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TRIGONOMETRIE
Cours à l’usage des étudiants de la première licence
LMD
ISPT /LIKASI
Plan du cours
I. INTRODUCTION
1. Généralités sur la trigonométrie
2. Rappel sur les notions de la géométrie
3. Notions de la géométrie orientée
- Segment orienté - Unités des angles ou arcs
- Arcs orientés
4. Notions des projections
- Projection orthogonale - Projection quelconque
5. Opérations sur les segments et les angles
II. FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
1. Définitions des fonctions trigonométriques
- Cercle trigonométrique - Cosinus et Sinus - Tangente et Cotangente -Sécante et
Cosécante
2. signes et courbes des fonctions trigonométriques
- Cosinus et Sinus - Tangente et Cotangente - Sécante et Cosécante
3. Relations fondamentales entre les fonctions trigonométriques d’un même arc
- Relations entre cosinus et sinus - Relations entre cosinus, sinus et tangente
- Relations entre cosinus, sinus et cotangente - Relations entre tangente et cotangente
- Autres relations
4. Identités dérivées
III. RELATIONS ENTRE LES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES DES ARCS ASSOCIES
- Angles opposés - Angles complémentaires
- Angles anti complémentaires - Angles supplémentaires
- Angles anti supplémentaires - Réduction au premier quadrant
- Nombres trigonométriques des arcs remarquables
IV. LES GRANDES FORMULES IMPORTANTES DE TRIGONOMETRIE
- Cosinus d’une différence d’angles - Formules d’addition et de soustraction d’angles
- Nombres trigonométriques de 2𝑎 en fonction de ceux de 𝑎
- Nombres trigonométriques de 𝑎 en fonction de 𝑎⁄2
- Transformation de sommes ou différences en produits : formules de SIMPSON
V. EQUATIONS ET INEQUATIONS TRIGONOMETRIQUES
- Equations fondamentales - Equations se ramenant à une équation du second degré
- Equations de forme : 𝑎 cos 𝑥 + 𝑏 𝑠𝑖𝑛𝑢𝑠 𝑥
- Système de deux équations à deux inconnues - Equations paramétriques
VI. TRIANGLES
- Triangles rectangles - Triangles quelconques
- Résolution des triangles - Application sur les triangles
VII. TRIGONOMETRIE SPHERIQUE
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I. INTRODUCTION
1.1. Généralistes sur la trigonométrie
Définition
La trigonométrie est une branche de la mathématique qui a pour objet le calcul des
éléments d’un triangle défini par des données numériques et l’application de ces fonctions à l’étude
des figures géométriques.
a) Définition de la géométrie
La géométrie est une discipline mathématique ayant pour objet l’étude rigoureuse de
l’espace et des formes qu’on peut imaginer ou encore c’est une science qui a pour but l’étude des
propriétés des figures géométriques et la mesure de leur étendue.
Parmi les géométries, nous pouvons citer :
- La géométrie cotée ; - La géométrie descriptive ;
- La géométrie élémentaire ; - La géométrie dans l’espace ;
- La géométrie plane ; - La géométrie euclidienne ;
- La géométrie à n dimensions.
b) Eléments de la géométrie
Le point : C’est la limite d’une ligne ou encore intersection de deux lignes.
Le point est l’élément sans dimension de la géométrie.
La ligne : La ligne est la limite d’une portion de plan ou l’intersection de deux plans.
Il y a quatre espaces des lignes : Ligne courbe ; Ligne brisée ; Ligne droite ; Ligne mixte. La ligne est
l’élément de la géométrie qui a une dimension.
- La droite est le plus court chemin d’un point à un autre. Une droite est illimitée dans
les deux sens donc elle ne peut pas être mesurée.
- La demi- droite est une droite qui est limitée dans un sens et illimité dans l’autre
sens. Comme la droite elle est aussi non mesurable.
- Le segment ou segment de droite c’est une droite limitée dans les deux sens. Mais il
est mesurable.
N.B. : On désigne le point par la lettre majuscule, la droite par la lettre minuscule ou par deux lettres
majuscules et le segment par deux lettres majuscules avec ou sens barre au-dessus les deux lettres
représentent les deux extrémités du segment.
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L’angle : L’angle est une portion de la surface qui est limitée par deux demi droites
issues d’un point (origine).
Les parties d’un angle sont les côtés, le sommet et l’ouverture ou la valeur de l’angle.
On a plusieurs sortes d’angles, mais nous citerons les angles suivants :
L’angle plat : ouverture égale à 1800 ; - L’angle droit : ouverture égale à 900
L’angle obtus : ouverture supérieure à 900 - L’angle aigu : ouverture inferieure a 900 -
0 0
L’angle saillant : ouverture inferieure a 180 - L’angle rentrant ouverture supérieure a 180 .
L’angle nul : ouverture égale à 00 - L’angle plein : ouverture égale a 3600
Voir fig 1
Suivant les positions que deux angles peuvent avoir, nous parlons des angles ci-après :
- Angles adjacents : lorsque deux angles ont un même sommet, un même coté
commun et les autres cotés sont situés de part et d’autre du côté commun.
- Angles complémentaires sont les angles adjacents et leur somme vaut 90°
- Angles supplémentaires sont des angles adjacents dont leur somme vaut 180°
- Angles opposés par le sommet sont les angles qui ont même sommet mais les côtés
de l’un sont les prolongements des autres.
N.B. : On peut additionner ou soustraire deux angles mais un angle peut être multiplié ou divisé que
par un nombre abstrait.
Dans une circonférence, nous parlons des angles au centre et des angles inscrits.
- Angle au centre on appelle angle au centre un angle qui a son sommet au centre de
la circonférence et les cotes sont les rayons.
- Angle inscrit c’est un angle qui a son sommet sur la circonférence et les cotes sont
des cordes.
En trigonométrie, comme en géométrie, les angles au centre et leurs arcs sont proportionnels
Unités
Les ouvertures des angles sont mesurées en fonction des unités suivantes :
- Degré (o) le degré est les trois cent-soixantième parties de la circonférence
- Radian (rad) c’est l’arc dont la longueur est égale au rayon de la circonférence
- Grade (gd ou v) est la quatre centième partie de la circonférence
- Quadrant (Q) le quart de la circonférence
Le quadrant et le radian sont des unités théoriques par contre le degré et le grade sont des unités
pratiques.
Le grade, le radian sont des unités à système centésimal mais le degré est à système sexagésimal.
Le degré se subdivise en soixante minutes (60’) et la minute en soixante secondes (60’’). La seconde
peut être subdivise en dixième, centième, millième.
Le grade et le radian sont subdivisés en dixième, centième, millième …
𝝅
Relations entre les unités : 𝟗𝟎° = 𝟏𝟎𝟎𝒈𝒅 = 𝒓𝒂𝒅 = 𝑸
𝟐
Le triangle
Le triangle est une figure géométrique (polygone) qui a trois côtés et trois angles ; un polygone
est une ligne brisée fermée plane.
On différencie les triangles en fonction des côtés et en fonction des angles.
En fonction des côtés on a :
Les triangles isocèles qui ont deux côtés égaux
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a) Segment orienté :
Définition :
Le segment orienté est un segment sur lequel on a choisi et indique le sens positif. Un
segment orienté AB est une portion de droite supposée parcourue par un mobile allant de A vers B.
A est l’origine et B l’extrémité.
La valeur algébrique d’un segment orienté
La valeur algébrique d’un segment orienté AB est la valeur absolue de ce segment précédée
d’un signe + ou d’un signe - ; suivant que ce segment est positif ou négatif. (Voir figure 2).
|𝐴𝐵| = +3 𝑚𝑎𝑖𝑠 |𝐵𝐴| = −3
A B
Figure 2
Relations fondamentales
Quel que soit le sens positif choisi pour un segment, on a entre la valeur algébrique des segments
orientés AB et BA la relation suivant : 𝑩𝑨 = −𝑩𝑨 (𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒)
Relation de CHASLES :
Soient A, B, C, étant trois points pris arbitrairement sur un axe, on a entre les valeurs algébriques
des segments orientés AB, BC, et CA, la relation suivante : 𝑨𝑩 + 𝑩𝑪 + 𝑪𝑨 = 𝟎
Axe orienté
C’est un axe sur lequel on choisit un sens positif, une origine et est gradue. Pour représenter un plan
en géométries analytique, on utilise deux axes orientés qui se coupent en un point qu’on appelle
origine des axes. Les deux axes sont gradués. Si il forme un angle droite, on dit ils sont orthonormés.
L’un des axes est l’axe des abscisses et l’autre l’axe des ordonnées.
On choisit sur un axe orienté un point fixe O (origine), en adoptant une unité de longueur à tout
point A de l’axe correspond un segment OA dont la valeur algébrique exprime par un nombre relatif.
Le nombre qui fixe la position du point A sur l’axe est appelé l’abscisse du point. A droite du point O
les abscisses sont positives et à gauche du point O elles sont positives. Voir figure 3.
O a
A
Figure 3
b) Angles au centre (arcs) orientés :
b. 1. Circonférence et arc orientés
La circonférence orientée est une circonférence supposée parcourue par un mobile allant dans
le sens indiqué positif.
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Un arc orienté (AB est une portion de circonférence supposée parcourue par un mobile allant
de A vers B. A est l’origine de l’arc et B est l’extrémité de l’arc.
La valeur algébrique d’un arc orienté est la valeur absolue de cet arc précédé d’un signe + ou
d’un signe – suivant que cet arc est positif ou négatif. On a la relation fondamentale suivante :
(𝑩𝑨) = −(𝑨𝑩) . Voir figure 4 A
Figure 4
b. 2. Angle orienté
Un angle orienté est un angle supposé parcouru par une demi droite O allant du premier coté 0A
au deuxième coté OB. Le côté OA est l’origine de l’angle et le côté OB est l’extrémité.
On appelle angle orienté du couple de demi-droites de même origine, l’ensemble de tous les couples
de demi droite de même origine qui ont le même angle orienté que le couple. Voir figure 5
B A
Figure 5
b. 3. Unités des angles ou arcs
- L’unité fondamentale des arcs (angles) est le quadrant (Q) qui vaut le quart de la
circonférence.
- Le radian est un arc dont la longueur est égale à celle du rayon.
- Le périmètre de la circonférence mesure 2𝜋𝑅, R est le rayon de la circonférence. La
circonférence contient 2𝜋 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛.
N.B. : Le radian et le quadrant sont des unités théoriques.
Parmi les unités pratiques, on citera :
1. Le degré (°) : C’est le 90 eme partie du quadrant, il est subdivisé à son tour en minute (1°=60’)
et la minute est divisée aussi en seconde (1’=60’’) système sexagésimal.
2. Le grade (gd): C’est le 100 eme partie du quadrant.
La relation entre les unités des angles :
𝟒 𝒒𝒖𝒂𝒅𝒓𝒂𝒏𝒕𝒔 = 𝟑𝟔𝟎 𝒅𝒆𝒈𝒓é𝒔 = 𝟒𝟎𝟎 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔 = 𝟐𝝅 𝒓𝒂𝒅𝒊𝒂𝒏𝒔
𝟒𝑸 = 𝟑𝟔𝟎° = 𝟒𝟎𝟎𝒈𝒅 = 𝟐𝝅𝒓𝒂𝒅
𝑽
𝟏𝟎 𝟗
𝟏° = ; 𝟏𝑽 = ; 𝟏° = 𝟔𝟎′ ; 𝟏′ = 𝟔𝟎′′
𝟗 𝟏𝟎
C
A
Figure 6
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b. 4. Détermination d’arc
Dans le cas de l’arc orienté, si a est la valeur en radian de plus petit arc positif AB, toutes les
déterminations de l’arc orienté AB sont données par la relation : (𝑨𝑩) = 𝒂 + 𝟐𝝅𝒏
Soient A, B et C, étant trois points pris sur une circonférence orientée, on a entre les valeurs
algébriques des arcs orientés (𝐴𝐵), (𝐵𝐶), 𝑒𝑡 (𝐶𝐴) la relation de CHASLE est la suivante : (𝑨𝑩) +
(𝑩𝑪) + (𝑪𝑨) = 𝟎. Voir figure 6
Si on choisit sur une circonférence orientée une origine O fixe, on peut en adoptant une unité de
mesure des arcs, à tout point A de la circonférence correspond une infinité d’arcs dont les valeurs
algébriques s’expriment par de nombre relatif de forme : 𝒂 + 𝟐𝝅𝒏.
Le nombre qui fixe la position du point A sur la circonférence est appelé abscisse curviligne. Voir
figure 7.
A
B A
A
0
A’ B’ A’
π
Figure 7
Figure 8
La projection d’un segment sur un axe peut se faire d’une façon orthogonale ou oblique suivant
l’angle formé par la ligne de projection et l’axe.
Addition et soustraction : Ajouter deux segments revient à porter l’un d’eux à la suite de
l’autre ou dans le prolongement de l’autre.
Multiplication : Multiplier un segment par un nombre abstrait n revient à ajouter un
segment égal au premier de n fois.
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Diviser : Diviser un segment par un nombre abstrait n, revient à trouver un segment qui
soit contenu n fois dans le premier.
N.B. : Dans le cas des angles, l’addition se fait en rendant ces angles adjacents. Comme on a vue sur
les angles, on ne peut pas multiplier un segment par un segment.
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a) Circonférence trigonométrique
Une circonférence est dite trigonométrique lorsque :
- Elle est orientée ;
- Son rayon est égal a i ‘unité de longueur ;
- Son centre est rapporté à l’origine des axes orthonormés.
Les deux axes perpendiculaires partagent la circonférence en quatre quadrants (premier quadrant
AB, deuxième quadrant BC, troisième quadrant CD et quatrième quadrant DA).
Le sens d’orientation positif de la circonférence trigonométrique est le sens anti horlogique.
Le point A est l’origine des arcs et on commence à compte les angles à partir du segment OA situé sur
l’axe des abscisses.
Les deux axes perpendiculaires forment les axes rectangulaires ou orthonormés (l’ordonnée ou
axe des y et l’abscisse ou l’axe des x). Voir figure 9
B S T'
+
+ B
N T
a
C O A O M A
D
Fig 9 Fig 10
b) Cosinus et Sinus
- Le cosinus (cos α) d’un angle orienté au cercle trigonométrique est l’abscisse du point
commun au cercle et à la demi droite extrémité du couple des demi-droites représentant cet
angle orienté. En considérant le triangle rectangle OBM le cosinus peut se définir comme le
coté adjacent à l’angle aigu α. Le coté OM représente le cosinus de l’angle α.
𝑂𝑀 𝑂𝑁
cos 𝛼 = sin 𝛼 =
𝑂𝐵 𝑂𝐵
- Le sinus (sin α) d’un angle orienté au cercle trigonométrique est l’ordonnée du point
commun au cercle et à la demi droite extrémité du couple des demi-droites représentant cet
angle orienté. En considérant le triangle rectangle OBM le cosinus peut se définir comme le
côté opposé à l’angle aigu α. Le coté ON représente le sinus de l’angle α.
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c) Tangente et Cotangente
- La tangente (tgα) d’un angle non droit est le quotient de sinus par son cosinus. La tangente
d’un angle non droit rapporté au cercle trigonométrique est l’ordonnée du point commun à
l’axe des tangentes et à la droite contenant l’extrémité du couple de demi-droites
représentant cet angle. Le segment AT représente la tangente de l’angle α.
𝑂𝑁 sin 𝛼 𝑂𝑀 cos 𝛼
tg 𝛼 = = cotg 𝛼 = =
𝑂𝑀 cos 𝛼 𝑂𝑁 sin 𝛼
- La cotangente (cotgα) d’un angle non nul et non plat est le quotient de son cosinus par son
sinus. La cotangente d’un angle non plat et non nul rapporté au cercle trigonométrique est
l’ordonnée du point commun à l’axe des cotangentes et à la droite contenant l’extrémité du
couple de demi-droites représentant cet angle.
Le segment ST’ représente la cotangente de l’angle α.
d) Sécante et Cosécante
- La sécante (séc α) d’un angle orienté non droit est l’inverse du cosinus de cet angle.
La sécante d’un angle au centre est le rapport au rayon de la distance du centre à l’extrémité
du segment qui donne la tangente. Le segment OT représenté la sécante de l’angle α.
𝑂𝑇 1 𝑂𝑇′ 1
séc 𝛼 = = coséc 𝛼 = =
𝑂𝐵 cos 𝛼 𝑂𝐵 sin 𝛼
- La cosécante (coséc α) d’un angle orienté non nul et non plat est l’inverse du sinus de cet
angle. La cosécante d’un angle au centre est le rapport au rayon de la distance du centre à
l’extrémité du segment qui donne la cotangente. Le segment OT’ représenté la sécante de
l’angle α.
Suivant l’augmentation d’un angle sur la circonférence trigonométrique nous remarquerons les
variations suivantes :
𝑂𝐵′
Cos 𝛼 = 𝑂𝐵 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑂𝐵 = 1, 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑂𝐵′ (𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒) 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑂𝐵′′ (𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒)
y
C
B(cosa,sina)
a
D o A x
C Figure 10
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O 𝜋/2 𝜋 3𝜋/2 2𝜋
Cos𝛼 1 O -1 O 1
Sin𝛼 O 1 O -1 O
Tg𝛼 O ∞ O −∞ O
Cotg𝛼 ∞ O −∞ O ∞
Sec𝛼 1 ∞ -1 ∞ 1
Cosec𝛼 ∞ 1 ∞ -1 ∞
Quadrant I II III IV
Cos + - - +
Sin + + - -
Tg + - + -
Cotg + - + -
Sec + - - +
Cosec + + - -
+ + - + - +
- - - + + -
1 1
0 0
-1 -1
- -
SINUSOIDE COSINUSOIDE
TANGENTOIDE COTANGENTOIDE
Remarque : - La fonction tangente et la fonction cotangente sont des fonctions périodiques, mais qui ont
une période de 𝝅 d’où on peut écrire :
- La fonction sinus et la fonction cosinus sont des fonctions périodiques, la période est de 𝟐𝝅
d’où on peut écrire : 𝑠𝑖𝑛(𝑎 + 2𝜋) = 𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑠𝑖𝑛(𝑎 + 2𝑛𝜋) = 𝑠𝑖𝑛𝑎
- La fonction sinus et la fonction cosinus sont des fonctions limitées sur les axes des ordonnées
et des abscisses mais la fonction tangente et la fonction cotangente ne sont pas illimitées sur
l’axe des ordonnées et des abscisses.
Le domaine de définition de sinus et le cosinus varie de 1 à -1 ou [−1; 1]
Le domaine de définition de sinus et le cosinus varie de 1 à -1 ou ]−∞; +∞[ .
le domaine de définition de sécante et de cosécante varie de ]−∞, −1 ] ∪ [1, +∞[
II.3 Relations fondamentales entre les fonctions trigonométriques d’un même arc
Nous allons nous appuyer sur les notions des triangles supposées déjà vue à l’école
secondaire.
‘’ Dans un triangle rectangle, la somme des carrés des côtés de l’angle droit est égale
au carré de l’hypoténuse.’’
𝑂𝑀 = 1 (𝑐𝑖𝑟𝑐𝑜𝑛𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑔𝑜𝑛𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)
M T
M''
a
o M' T' x
Figure 12
b) Triangles semblables.
‘’Deux triangles sont semblables quand ils ont leurs angles égaux et les deux à deux et les côtés
homologues proportionnels. ‘’
Considérons les triangles rectangles 𝑂𝑀𝑀′ 𝑒𝑡 𝑂𝑇𝑇 ′ rectangle en T’ et en M’ avec O angle commun
𝑀𝑀′ 𝑂𝑀′ 𝑂𝑀
𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑂𝑀𝑀′ 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑂𝑇𝑇 ′ 𝑑′ 𝑜ù ∶ = =
𝑇𝑇′ 𝑂𝑇 𝑂𝑇′
𝑂𝑇 𝑂𝑇′
𝑇𝑇 ′ = =
𝑂𝑀′ 𝑂𝑀
𝑠𝑖𝑛𝑎
𝑡𝑔 𝑎 = (2 ) 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑠𝑎, 𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝑡𝑔𝑎
𝑐𝑜𝑠𝑎
𝑀𝑀′ 𝑂𝑀′ 𝑂𝑀 1 𝑂𝑀′ 𝑂𝑀′
= = = =
𝑇𝑇′ 𝑂𝑇 𝑂𝑇′ 𝑇𝑇 𝑂𝑇 𝑂𝑀′′
1
𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎 = (3) 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑔 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑡𝑔
𝑡𝑔𝑎
cos 𝑎
𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎 = (4) 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 cos 𝑎 , sin 𝑎 , 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎
sin 𝑎
1 1
sec 𝑎 = (5) ; 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 𝑎 = (6) ; 𝑡𝑔𝑎. 𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎 = 1 (7)
cos 𝑎 sin 𝑎
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Des sept relations fondamentales, on peut en déduire un grand nombre d’autres relations. Les
plus fréquentes sont : 𝑎) 1 + 𝑡𝑔2 𝑎 = 𝑠𝑒𝑐 2 𝑎 b) 1 + 𝑐𝑜𝑡𝑔2 𝑎 = 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 2 𝑎
1
c) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 = 1+𝑡𝑔2 𝑎 d) 𝑠𝑒𝑐 2 𝑎 − 𝑡𝑔2 𝑎 = 1
𝑡𝑔2 𝑎
𝑒) 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 = 1+𝑡𝑔2 𝑎 f) 𝑠𝑒𝑐 2 𝑎 + 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 2 𝑎 = 𝑠𝑒𝑐 2 𝑎 . 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 2 𝑎
Si 𝛼 est la mesure d’un arc positif inférieur à 90°, on a les formules suivantes qui nous permettent de
calculer le sinus et le cosinus d’un angle : voir figure 13
M
M''
a
o a M' x
T'
Figure 13
𝑀𝑇′
𝑀𝑀’ 𝑀𝑀’ 𝑀𝑇′ 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒(2𝑎)
𝑠𝑖𝑛𝛼 = = = 2 = =
𝑂𝑀 𝑅 𝑅 2𝑅 2𝑅
√4𝑅 2 − 𝑀𝑇′2
𝑂𝑀’ 𝑂𝑀’ 2 √4𝑅 2 − 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒(2𝑎)2
𝑐𝑜𝑠𝛼 = = = =
𝑂𝑀 𝑅 𝑅 2𝑅
On appelle angles opposés, deux angles ayant des valeurs algébriques opposées 𝛼 𝑒𝑡 – 𝛼
issus du même sommet (O), les deux extrémités des angles opposées sont symétriques par rapport à
l’axe des abscisses. Voir figure 14.
y y
90° 90°
ß
a a
180° o -a 0° x 180° o 0° x
Si deux arcs sont opposés ou si leur somme est un cercle, ils ont des cosinus égaux, des sinus opposés
et des tangentes et des cotangentes opposées.
Deux angles sont complémentaires lorsque leur somme vaut 90° . voir figure 15
(𝛼 + 𝛽) = 90° ; 𝛽 = 90° − 𝛼
Si deux angles sont complémentaires, le sinus de l’un égale le cosinus de l’autre, la tangente de l’un
égale la cotangente de l’autre.
𝜋 𝜋 𝜋
sin ( − 𝑎) = 𝑐𝑜𝑠𝑎 ; 𝑡𝑔 = ( − 𝑎) = 𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎 ; sec ( − 𝑎) = 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 𝑎
2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋
cos ( − 𝑎) = sin 𝑎 ; 𝑐𝑜𝑡𝑔 ( − 𝑎) = 𝑡𝑔 𝑎 ; 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 ( − 𝑎) = sec 𝑎
2 2 2
𝑠𝑖𝑛30° = sin(90° − 60°) = cos 60° 𝑡𝑔40° = 𝑡𝑔(90° − 50°) = 𝑐𝑜𝑡𝑔50°
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Deux angles sont anti-complémentaires lorsque leur somme est supérieure à 90° et
inférieure à 180°. Si deux angles ont leur somme supérieure à 90°, le cosinus de l’un est égal au
sinus de l’autre, affecté du signe moins (-).
𝜋
𝜋 >𝛼+𝛽 > → (𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 )
2
𝜋 𝜋
sin ( + 𝑎) = 𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑡𝑔 ( + 𝑎) = −𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎
2 2
𝜋 𝜋
cos ( + 𝑎) = − sin 𝑎 𝑐𝑜𝑡𝑔 ( + 𝑎) = −𝑡𝑔 𝑎
2 2
𝐸𝑥: sin 120° = sin(90° + 30°) = cos 30 ; 𝑐𝑜𝑡𝑔 (150°) = 𝑐𝑜𝑡𝑔(90° + 60°) = −𝑡𝑔60°
Deux angles sont supplémentaires lorsque leur somme donne 180°. Voir figure 17
- Si deux angles sont supplémentaires, on a : (𝛼 + 𝛽) = 𝜋 → 𝜋−𝛼 =𝛽
- Les cosinus de deux angles supplémentaires sont opposés
- Les sinus de deux angles supplémentaires sont égaux
- Les tangentes de deux angles supplémentaires sont opposées
sin(𝜋 − 𝑎) = sin 𝑎 ; 𝑡𝑔(𝜋 − 𝑎) = −𝑡𝑔 𝑎 ; sec(𝜋 − 𝑎) = − sec 𝑎
𝐸𝑥: sin 120° = 𝑠𝑖𝑛(180° − 60°) = sin 60° ; sec(150°) = sec(180° − 30°) = −𝑠𝑒𝑐30°
y y
90° 90°
ß ß
a a
180° o 0° x 180° o 0° x
Deux angles sont anti-complémentaires lorsque leur somme est supérieure à 180° et
inférieure à 270°. Si deux angles sont anti-supplémentaires alors leurs cosinus et leurs sinus sont
opposés ; leurs tangentes et leurs cotangentes sont égales.
Ex : 2100 et 300 sont anti supplémentaires comme aussi 240 0 et 60 0 sont anti supplémentaires
alors on a :
Remarque : la différence de deux arcs anti-complémentaires vaut 90° et aussi la différence de deux
angles anti-complémentaires vaut 180°.
La réduction au premier quadrant a pour but d’évaluer tout nombre trigonométrique d’un angle
quelconque en fonction d’un nombre trigonométrique de même nom d’un angle compris entre 0° et
90°.
On rattache l’angle donné à 180° ou encore on peut le rattacher à 90°. Pour avoir soit les angles
supplémentaires ou les angles anti-complémentaires.
On rattache l’angle donné à 180° pour avoir la situation des angles anti-supplémentaires.
Remarques : On rattache l’angle donné à 360°, on retranche de l’angle donné 3600 n autant de
fois qu’il est possible et on se trouve dans l’un des cas précités ci-haut. n: nombre de fois de tours
et qui varie de 0 à + ∞ .
(cosß,sinß) M P(cosa,sina)
ß
a
o x
Figure 18
𝑡𝑔𝛼 − 𝑡𝑔𝛽
𝑡𝑔(𝛼 − 𝛽) =
1 + 𝑡𝑔𝛼. 𝑡𝑔𝛽
sin(𝛼+𝛽)
𝑡𝑔(𝛼 + 𝛽) = cos(𝛼+𝛽) on a après démonstration :
𝑡𝑔𝛼+𝑡𝑔𝛽
𝑡𝑔(𝛼 + 𝛽) =
1−𝑡𝑔𝛼.𝑡𝑔𝛽
1+𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼.𝑐𝑜𝑡𝑔𝛽 −1+𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼.𝑐𝑜𝑡𝑔𝛽
𝑐𝑜𝑡𝑔(𝛼 − 𝛽) = 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼−𝑐𝑜𝑡𝑔𝛽
𝑐𝑜𝑡𝑔(𝛼 + 𝛽) = 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼.𝑐𝑜𝑡𝑔𝛽
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𝑐𝑜𝑠2𝑎 = cos(𝑎 + 𝑎) = 𝑐𝑜𝑠𝑎. 𝑐𝑜𝑠𝑎 − 𝑠𝑖𝑛𝑎. 𝑠𝑖𝑛𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 2 − (1 − 𝑐𝑜𝑠 2 )
En résumé on a :
2 2 2
2𝑡𝑔𝑎 −1 + 𝑐𝑜𝑡𝑔2 𝑎
𝑐𝑜𝑠2𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛 = 2𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 1 ; 𝑡𝑔2𝑎 = ; 𝑐𝑜𝑡𝑔2𝑎 =
1 − 𝑡𝑔2 𝑎 2𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎
𝑎 𝑎
𝑎 𝑎 𝑐𝑜𝑠2𝑎 −𝑠𝑖𝑛2
𝑐𝑜𝑠𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 2 − 𝑠𝑖𝑛2 ; 𝑐𝑜𝑠𝑎 = 2
𝑎
2
𝑎 En divisant le numérateur et le
2 2 𝑐𝑜𝑠2𝑎 +𝑠𝑖𝑛2
2 2
2 𝑎
𝑎 1−𝑡𝑔
2
dénominateur par 𝑐𝑜𝑠 2 2 on a : 𝑐𝑜𝑠𝑎 = 𝑎
1+𝑡𝑔2
2
𝜶
6. Nombres trigonométrique de l’angle en fonction de 𝜶
𝟐
𝑎 𝑎 𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑎+1 𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑎+1
- 𝑐𝑜𝑠𝑎 = 2𝑐𝑜𝑠 2 2 − 1 → 𝑐𝑜𝑠𝑎 + 1 = 2𝑐𝑜𝑠 2 2 → 𝑐𝑜𝑠 2 2 = 2
; 𝑐𝑜𝑠 2 = √ 2
-
Page 22 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
7. Formules de SIMPSON
1. Equations fondamentales
Avec un angle donné, on peut déterminer un nombre trigonométrique de chaque espèce (fonction
trigonométrique) mais il existe une infinité d’arcs correspondant à un nombre trigonométrique
donné. Chercher ces arcs se faire l’inverse de nombre trigonométrique.
M M
60° 60°
o x
Figure 19
Soit cos 𝑥 = 𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 |𝑎| ≤ 1 Si 𝛼 désigne la mesure de l’arc AM, tous les arcs ayant pour
cosinus a sont donnés par :𝑥 = ±𝑎 + 2𝑘𝜋
y M
30° A
o -30° x
M'
Figure 20
Page 24 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
𝑡𝑔 𝑥 = 𝑎 ; 𝛼 = 𝐴𝑀′ ; 𝛼 = 𝜋 + 𝑎 ; 𝑡𝑔 𝑥 ↔ 𝑥 = 𝛼 + 𝑘𝜋 ; 𝛼′ = 𝑎 + 𝑥
Ex : 𝑡𝑔 𝑥 = 1 𝑥 = 45° + 𝑘𝜋
M
225°
A' 45° A
o x
M'
Figure 21
En algèbre une équation de la forme ABC= 0 est équivalente à l’ensemble des équations 𝐴 = 0 ,
𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐶 = 0.
Ex : soit à résoudre l’équation cos 3𝑥 + cos 𝑥 = 0 ; il faut transformer cette somme en produit,
3𝑥+𝑥 3𝑥−𝑥
On aura : cos 3𝑥 + cos 𝑥 = 0 → 2 cos 2
. 𝑐𝑜𝑠 2 =0
𝜋
cos 2𝑥 = 0 𝑥=± + 2𝐾𝜋
2 cos 2𝑥 . cos 𝑥 = 0 → { 4
cos 𝑥 = 0 𝜋
𝑥 = ± 2 + 2𝐾𝜋
3. Equations quelconques
L’équation se ramenant à une équation du second degré. On cherchera d’exprimer toutes les
fonctions trigonométriques figurant dans l’équation en fonction d’une seule fonction
trigonométrique ; tout en évitant les radicaux.
Exemples :
𝑥 𝑥
4𝑐𝑜𝑠 2 − 4 cos + 1 = 0 (é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒𝑔𝑟é)
2 2
𝑥 4
∆=42 − (4 .4 .1) = 0 une 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑠 = = 0.5
2 8
𝑥 𝑥
cos = 0.5 → = ±60 + 2𝑘𝜋 𝑑′ 𝑜𝑢 𝑥 = ± 120 + 2𝑘𝜋
2 2
Remarque : Chaque racine acceptable fournie une équation fondamentale qu’on sait résoudre
facilement.
4. Equation de forme : A COS X + B SIN X = C
On transforme l’équation proposée en une autre équation équivalente qui ne renferme plus
qu’un seul nombre trigonométrique d’un seul arc inconnu.
On résolve cette équation par rapport à l’inconnue auxiliaire et on discute les racines, en
tenant compte des limites entre lesquelles peut varier le nombre trigonométrique inconnu.
Chaque racine acceptable fournie une équation fondamentale qu’on sait résoudre
facilement.
Exemples : cos 𝑥 + √3 sin 𝑥 = √2 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟 2 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 →
1 √3 √2
cos 𝑥 + sin 𝑥 =
2 2 2
𝜋 𝜋 √2 𝜋 √2
cos . cos 𝑥 + sin . sin 𝑥 = → cos(𝑥 − ) = ( é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒)
3 3 2 3 2
𝜋 𝜋
𝑥− = 450 → 𝑥 = 450 − = 450 − 600 = 150 𝑒𝑡 − 150
3 3
5. Equations paramétriques
Exemple : 5 sin 𝑥 − 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥 = 2𝑚 sin 𝑥. cos 𝑥 → sin 𝑥 (5 − 4𝑠𝑖𝑛3 𝑥 − 2𝑚𝑐𝑜𝑠 𝑥) = 0 qui est
équivalente à l’ensemble des deux équations :
sin 𝑥 = 0 (1)
;{
5 − 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 2𝑚 cos 𝑥 = 0 (2)
Remplace 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 dans l’équation (2) on a : 5 − 4(1 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥) − 2𝑚 cos 𝑥 = 0
sin 𝑥 = 0
On aura alors les équations suivantes : {
4𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 − 2𝑚𝑐𝑜𝑠 𝑥 + 1 = 0
Discussion:
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒[−1,1] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 ;
2𝑚 ±√4𝑚2 −16
cos 𝑥1 𝑒𝑡 cos 𝑥2 = 8
Pour que les racines puissent convenir, elles doivent être
comprises entre −1 𝑒𝑡 1
On doit trouver les valeurs de m qui satisfont l’inéquation suivante avant de faire le tableau :
𝑓(−1). 𝑓(1) < 0 → (4 − 2𝑚 + 1)(4 + 2𝑚 + 1) < 0 → (3 − 2𝑚)(5 + 2𝑚) < 0
Il est à noter qu’il aura des racines de l’équation qu’on va rejeter lors qu’elles sont
supérieures à 1 ou inferieures à -1 dans l’intervalle des valeurs de m.
Page 27 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
Tableau
m a ∆ P S racines
−∞
+ + +
Deux racines distinctes
+ + +
+ +
−2 0 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑥 = ±1800 + 2𝑘𝜋
+ +
− +
0 0 Pas des 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 réelles
− +
+ −
+2 4 0 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑥 = ±00 + 2𝑘𝜋
+ −
+ + −
Deux racines distinctes
+ + −
+∞
1er cas : L’une des équations est algébrique, l’autre est trigonométrique
Pour les systèmes les plus simples, une première équation donne la somme ou la différence des arcs ;
la seconde équation peut donner aussi la différence, la somme, le produit ou le quotient de deux
mêmes nombres trigonométriques des arcs.
𝑥−𝑦 =𝑎
𝑥+𝑦 =0
Nous avons les équations des formes suivantes : { ,{ ,…
sin 𝑥 + sin 𝑦 = 𝑏 sin 𝑥 . cos 𝑦 = √3⁄2
On peut résoudre ces systèmes par la méthode de substitution. Toutefois il est bon aussi de
transformer la seconde équation de manière que les nouveaux arcs qui y figurent soient des formes
𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
2
ou 2
ou bien 𝑥 − 𝑦 𝑒𝑡 𝑥 + 𝑦 pour la comparer à la première si possible.
4𝜋 𝑐𝑜𝑠𝑥 1
Exemple résoudre le système : 𝑥 + 𝑦 = 𝑒𝑡 =− on a :𝑥 = 2400 − 𝑦 →
3 𝑐𝑜𝑠𝑦 2
cos ( 2400 −𝑦) 1
𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑐𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑒𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛1 𝑑𝑞𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑒𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛2 𝑜𝑛 𝑎: 𝑐𝑜𝑠𝑦
= −2
√3
2 (−0.5 𝑐𝑜𝑠𝑦 + 𝑠𝑖𝑛𝑦) + 1𝑐𝑜𝑠𝑦 = 0 → −1𝑐𝑜𝑠𝑦 + √3 𝑠𝑖𝑛𝑦 + 1𝑐𝑜𝑠𝑦 = 0 → √3 𝑠𝑖𝑛𝑦 = 0
2
Page 28 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
Si l’on donne 𝒔𝒊𝒏 𝒙 = 𝒂 tous les arcs correspondant se désignent par l’expression arc sin a qu’il faut
comprendre tous les arcs donc sinus vaut a.
Les intervalles d’études :
Pour 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 ∶ [−1,1]
Pour les 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 ∶ ]−∞, +∞[
𝛼 + 2𝑛𝜋
On sait que les formules donnant ces arcs sont : 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑎 = {
𝜋 − 𝛼 + 2𝑛𝜋
𝑎𝑟𝑐 cos 𝑎 = ± 𝛼 + 2𝑛𝜋 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 𝑎 = 𝛼 + 𝑘𝜋 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎 = 𝛼 + 𝑘𝜋
Exemple : 𝑎𝑟𝑐 cos 0.5 = ± 60° + 2𝑛𝜋 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 1 = 45° + 𝑘𝜋
4 1
Exemple : résoudre l’équation : 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 sin 5 + 𝑎𝑟𝑐 sin 2 (1)
4 1 4 1
Posons que 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑎 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑏 → sin 𝑎 = 5 𝑒𝑡 sin 𝑏 = 2 considérer que a et
5 2
b sont au premier quadrant et l’équation (1) devient :. 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥 = 𝑎 + 𝑏 d’où sin(𝑎 + 𝑏) = 𝑥 (2)
Page 29 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
1 2 √3 4 2 3
√
sin 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑏 cos 𝑎 = 𝑥 → cos 𝑏 = 1 − ( ) = √
𝑒𝑡 cos 𝑎 = 1 − ( ) =
2 2 5 5
4 √3 3 1
. 𝑥=+ . = 0.8𝑥0.8660 + 0.6 𝑥0.5 = 0.9928
5 2 5 2
1 3 1 3
Exemple :𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 = 45° (1) → Posons que 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 =𝑏
𝑥 2𝑥 𝑥 2𝑥
Considérer que a et b sont au premier quadrant et l’équation (1) devient :
1 3
𝑥
= 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎 𝑒𝑡 2𝑥
= 𝑐𝑜𝑡𝑔𝑏 d’où 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 1 = 45°
1 3 5
→ + 2𝑥 = 1 → 5 = 2𝑥 → 𝑥 = 2 = 2.5
𝑥
8. Inéquations
A. Inéquations élémentaires
Pour résoudre les inéquations élémentaires, on cherche d’abord les solutions faisant parties de
l’intervalle (0,2𝜋) ou d’un autre intervalle d’étendue 2𝜋 ; puis on ajoute 2𝑘𝜋 aux solutions trouvées
pour les sinus et les cosinus. Mais pour les tangentes et les cotangentes, on cherche d’abord les
solutions faisant partie de l’intervalle (0, 𝜋) ou d’un autre intervalle d’étendue𝜋, puis on ajoute 𝑘𝜋
aux solutions trouvées.
1
Exemple résoudre l’inéquation suivante : cos(2𝑥 − 45°) > − 2
L’intervalle des solutions part de :]−0.5; 1] d’où on a : 2𝑥 − 45° < ±120°
Il faut considérer les angles qui sont inferieur à ± 120° dans l’intervalle de 2π
La solution est considérée dans l’intervalle de 2π (3600)
]−120 ; 120[ 𝑜𝑢 120° > 2𝑥 − 45° > 240°
Figure 22
B. Autres inéquations
On transforme ces inéquations de telle sorte qu’à l’aide des principes trigonométriques, on puisse les
ramener à une ou plusieurs inéquations élémentaires.
Page 30 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
1. Triangles rectangles
c Figure 23
b
B a C
Avec la géométrie, un triangle peut être construit quand on connait trois de ses éléments dont un
côté au moins.
Il existe au moins trois relations distinctes entre les six éléments d’un triangle pour pouvoir calculer
les trois autres éléments inconnus à partir des éléments donnés.
Figure 24
Page 31 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
e) Formules à utiliser
Entre les cinq éléments d’un triangle rectangle ; on a les relations suivantes :
𝑐 = 𝑎 sin 𝐶 ; 𝑐 = 𝑎 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝐵 ; 𝑐 = 𝑏 𝑡𝑔 𝐶
𝑟 =𝑝−𝑎 1 1 1 1 1
ℎ = 𝑎 sin 2𝐵 = 𝑎 sin 2𝐶 𝑆 = 𝑎2 sin 2𝐵 = 𝑎2 sin 2𝐵 sin 𝐶 = 𝑎2 𝑐𝑜𝑡𝑔𝐵
2 2 2 2 2
1 1 𝑏 𝑐 𝑎
𝑆 = 𝑏𝑐 𝑡𝑔𝐵 𝑡𝑔𝐶 = √(𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑝(𝑝 − 𝑎) = = = 𝑎 = 2𝑅
2 2 sin 𝐵 sin 𝐶 sin 𝐴
2. Triangles quelconques
1. Règle fondamentale
Règle de sinus : Dans tout triangle, les côtés sont proportionnels aux sinus des angles opposés.
B 𝑎 𝑏 𝑐
sin 𝐴
= sin 𝐵 = sin 𝐶 = 2𝑅
a Figure 25
c 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 = 180°
C
A b
Page 32 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
Remarque : Dans tous les triangles, on désigne les angles d’un triangle par les lettres majuscules des
sommets et les côtés par les lettres minuscules des sommets opposés.
Dans un triangle, le carré d’un côté est égal à la somme des carrés de deux autres côtés, moins deux
fois le produit de ces côtés et du cosinus de l’angle qu’ils comprennent.
B 𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎. 𝑏. cos 𝐶
La surface d’un triangle quelconque est égale au demi-produit de deux côtés par le sinus de
1 1 1
l’angle qu’ils comprennent: 𝑆 = 𝑎. 𝑏 𝑠𝑖𝑛 𝐶 = 𝑐. 𝑏 𝑠𝑖𝑛 𝐴 = 𝑎. 𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝐵.
2 2 2
Les hauteurs par rapport aux côtés sont données par les formules suivantes :
Dans les parties (1), (2) et (3), on peut aussi ajouter les formules suivantes :
𝐴 𝐴
(𝑏+𝑐) sin (𝑏−𝑐) cos
2 2
(1) 𝑎 = 𝐵−𝐶 = 𝐵−𝐶
cos sin
2 2
1
(2) 𝑐 = 𝑏𝑐𝑜𝑠 𝐴 ∓ √𝑎2 − 𝑏 2 𝑠𝑖𝑛2 𝐴 = 𝑏 cos 𝐴 ∓ 𝑎 √ 2 (1 − 𝑏 2 𝑠𝑖𝑛2 𝐴
𝑎
𝐵 (𝑝−𝑐)(𝑝−𝑎) 𝐴 (𝑝−𝑏)(𝑝−𝑐)
(3) sin = √ sin = √
2 𝑎𝑐 2 𝑏𝑐
𝑐 (𝑝−𝑏)(𝑝−𝑎) 𝐴 𝑟
(4) sin = √ 𝑡𝑔 =
2 𝑏𝑎 2 𝑝−𝑎
𝐵 𝑟 𝐶 𝑟 𝐶 𝑝(𝑝−𝑐)
(5) 𝑡𝑔 = 𝑡𝑔 = cos = √
2 𝑝−𝑏 2 𝑝−𝑐 2 𝑎𝑏
a) Introduction
Partant des formules vues précédemment, nous pouvons aussi déterminer les longueurs des lignes
remarquables et les autres éléments lies aux triangles. Parmi lesquels nous pouvons citer : les
hauteurs, les bissectrices, les médianes, les rayons des cercles inscrits et circonscrits voir même les
sections.
F'
B r'
I'
F
D
r
I r D'
A r
r'
E
C
figure n° 29
En géométrie, le centre de la circonférence inscrite est l’intersection des bissectrices des angles. La
bissectrice divise l’angle en deux parties égales.
𝐴 𝐼𝐹 𝐸𝐼
En considérant les triangles 𝐴𝐼𝐹, 𝐶𝐸𝐼, 𝐵𝐷𝐼, 𝐷𝐼𝐶, 𝐵𝐹𝐼 𝑒𝑡 𝐴𝐼𝐸 on peut écrire : 𝑡𝑔 = = (1)
2 𝐴𝐸 𝐴𝐹
𝐴𝐸 = 𝐴𝐹 , 𝐸𝐶 = 𝐶𝐷 𝐵𝐷 = 𝐵𝐹 𝑒𝑡 𝑟 = 𝐼𝐹 = 𝐸𝐼 = 𝐼𝐷, (2)
Dans le triangle ABC on a : 𝑎 = 𝐵𝐶 = 𝐵𝐷 + 𝐷𝐶 , 𝑏 = 𝐴𝐶 = 𝐴𝐸 + 𝐸𝐶 , 𝑐 = 𝐴𝐵 = 𝐴𝐹 + 𝐹𝐵 (3)
Posons 2𝑝 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐴𝐶 (3) avec p le périmètre du triangle ABC d’où
2𝑝 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 + 2𝐵𝐶 − 𝐵𝐶 2𝑃 − 2𝐵𝐶 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 − 𝐵𝐶 ↔ 2(𝑃 − 𝐵𝐶) = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 − 𝐵𝐶 (4)
2(𝑃 − 𝐵𝐶) = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 − 𝐵𝐶 = 𝐴𝐹 + 𝐹𝐵 + 𝐴𝐸 + 𝐸𝐶 − 𝐵𝐷 − 𝐷𝐶 = 2𝐴𝐹
2(𝑝 − 𝐵𝐶) = 2𝐴𝐹 (5) 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑐𝑎𝑛𝑡 (3)𝑑𝑎𝑛𝑠 (5) 𝑜𝑛 𝑎 ; 𝑝 − 𝑎 = 𝐴𝐹 (6)
𝐴 𝑟
En remplaçant (6) dans l’équation (1), nous trouvons la relation suivante : 𝑡𝑔 2 = 𝑝−𝑎
𝐴
𝑟 = (𝑝 − 𝑎). 𝑡𝑔 en généralisant, on a les formules suivantes :
2
𝐴 𝐵 𝐶
𝑟 = (𝑝 − 𝑎). 𝑡𝑔 2 𝑟 = (𝑝 − 𝑏). 𝑡𝑔 2 𝑟 = (𝑝 − 𝑐). 𝑡𝑔 2
Partant de l’équation (4) et en considérant les triangles 𝐴𝐹’𝐼’, 𝐴𝐼’𝐸’ , 𝐵𝐹’𝐼’, 𝐵𝐷’𝐼’, 𝐶𝐼’𝐸’ 𝑒𝑡 𝐶𝐷’𝐼’ on
peut écrire :
d) Surface du triangle
Avec la figure 29 la surface du triangle ABC est égale à la somme des triangles AIC, AIB et BIC
𝒂.𝒓 𝒃.𝒓 𝒄.𝒓 2𝑝.𝑟
𝑺= 𝟐
+ 𝟐 + 𝟐 𝑠𝑖 2𝑝 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 donc 𝑆 = 2
= 𝑝. 𝑟 𝑆 = 𝑝. 𝑟
Page 35 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
𝐵𝐻 𝑏2 −𝑎2 −𝑐 2 𝑞 2 +𝑐 2 −𝑏2
cos 𝐵 =
𝐵𝐻
𝑐
alors 𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎. 𝑐 𝑒𝑡 𝐵𝐻 = = (2)
𝐶 −2𝑎 2𝑎
1 2√𝑝(𝑝−𝑎)(𝑝−𝑏)(𝑝−𝑐)
En remplaçant (3) en (1) on a : 𝑆 = 𝑎.
2 𝑎
b Figure 31
ℎ𝑎 = 𝑏 sin 𝐴
c
h ℎ𝑏 = 𝑎 sin 𝐶
ℎ𝑎 = 𝑐 sin 𝐵
B H a C
Page 36 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
f) bissectrices intérieures
2 2𝑏𝑐 𝐴
𝑑𝑎 = 𝑏+𝑐 √𝑏. 𝑐. (𝑝 − 𝑐)(𝑝 − 𝑏) = 𝑏+𝑐 cos 2
A
2 2𝑏𝑐 𝐵
𝑑𝑏 = 𝑎+𝑐 √𝑎. 𝑐. (𝑝 − 𝑐)(𝑝 − 𝑎) = 𝑎+𝑐 cos 2
b Figure 31
2 2𝑏𝑐 𝐶
c 𝑑𝑐 = 𝑏+𝑎 √𝑏. 𝑎. (𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏) = 𝑏+𝑎 cos 2
da
a
B H a C
g) bissectrices extérieures
2 2𝑏𝑐 𝐴
𝑑𝑎 = |𝑏−𝑐| √𝑏. 𝑐. (𝑝 − 𝑐)(𝑝 − 𝑏) = |𝑏−𝑐| sin 2
A
2 2𝑏𝑐 𝐵
da 𝑑𝑏 = |𝑎−𝑐| √𝑎. 𝑐. (𝑝 − 𝑐)(𝑝 − 𝑎) = |𝑎−𝑐| sin 2
c b a
2 2𝑏𝑐 𝐶
𝑑𝑐 = |𝑏−𝑎| √𝑏. 𝑎. (𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏) = |𝑏−𝑎| sin 2
B a C
Figure 32
h) médianes
Considérons le triangle ABC et du triangle construisons un parallélogramme soit ABDCA
c
m b
B E
a
m' C
figure 33
𝑎
On peut tirer 𝑚2 + 𝑎2 = 2𝑐 2 + 2𝑏 2 𝑜𝑢 𝑏 2 + 𝑐 2 = 2(𝑚2 + )
4
√𝑏2 +𝑐 2 +2𝑏.𝑐.cos 𝐴
La médiane (m) a pour formule : 𝑚 =
2
𝑏 2 − 𝑐 2 = 2𝑎 √𝑚2 − ℎ2
i) autres formules
𝐵 𝐶 𝐵
cos .cos
𝐶
sin 2 sin 2 2 2
𝑟𝑎 = 𝑎 𝑅𝑎 = 𝑎 𝐴 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 > 𝐶
𝐴 cos
cos 2 2
( 𝑅𝑎 ∶ rayon du cercle circonscrit)
(𝑟𝑎 : 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑟𝑐𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡)
Formules remarquables
Bissectrice extérieure d
2𝑏𝑐 𝐴 2𝑎𝑐 𝐵 2𝑎𝑏 𝐶
𝑑𝑎 = 𝑏−𝑐 sin 2 ; 𝑑𝑏 = 𝑎−𝑐 sin 2 ; 𝑑𝑐 = 𝑎−𝑐 sin 2
Applications topographiques
A 𝑎 𝑏 𝑐
= = (1)
sin 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶
c b 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 = 180°
Du cote accessible, on trace une base DC et former d’une manière visuelle les triangles ABC
et BDC et mesurer les angles formés par les rayons visuels dirigés des points A et B dans les
triangles formés. Calculer les distances AC et BC avec la règle de sinus.
On peut calculer AB en considérant le triangle ADB avec la formule suivante :
- Détermination de la hauteur d’un tour dont le pied est accessible sur le terrain horizontal.
Mesurer la base AO et l’angle O’. Avec le triangle BA’O’ calculer la distance BA’ par la formule
suivante : 𝐵𝐴’ = 𝑂𝐴 . 𝑡𝑔 𝑂′
B
Figure 36 D’où 𝐴𝐵 = 𝐴𝐴′ + 𝐴′ 𝑂. 𝑡𝑔𝑂′
A’ O’
A O
- Détermination de la hauteur d’un édifice dont le pied est inaccessible.
Comme dans le cas (1) déterminer la distance B’C’ avec le triangle B’C’D’ et puis la hauteur
𝐴𝐵’ = 𝐵’𝐶’𝑡𝑔 𝐶’ avec le triangle AB’C’. la hauteur AB est égale à : 𝐴𝐵 = 𝐵𝐵’ + 𝐴𝐵’
𝐵𝐵′ = ℎ
𝐴𝐵 = 𝐵𝐵′ + 𝐵′𝐶 ′ 𝑡𝑔 𝐶′
Page 39 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
D’
D
Figure 37
B’ C’
B
C
- Détermination du rayon d’une tour ou d’une enceinte circulaire inaccessible.
Soient O le centre de la section (1) droite faite dans la tour par le plan horizontal qui passe par un
point A extérieur et C un point de contact d’un rayon visuel AC et tangent à cette section. Tracer une
base 𝐴𝐵 = 𝑑 et par B et A former des rayons visuels tangents à la section (1). Soient les angles α, α’,
β et β’ . la droite OA et OB étant les bissectrices des angles CAE et EBD.
𝛼 − 𝛼′ 𝛼 + 𝛼′ 𝛽 + 𝛽′
𝑂𝐴𝐶 = ; 𝐵𝐴𝑂 = ; 𝐴𝐵𝑂 =
2 2 2
𝛼−𝛼′ 𝛽+𝛽′
sin sin
2 2
Le rayon de la tour est donné par la formule suivante : 𝑅=𝑑 𝛼+𝛼′ +𝛽+𝛽′
sin
2
C D
O
a E ß
A a'
ß'
figure 38
B
Page 40 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
h) b
A
𝛼 B
A
A’
A’ B’
Figure 39
Figure 40
Considérons un axe X et un segment AB. On projet chaque extrémité sur l’axe en faisant passer
le plan sur le point perpendiculaire à l’axe.
Les plans passant par A et b sont parallèles, le segment A’B’ est la projection orthogonale du segment
AB sur l’axe X.
Page 41 cours de trigonométrie ISPT/Likasi.
𝐴′ 𝐵′ = 𝐴𝐵𝑐𝑜𝑠 (𝑥, 𝑎)
′
(𝑥, 𝑎) = 𝛽 𝑙 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚é 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à 𝑥 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝐴
B
c
B' C' x
a A
C
y
Figure 41 B
B
c
figure 42
a A
b
C sin 𝑎 sin 𝑏 sin 𝑐
= =
sin 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶
c) Relation entre quatre éléments consécutifs ou formule de cotangente
𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑎. sin 𝑏 = cos 𝑏 . cos 𝐶 + sin 𝐶 . 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝐴
d) Relation entre les angles et un coté
cos 𝐴 = − cos 𝐵 . cos 𝐶 + sin 𝐵 . cos 𝑎