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Histoire.

Chapitre ½

Le jeu des puissances dans les relations internationales depuis 1945

Quelle est l’évolution des rapports de force entre les grandes puissances mondiales depuis 1945 ?

En 1945, deux grandes puissances sortent victorieuses de la Seconde Guerre Mondiale : les États-
Unis et l’URSS. Rapidement, un conflit durable éclate entre ces deux superpuissances, sans toutefois les
amener à un affrontement direct : il s’agit de la guerre froide. Parallèlement à ce conflit, le monde voit
apparaître de nouveaux États, nés de la décolonisation, qui refusent de prendre part à cet affrontement et
choisissent une autre voie : le non-alignement. C’est aussi le temps de l’émergence de nouvelles puissances,
qu’il s’agisse de pays (la Chine) ou d’organisations régionales (la Communauté économique européenne).
Après la Guerre Froide, les États-Unis s’imposent un temps comme seule hyperpuissance, avant d’être à
nouveau contestés.

Frise chronologique situant la guerre froide dans sa période historique

1) Un conflit entre les deux super puissances mondiales : les Etats-Unis et l’URSS

Dès 1947, les deux principaux vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale entrent dans une compétition
qui sépare le monde en deux camps, la guerre froide. Détentrices de l’arme atomique et en capacité de
détruire totalement leur adversaire, les deux superpuissances se menacent mutuellement en utilisant la
« dissuasion nucléaire* ». Ne pouvant s’affronter directement, Etats-Unis et URSS se mènent une guerre par
pays interposés et plusieurs crises et affrontements ont lieu (blocus de Berlin, guerres de Corée et du
Vietnam, crise des missiles de Cuba…)

*Dissuasion nucléaire : doctrine militaire qui se fonde sur une crainte réciproque des conséquences liées à
l’emploi en premier de l’arme nucléaire. Ainsi, l’avantage d’un recours à l'arme nucléaire risque fort d’être
inférieur aux pertes subies en retour.
A) Un affrontement idéologique

En 1945, les Etats-Unis et l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) sont deux immenses
pays, vainqueurs de la guerre contre l’Axe (Allemagne, Japon, Italie). Mais tout les oppose : les Etats-Unis
défendent la démocratie, les libertés économiques et le marché (système libéral ou capitaliste) alors que
l’URSS est un pays qui a adopté le communisme depuis 1917. Ce système prône l’égalité absolue, l’abolition
des classes sociales et le contrôle de l’Etat sur l’économie. Chaque pays va donc enter dans une guerre
psychologique au moyen d’opérations de propagande pour vanter les mérites de son système et d’élargir sa
zone d’influence.

Doc 1 : Deux modèles, deux doctrines

a. La doctrine Truman (mars b. La doctrine Jdanov (octobre 1947)


1947) : le containement
Au fur et à mesure que nous nous éloignons de la
guerre, deux camps s'affirment : le camp
Chaque nation se trouve désormais en face
impérialiste et antidémocratique, et le camp anti-
d'un choix à faire entre deux modes de vie
impérialiste et démocratique.
opposés. L'un d'eux repose sur la volonté de
la majorité et il est caractérisé par des Les États-Unis sont la principale force dirigeante
institutions libres, un gouvernement du camp impérialiste. Ils sont soutenus par
représentatif, des élections libres, des l'Angleterre, la France, par tous les États
garanties assurant la liberté individuelle [...]. possesseurs de colonies tels que la Belgique et les
L'autre mode de vie repose sur la volonté Pays-Bas.
d'une minorité imposée par la force à la Les forces anti-impérialistes et antifascistes
majorité. Il s'appuie sur la terreur et forment l'autre camp : l'URSS et les pays de la
l'oppression, une presse et une radio démocratie nouvelle tels que la Roumanie et la
contrôlées, des élections truquées et la Hongrie en sont les fondements.
suppression des libertés personnelles. Le nouvel expansionnisme des États-Unis
Je crois que la politique des Etats-Unis doit être s'appuie sur un large programme de mesures
de soutenir tous les peuples libres qui résistent d'ordre militaire, économique et politique dont
à des tentatives d'asservissement [...]. Je crois l'application établirait dans tous les pays visés la
que notre aide doit consister essentiellement domination politique de ces derniers et réduirait
en un soutien économique et financier. ces pays à l'état de satellites des Etats-Unis. C'est aux
partis communistes qu'incombe le rôle particulier de
se mettre à la tête de la résistance au plan américain
Harry Truman, président des États-Unis, d'asservissement de l'Europe.
Discours devant le Congrès américain le 12
mars 1947.
Andreï Jdanov, directeur de la propagande de
l'URSS, Rapport du 22 septembre 1947

Doc 2 :
a. Couverture du magazine américain Captain America, 1954. Traduction du texte : « Captain America,
l'écraseur de communistes » ; « Quel niveau de suspense et d'action pouvez-vous supporter ? » ; « Regardez
Captain America défier les hordes de communistes !! ».
b. Affiche de propagande soviétique, 1949-1950 Traduction du texte : « Liberté à l'américaine »
a b

Analysez les documents puis remplissez le tableau suivant :

Cet affrontement idéologique a des conséquences dans le quotidien des Soviétiques et des
Américains. Aux USA, une chasse est faite aux personnes soupçonnées d’être communistes (Maccarthysme*,
1950) et la population se voit régulièrement imposer des exercices de simulations en cas d’attaque nucléaire.
En URSS, toute critique du régime entraine l’emprisonnement ou la mort. Ces deux pays entrent aussi en
compétition dans des domaines divers : sport, arts et culture mais surtout conquête spatiale. Les soviétiques
sont les premiers à envoyer un homme dans l’espace (Youri Gagarine en 1961) et les américains les premiers
à atteindre la lune (1969, mission Apollo 11).

*Maccarthysme : traque d'éventuels agents, militants ou sympathisants communistes aux États-Unis par une
commission présidée par le sénateur McCarthy
B) Une période marquée par les crises et conflits

Durant la guerre froide (1947-1991), une série de conflits plus ou moins importants qui ont ou non
tourné à l’affrontement ont eu lieu.

Etude de cas : La Crise des missiles de Cuba (1962)


Les principales crises et conflits de la guerre froide :

- Le blocus de Berlin (1948-1949)

L’Allemagne vaincue est divisée en zones administrés par quatre puissances (USA, Grande-Bretagne, France et
URSS). Pour protester contre les décisions des autres pays de réunir leurs zones pour former l’Allemagne de l’Ouest et
de lancer une nouvelle monnaie, l’URSS décide de bloquer toutes les communications vers la ville de Berlin, enclavée
dans sa propre zone. La France, Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ravitaillent Berlin malgré le blocus (pont aérien)
et les Soviétiques rétablissent les voies de communication après 10 mois. Les Occidentaux ont montré leur fermeté
face à l’URSS.

Début du blocus Fin du blocus Résumé en carte Avion de transport, Berlin, 1948

- La guerre de Corée (1950-1953)

Après la libération de la Corée du Japon (colonisation depuis 1910), le pays est divisé en deux : les communistes
administrent le Nord tandis que les Etats-Unis soutiennent Syngman Rhee, qui gouverne autoritairement le Sud. Les
communistes de Kim Il-sung envahissent le Sud et sont proches de gagner mais les Etats-Unis et une coalition
internationale sous mandat de l’ONU contre-attaquent. Il faudra l’intervention massive de la Chine, communiste
depuis 1949, pour inverser la tendance. La ligne de front se stabilise sur le 52ème parallèle et est encore en vigueur
aujourd’hui. Le conflit a fait environ 850 000 morts parmi les combattants et deux millions chez les civils.

Résumé 5mn « Corée, une guerre sans fin », Arte Le dessous des carte, Arte

- La crise des missiles de Cuba (1962) / Voir cas pratique

Résumé :
- La guerre du Vietnam (1955-1975)

Conflit opposant le Nord, communiste et mené par Hô chi Minh (soutenu par l’URSS et la Chine) au Sud, allié des
Américains depuis la défaite des Français dans la guerre d’Indochine en 1954 (bataille de Dien Bien Phu). Les USA
s’engageront directement en 1964 et se retireront en 1973 après avoir subi de lourdes pertes face aux tactiques de
guérilla du Viet Minh (communistes vietnamiens).

De nombreux films :
-le meillleur : Full Metal Jacket de Stanley
Kubrick, 1987
- ou alors : Good Morning, Vietnam de
Barry Levinson, 1987 ; Platoon d'Oliver
Stone, 1986

« Vietnam, la sale guerre », Arte, 2015

- Guerre d'Afghanistan (1979-1989)

L’URSS envahit ce pays d’Asie centrale pour sauver le gouvernement communiste menacé par une révolte
populaire. Des résistants afghans, les moudjahidines, mènent une guérilla dans ce pays très montagneux, soutenus
financièrement et logistiquement par les Etats-Unis et le Pakistan. Les Soviétiques se retirent en 1989 après avoir subis
de lourdes pertes. Le gouvernement communiste chute et le pays plonge dans la guerre civile.

« Afghanistan 1979, la guerre qui a changé le monde », Arte

Les grandes périodes de la guerre froide (1947-1991) :

- 1947-1955 : constitution des deux blocs irréconciliables : l’Ouest (les Etats-Unis) et l’Est (l’URSS). L'Allemagne est
divisée en deux États, la RFA et la RDA, et de nombreux états est-européens deviennent communistes. À la mort de
Staline, le 5 mars 1953, Khrouchtchev lui succède et assoupli le régime de terreur stalinien (goulags).

- 1956-1962 : le face-à-face des deux blocs, chacun doté d'armes nucléaires permettant la destruction de l'autre.

- 1963-1974 : la détente entre les blocs ou le « dégel » : reprise du dialogue et des négociations, signature d’accord et
de traités (1975 : accords d’Helsinki), développement de relations économiques et culturelles.

- 1975-1991 : de nouvelles tensions entre les deux blocs : course aux armements nucléaires (crise des euromissiles),
invasion de l’Afghanistan par l'Union soviétique.
La guerre froide voit s’alterner des périodes de tensions suivies de phases de dialogue entre les deux
blocs. En 1975, les accords d’Helsinki (Finlande) marquent un rapprochement entre URSS et Etats-Unis à
l’issue d’une phase de détente. Ces accords visent à écarter l’hypothèse d’une guerre en Europe où les deux
blocs se font face de part et d’autre du « rideau de fer » (frontière imperméable entre pays européens de
l’Ouest et de l’Est).
A la fin des années 1980, le bloc de l’Est est à bout de souffle économiquement et ses populations
n’hésitent plus à montrer leur mécontentement malgré la répression. Des manifestations très importantes
font chuter les gouvernements communistes les uns après les autres (Pologne, RDA, Tchécoslovaquie,
Roumanie, Bulgarie, Hongrie).
En 1989, les citoyens est-allemands habitant Berlin détruisent le mur qui les sépare de la partie Ouest
de la ville : c’est la chute du mur de Berlin, symbole de la guerre froide et de ses tensions.
En décembre 1991, Gorbatchev, le leader soviétique annonce la dissolution de l’URSS. Les Etats-Unis
restent alors la seule superpuissance.

Un monde dominé par deux superpuissances (1945-années 1980)


2) L’apparition d’un troisième acteur entre Ouest et Est : les pays non-alignés

A/ La décolonisation et l’émergence de nouveaux états

L’après-guerre et la victoire des alliés sur les nazis au nom de la liberté a suscité de grands espoirs
chez les peuples colonisés, dont certains ont eu un grand rôle au sein des armées française ou anglaise.
Pourtant, les pays colonisateurs n’accordent pas l’indépendance tout de suite aux colonies et réagissent
même violemment aux demandes d’indépendance. Par exemple, dans l’Algérie colonisée par la France
depuis 1830, le 8 mai 1945, jour de l’armistice, des émeutes éclatent à Sétif, Guelma et Kherrata, entrainant
une répression de l’armée française qui fera de nombreuses victimes (de 1000 à 45 000 selon les divers
bilans). L’Algérie n’obtient son indépendance qu’en 1962, après le Maroc (1956), la Tunisie (1956), la Guinée
(1958) et les autres pays de l’Afrique de l’Ouest (1960) notamment.
En 1947, l’Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, obtient son indépendance
des Britanniques après des manifestations non-violentes, menées par Gandhi (assassiné en 1948). Le pays
est immédiatement divisé sur des bases religieuses : les musulmans indiens forment le Pakistan (« pays des
purs ») et des violences interethniques ravagent le pays alors que de nombreuses personnes sont déplacées.
L’Inde et le Pakistan se sont affrontés au cours de trois guerres sanglantes (1947, 1965, 1971).
En Chine, en 1949, Mao Zedong, leader communiste, arrive à prendre le pouvoir et à unifier le pays
après une longue guerre civile (commencée en 1927 et interrompue par l’invasion japonaise de 1937 à 1945).
A partir de cette date, la Chine prend de plus en plus de poids auprès des autres nations, en raison
notamment de son droit de veto à l’ONU. Cinq pays peuvent en effet bloquer toute action s’ils ne sont pas
d’accord : les Etats-Unis, l’URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. Si la Chine appartient au bloc de
l’Est, ses relations avec l’URSS deviennent conflictuelles à partir de 1960 et ces deux pays se font même
brièvement la guerre en 1969.

Quelques leaders qui ont mené leurs pays à l’indépendance :

Muhammad Ali Jinnah Ahmed Ben Bella (Algérie) Soekarno (Indonésie)


Gandhi (Inde)
(Pakistan)
Sékou Touré (Guinée) Gamal Abdel Nasser
Patrice Lumumba (Zaïre /
(Egypte) Fidel Castro (Cuba)
Congo Kinshasa-RDC)

Hồ Chí Minh Jomo Kenyatta


Félix Houphouët-Boigny (Kenya)
(Vietnam) (Côte d’Ivoire) Modibo Keïta (Mali)
B/ Le non-alignement

1955 : Conférence de Bandung.

1971 : la Chine populaire (communiste depuis 1949) devient membre permanent du conseil de sécurité
de l’ONU et soutient la décolonisation et les pays non-alignés.

Affaiblies par la Seconde Guerre Mondiale, les pays européens voient ressurgir après 1945 les
revendications d’indépendance de leurs colonies. S’appuyant sur l’affirmation par les Nations unies du droit
des peuples à disposer d’eux-mêmes, les mouvements nationalistes s’organisent et sont soutenus par les
deux superpuissances, qui condamnent la domination coloniale.
Une première phase de décolonisation touche l’Asie à partir de 1945. En avril 1955, 29 états
nouvellement indépendants se réunissent à Bandung, en Indonésie. Ils souhaitent maintenir leur
indépendance face aux deux blocs : on les appelle les pays « non-alignés ». En 1961, à la conférence de
Belgrade, ils réaffirment leur unité et leur volonté de rester indépendants.

Document 1. Discours de clôture de la conférence de Bandung par Jawaharlal Nehru (Union indienne)

Questions :

1.Comment Nehru voit la coopération future


entre les pays réunis à la conférence de
Bandung et les deux blocs ?

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2. A quoi Nehru fait-il référence quand il parle de « l’immense tragédie qu’a vécue l’Afrique depuis plusieurs
siècles » ?
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Document 2. Les chefs d’Etat à la conférence de Bandung

3) L’émergence de l’Europe

En ruine après la seconde guerre mondiale, l’Europe se reconstruit avec le soutien des deux blocs.
Les Etats-Unis accordent une aide financière importante aux pays d’Europe de l’ouest dans le cadre du plan
Marshall (1948-1952) puis de l’OECE (Organisation européenne de coopération économique). L’URSS
accorde pareillement une aide aux pays d’Europe de l’est avec le CAEM (Conseil d’assistance économique
mutuelle). Un « rideau de fer » sépare le continent en deux. L’Europe de l’ouest prend affirme alors de plus
en plus son indépendance en s’organisant politiquement et économiquement : CECA (Communauté
européenne du charbon et de l'acier) en 1951, CEE (Communauté économique européenne) en 1957 avec
les traités de Rome, UE (Union européenne) en 1993 après le traité de Maastricht. L’Allemagne de l’ouest
et la France sont les moteurs de cette construction européenne et signent en 1963 le traité de l’Elysée, qui
définit le cadre d’une nouvelle coopération, mettant fin aux longues années de conflit entre les deux pays.
Après la réunification allemande (1990) et la chute des régimes communistes des pays de l’est, l’Europe
s’élargit encore pour atteindre aujourd’hui 27 pays, depuis la sortie de l’union du Royaume-Uni en 2020.
Question : Expliquez l’intérêt du traité de Rome. Pourquoi est-il une étape majeure dans la construction
européenne ?

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Frise chronologique : la construction européenne


4) Le monde après la guerre froide : la remise en cause du statut de superpuissance des Etats-Unis

Dans les années 1980, l'URSS est confrontée à des difficultés économiques. Elle ne peut maintenir la
course à l'armement relancée par le président des États-Unis, Ronald Reagan. En 1985, Mikhail Gorbatchev
arrive au pouvoir en URSS et s'engage à libéraliser le régime. L'URSS se désengage alors en Europe de l'Est :
les démocraties populaires sont donc libres de décider de leur avenir. La guerre froide prend
symboliquement fin avec la chute du mur de Bertin en 1989. Les pays anciennement sous l'influence
soviétique se démocratisent. En 1991, l'Union soviétique disparaît. Désormais, les États-Unis représentent
la seule hyperpuissance mondiale et leur domination semble incontestable.
Des conflits de types nouveaux
Les États-Unis assument le rôle de « gendarmes du monde ». Ils interviennent sous le mandat de
l'ONU et au nom de la sécurité collective, dans des conflits comme la guerre du Golfe (1990-1991).
Rapidement, des voix s'élèvent contre les États-Unis. Les attentats du 11 septembre 2001 symbolisent la
remise en cause de l'hyperpuissance américaine. Le président américain George W. Bush lance la « guerre
mondiale contre le terrorisme ».
Les défis du monde actuel
Le monde est confronté à de nouveaux enjeux internationaux : la défense des droits de l'homme, le
développement et l'environnement. Les États ne sont plus les uniques acteurs, d'autres émergent comme
les entreprises internationales ou les ONG. La prise de conscience des enjeux climatiques est de plus en plus
forte. Au sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, les États prennent des mesures afin de lutter contre
les gaz à effet de serre. En 2015, des États signent l'Accord de Paris pour la lutte contre le réchauffement
climatique.

Notions :
• Superpuissance (hyperpuissance) : terme qui désigne la suprématie et l'influence des États-Unis sur le
monde dans tous les domaines.
• ONG : organisation non gouvernementale à but non lucratif, indépendante de l'État et des institutions
internationales.
• Terrorisme : actes de violence commis par une organisation afin de semer la terreur et l'insécurité parmi
une population et exercer une pression sur l'État.

Les tours jumelles du World Trade Center touchées par les attentats du 11 septembre 2001 @Reuters

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