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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- LA CRITIQUE DE LA MORALE

II- LA CRITIQUE SOCIALE

III- LA CRITIQUE (L’IMAGE DE LA FEMME)

IV- LA CRITIQUE CULTURELLE

V- LA CRITIQUE RELIGIEUSE

VI- CONCLUSION
DEDICACE
Cet exposé est dédié au participant (e)s du Collège Challenge

Ouragahio et à notre professeur monsieur KOFFI JONAS pour la

savoir littéraire qu’il nous enseigne. Infiniment merci Monsieur.


I- INTRODUCTION

Une femme mariée est celle qui s'occupe de son foyer. Elle veille sur ce qui se
passe dans son foyer et ne mange pas le pain de la paresse. Elle travaille d'une
main joyeuse et apporte de la nourriture dans sa maison. Elle est revêtue de
force et de gloire, et elle prend soin de ses enfants, son mari et de la famille de
son mari. Elle tend la main aux membres de la famille de son mari et quand elle
ouvre sa bouche, des instructions aimables y sortent. Elle lui apporte soutien,
affection, conseils et pardonne toujours quel que soit le motif. Sur ce thème
plusieurs écrivains portent leurs regards. De ce nombre d’écrivains figure
Mathurin Goli Bi Irie. Né le 09/05/1960 à Vrigrita dans le département de
Bouaflé. Professeur de Lycée de Lettres modernes, depuis 2014, il est adjoint au
chef d’établissement au lycée moderne 1 de Grand-Bassam. Passionné de la
littérature, il est l’auteur de plusieurs œuvres (poétiques, romanesque et
théâtrales). Dans ce contexte, dans son œuvre sous le voile de la mariée,
Mathurin Goli Bi Irie fait la peinture de l’image de la femme et aussi fait la
critique des mœurs dans ce bel ouvrage. Cependant, comment parle-t-il dans
cette œuvre ?
II- DEVELOPPEMENT

Au début d’une relation, tout est parfait en général, avec une vision toute
rose de l’avenir! Mais la réalité vécue après un coup de foudre et une période
de lune de miel est inévitablement un peu différente! Vivre en couple c’est
un engagement, une responsabilité, un affrontement avec les contraintes du
quotidien et les différences de personnalité. C’est aussi accepter de faire le
deuil du conjoint idéal que nous avions imaginé. A travers l’œuvre nous
voyons certes l’image de la femme déçue mais aussi son caractère trop exigent
envers son mari et son entourage.

Voici en quelque sorte certains comportements dénoncés par Mathurin Goli


Bi Irie dans l’œuvre.

a- FEMME MATERIALISTE

Dans sous le voile de la mariée, la femme est perçue comme une femme
matérialiste. Pour elle a tout pris il faut viser l'argent en oubliant la chose la
plus importante au monde qui est la santé et qui ne s'achète pas. Car dans le
chapitre 1 nous percevons que la femme fait de l’argent sa priorité. « Dans la
république de Zougouzaga, la femme n’a d’yeux que pour les biens de
l’homme ». (Référence page 24-26) ce passage nous laisse voir une femme
matérialiste dont la principale raison de se mariée est d’acquérir des biens et
des avantages matériels car sans ces chose cela ne vaut pas la peine de se
marié.
b- FEMME EGOÏSTE

Dans ce roman, la femme apparait comme une égoïste elle pense à elle en
premier lieu et ignore les besoins des autres, trop occupée à ne voir que son
propre ego. Elle n'est donc pas facile de vivre avec une personne
égocentrique. Elle exige constamment les compliments et le soutien de son
mari. Néanmoins, elle n'est pas disposée à donner quoi que ce soit en retour.
Cela se justifie au chapitre 6 du roman « De quoi Jean Jacques pouvait…..se
déniant, se perdant » (Référence page 63-64). Par ces actes nous pouvons
jugez que Kirala la femme de Gozié est égoïste elle ne pense qu’a elle-même
et à ses intérêts sans prendre en considération l’avis, le souci des autres.

c- FEMME ORGUEILLEUSE

L’orgueil est une forme d’immaturité et l’amour est une preuve de maturité.
Sous le voile de la mariée fait la peinture d’une femme orgueilleuse. L’amour
n’est donc pas un sentiment, mais c’est cette force qui gouverne notre
mentalité et nous pousse à demander pardon quand il faut, à s’excuser quand
il faut, à restaurer la paix. Dans certains chapitres de l’œuvre, l’orgueil de la
femme est indiscutable. Kirala qui est fière de l’anneau à son doigt, de son
nouveau statut de femme. Malheur à celui ou celle qui ose ne pas l’appeler
Madame Gozié ! Kirala avale son orgueil elle fait preuve d’immaturité.

d- FEMME INSOUMISE
Le mot soumission est souvent mal compris et mal utilisé. En fait, être
soumis, c’est être sous la couverture, protection, responsabilité de son mari en
vue de l’accomplissement de la mission que Dieu leur a confié. Dans le
chapitre 4, L’homme n’est pas le seul chef de famille. La femme à ses côtés,
dispose des mêmes droits que lui, pas question de se rabaisser ou de
l’encourage avec le respect et l’honneur qui lui est dû. À travers ce passage,
l’adhésion de Kirala a l’association des femmes mariées du quartier lui rend
insoumise et rebelle car ces articles ne sont qu’en faveur des femmes sans
pensé au véritable chef de famille.
III- CONCLUSION

Ce roman est une satire du mariage, ses réalités en Afrique, ce


qu’il a fait des femmes ou ce que les femmes en ont fait dans
leurs foyers.
Plusieurs femmes font des sacrifices dans le but d’avoir un époux
riche, attentionné, prêt à s’agenouiller à leurs pieds et aussi à leur
céder tous ses biens. Par contre après le mariage, elle montre un
visage différent de ce petit ange qu’elle était avant.

Ces critiques de Mathurin Goli Bi Irie dans cette œuvre nous


apprennent ainsi plusieurs choses qu’on ignore dans la vie
matrimoniale.

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