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Union-Discipline-Travail
L1 STMU 2020-2021
ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE
ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE
ALGEBRE ET
TRIGONOMETRIE
PROGRAMME
I. TRIGONOMETRIE
1. Cercle trigonométrique
2. Radian
3. Angles dans le cercle trigonométrique
4. Lignes trigonométriques
4.1. Tableau des angles remarquables
4.2. Relations entre deux angles
4.2.1. Angles opposés
4.2.2. Angles supplémentaires et opposés supplémentaires
4.2.3. Angles complémentaires et opposés complémentaires
4.2.4. Formule d’addition de duplication et de linéarisation
4.2.4.1. Formule d’addition
4.2.4.2. Formule de duplication et de linéarisation
4.2.5. Expression de , et en fonction de
Exemple 1
Convertir en radian les angles en degré suivants :
15°, 36° , 75° , 120° , 135° , 150°
Pour convertir un angle en radian, on utilise la conversion , soit
, , ,
Pour convertir un angle en radian, on utilise la conversion , soit pour degré on a : deg
3. Angles dans le cercle trigonométrique Définition 2
La mesure d’un angle repéré par un point dans le cercle trigonométrique,
est la valeur algébrique de la longueur de l’arc où Le sens trigonométrique ou direct
correspond au sens antihoraire.
Définition 3
On appelle mesure principale d’un angle , la mesure qui se trouve dans l’intervalle .
Exemple 4
Trouver la mesure principale des angles dont les mesures sont : et
est un mesure trop grande, il faut donc lui enlever un nombre de tours
pour obtenir la mesure principale.
est un mesure trop petite, il faut donc lui ajouter un nombre de tours
pour obtenir la mesure principale.
4. Lignes trigonométriques
Définition 4
Soit un angle repéré par un point sur le cercle trigonométrique. On appelle :
• projection de sur l’axe des abscisses
• projection de sur l’axe des ordonnées
• intersection de avec la tangente en
Remarque 1
et
et
4.1. Tableau des angles remarquables
Voici le tableau à très bien connaître :
angle 0
sin 0 1
cos 1 0
tan 0 1 ?
4.2. Relations entre deux angles
4.2.1. Angles opposés
Exemple 5
Calculer la valeur exacte de : , et
Formule de linéarisation
De ce qui précède, on déduit :
;
Exemple 6
Propriété 2
Pour tout tel que soit définie, en posant , on a :
; ;
Si de plus , est définie :
, , .
5. triangle
5.1. triangle rectangle
Dans un triangle un triangle on établi les formules suivantes :
,
,
5.2. triangles quelconques
(la règle du sinus)
Dans un triangle quelconque, le carré d’un côté donné est égal à la somme des carrés des deux autres côtés moin
double produit de ces côtés multiplié par le cosinus de l’angle qui fait face au côté que l’on calcule.
Exemple 8
Un bricoleur veut consolider une étagère dont le profil est donné ci-dessous, les planches font 2 cm
d’épaisseur. Pour ce faire, il utilisera une poutre de section rectangulaire de 3 cm d’épaisseur.
20 cm
32 cm m
3 cm
42 cm
Nous allons l’aider en calculant les dimensions l let m et les angles et assurant une découp
correcte. Le bricoleur vérifiera tes calculs sur un modèle découpé dans du carton par exemple. Fais-e
de même!
Exemple 9
Montrer que
Exercice 1
Voici deux angles et ayant deux de leurs côtés parallèles et les deux autres perpendiculaires.
Trouver une relation entre et .
6. Fonction sinus et cosinus
Définition 5
Les fonctions sinus et cosinus, notées sin et cos, sont les fonctions définies sur
par :
Notation : on devrait en toute rigueur écrire et non mais l’usage préfère la notation sin
sans parenthèse, plus simple.
Propriété 3
Les fonctions sin et cos sont -périodique :
Pour tout et
Les fonctions et sont respectivement impaire et paire : Pour tout et
Leurs courbes représentatives sont donc symétriques respectivement par rapport à l’origine et à l’axe
des ordonnées.
Remarque 2
Comme les fonctions sin et cos sont –périodique :
Les courbes et sur se déduise de et sur par la translation de vecteur .
De la parité des fonctions et , on restreint leur étude à l’intervalle sur .
Variations Théorème 1
Les fonctions sin et cos sont dérivables sur :
et
D’après le cercle trigonométrique :
Pour tout ,
La fonction cos est décroissante.
Courbes
Pour tracer les courbes et sur , on utilise les propriétés de symétrie des fonctions sin et co
dues à leur parité.
On déduit et sur par translations de vecteurs
.
Les courbes et sont des sinusoïdes.
Remarque 3
De , on déduit la sinusoïde de cos par une translation de
vecteur de la sinusoïde de sin.
7. La fonction tangente Définition 6
La fonction tangente est définie sur par :
Propriété 4
La fonction tan est -périodique :
Pour tout ,
La fonction est impaire:
Pour tout
Sa courbe représentative est donc symétrique respectivement par rapport à l’origine.
Remarque 5
Comme la fonction tan sont –périodique :
Théorème 2
La fonction tan est dérivable sur :
où
0
Courbes
Pour tracer la courbe sur , on utilise la propriété de symétrie
Exemple 10
Soit la fonction numérique définie par :
1. Déterminer l'ensemble de définition de , sa période et sa parité. En déduire un ensemble d'étude.
2. Calculer la dérivée de et déterminer son signe.
3. Dresser le tableau de variation.
4. Tracer la courbe représentative de .
Exemple 11
Soit définie par
1. Etudier les variations de sur .
2. Montrer que dans l’intervalle s’annule pour une valeur comprise
entre .
3. Dresser le tableau de variation de sur
4. Tracer la courbe sur l’intervalle .
8. Fonctions trigonométriques réciproques
8.1. Fonction arcsinus
Définition 7
La fonction sinus est continue et strictement croissante sur , qu’elle
applique bijectivement sur [-1,1]. Elle admet donc une bijection réciproque définie sur [-1,1],
appelée arcsinus et notée arcsin. On a alors :
Pour tout .
Mais on a pas toujours . Ce n’est vrai que si .
Par exemple :
Propriétés 5
Les propriétés suivantes se déduisent de celles de la fonction sinus `a l’aide des résultats sur les
fonctions réciproques :
est définie, continue et strictement croissante sur ;
est impaire,
est dérivable sur et on a :
pour tout ;
Courbe
Elle se déduit de celle de sinus par symétrie par rapport à la première bissectrice (dans un repère
orthonormé) :
Remarque 7
On a:
Pour tout .
Mais on a pas toujours . Ce n’est vrai que si . Par exemple :
Propriétés 6
Les propriétés suivantes se déduisent de celles de la fonction sinus `a l’aide des résultats sur les
fonctions réciproques :
est définie, continue et strictement croissante sur ;
est dérivable sur et on a :
pour tout ;
de symétrie.
Courbe
Elle se déduit de celle de cosinus par symétrie par rapport à la première bissectrice (dans un
repère orthonormé) :
Proposition 1
Les graphes des fonctions arcsinus et arccosinus sont symétriques par rapport à la droite d’équation
Pour tout ,
Remarque 8
On a:
Pour tout .
Propriété 8
Pour tout les nombres réels et , on a :
ou ;
ou ; Pour tout les nombres réels et tels que et sont définis
a:
.
Exemple 13
Résoudre dans les équations suivantes et représenter les images de leurs solutions sur le cerc
trigonométrique :
a) ;
b)
c)
d)
Or
, donc il existe un nombre réel tel que :
et ;
On en déduit que : ;
;
On est ainsi raméné à résoudre l’équation : .
Exemple 14
Résoudre dans les équations suivantes et représenter les images de leurs solutions sur le cerc
trigonométrique :
a)
b)
c)
d)
9.2. Inéquations trigonométriques
Exemple 15
Résoudre l’inéquation (I) :
sur les intervalles suivants a) , b) , c) .
Solution
considérons les points et du cercle trigonométrique ayant pour ordonnée
. Les points du cercle trigonométrique ayant une ordonnée strictement supérieure à sont les
points de l’arc , et sont exclus.
a) Dans , et sont les images respectives de et
et
Solution
Posons : . L’équation
On a donc : .
D’où : , .
L’ensemble des solutions de (I) est donc la réunion des intervalles de la forme :
.
Exemple 16
Résoudre dans l’inéquation (I) : .
On représentera l’ensemble des solutions sur le cercle trigonométrique.
Solution
Contraintes sur l’inconnue : et .
Dans , ou
.
Désignons par et les images sur de
et .
Les points du cercle trigonométrique tels que
coupe en un point d’ordonnée strictement inférieure à 1 sont les points des arcs
et , , , et étant exclus.
Dans , l’ensemble des solutions de (I) est donc :
.
10.Fonctions hyperboliques
10.1. Définitions et premières propriétés
10.1.1. Sinus et Cosinus hyperboliques
Définition 10
Les fonctions sinus hyperbolique et cosinus hyperbolique sont définies sur
par :
et
Remarque 9
Remarque 10
La fonction est bien définie car la fonction est strictement positive sur .
Proposition 5
La fonction est impaire, dérivable sur et, pour tout
Exemple 17
1) Pour tout
2) Pour tout
solution
Il suffit d’étudier les fonctions
et et de montrer qu’elle
Solution
Soient et , comme
Exemple 19
Soit , . Résoudre
Solution
Posons
Le discriminant vaut
Les racines sont :
et
On notera que et que donc , ce qui montre que
, pour c’est évident.
Donc les solutions de sont :
et
Exemple 20
Résoudre dans ,
Exemple 21
1. Calculer
et
2. A l’aide de la formule
Déterminer les solutions de l’équation :
.
Proposition 7
La fonction sinus hyperbolique définie une bijection de sur son image . L’application
réciproque est appelée fonction argument sinus hyperbolique et
notée :
pour tout ,
pour tout ,
La fonction
- est impaire.
- est continue sur .
- est dérivable sur et
pour tout ,
La fonction cosinus hyperbolique, restreinte à , définit une bijection de sur son image
L’application réciproque est appelée argument cosinus hyperbolique et est notée
pour tout ,
pour tout ,
La fonction
- est continue sur .
- est dérivable sur et
pour tout ,
Proposition 9
La fonction tangente hyperbolique définie une bijection de sur son image
. L’application réciproque est appelée Argument tangente hyperbolique et est notée .
pour tout ,
pour tout ,
La fonction
- est impaire.
- est strictement croissante sur .
- est continue sur .
- est dérivable sur et
pour tout ,
Exemple
Simplifier, quand là où elles sont définies, les expressions suivantes :
1) 3) 5)
2) 4) 6)
Solution
1) Soit . Comme est strictement positive sur ,
et .
2) Soit . Comme :
II. NOMBRE COMPLEXE
1. Définition
Définition 12
Un nombre complexe est un couple que l’on notera qui est sa notation algébrique.
Cela revient à identifier avec le vecteur de , et avec le vecteur On
note l’ensemble des nombres complexes. Si , alors est situé sur l’axe des abscisses, que l’on identif
. Dans ce cas on dira que est réel, et apparaît comme un sous-ensemble de , appelé axe réel. Si ,ze
dit imaginaire et si
et , est dit imaginaire pur.
2. Opérations
Si et sont deux nombres complexes, alors on définit les opérations suivantes :
Addition :
multiplication : On
développe en suivant les règles de la multiplication usuelle avec la convention suivante :
L’opposé de est .
La multiplication par un scalaire : .
L’inverse : si , il existe un unique tel que (où
.
Pour la preuve et le calcul on écrit puis on cherche
tel que . Autrement dit En
développant et identifiant les parties réelles et imaginaires on obtient les équations
En écrivant (on multiplie la ligne par , la ligne par
et on additionne) et on en déduit
donc
Proposition 10
Pour tout différent de 1
Petite astuce ici : nous rajoutons l’équation (qui se déduit bien sûr de
) qui s’écrit aussi . Nous obtenons des systèmes équivalents aux précédents :
Discutons suivant le signe du réel . Si , et sont de même signe ou nuls (car ) donc
,
.
Et si
Il n’est pas nécessaire d’apprendre ces formules mais il est indispensable de savoir refaire les
calculs.
Exemple 22
Les racines carrées de sont et .
En effet :
Les réels et sont donc de même signe, nous trouvons bien deux solutions :
ou
et
On retrouve aussi le résultat bien connu pour le cas des équations à coefficients réels :
Proposition 13
Si les coefficients sont réels alors et les solutions sont de trois types:
• si , la racine double est réelle et vaut ,
• si , on a deux solutions réelles ,
Théorème 1 (d’Alembert–Gauss).
Soit un polynôme à coefficients complexes et de degré . Alors
l’équation admet exactement solutions complexes comptées avec leur multiplicité. En
d’autres termes il existe des nombres complexes (dont certains sont
éventuellement
confondus) tels que
.
Exemple 24
Résoudre l’équation , puis l’équation
7. Argument et trigonométrie
7.1. Argum
Si est de module , alors . Par conséquent le point est sur le cercle unité
plan, et son abscisse est notée , son ordonnée est , où est (une mesure de) l’angle entre l’
réel et . Plus généralement, si , est de module 1, et cela amène
Définition
Pour tout , un nombre tel que
est appelé un argument de et noté
Cet argument est défini modulo . On peut imposer à cet argument d’être unique si on rajout
condition
Remarque
Proposition 14
L’argument satisfait les propriétés suivantes :
•
•
•
•
Définition 14
Nous définissons la notation trigonométrie par
Définition 15
Pour , et , une racine n-ième est un nombre tel que .
Proposition 15
Il y a racines -ièmes de , ce sont :
On développe à l’aide du binôme de Newton puis on regroupe les termes par paires conjugué
Exemple 26
III. POLYNOMES
1. Fonctions polynômes
1.1. Définition
Définition 16
Un polynôme à coefficients dans est une expression de la forme
,
avec et . L’ensemble des polynômes est noté
avec et pour
• Multiplication par un scalaire. Si alors est le polynôme dont le
i-ème coefficient est .
Exemple 28
Proposition 16
Pour alors
• , , ;
• , , ;
• .
Proposition 17
Soient et deux polynômes à coefficients dans .
On note
. Si alors .
1.3. Vocabulaire
Définition 17
• Les polynômes comportant un seul terme non nul (du type ) sont appelés monômes.
• Soit , un polynôme avec
. On appelle terme dominant le monôme . Le coefficient est appelé le coefficient
dominant de .
• Si le coefficient dominant est , on dit que est un polynôme unitaire.
Exemple 29
. On développe cette expression :
.
est donc un polynôme de degré , il est unitaire et est somme de deux monômes : et .
2. Division euclidienne de polynômes Définition 18
Soient on dit que divise s’il existe tel que . On note alors .
On dit aussi que est multiple de ou que est divisible par . Outre les propriétés évidentes comme
et nous avons :
Proposition 18
Soient .
1. Si et , alors il existe tel que .
2. Si et alors .
3. Si et alors , pour tout .
Théorème 3 (Division euclidienne des polynômes).
Soient , avec , alors il existe un unique polynôme et il existe un unique polynôme tels que
est appelé le quotient et le reste et cette écriture est la division euclidienne de par . Notez que
condition signifie ou bien
. Enfin si et seulement si .
Démonstration.
Unicité. Si et , alors Or
. Donc . Ainsi , d’où aussi .
Existence. On montre l’existence par récurrence sur le degré de .
• Si et , alors est une constante, on pose et . Si et , on pose et R = 0.
• On suppose l’existence vraie lorsque .
Soit , un polynôme de degré ( ).
Soit avec . Si on pose et .
Si on écrit avec . On applique
l’hypothèse de récurrence à : il existe , tels que
et Il vient :
.
Donc et conviennent.
Exemple 30
On pose une division de polynômes comme on pose une division euclidienne de deux entiers. Par
exemple si
et . Alors on trouve
et .
On n’oublie pas de vérifier qu’effectivement A = BQ + R.
3. Racines de polynômes Définition 18
Soit . Pour un élément , on note . On assoc
ainsi au polynôme une fonction polynôme (que l’on note encore )
Définition 19
Soit et . On dit que est une racine (ou un zéro) de
si .
Proposition 19
divise .
Démonstration. Lorsque l’on écrit la division euclidienne de par on obtient où
une constante car
.
Donc .
Définition 20
Soit . On dit que est une racine de multiplicité de si
divise alors que ne divise pas . Lorsque on parle d’une racine simple, lorsque d’une racine double, etc.
(iii) et .
Remarque 13
Par analogie avec la dérivée d’une fonction, si
.
Alors le polynôme est le polynôme dérivé de P.
Théorème 4 (Théorème de d’Alembert-Gauss).
Tout polynôme à coefficients complexes de degré a au moins une racine dans . Il admet
exactement racines si on compte chaque racine avec multiplicité.
Exemple 31
Soit un polynôme de degré 2 à coefficients réels
: et .
• Si alors admet 2 racines réelles distinctes –
.
• Si alors admet 2 racines complexes distinctes
• Si alors admet une racine réelle double .
– –
et .
En tenant compte des multiplicités on a donc toujours exactement 2 racines.
4. Polynômes irréductibles
Définition 21
Soit un polynôme de degré , on dit que est irréductible si pour tout divisant , alors,
soit , soit il existe tel que
.
Remarque 14
• Un polynôme irréductible est donc un polynôme non constant dont les seuls diviseurs de sont les
constantes ou lui-même (à une constante multiplicative près).
• La notion de polynôme irréductible pour l’arithmétique de correspond à la notion de nombre
premier pour l’arithmétique de .
• Dans le cas contraire, on dit que est réductible ; il existe alors des polynômes
de tels que , avec et .
Exemple 32
• Tous les polynômes de degré sont irréductibles. Par conséquent il y a une infinité de polynômes
irréductibles.
• est réductible.
• est réductible dans mais est irréductible dans
.
• est réductible dans mais est irréductible dans
5. Factorisation dans et
Théorème 5
Les polynômes irréductibles de sont les polynômes de degré . Donc pour
de degré la factorisation s’écrit
Les polynômes irréductibles de sont les polynômes de degré . Donc pour
de degré la factorisation s’écrit
où .
Exemple 34
.
• Sur . On peut d’abord décomposer . Les racines de
sont donc les racines carrées complexes de et . Ainsi se factorise dans
:
.
• Sur . Pour un polynôme à coefficient réels, si est une racine alors aussi. Dans la décomposition
ci-dessus on regroupe les facteurs ayant des racines conjuguées, cela doit conduire à un polynôm
réel:
,
La fraction rationnelle est dite irréductible lorsque les polynômes et n'ont pas de diviseurs commu
autre que les constantes.
Exemple 35
Trouver la forme irréductible de la fraction rationnelle
.
On cherche à factoriser le numérateur et le dénominateur.
et
Donc .
Définition 23
1) Les racines du polynôme sont appelées zéros de la fraction rationnelle . Leur ordre de multiplic
est le même que celui dans le polynôme .
2) Les racines du polynôme sont appelées pôles de la fraction rationnelle .
Leur ordre de multiplicité est le même que celui dans le polynôme .
Exemple 36
Déterminer les zéros et les pôles de la fraction rationnelle .
a un zéro, à savoir , et deux pôles, à savoir et .
2. Décomposition en éléments simples sur
Théorème 7 (Décomposition en éléments simples sur ).
Soit une fraction rationnelle avec , pgcd( ) et
Alors il existe une et une seule
écriture :
• Vérifier que
Exemple 38
Décomposons la fraction
l’identifie avec
:
donc . On en déduit .
On fait le même processus pour déterminer : on multiplie par et on évalue en .
On calcule
de deux
façons et lorsque l’on évalue on obtient d’une part et d’autre part . Ainsi .
Comme les coefficients sont uniques tous les moyens sont bons pour les déterminer. Par exemple
lorsque l’on évalue la décomposition théorique
en on obtient :
Donc . Donc .
Exemple 39
Décomposition en éléments simples de
.
Il faut ensuite mener au mieux les calculs pour déterminer les coefficients afin d’obtenir :
TMU 2020-2021
ercle de centre , et de
métrique ou direct
par un point
l’intervalle .
nt bien définies.
tion et de linéarisation
elles sont bien définies.
ormule de duplication
; .
deux autres côtés moins le
que l’on calcule.
s planches font 2 cm
d’épaisseur.
assurant une découpe
par exemple. Fais-en
pendiculaires.
réfère la notation sin x
et
à l’origine et à l’axe
ur .
.
sur
ensemble d'étude.
définie sur [-1,1],
;
(dans un repère
e
définie sur [-1,1],
ésultats sur les
donc le point de
bissectrice (dans un
a droite d’équation
r , appelée arctagente
bissectrice (dans un
et sont définis on
donc
me : .
des
utions
nts des arcs
e fonction paire et
e. Les
a partie paire et la
ve sur et strictement
t désroissante sur et
st strictement
par
d’équation .
’addition pour les
le
L’application
sur son image .
lique et est notée .
tout ,
ur tout ,
e
t notée .
algébrique.
suivantes :
uivante :
n la note
aginaire est nulle. Un
ire sont nuls.
ns
pant
e
el est à la fois le
ple si , on connaît
une racine plutôt que
acine de ». Si
le. Pour nous
x précédents :
r ) donc
nt , tandis que
els.
ents réels :
is types:
xes, mais non réelles, .
degré . Alors
eur multiplicité. En
ains sont
7.1. Argument
st sur le cercle unité du
e de) l’angle entre l’axe
dule 1, et cela amène à :
Définition 13
tel que
ment de et noté .
e unique si on rajoute la
condition .
Remarque 12
on exponentielle.
ent et la linéarisation.
mes : et .
évidentes comme ,
pose et R = 0.
. Il admet
éelles distinctes – et
.
divisant , alors,
notion de nombre
nité de polynômes
s multiplicités.
olynômes de degré
ors que sa
s la décomposition
nduire à un polynôme
es sont différents sur
de diviseurs communs
ur ordre de multiplicité
ner la partie
c ainsi
. Donc
n .
. Ainsi .
ner. Par exemple
tte factorisation.
obtenir :