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LE GUIDE PRATIQUE DE
L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Janvier 2006
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’Administration de la Rédaction
Commission de Rédaction
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
DEDICACE
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
REMERCIEMENTS
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Avant Propos
Le Ministère de l’Education Nationale a engagé, à partir de 1992, des actions en vue
d’une refondation du système éducatif. Ce choix découlait de l’instauration au Mali
de l’Etat de droit dont la conséquence, à l’école, a été un besoin pressant de gestion
démocratique et décentralisée de l’Education.
Le document est le fruit d’un travail collectif effectué sous l’égide du Centre National
de l’Education (CNE) et sur la base des besoins définis par un atelier qui a regroupé
des administrateurs scolaires chevronnés, appartenant à tous les niveaux du
système scolaire.
Il se veut un outil de référence qui, loin s’en faut, n’offre pas toutes les solutions aux
innombrables problèmes qui surgissent quotidiennement sur le chemin de
l’administrateur et du gestionnaire de l’école. Il servira à soutenir, éclairer et inspirer
l’action de celui-ci dans le cadre des grandes orientations du PRODEC.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
J’invite tous les administrateurs scolaires à faire un bon usage de cet outil afin que
s’instaure une même compréhension des concepts de gestion et une similitude entre
les façons de faire et d’être des administrateurs au bénéfice de l’école malienne.
SOMMAIRE
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
REMERCIEMENTS----------------------------------------------------------------------- i
AVANT PROPOS------------------------------------------------------------------------- ii
SOMMAIRE--------------------------------------------------------------------------------- iv
ACRONYME-------------------------------------------------------------------------------- vii
INTRODUCTION--------------------------------------------------------------------------- 1
CHAPITRE I. PLANIFICATION------------------------------------------------------- 4
I. PLANIFICATION------------------------------------------------------------------------- 5
I.1. La planification de la rentrée scolaire--------------------------------------------- 6
I.1.1. Au niveau Central----------------------------------------------------------- 6
I.1.2. Au niveau de l’AE----------------------------------------------------------- 6
I.1.3. Au niveau du CAP---------------------------------------------------------- 7
I.1.4. Au niveau des établissements------------------------------------------- 7
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
ACRONYMES
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Introduction
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Cellule de Cellule d’appui de Direction Inspection Direction Direction Direction Centre Centre Direction
Planification Décentralisation Nationale de De Nationale de Nationale de Nationale de National des National de Administrative
Et de Statistique Et de l’Education L’Enseigne- l’Enseignemen l’Enseignemen l’Enseignement Examens et l’Education et Financière
(CPS) Concentration de de Base ment t Secondaire t Technique et Supérieur et de la Concours de (CNE) (DAF)
l’Education (DNEB) Secondaire Général Professionnel Recherche l’Education
(CADCE) IES (DNESG) (DNETP) Scientifique
(DNESRS) (CNECE )
Institut des Hautes Etudes et Centre National des Institut des Centre National de la Centre Rectorat de Institut des
de Recherche Islamique Ressources de Sciences Recherche National des l’Université de Langues A.
Ahmed Baba l’Education Non Humaines Scientifique et Œuvres Bamako BARRY CNMU
De Tombouctou Formelle (ISH) Technologique Universitaires (RUB) (ILAB)
(IHERIAB) (CNR-ENF) (CNRST) (CNOU)
Instituts, Grandes
Ecoles et
Facultés
Académies d’Enseignement
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Il est évident que tous les maillons de la pyramide administrative n’apparaissent pas
dans ce schéma indicatif.
IL apparaît nettement dans le schéma ainsi présenté, le rôle stratégique que jouent
le Secrétaire Général et le Chef de Cabinet dans le fonctionnement du cabinet du
Département du Ministère de l’Education Nationale et celui non moins prépondérant
des Directeurs d’Académie en qualité de Représentants du Ministre auprès des
gouverneurs de Région.
I) La planification
II) La gestion
III) Le suivi-évaluation
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
CHAPITRE I
PLANIFICATION
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I. PLANIFICATION
La planification en administration scolaire est l’ensemble des mesures ayant pour
objet d’assurer le développement harmonieux du système éducatif et d’établir des
prévisions. Elle revêt une importance capitale pour l’équilibre et la réussite de l’école.
Elle est une activité qui incombe à tous les administrateurs scolaires, car le bon
fonctionnement de chaque rouage est indispensable à la bonne marche de
l’ensemble. Elle permet d’économiser beaucoup de temps au moment de l’exécution
des actions programmées. Pour pouvoir élaborer un planning exhaustif de ses
activités, l’administrateur scolaire doit bien cerner les objets, les moyens et le temps
de sa planification ; autrement dit il doit être en mesure de répondre correctement
aux quatre questions suivantes : planifier quoi ? Planifier avec quoi ? Planifier
quand ? Planifier comment ?
- Par année scolaire : Dès le mois de septembre, un planning des activités à mener
durant l’année scolaire prochaine doit être établi, tenant compte des tâches de la
rentrée scolaire, du suivi pédagogique, des actions de formation des enseignants,
des activités extra-scolaires comme les fêtes, les compétitions sportives, le
partenariat, les manifestations culturelles, l’organisation de la communication, les
activités de fin d’année scolaire, etc.
Le planning annuel le plus élaboré est le plan de travail dont l’ossature est extraite du
plan d’action régional qui est lui-même une émanation du plan d’action national. Le
plan de travail répartit les activités par axes d’actions et sous-composantes des axes,
et précise les objectifs, les résultats attendus, les indicateurs de résultats, les
responsables des activités, les sources de financement, les périodes d’exécution et
les coûts. (Annexe 3) ;
- Par mois : A la fin de chaque mois, un calendrier des activités du mois suivant
pourrait être élaboré. Il comporte, outre celles déjà prévues dans le programme
annuel, celles décidées entre temps.
- Par semaine : A la fin de chaque semaine, une planification détaillée des activités
et tâches de la semaine suivante est élaborée par ordre de priorité, elle précise les
heures d’exécution et réserve des tranches de temps pour les imprévus.
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La rentrée des classes doit être minutieusement préparée. Il s’agit, à chaque niveau
du système, de prendre les dispositions de tous ordres afin d’assurer la reprise
effective du travail scolaire à la date officiellement fixée.
- Rencontre avec les chefs de services régionaux dont l’appui est nécessaire à
l’A.E, aux Cap, aux Etablissements Secondaires et aux Etablissements
d’Enseignement Normal pour la réussite de leurs missions (services financiers
et services techniques en particulier ) ;
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les chefs d’établissements sont la cheville ouvrière d’une bonne reprise des cours. A
leur niveau, les activités préparatoires de la rentrée portent sur :
Les activités pédagogiques sont la raison d’être de l’école dont la réussite dépend
essentiellement de leur qualité. Elles doivent être planifiées avec rigueur en vue de
l’atteinte des objectifs éducatifs des programmes d’enseignement. Cette planification
revient aux enseignants pris individuellement, aux collectifs d’enseignants, aux
administrateurs scolaires ; elle touche toutes les activités qui sont liées aux
apprentissages : le programme, l’enseignement, le suivi, la formation.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
I.2.2. Le Suivi :
Le suivi joue un rôle de régulation dans le déroulement des activités éducatives. Les
différentes sortes de suivi qui intéressent la vie de l’école sont le suivi-évaluation, le
suivi de proximité, le suivi-application et l’évaluation pédagogique.
I.2.2.1. Le Suivi-évaluation :
Il permet de rendre compte des succès et des difficultés de toute action éducative, et
d’orienter les mesures d’ajustement en vue d’améliorer les résultats.
Il consiste à :
- récolter des informations sur les résultats de l’activité ;
- porter un jugement sur ces résultats en se référant à des critères et des
indicateurs de critères ;
- élaborer un plan d’amélioration de la réalisation de l’activité ;
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’administrateur doit accorder une grande importance aux réunions qu’il organise
dans le cadre de la gestion de son service. La réunion constitue en effet une forme
de communication indispensable à la bonne marche des différentes structures du
système scolaire ; elle ne doit pas être esquivée lorsqu’elle est nécessaire, lorsqu’il
n’y a pas d’autres solutions alternatives comme la note écrite ou l’entretien individuel.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
- les moments des réunions : Les moments de réunion qui peuvent être planifiés
avec une précision relative sont :
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’école est un espace d’étude et de vie. Elle ne peut évoluer en se repliant sur elle-
même. Elle doit s’ouvrir au monde en organisant des activités péri et post scolaires,
en associant des partenaires à la réalisation de ses objectifs éducatifs. Le
décloisonnement de l’école est un important facteur d’équilibre et de socialisation
des élèves.
- La planification des activités parascolaires doit être fondée sur des principes
clairs :
bien identifier les activités en fonction des ressources disponibles
(humaines, matérielles et financières) et des souhaits des élèves ;
déterminer clairement les rôles et les responsabilités tant en ce qui
concerne les partenaires que les enseignants et élèves engagés dans les
activités ;
bien répartir les tâches et veiller à leur réalisation correcte ;
choisir l’encadrement sur la base du volontariat (enseignants et
intervenants extérieurs) ;
utiliser les subventions, le mécénat, les aides des associations, les
bénéfices des manifestations pour couvrir les frais, etc. ;
faire fixer les règles de fonctionnement et les objectifs des clubs et
associations scolaires par les membres dans le cadre des règlements
intérieurs des établissements ;
s’impliquer dans les activités, descendre souvent sur le terrain pour faire le
constat et encourager les élèves.
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I.2.2.3. Le suivi-application :
A la différence du suivi-évaluation qui ne mesure que les résultats d’une activité pour
en planifier ensuite les améliorations, le suivi-application s’intéresse à la totalité du
processus de l’activité. Il est nécessaire de le planifier afin d’éviter l’improvisation et
pour éclairer et orienter le chargé de suivi.
Le suivi-application est mené, avant, pendant, et après l’activité. Sa planification
comporte les objectifs et le contenu du suivi, les techniques et outils que le chargé de
suivi utilisera pour atteindre les objectifs.
Pour mener le suivi-application, le chargé de suivi a le choix, selon les objectifs qu’il
poursuit, entre :
La bonne gestion de la classe est garantie par des savoir-faire relatifs au « quoi
enseigner » et au «comment enseigner».
Le « quoi enseigner » est en rapport avec les instructions officielles : les contenus et
les objectifs des programmes, les objectifs de formation prescrits, les méthodes de
travail permettant aux élèves de tirer le maximum d’un cours et de bien se préparer
aux examens, etc.
Elle consiste à :
- bien identifier les objectifs de chaque cours ;
- communiquer ces objectifs de façon brève aux apprenants ;
- procéder à une évaluation diagnostique (contrôle des pré-requis) afin
d’anticiper les forces et les faiblesses des apprenants et de prendre des
décisions de soutien pour certains élèves ou décisions d’adaptation de
l’enseignement aux caractéristiques des apprenants ;
- faire un choix judicieux de ressources didactiques ;
- diversifier le matériel pour stimuler l’exploration et l’apprentissage ;
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Il consiste à :
- vérifier la compréhension des notions et la compréhension des consignes de
travail individuel ou de groupe ;
- dépister rapidement les stratégies d’apprentissage ;
- être à l’affût des erreurs afin d’amener les apprenants à les corriger aussitôt ;
- évaluer au terme de la séquence, en ne perdant pas de vue que la fonction de
l’évaluation est de guider l’apprentissage.
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- Les moyens : Ils sont nombreux et doivent être utilisés à bon escient. On
peut citer :
pour l’information interne : notes de service, publications internes (presse
d’école, journal des étudiants, etc.), techniques audiovisuelles, affichages ;
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- Etape de la préparation :
recenser les problèmes ou besoins prioritaires au cours d’un débat libre de
tous ceux qui sont concernés par le projet ;
retenir par consensus un seul problème qui donnera lieu au projet, les
autres pouvant engendrer des mini-projets ;
se documenter sur le problème à résoudre ;
- Etape de l’élaboration :
préciser les objectifs ;
définir le mode d’action approprié, les stratégies, les méthodes et les
procédés ;
préciser les rôles et les responsabilités des intervenants ;
identifier les ressources matérielles et financières à mobiliser ;
élaborer des plans de travail ;
s’accorder sur les plans ;
s’assurer des ressources.
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- étape de la réalisation :
travailler ensemble par équipes en adhérant à une vision commune et
dans une dynamique de gestion participative ;
appliquer les plans ;
suivre la réalisation et réajuster si nécessaire.
Il s’agit des activités cycliques de suivi des chefs d’établissement, des CAP, des AE,
des DN et du Cabinet.
- l’activité de suivi du chef d’établissement est quotidienne ;
- le suivi est quotidien également au niveau du CAP mais, il est assuré par les
CP et le DCAP ;
o le CP, tant qu’il n’est pas retenu au bureau par des tâches particulières, doit
être en classe ;
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
La visite de classe est un mode d’évaluation dont les fonctions sont multiples et
indispensables :
- contribuer à impulser l’enseignant et son action éducative ;
- identifier et interpréter les comportements et les actions de l’enseignant en
fonction des objectifs de formation prescrits ;
- identifier et mesurer les écarts entre les résultats obtenus par l’enseignant et
ceux escomptés ;
- contrôler le degré d’engagement de l’enseignant au service de ses élèves et
de son établissement ;
- contrôler si les dépenses consenties par l’Etat ne le sont pas en vain ;
- rechercher les moyens d’améliorer le rendement et d’amener des
changements en vue d’une plus grande efficacité, cela en concertation avec
les évalués ;
o l’A.E est impliquée dans le suivi à travers ses appuis aux CP et aux DCAP. Le
DAE visitera les CAP, les établissements secondaires et les IFM de son
ressort une fois au moins chaque année.
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- Les mesures d’accompagnement : Elles sont mises en œuvre pour amener les
parents à mieux coopérer à la réussite de la scolarisation des filles ; ce sont les
activités de distribution de prix et les campagnes de sensibilisation.
- Les cours de remédiation : Ils sont organisés dans les disciplines où les filles ont
des difficultés.
- L’approche genre : Elle est mise en pratique dans la relecture des manuels pour
en extirper les images négatives des femmes.
La formation initiale est le tremplin à partir duquel les enseignants accèdent à leur
profession. Elle doit être de qualité et armer suffisamment les débutants pour
l’exécution correcte de leurs tâches d’éducation.
Toutefois, pour la mise en œuvre des innovations qui requièrent des compétences
spécifiques, les structures supérieures doivent initier des activités de formation
continue.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les activités de formation continue ne s’improvisent pas, elles doivent être planifiées
en précisant pour chaque session :
- les cibles ;
- les objectifs ;
- les résultats attendus ;
- les compétences à asseoir chez les bénéficiaires ;
- les pistes méthodologiques ;
- le lieu ;
- la durée ;
- les ressources humaines, matérielles et financières ;
- l’organisation du suivi.
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Niveaux Activités avant les examens Pendant les Après les examens
impliqués examens
Etablissement - envoi des relevés annuels de
d’enseignement notes
fondamental - envoi des fiches d’inscription
des candidats au DEF ;
- envoi de fiches synthétiques
des notes
- listes de candidats au CAP;
- recherche de matériel - supervision du - rapport
d’examen ; (niveau central) déroulement des circonstancié sur la
- conseils aux candidats pour examens ; base des P.V ;
un bon comportement lors des - recensement de - acheminement des
examens toutes les copies et PV ;
CAP et - contrôle des relevés de informations - corrections
Etablissements notes ; relatives aux publication des
secondaires - listes des candidats ; examens ; résultats
- mise au point des dossiers de - gestion de - gestion de l’après
candidature ; problèmes et examen
- élaboration des PV compte rendu
(CFEPCEF, DEF) ;
- recherche de matériel ;
- ventilation des instructions
officielles ;
- proposition de confidentiels
(sujets) ;
proposition de centres
d’examens, de surveillants, de
correcteurs ;
AE et niveau - recherche de matériel ;
Central - calendriers des examens ;
- élaboration des instructions
relatives aux examens ;
- vérification des listes ;
- décisions de surveillance et
de correction ;
- Choix des sujets ;
- Nomination de responsables
et adjoints ;
- Décision de création de
centre ;
- Décision de nomination des
membres du secrétariat
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ces moyens et objets permettent d’assurer la gestion des différentes ressources aux
périodes indiquées.
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ANNEXES
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ANNEXE 1.
25 Septembre : Premier conseil des maîtres (PV à envoyer au CAP), remise des
emplois du temps du second cycle
6 Octobre :
Rapport succinct de rentrée
Emploi du temps individuel (pour le 2e cycle)
15 Novembre :
Enquête de rentrée scolaire ( partie statistique et
administrative)
30 Novembre :
Liste par ordre alphabétique des candidats au D.E.F et au
CFEPCEF (se servir des actes de naissances et des
dossiers pour établir ces listes).
15 Décembre :
Propositions de sujets des compositions du 1er trimestre
Fiches d’inscription au D.E.F. Fiches de renseignements en
double.
05 Janvier :
Statistiques des tests du 1er trimestre (6e et 9e) enquête des
besoins.
15 Février :
Envoi des demandes de mutation nationale.
15 Mars :
Propositions de sujets des compositions du 2e trimestre
2e liste des candidats au D.E.F et au C.F.E.P.C.E.F.
10 Avril :
Statistiques des tests du 2e trimestre (6e et 9e)
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30 Avril :
Demande d’inscription aux examens professionnels
Listes des candidats au DEF ( garçons et filles séparément )
Propositions des sujets des compositions du 3e trimestre
25 Mai :
Statistiques des tests du 3e trimestre (6e et 9e)
Propositions de notation du personnel
Demandes de mutation régionale
15 juillet :
Rapport de fin d’année (1er cycle)
30 Juillet :
Rapport de fin d’année (2e cycle)
Dossiers d’orientation avec fiches de suivi
Rencontre des directeurs d’école avec les parents
Proposition de passage
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Annexe 2
- Rapport de rentrée….…………………………….. 15
D - Conférence trimestrielle des responsables de
E l’Education.…………………………………………. pour mémoire
C - Etat d’avancement des programmes…………….. pour mémoire
E - Propositions de sujets de tests trimestriels pour
M classes d’examens………………………………… pour mémoire
B - Propositions de surveillants et de correcteurs au
R différents examens………………………………… pour mémoire
E - Suivi des contractuels……………………………... pour mémoire
J - Bilan des activités du 1er trimestre……………….. 31
A - Rapport d’évaluation sur les contractuels……….. 31
N - Liste des élèves non rentrés……………………… 31
V - Projets de décision demi-boursier ……………….. 31
I - Projets de décision pour les frais scolaires……… 31
E - Annuaire des élèves et du personnel
R enseignant………………………………………….. 31
- Etats pension alimentaire 2e trimestre…………… 31
- Calendrier de départ du personnel en congé…… pour mémoire
- Suivi des contractuels……………………………... pour mémoire
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BIBLIOGRAPHIE
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CHAPITRE II
GESTION
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
II. GESTION
II.1. Introduction : Les spécialistes définissent l’administration comme étant un
processus social propre à identifier, maintenir, stimuler, contrôler et unifier de façon
formelle et informelle des humains organisés et des énergies matérielles dans un
système intégré propre à accomplir des objectifs préétablis.
En d’autres termes, ce rôle central que l’administrateur scolaire est appelé à jouer
exige qu’il soit rompu à l’instrumentation appropriée en matière de gestion humaine,
matérielle et financière. Et c’est ce qui constitue l’objectif principal de ce chapitre du
guide pratique de l’administrateur scolaire. Il est structuré autour de deux sections
principales : la gestion administrative et la gestion des ressources éducatives.
Pour l’administrateur scolaire, trois types de législation sont de cours et méritent une
attention et une application particulières. Il s’agit de la législation scolaire, de la
législation financière et de la législation du travail.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
DIRECTEUR ADJOINT
CHEF
SECRETARIAT
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
a) Définition :
Le contrat de travail est une convention par laquelle une personne met son activité
professionnelle à la disposition d’une autre, de manière à l’exercer sous son autorité
et sous sa direction, moyennant une rémunération appelée salaire.
C’est un acte juridique par lequel employeurs et travailleurs concrétisent leurs droits
et obligations réciproques. L’élément caractéristique de ce contrat est la
subordination juridique du salarié à l’employeur qui détient l’autorité. Le 2ème élément
de définition du contrat de travail est la rémunération.
b) La conclusion du contrat :
L’employeur qui conclut un contrat peut-être une personne physique ou morale. Mais
on considère généralement que les personnes morales ne peuvent s’engager
comme salariés ; la femme mariée peut être la salariée de son mari comme l’enfant
majeur peut devenir le salarié de ses parents.
Mais le code du travail a apporté certaines restrictions. Ainsi, il stipule que les
enfants ne peuvent être employés dans aucune entreprise avant l’âge de 14 ans.
Les contrats sont passés librement. Toutefois, ils sont soumis à certaines règles.
Pour être valable :
- le contrat exige le consentement formel des parties ;
- le contrat exige également que les parties ne soient pas déclarées incapables
par la loi ;
- enfin, l’objet et la cause du contrat doivent être licites, possibles et
déterminables.
1
Les points II.2.3.1, II.2.3.2 et II.2.3.3 concernent spécialement les travailleurs no-fonctionnaires en service dans
les écoles publiques, privées et communautaires
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
c) Durée du contrat :
d) Contenu du contrat :
Le contrat de travail (lorsque sa constatation a eu lieu par écrit) doit obligatoirement
comporter les mentions suivantes :
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
e) L’engagement à l’essai :
Il arrive fréquemment que les parties décident de faire précéder le contrat d’une
période d’essai. Cette période permet à l’employeur de savoir si le travailleur a les
aptitudes requises et au travailleur de voir si les conditions de travail lui conviennent.
Le travail exécuté pendant la période d’essai doit être payé au taux de la catégorie
professionnelle correspondant à l’emploi pour lequel le travailleur a été engagé.
2. Obligations de l’employeur :
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g) La suspension du contrat :
Le contrat à durée indéterminée peut toujours cesser par la volonté de l’une des
parties.
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- tout employeur qui désire licencier un travailleur engagé depuis plus de trois
mois est tenu d’informer l’Inspecteur du travail du ressort ; Celui-ci dispose
d’un délai de 15 jours pour émettre un avis ;
L’indemnité de licenciement :
Le travailleur a droit à une indemnité de congé quand le contrat est rompu. C’est le
seul cas où le congé n’est pas donné en nature. En cas d’expiration du contrat de
travail avant que le travailleur ait obtenu le droit au congé, une indemnité calculée
sur la base de droits acquis doit lui être accordée. Elle est égale au 1/12è de la
rémunération totale perçue par le travailleur depuis son retour du dernier congé.
Le certificat de travail :
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Tous les travailleurs ont droit au congé payé après une certaine durée de service
effectif ; cette période de travail est égale à 12 mois de service.
Aussi, le droit à congé s’apprécie sur une période de référence qui s’étend de la date
de son embauche ou de son retour du dernier congé au dernier jour qui précède
celui de son départ pour le nouveau congé à raison de deux jours et demi. Ex. : un
travailleur revenu de congé le 30 juillet 1974 et qui repart en congé le 30 septembre
1975, la période de référence : 14 mois.
L’ordre de départ doit être fixé d’un commun accord entre employeur et travailleur.
Le code du travail permet au travailleur de bloquer son congé sur deux ans avec
l’accord de l’employeur. Il a prévu également qu’au cas où la bonne marche de
l’entreprise l’exige, la jouissance du congé peut être retardée ou anticipée d’une
période de 3 mois maximum.
a) La durée du congé :
La durée du congé est déterminée à raison de deux jours et demis par mois de
service effectif accompli au cours de la période de référence.
Sont considérées comme périodes de travail, les absences pour accident de travail,
maladie, congé de maternité, congés spéciaux.
Sont considérés comme jours ouvrables, toute journée qui est en principe consacrée
au travail.
Ainsi les jours de repos hebdomadaires et les jours de fêtes légales chômés et payés
sont des jours non ouvrables. Les travailleurs jouissant d’une certaine ancienneté
dans l’entreprise que leur service ait été continu ou non bénéficient d’un congé
supplémentaire payé, calculé en raison de :
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Dans ce cas la partie non prise du congé sera donnée à l’intéressé soit dans l’année,
soit bloquée avec le congé suivant.
c) L’allocation de congé :
Pendant son congé, le travailleur ne perçoit plus son salaire mais une allocation dite
de congé, cette allocation est égale à 1 % de la rémunération totale en espèce et en
salaire perçu au cours de la période de référence à l’exception des indemnités ayant
le caractère de remboursement de frais.
Pour les vieux travailleurs et les mères de famille, le régime est différent. Chaque
jour de congé supplémentaire accordé donne lieu à l’attribution d’une allocation
égale au quotient de l’allocation afférente au congé principal par le nombre de jours
ouvrables compris dans ce congé :
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
II.2.3.4 : La Notation2
B. Système de Notation :
a) Le bulletin de notation :
- La notation est consignée au moyen d’un document appelé «bulletin de
notation» comportant :
Le comportement :
Les qualifications intellectuelles ;
Les qualifications morales ;
Les aptitudes physiques ;
Le rendement.
Le statut général des fonctionnaires stipule que le nombre des agents notés « Très
Bon» ne peut pas excéder 30%. Le reste, 70% est formé de «Bon» et «Passable».
La notation est annuelle. Tous les fonctionnaires en activité y sont soumis, de même
que ceux qui sont placés en détachement, y compris le détachement international.
Les notations sont soumises à l’autorité habilitée à procéder à la pondération des
notes.
Le bulletin de notes est versé au dossier de l’agent ; il servira à établir les droits de
l’agent à l’avancement d’échelon et de grade.
II.2.3.5 : L’avancement :
Il caractérise le régime de « carrière» et comprend l’avancement d’échelon, celui de
grade et enfin, celui de catégorie.
2
Il s’agit ici de la notation des fonctionnaires. Le titre VI du Statut des fonctionnaires donne plus de précision.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
A. L’avancement d’échelon :
a) Principes :
Il consiste dans le passage à l’échelon immédiatement supérieur de l’échelonnement
indiciaire du grade. Le nouvel indice de traitement atteint détermine une
augmentation de ce dernier.
b) Conditions d’octroi :
Aux termes du statut général des fonctionnaires, « ne peuvent bénéficier de
l’avancement d’échelon que les fonctionnaires ayant fait l’objet de la notation sur
laquelle s’articule l’avancement ». L’avancement d’échelon a lieu au moins tous les
deux ans et prend effet au premier janvier.
B. L’avancement de grade :
C. L’avancement de catégorie :
a) Principes :
Il consiste à faire accéder l’agent à un corps d’une hiérarchie supérieure. Le statut
général dispose (article 103) que l’avancement de catégorie est toujours subordonné
à une vacance d’emploi.
L’avancement de catégorie est ainsi assimilé à un recrutement. Cet avancement
n’est possible que lorsqu’il est prévu par le statut particulier.
L’avancement à la catégorie «A» ne peut se faire que par voie de formation
b) Mode et conditions :
L’avancement de catégorie s’effectue par voie de concours professionnel (ou
interne).
Le concours est ouvert aux fonctionnaires dans les conditions spécifiées par les
divers statuts particuliers.
Toutefois, pour pouvoir se présenter au concours, le fonctionnaire doit être à au
moins trois (3) ans de la retraite, avoir au moins sept (7) ans d’ancienneté dans son
corps (catégorie C) et trois (3) ans d’ancienneté dans son corps (catégorie B1)
54
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’avancement par voie de formation requiert que le fonctionnaire ait terminé avec
succès des études du niveau correspondant à la catégorie d’accession.
Tout diplôme sanctionnant une formation complémentaire acquise en cours de
carrière est valorisé. La valorisation consiste dans le reclassement de plein droit du
fonctionnaire à l’échelon indiciaire correspondant au nouveau palier d’intégration
avec un avancement d’au moins un échelon
A. Sa raison d’être
La faute professionnelle est celle qui est commise dans le service ou à l’occasion de
celui-ci ou qui, étant commise en dehors du service, à des répercussions sur ce
dernier.
Il faut que la faute soit établie et non pas seulement présumée. Elle doit de plus, être
imputable à l’agent ; si une prolongation d’absence est due à un cas de force
majeure, il y a exonération.
l’avertissement ;
le blâme ;
l’abaissement d’échelon ;
L’exclusion temporaire ;
la rétrogradation ;
la révocation sans suspension des droits à pension ;
la révocation avec suspension des droits à pension.
55
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les sanctions les moins graves sont appelées sanctions du premier degré ; les
autres constituent des sanctions du deuxième degré.
L’intérêt de cette distinction, qui est ainsi basée sur le caractère de gravité de la
sanction, réside dans l’intervention obligatoire seulement pour celles du deuxième
groupe, d’un organe consultatif : le conseil de discipline. Par ailleurs, il ne peut y
avoir qu’une seule sanction disciplinaire par faute professionnelle commise.
La sanction ne peut être rétroactive, la décision prenant effet le jour où elle est
prononcée.
Les sanctions sont complétées par la suspension de fonction, qui est une mesure
provisoire et conservatoire prononcée en cas de faute professionnelle grave ou
d’infraction de droit commun. Elle peut entraîner des effets pécuniaires et doit, après
un certain délai (quatre mois) déboucher dans le rétablissement de l’agent dans ses
droits, si :
- aucune sanction n’est prononcée ;
- aucune décision n’est intervenue à l’issue du délai précité ;
- l’une des trois sanctions les moins graves seulement est appliquée.
Par contre, aucun remboursement n’est opéré si la sanction infligée est supérieure à
la radiation du tableau d’avancement.
Certaines garanties sont prévues afin de protéger le fonctionnaire contre tout risque
d’arbitraire.
56
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les divers effets des sanctions disciplinaires sur la solde et sur la carrière sont
résumés dans le tableau ci-dessous :
N.B. : Les sanctions peuvent toujours avoir un effet indirect sur la notation et partant
sur l’avancement.
57
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
A partir du moment où il est entré dans les cadres, tout fonctionnaire doit être
nécessairement placé dans une des positions régulières prévues par le statut
général, à savoir : en activité, en service détaché, hors cadre, en disponibilité, sous
les drapeaux.
A. L’activité :
a) Définition et effets :
- les congés :
On distingue les congés administratifs, les congés de maladie et de convalescence,
les congés de maternité, les congés pour affaires personnelles, les congés pour
examen et enfin les permissions et les autorisations d’absence.
Le congé administratif :
Il est acquis à tout fonctionnaire en activité ayant accompli 12 mois de service. Sa
durée est de trente jours consécutifs. Il est accordé à l’agent pour lui permettre de se
reposer.
Les congés sont octroyés en tenant compte à la fois des nécessités de service et
des préférences des intéressés, surtout au regard de leurs charges de famille.
Au bout d’un certain temps, le fonctionnaire est placé en disponibilité ou, s’il est
reconnu définitivement inapte, admis à la retraite.
58
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Le congé de maternité :
Permissions d’absence :
Elles peuvent, dans une limite de 10 jours par an, être accordées à l’occasion de
certains événements familiaux limitativement énumérés (mariage du fonctionnaire,
naissance et baptême d’un enfant, de frère ou sœur ou d’un ascendant en ligne
directe, décès du conjoint, d’un ascendant ou descendant en ligne directe).
59
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’événement doit être justifié par une pièce d’état civil ou une attestation
administrative. Les permissions, avec traitement entier, ne sont pas déductibles du
congé administratif, sauf si elles excèdent la limite de 10 jours par an.
Autorisation d’absence :
Elles sont prévues pour permettre aux agents de s’occuper de leurs fonctions
publiques électives ou de préparer leur campagne électorale. Elles n’entrent pas en
ligne de compte pour la fixation du congé administratif et la solde est maintenue pour
leur durée.
Autres situations assimilées à l’activité :
- le maintien par ordre sans affectation (deux motifs : expectative d’une
nomination prochaine, expectatives de comparution devant une commission
administrative ou un tribunal : l’agent est maintenu dans la localité où il se
trouve régulièrement) ;
B. Le détachement :
a) Définition et conditions :
C’est la position du fonctionnaire placé hors de son cadre d’origine, mais continuant
à bénéficier de ses droits à l’avancement et à la retraite.
b) Types de détachement :
60
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
c) Effets :
Les arrêtés de détachement, prennent effet pour compter de la date de cessation
des services.
d) Réintégration :
S’il s’agit d’un détachement de courte durée, l’intéressé est obligatoirement réintégré
dans son emploi dès l’expiration de la durée du détachement, cet emploi n’étant que
provisoirement disponible durant le détachement.
S’il s’agit d’un détachement de longue durée, l’emploi est devenu vacant et le
fonctionnaire est réintégré à la première vacance, dans son cadre d’origine et
réaffecté à un emploi correspondant à son grade.
C’est celle dans laquelle peut être placé, sur sa demande, le fonctionnaire comptant
au moins 15 ans de service effectif et qui a fait l’objet d’un détachement préalable
auprès d’une administration ou d’une entreprise publique dans un emploi ne
conduisant pas à pension.
Il pourra à sa demande, être réintégré dans son corps d’origine, dans les mêmes
conditions que celles prévues en matière de détachement de longue durée.
D. La disponibilité :
- D’office, dans le cas où le fonctionnaire ayant épuisé ses droits aux congés
de convalescence ou de longue durée pour maladie, ne peut, à l’expiration de
la dernière période, reprendre son service ;
61
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
b) Effets :
Durant la disponibilité, le fonctionnaire, tout en demeurant soumis aux obligations
générales prévues par le statut et en continuant d’appartenir à son corps d’origine,
perd normalement droit à toute rémunération (exceptions : disponibilité d’office ou
spéciale à la femme fonctionnaire).
c) Réintégration :
A l’expiration de la disponibilité d’office (éventuellement renouvelée), l’intéressé doit
être, soit réintégré dans les cadres de son administration ou service d’origine (cette
réintégration étant subordonnée à une vacance d’emploi), soit mis à la retraite, soit
rayé des cadres par licenciement (s’il n’a pas droit à pension).
S’il accomplit une période de réserve ou d’instruction, il est mis en congé avec
traitement pour la durée de cette période.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
L’exécution du travail salarié, qui met en relation travailleurs et employeurs, est une
source possible de conflits. Un des buts du tribunal du travail est précisément de
faire des règles justes et précises dans la mesure du possible et de nature à prévenir
de tels conflits ou d’y apporter des solutions équitables. On distingue deux sortes de
conflits : les différends individuels et les conflits collectifs.
Le problème est souvent tout à fait différent lorsqu’il s’agit d’un conflit collectif. Dans
la plupart des cas de conflits collectifs, plusieurs ou l’ensemble des travailleurs de
l’entreprise ou du service peuvent être concernés. Alors les intérêts des travailleurs
sont défendus par un syndicat. La négociation demeure la formule recommandée
dans une telle situation. Ces négociations peuvent aboutir à un consensus ou
souvent malheureusement à un échec. L’échec peut souvent engendrer un
mouvement de grève qu’il convient de gérer avec tact dans un cadre légal.
Il est préférable d’éviter les conflits que d’avoir à les résoudre, qu’ils soient
individuels ou collectifs, car certains conflits prennent vite les dimensions d’une crise
encore plus difficile à gérer. Il faut toujours privilégier le dialogue et la concertation et
éviter la confrontation ou l’affrontement.
63
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
2) Compétence :
Le Tribunal du travail est compétent pour connaître :
- des différends individuels relatifs aux contrats de travail ou d’apprentissage et
aux conventions collectives
- des contestations ayant pour origine l’application de la législation sur les
accidents du Travail, les prestations familiales et pensions de retraite.
3) La procédure :
Elle est gratuite. Les actes de procédure, de jugement sont dispensés de droit de
timbre et d’enregistrement.
La citation est faite à personne ou à domicile par voie d’agent administratif ou par
lettre recommandée avec accusé de réception. Elle indiquera l’objet de la demande,
l’heure et le jour de la comparution. Les parties sont tenues de se rendre au jour et à
l’heure fixée devant le tribunal du travail.
Si le défenseur ne comparaît pas et ne justifie pas d’un cas de force majeure, ou n’a
pas présenté de mémoire de défense, défaut est donné contre lui et le tribunal statue
sur le mérite de la demande adressée au Président du Tribunal.
- Déroulement de la procédure :
Dans les 2 premiers cas un Procès Verbal est établi consacrant le règlement à
l’amiable intervenu.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1) Proviseur ou Directeur :
Il est nommé parmi les professeurs de l’Enseignement Secondaire et Technique, par
arrêté du Ministre et sur proposition du Directeur de l’Enseignement Secondaire
Général, ou de l’Enseignement Technique et Professionnel. Le Proviseur ou le
Directeur est le représentant légal du Ministre de l’Education Nationale et à ce titre, il
représente l’Etablissement dans tous les actes de la vie publique.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Il est président :
- du Conseil des Professeurs
Le conseil consultatif se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son
président.
66
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Il est l’interlocuteur privilégié des professeurs dans leur rapport avec les élèves et
dans l’organisation des cours. Il contrôle le travail et l’assiduité des professeurs.
3) Le Surveillant général :
Contrôle les absences, délivre les billets d’entrée ou de sortie, réglemente les
consultations au niveau des sorties, réglemente les consultations au niveau de
l’infirmerie.
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
4) Le Surveillant Adjoint :
C’est un maître du second cycle chargé des tâches d’entretien des locaux :
bâtiments scolaires, dortoirs, réfectoires, toilettes, cours. Le personnel d’entretien
relève directement de son autorité.
5) L’Econome :
Il doit tenir informé le chef d’établissement qui peut, à tout moment, lui demander des
comptes.
68
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
6) Le Secrétariat :
a) Secrétariat de Direction :
Il est dirigé par un secrétaire de direction. Le secrétariat de direction est placé sous
les ordres du Proviseur.
b) Secrétariat du Censeur :
Il doit disposer d’un personnel étoffé et spécialisé pour lui permettre de s’occuper
davantage de l’animation pédagogique et du contrôle de l’assiduité du corps
professoral.
Il se compose de :
- Professeurs d’enseignement général
- Professeurs d’enseignement spécialisé
- Techniciens de laboratoires
- Bibliothécaires spécialisés.
II.3.3. Infirmerie :
II.3.5. Le Syndicat :
69
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les critères de sélection délimitent les caractéristiques idéales que doit posséder un
individu pour exercer pleinement un emploi. Ils peuvent être employés pour quantifier
l’opinion d’experts qui seront chargés d’interviewer les candidats.
70
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Cette étape doit être précédée par l’approbation du contrat par les instances
supérieures et la signature de ce dernier par l’employé nouvellement choisi dans le
cadre professionnel. Une fois ces étapes remplies, l’emploi doit commencer à un
moment mutuellement acceptable par les parties.
Cette étape ne peut être initiée que lorsque le ou les candidats choisis ont accepté
l’offre d’emploi. Dans le cas contraire ceux-ci peuvent être remplacés par d’autres qui
ont rempli les critères de sélection. C’est en ce moment que les candidats
malheureux peuvent être informés.
71
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
La rétention du personnel est tout aussi importante que son acquisition. En effet,
comment retenir pendant plus d’une trentaine d’années un personnel aussi divers
que varié avec les motivations, les problèmes sociaux, etc. Dans le cas particulier du
Mali, dans un certain nombre d’années, la décentralisation aidant, la compétition va
s’installer entre les Académies d’Enseignement et même entre les CAP. Les
conditions salariales, d’éducation et de formation en cours d’emploi, la congruence
qu’entretiennent le milieu professionnel et son administration vont déterminer
l’acquisition et la rétention du personnel.
C’est pour cette raison que le Guide Pratique de l’Administrateur Scolaire doit aider
les administrateurs scolaires à remplir ce challenge en les informant sur des
impératifs de rétention du personnel. Cela leur permettra non seulement d’attirer le
personnel, mais aussi, de le retenir, particulièrement en ce qui concerne les
enseignants. A cette fin, les éléments présentés sont les suivants. Le développement
des ressources humaines, l’estimation ou l’appréciation du personnel, les
récompenses.
L’attrait d’un système éducatif aux yeux du personnel repose largement sur le
programme de développement des ressources humaines. Effectivement, un jeune
employé ou surtout un jeune enseignant pour bien remplir ses missions est
particulièrement intéressé par le programme social que développe une académie, un
CAP ou même un établissement de formation pour son personnel. Ce programme de
développement social repose sur les opportunités qui doivent permettre au personnel
de se réaliser pendant toute sa carrière, de s’améliorer, d’assurer sa promotion. Une
fois cela présent dans un système, le personnel est attiré, retenu et motivé.
C’est pourquoi nos académies, nos CAP et nos établissements surtout les IFM
doivent développer de solides plans d’éducation des adultes avec des buts et des
objectifs précis.
2) L’appréciation du personnel :
72
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Cette évaluation ne concerne pas seulement les enseignants. Elle concerne aussi
les administrateurs et superviseurs, et les autres types d’employés. Il est suggéré
qu’elle soit préparée et menée par un comité.
73
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ce qui est essentiel ici est que l’administration scolaire doit pouvoir catégoriser les
intérêts personnels des travailleurs pour un meilleur développement du personnel. A
ce propos, les relations avec les syndicats, la création de bons rapports avec les
associations professionnelles sont des déterminants de l’atmosphère sociale qui
prévaut et qui sont des facteurs essentiels d’attrait et de rétention du personnel.
74
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Références
* Ronald W. Rebore : Personnel Administration in Education – A Management
Approach. Printice- Hall, 1982.
75
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
76
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Actuellement, les solutions disponibles aux problèmes des effectifs sont la double
vacation du personnel ou des classes, les cours du soir et la rotation de salles au
secondaire. Les cours du soir exigent que les salles de classes, les laboratoires et
les bibliothèques soient éclairés et soient fonctionnels à différents points de vue ; que
les établissements et écoles remplissent certaines conditions élémentaires ; que les
cantines ou autres réfectoires soient créés et organisés.
77
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
ORGANIGRAMME DU CAP
DCAP
DCAP
Adjoint
Conseillers
Pédagogiques PERSONNEL DE SOUTIEN
CP1 CP2 CP3 CP4 CP5 CP6 CP7 CP8 CP9 CP10 CP11 CP12 CP13 CP14
STRUCTURES
D’ÉDUCATION
78
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Il doit communiquer avec ses adjoints, ses collègues, ses chefs hiérarchiques, les
partenaires de l’école. Il doit entretenir :
Le cahier de transmission :
Il renseigne les maîtres sur les décisions venues des chefs hiérarchiques, sur les
réunions, les conseils de maîtres et toutes les directives à l’intention les maîtres.
Le Directeur porte sur le cahier les références, le titre et l’objet de la note ;
l’émargement des collègues est prévu.
79
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
- Registre d’appel ;
- Registre de notes ;
- Cahier de préparation (fiche de préparation) ;
- Journal de classe ;
- Le règlement intérieur ;
- La constitution de la république du Mali ;
- Cahier de coopérative de la classe ;
- Tableau de répartition hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle ;
- Tableau des effectifs (par âge, sexe) ;
- Tableau de scolarité.
a) Les réunions
Le Directeur doit faire parvenir à ses adjoints un avis de réunion consigné dans le
cahier de transmission qui sera émargé.
80
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
b) L’information
Le chef hiérarchique doit savoir tout ce qui se passe à l’école, rien ne doit être
minimisé et passé sous silence.
- Procès verbaux des réunions, des leçons modèles, les résultats des évaluations ;
- par téléphone ;
- par message RAC ;
- par message porté (transporteur public, taxi, moto, etc.) ;
- par communiqué radiophonique ;
b) Par écrit
- rapport circonstancié ;
- compte rendu ;
- procès verbal ;
- correspondance administrative.
NB : - Ne jamais traiter plusieurs sujets à la fois, mais un seul pour retenir l’attention
du chef hiérarchique. Transmettre toutes les correspondances des adjoints même si
elles sont défavorables au Directeur d’école. Toutefois vous pouvez les
accompagner par une note explicative pour votre justification.
Le directeur doit avoir un cahier de «courrier départ » et un cahier de «courrier
arrivée» ;
81
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
82
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
28. Réunir chaque mois au moins les représentants du syndicat, du Comité de Gestion
Scolaire (CGS) pour les tenir informer des activités à venir, des progrès de l’Ecole,
des préoccupations et des priorités ainsi que des problèmes.
La connaissance des textes législatifs est une obligation pour les administrateurs
scolaires. Ces textes sont des instruments privilégiés qui vont les aider à bien
administrer leurs établissements tout en affirmant leur autorité.
Il existe une hiérarchie dans les textes réglementaires qu’il convient de connaître
pour déterminer ce qui est essentiel de ce qui l’est moins, afin de faire la différence
entre l’esprit et la lettre de tel texte.
2) Les lois votées par l’assemblée nationale, elles précisent les reformes
et les traduisent en obligations ;
Très souvent, des problèmes se posent aux administrateurs scolaires alors qu’aucun
texte officiel ne propose de solution définitive. Dans ce cas le directeur doit trouver
une solution locale qui ne soit pas en contradiction avec les textes en vigueur.
Voici quelques exemples de situations pour lesquelles un Directeur doit apporter une
solution concrète sans se référer à un texte officiel.
Un parent se plaint d’un élève qui frappe tous les jours son enfant ;
83
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Un parent vous demande de faire passer son fils dans la classe supérieure
parce que son grand frère a redoublé et celui-ci est frustré.
Le cas d’un élève blessé au jeu pendant la récréation par son camarade ;
Le DCAP a la charge de :
- organiser des stages et des séminaires pour les conseillers, les maîtres en
service et les directeurs d’école ;
- participer à l’organisation et au suivi des stages des élèves-maîtres en
coordination avec les formateurs des instituts de Formation des maîtres (IFM) ;
- participer à l’encadrement des élèves-maîtres ;
- participer à l’identification des besoins en matière de formation des enseignants,
directeurs et conseillers pédagogiques ;
- concevoir et élaborer des modules en rapport avec les besoins identifiés ;
- animer des modules ;
- procéder à l’évaluation des maîtres ;
- participer à l’organisation des examens scolaires ;
- participer à la mobilisation des populations autour des objectifs de scolarisation ;
- veiller au respect de la carte scolaire ;
84
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
85
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Le rapport est un document dans lequel sont consignées toutes les informations
relatives à une activité ou à une situation. Il est généralement adressé à l’autorité
administrative supérieure en vue de mettre à sa disposition toutes informations utiles
pour une prise de décision.
Ce formulaire est rempli et retourné au CAP dans les 15 jours qui suivent la rentrée.
Le CAP fait alors la synthèse de toutes les informations contenues dans les rapports
succincts de rentrée. Cette synthèse est l’enquête rapide de rentrée. A ce document
stratégique est jointe la liste nominative du personnel en poste au CAP et une partie
administrative qui prend en compte les points suivants :
- personnel ;
- locaux ;
- effectifs des élèves ;
- mobilier ;
- transfert ;
- résultats des examens ;
- types d’écoles ;
- matériels didactiques, manuels et fournitures scolaires.
Dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre, une fiche d’enquête de rentrée est
remise à chaque directeur d’école. Elle est remplie et retournée au CAP entre le
premier et le 15 novembre. Au CAP on fait la synthèse de ces enquêtes de rentrée.
86
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1. la situation de la circonscription ;
2. les conditions dans lesquelles s’est déroulée la rentrée ;
3. la situation du CAP ;
4. les écoles ;
5. le personnel et les candidats aux examens professionnels ;
6. les élèves : la scolarisation, la fréquentation scolaire, les difficultés ;
7. l’organisation pédagogique ;
8. les effectifs, les candidats aux examens de fin d’année CFEPCEF et DEF ;
9. la situation des matériel didactique, manuels et fournitures scolaires ;
10. les besoins en manuels et fournitures scolaires au titre de l’année scolaire
en cours ;
11. le mobilier scolaire ;
12. la cantine scolaire ;
13. la coopérative scolaire ;
14. les activités pratiques et dirigées ;
15. le crédit de fonctionnement ;
16. les soldes des enseignants ;
17. le rapport avec les autorités ;
18. les innovations pédagogiques ;
19. les partenaires.
3) les élèves :
les effectifs ;
résultats des examens de fin d’année.
87
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
I) Types de conflits
- Conflits élèves – élèves ;
- Conflits élèves – maîtres ;
- Conflits élèves – membres de l’administration ;
- Conflits maîtres – membres de l’administration ;
- Conflits parents d’élèves – administration ;
- Conflits parents d’élèves – professeurs ;
- Conflits administration - environnement de l’école ;
- Conflits établissement extérieur.
88
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En conclusion les conflits sont très diversifiés. Leurs causes sont difficiles à cerner. Il
ne faut pas se précipiter pour prendre une décision mais rechercher d’abord toutes
les informations relatives aux conflits pour éviter de les aggraver au lieu de les
calmer.
- Pour une permission d’absence de deux jours, exiger une demande écrite au
Directeur du Centre d’Animation Pédagogique (CAP.) sous le couvert du
Directeur d’école qui la transmet.
- Pour une permission de plus de deux jours, l’adjoint adresse une demande
écrite au préfet ou au chef d’arrondissement sous le couvert du Directeur
d’école qui la transmet.
- Pour une absence pour raison de maladie, l’intéressé doit fournir un certificat
médical, et le D.CAP sera informé par le Directeur d’école.
Les autorisations d’absence pour congés réglementaires sont accordées par le préfet
sur proposition écrite du Directeur du Centre d’Animation Pédagogique (D.CAP) ou
du Directeur d’Académie d’Enseignement (D.AE.)
L’école doit avoir pour chaque niveau ou pour chaque école, le matériel didactique
qu’il serait souhaitable d’acquérir :
- livres, cahiers, règles, compas etc. ;
- cartes et tableaux muraux ;
- petit matériel pour l’enseignement des sciences, l’éducation physique ou
artistique ;
- tableau noir ;
- armoires, étagères ;
- matériel audio visuel (projecteur, magnétophone, radio, téléviseur).
89
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Un Directeur à quelque niveau que ce soit doit savoir gérer son temps.
Il peut élaborer un inventaire de ses activités, de la semaine et de l’année, en
précisant les tâches et le temps qu’il doit y consacrer. Il doit connaître les facteurs
qui occasionnent les pertes de temps et les moyens à mettre en œuvre pour y
remédier.
Il doit avoir aussi un calendrier pour les activités du mois ou du trimestre : les
rapports adressés au D.CAP, confection des listes des candidats. Confection des
dossiers.
Les Directeurs de CAP et d’Académie doivent veiller sur la gestion des moyens
logistiques mis à leur disposition ; il s’agit des voitures, motos, vélo, pinasses etc.
Il faut éviter l’utilisation abusive des engins, ne les utiliser que dans le cadre strict du
service ; procéder à leur entretien périodique, gage de longévité.
En cas de réquisition d’un engin du service par une autorité administrative, celle-ci
donnera un acte de réquisition.
90
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Le Directeur fera vacciner tous les élèves de l’établissement chaque fois que
cela est nécessaire.
Si une maladie contagieuse fait son apparition à l’école, il faut que l’enfant
atteint reste à la maison ou à l’hôpital jusqu’à sa guérison complète. Il faut
ensuite procéder à la vaccination de tous les élèves.
Le Directeur doit constituer une pharmacie pour les premiers soins d’urgence.
91
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Pour ce faire, il peut remplir des formulaires de requête à l’intention des partenaires
techniques et financiers (PTF), ou écrire une lettre simple à l’intention de ceux-ci Le
Directeur fera un véritable plaidoyer en faveur de son projet, prévoir un plan d’action
solide qui comprendra les rubriques suivantes :
I. Contexte et justification
Faire une description de l’état des lieux et donner les raisons du projet.
II. But
III. Objectif
3.1) Objectif général
3.2) Objectifs spécifiques
Pour atteindre les objectifs, il faut développer les stratégies qui tiendront compte de
la nature du projet.
A. Stratégies
B. Activités
V- budget
Si le Directeur doit faire un budget, celui-ci doit être en rapport avec les différentes
activités identifiées.
92
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
- Contacts fréquents avec les parents pour les informer du travail de leurs
enfants ;
- Contacts périodiques avec les partenaires et la collectivité ;
- Activités post et péri-scolaires en relation avec les activités économiques et
culturelles.
93
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
ANNEXES
94
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Région de Tombouctou
Cercle de Niafunké
--0--
95
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
N° Prénoms et noms Date de N°Mle Grade SF Diplôme Fonction Date d’entrée à la Date de Denier Date arrivée au Observations
naissance actuel fonction publique titularisation poste poste
01 Dramane Camara 1955 353 61 V PESG M/3 DENSUP DCAP 1972 1973 BKO 2002
02 ------------------ CPG
03 ------------------ CPO
04 ------------------ CPS
05 ------------------ Secrétaire
06 ------------------ Jardinier
07 ------------------ Chauffeur
96
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
N° Prénoms et noms Date de N°Mle Grade SF Diplôme Fonction Date d’entrée à Date de Denier Date arrivée Observations
naissance actuel la fonction titularisation poste au poste
publique
N° Prénoms et noms Date de N°Mle Grade SF Diplôme Fonction Date d’entrée à Date de Denier Date arrivée Observations
naissance actuel la fonction titularisation poste au poste
publique
97
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1ère Année 2ème Année 3ème Année 4ème Année 5ème Année 6ème Année Total général
Nbre G F T Nbre G F T Nbre G F T Nbre G F T Nbre G F T Nbre G F T Nbre G F T
98
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
A- PARTIE ADMINISTRATIVE :
INTRODUCTION :
I. ETUDES :
3) Stage : pratique ;
5) Animation pédagogique ;
6) Bibliothèque ;
7) Fournitures scolaires.
II. ADMINISTRATION :
1) Travail administratif ;
III. CONCLUSION :
B- STATISTIQUES :
99
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Tableau N°3 : Résultats des examens de fin de cycle par sexe et par scolarité.
Tableau N°4 : Résultats des examens de passage en 4ème année par sexe et par
scolarité.
Tableau N°5 : Propositions du Conseil des Professeurs pour les autres années
d’études par sexe.
Tableau N°6 : Prévisions d’effectifs pour l’année scolaire suivante par année
d’études.
100
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Total
C - LISTES:
A. PARTIE ADMINISTRATIVE :
I. Présentation de la rentrée :
1) Difficultés ;
2) Dispositions pratiques prises pour la rentrée
101
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1) Bourses ;
2) Crédits de fonctionnement ;
1) Nombre ;
2) Etat ;Utilisation ;
3) Projets de réalisation
V. Parc- Auto :
1) Nombre ;
2) Etat ;
3) Utilisation ;
4) Difficultés.
VIII. Personnel :
1) Personnel Administratif ;
2) Personnel Enseignant ;
Conclusion :
102
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
AXES Justifications
1 Prendre en compte le préscolaire, le spécial, le fondamental et le non
formel
5 Médium d’enseignement permettant d’améliorer qualitativement les
apprentissages, surtout à travers la pédagogie convergente qui prend en
compte l’utilisation des langues maternelles au fondamental
6 Le Directeur de CAP est chargé de veiller à l’utilisation et à la gestion des
manuels agréés par le département
7 L’une des missions des CAP est de participer non seulement à la formation
initiale des enseignants mais à la formation continue des maîtres,
directeurs d’écoles et conseillers pédagogiques
8 La gestion de l’école implique la mise en synergie de divers acteurs pour le
développement harmonieux de l’école
9 Le CAP fait partie des structures de suivi permettant une plus grande
couverture géographique, une meilleure coordination et une efficacité des
interventions
10 Participation à la mise en place des cadres de concertation pour
l’information et l’implication de tous les partenaires pour la gestion des
problèmes d’une part et à la mobilisation des populations autour des
objectifs de scolarisation d’autre part
11 Participation à la recherche de financement en étroite collaboration avec les
collectivités décentralisées, les ONG, les PTF pour la mise en oeuvre du
PRODEC
103
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
EXAMEN du ___CAP____
Epreuves orales
Législation scolaire
Pédagogie pratique
Examen de cahier
Appréciations générales
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
104
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Noms et Date et lieu de Grades NºMle Situation Date d’entrée Date de Fonction Date de
Prénoms naissance Familiale A la fonction Prise de Départ de
publique. service L’école
105
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Objet et référence
Date
EFF : G= F=
Présents G= F=
Absents G= F =
N° EF……
Libellé qu’on doit porter à la connaissance des maîtres
………………………………………………………….
………………………………………………………….
Le Directeur
Nom et cachet
106
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1) Exemple d’entretien :
- Plainte d’un parent d’élève contre le paiement pour la coopérative scolaire
- Entretien avec un professeur qui souhaite organiser des cours du soir.
- Entretien avec le comité scolaire
- Entretien avec le personnel
- Entretien avec les personnes étrangères, etc.
2) Typologie :
- Information
- Entretien d’enquête
- Entretien de motivation
- Entretien ‘’SOS’’ qui ne sont pas sur l’initiative du chef d’établissement.
3) Problèmes :
- Méconnaissance des textes et règlements
- Manque d’information
- Entorses et mépris des textes
- Insuffisance des ressources
- Situation, état d’esprit du chef d’établissement.
- Problèmes de temps, etc.
4) Habileté :
- Clarté et précisions des informations à donner
- Analyse, avoir un bon jugement
- Esquives
- Silence, etc.
5) Attitudes :
- fermeté
- souplesse
- Courtoisie
- Respect
- Ecoutes
- Disponibilité, etc.
107
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Date…………….
Permission d’absence
Nom et Prénom
Signature
N.B Si c’est l’adjoint qui écrit
la demande de permission, le Directeur
donne son avis motivé en bas et à gauche
de la demande.
Objet :
Le Directeur de l’école Fondamentale de ………
A Monsieur le ……………………
108
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Il est un outil d’évaluation de l’enseignant. Il est adressé aux agents qui se sont fait
distinguer soit par leur rendement positif soit par leur médiocrité. Ceux notés
implicitement bons ne reçoivent pas de bulletin. Ce bulletin comporte les points
suivant :
2- Appréciations Analytiques :
a) Comportements
b) Qualifications intellectuelles
c) Qualité morale
d) Aptitude physique
e) Rendement
3- Notation finale :
4- Questions subsidiaires :
-----------------------------------
109
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Bulletin d’Inspection
2004 –2005
Prénom et Nom……………………………………………………………………………….
Date et lieu de Naissance…………………………………………………………………….
Diplômes et titres……………………………Grade………………….Classe……………
Ancienneté générale………………. Date de première promotion………………………
Ecole de……………………………. Cercle de………………………………………………
Nombre de classe de l’école…………….. Cours tenu par le maître……………………
Nombre d’élèves inscrits…………………………………….. Parents……………………
Fréquentation…………………………………………………………………………………..
Etat des locaux………………………………………………………………………………
Le ………………………………………….A………………………..Note sur 20
Note précédente ……
Le Directeur du Centre d’Animation Pédagogique
Vu et pris copie
Vu le Directeur National de
L’intéressé l’Education de Base
110
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Kati le …….2005
Le D. CAP
Signature et cachet.
MEN
AE DE KITA I
CAP DE KITA I Le DCAP de KITA I
111
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
CHAPITRE III
SUIVI-EVALUATION
112
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
III. SUIVI-EVALUATION
Le concept d’évaluation n’est pas nouveau dans le domaine de l’éducation. En effet,
à quelque niveau que l’on soit, on est amené à faire de l’évaluation. Cette activité
apparaît plus importante lorsque les acteurs de l’évaluation sont ceux chargés de la
mise en œuvre des réformes, des innovations et d’un meilleur fonctionnement du
système éducatif : les administrateurs scolaires.
En éducation, les situations d’évaluation sont multiples et assez variées. Elles ont en
commun le souci de procéder à une prise d’informations, à leur analyse en vue d’une
prise de décision concernant l’élève, le manuel, le maître, la méthode pédagogique
ou le programme en cours. Cette vision diversifiée des actions éducatives donne à
l’évaluation toute son importance.
L’objet de notre travail traite du suivi-évaluation des activités pédagogiques que les
administrateurs scolaires sont régulièrement amenés à exécuter dans le cadre de
leur fonction. Il importe donc de mettre à leur disposition une batterie d’instruments
de suivi-évaluation dans le but de faciliter leurs pratiques professionnelles en matière
de gestion des ressources (matérielles et humaines) de leur circonscription. Mais
auparavant, il nous paraît important de définir la notion de suivi-évaluation et les
pratiques associées.
Dans son acceptation générale, l’évaluation est le processus qui intègre de façon
dynamique la collecte d’informations et leur traitement en vue d’une prise de
décision. Ces trois dimensions sont nécessaires dans n’importe quel type
d’évaluation. Dans le domaine de l’évaluation des apprentissages il existe plusieurs
types d’évaluation.
113
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En revanche, lorsque nous comparons une mesure, non pas avec d’autres mesures,
mais avec un standard objectif, nous faisons une évaluation critériée. Dans une
évaluation critériée, la performance d’un apprenant est jugée en fonction du niveau
d’acquisition des objectifs d’apprentissage. La performance de l’apprenant s’évalue
par rapport à un critère de qualité. En effet, ce type d’évaluation tend à guider le
cheminement de chaque apprenant dans sa démarche d’apprentissage.
Dans le cas de la notation normative, l’élève obtient un point chaque fois qu’une
compétence est acquise. En ce qui concerne la notation critériée, l’acquisition de la
compétence correspond à une appréciation verbale qui témoigne de la maîtrise ou
non de telle ou telle compétence. En résumé, on retient que l’évaluation normative
est quantitative alors que la notation critériée est qualitative.
114
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Exemple Nº1
En classe, Monsieur SANOGO a dit le conte ‘’Le lièvre et l’Hyène’’ à ses élèves.
Pour s’assurer que ses élèves ont compris l’histoire, Monsieur SANOGO invite
quelques élèves à reprendre le conte.
Grille de correction
Exemple Nº2
Mamadou est un ancien élève de l’Ecole ‘’A’’ du quartier. Salif, son cousin, vient d’y
être inscrit. Ce dernier ne pouvant y aller seul, demande conseil à Mamadou qui lui
décrit l’itinéraire.
115
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Grille de correction
Une autre dimension de notre travail consiste à élucider les approches d’évaluation
formative et sommative résumées dans le tableau suivant.
116
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Cet instrument a pour objectifs de déceler les lacunes d’un stage de formation. Pour
l’utiliser, l’évaluateur doit marquer d’une croix la case à côté de l’item pour indiquer, à
son avis, là où se situent les sources de difficultés dans l’organisation du stage.
a- Intitulé du stage :
b- Date (s) du stage :
c- Lieu du stage
d- Nombre de stagiaires :
e- Nombre de stagiaires par catégorie : MPC MSC PESG PESUP
Vacataire Autres
f - Nombre d’animateurs :
a. d’animation
b. de stagiaires
c. d’intervenants
d. de personnalités
e. de personnes étrangères au stage
a. documents inadaptés
b. documents distribués souvent à contre temps
c. locaux inadaptés
d. changements intempestifs de locaux
e. lieu du stage non convenable
f. travaux inachevés par manque de temps
g. travaux bâclés par insuffisance de temps
h. programme trop chargé par rapport au temps imparti
117
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Hétérogénéité due à :
a. la formation antérieure
b. l’expérience professionnelle
c. la différence de personnalité
d. la différence de statuts
e. la mixité (genre)
f. la situation familiale
g. d’autres causes
118
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Lecture :
Mathématiques :
119
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Sciences :
AE : ……………………………………………………………………………………………………..
CAP :……………………………………………………………………………………………………..
Classe :…………………………………………………………………………………………………
Effectif : ……………………………………………………………………………………………….
Nombre de garçons :………………………………………………………………………………….
Nombre de filles :……………………………………………………………………………………..
Disciplines observées :……………………………………………………………………………..
Sexe maître : Masculin /___/ Féminin /___/
Cette grille sert à observer les maîtres en situation de classe. Certaines questions appellent
une réponse négative ou affirmative. Pour une réponse négative, encercler la lettre N ; pour
une réponse positive, encercler la lettre O. D’autres réponses appellent l’utilisation d’une
échelle de 0 à 4. Selon le degré choisi, encercler le chiffre correspondant.
120
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
121
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
D. LA CONDUITE DE LA LEÇON
0 = jamais ; 1 = rarement ; 2 = souvent ; 3 très souvent ; 4 = toujours
Le maître énonce t-il les OPO aux élèves ? O N
Le maître vérifie t-il les connaissances préalables des élèves ? O N
Si oui, par écrit ? O N
Oralement ? O N
Va -t-il du plus simple au plus difficile ? O N
Utilise des exemples ? 0 1 2 3 4
0=jamais 4=toujours
Pose t-il des questions ouvertes ? 0 1 2 3 4
0=jamais 4=toujours
Pose t-il des questions fermées ? 0 1 2 3 4
0=jamais 4=toujours
Accorde t-il du temps aux réponses des élèves et à leurs questions ? 0 1 2 3 4
0=jamais 4=toujours
Repère t-il les obstacles qui empêchent les élèves de comprendre 0 1 2 3 4
certains concepts ?
Incite t-il les élèves à participer activement aux animations et à mener
des actions concrètes à partir de leurs acquis ? 0 1 2 3 4
Evalue t-il les acquis des élèves ? O N
a) Observation des cahiers des élèves : observez 15 cahiers, leur état général, la correction
et déterminer la régularité de la correction des exercices :
Mauvais _______________________________________________________
Mode de correction :
Par des élèves__________________________________________________
Fréquence _____________________________________________________
Fréquence _____________________________________________________
Mauvais
122
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Pas de visas :
par jour___________________________________________________________
Enseignant
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
123
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Exemple
Réponse
Aspects évalués Oui Non 1 2 3 4
Présentation de la couverture
L’illustration de la couverture fait-elle ressortir la
nature du contenu ?
La couverture est-elle attirante ?
Le titre est-il lisible ?
Le titre est-il visible ?
Le niveau figure-t-il sur la couverture ?
Le nom des auteurs y figure-t-il ?
L’adresse de la maison d’édition y figure-t-elle ?
Est-elle complète ?
La couverture est-elle cartonnée ?
La reliure est-elle forte/solide ?
Pagination
Toutes les pages sont-elles numérotées ?
Les numéros de page sont-ils
- en haut à droite ?
- en haut à gauche ?
- au milieu ?
- en bas à droite ?
- en bas à gauche ?
- en bas au milieu ?
Les numéros de page sont-ils facilement
compréhensibles par les élèves ?
Les numéros de page sont-ils distincts des numéros
des chapitres ?
Les couleurs
Le manuel a-t-il plus d’une couleur ?
Le choix des couleurs respecte-t-il les conventions ?
Le contenu scientifique
(1 = aucun lien ; 2 = lien faible ; 3 = en partie ; 4 = lien total)
Le contenu a-t-il des liens avec les objectifs et les
programmes nationaux ?
Le contenu a-t-il des liens avec le savoir
scientifique ?
124
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Situation d’apprentissage
1= jamais ; 2 = rarement ; 3 souvent ; 4 = toujours
Le manuel proposent-il des situations d’apprentissage ?
Le manuel propose-t-il des travaux pratiques ?
Existe-t-il des situations qui laissent des initiatives à
l’enseignement ?
Le manuel propose-t-il des situations de réinvestissement ?
Aspects socioculturels et historiques
Le manuel évoque-t-il des aspects historiques ?
L’environnement culturel de l’élève est-il mentionné ?
Les illustrations du manuel sont-elles en relation avec
la vie courante de l’élève ?
Tables des matières
La tables des matières est-elle bien faite ?
Fait-elle ressortir clairement le découpage du contenu ?
Aide-t-elle à comprendre la progression ?
Liens entre les chapitres
Les chapitres sont-ils indépendants ?
Existe-t-il un lien entre les chapitres ?
Y a t-il des unités d’intégration
Lisibilité
Le langage utilisé est-il approprié ?
Le langage est-il suffisamment clair ?
Le vocabulaire est-il adapté ?
Le langage est-il bien dosé ?
La typographie est – elle de qualité ?
La mise en page est-elle bonne ?
Evaluation
Les évaluations prévues sont-elles formatives ?
Les évaluations prévues sont-elles sommatives ?
Sont-elles prédictives
Facilitateurs technique
Le manuel présente-t-il :
- un préface ?
- un avant propos ?
- une introduction ?
- une table des matières ?
- des annexes ?
- un lexique ?
- glossaire ?
Le manuel présente –t-il un mode d’emploi pour le
maître ?
Commentaires
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
125
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1. LES FINALITES
2. LES OBJECTIFS
126
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
3. LE CONTENU
4. LES METHODES
5. LES TECHNIQUES
127
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
7. La gestion du temps
8. Le matériel didactique
8.1 Le programme ou son guide donne-t-il des indications sur les manuels
à utiliser?
Commentaires et Suggestions
…………………………………………………………………………………………………
Questionnaire de mini-sondage
Ce questionnaire sert à recueillir les opinions, les perceptions et les attentes des participants
à une session de formation de maîtres, de Conseillers Pédagogiques, de Directeurs d’Ecole
et ou de Directeurs de Centre d’Animation Pédagogique. Il peut être administré tout au long
de la session ou à la fin d’un module ou d’une séquence. Il est généralement appliqué à un
petit échantillon de participants directement par l’évaluateur. L’ évaluateur peut mettre une
croix dans la case de la réponse correspondante (Oui ou Non) ou de l’échelle d’appréciation
indiquée pour les.
128
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
O N 1 2 3 4
1. Les objectifs étaient-ils présentés
2. Etes-vous satisfait de la qualité de chaque
module
3. Etes-vous satisfait de la pertinence de chaque
module
4. Etes-vous satisfait de la cohérence de chaque
module
5. Etes-vous satisfait de l’exactitude de chaque
module
6. Etes-vous satisfait des documents fournis ?
7.Etes-vous satisfait de l’ambiance d’animation ?
8.Estimez-vous avoir compris les notions
essentielles de ce module ?
9. Les animateurs ont-ils répondu de manière
satisfaisante à vos questions ?
10. Si non, quelles sont les notions que vous n’avez pas maîtrisées ?
…………………………………………………………………………………………………
11. Que proposez-vous pour corriger ces lacunes ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
12. Commentaire et suggestions :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
129
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ce guide s’adresse aux participants d’un stage. Il a pour objectifs de recueillir des
opinions, remarques et suggestions des participants en vue d’améliorer les
conditions de poursuite de la session en cours ou de rendre plus efficaces les
sessions ultérieures.
A. Questions signalétiques
B. Objectifs du stage
7. Quels sont les aspects que vous jugez positifs dans l’organisation
matérielle du stage (date, durée, conditions d’hébergement, nourriture,
autres)
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………...
8. Selon vous, quel a été l’impact sur le déroulement du stage ?
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….
9. Quels sont les aspects que vous jugez négatifs dans l’organisation
matérielle du stage (date, durée, conditions d’hébergement, nourriture,
autres)
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………...
10. Selon vous, quel a été l’impact sur le déroulement du stage ?
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….
130
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
E. L’encadrement
F. Contenu du stage
16. Quels sont les modules qui vous ont le plus intéressé ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
17.Quels sont les modules qui vous ont le moins intéressé
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Pourquoi ?
……….…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
131
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Académie de : ………………………………
CAP de……………..…………………………
Etablissement………………………………………………………………………………….
Classe tenue…………. Effectif………. Filles…………… Garçons……………………….
Nom et Prénom (s) du maître stagiaire …………………………………………………….
Sexe….. Age………Statut du stagiaire : Bachelier….. Professionnel………………….
Date…………………. Horaire……….. de ….. Heures ……. mn à ….. Heures …. mn
Domaine dans le quel le stagiaire est examiné : ………………………………………..
Objet de l’évaluation
Comptant pour note de classe 1ère note ………….2ème note……. 3ème note………….
Comptant pour note du 1er trimestre ……….. 2ème Trimestre……. 3ème Trimestre…..
Comptant pour note d’examen : ……………………. Comptant pour note de session
Les examinateurs
I. Nom et Prénoms : …………………………………………….. Grade ……..
II. Nom et Prénoms : ………………………………………. …….Grade………..
132
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
133
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Cette grille vise l’appréciation de l’agent sur le plan général, cependant, quelques
points sont à considérer avec plus d’attention : l’esprit d’initiative et de créativité
comme la disposition au travail de groupe sont des indicateurs favorables à
l’amélioration de la performance de l’organisation. Outre ces qualités, la culture
générale pourrait traduire les possibilités de perfectionnement de l’agent ou sa
largeur d’esprit. Toutefois vous connaissez vos agents plus que quiconque ; vous les
apprécierez conséquemment.
I. Qualification
Oui Non
1. DEA et/ou Doctorat
2. Maîtrise
3. Bac
4. Diplôme des IFM
5. Autres
Oui Non
1. Possession de certificats
2. Possession d’attestations
3. Néant
Oui Non
1. Deux à trois langues nationales
2. Plus de trois langues nationales
3. L’Anglais
4. L’Arabe
134
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
135
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1. Très soigneux
2. Moyennement soigneux
3. Dépravé et brouillon
X. Disponibilité au travail
L’agent est-il ?
jamais Rarement souvent Toujours
Agent négligent
Agent insuffisant
Agent perfectible
Agent à encourager
136
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
CHAPITRE IV
COMMUNICATION ET PARTENARIAT
137
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
INTRODUCTION
Pour Fraisse et Piaget (1969)3, les processus de la communication sont l’un des
constituants fondamentaux de la vie sociale. La communication est en effet une
activité incontournable dans toute société. Dans tous les milieux, la nécessité de
communiquer s’impose. Un groupe social, quel qu’il soit, ne saurait s’affirmer sans
communiquer. L’absence de communication serait synonyme d’isolement. Dans le
milieu familial, dans le milieu scolaire, dans le milieu professionnel et dans les milieux
extraprofessionnels, nous communiquons pour réaliser les activités indispensables à
notre survie et à notre bien-être.
La communication s’installe entre deux personnes, entre les membres d’un même
groupe de personnes et entre deux groupes de personnes différents, entre les
travailleurs d’une même institution et entre deux institutions, entre les habitants d’une
même ville et entre deux ou plusieurs villes, entre les populations d’un même pays et
entre deux ou plusieurs pays. La communication est devenue aujourd’hui un mode
de vie qui concerne le monde entier. Elle a un caractère universel.
Les institutions dont les missions reposent essentiellement sur l’art de transmettre à
la jeune génération les connaissances et valeurs de la société n’échappent pas à la
règle. On ne peut en effet enseigner, éduquer ou tout simplement former sans
communiquer avec les cibles visées par ces activités. Pour continuer à réaliser de
bons rendements et hisser leurs institutions à un niveau élevé de compétitivité, les
administrateurs scolaires (responsables dans le cabinet du Ministre, chefs des
services centraux ou des services déconcentrés de l’éducation, chefs
d’établissements publics et privés), doivent être édifiés sur le concept de
communication, maîtriser son processus, connaître son importance, en distinguer les
différents canaux et leurs utilisations, comprendre et anticiper les difficultés
afférentes, savoir utiliser les moyens mis à leur disposition à cet effet, savoir le cas
échéant élaborer et mettre en œuvre un plan de communication dans leurs
institutions.
IV.1 .1 DEFINITION
3
Paul Fraisse et Jean Piaget, Traité de Psychologie expérimentale, t. IX
138
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
C’est bien pour cela que Alinsky (1971)4 soutient que la communication ne réside
pas seulement dans le fait qu’il y a échange d’information, même intentionnel, mais
met davantage l’accent sur la nécessité pour l’interlocuteur de bien comprendre le
message envoyé. Selon lui, il n’y a communication que lorsqu’il y a manifestation de
la compréhension du message émis ; par ailleurs il voit la communication comme un
processus à double sens. : celui qui envoie le message s’attend à la réaction du
destinataire démontrant que le message a été reçu, compris et éventuellement
accepté.
Plus que partout ailleurs, dans une institution d’éducation ( qu’il s’agisse d’un service
central comme la Direction Nationale de l’Education de Base, d’un service
déconcentré comme le Centre d’Animation Pédagogique ou tout simplement d’un
établissement scolaire comme le groupe scolaire de Hamdallaye Plateau à Bamako),
la communication revêt une importance capitale. Il suffit de rappeler que la vocation
première des institutions d’éducation est de véhiculer aux apprenants des savoirs,
des savoir-faire et des savoir être en vue d’atteindre des objectifs d’apprentissage
précis. Pour bien éduquer, pour bien former pour bien enseigner, il faut
communiquer.
4
Saul D. Alinsky, Rules for Radicals: A Pragmatic Primer for Realistic Radicals, 1971, p. 81
139
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Plutôt que d’utiliser un langage savant, le maître tiendra compte du niveau général
de la classe qu’il est sensé connaître. Il fera davantage recours aux méthodes
actives, pratiquera une distribution équitable de la parole au sein de la classe en
tenant compte de l’égalité entre les sexes et veillera à la participation de chaque
élève au cours.
140
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
QUI ? dit quoi ? par quel moyen ? à qui ? avec quel effet?
141
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
La question « par quel moyen ? » renvoie au médium utilisé par l’émetteur pour
véhiculer le message. Selon la forme de communication, il y a toute une gamme de
moyens qui peuvent être utilisés. Au sein d’un établissement, il peut s’agir par
exemple d’un discours ou de propos tenus par le chef d’établissement à son
personnel ou aux élèves, de lettre circulaire, d’avis ou de communiqués portés au
tableau d’affichage à l’intention du public. La communication utilise aussi des
moyens audio-visuels (notamment dans le domaine des médias publics), et les
moyens modernes de télécommunication (téléphones, fax, courrier électronique).
142
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Dans le schéma ci-dessus, on se rend compte que la personne qui est au centre est
pratiquement débordée : elle envoie en direction de chacun des membres du groupe
des informations et en reçoit directement de chacun d’eux. Pendant ce temps, les
autres membres ne communiquent pas entre eux. Il y a donc concentration de
l’information à un seul niveau, les autres membres du groupe restant sous informés.
Dans les réseaux fortement centralisés, toutes les activités de l’organisation ou du
groupe tournent autour du personnage central qui contrôle l’information et exerce
son influence sur les autres agents.
5
Léandre Maillet, Psychologie et Organisation – L’individu dans son milieu de travail, Montréal, Edition
Agence d’Arc inc. 1988, P. 21
143
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
On peut donc retenir que les groupes de travail et les organisations, notamment dans
le domaine de l’éducation, ont plus d’avantage à appliquer le type de réseau
décentralisé que le type centralisé pour garantir un meilleur fonctionnement et une
plus grande efficacité.
Les moyens et stratégies désignent les canaux utilisés pour véhiculer l’information
entre l’émetteur et le récepteur. A cet effet, toute une gamme de moyens et
stratégies sont à la disposition des institutions d’éducation ; on peut citer
notamment :
6
idem p. 22
144
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
IV.1.5.1 Le courrier :
Le service du courrier est une structure qui a pour fonction de traiter l’ensemble des
correspondances officielles du service ; il traite aussi bien le courrier départ que le
courrier arrivé et véhicule ainsi une masse importante d’informations au sein et hors
de l’institution.
145
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les NTIC sont devenues aujourd’hui un outil indispensable dans l’environnement des
institutions pour se hisser à un niveau élevé de performance. Leur utilisation ne pose
pas seulement un problème d’équipement des services, mais aussi un problème de
formation des agents qui doivent s’en servir.
Même si elles peuvent porter sur des objets très différents (livraison d’une simple
information aux participants, instauration d’un débat démocratique sur une question
spécifique ou concertation entre les membres en vue de prendre une décision), les
réunions et les rencontres constituent des espaces privilégiés d’échanges, en
particulier entre structures supérieures et structures inférieures. Elles peuvent être
organisées selon une périodicité donnée (réunions ordinaires) ou être simplement
improvisées selon les circonstances (réunions extraordinaires).
146
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Dans tous les cas, les réunions ont l’avantage de créer plus de rapprochement entre
les agents et les membres de l’équipe dirigeante : elles offrent l’occasion de mieux se
comprendre, de se persuader mutuellement, de convaincre et de remettre les plus
réticents à la tâche. Il faut donc se réunir pour mieux travailler, mais l’excès en toute
chose étant nuisible, il faut aussi éviter de tomber dans la tenue de nombreuses
réunions souvent sans objet (la réunionnite).
L’IEC est une stratégie éducative et de communication qui est utilisée généralement
pour le grand public en vue de véhiculer des messages précis sur un thème donné.
Des thèmes comme l’importance de la scolarisation des filles ou la participation
communautaire à la gestion scolaire peuvent par exemple faire l’objet d’IEC pour
informer et sensibiliser le public, en particulier les parents et les leaders
communautaires sur ces questions et obtenir leur adhésion ainsi que les
changements d’attitudes et de comportements souhaités.
Les moyens et stratégies utilisés pour communiquer sont donc nombreux. Loin d’être
incompatibles, ils se complètent et contribuent ensemble au fonctionnement régulier
des institutions. Il appartiendra aux responsables d’institutions (chefs des services
d’administration de l’éducation, chefs d’institutions de formation spécialisée,
directeurs d’école) de faire un usage approprié de chaque moyen à leur disposition.
147
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
IV.1.6.1 Définition :
Buts et objectifs: il s’agit de définir les buts et les objectifs visés par le plan
de communication ; en général il y a un but et plusieurs objectifs qui
deviennent plus spécifiques selon qu’on a à faire à un plan général de
communication pour le service en question ou à un plan relatif à un domaine
d’activités.
Public cible : il faut citer les structures et les personnes qui sont concernées
par le plan de communication en précisant en quoi chacune est concernée
car, ne jouant pas les mêmes rôles, elles ne seront pas toutes impliquées au
même niveau.
148
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
149
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
150
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
151
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les directions nationales et les services rattachés sont à leur tour en relation avec
les académies d’enseignement pour les questions techniques qui relèvent de leur
responsabilité. Ces dernières dont l’organigramme prévoit une division chargée de la
communication, communiquent par ailleurs avec les structures déconcentrées (CAP,
IFM, écoles) relevant de leurs circonscriptions.
Chacune des structures ci-dessus citées collabore avec les partenaires de l’école à
travers différents espaces d’échanges institués de commun accord au niveau central,
au niveau régional et au niveau local. Les missions conjointes du Ministère de
l’Education Nationale avec les partenaires techniques et financiers et les réunions
thématiques périodiques prévues dans le cadre de la mise en œuvre du PISE en
sont des exemples.
7
Jean Valérien, La Gestion Administrative et Pédagogique des Ecoles : Guide pour les Directeurs et Directrices
d’Ecoles, ACCT – UNESCO, 1991, P. 129
152
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
CONCLUSION
153
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
BIBLIOGRAPHIE
154
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
ANNEXES
155
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
NOTE TECHNIQUE
2. Le contexte :
Deux instances ont été créées, à partir de 1998, pour assurer les missions de
coordination et de suivi sous – régional de l’étude :
156
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En application des résolutions du Forum Mondial sur l’Education (Dakar, Avril 2000),
l’UNESCO a étendu, en 2001, ses activités d’évaluation des acquis scolaires aux
élèves de 8ème année, en mathématiques et en sciences liées aux compétences de
la vie courante.
157
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
4. Recommandations :
158
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ambassade
De la République Fédérale d’Allemagne
Bamako
Ref : ku 62500
Note verbale N° : 55/2004
Note verbale
Koulouba
159
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
160
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Aux
- Ministres
- Hauts Commissaires de Région
et du district de Bamako
1. Compter au moins deux (2) années d’ancienneté dans son corps, dont une
postérieure à sa titularisation ;
161
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En tout état de cause, aucun diplôme ne sera désormais valorisé si l’impétrant n’a
pas bénéficié d’un congé de formation conformément à la procédure ci-dessus
décrite.
Je vous saurai gré des dispositions diligentes que vous ferez prendre pour assurer
une très large diffusion de la présente auprès des services placés sous votre
autorité.
162
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
163
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Vu La constitution ;
Vu La loi N°02-053 du 16 décembre 2002, portant Statut Général des
Fonctionnaires ;
Vu Le Décret N°182/PG-RM du 03 juillet 1978, portant répartition des actes
d’administration et de gestion du Personnel ;
Vu Le Décret N° 02-496/P-RM du16 octobre 2002 modifié, portant nomination
des membres du Gouvernement ;
Vu La demande de l’intéressé ;
DECIDE :
ARTICLE 1er : Monsieur Néguédougou SANOGO, N°MLE 163.59-S, Professeur
Principal de 1ère classe 2ème échelon en service au Centre National de l’Education,
est affecté à la Direction National de l’Education de Base.
164
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Parmi les rôles que joue l’administrateur scolaire dans l’exercice de ses fonctions, le
domaine social occupe certainement une place importante.
Cela résulte du fait que l’école apparaît comme l’une des premières institutions
sociales dans tous les pays et singulièrement au Mali.
165
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
C’est à partir de ce contexte qu’il est possible de définir un mode et des formes de
collaboration que chaque partenaire doit respecter.
Cette collaboration doit être avant tout technique. Elle peut se faire sous diverses
formes : rencontres techniques, séances de travail, réunions, concertations,
correspondances, entretiens, etc. En réalité, collaboration ne signifie guère
insubordination.
Dans ces conditions, les relations doivent être empreintes de franchise, de loyauté,
de courtoisie, bref toute attitude susceptible de consolider les relations entre
responsables dans le respect strict de l’autre. Ainsi, la collaboration aura l’avantage
d’établir les relations entre structures administratives ayant presque la même
mission ou chargées des mêmes-tâches.
Le chef de l’Etablissement est par essence le pivot du système éducatif dans son
milieu. A ce titre il doit être bien informé sur la vie de son Etablissement pour mieux
informer les parents d’élèves. En dehors des traditionnels bulletins de notes des
élèves, plusieurs possibilités s’offrent au chef d’Etablissement pour établir les
relations avec les parents d’élèves ; qu’il s’agisse d’Assemblées générales des
parents dont la périodicité sera définie de commun accord ou de cérémonies de
distributions de prix aux élèves méritants ou toute autre manifestation ayant trait à la
vie de l’école. Le contact direct individuel entre chef d’Etablissement et parents des
élèves se heurte souvent à des difficultés.
166
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Le nombre élevé d’élèves, souvent évoqué comme handicap, n’est cependant pas
un frein ou un obstacle à cette forme de collaboration directe. Aussi, les maîtres
(enseignants) en contact permanent avec les élèves peuvent et doivent signaler les
cas de problèmes spécifiques au chef d’Etablissement, qui, par correspondance ou
par contact direct, peut s’entretenir avec chaque parent au sujet du travail ou de la
conduite de l’élève à l’école.
Les relations avec les parents des élèves doivent reposer sur la transparence, la
franchise, la sincérité et la solidarité de manière constante, par les méthodes de
communication efficaces que sont :
167
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Les démarches personnelles auprès des autorités locales et des notabilités pour
soutenir les réunions s’avèrent plus efficientes que des simples communiqués
anonymes. Les cartes d’invitation ou les lettres sont préférables aux convocations
administratives formalistes et souvent rebutantes. Les relations avec les parents
d’élèves peuvent par la simple information, déboucher sur une participation effective
des parents à la vie de l’école.
Depuis la réforme de 1962, les Associations des parents d’élèves demeurent les
premiers partenaires de l’école malienne. Les APE constituent à cet effet, le premier
maillon de la chaîne des partenaires de l’école, leur rôle principal étant de soutenir
les actions d’éducation du Gouvernement et les efforts de scolarisation en faveur
des populations. Si actuellement, leur intervention au niveau du financement de
l’école se trouve limité par la non ou la mauvaise application de la loi sur la Taxe de
Développement Régional et Local (TDRL) dont 30% devraient être consacrés au
développement de l’école, ces APE au début de la réforme ont contribué par la
mobilisation sociale à la construction de nombreuses salles de classe et des abris
provisoires pour accélérer la scolarisation des populations. Donc, tous les
problèmes majeurs, les obstacles et les goulots d’étranglement ayant trait à la vie
de l’école doivent être analysés de commun accord avec les APE auxquels on
pourrait associer les élus et les notabilités de la localité.
Dans un contexte de pluralisme syndical, la règle d’or à observer pour une autorité
administrative scolaire, est de garder une stricte neutralité dans le traitement des
problèmes syndicaux. La non-immixtion dans les affaires spécifiquement syndicales
est le plus sûr moyen d’observer l’équité, l’égalité et le respect de la légalité.
168
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
169
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En réalité, toutes ces ONG orientées vers l’Education conformément à leur mission,
ne mènent pas d’activités dans le domaine de l’éducation. Seulement environ 20%
s’intéressent et travaillent au compte de l’éducation à différents niveaux et de
manière différente.
Cette disparité peut être corrigée tant au niveau national qu’au niveau local par une
meilleure harmonisation des activités (autorités scolaires- communautés- autorités
administratives et collectivités locales)
Ces ONG constituent des supports techniques, financiers et pédagogiques pour les
responsables scolaires locaux impliqués dans le système de partenariat.
Le mode d’intervention des ONG varie d’une localité à l’autre, en fonction des
besoins pédagogiques et des difficultés locales. Leurs interventions vont de la
construction des salles de classes à l’encadrement pédagogique et technique en
passant par des appuis pour le développement des activités génératrices de
revenus.
Ceci nécessite l’implication des ONG dans des projets d’écoles, élaborés à partir des
réalités du milieu. A ce niveau, les établissements peuvent devenir des pôles de
développement pour les localités à partir du savoir et du savoir-faire, véhiculés et
soutenus par l’école (fondamentale, secondaire, technique ou professionnelle).
Pour ce faire, plusieurs méthodes pourraient être utilisées : la création d’un cadre de
concentration et la définition d’un système de collaboration.
Une bonne collaboration repose sur des relations constantes et permanentes. Donc
le contact doit être toujours maintenu entre les responsables des ONG et les
responsables administratifs scolaires. Les plans d’action des ONG et leurs
programmes d’intervention doivent être connus des responsables scolaires, et si
possible, intégrés dans les activités de ces derniers.
170
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Malheureusement, il a été constaté que quelques ONG n’entretiennent que très peu
de rapports avec les autorités Scolaires (DCAP-/ DAE-/ DE /les Conseillers
Pédagogiques et les Chefs d’établissement) focalisant leurs efforts uniquement sur
les populations locales qui en conséquence, entreprennent des actions similaires
dans un même secteur.
Un simple compte rendu n’est pas suffisant souvent pour appréhender tous les
problèmes. De véritables séances de travail sont recommandées entre DE –
proviseur – DCAP – DAE et les ONG.
Les services techniques de l’Etat peuvent également être mis à contribution dans la
gestion des problèmes scolaires.
Le Conseil Régional des collectivités doit être informé sur les problèmes scolaires
par l’intermédiaire des DAE qui doivent entretenir de bonnes relations avec les élus,
sans esprit de coterie.
Quant aux Gouverneurs de Région, aux Préfets et Sous-Préfets, ils sont les
représentants de l’Etat.
171
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Elle concerne les APE, les parents des élèves, les syndicats, les ONG, les chefs
religieux, les notables, les associations et autres, le plus souvent regroupés sous le
vocable de «société civile»
Dans cette stratégie globale d’implication des populations dans la gestion scolaire
chaque partenaire a son rôle défini.
Cette mobilisation peut s’effectuer à tous les niveaux (villages, communes, cercles,
régions) et par les responsables scolaires DE – DCAP – DAE, Chefs
d’établissement, qui se rendent compte très souvent, que dans cette mobilisation
sociale, les partenaires ont souvent des points de vue différents, voire divergents. Le
rôle principal du responsable administratif scolaire est de concilier ces points de vue,
du moins de les rapprocher pour les orienter vers un même objectif : le
développement de l’école.
172
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ces objectifs entraînent des activités spécifiques que chaque partenaire pourrait
prendre en compte dans son programme et dans ses projets.
Quant aux entretiens individuels avec les partenaires, il est souhaitable qu’ils se
passent dans une atmosphère détendue, voire conviviale, en tout cas, dépourvue de
pesanteur administrative mais, plutôt entourée de courtoisie.
A ce titre, nous vous proposons quelques exemples de lettres qui, du reste ne sont
pas des modèles à reproduire systématiquement.
A l’égard des partenaires, il s’agit non pas d’afficher un comportement guindé, mais
d’adopter une attitude respectueuse sans être obséquieux. L’essentiel consiste à
susciter, entretenir des rapports de coopération de collaboration, et d’assistance
dans le respect strict des responsabilités et des attributions des uns et des autres
dans un même élan de solidarité.
a) Le lobbying :
173
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Ce qui importe pour les administrateurs scolaires, c’est plus les techniques du
lobbying que le concept et l’historique de la méthode.
174
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
En réalité, le lobbying ne peut être mis en œuvre qu’avec des acteurs disponibles.
Ces acteurs peuvent être des syndicats, des associations, des responsables
politiques, des organisations professionnelles, des opérateurs économiques, des
mécènes, bref tous ceux qui, peu ou proue, peuvent intervenir auprès des pouvoirs
publics pour infléchir leurs positions en faveur de l’école.
Si le lobbying ne permet pas de résoudre tous les problèmes scolaires, il peut dans
une large mesure contribuer à la recherche de financement.
Sous forme « d’investissement humain » les populations ont généré des ressources
et des moyens pour la construction des salles de classe notamment au niveau du
cycle Fondamental depuis 1962. L’Etat dans la mesure de ses moyens et dans un
contexte économique difficile a assuré la construction et l’équipement de certaines
infrastructures au niveau du secondaire et du supérieur.
175
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Dans ces conditions, le DE, DCAP, le Proviseur ou le DAE doivent être à mesure
d’évaluer les besoins de sa circonscription ou de son établissement de manière
précise avant de proposer un plan d’action adapté aux moyens des collectivités et
des partenaires techniques et financiers ( PTF)
Le système de complémentarité des actions peut être une alternative pour combler
certaines lacunes. C’est ainsi que les populations peuvent fournir la main d’œuvre
pour la construction de salles de classe, de bureaux ou de latrines, le matériel et les
matériaux de construction puisés dans les ressources locales et le complément pris
en charge par un mécène ou une ONG.
L’Agence Nationale d’Investissement pour les Collectivités Territoriales (ANICT)
accorde la priorité au secteur de l’éducation dans son système de financement des
projets des collectivités territoriales.
176
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Bibliographie
- Lois et décrets de la décentralisation ;
- Notre beau métier Edition Saint Paul 184 – AV de Verdun, Issy les Moulineaux
( Seine) F Macaire et P Raymond ;
- Annuaire des ONG au mali (Comité de coordination des Actions des ONG au
Mali (CAONG) ;
177
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
ANNEXES
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LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
Lettre aux parents dont l’enfant est atteint d’une maladie contagieuse
M……………..
J’ai l’honneur de vous faire savoir qu’en raison de la maladie de votre enfant atteint
de………………………. Il me sera impossible de l’admettre à nouveau en classe
avant le………………. prochain.
Dater et signer
Lettre aux parents pour les avertir du mauvais travail de leur enfant
M …………………………………
Je me permets, très amicalement, d’attirer votre attention sur le travail actuel
de……………... ………………..
Je pense que vous pourrez m’aider à découvrir les raisons de cette baisse de
régime : santé déficiente, surmenage possible, ennuis familiaux, etc. afin de
ramener l’enfant dans le bon chemin qu’il suivait jusqu’ici.
Dans l’espoir que vous comprendrez tout l’intérêt que présente ma demande, je
vous assure, Monsieur (ou Madame), de mes sentiments les meilleurs.
Dater et signer
179
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
M……………..
Vous comprendrez, j’en suis sûr, tout le prix que j’attache, en ce domaine, à votre
collaboration.
Nos efforts, dictés par l’intérêt de l’enfant, nous permettront, je pense, d’atteindre le
but que nous visons en commun.
Dans cet espoir, je vous remercie, dès maintenant, de ce que vous pourrez faire et
vous prie, M…………, d’accepter mes civilités.
Dater et signer
M……………..
J’ai le plaisir de vous informer que les élèves de l’école de..……….……. ont décidé
la création d’une coopérative scolaire.
Afin de vous faire connaître les buts de cette coopérative et de vous en informer le
fonctionnement, nous vous invitons cordialement à assister à la réunion qui se
tiendra à l’école………. A…….. heures, le……..
Espérant que vous saisirez tout l’intérêt qui s’attache à cette réalisation et pensant
que nous aurons le plaisir de vous compter parmi les animateurs de cette
coopérative, nous vous prions de croire, M…………, à mes sentiments distingués.
Titre et signature
1. Initiateur
2. Un élève délégué par ses camarades
180
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
M……………..
Je suis heureux de vous accuser réception du don que vous avez eu l’amabilité
d’adresser à la coopérative scolaire.
Je vous transmets la lettre de remerciements que vous ont rédigée les élèves mais
je tiens à m’associer à eux pour vous assurer de toute notre gratitude.
Dater et signer
Lettre d’invitation
M……………..
Dans l’espoir de vous voir accepter cette invitation, je tiens, M……….. à vous
assurer de mes sentiments les plus distingués : « de mes sentiments les meilleurs »
ou « les plus cordiaux
Dater et signer
M……………..
J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre du……… Son contenu m’a,
je l’avoue, un peu étonné, et je suis persuadé qu’il ne s’agit là que d’un malentendu
regrettable mais passager.
Dater et signer
181
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
1. ANALYSE DE LA SITUATION
Le Projet prend-il en compte :
les spécificités :
de l’école : organisation, pratiques pédagogiques ;
2 - DEFINITION DU PROJET :
Le projet :
S’intègre-t-il à la politique éducative nationale et régionale ?
la définition de la durée ?
la programmation des activités ?
l’identification des acteurs ?
la répartition des tâches ?
la mobilisation des moyens matériels et financiers ?
la prévision des temps et des modalités de régulation ?
l’établissement d’un dispositif d’évaluation (modalités et outils) précisant les
effets attendus des actions entreprises ?
182
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
4 – PERSPECTIVES :
Le projet peut-il s’ouvrir vers de nouveaux projets ?
5 – COMMUNICATION/VALIDATION :
A-t-on prévu de présenter le projet rédigé :
* pour recueillir l’adhésion de l’ensemble des acteurs ?
*pour obtenir sa validation par l’institution ?
Les indicateurs sont des outils qui doivent à la fois permettre de se rendre
compte de l’état d’un système éducatif, et également de rendre compte de cet
état à l’ensemble de la communauté éducative, autrement dit à l’ensemble du
pays
INDICATEUR ET OBJECTIF :
183
LE GUIDE PRATIQUE DE L’ADMINISTRATEUR SCOLAIRE
a) Sa pertinence ;
d) Sa précision et sa comparabilité ;
e) Sa fiabilité.
Un exemple :
Supposons que depuis 3 ans le taux de scolarisation des filles baisse régulièrement.
Le voyant s’allume.
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