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Mr SAHAZANIRINA

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AOGOSITRA 2020
Table des matières :

HISTOIRE

LE MONDE DE 1945 A NOS JOURS………………………………………..…………………………….…………………….…..…3

LES CONSEQUENCES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE…………………………………..………..…...3

ORGANISATION ET RECONSTRUCTION APRES LA GUERRE.......................................................5

LA FORMATION DES DEUX BLOCS ET LA GUERRE FROIDE………………………….………………………..10

LA DETENTE……………………………………………..………………………………………………………………………….15

LE MONDE EN CRISE (1975 – 1985)…………………………………………….………………..……………….….…18

LA NOUVELLE DETENTE A LA FIN DU BLOC SOVIETIQUE (1985 – 1991)………………………………..20

LA DECONOLISATION DEPUIS 1945 ET L’EMERGENCE DU TIERS MONDE………………………………………....23

LES ORIGINES DE LA DECOLONISATION……………………………………………………………………………....23

LES MODALITES ET LES ETAPES DE LA DECOLONISATION……………………………………………………..24

L’APPARITION DU TIERS MONDE SUR LA SCENE INTERNATIONALE……………………………………...26

MADAGASCAR DEPUIS 1945 : DECOLONISATION………………………………………………………..…………………...28

GEOGRAPHIE

LE MONDE D’AUJOURD’HUI : CONTRASTES ET INEGALITES……………………………………………………..……….32

LES CONTRASTES ENTRE LE NORD ET LE SUD……………………………………………………………………….32

LES RAPPORTS ET LES ECHANGES MONDIAUX……………………………………………….…………………….35

LA MONDIALISATION…………………………………………………………………………………………………………...37

LES FORMES ET LES PROBLEMES DE L’AIDE……………………………………………………………………….…38

LES GRANDS CENTRES MONDIAUX DE PUISSANCE (TRIADE)…………………………………………………39

LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE : PREMIERE PUISSANCE MONDIALE………………………………........43

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LE MONDE DE 1945 A NOS JOURS

Chapitre 1 : LES CONSEQUENCES DE LA SECONDE GUERRE


MONDIALE

La fin de la Seconde Guerre mondiale a été marsuée par la victoire des Alliés (USA, URSS,
France, Grande Bretagne, …) sur les puissances nazies et fascistes ou les Axes (Italie, Allemange,
Japon, Pologne).

I. BILAN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE :


En général, le bilan de la guerre était lourd. La Seconde Guerre mondiale a laissé en Europe et
une Asie complètement ravagées.

A. LES PERTES HUMAINES :


La Second Guerre mondiale provoqua la mort de plus de 50 millions de personnes.
PAYS NOMBRE DE MORTS PAYS NOMBRE DE MORTS
UNION SOVIETIQUE Plus de 20 millions ROYAUME UNI 400 000
POLOGNE 6 millions ETATS UNIS 400 000
ALLEMANGE 5 millions FRANCE 500 000
JAPON 2 millions

La plupart des victimes sont des civils.


En outre, la guerre aussi entrainé d’importants transferts de population (exodes, exils,
changements des frontières). En Europe, on estime à 30 millions le nombre de personnes déplacées.

B. BILAN MORAL :
En général, trois faits majeurs ont profondément bouleversé les esprits :
 L’utilisation de la bombe atomique par les Américains sur les deux villes japonaises :
Hiroshima et Nagasaki.
 La découverte des camps de concentration et d’extremination, des chambres à gaz.
 Le tribunal international de Nuremberg juge vingt-trois responsables nazis négocide
juif. Douze ont été condamnés à mort pours crimes contre la paix, crime de guerre, et
crimes contre l’humanité.

C. BILAN ECONOMIQUE :
 Le japon a été dévasté par les bombes atomiques (Hiroshima et Nagasaki).
 Deux millions de tonnes de bombes ont été déversés sue le continent Européen. En effet, des
villes entières doivent être reconstruites sans ne citer que Francfort, Varsovie, Stalingrad.
 La pologne a perdu 80% de son potentiel industriel.
 La production industrielle Européenne a diminué de 50% par rapport à celle de 1939.
 Entre 1939 et 1945, la dette publique britnique a triplée. Celle de la France est quadriplé.
 La population est ménacée par la pénurie des denrées alimentaires.

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II. LE NOUVEL ORDRE INTERNATIONAL APRES LA GUERRE :
A. LE DECLIN D’EUROPE :
L’Europe a été complètement détruite par la guerre. A titre d’exemple, la puissance financière
du Royaumme-Uni est très affaiblie. Aussi, les puissances coloniales européennes ont-elles montré
leurs faiblesses, ce qui encourage les mouvements indépendantistes dans les colonies. A cet effet, les
pays européens sont dévenus sous l’aile américaine.

B. L’EMERGENCE DES DEUX NOUVELLES PUISSANCES :


1. Les états-Unis :
Le déclin de l’Europe fait les Etats-Unis d’une superpuissance économique :
 La geurre n’a généralement aucune répercussion sur son économie.
 La production industrielle a globalement doublé entre 1939 et 1945.
 En 1945, les Etas-Unis détiennent 80% du stock d’or mondial. De plus, ils ont jusqu’en
1949 le monopole de l’arme atomique.
 En fin, leur prestige en Europe occidentale est considérable : ils sont les saveurs de la
démocratie.

2. L’URSS :
Malgré les pertes humaines, l’URSS est devenu la seconde puissance économique mondiale.
L’URSS accroît son territoire de plus de 70 000 km2 et son influence est importante dans les régions
qu’elle a libérées (expansion du communisme en Europe). De plus, elle détient le premier rang sur le
plan millitaire.

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Chapitre 2 : ORGANISATION ET RECONSTRUCTION APRES
LA GUERRE

Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés cherchent à mettre en place des organisation
socio-politiques et économiques afin d’établir une paix durable internationale.

I. UNE VOLONTE DE PAIX : CREATION DE L’ONU


L’Organisation des Nations Unies (ONU), héritière de la SDN ou Société des Nations, veut régler
les conflits mondiaux et organiser la paix internationale. Elle compte actuellement 193 pays
membres.

A. CREATION :
1. Les étapes de la création :
Préparée par les Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies
naît de la nécessité de trouver une suite à la Société des Nations (SDN).
 La charte de l’Atlantique est signée en 1941 par le président des Etats-Unis Franklin
Roosevelt et le Premier ministre Britannique Winston Churchill. Ce document énoncait les
principes fondamentaux de la paix future et de la démocratie : le peuple a le droit de choisir
son propre gouvernement, tous les pays puissent vivre en paix et en sécurité.
 La conférence de Mouscou en 1943 : l’URSS, la Grande bretagne et les USA s’engagent à
créer dans les plus brefs délais une organisation internationale capable de résoudre
pacificement les conflits.
 La conférence de Dumbarton Oaks (septembre – Octobre 1944) aboutit à un projet de
charte.
 La conférence de Yalta en 1945 : Staline, Roosevelt et Churchill s’accordent sur le principe de
la création d’un organisme international chargé de maintenir la paix mondiale.
 La conférence de San Francisco : les délégués de 50 nations, toutes en guerre contre l’Axe,
se réunissent en conférence à San Francisco le 25 Juin 1945, pour mettre au point de
manière définitive les principes devant régir l’Organisation. La charte n’est signée qu’en 26
Juin 1945.

2. La charte des Nations Unies :


Elle entre en vigueur le 24 octobre 1945, après avoir été ratifiée par la majorité de ses
signataires. Composée de 111 articles, elle fixe les buts et les principes de l’ONU.

B. OBJECTIFS ET DOMAINES D’INTERVENTION :


1. Objectifs :
Voici les principes de cette organisation internationale selon les articles 1 et 2 de la Charte
signée à San Francisco :
 Maintenir la paix et la sécurité internationale.
 Développer entre les Nations une coopération économique, sociale et culturelle, des
relations amicales fondées sur le respect des peuples de disposer d’eux-mêmes.

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 Réaliser la coopération internationale en développant le respect des droits de l’homme, des
libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou réligion.

2. Domaine d’intervention :
a. La paix et la sécurité :
L’ONU ne parvient pas toujours à éviter les guerres, mais elle a un rôle déterminant parce
qu’elle facilite la mise en œuvre d’accords de paix, surveille les cessez-le-leu, favorise l’aide
d’urgence, etc. L’ONU aide aussi les pays qui sortent d’une guerre à mettre en place des institutions
démocratiques (prise en charge de l’admnistration provisoire, organisation et supervision d’élections,
etc).

b. Le progrès économique et social :


Comme la pauvreté est l’un des principaux obstacles à la paix, l’ONU s’est dotée d’organismes
de coopération internationale qui doivent favoriser le développement économique et social de tous
les pays. Ces institutions travaillent dans des domaines spécialisés : ce sont par exemple la FAO
(alimentation et agriculture), l’OMS (santé), l’Unicef (enfance), l’Unesco (éducation, science et
culture), le PNUD (aide de développement), etc. L’ONU consacre 70% de ses activités à la
coopération internationale.

c. Le droit de l’homme :
La défense des droits fondamentaux de l’homme, de la dignité de la personne humaine et
l’égalité des droits des hommes et des femmes est proclamée dans le préambule de la Charte des
Nations Unies. Elle et réaffirmée dans la déclaration Universelle des droits de l’homme du 10
décembre 1948 qui proclame notamment le droit au développement, les droits civils et politiques,
les droits économiques, sociaux et culturels, l’élimination de la discrimination raciale et de la torture,
les droits de l’enfant, …

C. LES MOYENS D’INTERVENTION :


1. La diplomatie :
La diplomatie est la première arme dont dispose l’ONU (Art. 33 – 38 de la Charte). Le conseil
de la sécurité doit encourager les nations à résoudre pacifiquement leurs conflits (par des
recommandations, des négociations, la médiation, etc).

2. Sanctions :
Lorsque le conseil constate qu’un litige constitue une menace pour la paix, il peut, en vertu des
articles 39 – 51, faire respecter ses recommandations par des sanctions économiques ou
diplomatiques (embargo ou blocus).

En dernier recours, le Conseil de sécurité peut autoriser une action millitaire pour imposer la
paix. Cette mission est accomplie par les « soldats de paix » ou « casques bleus », mais l’ONU n’a pas
d’arméee. Ce sont les pays membres qui lui fournissent des soldats.

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D. STRUCTURE :
1. Le siège :
La décision d’établir le siège permanent de l’ONU à proximité de New York est prise par
l’Assemblée Générale à sa première session, tenue le 14 février 1946 à londres.

2. Les membres et l’adhésion :


Conformément à la Charte, l’adhésion à l’ONU est ouverte à tous les Etats qui acceptent les
obligations de l’Organisation. Les nouveaux membres sont admis par un vote à la majorité des deux
tiers de l’Assemblée générale sur recommandation de Conseil de sécurité. En 2009, l’ONU compte
193 membres.

3. Organes :
a. L’assemblée générale :
L’assemblée générale est l’organe de délibération de l’ONU. Les délégues des 193 Etats
membres se réunissent chaque année en Assemblée générale. Chacun d’entre eux dispose d’une
voix. L’Assemblée Générale admet des nouveaux membres, approuve le budget, crée des agences et
lance des programmes afin de mettre en œuvre ses recommandations. Ainsi, elle nomme le
secrétaire général et les membres des différents programmes et agences.

b. Le conseil de sécurité :
Le conseil de sécurité est l’organe le plus important de l’ONU. Il dispose d’un pouvoir de
décision : c’est lui qui prend des mésures (appelées « résolutions ») en cas de ménace pour la paix. Le
conseil de sécurité est constitué de dix membres élus par l’Assemblée générale pour deux ans et de
cinq membres permanents, qui sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine.
Ces membres premanents possèdent le DROIT DE VETO.

c. Le secrétariat général :
Le secrétariat est l’organe chargé d’assurer le suivi de travail de l’ONU. Il est présidé par un
secrétaire général, qui est nommé pour cinq ans par l’Assemblée générale. Le secrétaire général
occupe une place primordiale dans la diplomatie internationale en tentant d’empêcher l’apparition,
l’aggravation ou l’éxtension des conflits.

d. La haute cours de justice :


La cour internationale de Justice, située à la Haye, est l’organe judiciaire de l’ONU. Neuf juges
siègent comme membres de la cour. Ils sont élus pour un mandat de neuf ans par l’Assembée
générale et le Conseil de sécurité.

e. Le conseil économique et social :


Le Conseil économique et social coordonne les activités économiques, sociales, culturelles et
relatives aux droits de l’homme des Nations Unies et de ses agences spécialisés tels que l’OMS
(Organisation Mondiale de la Santé), l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la
Science et la Culture) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture).

E. LES SUCCES DE L’ONU :


Dépuis sa création, l’ONU a connu ses succès politiques, économiques et sociaux :

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 Décolonisation totale en moins de 30 ans après la déclaration de la Charte.
 Distributions d’éxedents alimentaires et aide téchnique agricole aux pays sous développés.
Exemple, rwanda, au sud de Madagascar, …
 1960 à 1964 : Opération des Nations Unies au Congo établie pour assurer le retrait des forces
belges, rétablir l’ordre public et maintenir l’unité de pays.
 Au moment de la guerre du Golfe en 1990, après l’invasion du Koweit par l’Irak, le conseil de
sécurité condamne l’intervention irakienne (résolution 660), fait voter des sanctions
économiques (résolution 661), ainsi que le recours à des forces navales pour l’application de
ces sanctions (résolution 665), et l’usage de tous les moyens nécessaires pour que l’Irak se
conforme à la résolution 660.

F. LES FAIBLESSES DE L’ONU :


1. Pourqoui l’ONU ne semble-t-elle pas toujours efficace ?
 Au sein du conseil de sécurité, le droit de VETO constitue toujours un blocage dans la prise de
décision.
 Elle est soumise au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
 Les moyens financièrs sont insuffisant : ce sont les cotisations des Etats membres qui
financent les actions de l’ONU.

2. Les échecs de l’ONU :


 La mission de l’ONU en Angola (1989 – 1997) n’empêche pas la quasi-destruction du pays, en
dépit de nombreuses tentatives de résolution de la guerre civile.
 L’envoi de la force de protection des Nations Unies en ex-Yougoslavie (1992 – 1996) ne
réussit à arrêter ni la poursuite des hostilités, ni le massacre des habitants des « zones de
sécurité » établies par le Conseil de sécurité.
 La mission d’assistance des Nations Unies n’arrive pas empêcher le génocide qui a provoqué
des milliers de morts en Rwanda en 1994.

II. ORGANISATION FINANCIERE :


Afin d’éviter l’instabilité économique et relancer les échanges internationaux, une conférence
s’est tenue à Bretton Woods le 1ère au 22 juillet 1994. Cette conférence réunit les représentants des
44 nations :
 Elle définit les règles de fonctionnement précises concernant les relations monétaires
internationales.
 Afin de veiller à son bon fonctionnement, deux organismes sont crées : le Fonds monétaire
international et le Banque internationale pour la reconstruction et le développement (la
Banque mondiale), organismes chargés respectivement d’accorder des crédits à court et à
long termes pour financer la reconstruction des économies ruinées par le second conflit
mondial.
 Est conclu à Bretton Woods que le dollar est la seule monnaie d’échange convertible en or.

III. ORGANISATION COMMERCIAL :


Afin de redémarrer rapidement l’économie internationale, les pays industrialisés s’accordent à
appliquer une politique de libre-échange. La signature du GATT (General Agreement on Tarif and
Trade) ou Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, traité de commerce international

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signé à Genève (Suisse) en 1947 conduit à une baisse de 35% des taxes douanieres. Un des principes
fondateurs du GATT est la non-discrimination des relations commerciales entre pays membres.

IV. ORGANISATION POLITIQUE :


A. LES OBJECTIFS :
 Préparer l’avenir de l’Europe après la guerre.
 Résoudre les problèmes des frontières.

B. LA CONFERENCE DE YALTA (Ukraine) le 04 au 11 février 1945 :


C’est une rencontre entre le Président des Etats-Unis : Francklin Roosevelt, le premier ministre
du Royaume-Uni : Winston Churchill et le dirigeant de l’URSS : Joseph Staline. La conférence de Yalta
porta sur :
 Les conditions de la capitulation allemande, aussi bien sur le plan militaire que politique.
 Sur l’organisation de l’Europr après la guerre.
 La conférence de Yalta porta également sur des problèmes de frontières :
 L’Allemagne sera divisée en quatre zones d’occupation : zone d’occupation
soviétique, Britannique, Américaine et Française.
 L’URSS conserve les trois républiques Baltes (Lituanie, Estonie, Lettonie) et la partie
orientale de la pologne.
 Roosevelt convainquit les Alliés d’adhérer au projet de l’Organisation des Nations
Unies.
 Les responsables Nazi seront jugés.
 Proclamation d’une déclaration sur l’Europe libérée : une participation tripartite aux
conseils de contrôle et à l’admnistration des Etats européens, avant la mise en place,
sur tout le continent, de gouvernements démocratiques, par la voie d’élections libres

C. LA CONFERENCE DE POTSDAM (Allemange) du 17 Juillet au 02 Août 1945 :


C’est une conférence réunissant Harry S. Truman (USA), Clément Attlee (Royaume-Uni) et
Joseph Staline (URSS). C’est en premier lieu l’Allemagne qui fut l’objet de l’attention des participants,
c’est ce qu’on appelle la dénazification c’est-à-dire de destruction du Parti national-socialiste. Il fut
décidé un désarmement, suivi d’une délimitarisation du pays, ainsi que le jugement des criminels de
guerre. L’economie du pays devait être réorganisée et l’Allemagne devait verser 20 milliards de
dollars de réparations. La conférence de Potsdam décide aussi la partition de Berlin et de l’Allemagne
en quatre zones d’occupation entre l’URSS, la France, les Etas-Unis et la Grande-Bretagne.

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Chapitre 3 : LA FORMATION DES DEUX BLOCS ET LA
GUERRE FROIDE

I. DEFINITION DE LA GUERRE FROIDE :


La guerre froide est la période de guerre sans batailles ; c’est-à-dire, des tensions et de
confrontations idéologiques et politiques entre les deux superpuissances que furent les Etat-Unis et
l’URSS (équilibre en terreur) et la compétition téchnologique dans le domaine de conquête de
l’espace.

II. LES ORIGINES DE LA GUERRE FROIDE :


A. Une opposition idéologique :
Tant l’URSS que les Etats-Unis veulent mettre en place leurs modèles de socétés dans le
monde entier. Chaque camp cherche toujours à « marquer des points » sur la scène internationale en
accroissant sa zone d’influence.
SYSTEME AMERICAIN SYSTEME SOVIETIQUE
IDEOLOGIQUE Capitalisme. Sosialisme.
Démocratie libérale : les partis Démocratie populaire : le dirigeant
POLITIQUE politiques concourent librement du parti communiste exerce un rôle
pour l’accès au pouvoir. dirigeant la société civile et l’Etat.
Economie capitaliste reposant sur
ECONOMIE l’initiative individuelle, la libre Planification centralisée.
entreprise et le libre marché.
CONCEPTION DU La progression personnelle de La progression de la société entraîne
PROGRES l’individu entraîne le progrès de la le progrès des individus dans leur
société. ensemble.

B. Les causes immédiates :


1. L’expansion du communisme en Asie et Europe centrale et orientale :
 L’Union soviétique a établi sa domination dans les territoires libérés par l’Armée rouge en y
imposant des Gouvernements prosoviétiques. Par exemple : installation au pouvoir des
partis communistes tant à Bucarest qu’à Sofia, et élimination de toute autre formation
politique.
 La chine, le pays le plus peuplé du monde passe dans le camp du communisme.
 Constatant ces violations répétées de la Charte de l’Atlantique et de la déclaration sur
l’Europe libérée, les occidentaux ont considérés la politique soviétique comme une
manifestation d’hégémonie. C’est pour cette raison que CHURCHILL a déclaré dans son
discours à Fulton le 05 mars 1946 « qu’un rideau de fer est tombé sur le continent ».

2. Le coup de Prague :
Le régime libéral de la Tchécoslovaquie du président Edvard Benes apparaissait comme un
modèle d’équilibre entre l’Est et l’Ouest. Au mois de février 1948, les communistes prennent le
contrôle du gouverement et met en place par la force le Communiste Klement GOOTWALD. La
Tchécoslovaquie devient une démocrate populaire. Cette initiative soviétique a été contestée par les
occidentaux.

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C. La rupture définitive en 1947 :
1. La doctrine de TRUMAN :
La doctrine TRUMAN repose principalement sur deux objectifs : l’endiguement et l’appui à la
reconstruction de l’Europe.

a. L’ENDIGUEMENT :
C’est une politique mise en œuvre par le président des Etats-Unis TRUMAN à partir du 12 mars
1947 afin de faire face à l’expansionnisme soviétique. Il appelle à cet effet l’Europe à s’unir sous
l’autorité américaine. Sur ce, les USA ont proposés aux pays qui veulent accéder au capitalisme des
aides financières et militaires.

b. LE PLAN MARSHALL :
C’est l’application de la doctrine TRUMAN sur le plan économique. Dans un discours prononcé
à Harvard, le 05 Juin 1947, la Secrétaire d’Etat Américain Georges Marshall offrit à l’Europe une aide
financière de 13 milliards de dollar. Le plan Marshall ou European Recovery Program était axé sur la
reconstruction de l’Europe dévastée par la guerre. Il a été accepté par 16 pays Européens dont
France, Royaume-Uni, Italie, Portugal, Irlande, Grèce, Pays-Bas, Islande, Belgique, Luxembourg,
Suisse, Turquie, Autriche, Danemark, Suède et Norvège.

2. La création du KOMINFORM et la doctrine JDANOV :


L’URSS et ses pays satellites n’ont pas accepté le plan Marshall. Andrei Jdanov, secrétaire du
parti communiste de l’Union Soviétique (PCUS) dénonça que le plan Marshall est une forme de
l’impérialisme Américain en Europe.
 En septembre 1947, le Kominform ou Bureau d’information des partis Communistes du
monde entier a été crée.
 L’URSS s’est entretenue avec les pays colonisés en leur proposant une aide à la
décolonisation dans le but d’affaiblir les pays métropoles (la majeure partie était des pays de
l’Europe de l’Ouest).

III. LA BIPOLARISATION DU MONDE : Formation des deux blocs


A partir de 1947, le monde est divisé en deux blocs antagonistes : le bloc de l’ouest ou bloc
capitaliste, dirigé par les Etats-Unis et le bloc de l’est ou bloc sosialiste, sous le contrôle soviétique.

A. LE BLOC OUEST :
Sour la direction des USA, il regroupe entre autres les pays ayant accepte le Plan Marshall,
certains pays d’Asie comme l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Corée du sud, l’Irak, … Le capitalisme
est un système basé sur la démocratie, plus précisement la liberté individuelle. Les entreprises sont
privées. La mutipartisme règne.

B. LE BLOC EST :
Sous le contrôle de l’URSS, le blo de l’Est regroupe les pays de l’Europe orientale libérés par
l’Armée rouge comme la Roumanie, la Pologne, … certains pays d’Asie comme la Chine, la Corée du
nord, … Le socialisme lutte pour l’égalité. Les ouvriers sont les plus opprimés par excellence. La
propriété privée est presque disparue. Toutes les entreprises appartiennent à l’Etat. En URSS, il n’y
avait qu’un seul parti politique, le PCUS (Parti Socialiste de l’Union Soviétique).

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IV. L’ORGANISATION DES BLOCS :
BLOC CAPITALISTE BLOC SOCIALISTE
IDEOLOGIE
Le capitalisme : Le socalisme :
 Lutte pour la liberté individuelle tant sur  Lutte pour l’égalité.
le plan politique, économique et social.  C’est une société collectiviste.
SUR LE PLAN POLITIQUE
En 1947 : mise en œuvre de la Doctrine TRUMAN 1947 : La Doctrine JDANOV
 La politique d’endiguement.  Lutte contre l’impérialisme Américain.
 Le plan Marshall.  Création du Kominform.
 Proposition de la Décolonisation.
SUR LE PLAN ECONOMIQUE
 Système économique basé sur l’accord de
Bretton Woods et sur la libéralisation des
échanges.
 Création des grands ensembles régionaux
comme :  Création de la CAEM (Conseil d’Assistance
 L’OECE (Organisation Européenne de Economique Mutuelle) ou COMECON.
Coopération Economique) en 1948.
 La CECA (Communauté Européenne du
Charbon et de l’Acier) en 1951.
 CEE (Communauté Economique
Européenne) en 1957.
SUR LE PLAN MILITAIRE
 Création de l’OTAN (Organisation du Traité
de l’Atlantique du Nord) en 1949 afin de
garantir la stabilité, la liberté de ses membres
par un système collectif de sécurité.
 Création de l’OTASE en 1954 (Organisation du 1955 : Création du Pacte de Varsovie.
Traité de l’Asie du Sud Est).
 Le Pacte de Bagdad en 1955.
 L’ANZUS en 1951.

V. LES DIFFERENTES PHASES DE LA PREMIERE GUERRE FROIDE :


A. LA GUERRE FROIDE EN EUROPE :
1. Le coup de prague : (février 1948)
2. La première crise de Berlin : (1948 – 1949)
a. Le blocus de Berlin :
Après le coup de Prague, les occidentaux décident de transformer leur trizone en un Etat
souverain ouest Allemand. La première phase de processus est la création de la DEURCHE MARK qui
devient monnaie commune aux trois zones. Staline proteste cette initiatice occidentale. Il bloque
tous les accès terrestres et fluviaux des secteurs occidentaux. Pour sauver la ville, le Britannique et
les Américains décident finalement de mettre en place un PONT AERIEN afin d’assurer la ravitai-
llement de la ville en vivres, carburants, …

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b. La division de l’Allemagne en deux : naissance de la RFA et la RDA
Le 29 mai 1949, la division de l’Allemagne en deux devient oficielle par la création de la RFA ou
République Fédérale d’Allemagne (avec les USA). Le 12 octobre, la zone soviétique devient à son tour
un état souverain, la RDA (République Démocratique d’Allemagne).

B. LA GUERRE FROIDE EN ASIE :


1. La guerre Corée : (1950 – 1953)
Après la défaite Japonaise en Août 1945, la corée est divisée en deux au niveau du 38ème
parallèle : au sud, la République de Corée, proaméricaine, et au Nord, la République Populaire de
Corée prosoviétique.
Le 25 Juin 1950, l’armée nord coréenne attaque la Corée du sud avec l’accord de Staline.
L’ONU et les troupes américaines dirigées par le Général Mac ARTHUR contre-attaquent. La chine
renforce la Corée du nord avec puls de 850 000 volontaires. Après la mort de Staline (1953),
l’armistice est signé à PANMUNJOM le 27 Juillet 1953.

2. La guerre indochine : (1946 – 1954)


C’est une guerre opposant les nationalistes indochinois appelé VIETMINH dirigé par HO CHI
MINH. Elle est entrée dans le contexte de la guerre froide quand les états-Unis ont appuyés
militairement les Français et l’URSS à l’aide de Vietminh. Pour une coexistence pacifique, la division
du Vietnam en deux républiques ne se fait plus attendre : le vietnam du sud avec les USA et le
vietnam du nord avec l’URSS. L’accord de Genève a mis fin à cette guerre en 1954.

VI. LA COEXISTENCE PACIFIQUE ET LA NOUVELLE CRISE (1953 – 1962) :


A. LA COEXISTENCE PACIFIQUE :
1. Les facteurs favorables à la coexistence pacifique :
a. La mort de Staline en 1953 :
Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par Nikita Khrouchtchev qui condamne la
politique de Staline. A cet effet, il a appliqué la politique de déstalinisation. Commence la coexistence
pacifique en 1956.

b. L’apparition des Tiers-monde sur la scène internationale :


Les pays d’Asie et d’Afrique nouvellement indépendants, réunis à Bandung le 18 au 24 avril
1955, s’opposent à la guerre froide et à la logique des blocs.

c. La peur de la guerre nucléaire :


Si les USA ont explosé pour la première fois la bombe atomique en 1945, les soviétiques ont à
leur tour inventé la Bombe A en 1949 et la bombe H en 1953. D’ailleurs, Khrouchtchev veut faire une
pause aux armements afin d’accélérer le développement économique.

2. Les réalités de la Coexistence pacifique :


a. Les principes de la coexistence pacifique :
Dans son rapport au XXème congrès du PCUS, Khrouchtchev définit ainsi sa nouvelle politique.
Selon Khrouchtchev, la coexistence pacifique repose sur cinq principes : « respect mutuel de
l’intégrité territoriale et de la souveraineté, non-agression, non-ingérence dans les affaires
intérieures, égalités et avantage réciproque, coopération économique ».

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b. Les aspects positifs de la coexistence pacifique :
La coexistence pacifique a facilité la signature de plusieurs accords de paix sans ne citer que
l’accord du Panmunjom qui a mis fin à la guerre de Corée et l’accords de genève portant la fin de la
Guerre d’indochine en 1954.
Durant cette période, il y a un dialogue plus ouvert entre les dirigeants des deux blocs.
Kchrouchtchev rencontre Eisenhower en 1956 au Royaume-Uni, en 1959 aux USA et en 1960 en
France. IL rencontre Kennedy en 1961 à Vienne.

B. LES NOUVELLES CRISES : (limites de la Coexistence pacifique)


1. La crise de SUEZ :
C’est un conflit armé qui a opposé la Grande-Bretagne, la France et Israel à l’Egypte, après la
nationalisation, en juillet 1956, de la Compagnie franco-britannique du canal de Suez, par le
président égyptien NASSER. Le 29 octobre 1956, l’armée israelienne lance une attaque en Egypte,
supervisé par une force d’urgence des Nations Unies. Cette résolution exige un cessez-le-feu et le
retrait immédiat des troupes étrangeres d’Egupte, supervisé par une force d’urgence des Nations
Unies. Le 06 novembre 1956, les Britanniques acceptent un cessez-le-feu, Israel arrête les combats.

2. La seconde crise de Berlin (1961) :


Entre 1949 et 1961, plus de 3,6 millions d’Allemands de l’Est partent pour la RFA. Cette
hémorragie démographique est un désastre pour la RDA car c’étaient surtout des ingénieurs, des
ouvriers qualifiés qui commirent ce « délit de fuite ». De ce fait, les soviétiques ont construit le mur
de Berlin le 13 août 1961 entre le secteur soviétique et le secteur occidentaux.

3. La crise des fusées de Cuba (1962) :


En janvier 1959, Fidel CASTRO avait renversé le dictateur Fulgencio BATISTA, soutenu par les
USA ; Fidel CASTRO a signé un accord de coopération avec l’URSS en 1959. Il a confisqué les
Entreprises nord-américaines qui contrôlaient la totalité des raffineries de pétrole, 40% de l’industrie
sucrière, 80% du tabac et 90% des mines. En 1962, Cuba a conclu un accord d’assistance militaire
avec l’URSS. Le 14 octobre 1962, un avion américain U2 découvre sur l’île des rampes de lancement
de missiles nucléaires capable d’atteindre le territoire américain. Les USA apprennent aussi que 24
cargos soviétiques transportent des fusées et font route vers Cuba. Le 22 octobre, John Kennedy se
décide pour le blocus de l’île. Consciente des dangers imminents, l’URSS propose le retrait des armes
offensives, en contre partie, les américains devraient s’engager à ne pas renverser le régime Cuba et
retirer les missiles nucléaires installés à Turquie, pointés vers l’URSS.

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Chapitre 4 : LA DETENTE

I. LES FACTEURS FAVORABLES A LA DETENTE :


A. LES IMPACTS DE LA CRISE DE CUBA :
Au lendemain de la crise de Cuba, les deux grands décident de se rapprocher. La limitation aux
courses aux armements nucléaires devient alors le principal sujet de négociation. Dès juin 1963, un
« téléphone rouge », qui est une liaison permanente entre Kremlon et la Maison Blanche, leur
permet de se concerter immédiatement.

B. LES FISSURES AU SEIN DE BLOCS :


Dans chaque bloc, les deux grands sont contestés.
1. Dans le bloc socialiste :
 La cohésion apparente du bloc oriental de fissure à partir de la rupture sino-soviétique.
Certes, la Chine n’est pas d’accords sur l’application de la politique de déstalinisation menée
par Khrouchtchev. Elle se rapproche des Etats-Unis.
 Le modèle soviétique est contesté en Europe de l’Est à cause de son retard dans la
production indrustrielle et surtout, son retard sur le plan technologique. La roumanie s’ouvre
à l’orient. Elle accueille le Président des Etats-Unis NIXON en 1969.
 En 1968, sous la direction d’Alexandre DUBECK, le parti communiste de Tchécoslovaquie
tente de se donner un régime plus libéral en essayant d’associer le communisme et la
démocratie. Cette éxperience appelée « printemps de Prague » est interrompue par
l’intervention militaire des troupes du Pacte de Varsovie.

2. Dans le bloc capitaliste :


 Le Général de Gaulle (France) prend des distances avec les Etats-Unis. Il retire les forces
francaises du commandement intégré de l’OTAN en 1966. La France a inventée la bombe A
en 1968 et a développée les accords de coopération avec les pays communistes comme la
Chine et l’URSS.
 En 1969, après la formation d’un gouvernement de coalition composé des socio-démocrates
et de libéraux, le chancelier Willy Brandt annonça la mise en œuvre d’une Ostpolitik, dont le
but était la normalisation des relations de la RFA avec les pays de l’Est. Dans le même cadre,
la reconnaissance mutuelle des deux Etats allemands en 1972 aboutit à leur admission à
l’ONU en 1973.

II. LES REALITES DE LA DETENTE :


A. LES ACCORDS NUCLEAIRES :
 En août 1963, les deux grands signent le traité de Moscou qui interdit les essais nucléaires
atmosphériques et sous-marin.
 En janvier 1968, les USA, l’URSS et le Royaume-Uni signent le TRAITE DE NO PROLIFERATION.
Ils s’engagent à ne transférer ni armes ni technologies nucléaires aux Etats-Unis dotés
d’armes nucléaires. La France et la Chine sont contre cet accord.
 Les accords SALT I en 1972 : ce sont des accords signés par NIXON et BREJNEV limitant les
armements défensifs anti-missiles (Traité ABM ou Anti Balistic Missiles Traity). Ces accords
gèlent pour une durée de 5 ans les armes nucléaires offensives.

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B. LES ACCORDS ECONOMIQUES :
Dès 1953, les partisans de la détente soutiennent la multiplication des liens économiques et
commerciaux entre l’Est et l’Ouest. L’URSS achète des quantités massives de blé américain. Elle
acquière auprès des firmes américaines et européennes des nouvelles technologies surtout en
matière de mécanique automobile et en Chimie. Les autres pays socialistes comme la Pologne, la
Roumanie, la Hongrie tirent de grands profits de cette ouverture vers le camp occidental :
importation des produits agricoles, industrialisation de la Roumanie. En contre partie, les Etats-Unis
trouvent un nouveau débouché commercial.

C. LES ACCORDS POLITIQUES ET DIPLOMATIQUES :


En 1973, est crée en Europe la CSCE ou Conférence sur la Sécurité et la coopération en Europe,
réunissant les membres de l’OTAN et du pacte de Varsovie pour la promotion de la paix, de la
sécurité, de la justice et de la coopération en Europe. Enfin en août 1975, la Conférence sur la
Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE) aboutit à la signature par 35 pays européens ainsi que
par les Etats-Unis et le Canada, des accords d’Helsinki qui gardent les frontières actuelles, le non-
recours à la force, la non-ingérence dans les affaires intérieures et préviot l’engagement des pays
signataires à respecter les droits de l’homme.

III. LES LIMITES DE LA DETENTE :


A. LE CONFLIT ISRAELO – ARABE : (proche orient)
Le confliet Israelo-Arabe a débuté dès la création de l’Etat Israel en 1948. C’est un conflit
opposant l’Israel appuyé par les Etats-Unis, à ses voisins arabes et à la communauté palestinienne
aidés par l’URSS.

1. La guerre de « six jours » :


La guerre de six jours a commencé le 05 juin 1967 et n’a pris fin que le 10 juin. Elle oppose
l’Israel aux pays arabes tels que l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, soutenues par l’Irak, le Koweit,
l’Arabie saoudite, le Soudan, le Yémen et l’Algérie. L’Israel a gagné des territoires dont la superficie
est quatre fois supérieure à la sienne en 1949. Il contrôle toute la péninsule de Sinaï, la bande de
Gaza, la Cisjordanie et le Golan en Syrie. Les pertes humaines sont également lourdes pour les pays
arabes : 20 000 morts pous l’Egypte, 6 000 pour la Jordanie et 500 pour la Syrie, contre 800
Israéliens.

2. La guerre de « Kippour » :
Le 6 octobre 1973, l’Egypte et la Syrie lancent conjointement une attaque surprise contre
l’Israel. Ce dernier est fortement soutenu par les Etats-Unis. Le 16 octobre, les Israeliens contre-
attaquent, franchissent le Canal de Suez et envahissent l’Egypte. Un cessez-le-feu négocié par l’ONU,
est conclu avec la Syrie le 22 octobre, et avec l’Egypte deux jours plus tard. L’ONU décide d’envoi de
Casque bleus (2 300 hommes). Les négociations se poursuivent jusqu’au 11 novembre, et « l’accord
de km 101 » rend le cessez-le-feu enfin effectif.
C’est au cours de la guerre du Kippour que le pétrole est utilisé pour la première fois comme
« arme ». Les pays membre de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) ont quadruplé
le prix du pétrole.

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B. LES CONFLITS EN ASIE : (ex : La guerre de vietnam)
La guerre de vietnam a opposé, entre 1959 et 1975, le Vietnam sud libéral (et son principal
allié, les états-Unis) au Vietnam du nord communiste (soutenu par la Chine et l’URSS).
En 1956, le président sud-vietnamien Ngô Dinh Diêm s’oppose à l’organisation des élections,
principale clause des accords de genève. Pour renverser ce dictateur et rétablir l’unité du pays, les
communistes du Sud qui ont combattu pour l’indépendance (la Viêt-Cong) prennent les armes en
février 1959 et reçoivent l’appui du gouvernement nord-vietnamien. Le dictateur est finalement
renversé par un coup d’Etat, en décembre 1963. En 1965, le Président américain Lydon Johnson a
décidé d’intervenir à la recherche des combattants viêt-cong. Les troupes du nord envahissent le sud
en 1974 et obtiennent la victoire définitive en Avril 1975. En 1976, le Vietnam est réunifié avec un
régime communiste.

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Chapitre 5 : LE MONDE EN CRISE (1975 – 1985)

I. LES CRISES ECONOMIQUES : (1973 et 1979)


A. LES ORIGINES DE LA CRISE :
1. Les chocs pétroliers :
Les hausses rapides et très fortes du prix de pétrole, survenues en 1973 et en 1979 – 1980,
sont l’une des causes majeures de la récession mondiale des années soixante-dix et quatre-vingt.

a. Le premier choc pétrolier : (1973)


Après la guerre de KIPPOUR en 1973, les pays membres de l’OPEP (Organisation des Pays
Exportateurs de Pétrole) ont décidé de quadrupler le prix de pétrole. Le prix du baril passe de 3
dollars à 11,64 dollars en décembre 1973. La production totale a environ diminué de 25%.

b. Le second choc pétrolier : (1979)


Le second choc pétrolier survient en 1979 après la guerre entre l’Iran et l’Irak. Aussi, le prix du
pétrole brut passe de 12,70 dollars, en décembre 1978, à 32 dollars à la fin de l’année 1980.

2. La dégradation du système monétaire international :


Le 15 août 1971, les Etats-Unis a mis fin à la convertibilité en or du dollar et décide même à
dévaluer cette monnaie. En 1973, les banques centrales européennes cessèrent de défendre le dollar
et supprimèrent la référence de leur monnaie au dollar. Ces raisons ont entrainé des désordres sur
les marchés des échanges internationaux.

B. LES ASPECTS DE LA CRISE :


1. La dépendance économique :
Le prémier choc pétrolier touche les pays industrialisés de façon diverse. Le taux de
dépendance des économies de ces pays par rapport au pétrole varie sensiblement. S’il n’est que de
13% aux Etats-Unis, il dépasse 60% pour l’Europe occidentale : 75% en France, 85% en Italie, … Il est
plus de 90% au Japon.

2. L’inflation :
La hausse du prix de pétrole contribue également à l’accélération de l’inflation qui passe de 3 à
4% par an en 1973 à plus de 10% jusqu’au début des années quatre-vingt.

3. La staglfation : (stagnation de la production – augementation du chômage et du


prix)
En 1980, la croissance économique mondiale chute de 2,4% par rapport à celle de 1978. Entre
1979 et 1980, les échanges commerciaux internationaux diminuent de 2,9%. Le nombre des
chômeurs s’élevait à plus de 23 millions dans les pays industrialisés.

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II. LA SECONDE GUERRE FROIDE OU LA GUERRE FRAICHE :
A. LES ORIGINES DE LA CRISE :
1. L’expansionnisme de de l’union soviétique :
Profitant le déclin des Etats-Unis sur la scène internationale du fait des chocs pétroliers et de
l’humiliation après la défaite au Vietnam et l’affaire de Wattergate, l’URSS s’engage davantage à
accroître ses zones d’influence notamment en Asie (Afghanistan 1979), en Afrique (Angola 1975,
Ethiopie 1977) et en Amérique latine (Nicaragua 1979).

2. La réaction américaine « Américain is back » en 1981 :


L’élection présidentielle de Ronald Reagan (1980) annonce la réaction des Etats-Unis : le
budget militaire est accru, ils soutiennent les résistances aux régimes communistes : au Nicaragua,
par exemple, ils aident la guérilla hostile au gouvernement.
En 1979, le sénat américain réfuse l’application de l’accord SALT II signé par Brejnev et Jimmy
Carter. Ainsi, les USA ont décidés d’arrêter l’exportation de blé vers l’URSS ; c’est ce qu’on appelle
« embargo céréalier ».

B. LES ASPECTS DE LA CRISE :


1. La course aux armements :
Après que l’Union Soviétique a stationné des missiles nucléaires appelés SS20 en Europe de
l’Est, l’OTAN répond avec l’installation des PERSING II en Europe de l’Ouest. C’est ce qu’on appelle
« crises des euromissiles ».
Le 23 mars 1987, REAGAN annonce le projet IDS (Initiative de Défense Stratégique) ou guerre
des étoiles avec lequel les Etats-Unis seraient protégés des armes nucléaires par un « bouclier
spatial » que l’URSS ne peut pas suivre. L’Union Soviétique a abandonné la course aux armements.

2. Les nouveaux conflits internationaux :


Le 27 avril 1978, les communistes s’emparent du pouvoir en Afghanistan suite à l’assassinat du
président DAOUD Khan. Un conseil révolutionnaire dirigé par Mohammad Taraki prend le pouvoir. Il
conclut un traité d’assistance militaire avec l’URSS qui est la première à reconnaître le nouveau
pouvoir. BREJNEV l’encourage à se débarrasser de son rival Hafizullah Amin. Or, c’est l’inverse qui
advient : AMIN, partisan d’une autonomisation vis-à-vis de l’URSS, prend le pouvoir. Les ilamistes
Aghans entrent en conflit avec le pouvoir en place. Le 27 décembre 1979, l’URSS envoie son armée.
Les USA s’impliquent dans ce conflit en alimentant sur place la résistance anti-soviétique avec l’aide
de la Chine, l’Egypte et l’Arabie Saoudite en proposant une formation militaire des groupes
MOUDJAHIDDIN ou « guerriers saints », les islamistes résistant à l’occupation soviétique. Les armées
soviétiques se retirent en 1989.

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Chapitre 6 : DE LA NOUVELE DETENTE A LA FIN DU
BLOC SOVIETIQUE (1985 – 1991)

I. LA NOUVELLE DETENTE :
La nouvelle détente ou renouveau de la détente est marquée par l’avènement de Gorbatchev
au pouvoir en URSS qui est l’un des facteurs favorables aux changements.

A. L’AVENEMENT DE GORBATCHEV AU POUVOIR EN 1985 :


Conscient des faiblesses de l’éonomie soviétique, Gorbatchev tente de réformer la société
soviétique en lançant un programme connu sous le nom de perestroïka et de glasnost. Sur le plan
politique, il a mis fin au régime du parti unique (1988), ce qui a libéralisé le jeu politique.

1. La perestroîka :
La perestroïka ou « restructuration » consiste une réorganisation structurelle de l’économie,
notamment au moyen d’une relance de la politique d’investissements, du développement de la
recherche et de la mise en place d’une politique de décentralisation. Le programme se propose de
permettre aux unités économiques de prendre des décisions sans consulter les autorités politiques et
d’encourager la libre entreprise.

2. La glasnost :
Si la perestroïka se concentre sur la restructuration économique de l’URSS, la glasnost vise à
supprimer les entraves à la liberté d’expression et au débat public. En autorisant les échanges sur les
questions politiques, elle encourage la critique de la politique et de la société soviétique. Les médias
ont la liberté d’exprimer ses opinions.

B. LES DIFFERENTS ACCORDS ENTRE LES USA ET L’URSS :


1. Evolution du rapport entre les deux grands :
Après la mort de BREJNEV en URSS, les soviétiques ont changé d’attitude. Les deux grands se
rapprochent. Les deux véritables artisans de ce rapprochement son REAGAN et GORBATCHEV.

2. Signature des accords :


a. Les accords sur le désarmement :
Afin de garantir la paix internationale, les Etats-Unis et l’URSS s’accordent sur le contrôle des
armements.
 Le 8 décembre 1987, Ronald Reagan et Mikhail Gorbatchev ont signés le traité de
Washington sur l’élimination des missiles terrestres de moyenne et de plus courtes portées :
élimination des SS20 et PERSHING II.
 En mai 1990, le président américain, George Bush et Mikhail Gorbatchev ont approuvé un
traité visant à l’arrêt complet et définitif de la production d’armes chimiques et à la réduction
de leurs réserves. En juillet 1991, les deux hommes ont signé l’accord START I au titre duquel
les deux pays s’engagèrent à réduire de 25% la quantité de leurs armements nucléaires
offensifs.

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 Le traité START II est signé en janvier 1993 par le président américain George Bush et son
homologue russe Boris Eltsine.

b. Les accords politico-économiques :


En 1989, les deux pays ont signé un accord de coopération sur les domaines de l’industrie et
du commerce. L’URSS manifeste son désir de s’acheminer vers une économie de marché, c’est-à-dire
libérale. Elle a fait appel à des investisseurs occidentaux pour la bonne réalisation de la grande
reforme structurelle « La perestroïka ».
En 1990, les deux grands s’accordent à la réunification de l’Allemagne.

II. LES CONSEQUENCES DE LA NOUVELLE DETENTE :


A. L’EFFONDREMENT DU BLOC DE L’EST :
1. Gorbatchev : « l’Homme qui enterre la guerre froide »
Le 07 décembre 1988, Gorbatchev annonce dans un discours à la tribune de l’ONU la réduction
des forces armées soviétiques en RDA, Hongrie et Tchécoslovaquie. Ce discours marque la transition
des pays de l’Europe de l’Est entre un régime de type soviétique et un régime démocratique
multipartiste. En 1989, les habitants de la RDA commencent à migrer vers la RFA. Le mur de Berlin
chute le 09 novembre 1989 et l’Allemagne est réunifiée le 03 octobre 1990.
Il a normalisé les relations avec la Chine en mai 1989. Il a signé un ensemble d’accords sur le
controôle des armes avec Ronald Reagan et George Bush (1985 – 1991). Il a agi en faveur du
règlement des conflits dans lequels l’URSS a partie liée (Angola, Cambodge, Ethiopie, …). Il a facilité la
dissolution des emblèmes de l’impérialisme soviétique : pacte de Varsovie (25 février 1991) et
Conseil d’Assistance Economique Mutuelle (CAEM) (28 juin 1991). Enfin, en 1991, il participe aux
côtés des Etats-Unis et de l’Europe à la guerre du Golfe contre l’Irak.
En octobre 1990, Gorbatchev est récompensé par un prix nobel de la paix décerné pour
l’ensemble de sont action internationale.

2. L’implosion de l’Union Soviétique et la fin de la guerre froide :


L’implosion de l’Union Soviétique se fait en cinq étapes :
 Mars 1989 : les Républiques Baltes (l’Estonie, la Lettonie et la Lutianie) proclament leur
souveraineté.
 Février 1991 : le pacte de Varsovie est officiellement dissout.
 Juin 1991 : la CAEM se dissout officiellement.
 Juin 1991 : la République Fédérative de Russie a élu Boris Eltsine à sa présidence.
 08 décembre 1991 : l’URSS n’existe plus suite aux accords de MINSK en Biélorussie.
Les ex-Républiques socialistes soviétiques fondent la CEI ou Communauté des Etats Indépendants.

B. LA SUPREMATIE AMERICAINE :
L’effondrement de l’URSS entre 1989 et 1991 renforce considérablement la suprématie
politique et militaire des Etats-Unis, désormais la seule superpuissance. A titre d’exemple, ils sont les
premiers exportateurs d’armes du monde (60,5% des ventes totales d’armes en 1990), ils viennent
églement en tête des pays fournisseurs d’aide financière et d’aide alimentaire. L’Europe centrale et
orientale, qui était pendant quarante ans sous l’aile de l’URSS, est devenue une zone d’influence
américaine. La quasi-totalité des pays ont rejoint l’OTAN et aligné leur politique extérieure sur celle

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de la superpuissance américaine. Il s’agit non seulement des ex-démocrates populaires mais
également de la plupart des pays qui composaient l’URSS (Ukraine, pays baltes par exemple).

C. LE NOUVEAU SOUFFLE DE LA DEMOCRATIE DANS LE TIERS MONDE :


La chute du communisme a provoqué la disparition de l’URSS et la libération des pays de
l’Europe centrale (Pologne, Roumanie, Hongires, Bulgarie), qui ont rejoint l’Union Européenne et
l’OTAN. Dans d’autres régions du monde, la fin de la guerre froide a permis de régler les problèmes
anciens : ainsi en Afrique su Sud, le système raciste de l’apartheid a pris fin en 1994. La plupart des
pays du tiers-monde qui se réclamaient du sosialisme à l’époque de la guerre froide y ont renoncé.
La promotion de la démocratie constitue d’ailleurs une des conditions requises par les pays
développés dans les pays du Tiers monde pour que ces derniers puissent dotés d’une aide
économique et sociale. La réalisation des élections et transparentes sont devenues des priorités dans
ces pays.
Malgré cela, la démocratie, au sens occidental du terme, reste encore fragile dans les pays du
tiers monde.

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LA DECOLONISATION DEPUIS 1945
ET L’EMERGENCE DU TIERS MONDE

Chapitre 1 : LES ORIGINES DE LA DECOLONISATION

Le mouvement de décolonisation qui donne naissance au Tiers monde est l’un des événements
les plus importants du XXeme siècle. Passage, pour un territoire, au statut subordonné établi par la
colonisation à celui d’Etat s’autogouvernant et souverain.

I. LES FACTEURS INTERNES DE LA DECOLONISATION :


1. Les sentiments de frustration due à l’inégalité, à l’exploitation économique et à la
domination culturelle :
 Prise de conscience des colonisés avant la seconde guerre mondiale, car la colonisation elle-
même a engendré l’aspiration à la liberté par les sentiments, d’exploitation, le racisme
(indigénat) qui est unis à un joug politique, militaire, économique.
 Négligence des secteurs primaires économiques de la part des colonisateurs.
 Mécontentements des élites intellectuelles autochtones car ils sont écartés par le pouvoir.

2. La réaction nationaliste :
 Le rejet de l’ordre colonial et l’intensification des mouvements nationalistes réclamant
l’indépendance.
 Les anciens combattants ayant participé à la seconde guerre mondiale qui a dirigé les
manifestations contre l’impérialisme colonial une fois arrivée dans leur pays d’origine.

II. LES FACTEURS EXTERNES DE LA DECOLONISATION :


1. L’affaiblissement des métropoles :
A l’issue de la seconde guerre mondiale, les rapports entre les métropoles les territoires outre
mer ne sont plus les mêmes qu’autant de la colonisation triomphante.

2. Les supergrands favorables à la décolonisation :


Les Etats-Unis et l’URSS condamnent ensembles la colonisation et manifestent une sympathie
en faveur des mouvements nationalistes indigènes au profit de ses politiques expansionnistes dans le
contexte de la guerre froide.

3. La Charte des Nations Unies :


Les pays colonisés veulent bénéficier aux aussi des grands idéaux portant sur l’égalité, et la
liberté des peuples, principes inscrits dans la Charte de l’ONU et dans la déclaration universelle des
Droit de l’Homme, proclamé en 1948.

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Chapitre 2 : LES MODALITES ET LES ETAPES DE LA
DECOLONISATION

I. LES PROCESSUS DE LA DECOLONISATION :


Deux moyens sont utilisés pour accéder à l’indépendance :
 Processus pacifique : indépendance négociée.
 Processus violent : indépendance acquise par la lutte armée.

II. LES ETAPES DE LA DECOLONISATION :


1. La première vague :
a. L’emancipation des colonies anglaise d’Asie :
La décolonisation touche d’abord principalement l’Asie :
 L’inde : la guerre grande colonie à accéder à l’indépendance en 1947. L’angleterre accorde
aux Indes (Union indienne et Pakistan) leur indépendance à la suite du mouvement
nationaliste dirigé par Mahatma GANDHI Karam Chad.
 Ceylan et Birmanie : accèdent également à l’indépendance sans trop de problèmes en 1947.
 Malaisie : en 1957.
 Singapour : en 1965.

b. L’émancipation des Indes Hollandaises :


L’indonésie : dans les Indes Hollandaises, la capitulation du Japon en 1945 (qui occupait le pays
depuis 1942) laisse face à face les mouvements nationalistes dirigés par Soekamo et le
gouvernement hollandais. Les hollandais ne reconnaissent pas l’indépendance de l’Indonésie
proclamée par Soekamo en Août 1945. La guérilla qui se déclenche sur place, la pression des pays
asisatiques, des Etats-Unis et de l’ONU contraignent finalement les Hollandais à mettre en décembre
la pleine souveraineté de leur ancienne colonie.

c. L’émancipation de l’Indochine française :


Les Français accordent après leurs échecs l’indépendance de :
 Cambodge en 1953.
 Vietnam en 1954.
 Laos en 1954.

2. La seconde vague :
a. L’Afrique blanche : Pays du Maghreb
 L’Egypte : sous tutelle britannique devient indépendante en 1956.
 La tunisie : colonie française, passe du statut de protectorat à l’indépendance en 1956 grâce
à la souplesse d’Habib Bourguiba.
 Le maroc : colonie française obtient en 1956 son indépendance avec Muhammad V après son
éxile à Madagascar (Antsirabe).
 L’algérie : l’insurrection au début du mois de novembre 1954 est dirigée par les membres du
FLN (Front de Libération Nationale). Les accords d’Evian (France) mettent fin à la guerre

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d’Algérie (12 mars 1962). Le 03 Juillet 1962 : l’accession de l’Algérie à l’indépendance après
un reférendum.

b. L’afrique noire :
 Les colonies britanniques ou anglophones : accèdent à l’indépendance de 1957 à 1965. Elles
deviennent membres du Commonwealth : symbole d’une libre association (équivalent de
Zone Franc). En 1957 : indépendance du Ghana sous la direction de leader nationaliste
N’Krumah K. Cette émancipation du Ghana sert de modèle à toutes les autres colonies
britanniques d’Afrique : le nigéria en 1960, l’Ouganda en 1962, le Kenya en 1963.
 L’afrique francophone :
 Madagascar : le 29 mars 1947, une rébellion est dirigée par les sociétés secrètes
(JINA, PANAMA) mais réprimée par les colonisateurs. En 1958, la République
Malgache au sein de la communauté est proclamée. L’indépendance est obtenue le
26 juin 1960.
 Sénégal : l’indépendance est proclamée le 25 novembre 1958 par Léopold Sédar
Senghor.
 Congo belge : (Zaïre actuel) accède à l’indépendance en 1960 suivie des drames
affreux. Après l’indépendance, la lutte s’engage entre plusieurs leaders nationalistes
dont Patrice Lumumba favorable à l’URSS ; son principale adversaire, le Général
Mobutu finira par le livrer aux Katangais (Katanga : région méridionale) qui le feront
disparaitre. Cette crise congolaise s’achève donc un échec soviétique dans la région
par un succès des Nations Unies à la suite de l’intérvention des forces de l’ONU :
2000 casques bleus envoyés à la demande du Secrétaire général Dag H. SKJÖLD.
L’unité du pays est rétablie à la fin de 1962 en faveur des pros occidentaux.

Cependant, une bonne partie de l’Afrique demeure sous contrôle européen :


Jusqu’e dans les années 70 surtout en ce qui concerne les colonies portigaises : Angola (1975),
Mozambique (1975), Zimbabwe colonie anglaise a eu son indépendance en 1980.
L’afrique du Sud demeure longtemps une forteresse blanche (Anglaise) : c’est en 1989
seulement qu’on envisage l’indépendance de la Namibie.
L’accession au poste à la présidence d’un noir (Nelson Mandela) en Afrique du Sud n’ai vu le
jour qu’en 1994.

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Chapitre 3 : L’APPARITION DU TIERS MONDE SUR LA
SCENE INTERNATIONALE

I. LE TIERS MONDE :
A. Définition :
L’invention du terme « Tiers monde » revient au grand démographe français ALFRED Sauvy
(1898 – 1990). Il désigne par là, dans un article publié le 14 Août 1952 par l’Observateur :
« l’ensemble de ceux qu’on appelle, en style Nations Unies, les pays sous-développés » qualifiait
ainsi le groupe de pays qui n’appartenait ni aux pays capitalistes ni aux pays socialistes. Ce tiers
monde ignoré, exploité, méprisé comme le « Tiers Etats, veut, lui aussi, être quelque chose ».
Mais aussi avec la décolonisation, un nouvel acteur fait entrée sur la scène internationale le
« troisième monde » entre l’Est et l’Ouest.

B. BANDOENG : La naissanse du troisième monde.


1. Le 18 au 24 Avril 1955 en Indonésie :
La conférence fut convoquée à l’invitation des cinq pays strictement Asiatique : Inde,
Indonésie, Pakistan, Ceylan (Sri Lanka actuel) et Birmanie, parmi eux les vingt-quatre autre pays de
l’Asie de l’Est et du Sud et quatorze pays appartenant à l’aire arabo-musulmane outre l’Ethiopie (qui
ne fuit jamais colonisé).

2. Les principales closes de la conférence :


Intervenant en pleine guerre froide, la conférence de Bandung vise notamment à affirmer des
principes de coexistence pacifique. Le communiqué final, adopte à l’unanimité le 24 avril 1955 se
termine en effet par l’énoncé des principes ou se déjà résulés les thèses ; dont se réclamera par la
suite, le mouvement des non-alignés :
 Respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de toutes les nations.
 Reconnaissance de l’égalité de toutes les races et de l’égalité de toutes les nations.
 Non intervention et non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.
 Respect du droit de chaque nation de se défendre individuellement et collectivement
conformement à la Charte des Nations Unies.
 Refus de recourir à des arrangements de défense collective destinés à savoir les interêts
particuliers des grandes puissances.
 Refus par une puissance quelle qu’elle d’exercer une pression sur les autres.
 Abstention d’actes ou de ménaces d’agression ou de l’emploi de la force contre l’intégrité
territoriale ou l’indépendance politique d’un pays.
 Règlement de tous les conflits internationaux par des moyens pacifiques.
 Encouragement des intérêts mutuels et coopération.
 Respect de la justice et des obligations internationales.
Bandung a rélévé la possilibité d’une troisième voie : ni vers l’Est ni vers l’Ouest, « non
alignement », mais vers le Sud où se trouve principalement la misère du monde.

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II. LE NON ALIGNEMENT :
A. Origines :
En 1961, la conférence de Blegrade relance cette idée (25 pays d’Asie, du moyen orient et
d’Afrique en Yougoslavie) la ligne plitique fondée sur le réfus à l’avénir de s’aligner sur l’un des deux
blocs. Sous la conduite de Josip Broz Tito le Yougoslavie, de Gamal Abdel Nasser l’Egyptien et du PM
Indien Jawaharlal Nehru vient de naitre le « mouvement des non-alignés ». A ces trois fondateurs se
joindront rapidement les présidents : Soekamo d’Indonésie, Nu de Birmanie et N’Krumah du Ghana
ainsi que l’empereur d’Ethiopie Hailé Sélassié.
Désormais, des conférences quasi-régulieres réunissent les pays du Tiers monde :
 Belgrade (Yougoslavie) du 1 au 5 septembre 1961.
 Le Caire (Egypte) du 5 au 10 octobre 1964.
 Lusaka (Zambie) du 8 au 10 septembre 1970.
 Alger (Algérie) du 4 au 9 septembre 1973.
 Colombo (Sri Lanka) du 16 au 19 Août 1976.
 La havane (Cuba) du 3 au 9 septembre 1975.

B. Principes :
 Acceptation de la politique d’indépendance.
 Soutient aux mouvements de la libération nationale.
 Non appartenance aux pactes militaires multilatéraux conclus dans le cadre de
l’affrontement des Grands Puissances.

C. Les limites :
Des querelles internes et l’influence grandissante des tuteurs communistes au tiers monde
ébranlent le mouvement non-aligné. Tous réaffirment, au fil de leurs rencontres l’attachement à la
coexistence pacifique, le droit à l’émancipation et à la libération économique, surtout à un partage
équitable des richesses du Globe. Mais les divisions apparaissent entre les tenants d’un strict
nationalisme (Inde) et les partisans d’une action résolue le néocolonialisme et l’Impérialisme (en
particulier les Etas Africains).

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MADAGASCAR DEPUIS 1945 :
DECOLONISATION

LA MARCHE VERS L’INDEPENDANCE DE MADAGASCAR

I. L’INSURRECTION DU 29 MARS 1947 :


1. Les origines :
 La situation sociale et économique catastrophique à Madagascar à cause de l’Effort de
guerre (ravitaillement difiicile, pénurie, corvée, inflation, office du riz).
 La situation politique tendue entre l’admnistration coloniale et le peuple malgache à cause
d’une ambiance nouvelle de la liberté, chargée des promesses de la conférence de
Brazzaville (1944) qui sembles entre bâiller la porte d’une libération prochaine.
 La tribune de la décolonisation au sein de l’ONU (1945 : Conseil de tutelles, charte : « droit
des peuples à disposer d’eux-mêmes »).
 La politique expansionniste des deux supergrands (USA – URSS) à la veille de la guerre
froide : hostile à la colonisation.
 Influence des mouvements de libération de l’Asie du Sud Est : guerre d’indochine (1946 –
1954).
 Les luttes à travers la création des partis politiques favorables à l’indépendance (1945 –
1946) : PCRM ; MDRM ; PDM ; MSM.
 La naissance de la presse d’opinion : l’opinion ; l’aurore ; la liberté ; frandrosoam-baovao.
 La formation des sociétés secrètes qui ont tendance d’abattre le régime colonial pour une
indépendance intégrale et immédiate : JINY ; PANAMA.
 La proposition de loi en vue d’une indépendance de Madagascar déposée à l’Asemblée
Nationale française (UF) par les députés MDRM (21 mars 1946). Mais lettres morte.

2. L’insurrection :
a. Le soulèvement :
 Dans la nuit de 29 Mars 1947 : la révolet simultanément en divers points de l’île surtout dans
la fôret orientale : attaque des camps militaires, massacres militaires et des colons, incendie
des villages, coupure de la ligne électrique, …
 Dès le 30 mars : Etat de Siège.
 Juillet 1947 : interruption du mouvement ; faute de matériels de ravitaillement et de
télécommunication mais à cause des représailles et des traitres. La répression est en effet
sanglante : la France envoie des renforts de 18 000 soldats (Algérien, Réuionnais, Marocains,
Sénégalais).
 Juin 1948 : capitulation des principaux chefs.

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b. Les conséquences :
 Dissolution du MDRM le 10 mai 1947.
 Représailles massives : arrestations arbitraires et exécutions sommaires (Wagon moramanga,
Lieutenant Randriamaromanana, Rakotondrabe Samuel).
 Licenciement de certaines fonctionnaires.
 Procès du 22 juillet au 04 octobre 1948 dont six condamnés à mort (Raseta, Ravoahangy,
Tata max, Joel sylvain, Rakotovao Martin, Rakotoarisaona).

II. L’ADMNISTRATION COLONIALE DE 1948 A LA LOI CADRE DE 1955 :


Après les événements de 1947, une évolution s’opère dans la politique française et la
conception d’un Etat Malagasy dans le cadre de l’Union Française progressé.
 La reprise de la vie politique : De 1948 à 1953, Madagascar connaît une vie difficile : désarroi
moral, politique et difficultés économiques. La vie politique ne reprend qu’en 1953 avec
Philbert TSIRANANA. En 1956, il fonde le PSD (Parti Social Démocrate) favorable à la « loi
cadre » Deffere.
 La loi cadre : En France, les élections législatives de 1956 amènent la gauche au pouvoir
(Gaston DEFFERE : Ministre de la France d’outre mer). Au mois de Juin 1946 : l’Assemblé
nationale vote la loi cadre qui transforme l’Organisation politique des TOM :
 Le suffrage universel est proclamé.
 Madagascar est divisé en 6 provinces au lieu de 5 en 1956 pour ayant chacune une
Assemblée provinciale.
 Une assemblée représentative siège à Antananarivo : elle élit 08 ministres qui
forment le conseil de gouvernement présidé par le Haut Commissaire Française ;
Philibert TSIRANANA est élu vice président (mai 1957).
Donc, la politique étrangère, la politique intérieure, la monnaie dépendent de la Freance.

N.B : En 1958 à Tamatave nait l’AKFM (Antokon’ny Kongresin’ny Fahaleovantenan’i Madagasikara)


qui rejette la loi cadre. Ce parti craint une « provintialisation » du pays et veut une indépendance
plus rapide. L’opposition de l’AKFM par le PSD va dominer la scène politique.

III. MADAGASCAR, REPUBLIQUE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE (1958) ET L’INDEPENDANCE


DE 1960 :
La guerre de l’Algérie et la charte de la IVème république précipitent l’évolution de la situation
dans les colonies françaises.
1. La communauté française (1958) :
La première phase du processus d’autodétermination est le référendum proposé par le
Général de Gaulle le 28 septembre 1958 : les TOM auront à choisir entre l’indépendance intégrale et
immédiate (NON) et l’indépendance dans le cadre de la communauté (OUI).

2. La naissance de la république malgache :


La deuxième phase consiste à définir le statut de l’Etat malgache :
 14 octobre 1958 : la loi d’annexion du 06 août 1896 est abrogée.
 16 octobre 1958 : la naissance de l’Assemblée Constituante.
 29 Avril 1959 : la constitution de la République Malgache est adoptée.
 1ère mai 1959 : Philibert TSIRANANA est élu Président de la République.

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3. L’indépendance : 26 Juin 1960
Dans le cadre de la communauté, la politique éxterieure, la défense, la monnaie, la politique
économique et financière échappent à la nouvelle république malgache : accords de 02 avril 1960.
 26 Juin 1960 : l’indépendance est proclamée solennellement à Mahamasina.
 20 Juillet 1960 : retour des exilés politiques de 1947 à Antananarivo.
 21 Septembre 1960 : Madagascar est admis à l’ONU.

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LE MONDE D’AUJOURD’HUI :
CONTRASTES ET INEGALITES

Chapitre 1 : LES CONTRASTES ENTRE LE NORD ET LE SUD

I. LES CONTRASTES ENTRE LE NORD ET LE SUD :


1. Les indicateurs de développement :
 PIB (Produit Intérieur Brute) : c’est-à-dire la somme des valuers ajoutées des biens
(Agriculture, Industrie) et des services (Commerce ; banque ; Tourisme ; Transport) produit
sur le territoire national.
Exemple : Luxembourg : 79 851 $/hab/an.
Madagascar : 271 $/hab/an.
 PNB (Produit National Brute) : c’est-à-dire la somme des valeurs ajoutées des biens et des
services produit sur le territoire interne et étranger.
Exemple : Japon : 28 220 $/hab/an.
Madagascar : 250 $/hab/an.
 IDH (Indice de Développement Humain) : c’est la combinaison de l’estimation du pouvoir
d’achat, du niveau de vie, du niveau de l’instruction, de l’espérance de vie. L’IDH est
employé par le PNUD pour estimer le degré de développement humain et qui a une valeur
de 0 à 1.
IDH élevé > 0,75.
IDH moyen : entre 0,5 et 0,75.
IDH faible < 0,5.
Exemple : Norvège : IDH = 0,942.

2. Les contrastes entre le NORD et le SUD :


a. Le NORD :
 Le Nord désigne les pays développés industrialisés qui se localise dans l’Hémisphère Nord du
globe terrestre dans les zones tempérées.
 Le Nord assure le 75% de la production industrielle mondiale ; le 99% de sa population est
considérée comme des alphabètes, avec une ésperance de vie longue (plus de 70 ans), un
niveau de vie élevé (PNB > 20 000 $) car la plupart des actifs occupent le secteur tertiaire
(65% de la population active).
 La plupart de ses peuples sont des chrétiens sauf les Asiatiques.
 Le Nord est une zone où la démocratie règne avec le respect et le maintien du droit de
l’Homme.

b. Le SUD :
 Le Sud regroupe tous les pays sous développés ou envoie de développement qui se localise
dans l’Hémisphère sud du globe terrestre dans la zone chaude.

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 Un important secteur agricole à faible productivité et une industrialisation restreinte.
 Le Sud a un indice de Développement Humain faible (IDH < 0,5), avec une forte proportion
analphabète (53% chez les Adultes en Afrique). On y trouve la pérsistance des maladies
endémiques (Choléra, Peste, Paludisme).
 En général, le Sud se caractérise par sa pauvreté.

c. La diversité dans le Sud :


On peut caractériser le Sud en 3 catégories :
 Le SUD NPI : (PIB > 6 000 $/hab/an ; IDH >0,75)
 NPI d’Asie du Sud Est ou Dragon 4 (Corée du Sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong). Ils
ont connu un effort industriel capable de concurrencer le Nord depuis 1950.
 NPI de l’Armérique Latine : Brésil et Mexique.
 Chine et Inde : ils se manifestent par un effort d’industrialisation, un progrès dans le
domaine des cultures (Révolution verte).
 OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) : Arabe ou les Pays
bénéficiaires de la hausse du prix du prix de pétrole dans le marché internationale.
Exemple : Arabie Saoudite, Iran, Irak, Koweït, Emirats Arabes Unis, …
 Les trois bébés tigres : Thaïlande, Malaisie, Indonésie qui necessent de grandir dans
le domaine du secteur industriel et agricole.

 Le SUD à revenus intérmediaires :


Ils ont un IDH entre [0,50 ; 0,75] et un PNB par habitant supérieur de 1 000 $. Ce sont des pays
riches en ressources naturelles mais qui dépendent financièrement, techniquement et
commercialement vis-à-vis des pays développés du Nord.
Exemple : Afrique Maghreb, Venezuela.

 Le SUD pauvre, PMA (Pays Moins Avancés) ou PPTE (Pays Pauvres Très Endettés)
Ils ont un très faible revenu individuel, un PNB inférieur à 900 $ par habitant, un taux
d’alphabetisation en dessous de 10% une faiblesse de l’industrialisation. Ils ne participent guère 2%
du commerce international.

II. LES CRITERES DE SOUS DEVELOPPEMENT :


1. Les facteurs de sous développement :
a. Les facteurs internes :
 Un taux d’accroissement naturel très fort par rapport à la croissance économique qui aboutit
à la pérsistance de la misère et la sous alimentation.
 La dépossession culturelle qui se caractérise par un système de formation et de l’éducation
inadapté à la réalité des pays.
 La prédominance de la corruption et des usuriers constituent un blocage économique.
 Le climat trop sec qui est un handicap et explique l’inefficacité des systèmes agricoles.
 Le sous-emploi : l’agriculture et le secteur informel occupe encore beaucoup d’actifs dans les
pays pauvres (plus de 50%).

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b. Les facteurs externes :
 L’héritage de la colonisation : exploitation des richesses de sous sol exportées vers
l’extérieurs.
Exemple : Les portugais et les Espagnols en Amérique Latine.
 Détérioration du terme d’échange : l’inégalité des échanges ; c’est-à-dire que les prix à
l’exportateur est largement inférieur au prix à l’éxportation, d’où le déficit de la Balance
commerciale des pays sous développés, l’accentuation de la dépendance et de
l’endettement vis-à-vis des pays riches.

2. Les voies pour le développement :


Le développement des pays moins avancés nécessite un grand changement dans la relation
NORD – SUD :
 Le mis en place d’une nouvelle organisation économique internationale (NOEI : le Nouvel
Ordre Economique International) qui désigne l’égalité, la justice et l’interdépendance
bénéficiaire dans la relation Nord – Sud.
 L’union des pays du Sud dans divers domaines :
 Politique : U.A (Union Africaine).
 Economique : COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa siège à
Lusaka – Zambie) ; SADC (Southern African Development Community siège à
Gaborone – botswana).
 Culturel : La commission de l’océan indien (COI).
 La reconstruction de la vie politique.
Exemple : la suppression de la politique politicienne et la mise en œuvre de la bonne
gouvernance.

3. Les différentes manifestations d’aide :


 Assistance technique : l’envoi des techniciens dans les pays moins avancés.
 Aide alimentaire, financière et matérielle.
 Investissement (prêts).

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Chapitre 2 : LES RAPPORTS ET LES ECHANGES MONDIAUX

I. L’EVOLUTION DES ECHANGES PLANETAIRES :


1. La « trente glorieuse » (1945 – 1975)
1945 : Fin de la seconde guerre mondiale ; 1975 : Effet de la crise pétrolière.
Période de prospérité économique des pays du Nord (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest,
Japon, Nouvelle Zelande).
Conséquence : Augmentation des marchandises commerciales à l’échelle planétaire.

2. Le progrès du transport et de la télécommunication :


Matériels de transports, flotte aérienne, flotte navale, pipline, téléphone mobile, site web, …
Tout ceux-ci facilitent l’import et l’export.

3. Le libre échange :
On élimine les les douanes ou limiter les tarifs douaniers. Comme exemple, la création du
GATT (1947), le CNUCED (1964) et de l’OMC (1995).

4. Les firmes internationales :


Ils accentuent les produits manufacturés et les flux monétaires mondiaux.

5. La création des marchés internationaux :


Comme l’ALENA (Association de Libre Echange Nord Americain) en 1994, l’ASEAN (Association
des Nations de l’Asie du Sud – Est) en 1967, l’OPEP en 1960, l’Union Européenne en 1992, le
COMESA en 2001 qui facilite les échanges des pays très proches.

II. LES ACTEURS DES ECHANGES MONDIAUX :


1. Les pays du Nord ou pays développés :
 Ce sont des pays capitalistes qui regroupent les grands centres de puissances mondiaux
(Triade) : Les Etats-Unis, l’Union Européenne et le Japon. Ils assurent le 75% du commerce
internationale.
 Ils fournissent des produits manufacturés à prix élevé : des appareils aérospatiaux, des
automobiles, des matériels informatiques, …
 Ils fixent les prix des matières premières à bas prix : pétrole brute, gaz, acier, …

2. Les nouveaux pays industrialisés :


a. Les NPI d’Asie :
Formées par les 4 dragons, la Chine qui assurent le 10% des échanges internationaux. Ils
fournissent aussi des produits industriels comme l’automobile, les matériels informatiques, des
instruments électroniques et électriques, des produits textiles, …

b. Les NPI d’Amérique latine :


Brésil, Méxique qui produisent le 4% des produits échangés dans le monde.

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c. L’OPEP : (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole)
Caractérisée par les pays Arabes en possession de 3% des produits échangés et favorisée par la
hausse de prix pétrolier dans le marché mondial.

3. Les pays en voies de développements :


Ils exportent en majeure partie des matières premières agricoles à cause de la sous-
industrialisation. La plupart de ces pays se localisent en Afrique et sa participation deans le domaine
du commerce internationale ne représentent que 2 à 3%.

III. LES PRODUITS ECHANGES :


 Produits manufacturés industriels : Le 75% des produits échangés dans le monde entier sont
exportés par les pays développés.
 Produits agricoles : constituent le 13% des produits échangés. Ils sont exportés d’une côté
par les pays envoi de développement et de l’autre côté par les pays riches.
 Energies : 10% des produits échangés. En majeure partie les pays riches détiennent
l’exportation.
 Des matières premières minérales : 2% des produits échangés.

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Chapitre 3 : LA MONDIALISATION

La mondialisation est un système économique qui se focalise par le libre échange.

1. Les origines de la mondialisation :


Voir : Chapitre 2, I.

2. Les manifestations de la mondialisation :


 L’augmentation des échanges : Grâce au progrès du transport et de la télécommunicatione t
le libre échange, les produits échangés furent augmentés : marchandises, capitaux,
information, culture, le déplacement humain.
 La puissance TRIADE domine la mondialisation :
 Assure le 2/3 des échanges internationaux.
 Le 50% des marchandises mondiales s’échange au niveau de la TRIADE.
 L’interdépendance économique mondiale :
 Les pays en voie de développement vendent leurs produits agricoles et minéraux à
bas prix pour les pays développés.
 Les pays développés vendent à leur tour des produits manufacturés très chers aux
pays pauvres.
Ainsi, l’économie internationale se caractérise actuellement par l’interdépendance.

3. Les limites de la mondialisation :


 L’insuffisance des matériels de communication d’un pays constitue un facteur de blocage
pour sa participation.
 La mondialisation se fait souvent à l’avantage des pays riches qui est due à l’inégalité de la
participation dans le domaine des échanges mondiaux.
 Le « Protectionnisme » constitue un blocage pour la mondialisation, par exemple :
l’augmentation des droits de douanes pour limiter les produits venant de l’extérieur.

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Chapitre 4 : LES FORMES ET LES PROBLEMES DE L’AIDE

1. Les facteurs de l’Aide :


 Les pays capitaliste du Nord (Etat-Unis, Union Européenne, le Canada, …) et les pays
producteurs de pétrole (Arabie Soudite, Iran, Irak, …) donnent en plus grande partie des
différentes sortes d’aides.
Exemple : la construction des infrastructures.
 Les multiples besoins pour le développement économique dans le Sud.
 La recherche d’un avantage pour le Nord.
Exemple : obtention de marché, l’autorisation pour l’exploitation des ressources
naturelles des pays du Sud, la propagation des idéologiques politiques,
l’installation des bases stratégiques.

2. Les formes de l’Aide :


 L’aide alimentaire pour les pays victimes de catastrophes naturelles et de la sous-
alimentation (FAO, PAM).
 L’aide technologique comme la bourse d’étude ou l’envoi des techniciens dans le Sud.
 L’aide sociale qui se réalise dans le domaine de la santé, de l’éducation, du développement
de niveau de vie.
Exemple : le vaccin gratuit, la consctruction d’un établissement scolaire, …
 L’aide financière pour la construction des infrastructures économiques comme les routes, les
barrages, …
3. Les problèmes de l’Aide :
 L’aide favorise l’accroissement de la dépendance des pays du Sud envers les pays du Nord.
 L’aide favorise aussi l’endettement des pays en voie de développement due au
détournement commis par pouvoirs en places.

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Chapitre 5 : LES GRANDS CENTRES MONDIAUX DE
PUISSANCE (TRIADE)

I. LE JAPON :
Pays le plus riche de l’Asie, composés de 4 îles voisines : Hokkaido, Honshu, Shikoku, Kyushu. Il
a une superficie de 377 80 Km2 avec une population de 127 654 000 habitants, une densité de 337,9
hab/km2, un niveau de vie élevé : PIB 27.574 % par habitant. Le 2/3 de la population s’intègre dans le
secteur secondaire et tertiaire.
En outre, il est considéré comme un pays pauvre en ressources naturelles et fréquemment
heurté par des catastrophes naturelles (séisme, volcan, …)

1. Les facteurs de la puissance japonaise :


a. Financière :
L’existence d’une population ayant un niveau de vie élevé en majorité représente une telle
puissance pour la consommation intérieure.
Les travailleurs ont une mentalité basée sur la philosophie confianciste : la loyauté, le respect
des plus âgés et du patron, l’unité nationale et le patriotisme.
Les travailleurs sont très habiles et très qualifiés : ils sont capables d’utiliser la haute
technologie en produisant des marchandises de meilleure qualité.

b. Historique :
« L’ère Meiji » (Lumière, Mitsu Huto 1868) avait marquée l’ouverture du Japon avec les
étrangers. Par exemple : privatisation des industries, la libre échange, l’utilisation des capitaux
étrangers ; c’est-à-dire la modernisation de l’économie.
Malgré le déclin économique du fin de la seconde guerre mondiale, sa reconstruction démarre
plus vite grâce aux aides financières américaines « Plan Marshal » 1947 et aux efforts de ses
compatriotes.

c. Le rôle de l’Etat :
Le ministère responsable des industries et des commerces internationaux (MITI) dirige, donne
du conseil, soutient et protège les propriétés industrielles.
L’Etat cherche aussi des débouchés pour ses industries à partir des relations diplomatiques
avec les autres nations.

d. Une entraide entre grandes entreprises et PME :


D’une côté la plupart de ses industries s’unissent dans ses « conglomérats » pour pouvoir
produire une infinité de production.
Exemple : L’alliance ZAIKAI qui est la plus connue produit des flottes navales, des matériels
Electronique, informatiques, …
Des grands conglomérats qui se spécialisent dans le domaine du commerce et du capital :
Mitsubishi, Fuji, Sumitomo, Sogo-Shosha, …
Ces industries assurent le 35% des capitaux et produisent des marchandises de haute qualité à
prix élevé et destinés à l’exportation vers les pays riches.

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De l’autre côté, les PME produisent des produits finis à bas prix pour l’exportation dans les
pays sous-développés.

2. Les manifestations de la puissance japonaise :


a. Deuxième rang mondial de la puissance industrielle :
Le japon produit 14% des marchandises mondiales.
Ses industries assurent le 33% de son PIB.
La plupart des types d’industries y existent :
 L’industrie de consommation (automobile, télévision, informatique, …)
 L’industrie d’équipement (grands engins, navires, des diverses machines, …)
 L’industrie de pointe (sidérurgie)
On remarque que le Japon tient le premier rang sur la production des voitures neuves, des
grands navires et des matériels électroniques utilisés dans le quotidien.
Il possède aussi des firmes internationales qui s’éparpillent surtout les coins du monde :
TOYOTA, SONY, …

b. Troisième rang mondial sur la puissance commerciale :


Il assure le 9% des échanges mondiaux. Les Etats-Unis, l’Union Européenne et les NPI de l’Asie
du Sud-Est sont principaux alliés dans ce domaine.
Il exporte des produits industriels, en échange il approvisionne des matières premières
agricoles et alimentaires.

c. Seconde puissance financière mondiale :


Il détient plusieurs banques très puissants qui réalisent des prêts et des investissements à
l’extérieures (Mitsubishi, Fuji, …)
Les 10 plus puissantes banques du monde sont tous des banques japonaises.
La bourse de TOKYO est la 2ème place financière du monde.

3. Les limites de la puissance japonaise :


 Les catastrophes naturelles sont très fréquents et constituent des fléaux économiques
(typhons, séismes, ras de marrés, tsunami, …)
 La monté sans excédent des salaires des jeunes ouvriers constituent un problème agricole.
 La dépendance extérieure se précipite dans des divers domaines : matières premières,
énergies, marchés, …
SOLUTION :
 L’installation des industries japonaises dans les pays riches.
 Le déplacement des secteurs industriels dans les pays ayant des ouvriers à bon marché.
 L’utilisation des capitaux à l’étranger dans tous les domaines.

II. L’UNION EUROPEENNE :


1. Sa fondation :
 En 1948 : naissance de l’OECE (Organisation Européenne de Coopération Economique) pour
la répartition de l’aide Marshall.
 En 1951 : création de la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) qui
comprend la France, la RFA, le Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.

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 En 1957 : traité de Rome, création de la CEE (Communauté Economique Européenne) par
l’Europe de six.
 En 1992 : naissance de l’Union Européenne par le traité de Maastricht (Luxembourg).

2. Ses objectifs :
 Mettre en place un tarif douanier commun.
 Supprimer tous les obstacles à la circulation des marchandises, des capitaux, des services et
des hommes.
 Réaliser le marché unique.

3. Ses pays membres :


 1957 : l’Europe des six (la France, la RFA, le Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg).
 1973 : l’Europe des neufs avec l’entrée du Royaume-Uni, Irlande et Danemark.
 1981 : l’Europe des dix avec l’entrée de la Grèce.
 1986 : l’Europe des douze avec l’Espagne et le Portugal.
 1995 : l’Europe des quinze avec l’Autriche, Finlande, Suède.
 2004 : l’Europe des vingt cinq avec Chypre, Hongrie, Lettonie, Malte, Pologne, République
Tchèque, Slovaquie, Slovénie, Lituanie.
 2007 : l’Europe des vingt sept avec la Roumanie et la Bulgarie.
 2009 : l’Europe des vingt neuf avec l’Albanie et la Croatie.

4. Ses aspects :
 L’union douanière : A partir de 1968, les taxes douanières étaient supprimées à l’intérieur de
la communauté. Dépuis 1992, le marché unique.
 La politique agricole commune : caractérisée par un système de prix commun des produits
agricoles.
 La politique monétaire commune :
 En 1972 : création de la SME (Système Monétaire Européenne) pour échapperà la
crise du Dollar.
 En 1979 : fondation de l’ECU (Eropean Currency Unit) monnaie de compte européen.
 En 1999 : création de l’Euro (Maastricht) qui est la monnaie unique Européenne
pous les 11 pays signataires : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la
Finlande, la France, l’Irlande, l’Italie, la Luxembourg, le Pays-Bas, la Grève.
Les objectifs de l’euro sont de maintenir une stabilité monétaire en Europe et de favoriser le
commerce et les investissements.

5. Sa force :
 L’Union Européenne un pôle économique majeur : avec une superficie de 2 250 000 km2 et
une population de 325 000 000 d’habitants, elle fait partie des grandes puissances du moned
contemporain.
 L’Union Européenne deuxième puissance industrielle du monde : elle réalise près de 30%
des productions industrielles du monde.
 L’Union Européenne une puissance agricole : elle peoduit plus de la moitié de la production
agricole mondiale.

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 L’Union Européenne première puissance commerciale : elle exporte ses produits à travers
tous les continents.
 L’Union Européenne : foyer de la civilisation occidentale.

6. Ses faiblesses :
 L’Union Européenne doit importer plus de la moitié de sa consommation en pétrole et en gaz
naturel.
 La crise des industries traditionnelles (la sidérurgie, la construction navale, le textile) fait
augmenter le nombre des chômeurs.
 Elle ne peut pas assurer sa propre défense car elle ne possède pas de force militaire
commune.
 Elle ne dispose pas de politique industrielle commune.
 Elle présente des déséquilibres régionaux entre les régions prospères et dynamiques (France,
Allemangee, Grande-Bretagne) et des régions retardées et défavorisées (Espagne, Portugal,
Irlande).
 L’union politique (Etats-Unis d’Europe) semble impossible à cause des divergences
culturelles, linguistiques et institutionnelles.

III. LES ETATS UNIS :


Voir chapitre suivant.

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Chapitre 6 : LES ETATS–UNIS D’AMERISQUE : PREMIERE
PUISSANCE MONDIALE

I. LES MILIEUX NATURELS :


Ils se situent dans le continent américain, dans la zone tempérée. Avec une superficie de
9 629 090 km2, ils s’étendent sur 4000 km d’Ouest en Est, à l’Est l’Océan Atlantique et à l’Ouest
l’Océan pacifique. C’est un Etat fédéral constitué de cinquante Etats fédérés.

A. Les cadres physiques :


1. Relief :
 A l’Est : des APPALACHES, un ensemble des montagnes anciennes (altitude plus de 2 000m)
qui sont des montagnes énergétiques riche en charbon, pétrole, hydroélectricité.
 Au centre : des GRANDES PLAINES immenses, plates et monotones. Un espace vital, présente
des conditions favorables à l’agriculture et aux industries.
 A l’Ouest : les ROCHEUSES, un ensemble des montagnes jeunes (altitutde plus de 4 000m).
Elles présentent des régions riches en ressources minières, touristiques et en hydroélectricité

2. Climat :
Les Etats-Unis possèdent des régions climatiques divergentes : climats continentaux et
subtropicaux.
 Les climats continentaux :
 Humide : dans la région Nord Est (Etés chauds : 25°C ; hivers très froids). Domaine de
la prairie, l’élevage laitier et des cultures céréalières.
 Sec (Aride) : il couvr la région Centre Ouest (Etés chauds ; hivers doux ; précipitation
faible : 250 mm/an). Domaine des végétations qui s’adaptent à la sécheresse (arvres
épineuses, steppes, …)
 Océanique : dans la région du Nord Ouest (Etés doux ; hivers frais mais avec une
précipitation abondantes : 1.500 mm/an). Domaine de l’élevge intensif, de forêt
verte : pins, eucalyptus, …
 Les climats subtropicaux :
 Humide : dans le Sud Est (hivers doux ; étés chauds et humides). Domaine des
plantations comme le tabac, cann à sucre, coton, …
 Méditerranéen : caractéristique de la région de Californie (hivers doux et humides ;
étés chauds et secs). Sun Belt qui est favorable au tourisme en présence de plus
grand Parc National des Etats-Unis : Yellowstone (900 000 ha). Domaine des cultures
irriguées.
 Aride et désertique : dans la région centre Sud Ouest (étés chauds et secs durant
toute l’année). Domaine des plantes xérophiles, arbres à épines et de bouteilles.
Dans l’ensemble, six varitétés climatiques qui permettent aux Etats-Unis de pratiquer des cultures
variées.

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3. L’hydrographie :
 Les principaux fleuves des Etats-Unis sont : le Colorado, la Colombia, l’Arkansas, le Mississipi
(6000 km de long), le Missouri, l’Ohio, …
 Les lacs : dans la région Nord Est : Supérieur, Michigan, Huron, Erié, Ontario.
Aux Etats-Unis les fleuves sont utilisées pour la production d’énergies, l’irrigation des régions sèches
de l’Ouest, la communication de l’intérieur vers les littorales.

B. Les ressources naturelles : (abondantes et variées)


1. Les ressources énergétiques :
 Charbon : deuxième rang mondial (dans les Appalaches, les plateaux de l’Ouest et les
rocheuses).
 Pétrole : deuxième rang mondial sur la production pétrolière (Californie, Texas, Louisiane et
Alaska)
 Gaz naturel : Alaska est le plus connu.

2. Les ressources minières :


Les plus importantes réserves en matière minérale se situent aux alentours des grands lacs, le
sous-sol recèle presque toutes les richesses minières (Bronze, Bauxite, Phosphate, Souffre,
Magnésium, …)
La possession de ces diverses énergies et matières minérales permet aux Etats-Unis au
développement de ses industries.
N.B : Malgré cela, la dépendance énergétique et minière des Etats-Unis est très considérable et ils
sont confrontés à une crise à cause du gaspillage dans l’extraction et l’utilisation (industrie,
automobile, …)

C. Etats-Unis : une espace matrisé


Parmi les Etats continents (vaste superficie), les Etats-Unis sont les seuls à dominer la totalité
de leur espace grâce aux plusieurs réseaux de transport et e télécommunication.
1. Les réseaux de transport :
Le territoire américain est quadrillé par les routes (7 000 km), les rails (330 000 km), les tubes
ou Piplines (4/5 des tubes au monde), les voies navigables et les voies aériennes.
Ces réseaux démeurent importants aux Eta-Unis pour faciliter les déplacements.

2. Les réseaux de télécommunication :


Tout le territoire des Etats-Unis est relié par un système de télécommunication le plus Puissant
et moderne du monde (40% des réseaux téléphoniques, 30% des sites webs au monde en utilisant
des cables et des satellites).
Ces réseaux permettent aux américains de développer leur économie. Au total l’espace
américain ne connaît pas l’isolement.

II. LA POPULATION AMERICAINE :


Les Etats-Unis se classent au troisième rang mondial pour leur population (300 millions
d’habitants) constituée par des immigrants multiraciaux.

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A. Les étapes du peuplement :
 Les AMERIDIENS : les premiers occupants (Grande découvertes 15ème siècle), des peaux
rouges.
 Les EUROPEENS :
 16ème siècle : WASP (White Anglo-Saxon Protestants) blancs d’origines Anglo-
saxonnes protestantes : Anglais, Irlandais, Ecossais, Allemands, Suédois, Danois, … Ils
s’immmigrent à cause de la persécution réligieuse de son époque.
 1880 – 1920 : Les Européens défavorisés dans le but d’améliorer leur vie : Italiens,
Grecs, Polonais, …
 1920 – 1945 : limitation de l’immigration qui donne avantage aux riches, aux élites
intellectuelles et réfugiés politiques de la seconde guerre mondiale.
 Les ASIATIQUE : après la seconde guerre mondiale, des marchands : Chinois, Coréens,
Japonais, Vietnamiens, …
 Les HISPANIQUES : Mexicains, Cubains (migration clandestin pour la recherche du travail).
 Les NOIRS : d’origines Africains, vendus durant la Traite des esclaves (15ème au 19ème siècle),
pour besoin en mains d’œuvres dans l’exploitation agricole et minérale.

B. Une population inégalement répartie :


 Dans le Nord-Est : concentration de la moitié de la population américaine (250 hab/km2).
 A l’Ouest du 100ème méridien et au Sud : on dépasse rarement 10 hab/km2.
 Les régions côtières sont les régions les plus peuplées.
Cette inégale répartition s’explique par diverses causes :
 La nature et les conditions climatiques défavorables à l’occupation humaine
(intérieur, moyen Ouest).
 L’attraction du secteur industriel dans les Megalopolis et les grandes villes portuaires
de l’Ouest et du nord-est.

C. Les caractères de la population américaine :


 Une population cosmophile (Multiraciale) : Blancs 74% ; Noirs 12,3% ; Hispaniques (Latinos)
9% ; Asiatiques 3% et des Améridiens 0,8%.
 Une population mobile : un américain sur quatre change résidence tous les quatre ans à la
recherche du travail.
 Une population urbanisée : 75% des Américains vivent en ville et qui travaillent dans les
secteurs II et III.
 Le « Melting Pot » Américain : métissage des diverses ethnies qui donne une nouvelle
génération qui est la population américaine.

D. L’American way of life :


C’est un genre de vie fondé sur l’autoconsommation, l’optimiste, l’idéalisme, le réformisme et
le matérialisme. Au total, c’est une société ou règne l’abondance, l’opulence, …

E. Les problèmes sociaux américains :


 Le vieillissement de la population du faite que la natalité diminue après 1990.
 Le trafic de drogue.
 La déliquance à cause de la libre circulation des armes à feux.

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 Le chômage qui se manifeste par la crise des industries traditionnelles.
 La discrimination raciale.

III. LE SYSTEME ECONOMIQUE AMERICAINE :


A. Les bases du système économique :
1. Le capitalisme :
Fondée sur la propriété privée des moyens des productions comme les capitaux, les terres, les
usines, les transports, le commerce, …

2. Le libéralisme :
Caractérisé par la liberté d’entreprise, la libre concurrence et fondé sur la loi de l’offre et de la
demande (Export/Import).

3. La concentration des entreprises :


Pour faciliter et accélérer la production. Les entreprises américaines sont obligées de se
concentrer horizontalement (Trust) et verticalement (Conglomérats).

4. Le commerce :
Alignement de l’exportation et de l’importation pour éviter le déficit de la balance
commérciale.

5. La puissance monétaire :
Exemple : les Hodings.
C’est-à-dire une société dont l’activité consiste à gérer les investissements (actions) d’autres
sociétés (agriculture, industrie).

B. Les rôles de l’Etat fédéral :


 L’Etat organisateur et soutien de l’économie : par le contrôle des productions pour éviters la
surproduction, par les diverses infrastructures publiques et les subventions aux entreprises
en difficultés et par les subventions à la recherche de développement.
 L’Etat client des entreprises : par la collaboration et la protection des intérêts américains
dans le monde.

C. Les limites :
 Le libéralisme qui favorise le développement rapide de la producation agricole entraine la
surproduction.
 La domination des usuriers supprime l’éxistence des Pétites Moyennes Entreprises (PME).
 L’accentuation des inégalités des classes sociales : les riches s’enrichissent toujours mais les
pauvres s’appauvrissent et vivent dans la misère totale.

IV. L’AGRICULTURE AMERICAINE :


L’agriculture représente 15% du PIB et n’emploi que 2,7% des actifs.

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A. L’avantage du secteur agricole :
1. Les milieux naturels généreux :
La grandeur de territoire national, les grandes plaines centrales, plusieurs fleuves, la fertilité de
leurs sols, la diversité climatique qui favorise la production agricole et variée.

2. La population :
Elle explique une main d’œuvre nombreuse et dynamique, avec un niveau élevé de
l’instruction, elle exlplique aussi l’autoconsommation et la capacité d’utilisation des nouvelles
technologies (mécanisation, motorisation, pulvérisation) base de sa puissance agricole.

B. Les caractères de l’agriculture américaine :


 La sur utilisation des machines agricoles : tracteurs, moissonneuses, batteuses, avions, …
 Une agriculture scientifique : les développements des recherches premettent aux
agriculteurs de rationaliser leurs moissons et d’augmenter les productions. De plus les
agriculteurs sont des ingénieurs agronomes dans la plupart.
 Une agriculture diversifiée : à cause de la diversité climatique : soja, maïs, blé, production
laitière, l’élevage industriel de bovins, porcins et de volailles.
 Une agriculture soutenue : par l’Etat fédéral, par la construction des barrages, canaux
d’irrigation, infrastructures routières et la récompense aux agriculteurs auant une
augmentation de produit.
 Une agriculture à grande échelle : 120 ha par agriculteur à la moyenne.
 L’agri business.

C. Les mutations de l’espace agricole des Etats-Unis :


Actuellement les BELTS (monoculture) se sont diversifiés en régions de polycultures :
 Milk Belt : au Nord-Est associé à l’élevage industriel de volailles, à la culture de blé, fruits et
légumes.
 Wheat Belt : aux alentours des grands lacs, associé à la culture fourragère, à l’élevage
extensif et l’élevage industriel.
 Corn Belt : au centre Est et Ouest, s’ajoute les cultures fourragères.
 Cotton Belt : au Sud Est, s’introduit de nouvelles cultures comme la canne à sucre, le tabac,
l’arachide, …
 Ranching Belt : dans les rocheuses, s’introduit des cultures maraîchères, des fruits des
vignobles et d’agrumes.

D. Les problèmes de l’agriculture Américaine :


 La surproduction agricole : elle entraine la basse des cours des produits agricoles et conduit
à l’endettement et à la faillité des agriculteurs.
 Une agriculture concurrencée : par l’agriculture de l’Union Européenne et de Canada qui
devient autosuffisante.
 Une agriculture dépendante du marché extérieur : les exportations sont devenues vitales,
ainsi la production agricole est devenue une forte dépendance du marché extérieur.
 Une agriculture soutenue par l’Etat : les investissements entrainent l’endettement.
 Une agriculture menacée par la destruction de la nature : l’érosion, inondation, les
tomades, l’épuisement des ressources d’eau, …

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RELIEF ET HYDROGRAPHIE DES ETATS UNIS

LES TYPES DE CLIMAT AUX ETATS UNIS

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