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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Electrotechnique
Spécialité: Machines électriques
Présentépar :
KADRI Nadjib
Thème:
Soutenu publiquement
Le : 07/07/2019
Devant le jury :
Mr BEAOUADJ Mehdi MCB Président UKM Ouargla
Mr TAIBI Djamel MAA Encadreur/rapporteur UKM Ouargla
Mr BOUREK Yacine MCA Examinateur UKM Ouargla
Résumé
Le travail réalisédans ce mémoire représente la conception d’une machine synchrone
à aimants permanents à laide d’un logiciel ‘’Motorsolve’’ alimenté par un onduleur à MLI
vectorielle (SVM) et applique une commande vectorielle puis relevéles résultats des essais
effectuées à savoir l’essai à vide et en charge avec et sans commande vectorielle, et inversion
de vitesse montrant ainsi l’efficacité des régulateurs classiques choisis.
Mots clés : MSAP, conception d’une MSAP par ‘’Motorsolve’’, MLI vectorielle, Commande
vectorielle àflux orienté,
Abstract :
The work carried out in this thesis represents the design of a permanent magnet
synchronous machine using a "Motorsolve" software powered with inverter (SVM) and
applies field oriented vector control and then records the results of the tests carried out. that is
to say the empty and load test with and without vector control, and inversion of speed thus
showing the effectiveness of the chosen conventional regulators.
Key Word : MSAP, design of MSAP with ‘’Motorsolve’’, SVM, Field Oriented Control
(FOC).
Introduction Générale 1
I.5 Conclusion 11
II.6 Conclusion 34
CHAPITRE III : Commande Vectorielle de la Machine Synchrone à
Aimants Permanents
III.1 Introduction 35
III.6 Conclusion 56
Conclusion Générale 57
Annexe
Bibliographie
Liste des Figures
Chapitre I : GénéralitéSur MSAP
Figure I.7 : MSAP enterrés: (a) avec concentration de flux, (b) structure classique
Figure II.6 : Modele finale obtenu avec les dimensionnements géométriques calculés
Figure II.7 : Forme d'onde de la densité de flux dans l’entrefer générée à partir de la
simulation
Figure III.11 : schéma de simulation du MSAP alimentée par une tension triphasé
Figure III.14 : Résultats de simulation pour une inversion du sens de rotation avec introduction
de la charge (Cr= 10Nm à t=0.5s) et (Ωréf=78 rad/s à Ωréf=-78 rad/s àt=1s)
Liste des Tableaux
Chapitre II : Conception D’une MSAP
Nm Nombre d'encoches
Np Nombre de pole,
g Entrefer, [mm]
f Fréquence, (hz)
r Perméabilitérelative
s Le pas dentaire
kc Le coefficient de Carter
fLKG Le facteur de fuite
Dw Le diamètre du conducteur
,Composantes de clark
t Temp(s)
Th Période d’échantillonnage
Introduction Générale
Ces dernières années le moteur synchrone àaimants permanents est devenu le moteur
le plus utilisé dans beaucoup de domaines industriels, Grace aux progrès de l’électronique de
puissance et l’informatique, le moteur synchrone à aimants permanents à pu s’imposer dans
les systèmes d’entrainement. Les Machines Synchrones à Aimants Permanents (MSAP) sont
de plus en plus utilisées dans l’industrie parce qu'ils offrent beaucoup d'avantages par rapport
aux autres types de machines àcourant continu ou alternatif avec un couple massique élevé,
un excellent rendement, une maintenance réduite, un faible moment d’inertie et une grande
capacité de surcharge sur toute la plage de vitesse. C’est ainsi que les moteurs synchrones à
aimants permanents (MSAP) ont apparu et sont de plus en plus utilisés de nos jours dans
plusieurs applications industrielles tel que les équipements domestiques (machine àlaver le
linge), les équipements de technologie de l’information (DVD drives), Les équipements de
soins médicaux et de santé, la propulsion des sous marins et des véhicules électriques ainsi
que les machines-outils et les applications de l’énergie de l’éolienne [4].
Des modèles numériques sont ensuite exploités pour affiner les solutions obtenues en
simulant de manière fiable les comportements électromagnétique, mécanique et thermique
avec un minimum d’hypothèses simplificatrices [7].
Dans des applications àvitesse variable qui nécessitent des réponses précises malgré
différents types de perturbations et incertitudes paramétriques, les contrôleurs linéaires
classiques comme les PI et PID sont difficiles àrégler face àun problème de type non linéaire
et ont des performances qui peuvent être améliorées par des techniques de commande non
1
Introduction Générale
linéaire. Les dernières années ont connu des progrès rapides de la commande des systèmes
non linéaires. En particulier plusieurs techniques de linéarisation exacte par changement de
coordonnées et bouclage ont étéappliquées pour la commande des machines synchrones. Ces
techniques nécessitent la bonne connaissance des paramètres des systèmes, ce qui n’est pas en
général le cas pour les machines électriques [4].
Le deuxième chapitre : conception d’un prototype, commencé par les calculs des
dimensions géométriques de la machine synchrone àaimant permanent analytiquement telle
que les démentions du stator et du rotor, la force électromotrice et le courant par phase de la
machine, puis on’a utilisé logiciel Motorsolve pour conception de ce prototype et en fin la
comparaison des résultats obtenus analytiquement avec les résultats obtenus par Motorsolve.
2
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
I.1.Introduction
Le moteur synchrone est un actionneur électromécanique, son rotor tourne en
synchronisme avec le champ tournant du stator, c’est-à-dire à la même vitesse que ce champ.
Cette vitesse est donc liée à la fréquence de la source et comme cette fréquence est constante,
la vitesse du moteur est rigoureusement constante. Elle ne varie ni avec la charge, ni avec la
tension de la source [2].
Cette famille de machine regroupe en fait plusieurs sous familles, qui vont de
l’alternateur de plusieurs centaines de mégawatts au moteur de quelques watts, en passant par
les moteurs pas à pas. Néanmoins, la structure de toutes ces machines est relativement proche.
Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les forces
électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où
trapézoïdales.
Les stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine
asynchrone. Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de générer le champ
d’induction rotorique.
Les rotors bobinés à pôles lisses, les rotors bobinés à pôles saillants ainsi que les rotors
à aimants [1].
Parmi les structures des machines synchrones à aimants permanents, nous pouvons
distinguer deux types [4][5] :
3
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
I.2.1. Structure
Le moteur synchrone à aimants permanents est constitué de deux parties, une partie
mobile où rotor constituant l'inducteur, et une partie fixe ou stator portant des enroulements
constituant l'induit. La mince zone localisée entre ces deux élément est appelée entrefer.
Au rotor, les enroulements parcourus par un courant continu (dans le cas de la machine
à rotor bobiné) sont remplacés par des aimants permanents alternant pôles nord et pôles sud.
Le flux inducteur balaye les enroulements statorique et induit des forces électromotrices
(f.é.m) alternatives. L'interaction des champs statorique et rotorique donne naissance à un
couple sur l'arbre du moteur et entraine le moteur à vitesse de rotation synchrone [6].
Les aimants sont principalement caractérisés par leurs cycles d’hystérésis et plus
particulièrement par la courbe de désaimantation du deuxième quadrant du plan B-H (fig I.1) .
4
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
La mise au point d’aimants de plus en plus performants (Fig. I.2.), à base de ferrites (années
1940/1950), de Samarium-Cobalt (années 1960/1970) et, plus récemment, de Fer-Néodyme-
Bore, a conduit à un développement de plus en plus important des machines à excitation
naturelle.
Les aimants modernes, se caractérisant par leurs énergies volumiques élevées, sont de très
bonnes sources d’excitation. En effet, ils deviennent des sources privilégiées lorsqu’on
recherche compacité et augmentation de la puissance volumique [7].
Les AlNiCo sont des alliages à base de fer, d’aluminium et de nickel, avec des
additions de cobalt, cuivre ou de titane. Ils peuvent être isotropes ou anisotropes,
Les ferrites sont des composés d’oxyde de fer, de baryum et de strontium. Ils sont
obtenus par frittage et peuvent être isotropes ou anisotropes,
Les terres rares tels que les Samarium Cobalt sont beaucoup plus performants et
autorisent une température de fonctionnement élevée (jusqu’à 300°C), mais ils sont
très coûteux en raison notamment de la présence du cobalt dans leur composition,
Les Néodyme Fer Bore (Nd-Fe-B) ont des performances supérieures aux Samarium
Cobalt et sont beaucoup moins coûteux mais leur tenue à la température est moins
bonne (jusqu’à 160°C) [1].
5
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
Les structures des machines synchrones à aimants permanents sont classées suivant la
disposition des aimants sur le rotor. Leurs différentes configurations incluent les machines à
flux radial (RFPM) et à flux axial (AFPM) [8].
Aimants Stator
Stator
Rotor
Rotor
r
6
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
7
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
Fig I. 7 Machine synchrone à aimants enterrés : (a) avec concentration de flux, (b) structure classique
8
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
Cette machine dite « discoïde » ou AFPM est une autre solution possible pour les
entraînements directs à basse vitesse.
Elle est pourvue de disques fixes bobinés et de disques mobiles supportant les aimants
permanents. L’avantage déterminant provient de l’optimisation de la surface utile de
génération du couple, qui se traduit par une puissance volumique importante. Cependant, leur
assemblage est très compliqué, à cause des contraintes mécaniques liées aux poussées axiales.
Comparées à la structure à flux radial, ces machines se caractérisent par un plus grand
diamètre et une longueur axiale relativement plus courte. Le flux provenant des aimants est
axial tandis que le courant est dans la direction radiale. Différentes configurations à flux axial
existent : celle à structure simple avec un seul rotor associé à un seul stator (Figure I.8) et
celles à double entrefer avec soit, un seul stator inséré entre deux rotors (Figure I.9) ou un seul
rotor inséré entre deux stators (Figure I.10).
9
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
Moins des pertes de cuivre, les pertes viennent surtout du stator d’où le rendement du
moteur est amélioré,
Absence de collecteur et de balais, ce qui simplifie totalement sa maintenance, et
augmente donc sa fiabilité. De plus, le fait que seul son stator soit bobiné, localise les
échauffements par effet Joule dans sa partie fixe.
Facteur de puissance, rendement et puissance massique élevée.
Plus fiable.
Refroidissement plus facile.
10
Chapitre I Généralité sur les machines synchrones et la MSAP
Le moteur synchrone à aimants permanents est utilisé dans une large gamme de
puissance allant de quelques centaines de watts (servomoteurs) à plusieurs MEGA watts
(systèmes de propulsion des navires). Dans des applications aussi diverse que le
positionnement, la synchronisation, l’entraînement à vitesse variable, et la traction [1][4].
I.5 Conclusion
11
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Le design est l'activité la plus importante. Le concepteur doit connaître les éléments
suivants:
La méthode de dimensionnement du stator est la même pour toutes les structures. Bien
que le calcul des dimensions du rotor dépend de la géométrie choisie, la méthode utilisée suit
12
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
toujours la même formalisme. On découple les calculs du stator et du rotor. Afin de simplifier
les calculs [12].
La conception analytique de la machine est présentée pour décrire comment les quatre
variables principales (diamètre, longueur, épaisseur de l’aimant, densité du courant) sont
utilisées pour générer la conception de la machine. La puissance est de 1,75 kW est conçu
pour produire un couple de 27 N.m à640 tr/min. La machine proposée est conçue pour avoir
un enroulement concentrique àpas complet autour de neuf (09) encoches dans le stator.
Le dimensionnement de la machine est basé sur les données du cahier des charges
préliminaire présentées dans le tableau II.1 :
Paramètres Valeurs
Puissance (KW) 1.75
Tension (Volte) 220
Couple (Nm) 27
Vitesse (Tr/mn) 640
Facteur de puissance 0.83
13
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Paramètres Démontions
Nombre d'encoches, Nm 9
Nombre de pôles, Np 8
14
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Composant Matériel
Stator M330-35A
Rotor M330-35A
Aimant permanant NdFeB 230/220h
Cuivre 5.77e7 S/m
Matériau d'isolation Class H
L’aimant permanent utilisée dans notre conception de référence était NdFeB230 / 220h
et les propriétés de ce matériau, telles que fournies par le fournisseur MS Schramberg, sont
donnés dans le tableau II.4 àune température 20 °C [11].
Paramètres Valeurs
Le stator du notre moteur de référence est conçu avec un laminage en acier électrique
non orientéM330-35A de 0,35 mm d'épaisseur; les caractéristiques de ce type de matériau et
d'épaisseur sont données dans le tableau II.5 [11].
Paramètres Valeurs
15
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Débu
t
Oui Non
Si Kw donnée
Trouver D2L=S/Co ns
Oui Non
Si 𝝉𝒑 donnée
Fin
Figure II.3 : Organigramme de détermination des dimensions principales de la machine synchrone àaimant permanent
16
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Et :
Bav : L’induction dans l’entrefer (Wb/m2).
On peut extraire les valeurs Bav (Wb/m2) et q(A/m) en fonction de la puissance a partir du
tableau suivant :
Notre machine conçu pour une puissance de 1.75Kw, avec un programme et avec l’instruction
interp1 dans le Matlab on peut trouver les valeurs de Bav et q :
Après l’interpolation on a trouvé Bav=0.6T, Les valeurs habituelles de ‘Bav’ supposées sont :
17
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Et la valeur de ‘q’ trouvé 22830.73A/m, Les valeurs habituelles de ‘q’ sont les suivantes :
Dans la suite de notre calcul on suppose que le facteur d'enroulement kw égale à0.945 alors :
Kw
D2 L 0.00209m 3 ( II .2)
C0 ns (trn / s)
L 0.05005 m 50 .05 mm
D 0.08244 m 82 .44 mm
Une valeur typique de 0,5 mm d’entrefer a été choisi pour une machine de 1,75 kW et
de 640 tr / min,
18
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Le résidu de la densitéde flux Br pour l'aimant permanent NdFeB 230 / 220h à20 C°
est de 1,16 T, la température de fonctionnement particulière de l’aimant permanent est
estimée à140 C°. Et avec coefficient réversible de la température Br est de -0,08%K.
On ‘a :
hm
g eq g ( II .4)
r
5.93
g eq 0.5 5.89mm
1.1
La largeur de l'ouverture de l’encoche Bso est supposée 2 mm. Ainsi, on peut calculer
le pas dentaire s par la formule suivante :
D 82.44
s 28.777mm ( II .5)
Nm 9
4 BS 0 B B
[ tan 1 ( s 0 ) lin 1 ( s 0 ) 2 ] ( II .6)
2 g eq 2 g eq 2 g eq
4 2 2 2
[ tan 1 ( ) lin 1 ( ) 2 ] 0.0183
2 5.89 2 5.89 2 5.89
19
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
s 28.777
kc 1.0038 1.00mm
s .g eq 28.777 0.0183 5.89
Le facteur de fuite fLKG, qui prend en considération les lignes de flux magnétiques qui
retournent au aimant permanant sans relier l'enroulement du stator, est pris en compte. Ce
facteur dépend de la taille de la machine avec une valeur typique inférieure àl'unitéet se situe
entre (0,9 et 1,0). Dans notre conception de référence le facteur de fuite est supposé
fLKG= 0,95 [11].
f LKG . p .Br
Bg ( II .8)
f LKG .g '. m . p
1
hm
0.95 0.83 1.05
Bg 0.7706T
0.95 0.5 1.1 0.83
1
5.93
Ce premier harmonique de la densitéde flux dans l'entrefer Bg(1) est calculécomme suit :
4 . p
B g (1) B g sin( ) ( II .9)
2
4 0.83
Bg (1) 0.7706 sin( ) 0.9463T
2
II.4.4 Largeur de la dent statorique et épaisseur de la culasse statorique et rotorique
20
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
A la base des propriétés des tôles d'acier, la densitéde flux moyenne dans l'acier due à
l'excitation d'un aimant permanent ne doit pas dépasser le coude de début de saturation Bknee.
Cette valeur est comprise entre (1,3-1,45) T, comme montre la figure II.4 suivante, la valeur
Bknee de l'acier M330-35A utilisé dans notre machine égale à 1,35T. Le facteur d’empilement
de stratification ks a une valeur typique de 0,95. Par conséquent Sebi et Rebi peuvent être
calculés par la relation suivante :
(1)
Sebi ( II .12)
2.Bknee .L.ks
0.9761 10 3
S ebi Rebi 7.603mm
2 1.35 50.05 0.95
21
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
La largeur des dents du stator est déterminée àpartir du flux maximal obtenu lorsque
le centre du pôle du rotor est alignésur le centre des dents du stator.
D
.
s Nm
k ds ( II .13)
TW . D B
so
Nm
82.44
.
k ds 9 1.1614
82.44
. 2
9
En conséquence, la largeur des dents Tw du stator peut être déterminée comme suite.
(1) k ds
0.9761 10 3 1.1614
Tw 17.66mm ( II .14)
Bknee .L.k s 1.35 50.05 0.95
2f D L
FEM k .N ph B(1)
2
( II .15)
w
2 Np
2 42.66
FEM 0.945 N ph 0.9463 2 82.44 50.05
2 8
22
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
La force électromotrice induite en fonction du nombre de tours par phase est donnée par
l’expression suivante :
Dans cette conception le nombre de tours par phase Nph égal à591 tours (voir annexe), la
valeur de la FEM peut calculée par :
Pn 1750
I ph 5.8 A ( II .16)
3 FEM cos 3 103.28 0.83
I ph
Awire ( II .17)
J
5 .8
Awire 0.82mm 2
7
Le diamètre du conducteur peut être calculécomme suivant :
4 Awire
Dw ( II .18)
4 0.82
Dw 1.02mm
23
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
La surface totale de l’encoche Aslot peut être calculée en fonction du facteur de remplissage
Kfill et de la surface en cuivre Acu. Pour une seule couche, la valeur raisonnable du facteur de
remplissage est entre (0,65 - 0,7) et pour une double couche (0,35-0,5).
Dans notre prototype en suppose Kfill est de 0,5 la surface totale de l’encoche nécessaire pour
regrouper les conducteurs d'enroulement est donnée par :
Acu
Aslot ( II .20)
K fill
324.06
Aslot 648.12mm 2
0 .5
La surface géométrique de l’encoche peut être calculée aussi si en supposant que la cette
dernière sous forme rectangulaire (les deux côtés de l’encoche parallèles), la valeur peut être
calculée comme suite:
B Bs 2 B Bs1
Aslot H s 2 s1 H s1 s 0 B s 0 H s 0 ( II .21)
2 2
Les valeurs de la hauteur de l’encoche du stator Hso, Hs1 comme indiqué à la figure II.5,
peuvent être estimées selon le procédéde fabrication. Dans les petites machines électriques,
les valeurs typiques est de 1,5 mm et de 2,63 mm pour les hauteurs Hso et Hs1 respectivement.
En supposant que la forme de deux côtés de l’encoche est parallèle, les valeurs de Bs1 et Bs2
peuvent être déterminées comme suite:
( D 2( H s 0 H s1 ))
Bs1 Tw ( II .22)
Nm
24
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
( D 2( H s 0 H s1 H s 2 ))
Bs 2 Tw ( II .23)
Nm
Avec :
H s 2 H s ( H s 0 H s1 ) ( II .24)
En utilisant la procédure ci-dessus, les valeurs de Bs2 et Hs2 étaient 32,82 mm et 26,96 mm
respectivement.
OD D 2 H so H s1 H s 2 S ebi ( II .25)
25
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Pour clôturer le calcul géométrique du moteur, il nous a resté à définir que le diamètre
extérieur du rotor Dr du moteur.
Dr D 2 hm g ( II .26)
Dr 82.44 2 5.935 0.5 69.57 mm
Pour calculer les pertes Joules, un facteur nous manque : la résistance, sa valeur qui
reflète le degré d’opposition aux électrons parcourant l’enroulement [14].
Pour calculer la résistance par phase il faut d’abord calculés la longueur totale du conducteur
utiliséLturn, on prend en considération la longueur des tètes des bobines aux extrémités Lend.
On peut estimer la longueur des tètes des bobines aux extrémités par la relation suivante :
(D H s )
Lend ( II .27)
Nm
(82.44 31.01)
Lend 39.63mm
9
Alors la longueur totale d’un tour Lturn est donnée :
Lturn
R ph cu N ph (II .29)
Awire
179.36
R ph 1.68 108 591 2.165
0.8225
Les pertes joules sont calculées comme suite:
Pcu 3R ph ( I ph ) 2 ( II .30)
26
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Dans ce second chapitre nous avons dimensionné une machines synchrone à aimant
permanant avec une méthode analytico-empirique (équation mathématique avec des grandeurs
de fonctionnement). La démarche entretenue est un processus qui comporte plusieurs étapes
partant des dimensions principales de la machine jusqu’au calcul des pertes joules. Les
différents résultats des expressions analytiques utilisées dans ce processus sont implantés avec
précision pour construire un modèle de machine avec les mêmes dimensions et les mêmes
paramètres. De nombreux logiciels sont disponibles sur le marché pour simuler des
conceptions des machines, telles que «MotorSolve»et «MagNet»fournies par «Infolytica».
La simulation via ce logiciel peut être réalisée par analyse 2D ou 3D, en particulier
pour les machines électriques, car la dimension axiale àtravers l'axe z est uniforme.
Figure II.6 : Modèle final obtenu avec les dimensionnements géométriques calculés
27
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Figure II.7 : Forme d'onde de la densitéde flux dans l’entrefer générée àpartir de la simulation
D’après les résultats obtenus ci-dessus on peut clairement que la valeur de la densité
du flux calculée analytiquement (Bg(1) =0.9463T) et la valeur obtenu par simulation
(Bmax =0.935T) sont égales.
II.5.2 Inductance
Les valeurs des inductances (moyenne, inductances sur l’axe direct et quadrature) et
peut être calculées via ce logiciel en fonction du courant sans donner les informations sur les
types de ces inductances (entrefer, encoches…) caractères des inductances présentés sur les
figure II.7, II.8 et II.9 en fonction du courant nominale Iph=5.648A ont étélues respectivement
à L average=70 mH, Ld=73.3mH, Lq=66.7mH.
28
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
I ph
La section du fil ou du conducteur trouvée par l’équation, Awire 0.82mm 2 ,
J
est trouvée égale à la valeur de la section simulée via le logiciel ‘’Motorsolve’’ comme
illustre la figure II.10 (conductor area= 0.7933mm2 ), [14].
29
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
30
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
31
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
D’après la courbe de la figure II.12 on remarque que la forme du couple est quasiment
sinusoïdale, la présence des ondulations est due aux effets des encoches (couple de détente).
La machine a étésimulée sur une plage de vitesse comme illustréàla figure II.13, la
tension permet de maintenir le couple constant jusqu'àla vitesse nominale 640tr/min.
32
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
Les pertes totales générées sont de 204 W, comme indiqué dans le tableau II.6. Le
maximum des pertes était enregistré si les pertes dans le cuivre (perte joule) en 188W
(~ 92,15%) et la perte fer totale est de 9,7 W (6,7%).
33
Chapitre II Conception sur les machines synchrones et la MSAP
II.6 Conclusion
Deux principales parties ont étéélaborées dans ce chapitre du mémoire :
Le choix de la machine candidate pour un cahier des charges fixé et suivi par des
calculs analytiques pour déterminer les démentions géométriques de la machine
synchrone àaimant permanent.
Exploitation de logiciel ‘’Motorsolve’’ pour la conception de notre prototype de
machine et validation des résultats de simulations trouvés par le calcul analytique
obtenus dans la première partie.
On conclu àla fin que les résultats obtenus montrent que les valeurs calculées analytiquement
et les résultats obtenus par simulation sont très proches et ce qui confirme que notre prototype
machine est peut exploiter au prochain chapitre, dans le domaine de la commande vectorielle.
34
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Commande Vectorielle de
la Machine Synchrone à
Aimants Permanents
III.1.Introduction
La commande des machines à courant alternatif est difficile du fait qu’il existe un
couplage complexe entre le flux et le couple. Cette difficultéa encouragéle développement de
plusieurs techniques de commande afin que ces machines se comportent comme des machines
àcourant continu àexcitation séparée, caractérisées par un découplage naturel du flux et du
couple. Parmi ces techniques de commande, la commande vectorielle est la plus connu [17].
Dans tout ce chapitre, la machine dimensionnée est couplée en étoile et nous utilisons
une commande vectorielle avec une MLI de type vectorielle (SVM) [18].
35
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
36
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
La machine a étémodélisée àpartir des tensions simples qui nous notons, Van, Vbn ,Vcn
l’onduleur est commandéàpartir des grandeurs logiques Si = (i= a b c). On appelle et Ti Ti’
les transistors (supposée des interrupteurs idéaux), on a :
Dans ces conditions on peut écrire les tensions Vin en fonction des signaux de
commande, S i (i= a, b, c) et en tenant compte du point fictif no représenter sur la figure III.2.
Soit " n ", le point neutre du cotéalternatif (MASP), alors les trois tensions composées
Uab, Ubc, Uca sont définies par les relations suivantes:
37
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
D’après les équations (III.1) et (III.2), on peut s’expriment les tensions phase neutre comme
suit :
Van 3 U ab U ca
1
Vbn U bc U ab
1
( III .4)
3
Vcn 3 U ca U bc
1
Van 3 2 S a S b S c
Vdc
Vbn
Vdc
2S b S a S c ( III .5)
3
Vcn 3 2 S c S a S b
Vdc
L’utilisation de l’expression (III.1) permet d’établir les équations instantanées des tensions
simples en fonction des grandeurs de commande :
Van 2 1 1 S a
V 1 V 1 2 1 S ( III .6)
bn 3 dc b
Vcn 1 1 2 S c
L'onduleur a pour objectif de générer àsa sortie, des tensions le plus sinusoïdal possible, àcet
effet, différentes stratégies de commande permettant de déterminer les trois fonctions logiques
Si (a, b, c) [3].
38
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Van 2 1 1 Van0
V 1 1 2 1 V ( III .7)
bn 3 bn0
Vcn 1 1 2 Vcn 0
Il est évident que la tension triphasée est complètement contrôlée par Vα et Vβ, ces
vecteurs de tension sont décrits par un ensemble de formules comme ci-dessous [22].
1 1 V
an
1
V 2 2 2
V Vbn ( III .8)
3 0 3 3
Vcn
2 2
39
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Le tableau III.1 indique les huit états que peuvent prendre les interrupteurs du pont
triphaséàsix interrupteurs. Ce tableau indique pour chacun de ces huit états les vecteurs des
tensions Van, Vbn, Vcn la valeur de leur composantes de Clark Vsα, Vsβ ainsi que le vecteur de
référence Vs représentatif de ces états [23].
Si le vecteur de référence se trouve dans le secteur i (i =1,...6), alors ti, ti+1 étant les
temps d’application des vecteur adjacents Vi et Vi+1 et to le temps d’application des vecteurs
nuls V0 ,V7 [17].
1 1
t Th t t t t1 t 2 t Th
1
Th Vs dt i
Th t
V dt V i 1 dt
V 0 dt ( III .9)
t t t1 t t1 t 2
Avec :
Th : période d’échantillonnage.
40
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Pour le secteur 1 on ‘a :
Vs V jV
V 2Vdc
1
3
( III .12)
V 2Vdc 1 j 3
2 3 2 2
V0 0
2V V
V Th t1 dc t 2 dc
3 3
( III .13)
V t 2 Vdc
3
On trouve les temps du secteur 1 comme suit :
3V 3V
t1 Th
2Vdc
3V
t 2 Th ( III .14)
Vdc
t 0 Th t1 t 2
En effectuant le même calcul, nous obtenons les temps correspondants aux vecteurs de
tension qui composent chaque secteur (tableau).
41
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Cette figure III.4 permet de donner la relation entre, taon, taoff de chaque interrupteur et les
durées de conduction t1, t2, t0 pour le secteur 1, d’après la Figure III.4 on a les relations
suivantes [17] :
t0 3t 0
t aon 4 t aoff 4 t1 t 2
t 0 t1 3t 0 t1
tbon tboff t2 ( III .15)
4 2 4 2
t 0 t1 t 2 3t 0 t1 t 2
t con 4 2 2 tcoff 4 2 2
42
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
L’état de chaque interrupteur est déduit par une simple comparaison entre l’instant t et les
instants, t on t off [17].
43
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
L'équation (III.17), donnant le couple, montre que celui-ci dépend de deux variables
qui sont choisies comme variables d'états Id et Iq (respectivement courants longitudinal et en
quadrature) [19].
p f I q Ld Lq I d I q
3
Cem ( III .17)
2
Il s'agit donc de définir une relation entre ces deux variables, puisqu'il n'y a qu’une
grandeur àcommander (le couple) et deux variables àréguler (Id et Iq).
Parmi les stratégies de commande, on utilise souvent celle qui consiste à maintenir la
composante Id nulle. Nous contrôlons le couple uniquement par le courant Iq. On règle ainsi
la vitesse ou la position par la composante Iq [4].
44
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
La machine étant découplée selon deux axes (d,q ) , la régulation sur l'axe d est faite
par une seule boucle, tandis que la régulation sur l'axe q est faite par deux boucles en cascades
l'une interne pour réguler le courant et l'autre externe pour réguler la vitesse.
La vitesse est régulée àtravers la boucle externe, la sortie de son régulateur est permet
de générer le courant de référence Iqref qui est comparéàla valeur du courant Iq issue de la
mesure des courants réels et leur erreur appliqué à l’entrée du régulateur du courant Iq . En
parallèle avec cette boucle, on trouve une boucle de régulation du courant Id qui est maintenu
àzéro.
Les sorties des régulateurs de courant Id et Iq sont appliquées àun bloc de découplage
qui permet de générer les tensions de référence, Vdref, Vqref et par passage du repère (d, q) au
repère (α, β) qui nous donne les deux tensions de référence, Vαref , Vβref de la commande MLI
Vectorielle (SVM) de l’onduleur de tension [17].
45
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
dI
Vd ( Ld d Rs I d ) wr Lq I q
dt
( III .18)
V ( L dI q R I ) w ( L I )
q q
dt
s q r d d f
Ce couplage est éliminé par une méthode de compensation. Cette dernière méthode
Consiste àfaire ajouter des termes afin de rendre les axes d et q complètements indépendants.
Vd Vd 1 ed
( III .19)
Vq Vq1 eq
Avec :
dI d
Vd 1 ( Ld dt
Rs I d )
( III .20)
V ( L dI q
Rs I q )
q1 q
dt
Et :
ed wr Lq I q
( III .21)
eq wr ( Ld I d f )
46
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Vd 1
I d R pL
s d
( III .22)
I Vq1
q
Rs pLq
Les termes ed et eq ont été compensés du côté commande. Ils sont utilisés pour
éliminer le découplage des deux axes d et q.
Les actions sur les axes d et q sont donc découplés et représentées sur la Figure III.7.
47
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
III.4.2 La Régulation
Les régulateurs ont, d’une part, la tâche de stabiliser le circuit de réglage, et d’autre
part, ils viennent pour assurer une meilleure précision et un temps de réponse meilleur. Les
régulateurs standards de type PI ou PID sont les plus utilisés dans le domaine des réglages
industriels [3].
Les éléments fondamentaux pour la réalisation des régulateurs sont les actions
P.I.D (proportionnelle, intégrale, dérivée). Les algorithmes, même les plus performants,
sont toujours une combinaison de ces actions. Pour notre étude, nous avons adopté un
régulateur proportionnel – intégral (PI). L’action intégrale a pour effet de réduire l’écart
entre la consigne et la grandeur régulée. L’action proportionnelle permet le réglage de la
rapiditédu système [19].
48
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Tant que l’erreur positive (ou négative) subsiste, l’action U (t) augmente (ou diminue) jusqu’à
ce que l’erreur s’annule.
Le rôle des régulateurs est de maintenir une grandeur de sortie égale àla grandeur de
référence imposé. Les régulateurs de courant et de vitesse peuvent être synthétisés ici au
moyen des techniques classiques développées pour les systèmes linéaires. Le schéma
𝑉𝑑1
fonctionnel de la boucle du courant (𝐼𝑑 = 𝑅𝑠+𝑝𝐿𝑑) est représentépar la figure (III.9).
Les paramètres des régulateurs sont choisis de telle manière que le zéro introduit par
chacun d’eux soit compensé par la dynamique du courant.
On retrouve la même boucle de régulation pour le courant Iq.
La dynamique du moteur relative àla partie électrique est égale à:
1 1 1
Gd ( p) ( III .24)
Rs Ls P Rs 1 Td P
Ls
Avec : Td R
s
49
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
K id K pd 1 1
God ( p) 1 P ( III .25)
P K id Rs 1 Td P
K pd
Td
K id
Ce qui ramène les fonctions de transfert des courants en boucle fermée aux expressions
suivantes:
Id God 1 1
Gof ( p ) ( III .26)
I dref 1 God R 1 d P
1 s P
K id
Rs Rs2
En choisissant ( 𝜏𝑑 = 𝑇𝑑 ), donc: K id
Td Ls
D’où :
K pd K id .Td
d C Cr
J f r Ce C r e (III .27)
dt JP f r
Ce + 1
Ω* +
X 𝐾𝑝 +
𝐾𝑖
𝑃
X 𝐽𝑃 + 𝑓𝑟
Ω
- -
50
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Ki K p K
Kp (P i ) ( III .28)
P P Kp
La fonction de transfert du système précédent en boucle ouverte pour Cr=0 est donnée par:
Kp Ki 1
FTBO (P )( fr ) ( III .29)
P K p JP
En adoptant la méthode de placement de pôle et la fonction de transfert de la vitesse en boucle
fermée est donnée par:
Ki
K p (P
Kp
FTBF ( III .30)
ref JP 2 ( f r K p ) P K i
La FTBFΩ possède une dynamique de 2ème ordre, par identification àla forme canonique du
2ème ordre dont l’équation caractéristique est représentée comme suit :
1
P 2 (2 )P 1 0 ( III .31)
2
0 0
Alors :
J 1
2
K i 0
K p fr
(2 )
Ki 0
Avec :
: Coefficient d’amortissement.
K i J 02
2K i
Kp fr
0
Si on pose : ζ= 1 et fr = 0
51
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
4J
K i 2 Ls
On obtient : avec :
K p K i Rs
Fig III.11 : Schéma de simulation d’une MSAP (prototype) alimentée par une tension triphasé
52
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
80
300
60
20
100 0
-20
0
-40
-60
-100
-80
-200 -100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Time (seconds) Time (seconds)
40
20 30
20
Courant Ia(A)
Courant Id/Iq(A)
10 10
0 -10
-20
-10 -30
-40
-20 -50
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Time (seconds)
Time (seconds)
Fig III.12 : Résultats de simulation du démarrage àvide suivie d'une application de charge
Les résultats de simulation obtenus présenté sur la figure III.13 pour l’application
d’une commande vectorielle sur le prototype machine réalisé à laid de logiciel Motorsolve,
avec une application d’une charge (couple résistant) de Cr=10Nm à t=1s et avec un
changement de la référence de la vitesse de 78 rad/s à40 rad/s àt=0.5s.
On remarque que le système répond positivement àce test, la vitesse suit sa nouvelle
référence sans erreur statique, le couple subit un pic lors du passage d’une référence à l’autre,
puis rejoint sa valeur de référence (Ce=Cr=10Nm), le courant Iq est toujours l’image du couple
ce qui justifie le découplage entre le flux et le couple et le courant Id atteint une valeur
moyenne égale à0A, et pour le courant Ia on remarque que le changement de référence de la
53
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
vitesse àt=0.5s il n’a pas influe sur le courant Ia par contre àt=1s si on applique une charge
la valeur du courant augmente.
Time Series Plot: Time Series Plot:
80 12
70
10
60
8
50
Vitesse (rad/s)
Couple (N/m)
40 6
30 4
20
2
10
0
0
-10 -2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Time (seconds) Time (seconds)
3.5
2
3
Courant Id
2.5
Courant Iq
1 2
1.5
1
0
0.5
-1 -0.5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
0 0.5 1 1.5 2 Time (seconds)
Time (seconds)
200 3
2
100
Courant ia(A)
1
data
0
0
-100
-1
-200 -2
-300 -3
0.05 0.1 0.15 0.2 0.5 1 1.5
Time (seconds) Time (seconds)
Fig III.13 : Résultats de simulation du démarrage àvide et en charge avec commande vectorielle
(Cr= 10Nm à t=1s) et (Ωréf=78 rad/s à Ωréf=40 rad/s à t=0.5s)
54
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
10
50 8
Vitesse (rad/s)
Couple (Nm)
0
4
2
-50
0
-100 -2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Time (seconds)
Time (seconds)
3.5
1
3
Courant Id (A)
Courant Iq (A)
2.5
0 2
1.5
1
-1
0.5
-2 -0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Time (seconds)
Time (seconds)
55
Chapitre III Commande Vectorielle de la MSAP
Time Series Plot: Time Series Plot:
300 4
200 3
2
Tension Va(Volt)
100
Courant ia (A)
1
0
0
-100
-1
-200 -2
-300 -3
0.05 0.1 0.15 0.2 0 0.5 1 1.5
Time (seconds) Time (seconds)
Fig III.14 : Résultats de simulation pour une inversion du sens de rotation avec introduction de la charge.
(Cr= 10Nm àt=0.5s) et (Ωréf=78 rad/s à Ωréf=-78 rad/s àt=1s)
III.6 CONCLUSION
56
Conclusion Générale
Conclusion Générale
57
Bibliographie
[1] A. BOUDJEMA, «Commande vectorielle de la machine synchrone àaimants permanents
MSAP», Mémoire de Master, Universitéde Mohamed Khider Biskra, 2014.
[3] M, HEMMAMI, «Commande sans capteur de vitesse d’un moteur synchrone à aimants
permanents (MSAP) par l’utilisation de la commande directe du couple et d’un observateur
de vitesse à mode glissant», Mémoire de Magister, Université de Mohamed Khider Biskra,
2013.
[11] Yao Duan «Method for design and optimization of surface Mount permanent magnet
machines and Induction machines», Thèse de Doctorat, Georgia Institute of Technology,
2010.
[14] A. CHIBANI «Étude pour la Conception d’une Machine Synchrone à Rotor Externe.»,
Mémoire de Magister, UniversitéHadj Lakhdar de Batna, 2011.
[21] M. NEFSI «Commande directe du couple d’une machine asynchrone sans capteur
mécanique», Mémoire de Magister, UniversitéDjillali Liabes De Sidi Bel-Abbes, 2008.
[23] M. BEKHITI, I. MAHI «Commande Floue Directe du Couple d'un Moteur asynchrone
sans capteur mécanique en utilisant la technique MRAS», Mémoire de Master, Université
Tahar Moulay de Saïda, 2017.
Annexe
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