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1-Cours Prepa Systeme Educatif 2021
1-Cours Prepa Systeme Educatif 2021
I. ORIENTATIONS GENERALES
Les périodes
b) L’indépendance
- Le plan national de
développement du secteur éducation
formation (PNDEF 1998-2010)
- Les périodes
1. Fonctionnement
Préscolaire
Primaire
Secondaire
Supérieur
Couverture scolaire
Profil de scolarisation
Prologue
L’éducation constitue un droit fondamental
indispensable, au développement de l’individu et de la société et
nécessairement au bien-être de tous et de chacun. Tous les
enfants, filles et garçons équitablement, ont droit à une
éducation de base de qualité. Une éducation de base de qualité
permet aux filles et aux garçons d’accéder aux connaissances de
base et aux compétences de la vie courante pour vivre leur
citoyenneté en toute responsabilité et participer pleinement à la
vie de la Nation, de leur communauté et de leur famille.
L’éducation permet une vie meilleure
En Côte d’Ivoire, le droit à l’éducation de base pour une
frange importante des enfants n’est pas encore assuré. Près d’un
enfant âgé de 6 à 11 ans sur deux ne va pas à l’école, avec un
décalage entre les garçons et les filles (59% contre 51%), et un
écart plus prononcé entre le milieu urbain et le milieu rural (66%
contre 48%)
Ce faible taux de scolarisation est essentiellement
attribuable à l’insuffisance de l’offre éducative : insuffisance de
maîtres et d’établissements scolaires. Les enfants qui accèdent à
l’école ne bénéficient pas toujours d’un enseignement de qualité
avec comme conséquence une faible probabilité d’atteindre la 5è
année du primaire (52%)
La faible qualité de l’offre d’éducation affecte également
la motivation des parents à scolariser leurs enfants
Les stratégies adoptées par chaque pays obéissent à une régulation d’ensemble.
Il appartient donc aux politiques d’éclairer l’avenir par une vision à long terme,
d’assurer à la fois la stabilité du système éducatif et sa capacité à se reformer, de
garantir la cohérence de l’ensemble tout en établissant des priorités et d’ouvrir un
véritable débat de société sur les choix en matière d’éducation.
Objectifs concrets des systèmes éducatifs en général.
1. Accroître la qualité des systèmes d’éducation et de
formation
- veiller à renforcer la qualité de la formation des
enseignants et des formateurs et consacrer un
effort à l’acquisition des compétences de base qui
doivent être actualisées
- améliorer l’aptitude des citoyens à lire ,écrire
et calculer , notamment en qui concerne les tic , les
compétences transversales ( apprendre à
apprendre ,travailler en équipe)
- améliorer l’adéquation entre les ressources et
les besoins.
2. Faciliter l’accès de tous à l’éducation et à la
formation à tous les stades de la vie.
Le modèle social contemporain de cohésion
sociale doit permettre à tous les citoyens d’accéder
aux systèmes d’éducation et de formation formels
et non formels en facilitant notamment le passage
d’une filière d’éducation à une autre.
L’ouverture des systèmes d’éducation et de
formation accompagnée d’un effort pour
rendre ces systèmes plus attrayants ,voire aussi
adaptés aux besoins des différents groupes
concernés ,peuvent jouer un rôle importants pour
la promotion d’une citoyenneté active ,de l’égalité
des chances et d’une cohésion sociale durable
3. Ouvrir l’éducation et la formation à
l’environnement local et au reste du monde
Cet objectif comprend la construction d’un
espace mondialisé d’éducation et de formation par
la mobilité et par l’enseignement des langues
étrangères d’une part et le renforcement des liens
avec le monde du travail, de la recherche et la
société civile dans son ensemble d’autre part.
4. Améliorer le niveau de l’éducation et de la
formation en Afrique
La coopération en Afrique exige un niveau
de compétence homogène afin garantir un meilleur
échange culturel, économique et social voire
politique .entre les Etats.
5. Actualiser la définition des
compétences de base pour la société de la
connaissance
La mobilité, l’universalité et l’évolution
permanente de la société contemporaine exigent
une veille renouvelée des compétences de base pour
une meilleure employabilité des citoyens du monde.
Finalités du système éducatif en Côte d’Ivoire
Il vise à former un citoyen :
- libre, responsable de ses actes, digne, respectueux des
droits humains, capable de s’approprier des valeurs de
justice sociale
- ayant le goût de l’effort, au travail bien fait, de la
recherche permanente de l’excellence et capable
d’initiative personnelle et de créativité
Buts et valeurs du système éducatif en Côte d’Ivoire
o Buts
Il vise à :
- favoriser l’accès des apprenants à la culture
générale,
- créer l’esprit critique et d’innovation,
- assurer l’éducation civique, morale t physique
de l’enfant,
- développer l’apprentissage des méthodes et
technique d’organisation du travail
o valeurs du système éducatif
La liberté de l'enseignement
La gratuité
La neutralité
La laïcité
L'obligation scolaire
1. La liberté de l'enseignement
En Côte d’Ivoire, le service public d'enseignement coexiste avec des
établissements privés, soumis au contrôle de l'État et pouvant bénéficier de son aide
(en contrepartie d'un contrat signé avec l'État).
La liberté d'organiser et de dispenser un enseignement est une manifestation
de la liberté d'expression .Cependant l'État est le seul habilité à délivrer diplômes et
grades universitaires : les diplômes délivrés par les écoles privées n'ont pas de valeur
officielle sauf s'ils sont reconnus par l'État. La réglementation des examens se fait à
l'échelle nationale.
2. La gratuité
Le principe de gratuité de l'enseignement primaire public a été posé
dès la fin du XIXe siècle par la loi du 16 juin 1881 en France. L'enseignement
dispensé dans les écoles et les établissements publics est gratuit.
3. La neutralité
L'enseignement public est neutre : la neutralité philosophique et politique s'impose
aux enseignants et aux élèves.
4. La laïcité
la laïcité du personnel
5. L'obligation scolaire.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette
obligation s'applique à partir de 6 ans, pour tous les enfants français ou étrangers
résidant en France. Mais cette obligatoire scolaire en France n’est pas formellement
affirmée en Côte d’Ivoire. C’est seulement le 14 juillet 2015 que le gouvernement
ivoirien envisage de prendre une loi sur l’obligation scolaire en Côte d’Ivoire
L’offre d’éducation
Les parents qui doivent scolariser leurs enfants ou les étudiants qui souhaitent
poursuivre leurs études font face à un ensemble d'établissements, d'intervenants, de
règles, de possibilités de financement qui déterminent les conditions dans lesquelles
l'apprentissage va être possible et les connaissances validées. Il s'agit d'un système
complexe que les élèves et les étudiants contribuent d'ailleurs
La notion de demande d’éducation
Dans les pays développés, qui par comparaison sont moins étranglés par les
contraintes financières, les choix en matière de politique d’éducation se présentent
moins comme des alternatives brutales.
Dans un cas comme dans l’autre, l’afflux des demandes d’éducation impose des
choix. Les décideurs se trouvent alors confrontés à des intérêts contradictoires car
derrière ces demandes se profilent des attentes légitimes qui correspondent toutes aux
missions fondamentales de l’éducation.
L’éducation doit être vue au sens large. Elle ne vise pas uniquement l’offre
éducative et les méthodes d’enseignements, mais aussi les financements, la gestion,
l’orientation générale et la poursuite des objectifs à long terme. Elle renvoie également
aux notions de droit à l’éducation, d’équité, d’égalité, d’allocation globale des ressources
et relève des pouvoirs politiques.
CONTEXTES POUR COMPRENDRE L’EDUCATION EN COTE
D’IVOIRE
a- Contexte national
b) Le contexte international
1990 lors de la conférence mondiale sur l’éducation à JOMTIEN
(Thaïlande).
Tirant les leçons du peu de progrès réalisé depuis cette conférence 10 ans plutôt,
le forum mondial sur l’éducation qui s’est tenu à Dakar en en
avril 2000 forum mondial sur l’éducation à Dakar qui marque une
nouvelle donne de solidarité et de responsabilité au niveau mondial : les
pays ayant pris des engagements sérieux et présentant un plan crédible
pour la réalisation des objectifs Education Pour Tous (EPT) seraient
soutenus par les bailleurs de fonds dans leurs efforts pour la part de
financement qui manquerait à l’appel au niveau national.
Cet engagement fort a été renforcé par la reprise des deux objectifs
de Dakar :
Celui de la parité entre garçons et filles dans l’accès à l’éducation en
2005pour le cycle primaire et secondaire et en 2015 pour tous les niveaux
d’éducation.
Celui de la scolarisation primaire universelle d’ici 2015 parmi les
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adopté à New York en
sept 2000.
Ainsi les questions liées à l’éducation des filles et à l’importance
d’atteindre la parité l’égalité entre garçons et filles dans l’éducation sont bien
documentés et figurent en bonne place dans les objectifs du millénaire pour le
développement et l’Education pour Tous(EPT).
Le mouvement vers l’Education Pour Tous est le reflet de l’engagement pris par
la Communauté internationale de fournir une éducation de base de qualité pour tous :
enfants, jeunes et adultes.
Lors du Forum mondial sur l’Education tenu à Dakar en 2000, 164 gouvernements
parmi lesquels 44 d’Afrique avaient identifié six objectifs qu’ils se sont engagés à
atteindre à l’échéance de 2015.
les six objectifs EPT
Les six objectifs clés en matière d’éducation qui visent à répondre aux besoins
d’apprentissage de tous les enfants, jeunes et adultes en 2015 au plus tard.
1. Objectif Développer et améliorer sous tous leurs aspects la protection et l’éducation
de la petite enfance, et notamment des enfants les plus vulnérables et défavorisés.
2. Objectif Faire en sorte que d’ici 2015 tous les enfants, notamment les filles, les
enfants en difficulté et ceux appartenant à des minorités ethniques, aient la possibilité
d’accéder à un enseignement primaire obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre
jusqu’à son terme.
3.Objectif Répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et de tous les adultes en
assurant un accès équitable à des programmes adéquats ayant pour objet l’acquisition
de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante.
4. Objectif Améliorer de 50 % les niveaux d’alphabétisation des adultes, et notamment
des femmes, d’ici à 2015, et assurer à tous les adultes un accès équitable aux
programmes d’éducation de base et d’éducation permanente.
5. Objectif Eliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et
secondaire d’ici 2005 et instaurer l’égalité dans ce domaine en 2015 en veillant
notamment à assurer aux filles un accès équitable et sans restriction à une éducation
de base de qualité avec les mêmes chances de réussite.
6. Objectif Améliorer sous tous ses aspects la qualité de l’éducation dans un souci
d’excellence de façon à obtenir pour tous des résultats d’apprentissage reconnus et
quantifiables - notamment en ce qui concerne la lecture, l’écriture et le calcul et les
compétences indispensables dans la vie courante
2. Scolarisation primaire universelle
La scolarisation primaire universelle (SPU) consiste à assurer un enseignement
primaire gratuit à tous les enfants, notamment les filles, les minorités ethniques et les
enfants les plus démunis. Étant à la fois un des six objectifs de l’Éducation pour tous et
un des Objectifs du millénaire, la SPU est un enjeu qui se trouve au cœur des politiques
éducatives des pays.
L’AFD oriente principalement ses interventions en faveur de la réalisation de la SPU,
notamment dans les pays les moins avancés (PMA).
Mais cet indicateur ne reflète pas la proportion d’enfants qui bénéficient d’une
scolarité primaire complète puisque les taux d’abandon en cours de cycle sont élevés
dans beaucoup de pays en développement. C’est dans cette optique que le forum de
Dakar et le sommet du millénaire pour le développement ont fixé comme indicateur de
suivi le taux d’achèvement du cycle primaire.
le coût des études : les frais d’inscriptions ou autres frais d’écolage peuvent être
prohibitifs pour les familles les plus pauvres ;
781 millions de personnes de plus de 15 ans sont analphabètes dans le monde, soit
16 % environ de la population mondiale de cet âge. Dans les pays riches, la quasi-
totalité de la population est alphabétisée. 410 millions d’analphabètes vivent en Asie
du Sud et de l’Ouest, 187 millions en Afrique subsaharienne.
défis à relever
- La recherche de l’efficacité
-L’unité nationale
-L’approfondissement de la démocratie
-L’équité et le genre
Objectifs du PNDEF
-Améliorer le management
-Décentraliser
-Renforcer la recherche
800.000 élèves qui ont perdu entre quatre à six mois de scolarisation,
des milliers d’enseignants qui, pour des raisons de sécurité, ont migré
à l’intérieur ou à l’extérieur du pays ;
o une mise en place d’une offre sectorielle par branche plus propice aux
partenariats avec les employeurs sur la base d’un cadre national de
qualifications et de certifications;
10. de fortes disparités dans le système éducatif ivoirien’ En Côte d’Ivoire près de la
moitié les dépenses publiques en éducation ne profitent qu’au 10% des plus éduqués
du système
1. L’offre éducative
éloignement de l’école qui pénalise plus les filles que les garçons
Insuffisance de maîtres
. 2006-2007
Les taux très élevés d’abandon des filles (7,5% au CE2 et 9,8 au CM1 contre
respectivement 4,6%et 2,4% pour les garçons en 2001-2002 ont pour causes aussi bien
les facteurs déjà mentionnés et liés aux conditions scolaires (violences et
harcèlement au sein de l’école, inadaptation des contenus scolaires et des conditions
d’accueil) et au milieu (mariages précoces, travaux domestiques, pauvreté.)
Au niveau institutionnel
En fait, l’Etat de Côte d’Ivoire, s’est engagé dans une revalorisation audacieuse de la
condition du personnel enseignant, des élèves et étudiants. Pour les premiers, c’était
le décrochage du statut général de la fonction publique, les logements gratuits (de
1976 à février 1982). Pour les seconds c’est-à-dire les élèves et étudiants se sont les
attributions de bourses et aides et l’amélioration des conditions générales d’étude
par la gratuité du transport, de l’hébergement et de restauration. Des subventions
accordées à l’enseignement privé laïc et confessionnel. Face à cette situation, ces
dépenses sont considérées comme insupportables d’autant plus que leur impact sur
la qualité de l’enseignement n’est pas évident. Les dépenses du personnel de
l’enseignement représentent 98 % du budget. Ce qui signifie qu’il reste très peu pour
les investissements et la conséquence c’est le manque de matériel pédagogique de
base.
de redoublement.
Autrement dit, il n’y avait que 13 élèves qui arrivaient en terminale sans redoubler et
réussissaient au BAC.
L’analyse des disparités dans la scolarisation permet de tirer les enseignements ci-
dessous.
d’abandon et
de redoublement.
Autrement dit, il n’y avait que 13 élèves qui arrivaient en terminale sans redoubler et
réussissaient au BAC.
Au préscolaire
1.358 écoles
91.393 élèves et
4.941 enseignants
Au primaire
12.482 écoles
2.920.791 élèves et
70.016 enseignants
Au secondaire
1.213 écoles
1.132.464 élèves et
31.109 enseignants
05 universités publiques
27 universités privées
o UNESCO
o Unicef
o Pnud
o UE
o Bad
On utilise pour cela le taux brut de scolarisation (TBS), qui est le total des
inscriptions dans l’enseignement primaire sans d’instinct ion d’âges exprimé en
pourcentage de la population officiellement scolarisable à l’école primaire pour une
année donnée .C’est un indicateur du niveau général de participation à l’enseignement
primaire et de la capacité de celui-ci. Ce taux est de 85% en 2014- 2015
Le taux brut d’admission au cp1 (TBA) est le nombre total d’admis en 1ere année
de l’enseignement primaire sans considération d’âge exprimé en pourcentage de la
population ayant l’âge officiel d’entrée à l’école primaire. Ce taux est de 92%en 2014-
2015
b) le taux d’achèvement dans l’enseignement primaire
C’est l’ensemble des élevés ayant réussi à atteindre le cm2 sur une cohorte
d’enfants inscrits au cp1 .Autrement dit le taux d’achèvement mesure la
proportion des élevés d’une cohorte entrée dans un cycle d’enseignement et qui
atteigne effectivement la fin de ce cycle. Ce taux est 53% en 2014-2015
. le taux de transition en 6eme
Alors que le taux brut de scolarisation du primaire est estimé se situer autour
de 85% en 2000, cela ne signifie pas pour autant que 85% des enfants ont accès à l’école,
ou que ces 85% ont une scolarité complète.
Dans les données présentées antérieurement, on observe que tous les enfants
n’ont pas accès à l’école primaire et que seulement une proportion de ceux qui y entrent
atteint la fin du cycle d’enseignement.
Concernant l’accès
Il est important de savoir dans quelle mesure ceux qui n’y vont pas sont amenés
à cette situation et les raisons de quelles difficultés.
1- des lacunes au niveau de l’offre scolaire notamment en raison du fait que
l’école est soit, trop éloignée du domicile de l’apprenant ou des parents soit pour
des questions d’ordre financiers.
2- - des difficultés du côté de la demande de scolarisation soit parce que
certaines caractéristiques de l’école ne sont pas perçues comme adéquat par les
familles (par exemple le calendrier scolaire, les contenues d’enseignement et la
pratiques utilisés).
Pour, ceux qui ont accès à l’école, on trouve de nouveau l’articulation de l’influence
des facteurs d’offre et de demande.
a) du côté de l’offre
Ici ce sont les parents qui pensent qu’après quelques temps passé à l’école, il
est temps que les enfants y mettent fin soit parce que plus âgés, soit parce que les
résultats scolaires sont insuffisants.
Quelques facteurs de la demande d’éducation
o Les facteurs socioéconomiques : la pauvreté.
o Les coûts directs (droits, uniformes, transports…..).
o Les coûts d’opportunité.
o Le besoin de l’enfant pour des tâches agricoles