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INTRODUCTION
6- LE DIVORCE…………………………………………………………………………….
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Le roman est genre littéraire qui peut se définir comme la narration
d’une histoire vraie ou imaginaire, mettant sur scène des personnages.
Sa compréhension dépend de plusieurs : l’histoire racontée appelé aussi
diégèse, le temps et l’espace, le style de l’écrivain dont on parle. C’est
sur ce dernier caractéristique que porte notre exposé : étude des
personnages dans ’’Sous Le Voile De La Mariée’’ de Mathurin GOLI
Bi Irié. En effet, la particularité des personnages utilisés par cet auteur,
le système relationnel mise en place en eux et l’idéologie ou la portée
idéologique de ses personnages semblent être intéressant à étudier.
Ainsi, pour bien mener notre étude, nous tenterons de classifier les
personnages de cette œuvre, de les caractériser par rapport à leur
fonctionnement puis d’en déduis la portée idéologique.
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Reine, Marcelle, Prudence, Tatiana, Sarah, Céleste, Fatou, Emeraude,
… » page 18. Sa roublardise n’a point de limite. Alors qu’il avait
parachevé les préparatifs avec Fatim Bamba : « Avec Fatim Bamba,
tout était pourtant prêt. La date du mariage avait été arrêtée, le voile
choisi, les témoins informés, les gâteaux commandés, les salles et les
cartes d’invitation payées. Ce qui restait, était le jour de la célébration
du mariage. Mais patatras, ce fut plutôt Dian Kirala. » Pages 29-30 ; il
a fini par se marier parallèlement à Dian Kirala. Rappelons qu’avant
ces deux situations embarrassantes, quelques mois plutôt il venait de
laisser sur le bord de la route Zinzi la mère de ses enfants.
• Dian Kirala : c’est une institutrice qui vit dans une condition sociale
moyenne. Femme ambitieuse peu cultivé, sa vie et sa condition ont
changées après son mariage avec Jean-Jacques Gozié. Il semblerait qu’elle
est issue d’une famille de féticheur : « Peut-être, Kirala par l’entremise de
sa mère, une Komian réputée dans la region. » page 30.
• Fatim Bamba : ce personnage est évoqué pour la première fois au chapitre
2 à la page 29 : « Chaque nuit l’image de son ex-concubine Fatim Bamba
encombrait sa tête. ». Elle est donc l’ex-concubine de Jean-Jacques Gozié.
Il lui avait même promis le mariage avant celui de Dian Kirala. Elle est
avocate de profession : « Maitre Fatim Bamba (…) avocate à la cour
d’appel de Zougouzaga. » pages 29-30.
• La mère de Jean-Jacques Gozié : c’est une femme rattachée encore à la
tradition africaine qui donne le droit à la mère ou au père de choisir l’épouse
de leurs enfants : « Zinzi celle qu’elle lui avait proposée en mariage à son
fils J.J. Gozié. » pages 13-14. La mère de J.J. Gozié participera à la diégèse
sur un long temps car elle vivra avec son fils après son mariage.
• Zinzi : c’est la femme que la mère de Jean-Jacques Gozie lui avait
proposée. Elle lui a même donnée (une fille et un garçon) deux enfants. Elle
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interviendra dans l’œuvre non pas seulement par sa propre entremise mais
par l’entremise de ses enfants.
• Henri Gotta : le voisin du couple J. J. Gozié, Dian Kirala ; il était tombé sur
le charme de Kirala. Même après le divorce de celle-ci, il voulait encore
d’elle.
• Le neveu de J. J. Gozié : c’est un jeune étudiant, titulaire d’un Master en
économie, qui attend depuis plusieurs années d’avoir un emploie de la part
de son oncle ; il est remonté contre celui-ci qui selon ne fait rien pour l’aider.
• La cousine de J. J. Gozié : Josette Gozié est une protégée de J. J. Gozié.
C’est chez lui qu’elle a croisée le médecin qui sera son fiancé.
• Les collègues de Dian Kirala : c’est tous les personnages qui étaient dans le
même service qu’elle.
• L’inspecteur : c’est le chef hiérarchique de Dian Kirala.
• Le pasteur et l’imam : ce sont les guides spirituels qui voulurent aider le
couple à se réconcilier.
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dépeint comment Jean Jacques Gozié trouve cette union.
Natif de la terre de zougouzaga, Jean Jacques Gozié est un ingénieur des ponts
et chaussés.
Notons encore que jean jacques gozié avant son mariage était un véritable don
Juan et n’avait dieu que pour les femmes.
En effet, durant son célibat il faisait de fausses promesses aux femmes afin de
les ‘’avoir sur son lit’’.
Et par la suite il n’hésitait pas à laisser tomber les premières au profit de
nouvelle conquête.
Ainsi menait-il sa vie si bien que lors de son mariage l’on pensait qu’il s’agissait
d’une autre facette de sa part. Ce qui peut se justifier au chapitre 1 à la page 8
aux lignes 19 et 21 « on avait pensé que … un autre poisson avril dont il avait
l’art ». Pour rompre avec cette vie, qualifiée dans l’œuvre de ténébreuse et de
poussiéreuse, il, à 50 ans, prit le parti de se marier étant tout d’abord père de
deux enfants.
De cette union il fut ravi. En effet, il est mentionné, dans l’œuvre au chapitre 1 à
la page 19, qu’il sourirait, dansait, chantait avec joie. En plus, cette union lui
donne l’aubaine d’accéder à d’autres postes sociales. Car pour des raisons de
célibat il ne put être nommé directeur régional des travaux publics ni nommé
honorable ministre des travaux publics. Nous lisons cela au chapitre 1 de la
première partie de l’œuvre à la page 22. Outre cela, il surprit, dans la salle, toute
assistance de son choix qui fut « séparation des biens », même le maire fut
ébloui par cela. Nous trouvons cela aux pages 25 et 26.De la première partie de
l’œuvre au chapitre 1. Enfin, après la célébration de son bonheur (mariage) lui et
sa mariée (kirala) eurent leur nuit de noces. Le mariage de jean jacques gozié sur
les terres de zougouzaga fut l’une des meilleures choses. Tout le monde dans
une ambiance de joie se rendit chez lui. Après la célébration du mariage,
parbleu, c’est la vie dans le foyer.
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Deux semaines révolues, après la célébration du mariage Jean Jacques Gozié fut
criblé de pensés pour ses nombreuses amantes, ses nombreuses concubines.
Encore angoissé, il fut saisi de remords au sujet de Fatim Bamba. Car il a
compromis sa promesse d’épouser Fatim Bamba. Et de nouveau, il voulut s’unir
avec Fatim Bamba, mais cette tentative d’union fut vouée à l’échec non obstant
tous ses efforts. Tout ceci est apercevable de la page 29 à la page 42 de la
première partie de l’œuvre. Entre temps, le fait que Jean Jacques Gozié pense à
Fatim Bamba fut du dégout de Kirala.
Non seulement Dian Kirala Kamelo fut tamisée de jalousie au sujet de l’union
entre Jean Jacques Gozié et Fatim Bamba, mais encore elle refusa l’adhésion de
la mère, et autres parents de Jean Jacques Gozié à leur maison Pourquoi donc
Dian Kirala Kamelo ne voulut point de la mère de Jean Jacques Gozié dans leur
maison ?
Simplement parce que les codes de l’association des femmes mariées de leur
quartier à l’article VII dit ceci : « Toi femme mariée légalement, exerce ton
droit. Ne te laisse pas dominer par l’émotion mais le droit. Tes vrais parents ce
sont tes enfants et personne d’autre. Débarrasse ta maison des parasites de
parents ». Ceci se lit à la page 52 du chapitre 4 de la première partie de l’œuvre.
Mais Jean Jacques Gozié, soutenant avec ferveur que sa mère vaut pour lui un
dieu et s’appuyant sur la civilisation de zougouzaga récusa cela. Ensuite, Kirala
refusa que son mari vole à la rescousse de Fatim Bamba quand elle fut dans le
coma à la PISAM. Encore Kirala chassa de chez eux la mère de Jean Jacques
Gozié. Et cela valu pour le couple de divorce. Avant tout, nous pouvons lire tout
cela dans la première et dans la deuxième partie du roman de la page 61 à la
page 86.
III.6- LE DIVORCE
Jean Jacques Gozié énervé par toute la cruauté de sa femme admettra une lettre
de divorce en lui exprimant dans cette dernière, tout son mécontentement et s’en
alla. Chose qui se perçoit aux pages 101, 102 ,103 et 104 de l’œuvre.
Après quatre ans de divorce Jean Jacques Gozié, nonobstant cela, commença à
être épris d’amour pour Kirala.
De l’église il se rendit à la mosquée. Là-bas l’imam prêcha sur le pardon et
l’amour du prochain.
Tel prêche ne laissa Jean Jacques Gozié indifférent.
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Il fut pris par l’idée de s’unir à nouveau avec Kirala. Arrivé à un certain temps
rien ne l’empêchait de penser à Kirala. Hélas ! Un jour son téléphone se mis à
sonner s’était un appel anonyme. L’anonyme lui annonça la mauvaise nouvelle
du décès de sa génitrice. Cette mort de sa mère l’empêcha catégoriquement de
s’unir de nouveau avec Kirala. En effet, la sentence de sa mère fut : à moins
qu’il éconduise Kirala il peut vivre en paix. Sur cela malgré l’exhortation du
guide religieux (l’imam) il ne voulut point changer d’avis. SOUS LE VOILE
DE LA MARIEE nous dit que ce couple est resté désuni. Tout ceci se figure de
la page 143 à la page 152.
CONCLUSION
Pour clore notre exposé, nous pouvons dire de Jean Jacques Gozié que
c’est un africain digne de l’être car celui a réussi à garder les valeurs
négro-africaines telles que la fraternité et le respect de la famille élargie
sans faire mélange de la civilisation occidentale. Cependant, ce
farouche qu’il a les femmes ne fait pas de lui un être parfait. A travers
cet exposé et plus précisément à travers le personnage de Jean Jacques
Gozie dans sous le voile de la mariée nous voudrons vous exhorter à
aimer votre culture telle qu’elle soit, à la valoriser sans tenir compte
d’autres cultures acquises. Car en cela, vous valoriserez votre belle
Afrique.