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Chapitre 6 

: La France, une nouvelle place dans le monde


(1945-1970)

Doc d’accroche : Comparaison des 2 photographies pp174-175 : Quels enjeux pour la France ?
- Affaiblissement de la puissance avec la perte de l’empire Carte p177
- Renforcement sur la scène internationale avec la Bombe
Devient une puissance moyenne entre les 2 superpuissances : essaye de se maintenir et d’exister =>
notion de l’indépendance nationale grâce à la Bombe : Alliée mais pas alignée

« Il s’agit de transformer notre vieille France en un pays neuf et de lui faire épouser son temps : il
s’agit qu’elle en tire la prospérité, la puissance, le rayonnement »
Charles de Gaulle, discours du 14 juin 1960

INTRODUCTION :

Affaiblie par la seconde Guerre Mondiale et la perte de son empire colonial, la France perd
progressivement son statut de grande puissance en l’espace d’une vingtaine d’années seulement
(1945-1962).
Toutefois dans un monde bipolaire dominé par les 2 superpuissances que sont les Etats-Unis et
l’URSS, elle parvient à conserver une influence multiforme en modernisant son économie et en
l’ouvrant à l’Europe et au monde.
Sur un plan intérieur, après la difficile sortie de guerre et les crises de la décolonisation, la mise en
place de la Vème République en 1958 vient consolider et stabiliser les institutions en renforçant le
pouvoir exécutif.
La France s’inscrit donc pleinement dans cette période de croissance et de prospérité que sont les
Trente Glorieuses, période qui voit la société changer en profondeur.

=> Comment la France a-t-elle été amenée à redéfinir son rôle dans le monde et quelles sont les
différentes manifestations de sa puissance ?

I : Reconstruire la puissance (1945-1958) : La IVème République, résultats et fragilités


En 1945, la France s’appuie sur son Empire colonial et sur l’aide américaine pour reconstruire. Fragilisée
par la décolonisation et la Guerre Froide, elle s’efforce de préserver son indépendance, notamment en
encourageant la construction européenne.

A] Un retour difficile dans le concert des grandes Nations

a) Une France affaiblie au sortir de la guerre


 1945 : Une situation économique catastrophique.
- Un bilan humain lourd : environ 600.000 morts, dont 45 % sont des civils.
- Des destructions matérielles et une économie désorganisée.
2/3 du territoire touché : de nombreuses villes détruites (Le Havre, Orléans...). Infrastructures
atteintes : sur 300 gares principales, 200 sont détruites. La moitié des rails, et la quasi-totalité des
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ponts est hors service.
Manque de charbon, principale source d’énergie de l’époque
- La production agricole a baissé de près d'un tiers par rapport à l'entre-deux-guerres.
- Les finances de la France sont déséquilibrées.
- Pénurie de certains produits => inflation. Le coût de la vie a été multiplié par trois.
 La France est contrainte d'importer massivement du charbon, des denrées alimentaires et des
produits manufacturés de première nécessité.
 La balance commerciale largement déficitaire.
 Des recettes fiscales sont faibles, du fait de la désorganisation de l'économie.
 Recours à l'endettement x4 par rapport à 1939.
 Un gouvernement d'union pour restaurer la souveraineté nationale
- Juin 1944, De Gaulle a constitué, à Alger, un gouvernement provisoire de la république, le G.P.R.F.
qui comprend alors toutes les sensibilités issues de la Résistance, de la droite républicaine au parti
communiste.
 Doit très vite affirmer l'autorité du pouvoir central face aux autorités locales. Ce but est atteint dès
la fin de l'année 1944.

b) Un Etat qui reconstruit ou les premières réformes de la IVe République


Programme du Conseil National de la Résistance (CNR) : promouvoir une république démocratique et
sociale.
 Nationalisations et planification
- Les secteurs stratégiques ont nationalisés : charbon, gaz, la banque, assurances, transports
ferroviaires, aviation. Les nationalisations aboutissent à la création d'un vaste secteur public entre
1944 et 1946
- Adoption d'une planification. Création d’un commissariat au plan, sous la direction de Jean
Monnet.
L'État réalise les premiers investissements, mais il accepte l'aide apportée par le plan Marshall, et
favorise le retour à une économie de marché.
Se dote d'un outil de prévision, l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques).
 Mise en place de l'État providence entre 1944 et 1958 : l’influence du CNR
- Préambule de la constitution de 1946 affirme un certain nombre de droits sociaux : droit au
travail, droit syndical et droit de grève, droit à l'instruction et à la culture.
- Février 1945 : création des comités d'entreprises dans toutes les entreprises de plus de 50
employés.
- Octobre 1945 : création de la Sécurité Sociale, qui assure à tous les Français une protection
sociale, notamment contre la maladie.
 Les réformes de la IVème République
- 1952 : création du SMIG (Salaire minimum d’insertion garantie)
- programme de logements sociaux,
- construction d'établissements scolaires pour répondre aux effets du baby-boom,
- 1956 : 3e semaine de congés payés,

c) La France face aux 2 Grand : un retour sur la scène internationale.


- La France fait partie des vainqueurs grâce à De Gaulle et surtout grâce à Churchill. Même si elle
est absente de toutes les conférences internationales qui réorganisent l’Europe, elle obtient une
zone d’occupation en Allemagne (zone d’occupation initiale britannique divisée en 2)
- Elle participe à la Conférence de San Francisco (avril-juin 1945) où elle reçoit l’un des 5 sièges
permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, s’affichant ainsi comme une grande puissance.
- 1 glissement sous la tutelle américaine

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Des contraintes économiques qui jouent un rôle majeur dans la politique extérieure française
Urgence de la Reconstruction + vague de grèves + crainte de l’expansion du communisme à l’ouest
=> Aide Marshall de 1948 à 1952. La France reçoit 20% des fonds américains pour l’Europe et son
commerce extérieur s’oriente vers la zone $ Docs 2-3 p179
L’alliance militaire avec les EU : le choix de l’Atlantisme
1949 : Traité de Washington donne naissance à l’OTAN. La France se place sous commandement
américain et bénéficie en échange du parapluie atomique américaine. Présence de bases
américaine sur le sol français jusqu’en 1966.

B] La France et les débuts de la construction européenne : un moyen de peser sur les


relations internationales
« Ne pouvant imposer en Afrique du Nord les décisions nécessaires, le gouvernement […] comptait sur la
construction européenne pour compenser son impuissance en Algérie » Christian Pineau, ministre des
Affaires Etrangères de 1956 à 1958

La France espère ériger un 3ème pôle entre les 2 Grands. Un pôle où elle aura une influence et une place
prédominante. Approche gaulliste de la CEE : faire de la Communauté un outil au service de la puissance
française => Rejet par les gaullistes d’une Europe supranationale
- 1 redressement allemand rapide et problématique :
Opinion française en général ne veulent pas voir un Etat allemand centralisé renaître.
Juin 1948 : Conférence de Londres : France doit céder face aux pressions américaines et anglaises.
La zone d’occupation française en Allemagne fusionne avec les zones américaine et britannique.
C’est le prélude à la création de la RFA en 1949. (suite au Blocus de Berlin)
- 1951 : CECA de Jean Monnet et Robert Schumann (Les faire réfléchir : pourquoi l’acier et
pourquoi le charbon, pourquoi un partenariat avec l’Allemagne 5 ans seulement après la
guerre) : donner le sens officiel et le sens officieux Doc 4 p179
Mutualisation des ressources indispensables à la reconstruction + accrocher la
reconstruction française à la dynamique allemande + encadrer le redressement allemand
pour faire en sorte que l’Allemagne ne devienne pas plus puissante que la France
- 1952-1954 : Echec de la CED illustre la méfiance de la France à l’égard du réarmement allemand
et la crainte d’une perte de souveraineté après l’OTAN en 1949 => impact durable
pour une Europe de la défense
- 25 mars 1957 : Signature du traité de Rome : Doc 6 p179
Naissance de la CEE et du moteur européen qu’est le couple franco-allemand : De
Gaulle/Adenauer, Giscard/Schmidt, Mitterrand/Kohl, Sarko/Merkel
Mise en place d’un Marché Commun (réalisé totalement en 1968 avec 2 ans
d’avance sur le calendrier) : énorme succès qui a permis avec le GATT la prospérité
des Trente Glorieuses
Mise en place de politiques communes, secteur par secteur comme la PAC ou la
politique industrielle avec Airbus
La France devient rapidement exportatrice de denrées agricoles (géants de l’agroalimentaires) et se
positionne dans l’aéronautique face aux Américains

C] Une IVème République fragilisées par les difficultés coloniales

Impact de la 2nde GM sur l’empire colonial : l’essor des mouvements nationaux Expliquer rapidement

a) Un Empire colonial garant du rang mondial de la France ?

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- Conférence de Brazzaville : 30 janvier – 8 février 1944 : Vise à améliorer la situation des colonies
et des colonisés en leur accordant plus de liberté et en les associant davantage à la gestion de
leurs propres affaires. Mais la conférence écarte toute idée d’indépendance.
- Dès 1945 : Emeutes de Sétif et révolte des colonies d’Asie du Sud. La France commence à
s’interroger sur le statut de ses colonies. Jusqu’en 1954, on parle de troubles qui restent assez
éloignés des préoccupations des métropolitains. Ne se sentent pas trop concernés
- 21 septembre 1946 : La nouvelle Constitution de la IVème Rép institue l’Union Française. La
France réforme son Empire mais c’est pour maintenir le principal pilier de sa puissance : la tutelle
sur des colonies devenues « Départements et Territoires d’Outre-Mer ». Cette tutelle reste totale.

b) La France doit néanmoins amorcer la décolonisation


- 2 septembre 1945 : Hô Chi Minh proclame l’indépendance du Vietnam -> Guerre d’Indochine
jusqu’aux Accords de Genève en 1954 : 1ère guerre asymétrique avec armée régulière face à une
guérilla. Conflit indirect de la Guerre Froide
- 1954 : Toussaint Rouge et début de la Guerre d’Algérie avec envoi du contingent à partir de
1954. La guerre entre dans chaque foyer en métropole. D’un seul coup, les Français vont se
sentir concernés => division des Français. La guerre va durer jusqu’en 1962 et les Accords d’Evian
- 1956 : Négociation prévaut au Maroc et en Tunisie, ce qui leur permet d’accéder à l’autonomie
puis à l’indépendance. La France entend se concentrer sur le problème algérien, seule colonie de
peuplement avec 1 million d’Européens pour 7 millions d’indigènes
La même année, la crise de Suez illustre la relégation de la France au rang de puissance moyenne face aux
deux Grands

c) Une IVème République qui finit par chuter sur la question coloniale
L’expérience Pierre Mendès France (juin 54-février 55)
Appartient au Parti Radical
- Discours d’investiture du 17 juin 1954 : propose une échéance et un projet précis en matière de
décolonisation en adoptant un ton très ferme.
- Juillet 1954 : Signe les Accords de Genève qui mettent fin à la guerre d’Indochine après la
désastreuse défaite de Dien Bien Phu.
- 1954 : Discours de Carthage où il annonce l’autonomie interne de la Tunisie
- 1er novembre 1954 : « Toussaint Rouge » en Algérie. PMF choisit la fermeté. Cette politique fait
chuter le gouvernement en février 1955.
L’agonie du régime : la crise de mai 1958.
- 13 mai 1958 : Investiture de Pierre Pflimlin comme Psdt du Conseil. C’est le leader du MRP et il est
favorable à des négociations avec le FLN.
Inquiétudes en Algérie et émeutes des partisans de l’Algérie française qui désignent un Comité de
Salut Public présidé par le Gal Massu. Climat de guerre civile.
- 15 mai : Gal Salan, commandant en chef des Armées, fait acclamer le nom de De Gaulle lors d’une
manifestation à Alger. De Gaulle se dit prêt à assumer le pouvoir et se présente comme le garant
des libertés publiques et comme la seule alternative à la guerre civile.
- 1er juin : De Gaulle devient Président du Conseil et obtient les pleins pouvoirs de l’Ass Nat pour
réviser la Constitution. C’est l’acte de décès de la IVème Rép.
Le 4 septembre, De Gaulle présente la nouvelle Constitution qui a été rédigée par un comité de juristes
(présidé par Michel Debré) et non par une Assemblée Constituante.
Le 28 septembre : Référendum avec un taux de participation de 85%. Le texte est approuvé à 79%.
Le 21 décembre : De Gaulle devient le 1er président de la Vème Rép.

II : « Une certaine idée de la France  » : la politique gaullienne (1958-1969) et la


puissance retrouvée
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La politique extérieure du Général De Gaulle a un triple objectif
- garantir l’indépendance nationale
- retrouver la « grandeur de la France »
- redéfinir le rôle de la France à côté des deux Grands

A] De la décolonisation à la coopération

a) La France et la guerre d’Algérie : Une guerre de décolonisation et une guerre civile


Point de Passage : Cours = reprise de dossier et d’étude de cas pp 184-187 :
faire Q1, Q2, Q3 p185 + Q1, Q2 p187

Spécificité de l’Algérie dans l’Empire français :


- Seule colonie de peuplement et 3 départements français.
- 1 million d’Européens et 7 millions d’indigènes
Les Européens ont le statut de « citoyens français de statut civil de droit commun » ce qui leur donne
les mêmes droits et les mêmes devoirs que les métropolitains.
Les indigènes ont le statut de « citoyens français de statut civil de droit coranique ». Il vote pour un
second collège de représentants.
- Il n’y a ni ségrégation ni apartheid.

 Les massacres de Sétif (8 mai 1945)


- Jour de l’armistice, manifestation d’Algériens dans plusieurs villes de l’Est du pays. Veulent rappeler
leurs revendications en termes d’égalité des droits => heurts avec la police.
- Colère des manifestants se tourne contre les Français : 27 Européens sont assassinés et 103
trouveront la mort dans les jours qui suivent. => Répression brutale de l’armée française notamment
à Sétif : 20 000 morts chez les indigènes (Benjamin Stora). On parle des évènements d’Algérie
 Radicalisation des milieux nationalistes.
 La Toussaint Rouge du 1er novembre 1954 et le début de la guerre d’Algérie.
- Recours au combat initié par le FLN pour l’indépendance. Exactions contre les populations civiles
d’origine européenne et autochtone + guérilla contre l’armée française aidée de supplétifs arabes :
les Harkis.
- Le 1er novembre 1954 : Vague d’attentats et d’assassinats de civils européens et musulmans par le
FLN : irruption de la question algérienne sur le terrain politique.
- Paris refuse de négocier avec le FLN et envoie le contingent. C’est le début de la guerre d’Algérie.
Chaque famille va être touchée par ce conflit, que ce soit en métropole ou en Algérie.
 La Guerre d’Algérie : 3 guerres en une
- 1 guerre franco-algérienne
- 1guerre algéro-algérienne (FLN vs Harkis)
- 1 guerre franco-française (pro vs anti Algérie française : porteurs de valise vs OAS)
D’abord favorable au maintien de l’Algérie dans la France, l’opinion publique de la métropole devient de
plus en plus hostile suite à l’envoi du contingent et au coût financier que représente ce pays.
- Les appuis du FLN :
Maroc et Tunisie indépendants depuis 1956
Egypte de Nasser appuyée par l’URSS qui fournit des armes au FLN
Intellectuels français de gauche comme J.P. Sartre
- 1958 : Retour de de Gaulle au pouvoir et début de la Vème Rép. Lutte contre le FLN tout en
engageant une série de réformes visant à donner l’égalité des droits aux Algériens.
- 1960 : De Gaulle annonce la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Algérie. Des
pourparlers sont établis avec le GPRA dont fait partie Houari Boumediene. En // l’ONU annonce le
droit à l’autodétermination du peuple algérien.

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- Avril 1961 : Putsch des généraux à Alger. OAS organise des attentats pour faire pression sur les
négociations et sur le référendum. Ce dernier valide l’indépendance.
18 mars 1962 : Signature des Accords d’Evian et le 5 juillet 1962 : Proclamation de l’Indépendance de
l’Algérie.
 Des conséquences humaines dramatiques
1/ Le Bilan humain
- 1 millions de Français évacués dans l’urgence sans structure d’accueil à leur arrivée en France
150 000 harkis abandonnés par la France en Algérie et massacrés pour avoir choisi la France.
43 000 sont évacués vers la France où ils sont parqués dans des camps et s’y trouvent toujours.
2788 civils français tués et 3018 Français enlevés par le FLN dont seuls 1282 seront retrouvés.
25 000 soldats français sont morts.
- Côté algérien : environ 150 000 combattants décédés et environ 250 000 civils tués. Les chiffres
restent difficiles à estimer pour cause de manipulation politique suite à l’indépendance.
2/ La difficile confrontation des mémoires de la guerre Q4 p187
- Question de la torture reste délicate. Régulièrement dénoncée du côté algérien à l’encontre de
l’armée française, la France n’en fait pas mention à l’encontre du FLN alors qu’elle a été aussi
massivement pratiquée à l’égard des prisonniers français
- Le devoir de repentance : Exigé du côté algérien qui parle de « génocide culturel » et de crimes
coloniaux
- Une mémoire oubliée qui commence à se faire entendre : celle des harkis. Une mémoire peu
audible : celle des « pieds-noirs »

Filmographie :
Films qui dénoncent régulièrement les massacres d’Algériens commis par des Européens contre les
indépendantistes musulmans (Hors la Loi, 2010). En revanche, aucun film n’a été réalisé à propos des
massacres perpétrés par le FLN contre les Européens (massacres du Constantinois) ou des musulmans
(massacres de Malouza), pas plus qu’un réalisateur ne s’est intéressé au massacre des manifestants anti-
indépendantistes européens, musulmans et juifs par des tirailleurs « arabes » de l’armée française lors de
la fusillade de la rue d’Isly.
 Mémoire fragmentée et douloureuse construite au fur et à mesure et qui ne sera complète que
lorsque la totalité des archives de la guerre d’Algérie seront accessibles aux historiens et que le
gouvernement algérien dépolitisera cette partie de l’histoire du pays.

b) De l’Union Française à la France-Afrique, les relations entre la métropole et ses anciennes


colonies
1958 : Remplacement de l’Union Française par la Communauté.
Offre aux colonies la possibilité d’acquérir l’autonomie interne puis l’indépendance (1958 à 1962).
Développement de la politique de coopération : la France soutient ces jeunes Etats indépendants
dans les domaines économique, culturel, militaire et politique, ce qui lui permet de conserver son
influence mondiale et son prestige.
1961 : Création d’un Ministère spécifique de l’Outre-mer dont la mission est de promouvoir l’œuvre
commune de développement.
Envoi de conseillers spéciaux français après des Etats nouvellement indépendants et aide au
développement économique des Dom Tom.
Au niveau international, la France se pose en porte-parole des Etats anciennement colonisés lors des
grandes réunions internationales.
Une politique française qualifiée de néocolonialisme du fait de ses ingérences dans les politiques
nationales des Etats.
Interventions pour soutenir les chefs d’Etats pro-français lors de coup d’Etats, défense des intérêts
stratégiques français, formation militaire des armées de ces Etats. L’Afrique devient le Pré-carré de la
France. (Gabon, 1964, Tchad 1968)

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B] A la recherche de l’indépendance nationale

a) Le choix du nucléaire pour sortir de la logique des Blocs


 La France doit assurer elle-même sa protection : 2 mesures phare : Doc 2 p194
De Gaulle poursuit l’aventure nucléaire née avec la IVème Rép avec la création du CEA en 1945. La
dissuasion nucléaire devient un des piliers de sa politique extérieure.
13 février 1960, la France fait exploser sa 1ère bombe atomique sur la base saharienne de Reggane.
Août 1968 explose à Mururoa la 1ère bombe H.
1971, le 1er sous-marin nucléaire est lancé : le Redoutable.
La France n’a plus besoin du parapluie nucléaire américain. Elle est devenue une puissance nucléaire.
 « Alliée, mais pas alignée » : le retrait du commandement intégré de l’OTAN Doc 6 p195
Retrait du commandement intégré de l’OTAN et fermeture des bases américaines en France en 1966.
La France reste toujours membre de l’organisation mais les troupes françaises ne se battront plus sous
commandement américain lors d’intervention de l’OTAN.
 La France devient une alliée indépendante des Etats-Unis.
 Sortir de la logique des Blocs
1/ Maintien d’une distance à l’égard de la politique américaine et des Etats-Unis
- Soutien à Kennedy lors de la crise de Cuba en 1962 mais critique de la politique américaine à Cuba
(la mise sous embargo)
- Condamnation de l’escalade de la guerre du Vietnam
- Soutient des revendications indépendantistes québécoises en 1967 (Vive le Québec libre => crise
diplomatique)
2/ Un rapprochement avec les pays de l’Est et l’URSS
- Des contacts nombreux avec l’URSS : 1960 : Khrouchtchev à Paris et 1966 : De Gaulle à Moscou =>
signature d’accords bilatéraux de coopération économique et technique
- Politique prudente à destination des Démocraties Populaire : 1967 : Visite présidentielle en
Pologne, 1968, visite présidentielle en Roumanie
- 1964 : La France est le 1er pays du bloc occidental à reconnaître la Chine Communiste
3/ Une France qui se tourne vers le 1/3 Monde
De Gaulle jouit d’une image de décolonisateur dans les pays du 1/3 Monde
- Multiplication des visites officielles : notamment en Afrique => garantir les intérêts stratégiques
français sur place (ressources énergétiques et présence militaire : ex Base de Djibouti)
- 1962 : Amorce d’une politique arabe ambitieuse. Volonté d’établir une collaboration étroite entre
les Etats arabes et la France. 1967, la France condamne l’attaque israélienne lors de la Guerre des
Six Jours et critique l’occupation des territoires arabes par les Israéliens.

b) Renforcement du rôle de la France dans la construction européenne


De Gaulle voit l’Europe comme une libre association d’Etats souverains dont l’union doit permettre de
peser face aux Etats-Unis. Mais il reste très hostile au principe de supranationalité.
- Faire reposer la construction européenne sur la réconciliation franco-allemande. Le 23 janvier
1963 : Traité de l’Elysée avec Konrad Adenauer (ou appelé aussi Traité d’Amitié franco-
allemande). Création de l’Office franco-allemand pour la jeunesse
- Contrôler le processus communautaire. La France s’oppose à 2 reprises à l’adhésion du
Royaume Uni au Marché Commun en 1963 et 1966-67. Voit dans le Royaume Uni un cheval
de Troie américain.

C] Une République succède à une République : la consolidation de l’exécutif


sous la Vème République
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La Vème Rép est une république faite par De Gaulle et pour De Gaulle.

a) Un pouvoir exécutif fort Faire schéma 1 p188 dans le cahier : Les Institutions + Doc 2 p188

 Un texte qui s’inspire du Discours de Bayeux :


Le Président de la République se trouve au centre des nouvelles institutions.
- Elu pour 7 ans par un collège de grands électeurs ce qui le rend indépendant des partis politiques
- Peut faire passer une loi rapidement sans passer devant les députés grâce à l’article 49.3
- Nomme le 1er ministre qui n’est plus soumis à l’investiture de l’Ass Nat.
- Peut dissoudre l’Ass Nat
- Peut avoir les pleins pouvoirs : article 16 (1961 : Putsch des Généraux à Alger)
- Peut consulter les Français par référendum
Réduction des prérogatives du Parlement :
- Pouvoir législatif : Ass Nat + Sénat mais les ministres peuvent prendre l’initiative des lois ou
légiférer par ordonnances
- Pouvoir de contrôle du gouvernement : peut renverser le gvt avec une motion de censure cotée à
la majorité absolue.
L’exécutif est donc bicéphale (psdt + 1er ministre) = Régime présidentiel
Ass Nat. garde un certain pouvoir de contrôle = Régime parlementaire
 Vème Rép : 1 régime semi-présidentiel.

 Une pratique gaullienne qui renforce le caractère présidentiel du régime.


1/ Une démocratie gaullienne qui passe par un contact direct du président avec les Français.
- considère le gvt comme un simple exécutant des décisions présidentielles
- estime que le psdt a des domaines réservés : politique étrangère, politique de défense, Algérie
- fait 1 large usage des référendums
- recours aux discours radiodiffusés et aux voyages en province pour faire passer ses messages.
Ne rencontre aucune opposition jusqu’en 1962 et le règlement du conflit algérien. Après, il n’y a plus
d’urgence d’union nationale donc opposition reprend.
2/ La réforme constitutionnelle de 1962 et la prééminence présidentielle
1962 : Réveil de l’opposition avec critique de la pratique autoritaire du pouvoir.
- 22 août 1962 : Attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle organisé par l’OAS. Prétexte pour De
Gaulle pour lancer sa réforme des institutions.
- Septembre : Propose une révision de la Constitution par référendum aux Français. But : permettre
au psdt d’être élu au SU => motion de censure de l’Ass Nat contre le gvt qui est contraint de
démissionner => De Gaulle réplique et dissout l’Ass.
Au référendum, le projet de révision de la Constitution obtient 61,7% des suffrages. En 1965, pour la 1ère
fois de l’histoire, 1 psdt est élu au SU.

b) Fin d’une pratique autoritaire et solitaire du pouvoir.


Années 1962-1965 : Apogée du gaullisme avec une politique d’indépendance nationale entre les 2 blocs
en pleine GF et une croissance économique sans précédent.
A partir de 1964 : une certaine usure du pouvoir avec une pratique qui a du mal à tenir compte de
l’évolution de la société française.

1/ Une opposition qui se réorganise


- Le PCF : Principale force d’opposition avec 20% des voix.
- SFIO : Devient en 1960 le PSU (Parti Socialiste Unifié) avec comme figure de proue le très
populaire PMF. Sont contre la Vème Rep qu’ils jugent anti-démocratique. Idée de rénovation de la
gauche avec le jeune théoricien Michel Rocard. Doc 4 p189

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- François Mitterrand : met en place le Rassemblement de la Gauche : SFIO + Radicaux. Il veut
assurer une large majorité lors de la présidentielle de 1965 et crée le FGDS (Fédération de la
Gauche Démocrate et Socialiste).
Election présidentielle de 1965 : De Gaulle ne fait pas réellement campagne. Il est mis en ballottage au 1 er
tour. Au 2nd tour, il est opposé à Mitterrand => c’est un avertissement adressé par les Français mais De
Gaulle n’en tient pas compte.
 On s’achemine vers une bipolarisation de la vie politique française.
2/ L’usure du pouvoir : Doc 3 p198
Climat politique et social s’alourdit : les Français manifestent avec le début du chômage.
- 1966 : Mitterrand : union de la gauche
- 1967 : Elections législatives : La majorité présidentielle passe de justesse. C’est le 2ème
avertissement des Français et De Gaulle n’en tient toujours pas compte => crise
- La Crise de Mai 68 A expliquer rapidement et prises de notes rapides (tout ce qui suit : surplus)
12 mai 1968 : Crise étudiante (D. Cohn Bendit)
- Hausse des effectifs universitaires (baby boom) => construction de nouvelles universités pas
toujours bien desservie (Nanterre-la-Folie : à côté du bidonville de Nanterre)
- Inquiétude quant aux débouchés avec génération Baby Boom et ralentissement économique +
peur de la mondialisation qui apparaît
- Remise en cause des valeurs des parents et de l’autorité : « Il est interdit d’interdire »
- Présence de groupes maoïstes et trotskistes : rejet du capitalisme et de la société de
consommation
13 mai 1968 : Crise sociale avec grèves contre la violence policière
- Récupération du mouvement étudiant par les syndicats et la Gauche mais sont dépassés par
l’ampleur. En France on compte 10 millions de grévistes avec des grèves spontanées et
occupations d’usines. La France est paralysée.
- Pompidou (1er ministre) négocie les Accords de Grenelle avec les syndicats qui les ratifient. +35%
du SMIG, +10% pour les salaires. Les grévistes refusent les accords.
27 mai : Crise devient politique
- Mitterrand profite de l’incapacité du gvt à résoudre la crise pour proposer la formation d’un gvt
provisoire et l’élection d’un nouveau Psdt et d’une nouvelle Ass Nat.
- 28-29 mai : la rumeur affirme que De Gaulle a disparu. En fait est en Allemagne en train de
s’assurer du soutien de l’armée.
- 30 mai : retour de De Gaulle => décide de dissoudre l’Ass mais lui reste au pouvoir. Le soir même
de son discours au Français, grande manifestation de soutien sur les Champs => Triomphe
gaulliste aux élections. La France a eu peur d’une révolution et souhaite le retour à l’ordre
3/ Le Départ du Général De Gaulle
Nouvelle assemblée très conservatrice (1er ministre : Maurice Couve de Murville). Lors d’un référendum
sur la régionalisation les Français disent non (avril 1969) => De Gaulle démissionne (il mourra le 9 nov
1970).
Pompidou, qui bénéfice d’une image de consensus et de compromis lui succède et poursuit la politique de
De Gaulle mais avec plus de social et plus d’Europe (entrée de la GB dans la CEE)

c) Georges Pompidou, « l’ouverture dans la continuité »

Maintient la prépondérance du chef de l’Etat et garde la politique extérieure d’indépendance nationale,


mais pratique une politique réformatrice timide peu compréhensible des Français. => flottement dans les
actions du pouvoir + rumeurs sur la santé du Psdt = course à la candidature.
Sa mort, le 2 avril 1974 au moment où prend fin la prodigieuse croissance économique, marque la fin de
la période gaulliste
Conclusion II :

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Le gaullisme n’est pas une doctrine politique mais une pratique du pouvoir dominée par une certaine idée
de la France et de son indépendance par rapport autres Nations.
Peut-on parler d’une rupture entre la IVème et la Vème Rép : oui sur un plan institutionnel, mais non pour
le reste car continuité sur l’Europe, sur la décolonisation et sur la croissance économique.

III : Les transformations économiques et sociales de la France

A] Les Trente Glorieuses : le temps de la prospérité économique et des


tranformations. Doc 2 p192 : Entrée en matière
.
a) La société française durant les Trente Glorieuses : mutations et croissance Doc 4-5 p193
- Une croissance démographique issue du Baby Boom et de l’immigration (pour alimenter la re
construction puis la croissance économique).
- Une France entrée de pleins pieds dans la société de consommation : consommation de masse
et production de masse grâce au fordisme (Travail à la chaine et produits standardisés pour
baisser les coûts et dons les prix) : American Way of Life, essor des supermarchés
- Une croissance économique sans précédent : 5,8%/an entre 1959 et 1970 qui repose sur les
biens d’équipements (électroménagers + voiture)
- Tertiarisation progressive de l’économie
Passage à une économie de services et de loisirs à partir de 1970-1980. Temps de travail
diminue, passage à 3 semaines de congés payés en 1956 et à 4 semaines en 1968 => essor du
tourisme de masse (Languedoc et stations de ski)
- Augmentation du niveau d’études et émancipation de femmes à partir des années 1960s
(droit de travailler, d’avoir un compte bancaire en 1965). Droit à la contraception Loi Neuwirth
en 1967, Loi Veil en 1975 sur l’IVG
- Augmentation du niveau d’études en général avec mise en place du collège unique, accession
au Baccalauréat et aux études supérieures
- Emergence de nouvelles pratiques culturelles : télévision (1961), musique, culture jeune
Mutations de l’audiovisuel Années 1970 => mvt de contestation de mai 1968 : refus de
l’autorité parentale, patronale et étatique, refus de la société de consommation, libération
des mœurs => VGE, la majorité passe de 21 à 18 ans.
- Entrée progressive dans la mondialisation, surtout au début des années 1970 : marché
commun européen + mondialisation viennent doper les échanges français et dynamiser le
secteur industriel, même si les services commencent à jouer un rôle prépondérant dans
l’économie française.

b) Des rapports humains renouvelés dans une société en mutation


- Une condition féminine qui s’améliore : Entrée des filles dans les études supérieures et un
niveau de qualification qui augmente mais des inégalités salariales qui perdurent (salaires,
postes à responsabilités)
- Modification de la structure familiale avec hausse des couples non-mariés et des enfants nés
hors mariage à partir des années 1970s (+10%). Hausse des familles monoparentales ou
recomposées
- Hausse du chômage constante à partir de 1970 et surtout 1980. Touche surtout les jeunes
non-qualifiés => hausse de l’exclusion et mise en place du RMI en 1988 + création
d’associations (Restos du cœur)
- Ralentissement de l’immigration mais mise en place du regroupement familial par VGE en
1974 => dégradation des conditions de vie dans les cités dortoirs. Banlieues qui constituent un
enjeu politique (1979 : premières émeutes urbaines)

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B] Le rôle clé de l’Etat dans la croissance économique

a) Quand l’Etat se fait aménageur et organisateur du territoire Doc 1 p192


- Création de grandes infrastructures de communication moderne pour une meilleure desserte
du territoire et pour un meilleur ancrage dans les échanges mondiaux.
1961 : Aéroport d’Orly-Sud
1965 : Tunnel du Mont Blanc
1968 : ZIP de Fos-Sur et Dunkerque
1974 : Création de Roissy Charles de Gaulle T1 : Naissance du futur Hub
- Plans d’aménagement pour favoriser le tourisme de masse :
1964-1977 : Plan neige : création des grandes stations de ski : Les Arcs
1965 : Création de la Grande Motte et aménagement de la côte languedocienne dans le cadre
de la mission Racine
- 1963 : Création de la DATAR : Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à
l’Attractivité Régionale => politique de rééquilibrage entre Paris et les métropoles régionales

b) La planification comme soutien de la croissance économique : 1965-1975


- Domaines de la recherche et des nouvelles industries avec un rôle d’encouragement et de
financement (ex : le programme nucléaire français, création du technopôle de Sophia
Antipolis, financement du programme Airbus et Arianespace
- Etat devient actionnaire dans les compagnies pétrolières Elf et Total
- Politique d’aménagement du territoire et de soutien au secteur des BTP : construction de
collèges, lycées et université entre 1965 et 1975 pour faire face à la génération du Baby-Boom
- Politique de soutien aux régions industrielles : aide à la reconversion

Conclusion III :
La société française et l’économie ont connu de profonds changements depuis la guerre. La France s’inscrit
dans un processus de continuité en dépit des aléas de la conjoncture : pas de vraie rupture démocratique
(poursuite d’une transition démographique commencée à la fin du XIXème), amélioration continue du
niveau de vie, croissance économique globale avec ouverture sur le monde.
La rupture se situe alors davantage dans la typologie du monde du travail avec une transformation des
structures professionnelles et le passage à une société postindustrielle, ainsi qu’une flexibilité accrue du
monde du travail.

CONCLUSION :
En 1944, la CNR, regroupant syndicalistes et représentants politiques de tendances très diverses,
élabore un programme de reconstruction et de modernisation politique et économique de la
France. Le défi est gigantesque dans un pays alors en ruines. Il s’agit, au-delà de la reconstruction,
de faire revenir la France dans le concert des Nations et de lui faire retrouver son rang de puissance
mondiale.
Cette reconstruction de la puissance s’inscrit dans un contexte international de Guerre Froide et de
décolonisation.
L’action de l’Etat se révèle alors indispensable à la refondation de la République, République
consolidée en 1958 avec la mise en place d’une constitution qui renforce le pouvoir de l’exécutif. La

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France s’engage dans la construction européenne et retrouve son rang de puissance mondiale,
malgré son impuissance à régler la question de la décolonisation.
A la fin des Trente Glorieuses au début des années 1970s, certaines fragilités sociales et
économiques apparaissent toutefois au grand jour lors la crise de Mai 1968, mettant en lumière les
mutations économiques et sociales de la société française.

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Fiche d’objectifs
Chapitre 6 : La France, une nouvelle place dans le monde
(1945-1970)

I : Définitions

- Puissance - GPRF - CEE


- Décolonisation - Régime Parlementaire - FLN
- CECA - Toussaint Rouge - CNR
- Constitution - Union Française - Planification
- Etat Providence - Marché Commun - Harkis
- Régime semi-présidentiel - Dissuasion nucléaire - DATAR
- Europe supranationale - Trente Glorieuses

II : Personnages à connaître

- Charles de Gaulle - Georges Pompidou - Robert Schuman


- Pierre Mendès-France - Jean Monnet

III : Connaissances de cours

1/ Je connais les institutions de la IVème République et les institutions de la Vème République. Je sais
expliquer ce qu’est un régime parlementaire (fonctionnement, forces et faiblesses) et ce qu’est un
régime semi-présidentiel

2/ Je sais dater expliquer le déroulement de la Guerre d’Algérie (faire fiche sur cette guerre).
- Son déroulement
- Son impact sur la République Française (IVème et Vème)
- Les différentes échelles d’analyse de cette guerre (1 guerre franco-française, franco-
algérienne, et algéro-algérienne)
- Son coût humain

3/ Je sais expliquer l’impact de la 2nde GM sur la France


- 1 affaiblissement politique et géopolitique
- 1 affaiblissement économique
- 1 affaiblissement de la métropole face aux colonies

4/ Je sais expliquer le rôle joué par la France dans la construction européenne et en quoi consiste le
projet gaulliste pour l’Europe

5/ Je sais expliquer le rôle joué par la Guerre Froide dans les guerres de décolonisation

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6/ Je sais expliquer comment (par quels moyens) la France parvient à maintenir une certaine
indépendance nationale dans les années 60 (dissuasion nucléaire, OTAN, rôle de la construction
européenne)

7/ Je sais expliquer en quoi consiste la pratique du pouvoir présidentiel par De Gaulle sous la Vème
République, pourquoi parle-t-on d’une certaine usure du pouvoir à partir de 1965 ?

8/ Je sais expliquer le rôle joué par l’Etat dans la croissance des Trente Glorieuses

9/ Je sais expliquer quelles sont les mutations sociales de la France durant les Trente Glorieuses (jeunes,
femmes, catégories socio-professionnelles)

10/ Je sais expliquer comment l’économie française va parvenir à s’ancrer dans l’économie mondiale et
comment elle va profiter des débuts de la mondialisation
- Infrastructures de communication
- Mutations du tissu productif

IV : Frises chronologiques

- Frise de la décolonisation en France (Asie et Afrique)


- Frise de la vie politique en France : IVème République et Vème République
Placer les présidents de la Vème
Placer les 2 constitutions
Placer les crises
- Frise de la construction européenne depuis la CECA jusqu’au 1er élargissement en 1973

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