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Enseignant : M.

KOSSA
Union-Discipline-Travail
L1 STMU 2020-2021

ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE

ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE
ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE
PROGRAMME
I. TRIGONOMETRIE
1. Cercle trigonométrique
2. Radian
3. Angles dans le cercle trigonométrique
4. Lignes trigonométriques
4.1. Tableau des angles remarquables
4.2. Relations entre deux angles
4.2.1. Angles opposés
4.2.2. Angles supplémentaires et opposés supplémentaires
4.2.3. Angles complémentaires et opposés complémentaires
4.2.4. Formule d’addition de duplication et de linéarisation
4.2.4.1. Formule d’addition
4.2.4.2. Formule de duplication et de linéarisation
4.2.5. Expression de , et en fonction de

4.2.6. Lignes trigonométriques dans le cercle


5. triangle
5.1. triangle rectangle
5.2. triangles quelconques
6. Fonction sinus et cosinus
7. La fonction tangente
8. Fonctions trigonométriques réciproques
8.1. Fonction arcsinus
8.2. Fonction arccosinus
8.3. Fonction arctangente
9. Equations et inéquations trigonométriques
9.1. Equations trigonométriques
9.1.1. Equation de types : , et
9.1.2. Equation de types
9.2. Inéquations trigonométriques
10. Fonctions hyperboliques
10.1. Définitions et premières propriétés
10.1.1. Sinus et Cosinus hyperboliques
10.1.2. Fonction tangente hyperbolique
10.2. Formulaire de trigonométrie hyperbolique
10.3. Fonctions hyperboliques inverses
10.3.1. Fonction argument sinus hyperbolique
10.3.2. Fonction Argument cosinus hyperbolique
10.3.3. Fonction Argument cosinus hyperbolique
II. NOMBRE COMPLEXE
1. Définition
2. Opérations
3. Partie réelle et imaginaire
4. Calculs
5. Conjugué, module
6. Racines carrées, équation du second degré
6.1. Racines carrées d’un nombre complexe
6.2. Équation du second degré
7. Argument et trigonométrie
7.1. Argument
7.2. Formule de Moivre, notation exponentielle
7.3. Racines n-ième
7.4. Applications à la trigonométrie
III. POLYNOMES
1. Fonctions polynômes
1.1. Définition
1.2. Opérations sur les polynômes
1.3. Vocabulaire
2. Division euclidienne de polynômes
3. Racines de polynômes
4. Polynômes irréductibles
5. Factorisation dans et
IV. FRACTIONS RATIONNELLES
1. Racines et pôles
2. Décomposition en éléments simples sur
3. Décomposition en éléments simples sur
I. TRIGONOMETRIE
1. Cercle trigonométrique
Définition 1
On appelle cercle trigonométrique dans un repère orthogonal direct , le cercle de centre , et
rayon 1.
2. Radian
Le radian est une unité de mesure d’un angle comme le degré. Il est défini comme la longu
de l’arc entre 2 points du cercle unité. Le demi cercle unité a un longueur de , et donc correspo
à un angle de radian. On a alors :
.
La mesure en degré de 1 radian vaut donc :
degré 30° 45° 60° 90°
radian

Exemple 1
Convertir en radian les angles en degré suivants :
15°, 36° , 75° , 120° , 135° , 150°
Pour convertir un angle en radian, on utilise la conversion , soit

pour degré on a : radian.


Exemple 2
Convertir en degré les angles en radian suivant :

, , ,

Pour convertir un angle en radian, on utilise la conversion , soit pour degré on a : deg
3. Angles dans le cercle trigonométrique Définition 2
La mesure d’un angle repéré par un point dans le cercle trigonométrique,
est la valeur algébrique de la longueur de l’arc où Le sens trigonométrique ou direct
correspond au sens antihoraire.

On a représenté deux angles et dont l’un est positif et l’autre


négatif . On
remarquera que l’on a indiqué le sens
trigonométrique
On peut noter les angles remarquables sur le cercle trigonométrique. Il est important de
visualiser l’emplacement des angles pour s’en faire une idée.
Propriété 1
Un même angle peut avoir plusieurs mesures. Si un angle , repéré par le point sur le cer
trigonométrique, a comme mesures et , alors on a la relation suivante : ou plus
simplement égal modulo
.
Exemple 3
Soit deux mesures sur le cercle trigonométrique d’un même angle :
Sur la figure ci-contre on a tracé deux mesures d’un même angle repéré par un point
.
Par exemple : et
En effet :

Définition 3
On appelle mesure principale d’un angle , la mesure qui se trouve dans l’intervalle .
Exemple 4
Trouver la mesure principale des angles dont les mesures sont : et

est un mesure trop grande, il faut donc lui enlever un nombre de tours
pour obtenir la mesure principale.
est un mesure trop petite, il faut donc lui ajouter un nombre de tours
pour obtenir la mesure principale.
4. Lignes trigonométriques
Définition 4
Soit un angle repéré par un point sur le cercle trigonométrique. On appelle :
• projection de sur l’axe des abscisses
• projection de sur l’axe des ordonnées
• intersection de avec la tangente en
Remarque 1
et
et
4.1. Tableau des angles remarquables
Voici le tableau à très bien connaître :

angle 0

sin 0 1

cos 1 0

tan 0 1 ?
4.2. Relations entre deux angles
4.2.1. Angles opposés

On peut constater que les fonctions sinus et tangente


sont impaires tandis que la fonction cosinus est paire.
4.2.2. Angles supplémentaires et opposés supplémentaires
Angles supplémentaires

Angles opposés supplémentaires

4.2.3. Angles complémentaires et opposés complémentaires


Angles complémentaires
Angles opposés complémentaires

4.2.4. Formule d’addition de duplication et de linéarisation


4.2.4.1. Formule d’addition
et sont deux réels. Les formules suivantes sont valables lorsqu'elles sont bien définies.

Exemple 5
Calculer la valeur exacte de : , et

4.2.4.2. Formule de duplication et de linéarisat


et sont deux réels. Les formules suivantes sont valables lorsqu'elles sont bien défin
Formule de duplicat
; ;

Formule de linéarisation
De ce qui précède, on déduit :
;
Exemple 6

Calculer la valeur exacte de : , et


4.2.5. Expression de , et en fonction de

Propriété 2
Pour tout tel que soit définie, en posant , on a :

; ;
Si de plus , est définie :

4.2.6. Lignes trigonométriques dans le cercle


Exemple 7
Calculer le cosinus, le sinus et la tangente des angles suivants :

, , .

5. triangle
5.1. triangle rectangle
Dans un triangle un triangle on établi les formules suivantes :
,

,
5.2. triangles quelconques
(la règle du sinus)
Dans un triangle quelconque, le carré d’un côté donné est égal à la somme des carrés des deux autres côtés moin
double produit de ces côtés multiplié par le cosinus de l’angle qui fait face au côté que l’on calcule.

Exemple 8
Un bricoleur veut consolider une étagère dont le profil est donné ci-dessous, les planches font 2 cm
d’épaisseur. Pour ce faire, il utilisera une poutre de section rectangulaire de 3 cm d’épaisseur.

20 cm
32 cm m
3 cm
42 cm
Nous allons l’aider en calculant les dimensions l let m et les angles et assurant une découp
correcte. Le bricoleur vérifiera tes calculs sur un modèle découpé dans du carton par exemple. Fais-e
de même!
Exemple 9
Montrer que

Exercice 1
Voici deux angles et ayant deux de leurs côtés parallèles et les deux autres perpendiculaires.
Trouver une relation entre et .
6. Fonction sinus et cosinus
Définition 5
Les fonctions sinus et cosinus, notées sin et cos, sont les fonctions définies sur
par :

Notation : on devrait en toute rigueur écrire et non mais l’usage préfère la notation sin
sans parenthèse, plus simple.
Propriété 3
Les fonctions sin et cos sont -périodique :
Pour tout et
Les fonctions et sont respectivement impaire et paire : Pour tout et
Leurs courbes représentatives sont donc symétriques respectivement par rapport à l’origine et à l’axe
des ordonnées.
Remarque 2
 Comme les fonctions sin et cos sont –périodique :
Les courbes et sur se déduise de et sur par la translation de vecteur .
 De la parité des fonctions et , on restreint leur étude à l’intervalle sur .
Variations Théorème 1
Les fonctions sin et cos sont dérivables sur :
et
D’après le cercle trigonométrique :
 Pour tout ,
La fonction cos est décroissante.

La fonction sin est croissante sur et décroissante sur .

Courbes
 Pour tracer les courbes et sur , on utilise les propriétés de symétrie des fonctions sin et co
dues à leur parité.
 On déduit et sur par translations de vecteurs
.
 Les courbes et sont des sinusoïdes.
Remarque 3
De , on déduit la sinusoïde de cos par une translation de
vecteur de la sinusoïde de sin.
7. La fonction tangente Définition 6
La fonction tangente est définie sur par :

Propriété 4
La fonction tan est -périodique :
Pour tout ,
La fonction est impaire:
Pour tout
Sa courbe représentative est donc symétrique respectivement par rapport à l’origine.
Remarque 5
 Comme la fonction tan sont –périodique :

La courbe sur se déduise de sur

par la translation de vecteur , .


 De la parité de la fonction , on restreint son étude à l’intervalle sur
.
Variations

Théorème 2
La fonction tan est dérivable sur :

La fonction tan est croissante sur .

0
Courbes
 Pour tracer la courbe sur , on utilise la propriété de symétrie

de la fonction due à sa parité.


 On déduit sur par translation de vecteur
, .

Exemple 10
Soit la fonction numérique définie par :
1. Déterminer l'ensemble de définition de , sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de et déterminer son signe.
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de .
Exemple 11
Soit définie par
1. Etudier les variations de sur .
2. Montrer que dans l’intervalle s’annule pour une valeur comprise
entre .
3. Dresser le tableau de variation de sur
4. Tracer la courbe sur l’intervalle .
8. Fonctions trigonométriques réciproques
8.1. Fonction arcsinus
Définition 7
La fonction sinus est continue et strictement croissante sur , qu’elle

applique bijectivement sur [-1,1]. Elle admet donc une bijection réciproque définie sur [-1,1],
appelée arcsinus et notée arcsin. On a alors :

Le réel est donc le nombre appartenant à dont le sinus est .


Remarque 6
On a:

Pour tout .
Mais on a pas toujours . Ce n’est vrai que si .
Par exemple :
Propriétés 5
Les propriétés suivantes se déduisent de celles de la fonction sinus `a l’aide des résultats sur les
fonctions réciproques :
 est définie, continue et strictement croissante sur ;
 est impaire,
 est dérivable sur et on a :
pour tout ;
Courbe
Elle se déduit de celle de sinus par symétrie par rapport à la première bissectrice (dans un repère
orthonormé) :

8.2. Fonction arccosinus


Définition 8
La fonction cosinus est continue et strictement décroissante sur , qu’elle
applique bijectivement sur [-1,1]. Elle admet donc une bijection réciproque définie sur [-1,1],
appelée arccosinus et notée arccos. On a alors :

Le réel est donc le nombre appartenant à dont le cosinus est .

Remarque 7
On a:
Pour tout .
Mais on a pas toujours . Ce n’est vrai que si . Par exemple :
Propriétés 6
Les propriétés suivantes se déduisent de celles de la fonction sinus `a l’aide des résultats sur les
fonctions réciproques :
 est définie, continue et strictement croissante sur ;
 est dérivable sur et on a :
pour tout ;

 De plus, pour tout , . Sa courbe représentative admet donc le point de


coordonnées comme centre

de symétrie.
Courbe
Elle se déduit de celle de cosinus par symétrie par rapport à la première bissectrice (dans un
repère orthonormé) :
Proposition 1
Les graphes des fonctions arcsinus et arccosinus sont symétriques par rapport à la droite d’équation
Pour tout ,

8.3. Fonction arctangente


Définition 9

La fonction tangente est continue et strictement croissante sur , qu’elle


applique bijectivement sur . Elle admet donc une bijection réciproque définie sur , appelée arctagen
et notée arctan. On a alors :

Le réel est donc le nombre appartenant à dont la tangente est


.

Remarque 8
On a:
Pour tout .

Mais on a pas toujours . Ce n’est vrai que si .


Par exemple :
Propriétés 7
Les propriétés suivantes se déduisent de celles de la fonction tangente `a l’aide des résultats sur les
fonctions réciproques :
 est définie, continue et strictement croissante sur ;
 est impaire ;
 , ;

 est dérivable sur et on a :


pour tout ;
Courbe
Elle se déduit de celle de tangente par symétrie par rapport à la première bissectrice (dans un
repère orthonormé) :
Exemple 12
1. Montrer que
2. Résoudre

9. Equations et inéquations trigonométriques

9.1. Equations trigonométriques


9.1.1. Equation de types : , et

Propriété 8
Pour tout les nombres réels et , on a :
ou ;
ou ; Pour tout les nombres réels et tels que et sont définis
a:
.
Exemple 13
Résoudre dans les équations suivantes et représenter les images de leurs solutions sur le cerc
trigonométrique :
a) ;

b)
c)
d)

9.1.2. Equation de types


Méthode de résolution
Si ou , on se ramène à une équation du type : , .
Si et , alors et ona :

Or
, donc il existe un nombre réel tel que :
et ;

On en déduit que : ;
;
On est ainsi raméné à résoudre l’équation : .
Exemple 14
Résoudre dans les équations suivantes et représenter les images de leurs solutions sur le cerc
trigonométrique :
a)
b)

c)
d)
9.2. Inéquations trigonométriques
Exemple 15
Résoudre l’inéquation (I) :
sur les intervalles suivants a) , b) , c) .
Solution
considérons les points et du cercle trigonométrique ayant pour ordonnée
. Les points du cercle trigonométrique ayant une ordonnée strictement supérieure à sont les
points de l’arc , et sont exclus.
a) Dans , et sont les images respectives de et

l’ensemble des solutions de (I) est : , donc


.

et

b) Dans , et sont les images respectives de , donc


l’ensemble des solutions de (I) est :
c) Dans , l’ensemble des solutions de (I) est la réunion des intervalles de la forme :
Exemple 15
Résoudre dans l’équation (I) :
solutions appartenant à l’intervalle sur le cercle trigonométrique.

. On représentera l’ensemble des

Solution
Posons : . L’équation

admet comme ensemble de solutions


dans la réunion des intervalles de la forme :
.

On a donc : .
D’où : , .
L’ensemble des solutions de (I) est donc la réunion des intervalles de la forme :
.
Exemple 16
Résoudre dans l’inéquation (I) : .
On représentera l’ensemble des solutions sur le cercle trigonométrique.
Solution
Contraintes sur l’inconnue : et .

Dans , ou
.
Désignons par et les images sur de
et .
Les points du cercle trigonométrique tels que
coupe en un point d’ordonnée strictement inférieure à 1 sont les points des arcs
et , , , et étant exclus.
Dans , l’ensemble des solutions de (I) est donc :
.
10.Fonctions hyperboliques
10.1. Définitions et premières propriétés
10.1.1. Sinus et Cosinus hyperboliques

Définition 10
Les fonctions sinus hyperbolique et cosinus hyperbolique sont définies sur
par :

et
Remarque 9

Toute fonction se décompose de manière unique en la somme d’une fonction paire et


d’une fonction impaire
pour tout

en effet, est paire et est impaire. Les

fonctions cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique sont respectivement la partie paire et l


partie impaire de la fonction exponentielle dans cette décomposition.
Proposition 2
Pour tout ,
1)
2)
3)
Proposition 3
Les fonctions ch et sont dérivables sur avec, pour tout
et
Proposition 4
 La fonction est impaire, strictement croissante sur , strictement négative sur et stricteme
positive sur et s’annule en 0.

 La fonction est impaire, strictement positive sur , strictement désroissante sur


strictement croissante sur .

De plus , pour tout .


Démonstration
• Les fonctions ch et sont de classe sur comme combinaison linéaire de
fonctions sur . Appliquant les théorèmes de dérivation, on vérifie sans peine les
formules annoncées pour leurs dérivées respectives.

• et sont respectivement impaire et paire par construction.


• est une fonction strictement positive sur car la fonction exponentielle est strictement positive sur
Par conséquent, sh a une dérivée strictement positive sur et est strictement croissante sur .
• Par application des propriétés sur les limites d’après les limites de la fonction exponentielle à ses
bornes, on vérifie sans peine les limites annoncées.
• Évaluant en 0, on vérifie immédiatement qu’elle s’annule en 0. Comme elle est strictement
croissante et continue, on en déduit qu’elle est strictement
négative sur et strictement positive sur .

• La fonction dérivée de sur étant , on déduit de cette dernière propriété


que est strictement décroissante sur et strictement croissante sur .
Courbe

10.1.2. Fonction tangente hyperbolique


Définition 11

La fonction tangente hyperbolique, notée , est définie sur par

Remarque 10
La fonction est bien définie car la fonction est strictement positive sur .
Proposition 5
La fonction est impaire, dérivable sur et, pour tout

Par conséquent, est strictement croissante sur et s’annule en 0. Elle admet


en une asymptote horizontale d’équation et en une asymptote horizontale d’équation .
Courbe
10.2. Formulaire de trigonométrie hyperbolique Proposition 6 (Formules d’addition pour les
fonctions hyperboliques) Pour tout :

Exemple 17
1) Pour tout
2) Pour tout
solution
Il suffit d’étudier les fonctions

et et de montrer qu’elle

sont positives sur les domaines d’étude.


Exemple 18
Démontrer que pour tout et pour tout ,

Solution
Soient et , comme

Exemple 19
Soit , . Résoudre
Solution

Posons

Le discriminant vaut
Les racines sont :

et
On notera que et que donc , ce qui montre que
, pour c’est évident.
Donc les solutions de sont :
et
Exemple 20
Résoudre dans ,
Exemple 21
1. Calculer

et

2. A l’aide de la formule
Déterminer les solutions de l’équation :
.

10.3. Fonctions hyperboliques inverses


10.3.1. Fonction argument sinus hyperbolique

Proposition 7
La fonction sinus hyperbolique définie une bijection de sur son image . L’application
réciproque est appelée fonction argument sinus hyperbolique et
notée :
pour tout ,
pour tout ,

La fonction
- est impaire.
- est continue sur .
- est dérivable sur et
pour tout ,

- est strictement croissante sur .


- réalise une bijection de dans .
- est de classe sur .
Courbe

10.3.2. Fonction Argument cosinus hyperbolique


Proposition 8

La fonction cosinus hyperbolique, restreinte à , définit une bijection de sur son image
L’application réciproque est appelée argument cosinus hyperbolique et est notée

pour tout ,
pour tout ,
La fonction
- est continue sur .
- est dérivable sur et

pour tout ,

- est strictement croissante sur .


- réalise une bijection de dans .
- est de classe sur
Courbe

10.3.3. Fonction Argument cosinus hyperbolique

Proposition 9
La fonction tangente hyperbolique définie une bijection de sur son image
. L’application réciproque est appelée Argument tangente hyperbolique et est notée .
pour tout ,
pour tout ,

La fonction
- est impaire.
- est strictement croissante sur .
- est continue sur .
- est dérivable sur et
pour tout ,

- réalise une bijection de dans .


- est de classe sur .
Courbe

Exemple
Simplifier, quand là où elles sont définies, les expressions suivantes :

1) 3) 5)
2) 4) 6)

Solution
1) Soit . Comme est strictement positive sur ,
et .

2) Soit . Comme :
II. NOMBRE COMPLEXE
1. Définition
Définition 12
Un nombre complexe est un couple que l’on notera qui est sa notation algébrique.
Cela revient à identifier avec le vecteur de , et avec le vecteur On
note l’ensemble des nombres complexes. Si , alors est situé sur l’axe des abscisses, que l’on identif
. Dans ce cas on dira que est réel, et apparaît comme un sous-ensemble de , appelé axe réel. Si ,ze
dit imaginaire et si
et , est dit imaginaire pur.
2. Opérations
Si et sont deux nombres complexes, alors on définit les opérations suivantes :
Addition :
multiplication : On
développe en suivant les règles de la multiplication usuelle avec la convention suivante :

3. Partie réelle et imaginaire


Soit un nombre complexe, sa partie réelle est le réel et on la note
Re(z) ; sa partie imaginaire est le réel et on la note Im(z).
Par identification de à , l’écriture est unique :
En particulier un nombre complexe est réel si et seulement si sa partie imaginaire est nulle. U
nombre complexe est nul si et et seulement si sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nuls.
4. Calculs
Quelques définitions et calculs sur les nombres complexes.

 L’opposé de est .
 La multiplication par un scalaire : .
 L’inverse : si , il existe un unique tel que (où
.
Pour la preuve et le calcul on écrit puis on cherche
tel que . Autrement dit En
développant et identifiant les parties réelles et imaginaires on obtient les équations
En écrivant (on multiplie la ligne par , la ligne par
et on additionne) et on en déduit

donc

L’inverse de, noté , est donc

 La division : est le nombre complexe .

 Propriété d’intégrité : si alors ou .


 Puissances : , ( fois, ). Par
convention et .

Proposition 10
Pour tout différent de 1

La preuve est simple : notons , alors en développant


presque tous les termes se télescopent et l’on trouve
.
Remarque 11
Il n’y pas d’ordre naturel sur , il ne faut donc jamais écrire ou .
5. Conjugué, module
Le conjugué de est , autrement dit et
. Le point est le symétrique du point par rapport à l’axe
réel. Le module de est le réel positif Comme
alors le module vaut aussi .
Quelques formules :
• , ,

• , ,

Proposition 11 (L’inégalité triangulaire).


Avant de faire la preuve voici deux remarques utiles. Soit avec
:
• (et aussi ). Cela vient du fait que . Noter que pour un réel est à la fois le
module et la valeur absolue.
• et Preuve :
.
Exemple 21
Calculer le module de chacun des nombres complexes suivants
, , ,
et .
6. Racines carrées, équation du second degré
6.1. Racines carrées d’un nombre complexe
Pour , une racine carrée est un nombre complexe tel que . Par exemple si , on conn
deux racines carrées : , Autre
exemple : les racines carrées de sont et .
Proposition 12
Soit un nombre complexe, alors admet deux racines carrées, et .
Attention ! Contrairement au cas réel, il n’y a pas de façon privilégiée de choisir une racine plutôt
l’autre, donc pas de fonction racine. On ne dira donc jamais « soit la racine de ». Si
ces deux racines carrées sont distinctes. Si alors est une racine double. Pour nous
allons calculer et en fonction de et .
Démonstration. Nous écrivons , nous cherchons , tels que
.

Petite astuce ici : nous rajoutons l’équation (qui se déduit bien sûr de

) qui s’écrit aussi . Nous obtenons des systèmes équivalents aux précédents :

Discutons suivant le signe du réel . Si , et sont de même signe ou nuls (car ) donc
,
.

Et si

En particulier si le résultat dépend du signe de si , si , et par conséquent , tandis que


si , et donc
.

Il n’est pas nécessaire d’apprendre ces formules mais il est indispensable de savoir refaire les
calculs.
Exemple 22
Les racines carrées de sont et .

En effet :

Rajoutons la condition pour obtenir le système équivalent au précédent:

Les réels et sont donc de même signe, nous trouvons bien deux solutions :
ou

6.2. Équation du second degré


Proposition 12
L’équation du second degré , où et , possède
deux solutions éventuellement confondues. Soit le discriminant et une racine
carrée de . Alors les solutions sont

et

Et si alors la solution est unique (elle est dite double).


Si on s’autorisait à écrire , on obtiendrait la même formule que celle que
vous connaissez lorsque sont réels.
Exemple 23

• , , , les solutions sont .

• , , , les solutions sont

On retrouve aussi le résultat bien connu pour le cas des équations à coefficients réels :
Proposition 13
Si les coefficients sont réels alors et les solutions sont de trois types:
• si , la racine double est réelle et vaut ,
• si , on a deux solutions réelles ,

• si , on a deux solutions complexes, mais non réelles

Théorème 1 (d’Alembert–Gauss).
Soit un polynôme à coefficients complexes et de degré . Alors
l’équation admet exactement solutions complexes comptées avec leur multiplicité. En
d’autres termes il existe des nombres complexes (dont certains sont
éventuellement
confondus) tels que

.
Exemple 24
Résoudre l’équation , puis l’équation

7. Argument et trigonométrie
7.1. Argum
Si est de module , alors . Par conséquent le point est sur le cercle unité
plan, et son abscisse est notée , son ordonnée est , où est (une mesure de) l’angle entre l’
réel et . Plus généralement, si , est de module 1, et cela amène
Définition
Pour tout , un nombre tel que
est appelé un argument de et noté
Cet argument est défini modulo . On peut imposer à cet argument d’être unique si on rajout
condition
Remarque
Proposition 14
L’argument satisfait les propriétés suivantes :



Définition 14
Nous définissons la notation trigonométrie par

7.2. Formule de Moivre, notation exponentielle


La formule de Moivre est :

Nous définissons la notation exponentielle par

et donc tout nombre complexe s’écrit

où est le module et est un argument.


Avec la notation exponentielle, on peut écrire pour et pour
La formule de Moivre se réduit à l’égalité :
Et nous avons aussi : (avec ) si et seulement si et
.
Coordonnées polaires
Soit un point d’affixe .
Les coordonnées polaires du point sont et .
7.3. Racines n-ième

Définition 15
Pour , et , une racine n-ième est un nombre tel que .
Proposition 15
Il y a racines -ièmes de , ce sont :

7.4. Applications à la trigonométrie


Voici les formules d’Euler, pour :
et

Ces formules s’obtiennent facilement en utilisant la définition de la notation exponentielle.


Nous les appliquons dans la suite à deux problèmes : le développement et la linéarisatio
Développement.
On exprime ou en fonction des puissances de et .
Méthode : on utilise la formule de Moivre pour écrire

que l’on développe avec la formule du binôme de Newton.


Exemple 25

En identifiant les parties réelles et imaginaires, on déduit que


et
Linéarisation.

On exprime ou en fonction des et pour allant de à .

Méthode : avec la formule d’Euler on écrit .

On développe à l’aide du binôme de Newton puis on regroupe les termes par paires conjugué
Exemple 26
III. POLYNOMES
1. Fonctions polynômes
1.1. Définition
Définition 16
Un polynôme à coefficients dans est une expression de la forme
,
avec et . L’ensemble des polynômes est noté

• Les sont appelés les coefficients du polynôme.


• Si tous les coefficients sont nuls, est appelé le polynôme nul, il est noté .
• On appelle le degré de le plus grand entier i tel que ; on le note deg P. Pour le degré du
polynôme nul on pose par convention .
• Un polynôme de la forme avec est appelé un polynôme constant. Si , son degré e
0.
Exemple 27
• est un polynôme de degré 3.
• est un polynôme de degré .
• est un polynôme constant, de degré 0.
1.2. Opérations sur les polynômes
• Égalité. Soient et
deux polynômes à coefficients dans .
et on dit que et sont égaux.
• Addition. Soient et
On définit :
• Multiplication. Soient
et On définit

avec et pour
• Multiplication par un scalaire. Si alors est le polynôme dont le
i-ème coefficient est .
Exemple 28
Proposition 16
Pour alors
• , , ;
• , , ;
• .
Proposition 17
Soient et deux polynômes à coefficients dans .

On note
. Si alors .
1.3. Vocabulaire
Définition 17
• Les polynômes comportant un seul terme non nul (du type ) sont appelés monômes.
• Soit , un polynôme avec
. On appelle terme dominant le monôme . Le coefficient est appelé le coefficient
dominant de .
• Si le coefficient dominant est , on dit que est un polynôme unitaire.
Exemple 29
. On développe cette expression :

.
est donc un polynôme de degré , il est unitaire et est somme de deux monômes : et .
2. Division euclidienne de polynômes Définition 18
Soient on dit que divise s’il existe tel que . On note alors .
On dit aussi que est multiple de ou que est divisible par . Outre les propriétés évidentes comme
et nous avons :
Proposition 18
Soient .
1. Si et , alors il existe tel que .
2. Si et alors .
3. Si et alors , pour tout .
Théorème 3 (Division euclidienne des polynômes).
Soient , avec , alors il existe un unique polynôme et il existe un unique polynôme tels que
est appelé le quotient et le reste et cette écriture est la division euclidienne de par . Notez que
condition signifie ou bien
. Enfin si et seulement si .
Démonstration.
Unicité. Si et , alors Or
. Donc . Ainsi , d’où aussi .
Existence. On montre l’existence par récurrence sur le degré de .
• Si et , alors est une constante, on pose et . Si et , on pose et R = 0.
• On suppose l’existence vraie lorsque .
Soit , un polynôme de degré ( ).
Soit avec . Si on pose et .
Si on écrit avec . On applique
l’hypothèse de récurrence à : il existe , tels que
et Il vient :
.
Donc et conviennent.
Exemple 30
On pose une division de polynômes comme on pose une division euclidienne de deux entiers. Par
exemple si
et . Alors on trouve
et .
On n’oublie pas de vérifier qu’effectivement A = BQ + R.
3. Racines de polynômes Définition 18
Soit . Pour un élément , on note . On assoc
ainsi au polynôme une fonction polynôme (que l’on note encore )

Définition 19
Soit et . On dit que est une racine (ou un zéro) de
si .
Proposition 19
divise .
Démonstration. Lorsque l’on écrit la division euclidienne de par on obtient où
une constante car
.
Donc .
Définition 20
Soit . On dit que est une racine de multiplicité de si
divise alors que ne divise pas . Lorsque on parle d’une racine simple, lorsque d’une racine double, etc.

On dit aussi que est une racine d’ordre .


Proposition 20
Il y a équivalence entre :
(i) est une racine de multiplicité de .
(ii) Il existe tel que , avec .

(iii) et .
Remarque 13
Par analogie avec la dérivée d’une fonction, si
.
Alors le polynôme est le polynôme dérivé de P.
Théorème 4 (Théorème de d’Alembert-Gauss).
Tout polynôme à coefficients complexes de degré a au moins une racine dans . Il admet
exactement racines si on compte chaque racine avec multiplicité.
Exemple 31
Soit un polynôme de degré 2 à coefficients réels
: et .
• Si alors admet 2 racines réelles distinctes –

.
• Si alors admet 2 racines complexes distinctes
• Si alors admet une racine réelle double .
– –
et .
En tenant compte des multiplicités on a donc toujours exactement 2 racines.
4. Polynômes irréductibles
Définition 21
Soit un polynôme de degré , on dit que est irréductible si pour tout divisant , alors,
soit , soit il existe tel que
.
Remarque 14
• Un polynôme irréductible est donc un polynôme non constant dont les seuls diviseurs de sont les
constantes ou lui-même (à une constante multiplicative près).
• La notion de polynôme irréductible pour l’arithmétique de correspond à la notion de nombre
premier pour l’arithmétique de .
• Dans le cas contraire, on dit que est réductible ; il existe alors des polynômes
de tels que , avec et .
Exemple 32
• Tous les polynômes de degré sont irréductibles. Par conséquent il y a une infinité de polynômes
irréductibles.
• est réductible.
• est réductible dans mais est irréductible dans
.
• est réductible dans mais est irréductible dans

5. Factorisation dans et
Théorème 5
Les polynômes irréductibles de sont les polynômes de degré . Donc pour
de degré la factorisation s’écrit
Les polynômes irréductibles de sont les polynômes de degré . Donc pour
de degré la factorisation s’écrit

où sont les racines distinctes de et sont leurs multiplicités.


Théorème 6
Les polynômes irréductibles de sont les polynômes de degré ainsi que les polynômes de degré
ayant un discriminant . Soit de degré
. Alors la factorisation s’écrit
, où les sont exactement
les racines réelles distinctes de multiplicité et les sont des polynômes
irréductibles de degré :
avec .
Exemple 33
est déjà décomposé en facteurs irréductibles dans alors que sa
décomposition dans est

où .
Exemple 34
.
• Sur . On peut d’abord décomposer . Les racines de
sont donc les racines carrées complexes de et . Ainsi se factorise dans
:
.

• Sur . Pour un polynôme à coefficient réels, si est une racine alors aussi. Dans la décomposition
ci-dessus on regroupe les facteurs ayant des racines conjuguées, cela doit conduire à un polynôm
réel:
,

qui est la factorisation dans .


IV. FRACTIONS RATIONNELLES
Définition 21
Une fraction rationnelle à coefficients dans est une expression de la forme

où sont deux polynômes et . Toute fraction


rationnelle se décompose comme une somme de fractions rationnelles
élémentaires que l’on appelle des « éléments simples ». Mais les éléments simples sont différents sur
ou sur .
1. Racines et pôles
Définition 22

La fraction rationnelle est dite irréductible lorsque les polynômes et n'ont pas de diviseurs commu
autre que les constantes.

Exemple 35
Trouver la forme irréductible de la fraction rationnelle

.
On cherche à factoriser le numérateur et le dénominateur.
et
Donc .

Définition 23

On considère une fraction rationnelle sous sa forme irréductible.

1) Les racines du polynôme sont appelées zéros de la fraction rationnelle . Leur ordre de multiplic
est le même que celui dans le polynôme .
2) Les racines du polynôme sont appelées pôles de la fraction rationnelle .
Leur ordre de multiplicité est le même que celui dans le polynôme .

Exemple 36
Déterminer les zéros et les pôles de la fraction rationnelle .
a un zéro, à savoir , et deux pôles, à savoir et .
2. Décomposition en éléments simples sur
Théorème 7 (Décomposition en éléments simples sur ).
Soit une fraction rationnelle avec , pgcd( ) et
Alors il existe une et une seule
écriture :

Le polynôme s’appelle la partie polynomiale (ou partie entière). Les termes

sont les éléments simples dans .


Exemple 37

• Vérifier que avec , .

• Vérifier que

Comment se calcule cette décomposition ? En général on commence par déterminer la partie


polynomiale. Tout d’abord si alors
. Si alors effectuons la division euclidienne de par
: donc où La partie polynomiale est

donc le quotient de cette division. Et on s’est ramené au cas d’une fraction


avec .
Voyons en détails comment continuer sur un exemple.

Exemple 38
Décomposons la fraction

• Première étape : partie polynomiale.


On calcule la division euclidienne de par :
.
Donc la partie polynomiale est et la fraction s’écrit

Notons que pour la fraction le degré du numérateur est strictement


plus petit que le degré du dénominateur.
• Deuxième étape : factorisation du dénominateur.
a pour racine évidente (racine double) et (racine simple) et se factorise donc ainsi
• Troisième étape : décomposition théorique en éléments simples.
Le théorème de décomposition en éléments simples nous dit qu’il existe une
unique décomposition :

Nous savons déjà que , il reste à trouver les nombres .


• Quatrième étape : détermination des coefficients.
Voici une première façon de déterminer .

On récrit la fraction au même dénominateur et on

l’identifie avec
:

qui doit être égale à

On en déduit , et . Cela conduit à l’unique solution . Donc


• Quatrième étape (bis) : détermination des coefficients.
dont la
Voici une autre méthode plus efficace. Notons

décomposition théorique est : Pour déterminer on

multiplie la fraction par et on évalue en . Tout d’abord en

partant de la décomposition théorique on a :


donc
D’autre part

donc . On en déduit .
On fait le même processus pour déterminer : on multiplie par et on évalue en .
On calcule
de deux

façons et lorsque l’on évalue on obtient d’une part et d’autre part . Ainsi .
Comme les coefficients sont uniques tous les moyens sont bons pour les déterminer. Par exemple
lorsque l’on évalue la décomposition théorique

en on obtient :

Donc . Donc .

3. Décomposition en éléments simples sur


Théorème 8 (Décomposition en éléments simples sur ).
Soit une fraction rationnelle avec , pgcd( ) . Alors
s’écrit de manière unique comme somme :
• d’une partie polynomiale ,

• d’éléments simples du type ,

• d’éléments simples du type .


Où les et sont les facteurs irréductibles de et les
exposants sont inférieurs ou égaux à la puissance correspondante dans cette factorisation.

Exemple 39
Décomposition en éléments simples de
.

Comme alors . Le dénominateur est déjà factorisé sur


car est irréductible. La décomposition théorique est donc :

Il faut ensuite mener au mieux les calculs pour déterminer les coefficients afin d’obtenir :
TMU 2020-2021
ercle de centre , et de

ini comme la longueur


et donc correspond
r degré on a : degré.

métrique ou direct

est positif et l’autre


important de

le point sur le cercle


ou plus

par un point
l’intervalle .
nt bien définies.

tion et de linéarisation
elles sont bien définies.
ormule de duplication
; .
deux autres côtés moins le
que l’on calcule.

s planches font 2 cm
d’épaisseur.
assurant une découpe
par exemple. Fais-en

pendiculaires.
réfère la notation sin x

et
à l’origine et à l’axe

ur .
.

s fonctions sin et cos


tion de
à l’origine.

sur
ensemble d'étude.
définie sur [-1,1],

des résultats sur les

;
(dans un repère

e
définie sur [-1,1],
ésultats sur les

donc le point de

bissectrice (dans un

a droite d’équation
r , appelée arctagente

es résultats sur les

bissectrice (dans un
et sont définis on

solutions sur le cercle


solutions sur le cercle

érieure à sont les

donc
me : .

des

utions
nts des arcs
e fonction paire et

e. Les

a partie paire et la
ve sur et strictement

t désroissante sur et

ctement positive sur .


sante sur .
xponentielle à ses

st strictement
par

d’équation .
’addition pour les
le
L’application
sur son image .
lique et est notée .

tout ,
ur tout ,
e
t notée .
algébrique.

isses, que l’on identifie à


é axe réel. Si , z est

suivantes :
uivante :

n la note
aginaire est nulle. Un
ire sont nuls.

ns
pant
e
el est à la fois le

ple si , on connaît
une racine plutôt que
acine de ». Si
le. Pour nous

x précédents :

r ) donc
nt , tandis que

de savoir refaire les


nt et une racine

els.

ents réels :

is types:
xes, mais non réelles, .

degré . Alors
eur multiplicité. En
ains sont
7.1. Argument
st sur le cercle unité du
e de) l’angle entre l’axe
dule 1, et cela amène à :
Définition 13
tel que
ment de et noté .
e unique si on rajoute la
condition .
Remarque 12
on exponentielle.
ent et la linéarisation.

par paires conjuguées.


t noté .
ur le degré du

t. Si , son degré est


nômes.
le coefficient

mes : et .

évidentes comme ,

polynôme tels que :


par . Notez que la

pose et R = 0.

deux entiers. Par


. On associe
btient où est

. Il admet
éelles distinctes – et

.
divisant , alors,

iviseurs de sont les

notion de nombre

nité de polynômes
s multiplicités.

olynômes de degré
ors que sa

s la décomposition
nduire à un polynôme
es sont différents sur

de diviseurs communs

ur ordre de multiplicité
ner la partie

c ainsi
. Donc
n .

. Ainsi .
ner. Par exemple
tte factorisation.

obtenir :

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