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INTRODUCTION

La quatrième de couverture ne donne aucun aperçu de l’oeuvre, il n’y a


aucun résumé, aucun extrait ; comme seule indication du thème de
l’histoire, la couverture du livre et son titre.
S’agit-il d’un mariage forcé ? D’un mariage de raison ? De quoi parle
réellement cette histoire ?

De l’union civile d’un homme : Jean-Jacques Gozié, cinquantenaire


ayant vécu aux antipodes de la morale à une jeune femme, Dian Kirala,
qui ne tire sa gloire et son honneur que de son futur mariage.
Kirala est fière de l’anneau à son doigt, de son nouveau statut de
femme. Malheur à celui ou celle qui ose ne pas l’appeler Madame
Gozié !
Ce statut qu’elle a acquis au prix des décennies de doute et de
résignation, après des nuits de prière et de privation, elle compte le
garder jusqu’à la mort.
Y arrivera-t-elle avec des beaux-enfants et une belle-mère qui la
détestent, la présence de l’amour de longue date de son époux et
surtout son orgueil outre mesure ?
Son adhérence à l’association des femmes mariées du quartier l’aidera-t-
elle ?
Ce roman est une satire du mariage en Afrique, ce qu’il a fait des
femmes ou ce que les femmes en ont fait.

PORTRAIT DE DIAN KIRALA


DIAN KIRALA est une instructrice mariée à Jean-Jacques Gozié.Elle est
la belle fille de la mère de Gozié.1-
 
La présentation de KIRALAPhysiquement parlant KIRALA a « un nez qui
était droit et fin
comme celui d’une peulh
 », des « yeux globuleux, brillants, ronds » etdes « lèvres pulpeuses
» (page 85 de l’œuvre) on comprend ainsi que
KIRALA à une beauté immense et séduisante.2-
 
Son portrait moral
 
De façon morale, Kirala est caractérisée par un esprit de
dévouement, de joie, d’orgueil et de
déception.
En effet, grâce à l’esprit de dévouement qui habitait en elle, elle a
été la seule élue par Jean-Jacques parmi ses nombreuses concubines.
C’est elle qui a fait fierté d
e sa famille. Car Kirala « était la seule fille,la première donc, a célébrer un
mariage consacré par un maire (page 7et 8). Par conséquent son
allégresse.
On parle d’allégresse dans la mesure où «
 elle entonna une
chanson religieuse ‘’merci, merci seigneur... merci, merci seigneur’’»cette
joie si immense va conduire Kirala dans un estime d’orgueilleux.C’est
tout le sens de l’accumulation des majusc
ules contenues dans
l’expression
 : « Je suis Madame Gozié » et la gradation ascendante« elle avait levé
son bras et lui avait levée sa main et son doigt qui
portait l’alliance. Mais cet orgueil ne sera
-t-
il pas à l’origine de son
désespoir le plus démesuré ? Apres son mariage Kirala change de
comportement. Elle passe
d’une femme docile à une femme arrogante, d’une femme malléable à
une femme difficile à comprendre. Sans le savoir, ce changement
queKirala opère en elle-
même fera d’elle une femme ma
lheureuse dansson foyer et par extension son lieu de travail. Cela ressort
à la page 85et surtout 101 à 104 du roman.

Conclusion
Pour clore notre exposé, nous pouvons dire de Jean Jacques Gozié que
c’est un africain digne de l’être car celui a réussi à garder les valeurs
négro-africaines telles que la fraternité et le respect de la famille élargie
sans faire mélange de la civilisation occidentale. Cependant, cette
farouche qu’il a les femmes ne fait pas de lui un être parfait. A travers cet
exposé et plus précisément à travers le personnage de Jean Jacques
Gozie dans sous le voile de la mariée nous voudrons vous exhorter à
aimer votre culture telle qu’elle soit, à la valoriser sans tenir compte
d’autre cultures acquises. Car en cela, vous valoriserez votre belle
Afrique.

En guise de conclusion, nous pouvons dire que les portraits de


cespersonnages nous ont permis de connaitre leurs
caractèresmorphologiques et comportementaux, de découvrir que les
mariagesen Afrique sont généralement occasionnées par les mariages
inter-ethnique défaire de celle du mariage traditionnel. Ceci a engendré
denombreux divorces du fait de leurs infidélités et leurs visions pour les
 biens matériels. C’est ce qui a été le cas de
DIAN KIRALA 
 qui
pensait qu’à elle seule. Cela fut la cause de son malheur dans son
foyer.

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La Femme dans sous le voile de la mariée


Commentaire d'oeuvre : La Femme dans sous le voile de la mariée. Recherche parmi 282 000+
dissertations
Par CLANDERS  •  21 Décembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 684 Mots (7
Pages)  •  13 429 Vues

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INTRODUCTION

Une femme mariée est celle qui s'occupe de son foyer. Elle veille sur ce
qui se passe dans son foyer et ne mange pas le pain de la paresse. Elle
travaille d'une main joyeuse et apporte de la nourriture dans sa maison. Elle
est revêtue de force et de gloire, et elle prend soin de ses enfants, son mari
et de la famille de son mari. Elle tend la main aux membres de la famille de
son mari et quand elle ouvre sa bouche, des instructions aimables y sortent.
Elle lui apporte soutien, affection, conseils et pardonne toujours quel que
soit le motif.  Sur ce thème plusieurs écrivains portent leurs regards. De ce
nombre d’écrivains figure Mathurin Goli Bi Irie. Né le 09/05/1960 à
Vrigrita dans le département de Bouaflé. Professeur de Lycée de Lettres
modernes, depuis 2014, il est adjoint au chef d’établissement au lycée
moderne 1 de Grand-Bassam. Passionné de la littérature, il est l’auteur de
plusieurs œuvres (poétiques, romanesque et théâtrales). Dans ce contexte,
dans son œuvre sous le voile de la mariée, Mathurin Goli Bi Irie fait la
peinture de l’image de la femme. Cependant, comment parle-t-il d’elle dans
cette œuvre ?

Dans notre étude, nous parlerons de l’image de la femme dans l’œuvre.

1. AU PLAN SOCIAL

1. FEMME MATERIALISTE

Dans sous le voile de la mariée, la femme est perçue comme une


femme matérialiste. Pour elle a tout pris il faut viser l'argent en oubliant la
chose la plus importante au monde qui est la santé et qui ne s'achète pas.
Car dans le chapitre 1 nous percevons que la femme fait de l’argent sa
priorité. « Dans la république de Zougouzaga,….lui sourit ». (Référence
page 24-26) ce passage nous laisse voir une femme matérialiste dont la
principale raison de se mariée est d’acquérir des biens et des avantages
matériels car sans ces chose cela ne vaut pas la peine de se marié.

1. FEMME EGOÏSTE

Dans ce roman, la femme apparait comme une égoïste elle pense à elle


en premier lieu et ignore les besoins des autres, trop occupée à ne voir que
son propre ego. Elle n'est donc pas facile de vivre avec une personne
égocentrique. Elle exige constamment les compliments et le soutien de son
mari. Néanmoins, elle n'est pas disposée à donner quoi que ce soit en
retour. Cela se justifie au chapitre 6 du roman « De quoi Jean Jacques
pouvait…..se déniant, se perdant » (Référence page 63-64). Par ces actes
nous pouvons jugez que Kirala la femme de Gozié est égoïste elle ne pense
qu’a elle-même et à ses intérêts sans prendre en considération l’avis, le
souci des autres.

1. FEMME ORGUEILLEUSE
L’orgueil est une forme d’immaturité et l’amour est une preuve de
maturité. Sous le voile de la mariée fait la peinture d’une femme
orgueilleuse. L’amour n’est donc pas un sentiment, mais c’est cette force qui
gouverne notre mentalité et nous pousse à demander pardon quand il faut,
à s’excuser quand il faut, à restaurer la paix. Dans le chapitre 5 de la
deuxième partie l’orgueil de la femme est indiscutable « Kirala, prit la route
….. n’en avait dit mot. (Référence page 124) à travers ce passage Kirala avale
son orgueil elle fait preuve d’immaturité.

1. LA DECEPTION

Au début d’une relation, tout est parfait en général, avec une vision
toute rose de l’avenir! Mais la réalité vécue après un coup de foudre et une
période de lune de miel est inévitablement un peu différente! Vivre en
couple c’est un engagement, une responsabilité, un affrontement avec les
contraintes du quotidien et les différences de personnalité. C’est aussi
accepter de faire le deuil du conjoint idéal que nous avions imaginé. A
travers l’œuvre nous voyons l’image de la femme déçue. Dans la deuxième
partie du roman au chapitre 4 « Revenue à elle, Kirala….je t’en
prie ». (Référence page 108-115). Par ces lignes nous pouvons justifier
l’image de la femme déçue.

1. AU PLAN CONJUGAL

1. FEMME INSOUMISE

         Le mot soumission est souvent mal compris et mal utilisé. En fait,
être soumis, c’est être sous la couverture, protection, responsabilité de son
mari en vue de l’accomplissement de la mission que Dieu leur a confié. Dans
le chapitre 4, L’homme n’est  pas le seul chef de famille. La femme à ses
côtés, dispose des mêmes droits que lui, pas question de se rabaisser ou de
l’encourage avec le respect et l’honneur qui lui est dû. «Article I : Est
membre de cette association….. à son mari » (Référence page 51-54) a
travers ce passage, l’adhésion de Kirala a  l’association des femmes mariées
du quartier lui rend insoumise et rebelle car ces articles ne sont qu’en faveur
des femmes sans pensé au véritable chef de famille.

1. FEMME MANIPULATRICE

Dans le roman, la femme manipule son mari par la culpabilisation ou


en posant des ultimatums… Il y a une différence entre dire des choses pour
faire grandir son mariage et dire des choses dans le but de contrôler son
mariage ! Elle ne lui fait pas part de ses émotions et de ses sentiments avec
honnêteté par ses paroles, sans volonté de contrôle. A titre d’exemple :
« Elle avait ravalé son….ses illusions villageoises » (Référence page 65-66)
Ce passage encore une fois nous montre l’image de la femme manipulatrice.

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