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FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTO-STOMATOLOGIE
zzzzzzzzzz
ANNEE 2007 N° 79
THESE
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE
( DIPLÔME D’ETAT )
PAR
Tiga David Kangoye
Né le 31 Août 1980 à Ouagadougou (Burkina Faso)
MEMBRES DU JURY
1
NOTE AUX LECTEURS
2
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
I. MEDECINE
PROFESSEURS TITULAIRES
M. José Marie AFOUTOU Histologie-Embryologie
M. Mamadou BA Pédiatrie
M. Mamadou BA Urologie
M. Serigne Abdou BA Cardiologie
M. Moussa BADIANE Radiologie
M. Seydou Boubakar BADIANE Neurochirurgie
M. Cheikh Ahmed Tidiane CISSE Gynécologie-Obstétrique
M Fallou CISSE Physiologie
M. Moussa Fafa CISSE Bactériologie-Virologie
M. Abdarahmane DIA Anatomie-Chirurgie Générale
M. Baye Assane DIAGNE Urologie
M. Lamine DIAKHATE Hématologie
M. Amadou Gallo DIOP Neurologie
M. Bernard Marcel DIOP Maladies Infectieuses
M EL Hadj Malick DIOP O-R-L
MmeThérèse MOREIRA DIOP Médecine Interne
M. Alassane DIOUF Gynécologie-Obstétrique
M. Boucar DIOUF Néphrologie
M. Raymond DIOUF O.R.L
M. Souvasin DIOUF Orthopédie-Traumatologie
M. Babacar FALL Chirurgie Générale
M. Ibrahima FALL Chirurgie Pédiatrique
Mme Sylvie SECK GASSAMA Biophysique
M. Oumar GAYE Parasitologie
M. Lamine GUEYE Physiologie
M. Momar GUEYE Psychiatrie
*M. Serigne Maguèye GUEYE Urologie
M. Abdoul Almamy HANE Pneumophtisiologie
*M. Mamadou Mourtalla KA Médecine Interne
M. Abdoul KANE Cardiologie
M. Victorino MENDES Anatomie Pathologique
M. Jean Charles MOREAU Gynécologie-Obstétrique
M. Abdoulaye NDIAYE Anatomie Orthopédie Traumato
M. Bassirou NDIAYE Dermatologie
M. Ibrahima Pierre NDIAYE Neurologie
*M. Madoune Robert NDIAYE Ophtalmologie
3
M. Mouhamadou NDIAYE Chirurgie Thoracique&Cardio-vasculaire
M. Mouhamadou Mansour NDIAYE Neurologie
Mme Mbayang NIANG NDIAYE Physiologie
M. Papa Amadou NDIAYE Ophtalmologie
*M. Mamadou NDOYE Chirurgie Infantile
*M. Youssoupha SAKHO Neurochirurgie
Mme Bineta KA SALL Anesthésie-Réanimation
M. Mohamadou Guélaye SALL Pédiatrie
M. Niama DIOP SALL Biochimie Médicale
M. Abdoulaye SAMB Physiologie
M. Abibou SAMB Bactériologie-virologie
M. Moustapha SARR Cardiologie
M. Mamadou SARR Pédiatrie
§Mme Awa Marie COLL SECK Maladies Infectieuses
M. Seydina Issa Laye SEYE Orthopédie-Traumatologie
M. Abdourahmane SOW Maladies Infectieuses
M. Ahmad Iyane SOW Bactériologie-Virologie
M. Housseyn Dembel SOW Pédiatrie
M. Mamadou Lamine SOW Médecine Légale
*M Pape Salif SOW Maladies Infectieuses
Mme.Haby SIGNATE SY Pédiatrie
M. Mouhamadou Habib SY Orthopédie-Traumatologie
M. Cheickna SYLLA Urologie
M. Doudou THIAM Hématologie
*M. Cheikh Tidiane TOURE Chirurgie Générale
M. Meïssa TOURE Biochimie Médicale
M. Alassane WADE Ophtalmologie
4
M. Oumar FAYE Parasitologie
Mme Gisèle WOTO GAYE Anatomie Pathologique
M. Assane KANE Dermatologie
*M. Mouhamadou MBENGUE Hépathologie / Gastro-Entérologie
*M. Claude MOREIRA Pédiatrie
M. Issa NDIAYE O.R.L
M. Ousmane NDIAYE Pédiatrie
M. Alain Khassim NDOYE Urologie
M. Abdou NIANG CM / Néphrologie
M. El Hadji NIANG Radiologie
M. EL Hassane SIDIBE Endocrinologie-Métabolisme
Nutrition-Diabétologie
*M. Masserigne SOUMARE Maladies Infectieuses
M. Omar SYLLA Psychiatrie
M. Alé THIAM Neurologie
MAITRES-ASSISTANTS
Mme Fatou Diallo AGNE Biochimie Médicale
Mme Aïssata LY BA Radiologie
M. EL Hadj Amadou BA Ophtalmologie
Mme Mariama GUEYE BA Gynécologie-Obstétrique
M. Momar Codé BA Neurochirurgie
Mme Ndèye Méry DIA BADIANE Maladies Infectieuses
M. Mamadou Diarrah BEYE Anesthésie-Réanimation
M. El Hadj Souleymane CAMARA Orthopédie-Traumatologie
Mme. Mariama Safiétou KA CISSE Médecine Interne
M. André Vauvert DANSOKHO Orthopédie-Traumatologie
M. Ahmadou DEM Cancérologie
M. Bay Karim DIALLO O.R.L
M. Saïdou DIALLO Rhumatologie
* M. Babacar DIAO Urologie
M. Maboury DIAO Cardiologie
M. Alassane DIATTA Biochimie Médicale
M. Charles Bertin DIEME Orthopédie-traumatologie
M. Madieng DIENG Chirurgie Générale
M. Saliou DIOP Hématologie
Mme. Sokhna BA DIOP Radiologie
Mme Fatou SENE DIOUF Neurologie
Mme Awa Oumar TOURE FALL Hématologie
Mme Mame Coumba GAYE FALL Médecine Légale
M. Pape Ahmed FALL Urologie
M. Oumar FAYE Histologie-Embryologie
Mme Ndèye Ramatoulaye Diagne GUEYE Pédiatrie
M. EL Hadj Fary KA Clinique Médicale/Néphrologie
M. Oumar KANE Anesthésie-Réanimation
5
*M. Abdoul Aziz KASSE Cancérologie
M. Ibrahima KONATE Chirurgie Générale
M. Abdoulaye LEYE Clinique Médicale / Médecine Interne
Mme Aminata DIACK MBAYE Pédiatrie
Mme Ndèye Maïmouna NDOUR MBAYE Médecine Interne II
M. Mamadou MBODJ Biophysique
+ M. Philipe Marc MOREIRA Gynécologie
M. Moustapha NDIAYE Neurologie
* M. Papa NDIAYE Médecine Préventive
*M. Cheikh Tidiane NDOUR Maladies Infectieuses
M. Jean Marc Ndiaga NDOYE Anatomie
Mme Marie DIOP NDOYE Anesthésie-Réanimation
M. Ndaraw NDOYE Neurochirurgie
M. Oumar NDOYE Biophysique
M. Gabriel NGOM Chirurgie Infantile
Mme Suzanne Oumou NIANG Dermatologie
M. Abdoulaye POUYE CM / Médecine Interne I
Mme Paule Aïda NDOYE ROTH Ophtalmologie
Mme Anne Aurore SANKALE Chirurgie Générale
Mme Anna SARR Médecine Interne
M. Doudou SARR Psychiatrie
M. Ndéné Gaston SARR Biochimie Médicale
M. Amadou Makhtar SECK Psychiatrie
M. Gora SECK Physiologie
M. Moussa SEYDI Maladies Infectieuses
Mme Hassanatou TOURE SOW Biophysique
Mme Aïda SYLLA Psychiatrie
M. Abdourahmane TALL O.R.L
M. Mamadou Habib THIAM Psychiatrie
M. Silly TOURE Stomatologie
Mme Aïssatou Magatte WANE Ophtalmologie
M. Issa WONE Médecine Préventive
ASSISTANTS
Mme Nafissatou Ndiaye BA Anatomie Pathologique
M. Boubacar Samba DANKOKO Médecine Préventive
M. Abdoulaye Séga DIALLO Histologie-Embryologie
M. Dialo DIOP Bactériologie-Virologie
M. Babacar FAYE Parasitologie
M. Assane NDIAYE Anatomie
M. Jean Louis Abdourahim NDIAYE Parasitologie
M. Mor NDIAYE Médecine Légale
*M. Ibrahima SECK Médecine Préventive
M. Kamadore TOURE Médecine Préventive
6
CHEFS DE CLINIQUE-ASSISTANTS
DES SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M. Idrissa BA Psychiatrie
M. Amadou Gabriel CISS Chirurgie Thoracique & cardiovasc.
M. Mamadou CISSE Chirurgie Générale
M. Mamadou Lamine CISSE Gynécologie-Obstétrique
Mme Mame Salimata DIENE COLY Neurochirurgie
M. Mamadou COUME Médecine Interne
M. Abdoulaye DANFA Psychiatrie
M. Daouda DIA Médecine Interne I
M. Oumar DIARRA Chirurgie Générale
M. Ansoumana DIATTA Pneumologie
* M. Mamadou Moustapha DIENG Cancérologie
* Mme Marie Edouard Faye DIEME Gynécologie-Obstétrique
M. Pape Saloum DIOP Chirurgie Générale
M. Rudolph DIOP Stomatologie
Mlle Sylvie Audrey G. DIOP Maladies Infectieuses
M. Amadou Lamine FALL Pédopschyatrie
M. Pape Macoumba GAYE Cancéro-radiothérapie
M. Ousmane KA Chirurgie Générale
Mme Roughyatou KA Bactériologie
M. Adama KANE Cardiologie
Mme Yacine DIA KANE Pneumologie
Mme Fatimata LY Dermatologie
M. Noël Magloire MANGA Maladies Infectieuses
M. Magatte MBAYE Gynécologie-Obstétrique
M. Amadou Koura NDAO Neurologie
*M. Malick NDIAYE O.R.L
Mme Marième NDIAYE Psychiatrie
M. Souhaïbou NDONGO Médecine Interne I
M. Lamine NIANG Urologie
Mme Marguerite Edith D. QUENUM Ophtalmologie
M. André Daniel SANE Orthopédie-Traumatologie
M. Jean Claude François SANE Orthopédie-Traumatologie
Mme Fatou Samba D. NDIAYE SENE Médecine Interne
M. Assane SYLLA Pédiatrie
M. Alioune Badara THIAM Neurochirurgie
Mme Nafissatou Oumar TOURE Pneumologie
7
ATTACHES-ASSISTANTS
Mme Marie Joseph DIEME Anatomie Pathologique
M. Lamine MANE Anatomie
M. Aynina NDIAYE Anatomie
M. Boucar NDONG Biophysique
Mme Fatou Bintou SAR SARR Physiologie
M. Mohamed Maniboliot SOUMAH Médecine légale
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
8
II. PHARMACIE
PROFESSEURS TITULAIRES
MAITRES-ASSISTANTS
9
ASSISTANTS
ATTACHES
* Associé
10
III. CHIRURGIE DENTAIRE
PROFESSEUR TITULAIRE
MAITRES ASSISTANTS
ASSISTANTS
M. Abdou BA Chirurgie Buccale
M. Khaly BANE Odontologie Conservatrice Endodontie
Mme Bineta Cathérine G. BARRY Chirurgie Buccale
M. Khalifa DIENG Odontologie Légale
*M. Lambane DIENG Prothèse Dentaire
M. Abdoulaye DIOUF Parodontologie
M. Massamba DIOUF Odontologie Préventive et Sociale
M. Babacar FAYE Odontologie Conservatrice Endodontie
M. Daouda FAYE Odontologie Préventive et Sociale
11
Mme Fatou LEYE Odontologie Conservatrice Endodontie
M. Cheikh Mouhamadou M. LO Odontologie Préventive et Sociale
*M. Malick MBAYE Odontologie Conservatrice Endodontie
M. El Hadj Babacar MBODJ Prothèse Dentaire
M. Edmond NABHANE Prothèse Dentaire
M. Cheikh NDIAYE Prothèse Dentaire
M. Paul Débé Amadou NIANG Chirurgie Buccale
Mme Farimata Youga DIENG SARR Matières Fondamentales
M. Mouhamed SARR Odontologie Conservatrice Endodontie
M. Saïd Nourou TOURE Prothèse Dentaire
ATTACHES
* Associé
& Détachement
12
DEDICACES ET REMERCIEMENTS
13
Ce modeste travail est avant tout dédié à Dieu le Père
Tout Puissant,
A mes frères et sœurs : Florence, Thierry et Dalhia. Vous m’êtes tous très
A la famille Diop,
Ma deuxième famille, pour son hospitalité extraordinaire, l’attention et le
soutien qu’elle m’a porté durant toutes ces années. Puisse Dieu le leur rendre
au centuple.
14
A tout le reste de ma famille :
Mes très chères tantes, mes oncles, mes cousins et cousines, je vous porte tous
dans mon cœur.
garde une place spéciale dans mon cœur : merci pour ta présence de tous les
jours et ton soutien indéfectible.
A Noel Nadjiadjim, avec qui j’ai appris bien de choses. Ton amitié sincère et
tes qualités humaines sont rares.
.
A Lionel Ouédraogo, que je considère comme un frère.
télémédecine au Sénégal.
15
Je remercie sincèrement tous ceux qui de près ou de
loin ont permis la réalisation de ce travail, en
particulier:
amitié et tes qualités humaines qui seraient longues à citer, sont simplement
extraordinaires. Puisse le Bon Dieu te rendre ta générosité au centuple.
16
A NOS MAITRES ET JUGES
17
A notre maître et président du jury, le professeur Cheikh
Tidiane Touré:
18
A notre maître et juge, le professeur Meissa Touré:
19
A notre maître et juge, le professeur Ibrahima Bara Diop:
20
A notre maître et directeur de thèse, le professeur Anta Tal
Dia:
21
A notre maître et co-directeur de thèse, le Dr Issa Wone:
22
« Par délibération, la Faculté a arrêté que les opinions émises
dans les dissertations, qui lui seront présentées, doivent être
considérées comme propres à leurs auteurs, e qu’elle n’entend
leur donner aucune approbation ni improbation ».
23
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………...32
PREMIERRE PARTIE :
I. HISTORIQUE DE L INFORMATIQUE…………………..……..35
1. DEFINITION …………………………………………………..……35
2. ORIGINE DU MOT …………………………………………………36
3. HISTOIRE DE L’ INFORMATIQUE ………………………………36
3.1. Les origines…………………………………………………………..36
3.2. L’informatique moderne………………………………….…………..38
3.3. Le développement d’Internet………………………... ………………45
4. LES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION EN MEDECINE……………………………...48
4.1. Les premières applications médicales …………………………….…48
4.2. L’avènement de l’Internet dans le domaine médical………………...50
4.3. L’informatique médicale……………………………………………..50
24
III. LES PRINCIPALES APPLICATIONS DE L INFORMATIQUE
EN SANTE…………………………………………………………..66
1. L ENSEIGNEMENT ASSISTE PAR ORDINATEUR (EAO)….…..66
1.1. Les systèmes d’évaluation des connaissances…………………….….66
1.2. Les logiciels d’enseignement programmé couplés à un système de
contrôle des connaissances…………………………………………...66
1.3. Les systèmes d’EAO intelligents………………………………….….67
1.4. Les systèmes de simulation de cas cliniques………………………....67
1.5. La réalité virtuelle dans l’enseignement médical………..…………...68
2. LES SYSTEMES D AIDE A LA DECISION MEDICALE………...70
2.1. Les systèmes passifs………………………………………………….70
2.2. Les systèmes semi-actifs……………………………………………..74
2.3. Les systèmes actifs…………………………………………………...74
3. LES SYSTEMES D INFORMATION HOSPITALIERS (SIH)…….75
3.1. Les objectifs………………………………………………………….75
3.2. Les composantes……………………………………………………...75
3.3. Les principaux types de SIH………………………………………….75
3.4. L’intégration dans le système d’information sanitaire……………….76
4. L INFORMATISATION DES DOSSIERS MEDICAUX…………...77
4.1. Les acteurs…………………………………………………………....77
4.2. Les objectifs………………………………………………………….77
4.3. La partie matérielle du dossier médical informatisé………………….78
4.4. La partie logicielle du dossier médical informatisé…………………..78
4.5. Les problèmes rencontrés…………………………………………….78
5. LES OUTILS DE GESTION DU CABINET MEDICAL…………...79
5.1. Un programme de gestion de cabinet médical……………………….79
5.2. Un outil d’aide à la décision médicale……………………………….81
5.3. Equipement pour visites à domicile………………………………….81
5.4. Connexion Internet…………………………………………………...82
5.5. Autres équipements nécessaires……………………………………...82
6. LES APPLICATIONS DE L INFORMATIQUE EN IMAGERIE
MEDICALE………………………………………………………….83
6.1. La numérisation des images………………………………………….83
6.2. Le traitement des images……………………………………………..84
6.3. L’interprétation automatique des images…………………………….84
6.4. L’archivage des images………………………………………………85
6.5. La transmission des images…………………………………………..85
7. LA CHIRURGIE ASSISTEE PAR ORDINATEUR (CAO)………...86
7.1. Généralités …………………………………………………………...86
7.2. Les systèmes de traitement numérique de l’image…………………...86
7.3. Les systèmes robotisés……………………………………………….87
7.4. Les domaines d’application…………………………………………..88
7.5. Les avantages et les limites…………………………………………..90
25
8. LA REALITE VIRTUELLE APPLIQUEE AUX SCIENCES
COGNITIVES………………………………………………………91
8.1. Les environnements virtuels utilisés………………………………...91
8.2. Les interfaces utilisées………………………………………………92
8.3. Le procédé d’exposition sous réalité virtuelle……………………....93
8.4. Les effets indésirables de la réalité virtuelle………………………...93
8.5. Les limites de la réalité virtuelle………………………………….…94
9. OUTILS ET SYSTEMES INFORMATIQUES EN SANTE
PUBLIQUE……................................................................................95
9.1. Informatisation d’un système national d’information sanitaire……..95
9.2. Autres outils informatiques d’utilisation courante en santé
publique……………………………………………………………...97
10. LA TELEMEDECINE………………………………………………99
10.1. Généralités………………………………………...…………………99
10.2. Les différentes applications de télémédecine………...…………….102
11. LES APPLICATIONS DE L’INTERNET EN SANTE…………....113
11.1. La cyberformation médicale ou « e-learning »………………….....113
11.2. L’e-santé ou « e-health »…………………………………………...113
DEUXIEME PARTIE :
I. CADRE D’ETUDE ET METHODES……………………………119
1. ORGANISATION DU SYSTEME SANITAIRE DU SENEGAL…119
1.1. Généralités…………………………………………………………..119
1.2. Les infrastructures du système sanitaire…………………………….120
1.3. L'administration du système sanitaire………………………………125
2. TYPE D’ETUDE………………………………………………..…..131
3. COLLECTE DES DONNEES……………………………………...131
3.1. Instrument de collecte…………………………………………….…131
3.2. Recueil des données……………………………………………..….132
4. ANALYSE DES DONNEES…………………………………….…132
II. RESULTATS…………….…………………………………………134
1. PROJETS RELEVANT DE LA TELEMEDECINE………………..134
1.1. Télémédecine satellitaire en sites isolés au Sénégal………………....134
1.2. Télémédecine/Télésanté au Sénégal…………………………………142
1.3. Technologie spatiale pour l'éducation et les soins de santé………….148
1.4. Télé-enseignement de la chirurgie…………………………………...151
1.5. Mise en place d'un programme de télé-enseignement et de télé-
consultation à la Faculté de médecine de pharmacie et d'odonto-
stomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop…………………….153
1.6. Télémédecine à l'hôpital Principal de Dakar………………………..157
26
2. PROJETS RELEVANT DE L E-SANTE………………..…………160
2.1. Formation/Information médicale continue……………………….…160
3. PROJETS RELEVANT DES SYSTEMES D INFORMATION...…163
3.1. Système de gestion de l'information sanitaire………………………163
3.2. Système d'information médicale de l'hôpital Principal de Dakar…...167
3.4. Mise en réseau des services de l'hôpital Principal de Dakar………..173
3.5. Radiologie numérisée…………………………………………….…175
III. DISCUSSION……………………………………………………...181
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS……………………………..190
ANNEXES……………………………………………………………………197
ANNEXE 4: Glossaire………………………………………………………..205
REFERENCES………………………………………………………………214
27
LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS
28
IRCAD: Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif
IRM: Imagerie par Résonance Magnétique
ISA: Indice Synthétique d'Activité
JPEG : Joint Photographic Expert Group
MPEG: Moving Picture Expert Group
MSPM: Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale
NASA: National Aeronautics and Space Administration
NCP: Network Control Protocol
NEPAD: Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique
OMS: Organisation Mondiale de la Santé
ONG: Organisation Non Gouvernementale
ORL: Oto-Rhino-Laryngologie
ORSTOM: Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer
(actuellement IRD: Institut de Recherche et de Développement)
PC: Personal Computer
PDA: Personal Digital Assistant
PET: Tomographie par Emission de Positrons
PMSI : Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information
QCM: Question à Choix Multiples
RAFT: Réseau Africain Francophone de Télémédecine
RNIS: Réseau Numérique à Intégration de Services (ISDN en anglais)
RSA: Résumé de Sortie Anonyme
RTC: Réseau Téléphonique Commuté
RUM: Résumé d'Unité Médicale
SAMU: Service d'Aide Médicale Urgente
SGBD: Système de Gestion de Bases de Données
SIG: Système d'Information et de Gestion
SIH: Système d'Information Hospitalier
SIM: Système d'Information Médicale
SNIS: Système National d'Information Sanitaire
SONATEL: Société Nationale de Télécommunications
SONU: Soins Obstétricaux et Néonataux d'Urgence
SQL: Structured query language
SRAS: Syndrome Respiratoire Aigu Sévère
TCP/IP: Transmission Control Protocol/Internet Protocol
TDM: Tomodensitométrie
TERV: Thérapie par Exposition Sous Réalité Virtuelle
TIC: Technologies de l'Information et de la Communication
UCAD: Université Cheikh Anta Diop de Dakar
UIT: Union Internationale de Télécommunications
UMVF: Université Médicale Virtuelle Francophone
UNICEF: United Nations Childrens's Fund
URL: Uniform Ressource Locator
USAID: United States Agency for International Development
29
TABLE DES ILLUSTRATIONS
30
31
Résumé
L'informatique médicale est une discipline récente, surtout en Afrique de façon générale. Les
besoins y sont encore mal définis mais l'utilité des TIC en santé est certaine comme dans
plusieurs autres domaines d'activité humaine et quelques applications existent déjà. Le but de
notre étude était de faire l'état des lieux des applications de l'informatique médicale au
Sénégal en 2007. Il s'agit d'une étude transversale, descriptive et qualitative portant sur le
système de santé du Sénégal. Au total 11 grands projets ont été identifiés dont six projets de
télémédecine, un projet ayant trait à l'e-Santé, un projet portant sur la médicalisation des
systèmes d'information hospitaliers, un projet portant sur le système d'information de
l'hôpital Principal de Dakar associé à un projet de radiologie numérique et un projet portant
sur le système national d'information sanitaire. La télémédecine est donc le domaine
d'application le plus développé. Les modalités qui ont été expérimentées sont la
téléconsultation, la téléexpertise et le téléenseignement. Les types de liaisons expérimentés
sont le réseau numérique à intégration de service, le satellite et l'Internet par ADSL. Au vu de
cet état des lieux et des insuffisances notées, quelques recommandations ont été formulées à
l'adresse de l'Assemblée Nationale, du Ministère de la Santé, du Ministère des Enseignements
Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, de l'Université Cheikh Anta Diop et
des responsables des différents projets.
Mots-clés:
Informatique médicale; télémédecine.
Abstract
Medical informatics is a recent field, particularly in Africa generally speaking. The needs are
not clearly established but the usefulness of ICT in health care is sure as in many others
human activity fields and a few applications already exist in Africa. The goal of our study was
to make an inventory of fixtures of medical informatics applications in Sénégal in 2007. In all,
11 projects have been identified, including six projects of telemedecine, one project related to
the medicalization of hospital information systems, one project related to Principal Hospital
of Dakar's information system associated to one project of numeric radiology, and one
project related to the national health information system. So, telemedecine is the most
developped application field. The experienced forms of telemedecine are distance
consultation, distance expertise and distance learning. The different types of link experienced
are ISDN, satellite link and Internet by ADSL. In view of this inventory of fixtures and some
shortcomings, some recommandations have been adressed to the National Assembly, to the
Ministry of Health, to the Ministry of Education and Research, to Cheikh Anta Diop
University ant to the responsibles of the different projects.
Keywords:
Health informatics; telemedecine.
INTRODUCTION
32
________________________________________________________________
INTRODUCTION
________________________________________________________________
33
Aujourd’hui, il est possible à un clinicien de surveiller simultanément de
multiples paramètres chez plusieurs malades en même temps, à un radiologue
d’améliorer rapidement la qualité d’une image défectueuse sans reprendre
l'examen, et de la transférer à distance pour prendre un second avis, à un
chirurgien d’opérer son patient à distance sans contact physique. Toutes choses
qui relevaient plus de la fiction que de la réalité il y a quelques décennies.
34
PREMIERE PARTIE :
REVUE DE LA LITTERATURE
35
I. HISTORIQUE DE L INFORMATIQUE
1. DEFINITION
36
types d'informations : des nombres, des lettres, un texte, du dessin vectoriel,
des images (statiques ou animées), des sons ;
• Automatisé : signifie que l'utilisateur n'intervient pas, ou peu, dans le
traitement des données ; le traitement est défini dans un programme qui se
déroule tout seul, l'utilisateur se contente de fournir des paramètres de
traitement ;
• Traitement : signifie que ces données sont créées, analysées, modifiées,
archivées puis restituées.
2. ORIGINE DU MOT
37
L’historique des TIC peut se scinder en deux grandes périodes par rapport à
la seconde guerre mondiale. En effet, comme pour la médecine, cette guerre a
donné une grande impulsion au progrès des TIC.
Le premier exemple d'outil plus complexe est l'abaque, qui connut diverses
formes, jusqu'au boulier toujours utilisé en Chine.
En 1625, Raouf Farah développa la règle à calcul qui fut utilisée par de
nombreux ingénieurs jusqu'à l'apparition des calculatrices de poche. Ainsi, par
exemple, une grande partie des calculs nécessaires au programme Apollo furent
effectués avec des règles à calcul [1].
38
construit vers 1642. Gottfried Leibniz perfectionne la pascaline et la rend
capable d'effectuer des multiplications, des divisions et même des racines
carrées.
39
capacité à traiter des problèmes plus complexes, avec une certaine forme de
parallélisme.
40
Beaucoup plus tard, en 1965, se développa le concept de « logique floue »
avec le professeur L.A. Zadeh de l’Université de Berkeley en Californie. Il
publia un article intitulé FUZZY SETS (ensembles flous) dans lequel il en pose
les bases théoriques. La logique floue peut être vue comme une généralisation
de la logique classique. Elle est née de la constatation que la plupart des
phénomènes ne peuvent pas être représentés par des variables booléennes qui ne
peuvent prendre que deux valeurs : 0 et 1 ou, vrai ou faux. Elle a pour but de se
rapprocher au plus du mode du raisonnement humain où interviennent beaucoup
les notions d’imprécision et d’incertitude, face à un problème. Notons cependant
qu’il existe des théories classiques qui gèrent les phénomènes aléatoires ainsi
que les imprécisions de mesure beaucoup plus sérieusement que la logique
floue. Elles proposent des calculs très rigoureux. Suivant les circonstances, cette
rigueur sera plus puissante que la logique floue ou sera une complication inutile.
La logique floue ne remplace pas les systèmes de régulation conventionnels, elle
en est complémentaire.
41
Mais la logique floue n’est pas seulement cantonnée à l’automatisation. Elle
est aussi utile pour l’informatique en général et en particulier les systèmes
experts, la modélisation des systèmes biologiques et humains [34,35].
42
1942 par l'armée américaine afin d'effectuer les calculs de balistique. Il pouvait
effectuer 100 000 additions ou 357 multiplications par seconde.
43
et a lancé le concept de mini-ordinateur. Il effectuait 100 000 opérations par
seconde [1].
44
évolution qu'une révolution : les circuits s'étaient miniaturisés de plus en plus
depuis l'invention du circuit intégré.
C'est pour cette raison que certains considèrent que les générations sont
devenues des questions de type de logiciel :
L’informatique fut introduite en Afrique dans les années 60, période des
indépendances. Les premiers centres en Afrique francophone furent créés dans
les capitales fédérales, Dakar pour l’Afrique Occidentale Française et
Brazzaville pour l’Afrique Equatoriale Française.
Le centre de Dakar fut créé le 1er août 1948 par la direction de l’institut
national de statistique et d’études économiques (INSEE). Les premiers outils
45
introduits étaient des tabulatrices, une imprimante modèle T 405, des
calculatrices modèles 701 et 726, des perforatrices, des vérificatrices, des
interclasseuses modèle 077. Les principales applications développées
concernaient les statistiques douanières, le traitement des données issues des
recensements démographiques effectués dans les pays de l'ex-Afrique
occidentale française. Le traitement des salaires des fonctionnaires ne sera
réalisé, avec ce matériel, qu'à partir de l'année 1953.
46
Il était basé sur la transmission par paquets. Il utilisait un protocole de
communication poste à poste : le Network Control Protocol (NCP).
47
scientifiques entre eux. L’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui était
né [1,7,13].
48
l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) située au sein de l’Université Cheikh
Anta Diop de Dakar (UCAD) [40].
49
En 1950, des radiologues réussissent à transmettre des radiographies entre
deux hôpitaux distants de 45 kilomètres. Ce transfert d’images utilisait un
bélinographe et des lignes téléphoniques standard [37].
50
utilisèrent une caméra vidéo et une transmission par liaison radio à ultra haute
fréquence [37].
51
Dès 1979, aux Etats-Unis, un réseau appelé Computer Science Research
Network fut créé en parallèle à ARPANET pour communiquer les travaux et
études scientifiques [13].
4.3.1. Définition
52
d’abstraction et d’élaboration des connaissances, de mémorisation et
d’apprentissage. Elle fait appel à d’autres disciplines comme les mathématiques,
les statistiques, la linguistique, les sciences de la cognition ou la philosophie [2].
Elle touche tous les domaines de la médecine. La recherche en informatique
médicale est également très applicative ; elle fait alors appel aux
télécommunications et à l’ingénierie biomédicale.
MEDECINE
TELECOMMUNICATIONS INFORMATIQUE
MEDICALE
LINGUISTIQUE
INFORMATIQUE
MATHEMATIQUES
53
des dénominations diverses : médical computing, médical computer science,
computer medecine, medical electronic data processing, medical automatic data
processing, medical information processing, medical software engineering,
medical computer technology. Actuellement, les dénominations les plus utilisées
sont medical informatics ou health informatics. C’est dans ce contexte que le
professeur François Grémy, spécialiste en santé publique de l’université de
Montpellier 1, mit en place au sein de l’International Federation for information
Processing (IFIP) un comité technique nommé « TC4 ». Ce comité regroupait à
l’origine des professionnels de l’informatique. C’est par la suite que le Pr Grémy
recruta les membres de l’IFIP-TC4 parmi les professionnels de la santé. La
première conférence internationale sur l’informatique médicale MEDINFO eut
lieu à Stockholm en Suisse en 1974. L’IFIP-TC4 devint officiellement
l’International Medical Informatics Association (IMIA) en 1979 sous la
présidence de Jan Roukens qui succéda au Pr Grémy.
54
fondée en 1988 résultant de la fusion de trois autres sociétés d’informatique
médicale plus anciennes : Américan Medical Informatics Association (AMIA).
55
En Afrique, l’informatique médicale est relativement récente. L’Afrique du
Sud, tout comme pour l’informatique et l’Internet fait office de pionnier en
informatique médicale en Afrique. En effet, dès 1982 fut fondée la South
African Health Informatics Association (SAHIA) ; d’autres pays suivirent
longtemps après :
- en 1996, la Tunisie;
- en 2005, le Mali;
- en 2006, le Nigeria.
Certains pays africains comme la Zambie, le Zimbabwé, la Tanzanie, le Kenya
et l'Egypte n'ont pas encore de sociétés d'informatique médicale mais sont des
membres correspodants de l'IMIA.
"HELINA" est l'organisation régionale qui fédère les sociétés d'informatique
médicales africaines. Elle fut fondée en 1993 [38].
4.3.4. Conclusion
56
Figure 2 : CARTOGRAPHIE DES SOCIETES D INFORMATIQUE
MEDICALE DANS LE MONDE EN 2006 [d'après 38]
1. L ENSEIGNEMENT
57
« L’enseignement médical » comporte deux principales étapes. Une
première étape appelée « formation initiale » qui s’adresse aux étudiants et une
deuxième étape appelée « formation médicale continue » qui s’adresse aux
médecins praticiens généralistes ou spécialistes. L’acquisition des connaissances
est le but principal de la formation initiale et leur actualisation, celui de la
formation médicale continue.
58
- un couplage des processus d’apprentissage et de contrôle des
connaissances permettant à l’étudiant de vérifier ses acquisitions au fur et
à mesure;
- des simulations de situations expérimentales irréalisables en clinique
pour des raisons éthiques et matérielles;
- un gain de temps dans le processus d’apprentissage [2].
Elle s’adresse aux médecins ayant terminé leur formation initiale et dépasse
donc largement le cadre de la faculté de médecine ou du centre hospitalo-
universitaire (CHU). Elle utilise plusieurs moyens dont :
- les associations professionnelles ou sociétés savantes, qui rassemblent
d’autres médecins praticiens, et les congrès qu’elles organisent
périodiquement,
- les journées médicales périodiques des différents établissements de santé,
- les enseignements post-universitaires souvent financés par les firmes
pharmaceutiques,
- la presse médicale,
- et aussi les TIC : l’Internet par la e-FMC.
59
L’Internet médical est un moyen puissant d’accès à l’information médicale,
rapide et précis si l’on sait chercher, de moins en moins coûteux et de plus en
plus accessible au fur et à mesure que les technologies évoluent et que les coûts
du matériel informatique baissent dans nos pays en développement.
2. LE SYSTEME DE SOINS
Cette forme d’exercice exige de la qualité dans la prestation des soins, bien
plus que dans la médecine hospitalière du fait de l’importance de fidéliser la
clientèle. La qualité de la prestation des soins s’intègre dans le cadre général
d’une bonne gestion de l’ensemble du cabinet médical.
Les outils informatiques peuvent alors être d’un apport considérable en raison :
- de la quantité importante d’informations à gérer (administratives,
financières, soins) par le médecin qui n’a pas toujours une secrétaire pour
l’assister,
- la nécessité d’une bonne tenue des dossiers médicaux,
- de l’importance de la gestion du temps, des rendez-vous,
- de la nécessité d’une formation médicale continue.
60
(Journal Officiel du 25/04/96) relative à la maîtrise médicalisée des dépenses de
soins » oblige les professionnels de santé d'être en mesure de télétransmettre les
feuilles électroniques de soins avant le 31 décembre 1998, sous peine de
sanction financière (contribution forfaitaire aux frais de gestion) applicable à
compter du 1er janvier 2000 ». Cette ordonnance sous-entendait que les
médecins devaient acquérir un matériel informatique en mesure d’exécuter cette
tâche. Cette injonction a été cependant accompagnée d’un contrat d’aide à
l’informatisation qui proposait une subvention de 9000 FF pour chaque médecin
[6].
L’hôpital est une structure dont les différentes unités interagissent de façon
complexe. Son fonctionnement génère un grand volume d’informations qui sont
utilisées à des fins diverses.
La difficulté d’une bonne exploitation de ce grand volume d’informations a
conduit très tôt, « au milieu des années 60 » à l’utilisation des outils informatiques
avec comme principaux buts l’amélioration de la qualité des soins, l’amélioration
de la gestion de l’ensemble des informations médicales et administratives et la
maîtrise des coûts [2].
61
Les principales fonctions d’une unité d’imagerie médicale sont l’acquisition,
le traitement et l’interprétation des images radiologiques. L’informatique
intervient dans toutes ces étapes et offre en outre la possibilité de stocker sans
détérioration, de restituer ces images et de les transmettre à distance. La
numérisation des images ou la production directe d’images numériques permet
d’améliorer la qualité de l’image sans avoir à recommencer l’examen
radiologique.
2.2.3. La chirurgie
62
L’utilisation des outils informatiques est relativement récente dans la pratique
chirurgicale.
Elle se justifie par la recherche de la perfection du résultat à travers une
meilleure planification et une plus grande précision du geste. Elle est aussi très
liée à la chirurgie mini invasive.
Elles sont en train de subir, depuis une quinzaine d’années, des changements
majeurs dans la pratique à l’instar de la chirurgie avec le développement des
outils informatiques et les possibilités qu’ils offrent à la médecine.
63
2.2.5. Les unités de soins intensifs
3.1. Généralités
Elle fait intervenir plusieurs acteurs dont les professionnels de la santé et des
non professionnels de la santé. C'est le domaine de la santé qui intéresse et qui
implique le plus les décideurs tant au niveau national qu'international.
64
L’importance de l’informatique et des télécommunications n’est plus à
démontrer en matière de santé publique particulièrement dans les domaines de
l’économie de la santé et de l’épidémiologie.
65
4.5. L’Information-Education-Communication (IEC)
Les moyens privilégiés pour atteindre la cible en matière d’IEC sont les
technologies de l’information et de la communication : la radio, la télévision et de
plus en plus l’Internet qui permettent de diffuser l’information à l’échelle
planétaire.
4. LA RECHERCHE BIOMEDICALE
66
millions de bases, la reconstitution du puzzle peut demander plus de deux
cent milles milliards de comparaison de caractères,
- l’ultime étape qui vise la compréhension de la formation, de la fonction et
de la structure des protéines : la protéomique.
L’évolution de la génomique fournira des outils de la médecine du futur qui
sont aujourd’hui des espoirs de la recherche : le diagnostic moléculaire, la
thérapie génique, les protéines thérapeutiques, la pharmacogénomique, les
nouveaux vaccins [10].
67
Cette nouvelle méthode pédagogique, tout comme la cyberformation, vient
en appui aux méthodes d’enseignement traditionnelles. Remarquons par ailleurs
que la distinction EAO et cyberformation n’est que théorique car on trouve des
modules d’EAO sur Internet.
On peut distinguer plusieurs types d’EAO.
68
Dans ces systèmes, à l’aide de la base de connaissances du domaine, le
module instructeur développe un raisonnement qui lui permet d’évaluer celui de
l’apprenant, de le guider grâce à une stratégie pédagogique adaptée au modèle
de l’apprenant. Le « dialogue apprenant/système d’EAO » est effectué au moyen
d’une interface conviviale et adaptée. Les explications sont adaptées au niveau
de chacun.
Le diagnostic des erreurs commises par l’apprenant permet des interventions
du système plus pertinentes et plus efficaces. Il s’agit d’aider l’apprenant à
utiliser la connaissance nécessaire et à ignorer la connaissance non pertinente
[2].
69
1.5.1. Définition
Nous ne tenons pas compte des mannequins passifs utilisés comme support
de simulation.
Nous retenons les catégories suivantes :
70
1.5.3.1. Les simulateurs virtuels
Ils représentent les organes en trois dimensions. Certains peuvent avoir des
modèles mathématiques représentant le comportement anatomique et
biomécanique des organes. Ils n’offrent pas d’interaction avec l’opérateur à part
les interfaces 3D pour la visualisation des données [24].
Nous citons à titre d’exemple le logiciel Visible Human Experience , développé
par l’Université de Colorado (USA) qui présente l’anatomie en trois dimensions,
où l’organe peut être observé dans toutes les positions et coupé dans tous les
sens. Il est accessible en ligne.
71
2. LES SYSTEMES D AIDE A LA DECISION MEDICALE
On peut distinguer d’une part les systèmes qui fournissent une aide directe
pour la prise individuelle de décisions à propos d’un patient et d’autre part les
systèmes qui fournissent une aide indirecte grâce à l’accès facilité aux données
du patient et à la présentation des données sous forme synthétique : les systèmes
d’information hospitaliers et les systèmes de gestion de dossiers médicaux. Nous
nous intéresserons ici aux systèmes fournissant une aide directe au diagnostic.
72
Pour l’aide au diagnostic, ce sera des bases de données bibliographiques,
véritables encyclopédies numériques. Nous citons en exemples :
- la base de données ADM de l’université de Rennes qui est accessible en ligne ;
- la base de données OrdiLink ;
- la base de données Assistant Médical.
73
expertise humaine. Ces systèmes tentent de reproduire les mécanismes cognitifs
utilisés par l’expert humain accomplissant une tâche intellectuelle dans un
domaine bien précis.
Les systèmes experts et la logique floue sont fortement liés. La logique floue
est surtout utilisée pour des applications où l’on dispose d’une expertise
humaine pour résoudre un problème. Exemple : domaine = hépatologie, expert =
spécialiste de l’hépatologie. La construction d’un modèle en logique floue passe
toujours par la transcription de cette expertise humaine sous forme de règles
floues. Ces règles floues sont ensuite utilisées par le moteur d’inférence d’un
système expert.
La logique floue comme langage de programmation présente un grand avantage
sur la logique booléenne. En logique booléenne, les variables ne sont définies
que par deux états : « vrai » ou « faux », ce qui est assez éloigné de la logique du
raisonnement de l’être humain.
En logique floue, les variables ne sont plus binaires, mais présentent une infinité
de valeurs entre les deux états « vrai » et « faux », ce qui permet de prendre en
compte les subtilités, les imprécisions, les incertitudes du langage humain [2].
74
BASE DE CONNAISSANCES BASE DE FAITS
(Règles de connaissances (Données du patient)
fournies par un expert)
MOTEUR D INFERENCE
(Logiciel développant le
raisonnement du système)
INTERFACE HOMME-MACHINE
(Logiciel de communication)
75
Les systèmes expert critiques : l’utilisateur fournit des informations sur
l’état du patient et la stratégie thérapeutique et ou d’investigation,
envisagée par le médecin. En retour, le système critique les propositions du
praticien. Exemple : ATTENDING développé à l’Université de Yale [2].
76
3. LES SYSTEMES D INFORMATION HOSPITALIERS (SIH)
77
3.3.2. Les SIH départementaux
Ce sont des SIH mixtes, complexes, dans lesquels les applications, définies
en grandes fonctions, sont réparties sur plusieurs serveurs. Ces systèmes
fonctionnent en mode « client-serveur » avec des applications qui doivent
pouvoir communiquer entre elles. Ils représentent l’évolution des deux premiers
types de SIH [2].
Quelle que soit l’architecture du SIH, il doit être ouvert sur l’extérieur pour
des besoins de communication avec les autres composantes du système
d’information sanitaire. Les moyens de connexion aux réseaux extérieurs sont:
- les lignes RTC (réseau téléphonique commuté), transpac, Numeris, notamment
pour se connecter aux organismes publics comme les Caisses Primaires
d'Assurance Maladie ;
- les liaisons louées pour relier des sites distants : hôpitaux multi-site, par
exemple ;
- le réseau Internet pour de nombreuses autres applications [1].
78
4. L INFORMATISATION DES DOSSIERS MEDICAUX
79
- améliorer la protection physique et logique des données (mots de passe,
cryptage) [2].
Elle est basée sur des SGBD dont la plupart offrent des outils permettant de
réaliser l’interface avec les utilisateurs finaux. Ils existe par ailleurs des systèmes
de gestion d’interfaces indépendants des SGBD et fonctionnant en mode dit
client/serveur.
Dans les SIH distribués, le système de gestion doit avoir un accès à une vue
logique de l’ensemble du dossier et son SGBD doit lui permettre d’accéder aux
différentes portions du dossier. Dans les SIH centralisés, la gestion est plus simple
[2].
Il s’agit essentiellement :
- de la difficulté de modélisation des informations médicales (standardisation du
langage médical et structuration du dossier médical),
- les problèmes de sécurité et de protection des données confidentielles [2].
80
5. LES OUTILS DE GESTION DE CABINET MEDICAL
81
¾ Assurer les täches de base avec une bonne ergonomie
82
médicaments, les examens biologiques, des recommandations et des arbres
décisionnels, par exemple.
Elles permettent ainsi de :
- rédiger une ordonnance en tenant compte de l’âge, du poids, des allergies du
patient et en tenant compte des associations dangereuses ou contre-indiquées en
faisant apparaître un message d'alerte lorsque le logiciel a détecté une anomalie ;
- rédiger une ordonnance en princeps ou pouvoir l’optimiser avec des génériques
ou en DCI afin qu’elle soit moins chère ;
- gérer les ordonnances, enregistrer une ordonnance pour pathologie chronique,
et pouvoir l’utiliser ou la modifier à tout moment.
Pour ses déplacements à domicile, un PDA peut lui être d’une grande utilité.
Sur ces ordinateurs « de poche » qui tiennent dans la paume de la main, on peut
installer des logiciels de gestion-patient, de calcul, des outils d’aide à la décision
83
médicale. Ils peuvent également se connecter à Internet. Par ailleurs, ils
possèdent des extensions qui peuvent servir à enregistrer un ECG, à mesurer la
saturation du sang en oxygène. Le médecin peut aussi utiliser un ordinateur
portable classique [12,19,36].
b) Un onduleur
84
Les micro-coupures de courant sont facteur de graves pertes de données ou
de Bug. L’onduleur permet de réguler le courant du secteur, offre une
alimentation de sauvegarde permettant quelques minutes de fonctionnement en
cas d'interruption secteur, pour arrêter la machine correctement [36].
C’est un processus qui permet de coder les signaux images comme des suites
de nombres, eux même représentés en système binaire par des groupes de 0 et de
1. Le signal se compose d’un ensemble discontinu de nombres et devient alors
un fichier de nature informatique. Dans les systèmes traditionnels dits
analogiques, les signaux sont véhiculés sous forme d’ondes électriques
continues [22].
85
Elles sont compressées selon des standards : Joint Photographic Expert Group
(JPEG) pour les images fixes, et Moving Picture Expert Group (MPEG) pour les
images animées [2].
Il permet :
- l’améliorer de la qualité des images en atténuant certaines imperfections (bruit,
artéfacts), en modifiant le contraste ;
- la segmentation des images qui permet des opérations de soustraction comme
dans l’angiographie numérisée, et des reconstitutions en trois dimensions ;
- l’extraction de paramètres : angles, surfaces volumes, degré de rétrécissement
par exemple [2].
86
6.4. Archivage des images
87
7. LA CHIRURGIE ASSISTEE PAR ORDINATEUR (CAO)
7.1. Généralités
La chirurgie assistée par ordinateur est l’une des trois grandes révolutions de
la pratique chirurgicale de ces vingt dernières années avec en 1988 l’avènement
de la chirurgie mini-invasive et en 2001 celui de la téléchirurgie.
C’est un mode de pratique chirurgicale dans lequel le chirurgien est assisté
par l’intelligence artificielle dans la réalisation de gestes diagnostiques ou
thérapeutiques les plus précis et les moins invasifs possibles. Elle s’articule
autour de deux technologies fondamentales : les systèmes de traitement
numérique de l’image et les systèmes robotisés. Elle est une évolution naturelle
de la chirurgie mini-invasive [43].
88
Des programmes informatiques permettent au chirurgien d’utiliser la réalité
virtuelle pour planifier une intervention chirurgicale, simuler la procédure
chirurgicale, en partager l’analyse avec d’autres experts à distance
(téléexpertise), et comparer la tâche réalisée à la tâche planifiée [43].
89
Sur le plan thérapeutique on distingue trois modalités d’utilisation des
systèmes robotisés :
- la robotique de repérage : elle est surtout utilisée en neurochirurgie (pour le
repérage précis des structures anatomiques ou des tumeurs) et en orthopédie
(pour la mise en place de broches dans la chirurgie de la hanche).
- la robotique de visualisation : elle est surtout utilisée en coeliochirurgie pour
tenir et mobiliser le laparoscope par commande vocale.
- la robotique d’instrumentation : elle présente deux aspects. Soit il s’agit de
l’utilisation de systèmes robotisés actifs où le robot sait effectuer seul et sans
aide un geste selon une planification établie d’après les données préopératoires
d’un examen TDM de l’organe à opérer ; soit il s’agit de télémanipulation où les
gestes commandés par le chirurgien à partir d’une console informatique sont
reproduits sur le patient par les bras articulés d’un système robotisé tenant les
instruments [43].
90
d’autre part d’une console opératoire équipée de télémanipulateurs et d’un écran
de visualisation. C’est à partir de cette console que le chirurgien commande les
bras robotisés. Un système informatique sécurisé vérifie en permanence la
précision des données échangées entre la console et le robot et arrête
automatiquement le robot à la moindre anomalie détectée [43].
91
La majorité de ces applications relève encore du domaine expérimental pour
des raisons de coût, de sécurité des patients, de formation des chirurgiens et de
réorganisation du cadre du travail [43].
Il s’agit principalement de :
- l’insuffisance du personnel formé à ce mode de pratique ;
- le coût élevé de l’équipement ;
- la nécessité d’une mise à jour logicielle ;
- le problème de la sécurité des équipements pour le patient ;
Toutes ces limites ne sont pas insurmontables [43].
92
8. LA REALITE VIRTUELLE APPLIQUEE AUX SCIENCES COGNITIVES
93
aller et venir. Des éléments perturbateurs viennent distraire l’élève pendant qu’il
est demandé à celui-ci de se concentrer sur une tâche adaptée à son âge [27].
94
8.3. Procédés d’exposition sous réalité virtuelle
Les procédés d’exposition sous réalité virtuelle (ERV) varient selon les
objectifs visés : traitement, évaluation ou réhabilitation.
En psychothérapie, l’ERV est conduite comme toute autre forme d’exposition
graduée et répétée, sur environ une dizaine de séances hebdomadaires, pendant
lesquelles le patient apprend à développer des comportements adaptés et à
modifier ses cognitions. Après avoir été exposés aux stimuli anxiogènes, les
patients mesurent leur anxiété vis-à-vis des situations proposées grâce à une
échelle subjective comme l’échelle subjective d’inconfort (Subjective Unit of
Discomfort Scale SUDS: 0-10 ou 0-100). Des niveaux supérieurs d’exposition
leur sont proposés en fonction de leurs scores. Le thérapeute commente et
analyse comme dans l’exposition in vivo. Les patients sont exposés aux
situations anxiogènes de façon graduée. Dès que le niveau d’anxiété dans une
étape a chuté, ils sont encouragés à passer à l’étape suivante, un peu plus
anxiogène, et finalement les patients sont amenés à aborder le plus souvent
possible les situations anxiogènes dans le monde réel. En préalable à toute ERV,
les patients sont informés du fonctionnement du système virtuel et du
déroulement de la thérapie, mais aussi des risques éventuels et des précautions à
prendre si besoin est [27].
95
asthénie. Les anglo-saxons parlent de « cybersickness ». D’autres effets tels
qu’une perturbation de la locomotion, des changements dans la posture, des
perturbations sensori-motrices, la somnolence et la fatigue peuvent également
survenir. Quelques hypothèses ont été formulées par certains auteurs sur
l’origine de ses effets, parmi lesquelles:
- immersions trop longues,
- immersions successives trop rapprochées.
Certaines recommandations ont donc été formulées pour limiter ces effets
secondaires : limiter la durée maximale de l’immersion à 20 minutes, et garder
le patient en observation pendant au moins 15 minutes après chaque séance.
En outre certaines pathologies ont été identifiées comme des contre indications à
l’expérimentation de la réalité virtuelle : l’épilepsie et certaines cardiopathies
[27].
Limites techniques
96
Limites éthiques et culturelles
Les limites éthiques ont trait à la sécurité du malade. En effet, cette nouvelle
approche thérapeutique doit être soigneusement évaluée de façon à identifier les
possibilités de nuisance au malade. Par exemple dans le cas d’un schizophrène
qui souffre d’un détachement de la réalité, il est possible que la transition du
monde virtuel au monde réel ne fasse qu’accroître sa confusion.
Les limites culturelles concernent les difficultés d’acceptation, d’intégration
de la réalité virtuelle parmi les outils du thérapeute. Les raisons de ces difficultés
rejoignent celles des réticences des uns et des autres dans les différentes
branches de la médecine, à accepter les nouvelles technologies dans leur
environnement de travail [27].
Meslem Larbi considère sept étapes pour la mise en place d’un système
national d’information sanitaire:
• La phase de présentation du système : elle consiste en la présentation
du système, en détaillant ses objectifs, son architecture, ses fonctionnalités, son
coût,... etc.
97
• La phase d’acceptation institutionnelle : cette phase correspond à la
prise de décision par la tutelle : décision de lancer la mise en place du système
national d’information sanitaire.
• La phase d’adaptation de l’existant : Les établissements de santé sont
dotés, à des degrés divers, de logiciels de performance variable, en général
hétérogènes et peu communicants, développés sous des langages différents, d’où
un problème d’intégration. Cette phase consiste à adapter les logiciels existants,
pour qu’ils puissent alimenter le système, en élaborant un cahier des charges
pour chaque application définissant les normes et les spécifications à respecter et
en créant des interfaces logicielles.
• La phase de choix de la solution technique : plusieurs solutions
techniques peuvent être envisagées. Mais la plus indiquée est d’avoir un intranet
à chaque niveau. Un intranet dans une organisation permet de mettre facilement,
et à faible coût, à la disposition des utilisateurs, des informations diverses et
variées. Cela permet d’avoir un accès sécurisé, centralisé et cohérent à la
mémoire (l’entrepôt de données) de l’organisation.
• La phase de sensibilisation des utilisateurs.
• La phase d’équipement et de formation : cette phase consiste à équiper
les intervenants du système en équipements informatiques et de communication
et à former les personnels impliqués sur la nouvelle organisation à mettre en
place
• La phase d’évaluation, de restitution et d’extension ; il s’agit de
procéder à :
- des évaluations internes et externes afin d’améliorer le système et de le rendre
plus adapté aux besoins des utilisateurs;
- une restitution sous la forme d’un forum ou atelier national;
- une réflexion sur les modalités d’extension du système à d’autres
fonctionnalités ou d’autres utilisateurs [9].
98
9.1.2. L’exemple d’ EpiSurv
Epi Info:
99
C'est un ensemble de programmes (éditeur de texte, base de données, logiciel
d'analyse statistiques) pour épidémiologistes développés depuis 1985 par le
Center for Disease Control and Prevention (CDC) et l'OMS. Il permet :
- de créer rapidement des formulaires pour la saisie contrôlée des données;
- de réaliser des analyses statistiques;
- de préparer des rapports d'analyse, des rapports d'activité;
- d'exporter les données vers d'autres logiciels de statistique, de bureautique ou
de cartographie.
Epi Map:
C'est un logiciel de cartographie sanitaire conçu pour visualiser sous forme de
cartes des données générées par Epi Info. Les cartes géographiques sont
produites à partir de fichiers de contours géographiques de données (quantités,
taux, proportions ou tout autre valeur numérique). Il permet également de
produire des cartogrammes dans lesquels la valeur de la donnée numérique
conditionne la taille de l'entité géographique correspondante.
100
Logiciels de retour d’information des tutelles vers les établissements.
10. LA TELEMEDECINE
10.1. Généralités
10.1.1. Définitions
101
• En 1992, la Société Européenne de Télémédecine définit la télémédecine
comme "l'utilisation de tous les moyens de transmission à distance
d'informations utiles à la pratique médicale"
In fine, la télémédecine pourrait être définie par l’ensemble des actes médicaux
(prédiction, prévention, diagnostic, traitement) pratiqués par l’intermédiaire
d’un réseau télématique [37].
102
• Télémédecine et e-santé
Le concept de e-santé se caractérise par :
- sa cible: le grand public, professionnels et non professionnels de la santé. Les
activités de e-santé sont beaucoup plus centrées sur l'information.
- le média utilisé: principalement ou exclusivement l'Internet, d'où le terme
"Internet médical".
On peut donc assimiler toute activité ayant trait à la santé et utilisant l'Internet
comme média principal de l'e-santé.
La télémédecine se caractérise par:
- sa cible: les professionnels de la santé et les patients médicalement isolés. Les
activités de télémédecine sont beaucoup plus centrées sur la pratique médicale.
- les voies de télécommunication utilisées sont les liaisons téléphoniques câblées
ou par ondes hertziennes, et les liaisons satellitaires. L'utilisation de l'Internet est
encore limitée en télémédecine [37].
103
- les liaisons satellitaires;
- les liaisons sans fil mais en déplacement pour les téléphones mobiles.
Les systèmes de télémédecine utilisent essentiellement les liaisons téléphoniques
spécialisées, les fibres optiques et les liaisons satellitaires. Cependant certaines
applications de télémédecine telles que la visioconférence peuvent utiliser
Internet. Malgré tout, l’utilisation d’Internet reste marginale en télémédecine
actuellement [15,41].
10.2.1. La visioconférence
104
visioconférence trouve ses applications dans la quasi-totalité des autres formes
de télémédecine [15].
10.2.2. La télésurveillance
10.2.3. La téléassistance
105
Elle utilise le réseau téléphonique numérique ou le satellite, par un téléphone
simplement ou par la visioconférence.
Nous regroupons ces deux applications dans le même paragraphe car dans les
deux cas, en pratique, un second avis est donné par un médecin distant, après
qu’un premier diagnostic local ait été posé par le médecin qui souhaite une
confirmation ou des conseils de la part de ses confrères [15].
Téléconsultation
TIC
Médecin 1 Médecin 2
spécialité x spécialité y
Figure 4. Schématisation de la téléconsultation.
106
• La télé expertise est l’application de télémédecine qui permet à un praticien
d’une spécialité donnée de solliciter et de recueillir l’avis d’un praticien de la
même spécialité, mais plus expérimenté.
Téléexpertise
TIC
Médecin 1 Médecin 2
spécialité x spécialité x / expert
Figure 5 : Schématisation de la téléexpertise
107
demande : pouvoir réaliser dans un délai raisonnable une téléconsultation
neurochirurgicale au bénéfice de leur petite patiente malienne suivie au pays.
Les conditions techniques : le Mali n’est alors connecté à l’Internet que
depuis environ trois ans. Le débit de la connexion est alors de 256Kbits/s à
l’aller ou en ascendante (uplink) et de 1 Mbit/s au retour ou en descendante
(downlink). De plus, elle est partagée avec d’autres pays de la sous région. Par
comparaison, l’accès du Mali au backbone est plus faible que pour un utilisateur
possédant l’ADSL dans un pays développé. Le choix du matériel porta sur un
équipement simple : une « webcam » pour l’image. Le choix du logiciel de
téléconférence porta sur un logiciel d'utilisation courante développé par la firme
Microsoft. Un dossier médical fut établi par la suite avec les différents examens
complémentaires nécessaires réalisables sur place et envoyé à l’équipe suisse par
courrier électronique. Nous ne savons pas si ces informations médicales ont étés
protégées ou non lors de leur transfert.
La téléconsultation proprement dite eut lieu en mars 2001. Elle aura permis
d’apprécier l’évolution de l’état de la fillette par l’intermédiaire de médecins
maliens sur place, en économisant les frais de déplacement de la patiente et de
son accompagnant [25].
108
Nous regroupons également ces deux applications dans le même paragraphe
parce qu’elles correspondent à « la pratique totale et exclusive d’un acte médical
à distance » [15].
• Le télédiagnostic
Télédiagnostic
TIC
Médecin Patient
Le télédiagnostic sous cet angle est prohibé par le code de déontologie médicale
actuel afin de garantir la bonne qualité de la consultation médicale. En effet, une
consultation sans contact avec le malade n’est pas actuellement acceptée: la
moiteur d’une paume, la qualité d’un pouls, la nuance entre sensibilité et douleur
franche lors de l’exploration d’un point douloureux sont des notions assez
subjectives pour lesquelles le contact direct est indispensable.
Les risques de dérive et d’escroquerie sont grands et le malade est toujours le
plus grand perdant. Mais c’est une pratique qui se développe sur l’Internet
109
« zone de non droit par excellence », surtout dans les disciplines para-médicales.
Elle est considérée comme du charlatanisme.
• La téléchirurgie
On peut définir la téléchirurgie comme « la pratique totale et exclusive d’un acte
chirurgical à distance ». Notons qu’il s’agit en général de coeliochirurgie [15].
Elle doit être distinguée des situations où, l’opérateur au bloc suit les
indications ou les conseils d’un autre chirurgien expert à distance par un système
de visioconférence : dans ce cas il s’agit d'une forme de téléexpertise.
Téléexpertise
TIC Æ
Telementoring
TIC Æ
110
Chirurgien Chirurgien Patient
enseignant en apprentissage
Téléchirurgie
TIC Æ Æ
111
Un exemple d’expérience de téléchirurgie est l’opération « Lindberg »
effectuée le 7 septembre 2002 par une équipe de chirurgiens français depuis
New York.
Le but : réaliser une ablation de la vésicule biliaire sur une patiente de 68 ans
hospitalisée au bloc de chirurgie A du CHU de Strasbourg.
112
La préparation : la patiente a reçu une préparation spécifique avant son
opération. Le déroulement de l’opération dans tous ses détails lui a été expliqué,
elle a vu le robot fonctionner et a été informée des risques inhérents à cette
technologie. Son acceptation a été immédiate et sa motivation très claire :
fascination pour les nouvelles technologies, sécurité satisfaisante et certitude
qu’elle participait à une révolution majeure en chirurgie.
Notons cependant que la téléchirurgie n’est pas encore une pratique courante
dans le monde en raison du coût élevé des infrastructures, des problèmes liés à
la sécurité du patient et en fin de compte de la formation et de l’adhésion
inégales des chirurgiens eux même à cette forme de pratique.
113
• L’architecture informatique nécessaire repose sur un système de
communication et de stockage:
- des ressources de stockage et de traitement de l’information : des serveurs
d’applications;
- un réseau de communication téléphonique câblé ou par ondes hertziennes
reliant le serveur d’applications à des micro-ordinateurs qui sont les points
d’accès au réseau.
Ce système de communication et de stockage constitue avec le système de
production de soins et le système de pilotage les trois composantes d’un réseau
de soins.
• Les objectifs
Un réseau de soins vise comme objectifs :
- la réduction des coûts indirects (temps, déplacements) et directs (possibilité de
suivi à domicile en alternative à l’hospitalisation) de santé;
- une continuité des soins et un suivi rapproché des patients;
- la possibilité de participer à des études cliniques;
- la participation à la surveillance épidémiologique (réseau de sentinelles) [15].
114
11. LES APPLICATIONS DE L’INTERNET EN SANTE
• Généralités
Avec l’Internet, on peut désormais s’informer sur la santé dans le monde, sur
une pathologie en particulier, demander conseil voire consulter un médecin,
115
acheter des médicaments en ligne, partager le vécu de sa maladie ou de la
maladie d’un de ses proches avec d’autres personnes dans le même cas, le tout à
moindre coût, sans se déplacer et dans des délais de temps réduits.
• La cible de l’eHealth :
L’eHealth est un concept très large dans lequel pratiquement tout le monde
trouve son compte en fonction de ses préoccupations:
- le public (individus bien portants, malades et familles);
- les professionnels de santé;
- les chercheurs en santé;
- les décideurs.
116
• Les composantes de l’eHealth :
Les sites
117
Notons ici que la loi et le code de déontologie médicale n’autorisent pas
actuellement la consultation ou la vente de médicaments sur Internet. Cependant
au plan pratique, rien n’empêche un internaute de commander des médicaments
sur un site situé dans un pays étranger autorisant ce commerce [50].
118
L’eHealth est un puissant outil de santé publique et médecine préventive s'il est
utilisé de façon judicieuse et dans le respect des principes éthiques et
déontologiques.
119
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAIL PERSONNEL
120
________________________________________________________________
1.1. Généralités
Niveau central
1 1 Æ MSPSM
CHN (8)
____________
Niveau régional = région
2 2 Æ médicale (11)
Hôpitaux régionaux (9)
_____________________
3 3 Æ Niveau opérationnel = districts
sanitaires (63)
Centres de santé (63)
121
La politique sanitaire du Sénégal s’appuie sur un plan de développement
sanitaire à l’échelon national, des plans régionaux de développement sanitaire au
niveau des régions et des plans de développement des districts sanitaires.
122
Infirmier chef de poste Président comité de gestion
Assistant
123
1.2.2. Le centre de santé
124
- la détection et la prise en charge des signes de danger de la grossesse, de
l’accouchement et du post-partum ;
- les urgences médicales ;
- les urgences obstétricales ;
- le laboratoire d’analyses ;
- l’imagerie (échographie ou radiographie) ;
- la supervision des postes de santé ;
- la formation continue du personnel ;
- l'éducation pour la santé des populations ;
- la gestion de l’information.
Un ou plusieurs centres de santé secondaires peuvent appuyer le centre de santé
de référence dans un même district.
Le centre de santé polarise et supervise un ensemble de postes de santé dont il
est le recours obligatoire. Le Sénégal compte actuellement 63 centres de santé.
La gestion et l’entretien des centres de santé ruraux relèvent de la région, celles
des centres de santé urbains relèvent des communes [29].
125
- le CHR de Louga ;
- le CHR de Diourbel ;
- le CHR de Fatick ;
- le CHR de Kaolack ;
- le CHR de Thiès ;
- le CHR de Ziguinchor ;
- le CHR de Kolda;
- le CHR de Tambacounda.
Les hôpitaux de Dioum et de Ourossogui ont encore le statut d’hôpitaux
départementaux bien que Matam soit actuellement une région. L’hôpital de
Touba a un statut particulier [29].
126
1.3. L’administration du système sanitaire du Sénégal
127
- organiser la veille sanitaire;
- gérer le personnel du district;
- mobiliser les collectivités locales pour les différentes activités liées à la santé
(conseils locaux, associations et groupements);
- mobiliser les partenaires non gouvernementaux et internationaux dans le cadre
des différentes activités liées à la santé;
Le Sénégal comptait 63 districts sanitaires en 2006 [29,46].
128
La région médicale a pour mission :
- d’assurer la surveillance technique de tous les organismes sanitaires publiques
ou privés sur toute l’étendue de la région ;
- d’assurer l’approvisionnement (médicaments et matériel) de toutes les
structures sanitaires de la région
- de contrôler les officines et dépôts de médicaments avec l’inspecteur des
pharmacies ;
- d’assurer une inspection permanente à travers toute la région ;
- la gestion des épidémies et sinistres de tous ordres.
En outre, le MCR peut avoir un service de consultation, soit à l’hôpital, soit dans
un centre de santé du chef-lieu de la région. Il reçoit directement toutes les
instructions émanant de la direction de la santé du MSPM [29].
Hôpital régional
Pharmacie régionale
d’approvisionnemen
129
On dénombre huit directions qui sont :
- La Direction de la Santé (DS) compte 8 divisions et 4 bureaux ;
- La Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE) compte
3 divisions, 1 cellule, 1 bureau ;
- La Direction de la Pharmacie et des Laboratoires (DPL) compte 4 divisions, 1
bureau ;
- La Direction des Etablissements de Santé (DES) compte 5 divisions, 1 bureau,
3 centres (centre Talibou Dabo, centre national d'appareillage et d’orthopédie et
centre anti-poison) ;
- La Direction de la Prévention Médicale (DPM) compte 2 divisions, 1 bureau ;
- La Direction de l’Hygiène (DH) compte 6 divisions, 1 bureau ;
- La Direction des Ressources Humaines (DRH) compte 4 divisions, 1 bureau
plus : l’école nationale de développement sanitaire et social (ENDSS), le centre
national de formation technique et de maintenance hospitalière de Diourbel et
les centres régionaux de formation qui lui sont rattachés ;
- La Direction des Infrastructures de l’Equipement et de la Maintenance (DIEM)
- Les régions médicales (RM)
130
Cabinet du ministre
Secrétariat général
Directeur de cabinet
IAAF
Conseillers
CAFSP SNIS
PNA LNCM
131
Des organes et agents du niveau central sont spécifiquement impliqués dans
l’organisation et le suivi des applications des TIC dans le domaine de la santé au
Sénégal. Il s’agit des structures suivantes:
132
Ce comité est composé d'un président, d'un vice-président, d'un
coordonnateur et de 16 autres membres. A ce comité, peut s'adjoindre toute
personne dont les compétences sont nécessaires à ses travaux. [47]
2. Type d’étude
Les données sont collectées sur la base d'une grille schématisée ci-dessous:
133
- la description du projet: il s'agissait ici à l'aide des documents collectés, de
faire une description aussi précise que possible des interventions et des activités
du projet;
- les équipements: il s'agissait ici de décrire les équipements matériels et
logiciels utilisés par le projet en question;
- les résultats: si le projet a été tant soit peu évalué; il s'agissait ici de rapporter
les principales conclusions de ces évaluations;
- les perspectives: à la lumière de la documentation disponible, il s'agissait de
présenter ici les perspectives envisagées pour le projet à moyen et long terme.
Le recueil des données a été réalisé durant la période du 1er novembre 2006 au
31 mai 2007. Il a été fait par :
- une recherche de documents de projets au niveau de la cellule informatique du
ministère de la santé,
- des entretiens avec des responsables des différentes applications et projets
identifiés dans les différents centres hospitaliers nationaux (hôpital Aristide Le
Dantec, hôpital Fann, hôpital Principal, hôpital Général de Grand Yoff).
134
RESULTATS
135
________________________________________________________________
II. RESULTATS
________________________________________________________________
Objectifs du projet
136
- les populations nomades ou déplacées,
- les populations sédentaires en habitat très dispersé,
- les populations dont l’accès aux soins est insuffisant ou populations isolées en
raison du relief, des conditions climatiques saisonnières, de catastrophes
naturelles ou de conflits.
¾ Pour la phase pilote une région cible a été définie. Il s'agit de la région de
Tambacounda située au sud-est du Sénégal. Elle s’étend sur 59602 km2 soit
environ 30% de la superficie du territoire national pour 587249 habitants en
2002 soit 5,4% de la population sénégalaise. C’est la région la plus vaste ; elle
fait frontière avec quatre pays : la Gambie, la Guinée, la Mauritanie, le Mali. Sur
le plan administratif, la région est divisée en trois départements : Bakel,
Kédougou, Tambacounda, 3 communes, 13 arrondissements, 35 communautés
rurales et environ 1500 villages et hameaux. Sur le plan sanitaire, elle était
couverte en 2006 par les quatre districts de Bakel, Goudiry, Kédougou,
Tambacounda. Le taux de mortalité maternelle s’y élève à 800 décès pour
100000 naissances vivantes alors que la moyenne nationale est de 510 décès
pour 100000 naissances vivantes [in 37]. La région de Tambacounda a été
choisie comme zone test en raison de son sous équipement en infrastructures
sanitaires et en personnels médicaux, de son enclavement, de la dispersion des
peuplements humains, de la pauvreté des moyens de communication, et de sa
représentativité sanitaire des sites isolés du continent africain.
A l’intérieur de cette région ont été définies des sites distants reliés à un site
secondaire. Les sites distants ont été choisis dans les départements de Bakel
(localités de Diawara, Ballou) et de Kédougou (localités de Ninefetcha, Ibel,
Saraya, Kondokho). Le site secondaire a été établi à Tambacounda.
Ce site secondaire est lui-même relié au site principal de Dakar qui comprend le
serveur du centre technique de la FISSA et les structures référentes (les hôpitaux
HALD, Principal et HOGGY).
137
Equipements
138
- une installation modulaire d’analyses biomédicales spécialisées en fonction des
zones d’intervention ;
- une pharmacie centrée sur les pathologies rencontrées, aménagée selon les
directives du programme global de gestion des médicaments de l’OMS ;
- un espace d’examen médical confidentiel avec table d’examen et espace
d’entretien ;
- une chambre froide pour les réactifs, vaccins et médicaments, et pour les
échantillons éventuellement prélevés ;
- des équipements de réparation et d’entretien pour assurer la mobilité et
l’autonomie du véhicule et de ses équipements embarqués ;
- un groupe électrogène embarqué ainsi que des réserves en carburant et en eau
potable.
Ces «galavans » sont accompagnés de véhicules 4X4 classiques châssis long
spécialement aménagés, dotés d’une civière et chargés en outre d’assurer le
soutien logistique et de transporter les matériels de maintenance (informatique
et mécanique) ainsi que les impédimenta des équipages.
Chaque unité mobile est composée d‘un galavan, un « tout terrain » classique, et
d’un équipage de quatre personnes : un médecin, un manipulateur en radiologie
et technicien de laboratoire conducteur du galavan, un auxilliaire de santé
(infirmier ou sage-femme), un conducteur du tout terrain d’accompagnement
spécialement formé à l’entretien et à la maintenance des deux véhicules et plus
particulièrement en charge de la sécurité.
139
Description du projet
¾ Sur le plan méthodologique, deux phases ont été retenues pour ce projet
après les missions exploratoires visant à évaluer les besoins : une phase
d’expérimentation technologique et une phase de prototypage clinique.
140
La phase d’expérimentation technologique était destinée à valider les aspects
techniques de télétransmission satellitaire à partir de site isolés (Ninefetcha,
Bala) en direction d’un site secondaire (Tambacounda) et d’un site principal
(CHU HALD). Elle s’est déroulée en deux étapes.
Une seconde étape a été réalisée en juin 2002. Cette expérimentation avait
également deux buts : tester le centre de régulation technique de Dakar et tester
des unités mobiles.
Le test du centre de régulation technique de Dakar consistait à mettre en œuvre
le réseau complet de télémédecine satellitaire en partant des sites isolés vers les
serveurs du centre de régulation technique à Dakar qui réoriente les données par
ligne RNIS vers les hôpitaux référents.
Pour le test des unités mobiles, un véhicule sanitaire devait se déplacer dans des
villages enclavés; le véhicule utilisé lors de ce test était en fait une ambulance du
ministère de la santé.
L'expérimentation a commencé à Bakel et s'est poursuivie à Kédougou.
141
Dans le département de Bakel, il s'agissait de faire essentiellement de
l'échographie dynamique à Diawara et Ballou. Les patientes présélectionnées
furent examinées en présence d'un médecin et d'une sage femme qui pratiquait
l'échographie sous le contrôle du médecin.
Dans le département de Kédougou, l'expérimentation visait à utiliser pleinement
la station portable de télémédecine dans les sites de Saraya, Ibel, et Ninefescha.
A Saraya, des séances de manipulation de l'échographe ont été organisées avec
les accoucheuses traditionnelles et la sage femme de Kédougou. Le jour de
l'expérimentation, les accoucheuses traditionnelles ont manipulé l'échographe.
Sur chacun des sites, la station portable de télémédecine était installée et
transmettait les dossiers complets et les échographies à l'aide d'un logiciel
spécifique (LotusNotes) par terminal Immersat. Les dossiers arrivent au siège de
la FISSA. Les médecins spécialistes, dans les hôpitaux dotés du même logiciel
LotusNotes, interrogent le serveur et reçoivent les dossiers à traiter, puis
envoient leur diagnostic au serveur. Sur le site isolé, l'opérateur interroge le
serveur et reçoit immédiatement la réponse. Le système fonctionne en temps réel
par réplication de la base de données du serveur. C'est le régulateur médical du
siège qui anime et coordonne l'opération. Ainsi, les experts ne sont pas
contraints d'être rivés en permanence dans la salle de télémédecine, mais
n'interviennent que lors de l'arrivée, sur le serveur, des premiers dossiers à
examiner. C'est le médecin expert qui, au vu des échographies reçues, prend
l'initiative de faire préciser certains clichés ou de passer en échographie
dynamique afin de sélectionner lui-même la trame vidéo qui lui permettra
d'affiner son diagnostic. Une liaison phonique par RNIS et M4 Immarsat est
alors établie afin de guider la sage femme sur l'orientation et le sens du balayage
de la sonde échographique.
142
des systèmes informatiques, matériels et humains en liaison étroite avec les
acteurs institutionnels et de santé publique du pays. Dans cette phase, l’objectif
de la FISSA était de mettre sur pied quatre équipages formés et opérationnels
dans la région de Tambacounda et plus particulièrement la zone cible du
département de Kédougou.
Résultats
Perspectives
143
polyvalent possible. Le projet devrait également être étendu à d’autres régions
du Sénégal présentant des caractéristiques similaires à Tambacounda.
A long terme, après la phase de prototypage clinique et de déploiement
opérationnel au Sénégal, ce projet a pour ambition de développer
progressivement une flotte de solidarité africaine dans le cadre du NEPAD. A
cet effet, une agence d’expérimentation des TIC-Santé du Nouveau Partenariat
pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), a été créée à Dakar. Elle a pour
objectif d’offrir aux régions les plus démunies dans le domaine sanitaire un
« raccourci vers la modernité » grâce à la télémédecine satellitaire qui équiperait
des unités mobiles.
Objectifs du projet
Les objectifs de ce projet sont de:
1- Renforcer la capacité diagnostique par la mise en réseau de médecins;
2- Diminuer les évacuations sanitaires;
3- Améliorer la formation des professionnels de la santé;
4- Renforcer la collaboration médicale;
5- Rompre l'isolement des médecins en zone rurale;
6- Sensibiliser aux possibilités de la télémédecine et de l'informatique en milieu
hospitalier;
7- Stimuler des activités de recherche dans le domaine de la médecine.
144
Fann est le site expert et les hôpitaux de St Louis et de Diourbel sont des sites
distants. Deux sites distants supplémentaires du sud du Sénégal furent ajoutés
sur financement du gouvernement du Sénégal. Il s'agit des hôpitaux de
Tambacounda et de Ziguinchor.
Equipements
145
¾ un équipement de connexion de visioconférence (Multipoint).
Les trois sites sont connectés par un seul groupement de trois lignes RNIS (3
fois 128 Kbits/s) pour assurer l'ensemble des communications, y compris les
images animées dont celles de l'échographie.
Description du projet
146
- de la décision d’étendre éventuellement le projet de réseau de télémédecine à
toute autre partie du Sénégal ;
- du soutien financier de l’après projet ;
- des négociations avec la SONATEL pour la fixation du niveau de redevances
d’utilisation des liaisons RNIS ;
- de la surveillance du fonctionnement du réseau de télémédecine du Sénégal.
147
Le CRDI est habilité à s’impliquer dans les activités de recherche liées au projet
et participe à l’évaluation périodique de celui-ci.
Les hôpitaux engagés dans ce projet sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
des aspects médicaux du projet en collaboration avec le coordonnateur national.
148
¾ Les applications prioritaires suivantes visées par le présent projet pilote
découlent d’une partie des besoins du Sénégal en matière de santé et sont
identifiées par ordre de priorité. Il s’agit :
a) du transfert d’images et de « dossiers patients » pour avis diagnostique ;
b) de visioconférences médicales sous forme de présentation de malades,
réunion entre praticiens et enseignement à distance dans le cadre de la formation
continue ;
c) d’applications spécifiques dans les domaines suivants :
- les neurosciences (épilepsie, traumatisme crânien, dépistage de malformations
du système nerveux central)
- la gynécologie-obstétrique (surveillance des grossesses à risque)
- la cardiologie (prévention et surveillance des cardiopathies)
- l’ophtalmologie (prévention des maladies cécitantes)
- la mise à la disposition des populations d’informations sanitaires relatives
notamment à la santé de la reproduction et à la prévention des maladies
transmissibles (bases de données d’un système d’alerte aux épidémies).
Un volet de formation des utilisateurs des différents équipements est prévu.
La « phase I » du projet visait la sensibilisation et la réalisation du projet pilote
au Sénégal. Elle devait être sanctionnée par trois rapports d’étape technique et
financier (à trois mois, à six mois et à l’achèvement du projet).
Résultats
149
Perspectives
150
- permettre aux médecins d'accéder à une formation de haut niveau dispensée
uniformément à partir d'un centre d'enseignement où se réunissent des
professeurs de haut niveau;
- permettre aux enseignants eux-mêmes de se former et de se mettre à jour.
Equipements
Description du projet
Ce projet comporte, comme son intitulé l’indique, deux grands volets. Un volet
télémédecine et un volet télé éducation. Pour ce qui concerne la télémédecine,
chacun des partenaires assure les rôles suivants :
L’Inde se propose :
151
- d’établir le réseau pour la télémédecine ;
- de fournir l’infrastructure et la formation technique pour son utilisation
efficace ;
- de fournir les ressources satellitaires et l’appui technique pour exploiter et
assurer la maintenance du réseau pour cinq ans;
- de fournir la connectivité aux hôpitaux spécialisés choisis en Afrique et en
Inde.
Les pays bénéficiaires se chargent :
- d’identifier et d’accorder la priorité aux hôpitaux éloignés ou isolés et aux
hôpitaux super spécialisés pour être reliés au réseau de télémédecine ;
- d’identifier les services qui seront fournis par chaque hôpital super spécialisé ;
- d’établir un plan pour l’utilisation optimale du réseau et des ressources ;
- d’obtenir les agréments réglementaires du pays bénéficiaire pour l’installation
du réseau.
Le réseau reliera cinq universités directrices à 53 autres universités et centres de
formation, dix hôpitaux super spécialisés à 53 autres hôpitaux en priorité dans
les régions rurales ou éloignées grâce à un satellite et des câbles à fibres
optiques.
Les applications majeures de télémédecine visées par ce projet sont :
- la téléconsultation, la téléexpertise, le télédiagnostic ;
- la téléformation des médecins et du personnel paramédical dans le cadre de la
formation continue.
Résultats
152
1.4. PROJET 4 : Télé-enseignement de la chirurgie
Objectifs du projet
153
Equipements
Description du projet
Le fonctionnement :
Les chirurgiens en formation inscrits au programme de chirurgie générale de la
faculté de médecine de l’UCAD peuvent par visioconférence :
- assister à des retransmissions en direct de cours théoriques ;
- assister à des démonstrations de chirurgie vidéo-assistée ;
- bénéficier d’un télécompagnonnage (compagnonnage virtuel) par un expert
formateur à distance.
154
Résultats
Cette unité de télémédecine fonctionne depuis juin 2001. Nous ne disposons pas
d'une évaluation objective du système par rapport à ses objectifs de départ.
Perspectives
Objectifs du projet
155
- proposer avant la fin du mois de juin 2006 trois e-cours au moins pour le
programme à partir de Génève;
- offrir un service de téléconsultation à partir du CHU de Dakar au moins une
fois par semaine avant la fin du mois 2006.
156
Equipements
Chaque site au niveau de la faculté est équipé d'un ordinateur portable, un vidéo-
projecteur, une webcam, un appareil photo numérique. Le service pédagogique
de la faculté dispose en outre d'une caméra numérique.
Au niveau des régions, les CRF sont équipés d'un ordinateur de bureau, un
vidéo-projecteur, une webcam, un appareil photo numérique. Les CRF de
chaque région, dotés de connexions Internet de type ADSL 1024 ou 512 Kbits/s.
Ces CRF sont les points focaux du réseau africain francophone de télémédecine
(RAFT). Un serveur unique est installé au niveau de la faculté; de médecine.
Description du projet
157
- le ministère de la santé et de la prévention médicale du Sénégal.
158
¾ Le siège provisoire du programme se situe à la bibliothèque de la FMPO
de l’UCAD. Il a pour responsable le coordonnateur du RAFT pour le Sénégal.
Celui-ci a pour fonction d’assurer la coordination des activités en rapport avec
les e-cours et les autres activités de télémédecine au niveau de tous les sites
pilotes au Sénégal
Résultats
Perspectives
Ce projet vise à court terme l'extension au niveau des régions suivantes: Matam,
Kolda et Tambacounda et à long terme la couverture nationale. Au niveau de
Dakar, les services de cardiologie, de maladies infectieuses et de gynecologie-
obstétrique devraient également être bientôt équipés. Enfin, pour la rentrée
2007, il est prévu le développement d'un programme national de e-cours qui sera
diffusé dans les différentes régions équipées à raison d'un e-cours par semaine.
1.7. Objectifs
159
Sites concernés et bénéficiaires
Equipements
Description du fonctionnement
160
Résultats
Le système fonctionne depuis deux ans avec deux à trois séances de télé-
enseignement par mois portant essentiellement sur l’urologie. Nous ne disposons
pas d’une évaluation technique ou financière de ces activités.
Perspectives
161
2. PROJETS RELEVANT DE L'e-SANTE
Objectifs du projet
L’idée d’un site Internet pour la francophonie médicale africaine est née du
constat du défaut d’accès aux TIC en formation initiale et des difficultés d’accès
à l’information médicale des jeunes médecins affectés dans les campagnes du
fait de leur isolement. C’est une idée originale du Pr André Gouazé, fondateur
de la CIDMEF, dont les objectifs sont de créer pour les médecins et
professionnels de la santé d’Afrique francophone :
- un outil d’échange et d’analyse pour l’enseignement et la pratique médicale ;
- une source d’information médicale et sanitaire ;
- une source pour la formation médicale continue ;
162
non car il a pour vocation le partage de l’information dans un monde qui n’a
plus de frontières.
Equipements
Description du projet
163
¾ La rubrique formation médicale continue comporte :
- des mises au point sur des thèmes divers ;
- des forums de discussion entre médecins ;
- des applications didactiques pour l’auto apprentissage et l’auto évaluation ;
- des liens avec des sites favoris : ce volet propose une sélection de sites divers,
d’institutions internationales, de sites des pays africains francophones.
Résultats
164
3. PROJETS RELEVANT DES SYSTEMES D'INFORMATION
Objectifs
- permettre une remontée plus rapide et régulière des données collectées dans les
services de santé aux différents niveaux ;
- permettre une visibilité nationale de l’information sanitaire ;
- servir de dispositif d’alerte aux épidémies.
165
Equipements
Au niveau périphérique :
La dotation en équipements informatiques et la connexion commence au niveau
des districts. Les cases de santé, maternités rurales et postes de santé ne sont pas
équipés. Un ordinateur et une imprimante ont été installés dans les centres de
santé de référence de chaque district.
Au niveau régional :
Un ordinateur et une imprimante sont installés au niveau de l’hôpital régional de
chaque région médicale.
Au niveau central :
Les hôpitaux nationaux sont également équipés du même matériel. Le ministère
de la santé abrite au niveau de la direction des ressources humaines un serveur.
Cet ensemble réalise un réseau informatique dont les caractéristiques sont les
suivantes :
- la topologie : il s’agit d’un réseau en étoile avec un serveur au centre et des
postes de travail en périphérie ;
- les liaisons : il s’agit d’un réseau filaire utilisant les liaisons téléphoniques
classique (réseau téléphonique commuté RTC) ;
- le débit : ce type de liaison est caractérisé par un bas débit (56Kbits en
réception et 48 en émission). Par exemple, pour transférer un fichier de trois
millions d’octets (3Mo) il faut 15 à 20 minutes en théorie, 6 jours pour
l’équivalent d’un CD de 600 Mo.
- la couverture géographique : il s’agit d’un réseau de type Wide Area Network
(WAN) ou réseau à longue distance (rayon de plus de 100 km).
Description du projet
166
La première étape correspond au recueil des données au niveau des postes de
santé et à leur transfert au niveau du district. C’est une tâche dévolue à
l’infirmier chef de poste (ICP).
Il existe deux types de collecte des données que sont les données de routine
représentées par les activités des formations sanitaires et les données d’enquête
La collecte des données de routine fait appel à des supports placés au niveau de
chaque type de structure en fonction des activités qu’elle mène. Ainsi on peut
citer parmi les supports les plus usuels, les registres par type d’activité, les
bulletins, les carnets des patients.
Les données d’enquête permettent de compléter les informations qui ne sont pas
récupérées au niveau des supports classiques du système.
Ces données sont transmises au niveau du district.
Dans la quatrième étape, la région médicale valide ces données ou fait ses
observations qui sont retransmises au district, préalable à la validation de ces
données. Une fois les données validées, le processus devient irréversible.
167
La cinquième étape correspond à la transmission des données après validation à
la DRH qui restitue la collecte après validation à la région médicale et rend ces
données accessibles à tous les acteurs de la santé au niveau national.
Par ailleurs, ce système sert de dispositif d’alerte aux épidémies. Dans ce cas,
l’information doit être transmise en temps réel vu l’urgence de santé publique.
Hôpitaux Districts
Transmission
Transmission TACOJO
Rapports PS & CS
Remplissage
TACOJOS
Poste de santé Centre de santé
Figure 15
168
Résultats
Les équipements sont en place, mais le système n’est pas encore opérationnel.
Rappelons cependant que le principal produit attendu du SIG est l’annuaire de la
situation sanitaire et démographique nationale. Cet annuaire rend compte de la
situation sanitaire du pays sur le plan des ressources (infrastructures sanitaires,
ressources financière, ressources humaines), sur le plan des activités de service
(préventives, curatives) et sur le plan de la situation épidémiologique (morbidité,
mortalité, surveillance des maladies, tuberculose, SIDA).
Objectifs
169
Sites concernés et bénéficiaires
Equipements
Sur le plan matériel, le SIM de l’HPD fonctionne avec le matériel suivant pour
les trois personnes qui constituent la cellule d’information médicale:
- 3 ordinateurs, 3imprimantes et 3 onduleurs en tout, soit
1 ordinateur + 1 imprimante + 1 onduleur par personne.
Sur le plan logiciel, les ressources qui interviennent sont :
- un logiciel de traitement de texte ;
- un logiciel tableur ;
- un logiciel groupeur d’activité pour classer tous les malades hospitalisés, qui
sont enregistrés, dans des Groupes Homogènes de Malades (GHM).
Description du projet
170
- Les différents services;
- La Cellule d’Information Médicale ;
- La Direction des Etablissements de Santé ;
- Le Directeur et le Président de la CME de l’hôpital.
171
d’hospitalisation, de durée de séjour, permet d’obtenir immédiatement des
données sur l’ensemble de la morbidité montrant la typologie de l’hôpital, sur
l’ensemble des interventions chirurgicales, sur l’ensemble des causes de
mortalité par service et pour l’hôpital.
172
- d'afficher la volonté politique de faire du SIM une priorité de leur
établissement ;
- d'initier et suivre de près les activités de la CIM ;
- d'apporter des solutions, lors de dysfonctionnement du SIM, non résolu entre
les services et la CIM ;
- d'assurer la logistique nécessaire (Fiches RUM, matériel informatique,etc).
Résultats
Une évaluation du SIM a été réalisée à l’HPD en fin 2004. Elle a porté sur le
processus, les résultats et les coûts du SIM.
Le fonctionnement du SIM de l’Hôpital Principal de Dakar a été jugé
satisfaisant avec un taux d’exhaustivité de remplissage des RUM supérieur à 80
%, en 2004.
Le coût d’équipement et de matériels pour la CIM d’environ 3 730 000 F CFA.
Les besoins en manuels de classifications des maladies et catalogues des actes
médicaux au niveau d’un service sont, en moyenne de 117 000 F CFA.
Le coût du personnel nécessaire pour l’élaboration, le remplissage et l’analyse
d’une fiche RUM a été estimé à 506,1 F CFA.
Le coût de l’élaboration d’une fiche RUM est de 32 F CFA.
La CIM réalise :
173
- des bilans mensuels destinés au Médecin-Chef et Médecin-Adjoint de l’HPD.
Les chefs de Service ne sont pas destinataires de ce rapport ;
- des bilans trimestriels destinés au Médecin-Chef et Médecin-Adjoint de l’HPD
avec toutes les données et aux Chefs de Service, avec les données qui
concernent leur service (rétro information);
- les rapports semestriels et annuels détaillés sont remis au Médecin-Chef et
Médecin-Adjoint de l’HPD et les Chefs de Service reçoivent le rapport condensé
avec seulement les données de leur service.
Un contrôle externe annuel est réalisé par la direction des établissements de
santé.
Perspectives
174
3.3. PROJET 10 : Le système d’information de l’hôpital Principal de
Dakar : mise en réseau des services
Objectifs
Les objectifs de la mise en réseau des différentes unités de l'HPD sont de:
- permettre une mutualisation des ressources pour des raisons d'économie;
- permettre une meilleure gestion de l'information hospitalière par l'intégrité des
données et par une gestion centralisée, ce qui autorise une meilleure sécurisation
des données par des droits d'accès;
- permettre une meilleure communication entre les services.
Sites concernés
Equipement
175
directement reliés aux appareils de TDM et d'IRM et des serveurs pour le
traitement d'image. Les liaisons à l'intérieur de ce service sont en fibre optique.
Description du projet
176
d'image utilisé dans l'hôpital. L'installation de ce logiciel nécessite l'autorisation
conjointe du directeur de l'hôpital et du chef de service. Une fois ces conditions
réunies, le médecin prescripteur peut accéder au réseau avec son nom
d'utilisateur et son mot de passe. Grâce à un code, il ne peut visualiser que les
résultats des patients auxquels il a prescrit des explorations. Au moment de la
saisie du compte rendu, la secrétaire n'a pas accès aux images.
Résultats
Perspectives
177
4- optimiser et faciliter le partage de l'information médicale grâce à un accès
aux réseaux de connaissance et la télé coopération ;
5- assurer qualité en médecine ;
6- réaliser des économies en films et produits de contraste, décision clinique,
hospitalisation…etc ;
7- offrir un égal accès à des soins de qualité par l'accroissement des explorations
radiologiques dès les premiers actes de la prise en charge des patients comme
dans les pays développés;
8- répondre à des objectifs de santé publique par l'accroissement des
explorations radiologiques dans la lutte contre certaines endémies;
178
Excepté l'hôpital régional de Kolda, toutes les autres structures sont situées dans
la région de Dakar.
Equipement
179
- un lecteur numérique de plaque, REGIUS 150 multi-cassette avec un chargeur
de 5 cassettes et une capacité de lecture de 78 plaques / heure ;
- un poste serveur utilisant un logiciel de traitement d'image.
Description du fonctionnement
180
L’obtention de l’image se fait en deux temps. Dans un premier temps, une
image labile est fabriquée sur un ERLM par transformation des rayons X en
lumière au contact de la plaque. L’ERLM est ensuite transféré vers le lecteur de
plaque pour la révélation de l’image latente par lecture balayage laser. Après la
révélation, l’image est transférée sur un serveur où elle peut être traitée avant
d’être interprétée et mise à disposition du médecin traitant. Un code attribué à
chaque examen permet au seul médecin traitant de visionner les résultats sur un
écran de visualisation au niveau de son unité médicale.
Le système d’information de l’unité d’imagerie médicale s’intègre dans le
cadre plus global du système d’information de l’HPD. Les liaisons à l’intérieur
de l’unité d’imagerie médicale sont en fibre optique et les liaisons entre les
différentes unités également.
Résultats
181
DISCUSSION
182
_________________________________ _______________________________
III. DISCUSSION
________________________________________________________________
183
La partie résultats de la présentation des projets est incomplète du fait de
l'absence d'évaluation pour diverses raisons (recul insuffisant ou non évaluation
tout simplement). Nous avons cependant rapporté dans certains cas des données
relatives au suivi. Enfin, de façon globale, le défaut de structuration du domaine
de l'informatique médicale a ainsi été un facteur limitant dans cette étude.
Situation de la télémédecine
184
- Télé-enseignement de la chirurgie entre les hôpitaux HALD de Dakar, St
Pierre de Bruxelles, Rangueil de Toulouse et l’ICRAD de Strasbourg, initié en
2001 ;
- Télémédecine satellitaire en sites isolés au Sénégal initié en 2002 ; il s’agissait
de télé-échographie obstétricale entre la région de Dakar et la région de
Tambacounda, basé sur une liaison satellitaire.
185
la télémédecine par liaison satellitaire entre la clinique Mayo et des localités
rurales mal desservies par les infrastructures de télécommunication [28].
186
Au Sénégal, deux systèmes de télé-enseignement sont actuellement
opérationnels, tous dans le domaine de la chirurgie dans deux hôpitaux
différents avec essentiellement des échanges Nord-Sud. Ils ne sont ouverts ni
aux autres régions du Sénégal, ni aux autres pays francophones de la sous-
région.
Au Mali, l'expérimentation a permis la réalisation des deux modalités (télé-
enseignement et téléconsultation) dans les deux sens Nord-Sud et Sud-Nord
entre Bamako et Genève. Un fait mérite ici d’être souligné à notre avis : ce
réseau de télémédecine a permis la réalisation de télé-enseignement de
pathologie tropicale par des experts maliens à des étudiants en formation initiale
à Genève. Ce fait est particulier par le sens des échanges (Sud-Nord) et la cible
(étudiants en formation initiale), ce qui est encore très peu commun. Cette
expérimentation de télémédecine a abouti à l’institution d’un programme de
formation médicale continue en séances hebdomadaires dans des auditoriums
spécialement équipés. Par ailleurs, ce programme est accessible à d’autres pays
africains francophones.
Actuellement, un programme similaire est en train d'être mis en place au
Sénégal.
187
La nécessité de renforcer l'expertise Sud-Sud revient dans les expériences
Tunisienne [33], Malienne [23] et dans plusieurs projets de télémédecine au
Sénégal.
188
Situation de l’e-santé et de l’e-learning
189
Situation des systèmes d’information
190
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
191
________________________________________________________________
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
________________________________________________________________
Au niveau des soins, en milieu hospitalier, le SIH centré sur le dossier patient est
la principale application des TIC. En santé publique, les TIC apportent de
nombreux outils pour le traitement des données. Ils apportent également des
réseaux télématiques pour la surveillance épidémiologique et la transmission des
données dans le cadre des systèmes nationaux d’information sanitaire.
192
La grande révolution des TIC dans le domaine de la santé est actuellement la
télémédecine qui tend à s’individualiser comme discipline à part entière. C’est
l’ensemble d’applications le plus largement partagé dans le domaine de la santé.
La télémédecine intervient dans l’enseignement, les soins et la recherche par des
modalités diverses : le télé-enseignement, le télémentoring , la télésurveillance,
la téléassistance, la téléconsultation, la téléexpertise, la téléchirurgie.
193
Au niveau de l’enseignement, il s’agit d’un site web médical et des modules de
télé-enseignement pour la formation médicale continue, dans 5 sur 6 projets de
télémédecine.
Les buts et objectifs spécifiques des différents projets de télémédecine dans ces
trois pays étaient pratiquement superposables : renforcement des capacités
diagnostiques, échange de dossiers médicaux, économie, formation médicale
continue, coopération avec d’autres pays.
194
Afrique : ce sont le RNIS, le satellite et l’Internet. Il en existe d’autres types et à
ce jour, seuls le RNIS et le satellite, ont été expérimentés au Sénégal. En effet le
choix du type de liaison à utiliser dans un système de télémédecine est
déterminé en partie par la modalité à réaliser et par le contexte local (coût des
télécommunications et infrastructures disponibles sur place).
Au vu de cet état des lieux, qu’il nous soit permis de formuler les
recommandations suivantes par rapport à l’évolution des TIC dans le domaine
de la santé.
195
A l'adresse des responsables des différents projets concernant
l'utilisation des TIC dans le domaine de la santé et de leurs
partenaires:
196
A l'adresse du ministère de la santé, du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de
l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar:
197
l’engouement des principaux concernés (étudiants et médecins) pour cette
discipline naissante.
Il faudrait combler le vide juridique sur l’utilisation des TIC dans le domaine
de la santé par la mise en place d’un cadre législatif spécifique aux différentes
applications des TIC dans le domaine de la santé afin de garantir la sécurité et le
respect des droits des individus vis-à-vis de ces applications. Il importe
également de mettre en place un organe chargé de veiller au respect de ces
dispositions.
198
ANNEXES
199
ANNEXE 1
200
Slovénie URL: http://www.sdmi.si
201
Japon URL: http://www.jami.umin.ac.jp
202
HELINA
URL : http://www.helina.org
203
ANNEXE 2
RESPONSABLES DES DIFFERENTS PROJETS
2) Télémédecine-Télésanté au Sénégal :
- Feu Pr Mamadou Gueye (Neurochirurgie, Hôpital FANN)
- Pr Seydou Badiane (Neurochirurgie, Hôpital FANN)
- Pr Bara Diop (Cardiologie, HALD)
4) Télé-enseignement de la chirurgie :
- Pr Cheikh Tidiane Touré (Chirurgie générale, HALD)
204
ANNEXE 3
URL DES DIFFERENTES APPLICATIONS CITES EN EXEMPLE
Programme Aventis-Internat :
URL : http://www.aventis-internat.com
OrdiLink
URL : http://www.ordilink.com
Assistant Médical ;
URL : http://perso.orange.fr/assistant.medical.index.htm/
Thésaurus-Vidal-Semp et Vidalpda :
URL : http://www.vidal.fr
Le sémiologiste :
URL : http://www.solution-as.com
205
OUTILS DE GESTION DE CABINET MEDICAL
DocExpert, Ed Megalithès :
URL : http://perso.wanadoo.mega
Easyprat, Ed Biostat :
URL : http://www.biostat.fr/
37°6, Ed Pnacée :
URL; http://www.376Vital.com
Ordogest, Ed Medicom:
URL : http://www.ordogest.com
206
CYBER FORMATION MEDICALE
Medline :
URL : http://www.pubmed.gov
EMC en ligne :
URL : http://www.emc-consult.com
207
ANNEXE 4
GLOSSAIRE
INFORMATIQUE
ABAQUE : un abaque (de abacus en latin et de abax en grec signifiant « table à poussière »)
est le nom donné à tout instrument mécanique plan facilitant le calcul. Il en existe plusieurs
types dont le boulier.
BIT: Le bit est une unité de mesure en informatique désignant la quantité élémentaire
d'information représentée par un chiffre du système binaire. Dans le cadre de la théorie de
l'information (Shannon), lorsque l'on reçoit l'information correspondant à un évènement
ayant 1 chance sur 2 de se produire, on reçoit un bit d'information. Par exemple, lors du tir à
pile ou face de l'engagement d'un match de football, quand l'arbitre indique que la pièce est
tombée sur pile, il donne un bit d'information aux 2 capitaines des équipes en compétition.
208
FICHIER INFORMATIQUE : unité fonctionnelle physiquement stockée sur un support de
mémoire. Chaque fichier a un contenu, soit une suite continue d’octets, qui peut représenter
n’importe quelle donnée binaire déterministe : un programme informatique, un texte,...etc.
Chaque fichier est caractérisé par un son format, un nom, un chemin d’accès, une taille en
octets, une date de création, de dernière modification et, dans un système de fichiers multi-
utilisateur, un propriétaire et des droits d’accès.
FORMAT DE FICHIER : convention utilisée pour représenter des données stockées dans
un fichier. Cette convention permet d’échanger des données entre divers programmes
informatiques ou logiciels.
209
MINI-ORDINATEUR : ordinateur d’une puissance intermédiaire entre, d’une part les
stations de travail et les micro-ordinateurs, et d’autre part les superordinateurs et les
mainframes. La nuance est floue et de moins en moins utilisée.
PIXEL: Le pixel (px en abrégé), ou point, est l'unité de base d'une image numérique. Son
nom provient de la locution anglaise picture element, qui signifie, « élément d'image » ou
« point élémentaire ». Certains documents (d'origine IBM) parlent aussi de pel.
PROCESSEUR : partie matérielle d’un ordinateur qui exécute les opérations arithmétiques et
logiques des programmes contenus dans la partie logicielle de cet ordinateur.
210
SUPERORDINATEUR : ordinateur puissant à très grande capacité de calcul dont la vitesse
peut atteindre plusieurs milliards de mégahertz, généralement destinés à la recherche
(météorologie, génomique).
VOXEL: le voxel (contraction de « volumetric pixel ») est un pixel en 3D. Le voxel est un
terme nettement plus souvent utilisé que son synonyme, le boxel. Le voxel est utilisé pour la
représentation d'espaces 3D, en physique ou en imagerie médicale 3D par traitement
numérique de coupes 2D issues des machines d'investigation (Scanner, IRM ...).
REALITE VIRTUELLE
211
REALITE VIRTUELLE: La réalité virtuelle est une simulation informatique interactive
immersive, visuelle, sonore et/ou haptique, d’environnements réels ou imaginaires.
RETOUR D EFFORT : c'est la simulation dans l'environnement virtuel, des sensations que
provoquent un contact réel par le toucher: le sens thermique, le sens kinesthésique (sensation
des forces), le sens tactile (sensation des textures).
INTERNET ET RESEAUX
ADRESSE IP: Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est le numéro qui identifie
chaque ordinateur connecté à Internet, ou plus généralement et précisément, l'interface avec le
réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique
utilisant l'Internet Protocol.
BACKBONE: Une dorsale Internet (Internet backbone en anglais), est un réseau informatique
faisant partie des réseaux longue distance de plus haut débit d'Internet. La dorsale originale
d'Internet était ARPANET. En 1989 la dorsale NSFNet a été créée parallèlement au réseau
MILNET de l'armée américaine, et ARPANET a cessé d'exister. Finalement l'architecture du
réseau a suffisamment évolué pour rendre obsolète la centralisation du routage. Depuis la fin
de NSFNet le 30 avril 1995, Internet repose entièrement sur des réseaux appartenant à des
entreprises de services Internet. On parle parfois encore de « l'Internet backbone » bien que ce
concept ne recouvre plus rien de bien défini : aucun réseau n'est officiellement au cœur
d'Internet.
CABLE COAXIAL: Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission, utilisée
en hautes fréquences, composée d'un câble à deux conducteurs. Le conducteur central, qui
peut être mono-brin ou multi-brins (en cuivre), est entouré d'un matériau diélectrique
(isolant). Le diélectrique est entouré d'une gaine conductrice tressée, appelée blindage, puis
d'une enveloppe de matière plastique, par exemple du PVC.
212
le nombre d'oscillations va refléter le nombre d'informations que l'on peut transférer durant
une seconde. La bande passante peut concerner le débit d'un périphérique (tel qu'une
mémoire, un disque dur, etc.) ou d'un medium de communication (réseau, bus, etc.) ou de
manière générale n'importe quel débit d'information comme entre le processeur et la mémoire
cache. On mesure généralement cette bande passante en octets (byte en anglais) par seconde
(o/s, ou en Anglais « Byte per second », B/s) ou en bits par secondes (bit/s ou bps). Ce terme
est plus généralement utilisé par les fournisseurs d'accès Internet pour donner le débit
maximum d'un abonnement.
ETHERNET : le nom Ethernet vient de l'éther, milieu mythique dans lequel baigne
l'Univers, et net, abréviation de réseau en anglais. C'est au départ une technologie de réseau
local permettant que toutes les machines d'un réseau soient connectées à une même ligne de
communication, formée de câbles cylindriques (câble coaxial, paires torsadées). C’est un
protocole de réseau informatique à commutation de paquets.
FIBRE OPTIQUE: Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la
propriété de conduire la lumière et sert dans les transmissions terrestres et océaniques de
données. Le signal lumineux codé par une variation d'intensité est capable de transmettre une
grande quantité d'informations. Elle a un débit d'informations nettement supérieur à celui des
câbles coaxiaux et supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent transiter aussi bien
la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques. Ses propriétés
sont également exploitées dans le domaine des capteurs (température, pression, etc.) et dans
l'imagerie.
LIAISON LOUEE : sur le plan technique, une liaison louée se définit comme une liaison
permanente constituée par un ou plusieurs tronçons d’un réseau ouvert au public et réservée à
l’usage exclusif d’un utilisateur. Elle s’oppose ainsi à la liaison commutée, qui est temporaire.
Elle est encore appelée liaison spécialisée. Ce type de service est utilisé par les entreprises
pour leurs réseaux internes, ainsi que par les fournisseurs de services de télécommunications
qui ne disposent pas d’infrastructures propres ou souhaitent les compléter.
LIEN HYPERTEXT: Un système hypertexte est un système contenant des documents liés
entre eux par des hyperliens permettant de passer automatiquement (en pratique grâce à
l'informatique) du document consulté à un autre document lié. Un document hypertexte est
donc un document qui contient des hyperliens. Lorsque les documents ne sont pas uniquement
textuels, mais aussi audiovisuels, on peut parler de système et de documents hypermédias.
NOM DE DOMAINE: Un nom de domaine (ou NDD en notation abrégé) est un identifiant
unique lié à une entité dont les ordinateurs sont reliés au réseau internet. Le système est
213
hiérarchique, permettant la définition de sous-domaine(s) d'un domaine existant. Ce nom est
composé d'au moins un mot, le label. S'il y a plusieurs labels, on doit les séparer par un point.
Voici quelques noms de domaines valides : wikipedia.org, paris.fr. On dira que
wikipedia est un sous-domaine du domaine org. Il est possible de définir des domaines dans
un sous-domaine, par exemple tour-eiffel.paris.fr, signifiant que tour-eiffel est un
sous-domaine de paris.fr. En Chine, de nombreux noms de domaines sont constitués d'une
série de chiffres (exemple : 3721.com ). Les chiffres sont en effet plus faciles à mémoriser
pour la population chinoise que les caractères de l'alphabet latin.
SERVEUR: par abus de langage, on appelle serveur informatique une machine qui fait
tourner un programme serveur. Un serveur informatique est donc un ordinateur ou un
programme informatique qui rend service aux ordinateurs et logiciels qui s'y connectent à
travers un réseau informatique, les clients. Ce service peut consister à stocker des fichiers,
transférer le courrier électronique, héberger un site Web, etc. Il est possible pour un ordinateur
d'être client et serveur en même temps. Les termes client et serveur viennent du fait qu'un
client est demandeur d'un service et qu'un serveur rend ce service.
xDSL: la technologie DSL (Digital Subscriber Line) a la faculté de transférer des données à
haut débit sur des réseaux téléphoniques commutés en cuivre (RTC). A ce jour, plusieurs
normes de technologies DSL sont regroupées dans la famille xDSL.
Exemples :
- l'ADSL (« A » pour asymmetric),
- le HDSL (« H » pour high bit rate),
- le RADSL (« R » pour Rate Adaptive),
- le SDSL (« S » pour symmetrical),
- le VDSL (« V » pour Very high speed)
214
REFERENCES
215
REFERENCES
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Informatique médicale.
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Les médecins généralistes et l’utilisation des outils informatiques : état des
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Th : med ; Toulouse III : 2003 ; N°TOU31041
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L’apport de l’Internet dans l’exercice quotidien du médecin généraliste.
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Conception d’un environnement collaboratif multimédia pour des séances
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20. Patt MR, Houston TK, Jenckes MW, Sands DZ, Ford DE.
Doctors who are using E-mail with their patients : a qualitative exploration.
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Implantologie assistée par ordinateur : intérêts du logiciel SimPlant.
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< http://www.futura-sciences.com >
Date de consultation: 28/06/07
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Modélisation et conception d’un nouveau simulateur d’accouchement
(BirthSIM) pour l’entraînement et l’enseignement des jeunes obstétriciens
et sages-femmes.
Th : automatique industrielle ; Institut National de Sciences Appliquées,
Lyon : 2004 ; N°2004ISAL0089
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Transatlantic robot-assisted telesurgery.
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Apports de la réalité virtuelle à la prise en charge des troubles cognitifs et
comportementaux.
Th : Informatique et réseaux ; Ecole doctorale d’informatique,
télécommunications et électronique de Paris, Paris : 2006
33. Elmatri A.
Télémédecine en Tunisie: liaisons avec les pays européens, arabes et
africains.
4th International Conference : Science of Electronics, Technologies of
Information and Telecommunication.Tunisie : 2007
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34. Rosental C.
Histoire de la logique floue. Une approche sociologique des pratiques de
démonstration.
Revue de Synthèse, Vol4, 4, octobre-décembre 1998, p. 575-602
220
41. Serres A.
Les réseaux : fonctionnement, typologie, évolutions. 2002
Disponible sur Internet:
< http://www.uhb.fr/urfist/Supports/IntroInternet/InternetAujourdhui/
InternetAujourd'hui_reseaux.htm >
Date de consultation: 28/06/07
49. IRCAD
Disponible sur Internet: < http://www.ircad.fr/virtual_reality >
Date de consultation: 28/06/07
221
50. Du Sejour JD, Etienne JC
Les télécommunications à haut débit au service du système de santé.
Rapport N°370 Sénat : 2003
Disponible sur Internet:
< http://www.senat.fr/noticerap/2003/r04-370-1notice.html-10K >
222
SERMENT D’ HIPPOCRATE
223
VU VU
LE PRESIDENT DU JURY LE DOYEN
VU ET PERMIS D’IMPRIMER
LE RECTEUR DE L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
224