Définition de la maintenance


D’après la norme AFNOR X60-010, la maintenance est définie comme "
l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un
état spécifié ou en mesure d'assurer un service déterminé ".
Maintenir c'est donc effectuer des opérations (de nettoyage, graissage, visite,
réparation, révision, amélioration…etc.) qui permettent de conserver le
potentiel du matériel pour assurer la continuité et la qualité de production,
ainsi que choisir les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant
l'utilisation du matériel. L'état d'esprit de la maintenance est de maîtriser les
interventions.
La maintenance a pour but :
 Le maintien du capital machine;
 La suppression des arrêts et des chutes de production (garantir la capacité
de livraison);
 L'amélioration de la sécurité et la protection du personnel et de
l'environnement.

3.2. Les formes de la maintenance[6]


On distingue dans le milieu industriel trois types de maintenance:
 La maintenance corrective;
 La maintenance préventive systématique;
 La maintenance préventive conditionnelle.

3.2.1. La maintenance corrective


D'après la norme AFNOR X60-010, la maintenance corrective se définit
comme "une maintenance effectuée après défaillance".
Dans cette approche, les machines fonctionnent sans dépenses particulières
pour l'entretien ni la surveillance, jusqu'à l’incident.
Dans la maintenance corrective, tout incident sur la machine a une influence
sur l'exploitation, et puisque les arrêts sont aléatoires, la planification dans la
production est difficile.

3.2.2. La maintenance préventive systématique


D'après la norme AFNOR X60-010, la maintenance systématique se définit
comme" une maintenance effectuée selon des critères prédéterminés dans
l'intention de réduire la probabilité de défaillance d'un bien".

MCM Page 29
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

La maintenance préventive systématique, c'est l'ensemble des visites


systématiques effectuées préventivement, préparées et programmées avant la
date probable d'apparition d'une défaillance. Attendre que la machine tombe
en panne pour la réparer semble être à priori la solution la plus mauvaise, c'est
pourquoi certains utilisateurs choisissent la maintenance systématique
périodique, mais cette méthode ne tient pas compte des conditions
d'utilisation ou de montage.

Car la plu-part du temps; des éléments sont remplacés alors qu'ils seraient
encore utilisables ou des composants endommagés sont remis en état trop
tardivement.

3.2.3. La maintenance préventive conditionnelle


D'après la norme AFNOR X60-010, la maintenance conditionnelle se définit
comme " une maintenance préventive subordonnée à un type d'évènement
prédéterminé (auto diagnostique, information d'un capteur, mesure d'une
usure) révélateur de l'état de dégradation du bien".

La maintenance conditionnelle est synonyme de la maintenance en condition


"selon l'état" ou prédictive, terme réservé à l'usage aux machines tournantes.
Cette forme de la maintenance permet d'assurer le suivi continu du matériel
en service dans le but de prévenir les défaillances attendues. La maintenance
conditionnelle est liée à l'état de la machine:

 Composant à changer uniquement si les tolérances sont atteintes…etc.


 Arrêt de la machine uniquement si son état le nécessite.
 Rotor à équilibrer si les tolérances sont atteintes.

MCM Page 30
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

Fig.3.1. Les différents types de maintenance.

3.3. Les fonctions du service maintenance

3.3.1. Fonction méthode


Cette fonction est considérée comme le cerveau du service de maintenance,
elle définit:
 Ce qu'il faut faire, avec qui le faire et comment le faire;
 Les méthodes et les techniques d'intervention;
 Les moyens et les normes d'entretien;
 La création et l'exploitation de la documentation technique et historique;
 L'élaboration des méthodes d'entretien.
 Elle détermine les moyens nécessaires (matériels et humains) et les
fréquences d'intervention.

3. 3.2. Fonction d'ordonnancement


Cette fonction rassemble les moyens et matériels pour rendre exécutable les
travaux à réaliser, elle établit la programmation des travaux, suit leur
avancement et veille au respect des délais. Elle définit les besoins en main
d'œuvre, contrôle et regroupe les informations relatives aux travaux.

MCM Page 31
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

3.3.3. Fonction de la préparation


Bien que découlant de la fonction méthodes, la préparation du travail
détermine le processus des différentes phases, les moyens nécessaires, les
durées opératoires et la préparation de la main d'œuvre.

3.3.4. Fonction de lancement


Assure la distribution du travail selon un planning établi en fonction de la
charge et assure la gestion et la conduite des hommes pour la bonne exécution
des travaux. Elle s'occupe de la surveillance et de l'orientation du personnel.

3.3.5. Fonction d'exécution


C'est la fonction opérationnelle de la maintenance. Elle assure la remise en
route des machines par l'exécution des interventions. Elle garantit le niveau de
qualité requis dans les délais prévus, à la date fixe et dans les meilleures
conditions de sécurité.

3.3.6. Fonction de la gestion des stocks


La première tâche est de prévoir à chaque moment les besoins de l'usine en
articles courants du magasin de maintenance, pièces de rechanges spécifiques
aux installations de production. Elle détermine les quantités à
réapprovisionner en fonction du niveau des stocks, des consommations et des
délais de livraison.

6.3.7. Fonction de la gestion de coût


Le service de la maintenance pourra, par la diminution de ses coûts,
augmenter la rentabilité de l'entreprise. Pour la maîtriser, il sera nécessaire de
connaître les coûts de la maintenance.

3.4. La maintenance appliquée sur les pompes centrifuge


Les installations techniques représentent un important capital investi. Ce
capital doit être préservé et géré avec efficacité. La division de maintenance
nécessite de réunir un vaste éventail de compétences dans des domaines
variés, ce qui conduit à l'organisation de la maintenance effectuée sur les
pompes

MCM Page 32
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

3.5. La maintenance conditionnelle (inspection en fonctionnement):


Elle comprend la somme des observations faites durant le fonctionnement de
l'unité. Des données en opération devant-être enregistrées pour permettre
d'évaluer les performances de l’équipement,
Les plus importants sont:
 Les vibrations dans les paliers des pompes.
 La température du palier.
 Le bruit autour des pompes.
 La consommation d’énergie par la partie motrice
 Les fuites dans la pompe et ces auxiliaires.

Le tableau suivant montre les paramètres importants à contrôler ainsi que


leurs modes de contrôle.

Tableau.3.1.Modes de contrôle des paramètres importants

Mode de contrôle
Paramètres I E S P
-Vitesse de rotation de la pompe +
- Vibration au niveau des paliers + + + +
- Risque de cavitation + + +
- P filtre d’aspiration +
- Température de produite transportée + +
- Contrôle présence des fuites a l, + +
extérieur
- Haute température des paliers + + +

I: indication E: enregistrement S: signal d'alarme P: protection

MCM Page 33
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

3.6. Procédure d'une révision générale

3.6.1. Préparation
-Préparation du kit des pièces de rechange:
- joints d'étanchéités, joint de garniture mécanique
-boulons, lamelle d’accouplement, tubes d'interconnections…etc.
-Préparation de l'outillage;
-Préparation du dossier de la machine (documentation);
-Isolement de la machine:
-Isoler électriquement la machine;

3.6.2. Démontage
-Démonter les accouplements de circuits et des auxiliaires;
-Relever les alignements;
-Démontage les deux bride aspiration et rouflement.;
-Mobilisation la pompe vers ateliers
-Contrôler les jeux de fonctionnementde la pompe.
-Démontage les pièces un par un et vérification Visual de tout les partie.
-On inspecte l'état de toutes les pièces démontées en particulier celles
soumises aux contraintes mécaniques telles que: pièces de transition, bague
d’usure, diffuseur et impulser, …etc.

 Paliers : prêter attention à l’usure dans le roulement et les coussinets


 Les bagues d’usure: inspecter leurs états et leurs diamètres
 Arbre: contrôler les états de surface aux nivaux des paliers, vérification la
flexion.
-aprèsla collection du toute les donnée qui sont relever au coures de
démontage l’équipe et les responsable fait un bon diagnostique qui permet
d’identifier le vrai problème et pour connaitre les pièces à changer, bine sure
pour entamer le remontage.

MCM Page 34
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

3.6.3. Réparation des pièces endommagées et préparation pour le


remontage
On procédera à la réparation de toutes pièces endommagées ou à un éventuel
changement, on soufflera avec l'air puis on procède au remontage.

-On précède la gamme de remontage avec l’utilisation de la pate de montage.


-Premières étage jusquele fin.
-Réglage le jeu fonctionnement de la pompe et essai de faire tournis la pompe
manuellement
-Installation la pompe sure site, puis installation le moteur électrique
-Accouplage de la pompe et faire l’alignement des deux arbres

3.6.4. Inspection des systèmes de commande et de protection axillaires


Avant de démarrer la pompe les instrumentistes font un contrôle de tous les
systèmes de commande et de protection comme par exemple:
-La chaîne de vibrations;
-L'état des thermocouples;
-Des manomètres;
-Les purges;
-Les systèmes de survitesse et de déclenchement;

3.6.5. Test de démarrage et essai


Apres l’ouvertures des vanne et purge complet de la pompe on démarré la
pompe et on essai de relève tout les paramètres pression, température, bruite,
vibration ……

3.7. Problématique

Suite a une déclaration de service exploitation sur la présence des vibration


important et bruite anormal au niveau de la pompe P1, le service vibration a
été arrêter la pompe pour la rénovation par le service mécanique mois de
septembre 2017

MCM Page 35
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

Fig.3.2.les spectres des défauts du palier supérieur

Intervention
Après le parcoure de démontage le service mécanique ils ont a constaté que il
ya:

-usure important au niveau de central coussinet de l’arbre intermédiaire


-flexion important au niveau de l’arbre intermédiaire
- un disque desserré
- les bagues d’usure des disques sont touchées dans la partie de la pompe.

Rénovation
-changement l’arbre intermédiaire avec les coussinets
-changement tout les bagues d’usure de tous les disques
-vérification de l’arbre, flexion admissible 6/100 mm
-changement le manchant de raccordement les deux arbres
-changement le roulement
Après avoir montée tous les organes de la pompe, l’installation et mise
en service de la pompe

Pas des vibrations et pas de bruite sur la pompe


Après 2 mois de fonctionnement le même problème des vibrations et le bruit
reviennent avec la présence de température au niveau de palier supérieur.

MCM Page 36
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

Fig.3.3les spectres des défauts du palier supérieur

Après le démontage ils ont constaté


-Une déformation et échauffement ou niveau de coussinet de l’arbre
intermédiaire
-Un échauffement du roulement
-une flexion de l’arbre du 2mm au milieu et environs de 6/100 mm au niveau
des extrémités de l’arbre

MCM Page 37
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

Fig.3.4.Images représente les déformations de l’organe de rotor

MCM Page 38
Chapitre 3 Maintenance des pompes centrifuges

Suite à ces problèmes nous allons essai d’étudier le comportement dynamique


de cette pompe vertical qui installe dans l’unité gaz liquéfier au niveau de le
centrale électrique SKD.

MCM Page 39
Etude du
comportement
dynamique d’un arbre
d’une pompe
centrifuge verticale
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

4.1. Introduction

Ce chapitre consiste à étudier le comportement dynamique de l’arbre


d’une pompe par la méthode des éléments fini.
L’étude est d’abord effectuée analytiquement en simplifiant les données
numériques et avec un maillage grossier de la structure (un élément par élément
de rotor).
Elle est ensuite effectuée avec le logiciel ABAQUS qui permet le calcul
des fréquences propres et les modes propres de vibration.

4.2. OBJECTIFS
L’objet de l’étude est de définir les deux premières fréquences propres et
les modes propres de vibration. Pour un rotor de pompe du type Centrifuge
multicellulaire.

4.3. Description générale de la pompe

C’est une pompe centrifuge verticale multicellulaire de marque GOUNARD


installer ou niveau de le centrale électrique SKD, son rôle est absorbation de
l’eau de mer.

Les principaux composants de pompe centrifuge verticale qui on veut étudier le


comportement dynamique de son rotor sont,

- Deux arbres. Dans notre études on va considère que un seul arbre


-Des disques.
-Des paliers coussinet.
-Un palier a roulement.

4.4. Modélisation du rotor par la méthode des éléments finis


Notre système mécanique (pompe P1) est modélisé par un rotor
comportant :
– Deux masses M1 et M2 qui sont supposées indéformables, elles sont
modélisées par deux disques identiques de masse M,de diamètre D et
d’épaisseur e. (pompe P1)
– Trois éléments, deux qui sont identiques de masse m1 et de longueur l1, et
l’autre de masse m2 et de longueur l2 entre les deux premiers éléments.

MCM Page 40
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

⃗𝒚→𝟎 R R’

1 2 3
A0 ⃗𝒙→𝟎
B0 C0

Fig. 4.1.Système des éléments simplifié.

L’équilibrage imparfait des masses M1et M2 engendre des vibrations de


flexion et donc des déformations de l’arbre.
Ces déformations sont faibles lorsque la vitesse de rotation est inférieure à
la première vitesse critique de flexion (caractérisé par des déformations
importantes de l’arbre). L’arbre est alors considéré en état rigide.Lorsque l’arbre
n’est pas en état rigide, il est dit en état flexion.
La méthode des éléments finis est appliquée en suivant les diverses étapes
suivantes:
1- Discrétisation ou maillage de la structure en n éléments.
2- Définition des paramètres cinématiques principaux qi(x) du système.
3- Constitution des matrices de masse et des raideurs associées respectivement à
l’énergie cinétique et potentielle et du système.
4- Résolution du système linéaire d’équations différentielles pour la
détermination des modes propres (pulsation propres, fréquences propres).

L’objet de l’étude est de définir les deux premières fréquences propres et


les modes propres de vibration. Pour un rotor comportant deux masses (disques)
identiques et trois éléments.

4.4.1. Hypothèsesde la modélisation


Les hypothèses concernant la modélisation du système sont:
H1 : les corps déformables sont constitués de matière à comportement linéaire
réversible. L’hypothèse de NAVIER-BERNOUILLI « toute section droite est
inaltérée », est adoptée.

MCM Page 41
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

H2 : l’effet de la pesanteur est négligé : sa seule action consistant à déterminer la


position d’équilibre autour de laquelle sont étudiées les vibrations.
H3 : on étudie les mouvements infinitésimaux autour de la position d’équilibre.
H4 : les paramètres sont donnés par rapport à la position d’équilibre.
H5 : l’effet (déformation) de l’effort normal dans les arbres est négligé ainsi que
les déformations dues au cisaillement.
H6 : les guidages sont considérés comme des liaisons parfaites sans frottement et
sans raideur.
H7 : on se limite dans de cette étudeà des vibrations de flexion plane. Le plan
de vibration est précisé pour ce cas.
H8 : inertie de rotation de l’arbre I négligée (l’énergie cinétique due à la rotation
des sections est en général faible devant l’énergie cinétique due à la translation).
H9 : dans la majorité des cas concernant les vibrations de flexion simple des
poutres droites, la déformation due à l’effort normal sont négligeables devant
celle dues à la flexion (1/100).De ce fait, on ne tient pas compte des
déplacements longitudinaux.
H10 : le plan de vibration est le plan A0 , ⃗x0→, y ⃗ 0→ .
H11 : le repère direct A0 , x⃗0→, y⃗0→, z⃗⃗⃗0→ est considéré comme galiléen.
4.4.2. Notations [1]
 Repère
Les repères associés au rotor indéformable sont :
 B, ⃗x ′→, ⃗y ′→ et B, x⃗⃗⃗⃗′→′ , ⃗y⃗⃗⃗′→′
0 0 0 0

⃗𝒚⃗⃗⃗⃗′→′
𝟎
⃗𝒚⃗⃗→′ ⃗𝒙⃗⃗⃗′→′𝟎
𝟎

⃗𝒙⃗⃗→′𝟎 θc
⃗𝒚→𝟎
C 𝓿c
θb
B
𝓿b D
A0 A ⃗𝒙→𝟎
B0 C0 D0

Fig4.2.Les repères associés au rotor


 Paramètres locaux
Appelésqi, avec i = 1,2,3,4
 Paramètres globaux
Les quatre paramètres globaux retenus sont,B, θB , 𝓋C, θc.Ils sont tels que :
MCM Page 42
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

⃗B⃗⃗⃗0⃗⃗B⃗→ 𝓋B ⃗⃗y⃗⃗⃗0→⃗C⃗⃗⃗0⃗⃗⃗C→ 𝓋C y⃗0→


(x⃗0→, ⃗x ′→ θB (x⃗0→, x⃗ ′→′
θC
0 0
4.4.3. Caractéristique des éléments
Pour les éléments1,2 et 3 qui ont les caractéristiques suivantes :
- Masse m1(pour l’élément 1et 3) et m2 (pour l’élément 2)
- Module de Young E
- Longueur l1(pour l’élément 1 et 3) et l2(pour l’élément 2).
- Moment quadratique au centre de gravité relativement àz⃗⃗⃗0→I
- Section S.
- Masse volumique ρ
Pour les disques D1 et D2 qui ont des caractéristiques identiques :
- Epaisseur e = 0
- Moment d’inertie au centre de gravité relativement à ⃗z⃗⃗0→ J
- Masse M
- Centre de gravité respectifs B et C.
Donc le système global étudié est constitué de trois éléments et deux disques
identiques.

4.5. Discrétisation en éléments finis du rotor (Isolement des différents


éléments)
Il est nécessaire de définir les éléments finis permettant de modéliser le
rotor : disques, arbres.
L’arbre de la pompe centrifuge est découpé en trois éléments comme la
montre la figure ci-dessous.
-élément (1) : élément AB.
-élément (2) : élémentBC.
-élément (3) : élémentCD.
- deux disques identiques D1et D2

1 2 3
A B B C C D

l1 l2 l1

D1 D2

Fig.4.3.Isolement des différents éléments.

MCM Page 43
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

4.6. Détermination des fréquences propres et les modes propres de


vibration

4.6.1. Etude analytique

a) Etude de l’élément AB
Dans la méthode des éléments finis on pose :

𝑥, 𝑡 𝜙1 𝑥 . 𝓋𝐴 𝜙2 𝑥 𝜃𝐴 𝜙3 𝑥 𝓋𝐵 𝜙4 𝑥 𝜃𝐵
𝑥, 𝑡 𝜙5 𝑥 𝑢 𝐴 𝜙 6 𝑥 𝑢 𝐵
Avec : 𝐱, 𝐭 le déplacement longitudinal du centre d’inertie G de la section S
d’abscisse x, et 𝑥, 𝑡 le déplacement transversal de la section S.
Cet ensemble matériel est étudié comme chaque élément, en ne considérant que
les vibrations de flexion simple ⟺ on ne tient pas compte de UAet UB .
Donc l’étude de l’élément AB réduit à écrire en flexion simple la relation :

𝑥, 𝑡 𝜙1 𝑥 . 𝓋𝐴 𝑡 𝜙2 𝑥 𝜃𝐴 𝑡 𝜙3 𝑥 𝓋𝐵 𝑡 𝜙4 𝑥 𝜃𝐵 𝑡

a.1. Paramètre cinématique


Soit le déplacement en A et B : 𝓋𝐴 𝑒𝑡 𝓋𝐵
Et les relations en A et B : 𝜃𝐴 𝑒𝑡 𝜃𝐵
Avec :

Les fonctions de forme


La déformation statique est un polynôme de 3eme degré en x, qui s’écrit :
𝓋𝑠𝑎𝑡 𝑡 𝑡 𝑡 2 𝑑 𝑡 𝑥3
Les conditionsaux limitespermettent d’écrire :
0, t a t 𝓋A q1 t 0
2𝓋
En A ; pour x = 0: ∂
0, t c t 0 q2 t
∂X2

l1, t bl1 d l3 𝓋B q3 t ..................... 1


1
En B, pour x=l1 :
θ l1, t b 3dl12 θB q4 t .................. 2

MCM Page 44
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

D’où le système de 4
équations à 4
inconnues permettant
de déterminer les
coefficients a(t),
b(t), c(t) et d(t).
On utilisant 1 et 2 :

a.2. Energie cinétique de l’élément AB

 Expression analytique [2]


l1 l1 l1 l1
𝐈 ∂2 𝓋 2 S ∂𝓋 2

TAB ρ. dx ρ dx dT1 dT2


2 ∂x ∂t 2 ∂t
0 0 0 0
1 ∂2 𝓋 2 1 ∂𝓋 2
dT1 ρ. I. dx et dT2 ρ. S. dx
2 ∂x ∂t 2 ∂t
dT1: Energie cinétique de rotation (vibration angulaire).
dT2 :Energie cinétique de translation (vibration transversale).
Généralement l’élancement est important, dT1 est très inférieur à dT2 donc on
néglige l’énergie cinétique de rotation par rapport à l’énergie cinétique de
translation.
MCM Page 45
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

 Expression matricielle

a.3. L’énergie potentielle interne de l’élément


AB

 Expression analytique

on négligeant l’effet du au

cisaillement.
MCM Page 46
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

 Expression matricielle

𝑙1 𝜕 2𝜙 𝑖 𝜕 2 𝜙 𝑗
𝐾𝑖𝑗 𝐸. 𝐼. .
0 𝜕𝑥2 𝜕𝑥2 𝑑𝑥

Par exemple :

MCM Page 47
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

b) Etude de l’élément BC
La technique de l’élément (1) est identique à celle de l’élément (2) et (3).
b.1. Paramètres cinétiques :
Soit les déplacements en B et C :et𝓿𝐂, et les rotations en A et B : θB et θC.

𝓋𝐵 0, 𝑡 𝑞1 𝑡
𝜃𝐵 𝜕𝓋 0, 𝑡 𝑞2 𝑡
𝜕𝑥
Avec :
𝓋𝐶 𝓋 𝑙2. 𝑡 𝑞3 𝑡

MCM Page 48
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

MCM Page 49
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

b.3Energie cinétiquede la barre BC


 Expression analytique
1 𝑙2 𝜕𝓋 2

𝑇𝐵𝐶 𝜌. 𝑆. 𝑑𝑥
2 0 𝜕𝑡
 Expression matricielle1 1
𝑇 ∑∑𝑚 .𝑞 .𝑞 𝑞 𝑀 𝑞
𝐵𝐶 2 𝑖𝑗 𝑖 𝑗
2
𝑖 𝑗
Avec :
𝑙2

𝑚𝑖𝑗 𝜌. 𝑆. 𝜙𝑖 𝑥 . 𝜙𝑗 𝑥 . 𝑑𝑥 𝑚𝑗𝑖.
0
 Expression de la matrice de masse [M]

MCM Page 50
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

𝑙2

𝑚𝑖𝑗 𝜌. 𝑆. 𝜙𝑖 𝑥 . 𝜙𝑗 𝑥 . 𝑑𝑥 𝑚𝑗𝑖.
0
Par exemple :
𝑙2
𝑚12 𝜌. 𝑆. 𝜙1 𝑥 . 𝜙2 𝑥 . 𝑑𝑥
0
𝑙2 3𝑥2 2𝑥3 2𝑥2 𝑥3
𝜌. 𝑆. 1 𝑥 𝑑𝑥.
0 𝑙22 𝑙23 𝑙2 𝑙22
𝜌. 𝑆. 𝑙
𝑚12 . 22𝑙 .
420

Avec : ρ. S. l2 m2.
Donc l’énergie cinétique de tronçon BC est :

b.4.Energie potentielle interne de l’élément BC

 Expression analytique
On négligeant l’effet du au cisaillement (γ=0), l’énergie potentielle interne
s’écrit :
𝑙2
1 𝜕2 𝓋 2

𝑉𝐵𝐶 𝐸. 𝑆. 𝑑𝑥
2 𝜕𝑥 2
0

MCM Page 51
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge
 Expression matricielle

 Expression de la matrice de raideur [K]

𝑙2
𝜕2𝜙 𝜕2𝜙
𝐾𝑖𝑗 𝐸. 𝐼. 𝑖. 𝑗 𝑑𝑥
𝜕𝑥2 𝜕𝑥2
0
Par exemple :
𝑙2 𝑙2
𝜕2𝜙 𝜕2𝜙 6 12𝑥 2 𝐸. 𝐼
𝐾11 𝐸. 𝐼. 1 . 1 𝑑𝑥 𝐸. 𝐼. 𝑑𝑥 12
𝜕𝑥2 𝜕𝑥2 𝑙22 𝑙23 𝑙23
0 0
En déduire alors l’expression de la matrice de raideur.

Donc l’énergie potentielle de tronçon BC est :

c) Etude de l’élément CD
c.1.Paramètres cinématiques
Soit le déplacement en C et D :.et les
relations en C et D : 𝜃𝑐et 𝜃𝐷.
𝓋𝑐 0, 𝑡 𝑞1 𝑡
𝜃𝑐 𝜕𝓋 0, 𝑡 𝑞2 𝑡
𝜕𝑥
Avec :
𝓋𝐷 𝓋 𝑙3. 𝑡 𝑞3 𝑡
𝗅𝜃𝐷 𝑙3 , 𝑡 𝑞4 𝑡
𝜕𝓋
𝜕𝑥

MCM Page 52
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

c.2. Les fonctions de forme


En utilisant les relations précédentes, la déformée s’écrit :
𝑥, 𝑡 𝜙1 𝑥 . 𝑞1 𝑡 𝜙2 𝑥 . 𝑞2 𝑡 𝜙3 𝑥 . 𝑞3 𝑡 𝜙4 𝑥 . 𝑞4 𝑡
On à :
𝑥, 𝑡 𝑡 𝑡 𝑡 2 𝑑 𝑡 𝑥3
en o pour x = 0 : 0, 𝑡 𝑡 𝓋𝑐 𝑞1 𝑡
𝜕𝓋
0, 𝑡 𝑡 𝜃 𝑞 𝑡
𝜕𝑥 𝑐 2

En B pour x =l3 : 𝑙3. 𝑡 𝓋𝐷 0 𝑞3 𝑡 ....................... 6

MCM Page 53
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

𝜕𝓋
𝑙 ,𝑡 𝜃𝐷 0 𝑞4 𝑡 … … … … … . 7
𝜕𝑥 3

En utilisant les relations (6) et (7) on trouve :


𝑙23 𝑙33 𝑐 𝓋𝑐 𝜃𝑐𝑙3
𝓋
2 6𝑙3 𝑑 0
𝓋 𝑐 𝜃 𝑐 𝑙 3 𝑙3
3|
| 3
0 6𝑙3 3
𝑐 𝓋 𝑐 𝜃𝑐
4𝑙33 2𝑙32 2𝑙3
𝑙2 𝓋 𝑐 𝜃 𝑐𝑙 3 . 1 1
|3 |
𝑑 2 0 𝓋𝑐 𝜃𝑐
4𝑙33 2𝑙33 2𝑙32
Donc :
𝑥, 𝑡 𝑡 𝑡 𝑡 2 𝑑 𝑡 𝑥3
3 3 1 1
𝓋 𝜃 𝑥 𝓋 𝜃 𝑥 2 𝓋 𝑥3
𝑐 𝑐
2𝑙32 𝑐 2𝑙3 𝑐 2𝑙33 𝑐 2𝑙32 𝑐
3 1 3 1
1 𝑥2 𝑥 𝓋𝑐
3 𝑥 𝑥 2
𝑥3 𝜃 𝑐
2𝑙32 2𝑙33 2𝑙3 2𝑙32
Donc :
3 1
𝜙1 𝑥 1 𝑥 2
𝑥3
2𝑙3 2 2𝑙33
3 1
𝜙2 𝑥 𝑥 𝑥2 𝑥3
𝗅 2𝑙3 2𝑙32

c.3.L’énergie cinétique de l’élément CD


 Expression analytique :
1 𝑙3 𝜕𝓋 2
𝑇𝐶𝐷 𝜌. 𝑆 𝑑𝑥
2 0 𝜕𝑡
 Expression matricielle 1 : 1
𝑇 ∑∑𝑚 .𝑞 .𝑞 𝑞 𝑀 𝑞
𝐶𝐷 𝑖𝑗 𝑖 𝑗
2 2
𝑖 𝑗
𝑙3
𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑚𝑖𝑗 𝜌. 𝑆. 𝜙𝑖 𝑥 . 𝜙𝑖 𝑥 𝑑𝑥 𝑚𝑗𝑖
0
Par exemple :
𝑙3 𝑙3 3 1 2

𝑚11 𝜌. 𝑆. 𝜙1 𝑥 . 𝜙1 𝑥 𝑑𝑥 𝜌. 𝑆. 1 𝑥2 𝑥3 𝑑𝑥
0 0 2𝑙32 2𝑙33

MCM Page 54
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

𝜌. 𝑆. 𝑙3 𝑚3
. 204 . 204
420 420
Avec : 𝜌.S.l3=m3
Donc l’énergie cinétique de tronçon CD est :

1 𝑚3 𝓋𝑐 𝑇 204 36𝑙3 𝓋𝑐
𝑇𝐶𝐷 . . 2 .
2 420 𝜃𝑐 36𝑙3 8𝑙3 𝜃𝑐
c.4.L’énergie potentielle de l’élément CD
 Expression analytique :
1 𝑙3 𝜕2 𝓋 𝑐
𝑉𝐶𝐷 𝐸. 𝐼. 2 𝑑𝑥
20
 Expression matricielle :


 Expression de la matrice des raideurs [K] :
𝑙3 𝜕 2𝜙 𝑖 𝜕 2 𝜙 𝑗
𝐾𝑖𝑗 𝐸. 𝐼. 2
. 𝑑𝑥
0
𝜕𝑥 𝜕𝑥2
Par exemple :

Donc l’énergie potentielle de tronçon CD est :

d) Etude de disque D1 et D2

d.1. Energie potentielle


Pour les deux disques :
𝑉 𝐷1 𝑉 𝐷2 0.

MCM Page 55
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

d.2. Energie cinétique

e.2. L’énergie potentielle totale

𝑉 𝑉1 𝑉2 𝑉 𝐷1 𝑉 𝐷2

MCM Page 56
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

 Relation entre les paramètres


𝓋𝐵 𝓋 𝑐
𝜃𝐵 𝜃𝑐
Donc :

Energie potentielle totale


s’écrit:

MCM Page 57
Chapitre 4 Etude du comportement dynamique d’un arbre d’une pompe centrifuge

e.4.Application numérique

m1=m3=29.19kg. l1=2342.5mm. E=210000 Mpa.


m2=2.93kg. l2=235 mm. I1= 402.37.10 3mm4I2=402,37.103mm4
M=3,1 kg.

37,48 116,07. 102 𝓋𝐵 1,87. 10 4 0,44 𝓋𝐵 0


116,07. 102 610.19. 104 𝜃𝐵 0,44 7,8. 103 𝜃𝐵 0

2) Pulsations propres en mode symétrique

λ = 𝜔2solution de | K – M 𝜔2| = 0

1,87. 10 4 37,48𝜆 0,44 116,07. 102𝜆


| | 0
0,44 116,07. 102𝜆 7,8. 103 610, 19.104𝜆
Donc :
λ1 =26.55 .104(rd /s)².

λ2 = 37.9.104(rd /s)².

Ce qui donne : 𝜔1 515,33 rd/s


𝜔2 616,14 rd/s

Conclusion

Nos efforts dans ce chapitre se sont portés sur la modélisation de


comportement dynamique d’un rotor flexible à l’aide de la méthode des
éléments finie qui une méthode très robuste et efficace pour résoudre des
systèmes réel car il est plus précise et permet d’étudier l’ensemble des modes
des vibrations du rotor, le modèle à élément fini est obtenue de façon a appliqué
les équations de Lagrange sur les énergies des éléments de rotor sortant
différents matrices caractéristiques de système (matrice de masse, matrice de
raideur).

MCM Page 58
Simulation
numérique
Chapitre 5 Simulation numérique

5.1. Introduction

La simulation numérique a connue depuis longtemps, l’une des utiles plus


importants pour le calcul en dynamique des structures et vibration, notamment
après le progresse et le développement des machines de calcule et informatique.

Dans notre jours il existe plusieurs logicielle permettant de calculer et simuler en


dynamique des structure et vibration tel que catia, abaqus, cosmos, ansys

Dans ce chapitre on va étudier le comportement dynamique de rotor de la


pompe, les déférentes déformations et les modes de fréquence.

Pour ce-là on va utiliser logiciel ABAQUS pour déterminer les paramètres


précédent.

5.2. Généralité sur logiciel ABAQUS

ABAQUS est avant tout un logiciel de simulation par éléments finis de


problèmes très variés en mécanique. Il est connu et répandu, en particulier pour
ses traitements performants de problèmes non-linéaires.

Le cœur du logiciel ABAQUS est donc ce qu’on pourrait appeler son "moteur de
calcul a partir d’un fichier de données (caractérisé par le suffixe .inp), qui
décrit l’ensemble du problème mécanique, le logiciel analyse les données,
effectue les simulations demandées et fournit les résultats dans un fichier .odb.

Deux tâches restent à accomplir : générer le fichier de données (cela


s’appelle aussi effectuer le prétraitement) , et exploiter les résultats contenus
dans le fichier .odb (ou post traitement).

La structure du fichier de données peut se révéler rapidement complexe : elle


doit contenir toutes les définitions géométriques, les descriptions des maillages,
des matériaux, des chargements, etc…, suivant une syntaxe précise.

MCM Page 56
Chapitre 5 Simulation numérique

5.3. Caractéristiques technique du rotor

L’arbre de la pompe est construit par l’acier 42CD4 avec un traitement


thermique spécifique.
Tableau5.1. Les propriétés technique du rotor

propreté
Matériau Module de Masse Module de
Elément Young volumique Poisson
3
MPa Kg/m
arbre 42CD4 210000 7850 0.3

Arbre intermédiaire 42CD4 210000 7850 0.3

5.4 .Hypothèses concernant la simulation


-on considère que il existe un seul arbre de longueur égale la somme de longueur
de 2 arbres pour facilitée les calculs.
-On néglige l’effet de fluides sur notre système mobile.

MCM Page 57
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5. Les opérations de la simulation sur ABAQUS

5.5.1 Part : C’est une étape qui on peut Déterminer le profile de arbre,
diamètre, la longueur …ete

Fig.5.1.Détermination du profile de l’arbre

MCM Page 58
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5.2. Propriété

Il consiste la définition de matière de la pièce, notre arbre est fabrique en acier


42CD4 traitée, la masse volumique de cet acier est ζ=7850kg/m2 ,
E=210000Mpa, ᵛ=0.3,G=79000Mpa

Fig.5.2.les propriétés mécaniques de l’arbre

MCM Page 59
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5.3 Assemblage et step

Fig.5.3.Assemblage et stpes

MCM Page 60
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5.4. La charge [5]

C’est une opération qui on peut mettre les conditions au limite et les charges
applique sur l’arbre.

-Moment du couplage Mt=420380N.mm.

P=123Kw

N=3000tr/min

On a : P=Mt. Ω avec ω=Π.N/32

Donc Mt=132000/314=420380 N.mm.

- les conditions limite nous avons éliminé les 5 dégrée de liberté pour faciliter
les calculs et on a lissé un seul dégrée de liberté c’est la rotation sur l’axe Z dans
tout les appuie qui sont existe dans notre pompe verticale.

Fig.5.4.Les charges et les conditions ou limites

MCM Page 61
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5.5. Maillage

Nous avons fait le maillage de l’arbre d’une manière le résultant il vient plus
proche ou l’idéal, mais on a prendre en considération notre moyennes de travail
–micro ordinateur-

Fig. 5.5.Maillage de l’arbre

MCM Page 62
Chapitre 5 Simulation numérique

5.5.6 .Lancement du calcul

Apres avoir vérifié tout les étapes, dans cette fenêtre on lance le travail qui on a
fait avant.

Fig5.6.Lancement des calcules

MCM Page 63
Chapitre 5 Simulation numérique

5.6 Les résultats du simulation :

Dans notre simulation nous avons essai de déterminer les 4 premiers modes de
déformation

1. Premier modes :

MCM Page 64
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.7.Premier mode de déformation

MCM Page 65
Chapitre 5 Simulation numérique

-Les déplacements dans les trois axes

MCM Page 66
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.8.Déplacements du premier mode dans les trois axes

2. Deuxième mode

MCM Page 67
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.9.Deuxième mode de déformation

-Les déplacements selon les trois axes :

MCM Page 68
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.10.Déplacements du deuxième mode dans les trois axes

MCM Page 69
Chapitre 5 Simulation numérique

3. Troisième mode

Fig.5.11.Troisième mode de déformation

MCM Page 70
Chapitre 5 Simulation numérique

-Les déplacements dans les trois axes

MCM16 Page 71
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.12.Déplacements du troisième mode dans les trois axes

MCM Page 72
Chapitre 5 Simulation numérique

4. Quatrième mode

Fig.5.13.Quatrième mode de déformation

MCM Page 73
Chapitre 5 Simulation numérique

-Les déplacements dans les trois axes :

MCM Page 74
Chapitre 5 Simulation numérique

Fig.5.14. Déplacements du quatrième mode dans les trois axes

MCM Page 75
Chapitre 5 Simulation numérique

Conclusion
La modalisation numérique nous a donné une vision globale sur le
comportement dynamique des rotors.

Nous remarquons une divergence importante entres l’étude analytique et l’étude


numérique est se la due aux hypothèses utilise dans l’étude

MCM Page 76
Conclusion générale

Conclusion générale
L’étude de ce projet a fait l’objet de ce mémoire « étude et analyse
comportement dynamique d’une pompe centrifuge multicellulaire
vertical » nous a permis de mettre en pratique nos connaissances
acquises tout a long de notre cursus dans la construction mécanique.

L’étude du comportement dynamique des machines tournantes et des


différentes structures mécaniques à rotors tel que les centrifugeuses,
(les pompes, les compresseurs, les turbines….) permettant de résoudre
divers problèmes liés à leurs fonctionnements. Les rotors sont définis
comme tout élément tournant autour d'un axe fixe.

La dynamique du rotor est un domaine très particulier et riche de la


mécanique, où l'abondance des phénomènes peut être responsable de
l'instabilité des structures tournantes.

Dans notre études du ce projet nous a permet du déterminer les


déformations et les modes des fréquences qui ils sont paramètres très
important dans le diagnostique des problèmes des machines tournants
dans les installations et des améliorations dans les boit mondial du
construction des machine tournants,

Particulièrement la SKD –service machine tournante- ils ont prendre


les résultants qui nous avons eu pour trouver une solution définitive du
problème qui est lie au rotor de la pompe vertical.

MCM16 Page 77
Bibliographies
Bibliographies

Bibliographies

[1] Genta, G. ″ Vibration of Structures and Machines ″, Springer, New


York, (1993)
[2] Ewins, D.J., 1998, ″ Modal Analysis for Rotating Machinery ″

[3] Lee, C., ″ Vibration analysis of rotors ″, Kluwer Academic Publishers,


1993
[4] 2005 Enspm formation industrie - IFP training technologie et
fonctionnement des pompes centrifuges
[5] mémoire fin d’étude-DEUA en fabrication mécanique /2011-code
n=MFE-1255

[6] site web:www.mecaniqueindustriel.com

MCM
Annexes
Annexe 2 :
Annexe 1

Vous aimerez peut-être aussi