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I-CODAGE 1000BASE-T

La norme 1000BASE-T, aussi appelée Gigabit Ethernet, est une


évolution de l’Ethernet classique. Elle autorise des débits de 1 000
Mbit/s sur 4 paires de fils de cuivre de catégorie 5 ou supérieure
(utilisation de connecteurs RJ45), sur une longueur maximale de 100 m.
1000BASE-T utilise chacune des 4 paires torsadées en mode full
duplex, chaque paire transmettant 2 bits par baud, à l’aide d’un code à 5
moments, soit un total de 1 octet par top d’horloge sur l’ensemble des 4
paires, dans chaque sens.
Ce standard est compatible avec 100BASE-TX et 10BASE-T, il assure la
détection automatique des vitesses d’envoi et de réception utilisées.
Cela permet un fonctionnement sans switch, en mode « point à point ».

II-CODAGE MANCHESTER
Le codage Manchester est un codage synchrone, ce qui signifie
que, outre les données à transmettre, les signaux transmis intègrent
également l'horloge de synchronisation nécessaire à leur décodage. Il
est utilisé dans les réseaux informatiques pour injecter sur le média
physique (couche 1 du modèle OSI) les valeurs logiques correspondant
au flux d'entrée.
Le code de Manchester tire son nom de son développement à
l’Université de Manchester , où le codage a été utilisé en 1948 pour
stocker des données sur le tambour magnétique de l’ordinateur
Manchester Mark 1 .

Principe
Les transitions du signal codé transmettent à la fois la valeur logique du
bit (0 ou 1) et l'instant de son échantillonnage. Une transition
intermédiaire est ajoutée lorsque des bits de même valeur se suivent.
Toutefois le schéma du code diffère entre le côté émetteur et le côté
récepteur, même si leur référence commune est le signal de
synchronisation :
● du côté émetteur, le signal doit être stabilisé à la valeur du bit à
transmettre au moment du top de l'horloge qui provoque la
transition de synchronisation ;
● Du côté récepteur, la transition marque le top d'échantillonnage
de la valeur du bit : celui-ci est égal à la valeur qui précédait cet
instant ou l'inverse de la nouvelle valeur qui suit la transition.
Si un codage simple peut s'effectuer en plaçant temporellement la
synchronisation au centre du bit comme illustré ci-dessous, ce qui donne
un signal « haut » durant 50 % du temps, des émetteurs alimentés par
piles peuvent réduire leur durée d'émission (état ON) en raccourcissant
les périodes "hautes" avant ou après la transition de synchronisation,
voire en ajoutant des transitions intercalaires.

Valeurs à Valeurs transmise


coder

0 logique transition du niveau bas vers le


niveau haut

1 logique transition du niveau haut vers le


niveau bas

Attention toutefois, cela peut être l'inverse. Les transitions du niveau


haut au niveau bas indiquent alors des 0, ce qui suppose simplement
que l'émetteur et le récepteur s'accordent sur la même logique 1.
Sur certaines de ses sondes météo, Oregon scientific contourne cette
difficulté en doublant chaque bit avec le bit complémentaire (0→01,
1→10, 0110→01101001). La fréquence de synchronisation du récepteur
étant la moitié de celle des bits, selon que cette synchronisation est
calée sur le premier bit ou le second, le message reçu sera le message
d'origine ou son complément logique 2.

Utilisation
Ethernet 10BASE5, 10BASE2, 10BASE-T, 10BASE-FL.
Liaisons radio à courte distance : télécommandes radio, stations météo
domestiques, ...
Réseau luminaires DALI (IEC 62386)
III-CODAGE NRZ
Dans le code en ligne NRZ, pour non-return-to-zero en anglais, le
bit 1 est représenté par un état significatif (par exemple, une tension
clairement positive), et le bit 0 par un autre état significatif (par exemple,
une tension clairement négative). Il n'existe pas d'état intermédiaire.

Règles de codage
Le codage est à deux états : le signal se trouve dans un état (par
exemple à l’état haut) lorsque des 1 logiques sont transmis, et dans
l'autre état (à l’état bas dans l'exemple) lorsque des 0 logiques sont
transmis. Ces deux états correspondent à deux niveaux de tension
symétriques par rapport à 0. L'exemple utilisé ci-contre n'est pas la règle
générale : l'état haut ne correspond pas toujours au 1 logique.
Notamment dans le cas de la liaison série RS-232, le 0 est codé +12 V
et le 1 est codé −12 V.

Utilisation
Le codage NRZ est souvent utilisé entre l’ordinateur et ses
périphériques

IV-CSMA/CD
CSMA/CD est l’abréviation de Carrier sense multiple
access/Collision Detection, la Collision Detection (« détection de
collisions ») étant une extension du protocole CSMA. Ce dernier met en
place une procédure qui règle la façon dont la communication doit se
dérouler dans un réseau avec un support de transmission partagé.
L’extension définit quant à elle la procédure à suivre lorsque des
collisions surviennent, c’est-à-dire lorsque deux participants ou plus
tentent simultanément d’envoyer des paquets de données via le support
de transmission (bus) et que ces paquets de données se gênent
mutuellement.
Déroulement de la procédure CSMA/CD

La méthode CSMA/CD est divisée en plusieurs étapes. La procédure est


basée sur une discussion normale au sein d’un groupe : pour une
communication raisonnable, il est nécessaire que tous les participants à
la conversation ne parlent pas en même temps, mais l’un après l’autre
de façon à ce que chaque participant puisse comprendre pleinement les
contributions des autres. De façon tout à fait inconsciente, notre
comportement suit un protocole lors d’une telle conversation : lorsqu’une
autre personne prend la parole, nous l’écoutons. Lorsque l’autre
participant semble avoir terminé son exposé pour le moment, nous
patientons un bref instant avant de commencer à parler afin de nous
assurer que ce même participant ou un autre intervenant ne demande
pas à prendre la parole. Si, par le plus grand des hasards, une autre
personne commence à parler en même temps, dans ce cas, nous
interrompons notre tentative et attendons à nouveau avant de
recommencer.

La procédure CSMA/CD suit un processus parfaitement similaire. La


station surveille tout d’abord le support de transmission. L’attente se
poursuit tant que le support est occupé. C’est uniquement lorsque le
support est libre, et ce pendant un temps déterminé (dans l’intervalle
intertrame), que la station envoie un paquet de données. Pendant ce
temps, l’émetteur continue toutefois de surveiller le support de
transmission afin de détecter les collisions de données. Si aucun autre
participant ne tente d’envoyer ses données via le support avant la fin de
la transmission, et donc si aucune collision ne survient, la transmission
est réussie.

Remarque: Les collisions se traduisent par un décalage de


tension continue sur le câble. Les stations sont donc en mesure de les
détecter.

Si en revanche, une collision est détectée, le participant interrompt


immédiatement la transmission et envoie à la place un signal de
perturbation (JAM signal), pour que toutes les autres stations détectent
la collision. Le participant patiente ensuite pendant un temps aléatoire
(backoff) et essaie à nouveau de procéder à la transmission. Le backoff
doit être aléatoire pour que la prochaine collision ne se produise pas
directement. Comme les deux stations choisissent une valeur aléatoire,
la probabilité que les deux stations choisissent à nouveau le même
moment pour lancer une tentative de transmission est faible.

On recense le nombre de tentatives de transmission. Si les tentatives


suivantes échouent également et si le maximum de tentatives (16) est
atteint, la station signale alors l’erreur à la couche de réseau supérieure
et interrompt la transmission de façon définitive. Étant donné qu’il est
très peu probable qu’un participant au réseau atteigne ce maximum
dans le cadre d’une procédure normale, on part alors du principe que le
système comporte une erreur.

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