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El Ghemmaz Chadi HK/BL

« La France dans les années 1920 : une vie politique instable ? »

I – Un retour à une vie démocratique stable sous le Bloc national (1919-1924) ?


a) Le retour à une vie démocratique à l’aune de la Grande Guerre

 Reprise des élections prévue au printemps 1918 mais reprises qu’après le traité de Paix
signé (cf. législatives en novembre 1919)
 La nébuleuse du Bloc national reprend les caractéristiques de l’Union sacrée du
« temps de guerre » : multipartisme, rhétorique, représentation de tte une nation.
 Une Chambre « bleu horizon » élue en novembre 1919 (44% d’anciens combattants)
 Retour de la droite mais causé par la montée du bolchévisme et du communisme
pendant la 1ère Gm.
 La démission de Clemenceau (« père de la Victoire ») en janvier 1920 et le retour à
une instabilité politique (4 gouvernements)

b) Une renaissance divisée des syndicats et des socialistes après la Grande Guerre
 L’inflation et la baisse du pouvoir d’avoir favorisent la syndicalisation (1918 : 600 000
1920 : 2 M).
 Des manifestations sous tensions le 1 er mai 1919 malgré l’obtention de la journée de
8h (Léon Jouhaux blessé, 2 morts). Se poursuivent par une grève générale le 1 er mai
1920.
 L’impact de révolution d’octobre en France et du Komintern (mars 1919) force la
SFIO à la division interne au congrès de Tours (29 déc. 1919) => SFIC/ SFIO.
 Une division aussi syndicale : CGT/CGTU.
 Gauche = désormais 2 frères ennemis (Socialistes VS Communistes)

c) La question des réparations impacte la vie politique intérieure


 L’enjeu des réparations concerne la pop° Fr => si All ne paie pas, ce sont les
contribuables Fr CAR les USA et Anglais ne fourniront pas d’aménagement de dettes
+ Fr = mise à contribution de leur épargne lors des emprunts nationaux (dette de court
terme = 65 % de son PIB)
 CSQ : politique dure d’A. Millerand => cf. coup de Cannes de janv. 1922 = refuse de
traiter de la « capacité de paiement de l’Allemagne » (cf. compte rendu de Briand
après Conférence de Cannes) => Briand remplacé par R. Poincaré qui incarne la
« ligne dure » au Pv.
 La victoire à la Pyrrhus lors de la « bataille de la Ruhr » (1923) & la dépréciation du
franc due à la pression financière des Anglais forcent R. Poincaré à appliquer une
politique de rigueur budgétaire (baisse dépenses publiques/hausse de 20 % des impôts)
 CSQ : défaite du Bloc national en mai 1924 après un nouvel impôt + victoire du Cartel
des gauches.
El Ghemmaz Chadi HK/BL

Transition : La cartel des gauches (1924-1926) se montre très enclin à une stabilité sociale et
politique mais les difficultés pour résorber les dettes impactant la vie sociale et politique
française restent importantes.
II – Une volonté de stabilité politique sous le Cartel des gauches mais sans concrétisation
(1924- 1926)
a) Tentatives pacifistes, sociales et volonté d’un retour à une « tradition
républicaine »
 Edouard Herriot demande la démission d’A. Millerand : volonté de retour à la
constitution Grévy et d’un pouvoir législatif > pv. exécutif.
 Un programme basée sur 5 points : respect lois sociales, ≠ pol° rigueur Poincaré,
application stricte impôt revenu, laïcité de combat, soutien absolu à la SDN (+ discuter
avc All)
 Un retour à la « tradition républicaine » : armistice grévistes du 1er mai 1920, envisage
de rompre relat° avec le Saint-Siège (alors que reprise en 1921).

b) Une victoire en « trompe-l’œil » (N. Beaupré) et l’échec d’un équilibre politique


 Malgré forte mobilisation électorale (17% d’abstention) => le Cartel ds gauches
possède majorité relative + s’appui sur une quarantaine de députés du Bloc national.
 L’échec d’un rassemblement des gauches : seul. 2 gauches unies + SFIO (L. Blum) =
soutien sans participation.

c) La question financière mène au déclin du cartel


 La politique éco. du gvt reste limitée => E. Herriot fait le choix de la création
monétaire.
 CSQ : oppositions au gvt
1) Gouverneur de la Banque de France (G. Robineau) met gvt en demeure (le gvt doit
créer de la monnaie en + par les lois) + scandale des faux bilans.
2) Le « Mur d’argent » fait face à la gauche pour faire tomber le cartel.
3) Le Sénat par un vote négatif force E. Henriot à la démission (10 avril 1925)
 Eches des gvt qui lui succèdent : Painlevé (avril-octobre 1925) critiqué par les
socialistes (≠ augmentat° d’impôt) ; A. Briand (mars-juin 1926) privilégie dettes
extérieurs en concluant accord avc USA (≠ socialistes pour dettes intérieures d’abord)
 Face à la crise du franc  Joseph Caillaux dmd pleins pouvoirs financiers pour
enrayer la baisse du franc mais 16 juillet 1926, Herriot provoque chute gvt Briand.
Transition : Pour deux raisons différentes - reconduire l’Union sacrée ou la volonté d’effacer
la période de guerre -, le Bloc national puis le cartel des gauches tombent. Le retour de R.
Poincaré en 1926 se veut rassurant pour la vie politique et économique fr.

III – Le retour de Poincaré, un retour à une vie politique plus stable ? (1926-1929)
a) L’incarnation du mythe du « sauveur de franc »
 R. Poincaré à la tête d’1 gvt d’« Union nationale » sous G. Doumergue qui se tourne
désormais vers ennemi intérieur (≠ All) = la dette & chute du franc + Remobilise les
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radicaux du cartel des gauches (Herriot : instruct° publique ; Painlevé : ministre


Guerre ; A. Briand : affaires étrangères)
 Poincaré = Pv. qui s’incarne => signe de stabilité gvtle (ministre finances + Pres.
Conseil)
 Des décisions acceptés de l’opinion publique : taxe, caisse de gest° des bons du trésor
+ caisse d’amortissement de la dette (taxe tabac & loterie nat°) => rassure.
 25 juin 1928 => dévalue le franc des 4/5e de sa valeur
 Désormais environ une livre pour 125 francs et un dollar pour 25 francs => Favorise
échanges en restaurant convertibilité franc.

b) Des politiques scolaires et sociales


 R. Poincaré répond à la partie gauche de sa majorité
 Lois Herriot : Enseignement secondaire & primaire = gratuit = Pas que bourgeois en
enseignmnt secondaire et classes moyennes qui restent en classes primaires sup.
 Lois des assurances sociales (mais surtt pour les + pauvres ex. agriculteurs exclus)

c)Une majorité conservée malgré des oppositions


 Coup D’Angers (éléct° 1928) : les radicaux passent ds l’opposition
 MAIS 460/610 députés se réclament de l’« Union nationale ».
 Malgré plan de renégociation Young  Poincaré démissionne (27 juill. 1929) SANS
être en minorité
 Problème majeur des années 1920, c-à-d la question financière en partie résolu.

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