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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir

Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Epigraphie
« Le grand secret de la vie est de se proposer un digne but et de ne le perdre
jamais de vue ».

Christine de suède

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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Remerciement
Je remercie en premier le Dieu tout puissant de m’avoir donné la
force, le courage et la santé ferme pour réaliser cet humble travail de fin d’étude.

Nous tenons à exprimer ici nos plus sincères remerciements au


Directeur de ce Travail, Monsieur le Professeur Docteur Dominique
WETSHONDO pour son encadrement, sa compréhension, sa patience et ses
judicieux conseils ; aussi mon encadreur monsieur Georges
MATAMBA MUSUNGAYI pour sa disponibilité, son attention et sa rigueur qui
m’a permis de me surpasser ainsi je remercie aussi tous les enseignants.

Avec l’honnêteté que j’exprime ma joie à tous les amis, pour leurs
conseils, leurs encouragements et leur soutien au cours des différentes phrases
de la rédaction de ce travail.

Dédicace
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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
A ma très chère maman Louise TABANGE WABO

Affable, honorable, aimable : tu représentes pour moi le symbole de la


bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a
pas cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta prière et ta bénédiction
m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Aucune dédicace ne
saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les
sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon
enfance et même à l’âge d’adulte.

A mon très cher père Nathanaël WABI GILIMBO

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement


et le respect que j’ai toujours eu pour toi. Rien au monde ne vaut les efforts
fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit
des sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation.

A mes frères et ceux qui ont partagé avec moi tous les moments
d’émotion lors de la réalisation de ce travail. Ils m’ont chaleureusement supporté
et encouragé tout au long de mon parcours.

A ma famille, mes proches et à ceux qui me donnent de l’amour et de


la vivacité.

A tous mes amis qui m’ont toujours encouragé, et à qui je souhaite


plus de succès.

A tous ceux que j’aime.

Liste des figures


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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Figure I.1: les catégories de récupération d’huile (réservoir engineering)…....12
Figure I.2. Cône de dépression autour d’un puits de pétrole …………….…....19
Figure I.3 Ecoulement radial vers un puits de production …………………....19
Figure 2.1 : Localisation du champ Liawenda (Perenco-rep, 2017)…………25
Figure 2.2: La colonne stratigraphique du Bassin Côtier…………………...…28
Figure 2.3 : Coupe sismique nord-sud (Nicolas FABRE, 2014)………………34

Figure 2.4 : Log du réservoir Cénomanien (Perenco-rep, 2017)………………35


Figure 2.5 : Corrélation des séquences du réservoir Cénomanien (Perenco-rep,
2017)………………………………………………………………………..…..36

Figure 2.6 : évolution de l’epaisseur et puits (Ceno G)……………….……..38


Figure 2.7 : évolution de la production du champ liawenda……………..….38
Figure 2.8 : Modèle de porosité effective (Ceno G à K)…………………...…41

Figure 2.9 : K-Phi est utilisé pour définir les seuils des carottés du réservoir
Cénomanien…………………………………………………………...………..42
Figure 2.10 : perméabilité (Ceno G)…………………………………………..42

Figure 2.11 : Fonction de PHIE en saturation en eau rencontrés……………43

Figure 2.12 : Vue intersection nord-sud des 3 scénarios de contact de fluide


pour les cas bas/moyen / haut du réservoir Cénomanien (BOUTELIER, 2017)
…………………………………………………………………………....44

Figure 2.13 : Top Ceno G et Contacts fluides (eau, gaz et huile)…………...45


Figure 2.14 : Carte NTG (Ceno G à K)………………………………………..45
Figure 3.1: découpage en maille du réservoir ceno G low (CMG Simulation)
………………………………………………………………….….51
Figure 3.2 : insertion des données dans le logiciel………………………….52
Figure 3.3 : Images du modèle numérique du réservoir Ceno G crée en 3 D avec
les Puits forés par la société Perencorep (CMG Simulation)…………………..52
Figure 3.4: Image du modèle numérique du réservoir Céno G crée en 3 D (Top)
(CMG Simulation)…………………………………………………………...…53
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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Figure 3.5 : Image du modèle numérique du réservoir Céno G crée en 2 D
(CMG Simulation)……………………………………………………………...53
Figure 3.6 : perméabilité de la séquence G up………………………………..55

Figure 3.7 : image du modèle numérique du réservoir Céno G up en 3 D avec


puits………………………………………………………………………...…..56

Figure 3.8: allure de la courbe du débit de l’huile du puits producteur avant


injection (2022 à 2023)…………………………………………………………57
Figure 3.9 : image montrant les puits injecteur et producteur installés dans le
modele 3D………………………………………………………………..…….58
Figure 3.10: Production de l’huile vs Temps (avant et apres injection/ 2022 à
2023)……………………………………………………………………………60
Figure 3.11: Débit de l’huile vs Temps (avant et après optimisation / 2022 à
2023 )…………………………………………………………………………...61

Liste des tableaux

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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 2.1 : Les zones du réservoir Cénomanien et leurs indices rencontrés...33
Tableau 2.2. Puits forés dans le champ Liawenda…………………………….…..37
Tableau 2.3 : perméabilité moyenne et nombre des couches par
séquence……………………….……………………………………………….43
Tableau 2.4 : huile en place par sequence (Liawenda study and compared to
FINA, 2000)……………………………………………………………………44
Tableau 2.5 : contacts fluides (Liawenda study and compared to FINA, 2000)
……………………………………………………………………………46
Tableau 3.1: Données utilisées pour créer le modèle du réservoir Céno G
up……………………………………………………………………………….50
Tableau 3.2 : fluides en place…………………………………………………54
Tableau 3.3 : coordonnées du puits producteur…………………….……….55
Tableau 3.4: données puits producteur……………………………………….56
Tableau 3.5: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022 à
2023)……………………………………………………………………………57
Tableau 3.6 : données du puits injecteur………………….……..……………59
Tableau 3.7: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022 à
2023)………………………………………………………………………………..…..59
Tableau 3.8: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022 à
2023)………………………………………………………………………………..……60

Liste des Abréviations


a : pourcentage
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bbl : unité du volume d’huile en condition de stockage exprime par baril/baril
Bg : volume du gaz dans les réservoirs
Bo : volume du pétrole dans les réservoirs
Ceno : Cénomanien
Ed : efficacité de déplacement (microscopique)
EOR : méthode assistée
Es : efficacité superficielle de balayage (surface)
Ev : efficacité verticale de balayage
GOC : gaz oil contact
GOR : rapport du gaz et pétrole dont le volume de gaz standard récupéré avec
un volume unité d’huile de stockage
h : épaisseur nette
i w : taux d’injection d’eau

k : perméabilité absolue
Lw : Liawenda
mD : millidarcy
pe : pression constante
Pinj: pression d’injection d’eau

Qinj : débit d’injection de l’eau


Qo : débit de la production de l’huile
SC : l’étranglement de l’écoulement dû à la pénétration partielle

Scf : est unité d’estimation du volume du gaz dans les réservoirs


S E : l’endommagement réel aux abords du puits

S P: la perte de charge due aux perforations

stb : est unité d’estimation du volume du pétrole dans les réservoirs

Vg : volume de gaz
Vo : volume d'huile
Vr : est un volume de roche forée
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WOC : le rapport de l’eau et gaz

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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Introduction Générale

1. Problématique

Au cours de la durée de vie du puits, la pression va chuter, et à un


moment donné, la pression souterraine sera insuffisante pour forcer la migration
du pétrole vers la surface. A mesure que le pétrole et le gaz sont produits, la
pression baisse à l’intérieur du réservoir.
Afin de stabiliser cette pression au-dessus du "point de bulle" et
d’augmenter la quantité d’huile récupérée, on va injecter des fluides dans le
gisement, en premier lieu de l’eau ou du gaz. Ce sont ces opérations que les
techniciens appellent la récupération secondaire. L’eau sera injectée à la base du
gisement, ou bien en périphérie afin d’opérer une sorte de balayage qui poussera
l’huile vers les puits de production tout en maintenant la pression dans le
réservoir.
Cette technique d’injection d’eau, elle est classée parmi les méthodes
de récupération secondaire du pétrole et gaz. Plusieurs réservoirs dans le monde
rencontrent cette situation, le cas du réservoir Cénomanien séquence G up ciblé
dans ce travail.
Le réservoir Cénomanien séquence G up appartient au champ
Liawenda. Ce dernier est subdivisé en 11 séquences distinctes présentant une
alternance très fine et complexe de calcaire, de grès très fin et des argiles
silteuses.

Le champ Liawenda fait partie de l’Onshore du bassin côtier de la


République démocratique du Congo dans la concession Perenco-rep, le champ
liawenda s’étend sur 60 km² et contient deux accumulations distinctes de pétrole
et de gaz : L’une dans les siltstone de Turonien et l’autre dans les carbonates /
siltones plus profonds du Cénomanien.

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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Il a été découvert par la FINA en 1972 avec le puits LW-001, et il
compte environ 332 puits forés dont 58 injecteurs, 5 en production naturelle, 1
puits de gaz et 268 assistésPerenco-rep, 2017.

En effet, le réservoir Cénomanien qu’exploite la société Perenco-rep


dans le champ Liawenda, ne permet plus une récupération naturelle des
hydrocarbures,ce problème lié à la chute de la pression du réservoir affecte le
bon rendement de la production. Raison pour laquelle l’entreprise a recouru à la
technique d’assistance (appelée injection d’eau).

Dans ce travail, nous nous sommes aussi intéressé à cette technique


afin d’analyser comment optimiser le volume d’eau lors de l’application de
l’injection d’eau dans le réservoir cénomanien séquence G up du champ
Liawenda car nous pensons que cette opération d’optimisation permettrait à la
société opératrice d’augmenter sa production.
2. Hypothèse

L’hypothèse évoque dans ce travail est la suivante : l’analyse et


l’optimisation du volume d’injection d’eau pendant l’application de la technique
d’injection d’eau dans le réservoir Cénomanien permettrait à la société
PERENCO d’augmenter (ou optimiser) sa production.

3. Objectif de l'etude

3.1. Objectif Général

L’Objectif général poursuivit dans cette étude, est celui de contribuer


à l’analyse de l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
cénomanien séquence G up du champ LIAWENDA.

3.2. Objectifs Spécifiques

Pour atteindre notre objectif général, nous avons eu à :

 Modéliser le réservoir ;

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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
 Analyser la production avant et après injection d’eau ;
 Optimiser le volume d’injection d’eau.
4. Méthodologie
La présente étude s'appuie au premier lieu sur la technique documentaire par
différentes consultations en rapport avec l'étude.
En suite, on se servit du logiciel de la simulation appelé CMG simulation
pour modéliser le réservoir, d'analyser la production avant et après l'injection
d'eau dans le réservoir cénomanien séquence G up du champ LIAWENDA.
5. Délimitation du travail

La délimitation d’un travail scientifique se fait dans le temps et dans


l’espace. Nous apportons une contribution sur l’optimisation du volume
d’injection de l’eau dans le réservoir Cenomanien séquence G Up du champ
Liawenda. La période d’évaluation de la production avant et après optimisation
est fixée de 2022 à 2023.

6. Structuration du travail

En plus de l’introduction et la conclusion générales, pour une bonne le


présent travail comprend 3 chapitres :

 Chapitre 1 Technique d’injection d’eau ;


 Chapitre 2 Présentation du champ LIAWENDA ;
 Chapitre 3 Modélisation et optimisation du volume d’injection de l’eau
dans le réservoir cénomanien, séquence G up LIAWENDA.

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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Chapitre I. La technique d’injection d’eau

I.1. Terminologies et définitions

Champ de pétrole : désigne une zone comprenant un ou plusieurs gisements de


pétrole. Dans l'usage courant, l'expression peut également designer le gisement
de pétrole, le terrain et les puits d'exploitation.
Perméabilité : mesure de la facilite avec laquelle une roche poreuse se laisse
traverser par un fluide
Porosité : état ou qualité de ce qui est poreux. Dans un échantillon rocheux, la
porosité totale désigne le rapport du volume occupe par les espaces interstitiels
au volume total apparent de l'échantillon. La porosité effective correspond au
pourcentage du volume occupe par les vides interconnectes, à travers lesquels
les fluides peuvent circuler.
Pression de réservoir : pression caractéristique du réservoir dans des conditions
d'équilibre.
Roche réservoir : roche poreuse et perméable imprégnée de pétrole ou de gaz
(ou des deux).
I.2. La production pétrolière
I.2.1. La récupération secondaire

Au cours de la durée de vie du puits, la pression va chuter, et à un


moment donné, la pression souterraine sera insuffisante pour forcer la migration
du pétrole vers la surface. A mesure que le pétrole et le gaz sont produits, la
pression baisse à l’intérieur du réservoir. Afin de stabiliser cette pression au-
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Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
dessus du "point de bulle" et d’augmenter la quantité d’huile récupérée, on va
injecter des fluides dans le gisement, en premier lieu de l’eau ou du gaz.
Ce sont ces opérations que les techniciens appellent la récupération
secondaire. L’eau sera injectée à la base du gisement, ou bien en périphérie afin
d’opérer une sorte de balayage qui poussera l’huile vers les puits de production
tout en maintenant la pression dans le réservoir.
Simple en apparence, cette opération requiert cependant toute une
série de précautions. « On injecte en général de l’eau traitée, explique Olga
Vizika, car il faut éviter que cette eau apporte des ions entrant en réaction avec
ceux contenus dans l’eau du gisement. Ils pourraient donner des sels insolubles
qui boucheraient les pores de la roche ».

L'injection d'eau a eu parfois des conséquences inattendues. En mer du


Nord, par exemple, elle a eu un effet de compaction dans les craies ayant
entraîné un phénomène de subsidence au fond de la mer. Ce qui a nécessité de
remonter les plateformes de production qui sinon auraient été
immergées.Olivier APPERT et al., 2005

Dans l’industrie pétrolière, l’injection d’eau est une technique qui


permet généralement d’augmenter la pression dans le champ pétrolifère et
stimuler ainsi la production.
On peut trouver des puits d’injection d’eau à la fois sur terre (on
shore) et en mer (offshore), afin d’accroitre la récupération de pétrole d’un
réservoir existant.
De l’eau est injectée pour soutenir la pression du réservoir, ainsi que
pour balayer ou déplacer le pétrole du réservoir et la pousser vers un puits.
Normalement, seulement 30% à 40% du pétrole contenu dans un
réservoir peut être extraire à l’heure actuelle, mais l’injection d’eau augmente ce
pourcentage et maintient le taux de production d’un réservoir sur une période
plus longue. Cette méthode est en effet la plus pratique compte tenu des

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caractéristiques des formations rocheuses, des forces de drainage naturelles et
des critères de faisabilité économiques.

I.2.1.1. Source d’eau injectée

Toute source d’eau en crac peut être utilisée pour l’injection. Les
sources d’eau suivantes sont utilisées pour la récupération du pétrole :

L’eau produite : est souvent utilisée comme fluide d’injection. Cela réduit le
risque d’endommagement de la formation dû à des fluides incompatibles, même
si le risque de formation de calcaire ou de corrosion dans les conduites
d’injection ou dans les tubes demeure. De plus, l’eau produite, qui est
contaminée par des hydrocarbures et des solides, doit être éliminée d’une
manière ou d’une autre et l’évacuation en mer ou en rivière nécessitera d’abord
un certain nettoyage du flux d’eau. Cependant, le traitement nécessaire pour
rendre l’eau produite susceptible d’être tout aussi coûteux.

Comme les volumes d’eau produite ne suffissent jamais à remplacer tous le


volume de production (pétrole et gaz, en plus de l’eau), il faut fournir de l’eau
d’appoint. Le mélange des eaux provenant de différentes sources aggrave le
risque d’entartrage.

L’eau de mer : est évidement la source la plus commode pour les installations
de production offshore, et elle peut être pompée vers la cote pour être utilisée
dans les champs terrestres. Dans la mesure du possible, la prise d’eau est
suffisamment profonde pour réduire la concentration d’algues ; cependant, la
filtration, la désoxydation et l’utilisation de biocide sont généralement
nécessaires.

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L’eau de l’aquifère : provenant de formations aquifères autres que le réservoir
de pétrole, mais dans la même structure, présente l’avantage de la pureté lorsque
disponible.

L’eau de la rivière : nécessitera toujours une filtration et l’utilisation de biocide


avant l’injection [ Abdus salter et Al ;. 2008]

I.2.1.2. Les filtres

Les filtres doivent nettoyer l’eau et éliminer toutes les impuretés,


telles que les coquilles et les algues. La filtration typique est de 2 micromètres,
mais dépend vraiment des exigences du réservoir. Les filtres à sable sont si fins
pour ne pas bloquer les pores du réservoir. Les filtres à sable sont une
technologie de filtration couramment utilisée pour éliminer les impuretés solides
de l’eau. Le filtre à sable a différents lits avec différentes tailles de granules de
sable.
L’eau de mer traverse la première couche de sable la plus grossière
jusqu’à la plus fine et pour nettoyer le filtre, le processus est inversé. Une fois
l’eau filtrée, elle continue à remplir la tour de désoxygénation. Les filtres à sable
sont volumineux, lourds, renferment des particules de sable et nécessitent des
produits chimiques pour améliorer la qualité de l’eau. Une approche plus
sophistiquée consiste à utiliser des filtres à écran auto-nettoyables à balayage
automatique (balayage par aspiration) car ceux-ci ne présentent pas les
inconvénients des filtres à sable.

L’importance d’un traitement adéquat de l’eau est souvent sous-


estimée par les compagnies pétrolières et les sociétés d’ingénierie. En particulier
avec l’eau de rivière et d’eau de mer, la qualité de l’eau d’admission peut varier
énormément (algues au printemps, tempêtes et courants qui attirent les
sédiments du fond), ce qui aura un impact significatif sur les performances des
installations de traitement. Si elle n’est pas traitée correctement, l’injection
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d’eau risque de ne pas réussir. Cela se traduit par une mauvaise qualité de l’eau,
le biocomatage du réservoir et la perte de production en pétrole.

I.2.1.3. Désoxygénation

L’oxygène doit être éliminé de l’eau car il favorise la corrosion et la


croissance de certaines bactéries. La croissance bactérienne dans le réservoir
peut produire du sulfure d’hydrogène toxique, source de graves problèmes de
production, et bloquer les pores de la roche.

Une tour de désoxygénation met l’eau d’injection en contact avec un


flux de gaz sec (le gaz est toujours facilement disponible dans le champ
pétrolifère). L’eau filtrée tombe dans la tour de désoxygénation, éclaboussant
une série de plateaux, entraînant la perte d’oxygène dissous dans le flux de gaz.

Un procédé alternatif, également utilisé en complément des tours de


désoxygénation, consiste à ajouter un agent désoxygénant tel que le bisulfite de
sodium et le bisulfite d’ammonium.

Une autre option consiste à utiliser des contacteurs à membrane. Les


contacteurs à membrane mettent l’eau en contact avec un flux de gaz inerte, tel
que l’azote, pour éliminer l’oxygène dissous. Les contacteurs à membrane ont
l’avantage d’être moins lourds et compacts, ce qui permet de concevoir des
systèmes plus petits. Oumaima Ncib, 2021 

I.2.2. Taux et facteurs de récupération


I.2.2.1. Caractéristiques du réservoir et des fluides

La quantité de pétrole qui est récupérable est déterminée par un


certain nombre de facteurs, dont la géologie du réservoir, la perméabilité des
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roches, la force de pressions naturelles (gaz, pression de l’eau adjacente ou de la
gravite), la profondeur du gisement et la viscosité du pétrole. Le débit de pétrole
est souvent aidé par des pressions naturelles entourant les roches réservoirs dont
celle du gaz naturel qui peut être dissous dans le pétrole ; celle du gaz naturel
présent au-dessus du pétrole et par la force de gravité.
Les pétroles ont tendance à être constitué d’une large gamme de
viscosité des liquides légers comme l’essence au plus lourd comme le goudron.
Les formes les plus légères ont tendance à entrainer des taux d’extraction plus
élevés. Le génie pétrolier permet d’évaluer quelles localisations et quels
mécanismes de récupération sont appropriés pour un réservoir et d’estimer les
taux de récupération et les réserves de pétrole avant l’extraction proprement dite.

I.2.2.2. Caractéristiques de l’injection

 Volume de fluide disponible


 Type de fluide injecté
 Configuration de puits d’injection et de production

I.2.2.3. La différence de pression au fond du trou

La pression que subir le fluide au fond du trou de forage est une combinaison de
trois pressions :
 La pression du réservoir
 La pression hydrostatique au fond du puits
 La contre-pression
Avec les variables de pression, la composition physique du fluide
change. La pression hydrostatique dépend de la hauteur de colonne de fluide qui
est au-dessus du point de mesure. Dans le réservoir, la proportion de gaz
suspendu dépend de la pression du réservoir, si la pression du réservoir est
grande, une grande partie du gaz est dissous dans le fluide.

I.2.2.4. Régime de flux

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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
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Il existe deux principaux types de régimes d’écoulement :

 Un écoulement monophasique

 Un écoulement à bulles ou diphasique

Lors de l’écoulement monophasique, tous les gaz sont dissous dans le


liquide. Ceci arrive quand la pression du fluide est supérieure à celle du point de
bulle. On aura un écoulement à bulles au moment où la pression descend en
dessous du point de bulle. Quand le fluide monte dans le tubing, la pression
hydrostatique diminue et le régime d’écoulement peut ainsi changer d’un
écoulement monophasique vers un écoulement à bulles.
En montant, la pression diminuera de plus en plus, donc de plus en
plus de bulles de gaz seront séparé du fluide. Le débit des fluides dépendra de la
perte de pression dans la liaison couche-trou. Pour qu’un puits soit éruptif, la
pression du réservoir doit être plus grande que la pression hydrostatique et la
contre-pression.(M. Kuete noupa romeo et Al., 2021)

I.3. Les principes de l’inondation

Les termes récupération primaire du pétrole, récupération secondaire


du pétrole et récupération tertiaire (améliorée) du pétrole sont traditionnellement
utilisés pour décrire les hydrocarbures récupérés selon la méthode de production
ou le moment auquel ils sont obtenus. La récupération primaire du pétrole décrit
la production d’hydrocarbures sous les mécanismes d’entraînement naturels
présents dans le réservoir sans aide supplémentaire de fluides injectés tels que le
gaz ou l’eau.

Dans la plupart des cas, le mécanisme d’entraînement naturel est un


processus relativement inefficace et se traduit par une faible récupération
globale du pétrole. Le manque d’entraînement naturel suffisant dans la plupart
des réservoirs a conduit à la pratique consistant à compléter l’énergie du

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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
réservoir naturel en introduisant une forme d’entraînement artificiel, la méthode
la plus élémentaire étant l’injection de gaz ou d’eau.

La récupération secondaire du pétrole fait référence à la récupération


supplémentaire qui résulte des méthodes conventionnelles d’injection d’eau et
d’injection de gaz non miscible. Généralement, le processus de récupération
secondaire sélectionné suit la récupération primaire, mais il peut également être
effectué en même temps que la récupération primaire. L’injection d’eau est peut-
être la méthode la plus courante de récupération secondaire.

Cependant, avant d’entreprendre un projet de récupération


secondaire, il doit être clairement prouvé que les processus de récupération
naturelle sont insuffisants ; sinon, il y a un risque que l’investissement en capital
substantiel requis pour un projet de récupération secondaire soit gaspillé.

La récupération tertiaire (améliorée) du pétrole est cette récupération


supplémentaire en plus de ce qui pourrait être récupéré par les méthodes de
récupération primaire et secondaire. Diverses méthodes de récupération assistée
du pétrole (EOR) sont essentiellement conçues pour récupérer le pétrole,
communément appelé pétrole résiduel, laissé dans le réservoir après que les
méthodes de récupération primaire et secondaire ont été exploitées jusqu’à leurs
limites économiques respectives. La figure ci-dessous illustre le concept des
trois catégories de récupération de pétrole (Tarek Ahmed 2001).

I.3.1. Facteur à considérer en cas d’inondation

(Thomas et al., 1989) ont souligné que pour déterminer l’adéquation d’un
réservoir candidat à l’inondation, les caractéristiques suivantes du réservoir
doivent être prises en compte :
- La géométrie du réservoir
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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

- Les propriétés des fluides


- La profondeur du réservoir
- La lithologie et les propriétés des roches
- Les saturations des fluides
- L’uniformité du réservoir et la continuité des paiements
- Les mécanismes de conduite du réservoir primaire

Figure I.1: les catégories de récupération d’huile (réservoir engineering)

Chacun de ces sujets est discuté en détail dans les sous-sections suivantes.

I.3.1.1. La géométrie du réservoir

La géométrie surfacique du réservoir influencera l’emplacement et le


nombre de plates-formes nécessaires. La géométrie du réservoir dictera
essentiellement les méthodes par lesquelles un réservoir peut être produit grâce à
des pratiques d’injection d’eau. Une analyse de la géométrie du réservoir et des
performances passées du réservoir est souvent importante lors de la définition de
la présence et de la force d’une conduite d’eau naturelle et, par conséquent, lors
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Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
de la nécessité de compléter l’injection naturelle. Si un réservoir à entraînement
par eau est classé comme entraînement par eau actif, l’injection peut être inutile.

I.3.1.2. Les propriétés des fluides

Les propriétés physiques des fluides du réservoir ont des effets


prononcés sur l’aptitude d’un réservoir donné à un développement ultérieur par
injection d’eau. La viscosité du pétrole brut est considérée comme la propriété
de fluide la plus importante qui affecte le degré de réussite d’un projet
d’injection d’eau. La viscosité de l’huile a pour effet important de déterminer le
rapport de mobilité qui, à son tour, contrôle l’efficacité du balayage.

I.3.1.3. La profondeur du réservoir

La profondeur du réservoir a une influence importante sur les


aspects techniques et économiques d’un projet de récupération secondaire ou
tertiaire. La pression d’injection maximale augmentera avec la profondeur. Les
coûts d’extraction du pétrole à partir de puits très profonds limiteront les
rapports eau-pétrole économiques maximaux pouvant être toléré, réduisant ainsi
le facteur de récupération ultime et augmentant les coûts d’exploitation totaux
du projet. En revanche, un réservoir peu profond impose une contrainte sur la
pression d’injection utilisable, car celle-ci doit être inférieure à la pression de
rupture.

Dans les opérations d’injection d’eau, il existe une pression (environ


1 psi/pied de profondeur) qui, si elle est dépassée, permet à l’injection d’eau
d’élargir les ouvertures le long des fractures ou de créer de fractures. Il en
résulte la canalisation de l’eau injectée ou le contournement de larges portions
de la matrice réservoir. Par conséquent, un gradient de pression opérationnel de

13
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
0,75 psi/pied de profondeur est normalement autorisé pour fournir une marge de
sécurité suffisante pour empêcher la séparation par pression.

I.3.1.4. La lithologie et les propriétés des roches

Thomas et Al. (1989) ont souligné que la lithologie a une profonde


influence sur l’efficacité de l’injection d’eau dans un réservoir particulier. La
lithologie du réservoir et les propriétés rocheuses qui affectent la capacité et le
succès des crues sont :

 La porosité
 La perméabilité
 La teneur en argile
 L’épaisseur nette

Dans certains systèmes de réservoir complexes, seule une petite partie


de la porosité totale, telle que la porosité de fracture, aura une perméabilité
suffisante pour être efficace dans les opérations d’injection d’eau. Dans ce cas,
un programme d’injection d’eau n’aura qu’un impact mineur sur la porosité de
la matrice, qui peut être de nature cristalline, granuleuse ou vulgaire. Bien que
les preuves suggèrent que les minéraux argileux présents dans certains sables
peuvent obstruer les pores en gonflant et en défloculant lors de l’injection d’eau,
aucune donnée exacte n’est disponible quant à la mesure dans laquelle cela peut
se produire. Les réservoirs étanches (à faible perméabilité) ou les réservoirs à
faible épaisseur de filet présentent des problèmes d’injection d’eau souhaités.
Notez que le taux d’injection d’eau et la pression sont approximativement liés
par l’expression suivante :

14
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
iw
Pinj= ……………………………………… I.4
hk

Où Pinj= pression d’injection d’eau

i w = taux d’injection d’eau

h = épaisseur nette

k = perméabilité absolue

La relation ci-dessus suggère que pour fournir un taux d’injection


quotidien souhaité de iw dans un réservoir étanche ou mince, la pression
d’injection requise peut dépasser la pression de fracture de la formation.

I.3.1.5. Les saturations des fluides

Pour déterminer l’adéquation d’un réservoir à l’injection d’eau, une


saturation élevée en pétrole qui fournit un approvisionnement suffisant principal
critère de réussite des opérations d’inondation. Notez qu’une saturation en huile
plus élevée au début des opérations d’inondation augmente la mobilité de l’huile
qui, à son tour, donne une efficacité de récupération plus élevée.

I.3.1.6. L’uniformité du réservoir et la continuité des paiements

L’uniformité substantielle du réservoir est l’un des principaux critères


physiques d’une inondation réussie. Par exemple, si la formation contient une
strate d’épaisseur limitée avec une perméabilité très élevée (c’est-à-dire une
zone de voleur), une canalisation et un contournement rapide se développent. A
moins que cette zone ne puisse être localisée et fermée, les rapports eau de
production/pétrole deviendront bientôt trop élevés pour que l’opération
d’inondation soit considérée comme rentable.

La pression d’épuisement plus faible qui peut exister dans les zones
fortement perméables aggravera également la tendance à la canalisation de l’eau
due aux fortes variations de perméabilité. De plus, ces zones de voleurs

15
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
contiendront moins de pétrole résiduel que les autres couches, et leur inondation
conduira à des récupérations de pétrole relativement plus faibles que les autres
couches. La continuité de surface de la zone payante est également une
condition préalable à la réussite d’un projet d’inondation.

Les lentilles isolées peuvent être effectivement épuisées par une seule
complétion de puits, mais un mécanisme d’inondation nécessite que l’injecteur
et le producteur soient présents dans la lentille. Les ruptures dans la continuité
de la production et l’anisotropie du réservoir causées par les conditions de dépôt,
les fractures ou les failles doivent être identifiées et décrites avant de déterminer
l’étendue appropriée du puits et l’orientation appropriée du modèle
d’inondation.(Tarek Ahmed; 2001)

I.4. La méthode selon l'invention

La méthode selon l'invention permet en cours de forage d'évaluer le


GOR sur le chantier même de forage par des mesures directes ou indirectes des
volumes de gaz et d'huile dans les déblais de forage.

Elle comporte essentiellement :

 la détermination du volume de gaz (Vg) contenu dans les fluides de forage


par le biais d'une mesure d'un rapport entre un volume de gaz produit et un
volume correspondant de roche forée ;
 la détermination du volume d'huile (Vo) par la mesure du taux de carbone
organique (TOC) dans la roche forée en tenant compte de caractéristiques
physiques de la roche forée et de l'huile dans les conditions de surface ; et
 la détermination du dit rapport volumétrique (GOR) en faisant le rapport des
volumes de gaz et d'huile précédemment déterminés.

On évalue par exemple le rapport d'un volume de gaz produit à la


surface à un même volume de roche forée en tenant compte de la concentration
en gaz des fluides de forage, du flux de fluides de forage en circulation, d'un

16
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
taux de pénétration de l'outil de forage et du diamètre du trou foré. D'autres
caractéristiques et avantages de la méthode selon l'invention, apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description ci-après. (Kasongo Numbi 2021)

I.4.1. Description détaillée

On rappelle que le GOR (Gaz/Oil ratio) est défini par la relation GOR
Vg
= V où Vg et Vo sont respectivement les volumes de gaz et d'huile produits à
o

la surface en conditions standards.

I.4.1.1. Détermination de Vg

Le volume Vg de gaz contenu dans la boue de forage est estimé à


partir des mesures du rapport Vg/Vr (où Vr est un volume de roche forée)
fournies par l'opérateur. On évalue par exemple ce rapport R du m3 de gaz
produit à la surface par m3 de roche forée en se basant sur les informations
suivantes : concentration en gaz de la boue (en %), flux de boue (m3/min), taux
de pénétration de l'outil de forage (minute/mètre) et diamètre du trou.

A partir de cette valeur R on peut calculer :

I.4.1.2. Détermination du volume d'huile Vo

Nous proposons d'estimer le volume d'huile Vo en utilisant des


mesures réalisées sur le chantier même de forage au moyen d'un procédé et d'un
outil d'analyse de type Rock-Eval par exemple, à partir de déblais de forage
(cuttings).

- la détermination du volume de gaz (Vg) contenu dans les fluides de forage par
le biais d'une mesure.
17
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
I.5. Etude de débit de pétrole d’un puits en écoulement monophasique

I.5.1. Introduction

On ne parlera que sur les débits des hydrocarbures liquides pour des
puits verticaux et une formule sera donnée pour les puits horizontaux.

L’étude portera donc sur l’écoulement monophasique des


hydrocarbures liquides vers un puits de production. L’écoulement
monophasique ne se réalise dans un réservoir qu’aussi longtemps que la baisse
de pression n’a pas encore atteint le point de bulle. En effet, après le point de
bulle, l’écoulement vers le puits devient diphasique du fait de la présence de gaz
dégagé après le point de bulle qui va aussi couler vers le puits. (Kasongo 2021)

Nous allons examiner les formules des débits dans trois régimes d’écoulement
en fonction de la variation de la pression dans le temps et dans l’espace :

 Régime d’écoulement permanent


 Régime d’écoulement transitoire et
 Régime d’écoulement pseudo-permanent.

I.5.2. Régimes d’écoulement

Lorsque le puits de forage (wellbore) démarre la production de


pétrole, il se forme, du fait de la perte de charge due au déplacement du pétrole
vers le puits, un cône de dépression autour du puits. Il faut noter que la ligne de
pression et que nous indiquerons dans d’autres figures ne signifie pas que la
pression sur cette ligne est atmosphérique comme nous l’avons vu lors de
l’étude des cônes de dépression autour d’un puits dans les nappes d’eau. Ici la
pression est de loin supérieure (de l’ordre de plusieurs dizaines des fois) à la
pression atmosphérique.

Donc l’huile (le pétrole) existe bien tant au-dessus qu’en dessous de
cette ligne de pression placée dans le réservoir dans les dessins pour des raisons

18
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
didactiques et qui, en réalité, est située bien au-dessus du toit imperméable du
réservoir de pétrole. Alors que dans le puits d’eau cette ligne étant une ligne
piézométrique où la pression est atmosphérique, l’eau libre n’existe pas au-
dessus d’elle.

Figure I.2. Cône de dépression autour d’un puits de pétrole

19
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Figure I.3 Ecoulement radial vers un puits de production

Le pétrole coule vers le puits de production sous trois régimes


d’écoulements différents :

 Régime d’écoulement permanant ou d’équilibre ;


 Régime d’écoulement transitoire ou de non équilibre et
 Régime d’écoulement pseudo-permanent

Chaque régime d’écoulement a son propre modèle mathématique


analytique. Nous allons examiner ces régimes et leurs modèles.

I.5.3. Régime d’équilibre

I.5.3.1. Définition

Il arrive un temps où l’élargissement du rayon du cône atteint une


zone de pression constante (pe). La zone de pression constante, pe, est très
souvent une nappe aquifère importante qui entoure la nappe de pétrole ou l’eau
d’injection à grand débit constant dans le réservoir à partir d’autres puits. Quand
l’onde de dépression déclenchée par la production du puits atteint la nappe
aquifère, le rayon du cône de dépression cesse d’accroître.

A ce moment, la pression en chaque point de la nappe de pétrole cesse


de varier en fonction de temps de production ; et la pression du pétrole (pression
du réservoir) à la surface de contact avec la nappe aquifère restera durant tout le
temps de la vie du puits, la pression pe, régnant dans la nappe d’eau rencontrée
(figure I.4 en bas). Si l’eau elle-même commence à couler vers le puits, cette
pression pe va aussi diminuer du fait de la perte de charge due à l’écoulement de
l’eau vers le puits.

20
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Figure I.4 courbes isobares en fonction de temps de production (en haut) et évolution du cône

de dépression en fonction de temps de production (en bas) dans un réservoir limité par des
zones de pression constante (eau d’aquifère ou de puits d’injection)

Nous n’étudierons que l’écoulement du pétrole vers le puits sans


écoulement de l’eau. L’écoulement qui va se faire durant cette période de
pression, pe, constante est appelé écoulement en régime permanent. Ainsi
l’écoulement permanent idéal s’établirait dans les réservoirs avec periferal
water, par exemple.

I.6. Expression de l’endommagement d’un puits

IP colmaté
Une des expressions de l’endommagement peut être le rapport : IP
théorique

Des auteurs ont défini un coefficient sans dimension S appelé effet de paroi et
défini par la relation suivante :

µQf
P= S ( ¿ ………………………………………… I.5
2 πhk

Si l’on introduit l’effet de paroi dans l’expression de la pression de


fond du puits en système infini, on obtient :
21
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Plusieurs auteurs ont montré que la pénétration partielle a le même
effet qu’un endommagement de puits, à cause de la restriction de l’écoulement
dû à l’effet d’étranglement

Si le réservoir est homogène et isotrope, sauf aux abords du puits où il


peut exister une barrière de perméabilité.

Les courbes de remontée de pression montrent deux pentes. La


première pente, qui représente la transmissive aux abords du puits, est plus
prononcée que la dernière qui reflète la transmissivité de la formation totale.

Dans le cas A, la première pente ne sera pas toujours observée. Etant


de l’ordre de quelques secondes ou de quelques minutes, elle sera masquée par
les effets de post production ou d’endommagement de la formation. La dernière
pente sera normalement utilisée pour la transmissivité de la formation.

I.6.1. Endommagement global

Au travers des paramètres précédents, on comprend donc que le coefficient


pariétal S qui sera mesuré au cours d’un test, est la résultante de trois effets :

o L’endommagement réel aux abords du puits S E ;

o La perte de charge due aux perforations S P;

o L’étranglement de l’écoulement dû à la pénétration n partielle SC .

Le paramètre S mesuré par un essai de puits s’exprimera donc ainsi :

S = S E + S P+ S C……………………………… I.6

Dans tout ce qui précède on vient de voir que c’est essentiellement la


connaissance de ce facteur Se d’endommagement pariétal qui déterminera s’il y
a lieu ou non d’acidifier afin de décolmater les abords du puits, voire de stimuler
la productivité. L’essai du puits est le meilleur moyen de mesurer le coefficient
pariétal S.(Editions technip,1983)

22
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
I.7. Efficacités de balayage

E = Es.Ev.Ed………………………………………………………….(I.7)

Es : efficacité superficielle de balayage (surface)

Ev : efficacité verticale de balayage

Ed : efficacité de déplacement (microscopique)

I.7.1. Mobilité du fluide

La mobilité du fluide initiale dans un réservoir est proportionnelle à la vitesse de


son déplacement.

ki
Mi = μi est proportionnel à la vitesse du fluide.

- le rapport de mobilité de fluide déplaçant sur la mobilité du fluide déplacé


indique :

mobilité fluide deplacant


Rapport de mobilité M = mobilité fluide deplacé

Si M est < 1 la mobilité est favorable et la M est > 1 la mobilité est défavorable.
(Gustave,2021).

I.8. Conclusion partielle

23
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Dans ce chapitre, nous avons parlé sur la récupération secondaire des
hydrocarbures. Un accent a été mis sur la technique d’injection d’eau. Nous
avons pu retenir que la réussite de l’application de cette méthode est possible
grâce à une bonne préparation technique et une bonne compréhension des
comportements du réservoir.

24
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Chapitre II. Présentation du Champ Liawenda

Dans ce chapitre, nous allons comme son nom l’indique, présenter le


champ LIAWENDA dans lequel se trouve le réservoir Cénomanien G avec ses
différentes caractéristiques.

2.1. Introduction

Le champ Liawenda fait partie de l’Onshore du bassin côtier de la


République démocratique du Congo dans la concession Perenco-rep. Il a
été découvert aux années 1972. Le premier puits d’exploration LW-01 était
l’objet de la découverte des horizons regorgeant le pétrole en onshore du bassin
côtier. Après le forage de ces puits, une campagne de délimitation du gisement a
été effectuée et a permis d’identifier deux réservoirs d’intérêts : turonien (silt de
Liawenda) et le Cénomanien (calcaire de Kinkasi) tous deux du crétacé dans
l’ère secondaire. Les hydrocarbures produits dans le champ Liawenda
proviennent des réservoirs Turonien et Cénomanien. Cependant, la majeure
partie de la production est du réservoir Turonien (4950 barils) contre (800 barils
produits dans le réservoir Cénomanien) respectivement par 200 puits dans le
réservoir Turonien et 65 puits dans le réservoir Cénomanien. Le champ
Liawenda possède un centre de production et de prétraitement de pétrole brut
(parc des stockages) et constitue un vaste champ de la concession perenco-rep.

Le champ LW a sa propre production mais ils reçoivent les huiles


provenant d’autres champs comme Les champs Muanda, Makelekese, Kinkasi
par la ligne de 8 ’’ (Perenco-rep, 2017).

25
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
2.2. Localisation

Le champ Liawenda est localisé dans l’Onshore du bassin côtier de la


République Démocratique du Congo, situé dans la Province du Kongo central
précisément à :

 15 km à l’Est de la cité de Moanda ;


 4.5 Km du champ Tshiende ;
 4 Km du champ Kinkasi ;
 25 Km du champ Muanda.

Figure 2.1 : Localisation du champ Liawenda (Perenco-rep, 2017)

II.3. Historique du Champ Liawenda

Situé dans la partie onshore de la concession de Muanda-Banana en République


démocratique du Congo, le champ liawenda s’étend sur 60 km² et contient deux
accumulations distinctes de pétrole et de gaz :

 L’une dans les siltstone de Turonien ;


 L’autre dans les carbonates / siltones plus profonds du Cénomanien.
26
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Le champ Liawenda a été découvert par la FINA en 1972 avec le puits
LW-001 mais les résultats dans le réservoir Turonien ont été considérés comme
marginaux et le développement ultérieur a été concentré dans le réservoir
Cénomanien avec le forage de 35 puits par la FINA (LW-01 à LW-35) Puis par
PERENCO (à partir de 2004), après acquisition de la concession Muanda-
Banana en 2000.

Aujourd’hui, le gisement de Liawenda comprend environs 250 puits


produisant à la fois dans les réservoirs Turonien et Cénomanien, mais avec une
contribution majeure des Turoniens (2330 bopd contre 870 bopd de
Cénomanien, estimée à 2017).
Les premiers puits cénomaniens forés en 2004 par perenco-rep (LW-
665, 666, 688, 389, 693 et 694) ont ciblé les unités de Ceno supérieures
(séquences G à K). Aujourd'hui, 51 puits sont en production dans le réservoir
Cénomanien (15 se mélangent au Turonien).
Au cours des dernières campagnes de forage en 2013 et 2017, l’unité Ceno E
plus profonde a été ciblée avec 12 puits forés à savoir les puits LW-800 à LW-
812, forés dans la partie Est du champ, mais ces puits ont une faible productivité
de : 52 bfpd / 44 bopd). Seuls 3 puits forés sur le flanc nord-ouest précisément
dans le Ceno G ont atteint une productivité supérieure de : 130 bfpd / 93 bopd).
Une étude complète de G sur la formation cénomanienne a été lancée en
septembre 2017 dans le but de relier les différents comportements de production
des puits 2013/2017 au contexte géologique.

L’étude Cénomanienne à 2017 de (séquence G) suit un processus rigoureux


visant à corréler les tendances géologiques avec les performations du réservoir :
 Un travail préliminaire a été consacré à l'observation / description centrale
cénomanienne dans la filiale (octobre 2017). 446 m de carottes cénomaniennes
(de Ceno E à Ceno K) ont été observées et décrit avec précision sur les
formulaires de descriptions rocheuses ;

27
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
 L’interprétation pétro physique a été réalisée en IP et soigneusement analysée
avec les données de base et la description ;
 Les tendances verticales et latérales géologiques ont été capturées à travers les
observations de données de base et les interprétations pétro physiques ;
 Toutes ces étapes et résultats ont été intégrés à la modélisation des faciès et
propriétés de 2017 avec les objectifs suivants :
 Caractériser la qualité / distribution / variabilité du réservoir ;
 Capture les tendances géologiques qui pourraient expliquer la variabilité du
comportement de production entre les puits ;
 Évalue les volumes de pétrole / gaz en place et Identifie les zones idéales pour
les futurs forages dédiés au Cénomanien.

28
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
II.4. Cadre géologique et tectonique du Champ Liawenda

II.4.1. Cadre géologique

D’après la stratigraphie du bassin côtier, le champ Liawenda est traversé par des
formations à lithologie variée (figure 2.2).

Figure 2.2: La colonne stratigraphique du Bassin Côtier

29
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
II.4.1.1. Formation des Cirques

Cette formation est composée de sables fins à grossiers graveleux, de


grains de quartz transparents, anguleux a arrondis, avec des imprégnations de
fer, rarement pyrilisées. Des traces d'argiles ferrugineuses ont été' rencontrées
ainsi que des débris latéritiques.

II.4.1.2. Formation de Malembo

La formation Malembo est composée de sables fins à grossiers, de


grains translucides, laiteux, bleutes, ferrugineux, anguleux a arrondis. Les sables
sont entrecoupés par des bancs de grès fin à moyen à ciment calcaire ou argilo-
carbonate, des bancs de calcaire gréseux, ainsi que par des niveaux d'argile grise
a jaune, Siltosableuse plastique. La formation contient aussi des débris de
pélécypodes, gastéropodes et des lamellibranches.

II.4.1.3. Formation de L’iabe Tertiaire

Cette formation est essentiellement composée de marnes, grises à


brune : silteuses, à nodules phosphates et foraminifères, entrecoupées du banc de
calcaire beige argileux microcristallin ou de silt, tendre crayeux.

II.4.1.4. Formation de L’iabe Crétacé


C’est une longue séquence de Marnes brunes à brun gris, silteuses, par
endroits micacées, phosphatées, à nodules de calcite. Vers la base de la
formation les marnes deviennent plus claires (gris-clair) et passent souvent une
argile silteuse. Ces longues séquences marneuses sont entrecoupées de bancs de
calcaire beige à blanc, argilo-silteux, riche en microfaune et de siltstone très fin,
parfois légèrement carbonaté.

30
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
II.4.1.5. Liawenda

Cette formation est composée des séquences tantôt argileuses et


marneuses entrecoupées de bancs calcaires, tantôt silto-gréseuses parfois
consolidées en siltstone à ciment calcaire alternant avec des marnes et argiles
silteuses.
L'horizon Liawenda est composé de silts ou de grès à ciment
carbonaté et de siltstones entrecoupés de bancs calcaires ; d’argiles à marnes gris
bleue, très silteuses ; pâteuses.
II.4.1.6. Kinkasi
Les barrières de schiste divisent le réservoir verticalement en 5
séquences porteuses d’hydrocarbures : G, H, I, J et K comme indiqué ci-haut. La
perméabilité horizontale de la formation est faible, ne dépassant guère 10 mD.
La porosité varie entre 12 et 20% selon les faciès. La formation cénomanienne
est sous la formation crétacée IABE faite de shale, de siltstone et de calcaire
bioclastique. La hauteur totale de la formation cénomanienne des couches K à G
est d'environ 100 m.
II.4.1.7. Pinda supérieur

Il constitue le meilleur réservoir de la série supra salifère de Tshiende,


par sa qualité, son épaisseur et surtout sa continuité verticale mise en évidence
par le microlog :
 Calcaire : blanchâtre et couleur dans part, mudstone, microcristalline, limoneux
calcaire, crayeux et argileux, limoneux, calcaire, bioclastic, imprégner, présence
de calcite.
 Shale : vert, verdâtre gris, lamellaire à bloc, plastique à amorphe, tendre à
moyennement dur, limoneux et calcaire en partie.
 Siltstone : Gris foncé, blanchâtre à gris brunâtre, très fin, arrondi, trié, fiable,
argileux et ciment carbonaté.
II.4.1.8 Formation de Vermelha

31
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Le toit de la formation Vermelha est constitué par des argiles bariolées
entrecoupés de bancs de dolomie siltosableuse, de sable quartzeux et de grès
bien classé. De 1770 m à 2175 m, la formation passe à une alternance de
dolomies sablo-silteuses parfois microbrechiques, souvent vacuolaires,
localement bioclastiques et anhydritiques et de grès très fins, bien classes a très
grossiers mal classes, voire micro conglomératiques, variablement dolomitiques
et argileux, avec des passées argilosilteuses de plus en plus fréquentes vers la
base. De 2175 m à la base du Vermelha, la formation devient essentiellement
dolomitique et se caractérise par la raréfaction des passées gréseuses.
II.4.1.9 Loeme

Cette formation est composée d'anhydrite blanche microcristalline et


de sel gemme entrecoupés par quelques minces bancs d'argiles bariolées et
d'argiles argilites grises silteuses.
II.4.1.10 Formation de Mavuma
Composée de dolomie grise A beige silteuse à petits gravelles, microcristalline,
oolithique et de dolomie blanchâtre, silteuse, anhydritique
II.4.1.11 Formation Chela inférieur
Le réservoir sableux est relativement bien développé, avec une porosité de 10 à
17%, moyenne de 13%.
II.4.1.12. Toca
Les dolomies cryptocristallines de ce terme sont d’une extrême compacité.
II.4.1.13. Zone organique de Bucomazi

La formation est totalement dénuée de réservoirs : les fines intercalations


calcaro-dolomitiques ou conglomératiques sont imperméables.

II.5. Le réservoir

32
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Il s’agit d’une formation du sous-sol, poreuse et perméable, renfermant une
accumulation naturelle séparée, d’hydrocarbures (huile et ou gaz), limitée par
une barrière de roche imperméable. Ses différents concepts sont :

 Qualités pétro physiques : porosité, perméabilité et saturation ;


 Accumulation naturelle d’hydrocarbures ;
 Couverture : barrière rocheuse ou aquifère ;
 Régime de pression naturelle avant exploitation. Ainsi, dans le champ
liawenda nous avons deux grandes catégories de réservoir à savoir :
II.5.1. Le réservoir turonien

L’horizon Turonien est subdivisé en six zones distinctes qui sont


constituées d’une alternance très fine et complexe de silts et de grès fins
légèrement à fortement carbonatées et séparées par des passées d’argiles
silteuses. Du point de vue des imprégnations, l’horizon Turonien se caractérise
de haut en bas comme suit :

 6 pas de fluorescence directe : ni gaz


 5 Fluorescence moyenne à bonne : huile
 4 Bonnes fluorescences : huile
 3 Bonnes fluorescences : huile
 2 Fluorescence moyenne à faible : huile et eau
 1 Pas de fluorescence : Eau

II.5.2 Le réservoir cénomanien

Le réservoir cénomanien est subdivisé en 11 séquences distinctes qui


sont constituées d’une alternance très fine et complexe de calcaire et de grès très
fin légèrement ou fortement carbonatées séparées par des passées d’argiles
silteuses.

33
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Du point de vue des imprégnations, le forage a rencontré 11 séquences
du réservoir Cénomanien qui se caractérisent de haut en bas, comme résumé
dans le tableau 2.1.

Tableau 2.1 : Les zones du réservoir Cénomanien et leurs indices rencontrés

Séquences Altération des séquences du réservoir Cénomanien

K fluorescence faible à moyenne ;

J fluorescence moyenne à bonne ;

I bonne fluorescence ;

H bonne fluorescence ;

G bonne fluorescence ;

F fluorescence faible à très faible ;

E fluorescence moyenne à bonne ;

D Fluorescence faible à très faible

C Fluorescence faible à très faible

II.6. Cadre structurale

La méthode géophysique la plus utilisée pour déterminer les


structures du sous-sol est la méthode sismique. Ainsi d’après cette méthode nous
voyons que l’examen de ce profil montre la structure du champ Liawenda fait
partie du majeur champ Tshiende -Kinkasi- Makelekese - Kifuku, affectant les
séries supra-salifères et orientée vers l’Ouest et Sud-Ouest. Au toit de la
formation Liawenda, une structure anticlinale faillée et fermée à l’ouest par une
faille normale vers l’ouest par contre à l’est la fermeture structurale est faible ;
en contre bas de la faille (figure 2.3).

34
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.3 : Coupe sismique nord-sud (Nicolas FABRE, 2014)

2.7. Cadre stratigraphique

Au début de l’époque cénomanienne, l’environnement de dépôt


correspondait à un environnement marin restreint affecté par des apports
clastiques d’Ouest-Est. A la fin de cette époque, une transgression majeure s’est
produite ayant occasionné une plate-forme carbonatée marine peu profonde, très
sensible à l’activité tectonique et aux faibles variations du niveau relatif de la
mer (figure 2.4).

35
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.4 : Log du réservoir Cénomanien (Perenco-rep, 2017).


Ce modèle de faciès illustre la sédimentologie du réservoir cénomanien. Nous
avons les sables, les carbonates et les argiles qui sont déterminés à partir des
données de log et des seuils pétro physiques.

 Les sable : sont définis à partir des logs GR/ PS et décrits sur les carottes.
 Les carbonates : sont définis à partir de lithologies calculées sur des CPI et
la variabilité verticale ;

36
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
 Les argiles : sont définies à partir du volume d’argile calculé sur les CPI.
Après la détermination des faciès, les réservoirs sont définis en fonction de
l’interruption :
 Pour le faciès sableux, un « sable poreux » est défini par PHIE ≥13 % ;
 Pour le faciès carbonaté, les « carbonates » est définis par PHIE ≥10%.
2.8. Corrélation lithologique

Le but de cette corrélation est de voir l’extension latérale de différentes


séquences, ainsi que le changement des faciès lithologiques et des épaisseurs à
travers la région d’étude comparée. Sur base de ces diagraphies ci-dessous,
nous avons subdivisé le réservoir Cénomanien du champ Liawenda en
différentes séquences : K, J, I, H, G, F, E, D, C, B et A.

Figure 2.5 : Corrélation des séquences du réservoir Cénomanien (Perenco-


rep, 2017).

37
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
2.9. Puits forés Et travaux réalisés

2.9.1. Puits forés

Le champ Liawenda compte environ 332 puits forés dont 58 injecteurs, 5 en


production naturelle, 1 puits de gaz et 268 assistés. Cette station existe depuis
plusieurs années passées, sa particularité réside sur l’injection d’eau.
En effet, le réservoir Cénomanien dans lequel exploite la société perenco-rep
dans le champ Liawenda, ne permet plus aux puits de produire par la pression
naturelle, c’est pourquoi ces puits ne donnaient pas un bon rendement en termes
de production d’où il y’a nécessité d’une assistance.

Tableau 2.2. Puits forés dans le champ Liawenda

Les nombres des puits forés dans le champ Liawenda :

Puits Puits éruptifs Puits Puits assistés Total


d’injection producteur de
d’eau Gaz

58 5 1 268 332

38
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.6 : évolution de l’epaisseur et puits (Ceno G)

II.9.2. Travaux réalises


Les différents travaux réalisés dans le champ Liawenda sont :
 Les carottages pour la majorité des puits forés dans le réservoir cénomanien ;
 Les perforations en passant par les différents logs dans les puits forés en 2017 ;
 Les différentes phases de complétions des puits forés en 2017 ;
 Les tests de production dans ces puits (LW-809, LW-810, LW-811 et LW 812) ;
 Les différentes fracturations hydrauliques ainsi que l’acidification sont effectués
en vue d’améliorer la capacité du drainage de brut dans le réservoir cénomanien.

Figure 2.7 : Evolution de la production du champ Liawenda

Figure 2.7 : évolution de la production du champ liawenda

39
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
En effet, la production dans le champ Liawenda avait débuté en 1982
comme signalé dans le graphique ci-dessus avec des puits d’appréciations, de
développements et la progression de la production suivant son cours normal, au
fur et à mesure que les années se succèdent.

En 2006, le pic a été atteint et après nous constatons que le champ se


dirige vers un déclin naturel. Ce déclin peut conduire le champ vers la fermeture
définitive si l’on ne pense pas aux récupérations améliorées.

II.10. Caractérisation du réservoir Cénomanien


II.10.1. Introduction

Les réservoirs sont de roches poreuses et perméables ayant les


capacités de stockage et de circulation des fluides à l’intérieur de ces roches. Ces
roches sont généralement d’origine sédimentaire. Cependant, sauf dans quelques
cas d’exception, toute formation poreuse peut faire objet d’un réservoir.

Ainsi, Caractériser un réservoir revient à prendre compte


essentiellement de ses différentes caractéristiques géo pétrolières et de la nature
des fluides présents dans ledit réservoir, lesquelles pouvant contribuer
significativement à la production des hydrocarbures. De ce fait, la porosité, la
perméabilité, la saturation en fluides, la pression capillaire, la mouillabilité et
autres sont essentiellement les caractéristiques importantes. A cela, s’ajoute la
viscosité, le facteur de formation de volume. Rapport PERENCO-REP,
(2017).

II.10.2. Cadre tectonique et structural

La tectonique, concerne les déformations (plissements, failles,


flexures, etc.) et les dislocations ultérieures subies par les roches sous l’effet des
mouvements de l’écorce terrestre. Ainsi, on distingue les structures plissées
(dans les roches sédimentaires exclusivement), résultant de déformations
souples, et les structures faillées liées à une tectonique extensive cassante

40
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
capable de mettre en place les réseaux de failles orientées dans toutes les
directions et ayant constitués les principaux pièges potentiels d’hydrocarbures
dans le champ LIAWENDA.
II.10.3. Cadre petro physique

Les diagraphies étant les techniques d’enregistrement de la variation


d’un paramètre en fonction de la profondeur ; constituent de ce fait des moyens
essentiels pour l’évaluation des paramètres pétro physiques, lithologiques ainsi
que la caractérisation de la nature des fluides en place. Elles rendent aussi
possibles les corrélations puits à puits, donc le suivi d’un horizon lithologique
du sous-sol.
II.10.3.1. Porosité(Ø)

La porosité d’une roche est sa propriété à présenter des vides, pores et


fissures. De ce fait, elle est définie par le volume des vides par rapports au
volume total de la roche et s’exprime en pourcentage. D’où elle indique le
pourcentage de pores contenus dans la roche (20% bonne porosité). Il convient
de distinguer la porosité totale qui se rapporte au volume total des vides et la
porosité utile ou effective (ou efficace) qui a trait au volume des seuls vides
reliés entre eux ou volume des vides susceptibles d’être occupé par des fluides.
En général, la porosité est obtenue à partir de neutrons - densité
(RHOB / NPHI) dans de bonnes conditions de sondage et le modèle de porosité
effective (PHIE) est créé à partir des données CPI :
 PHIE <0,13 pour les faciès sableux ;
 PHIE <0,10 pour les faciès carbonatés.

41
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.8 : Modèle de porosité effective (Ceno G à K)

II.10.3.2. Perméabilité (K)

Elle est la facilité avec laquelle une roche permet à un fluide de


viscosité donnée de la traverser. Elle caractérise donc l’aptitude d’une roche à
laisser circuler des fluides. Elle s’exprime en Darcy et son modèle est créé à
partir de la loi fondamentale K-Phi (figure n°3.8) :
 Dans les faciès carbonatés :
 K = 0,0406 *e (0,2978 * PHI) ;
 Dans les faciès sableux :
 K = 0,0792 * e (0,1842 * PHI).

42
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.9 : K-Phi est utilisé pour définir les seuils des carottés du réservoir
Cénomanien

Figure 2.10 : perméabilité (Ceno G)

43
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 2.3 : perméabilité moyenne et nombre des couches par séquence

II.10.3.3. La saturation
Elle représente le volume ou pourcentage de chaque fluide contenu dans les
pores. Son modèle est construit à partir de PHIE (figure 2.11) :
 PHIE = 0,25 *e(-1,37SW) déterminée à partir des données CPI.

Figure 2.11 : Fonction de PHIE en saturation en eau rencontrés.

44
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 2.4 : huile en place par sequence (Liawenda study and compared to
FINA, 2000)

III.10.3.4 Contact des fluides

Le contact des fluides sont empilés dans la formation cénomanienne


du champ Liawenda en raison d’intercalation de schiste. Les trois scénarios de
contact sont définis en ce qui concerne les données dynamiques :
 Les WOC sont basés sur les points de déversement des unités cénomaniennes
du champ de Liawenda ;
 Les GOC sont basés sur l'analyse chromatographique (campagne de forage
2017) qui est conforme aux GOC de la FINA (2000) la distinction de 3 jeux de
contacts (figure 2.12).

Figure 2.12 : Vue intersection nord-sud des 3 scénarios de contact de fluide


pour les cas bas/moyen / haut du réservoir Cénomanien (BOUTELIER, 2017).
45
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 2.13 : Top Ceno G et Contacts fluides (eau, gaz et huile)

Figure 2.14 : Carte NTG (Ceno G à K)

Les contacts de fluides pour les cas bas / moyen / haut du réservoir Cénomanien
sont résumés dans le (tableau 2.5).

46
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 2.5 : contacts fluides (Liawenda study and compared to FINA, 2000)

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, on va parler essentiellement de différentes


caractéristiques géo pétrolières et de la nature des fluides présents dans ledit
réservoir du champ Liawenda, lesquelles pouvant contribuer significativement à
la production des hydrocarbures et grâce aux données de ses paramètres petro
physiques que l’on doit insérer dans notre logiciel pour pouvoir simuler notre
réservoir.

47
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Chapitre III. Modélisation et Optimisation du volume d’injection de l’eau
dans le réservoir Cénomanien séquence G up du champ
Liawenda
III.1. Modélisation du réservoir Cénomanien séquence G up du champ
Liawenda

III.1.1. Définition et but de la modélisation

C’est une représentation (plus ou moins simplifiée) de la réalité pour pouvoir lui
appliquer des outils/techniques/théories mathématiques (ou autres).

La modélisation consiste à :
 Construction
 Etude
 Interprétation d’un modèle
III.1.2. Utilité

Les modèles de réservoirs pétroliers jouent un rôle de plus en plus prépondérant


dans l'industrie pétrolière. Ils sont utilisés tout le long de la vie d'un gisement
pour :
 Planifier les études complémentaires à effectuer
 Optimiser l'implantation de nouveaux puits
 Estimer les réserves d'hydrocarbures en place et simuler l'exploitation du
prospect réel.
III.1.3. Modèles de simulation des gisements

Il est indispensable de prévoir la production future d’un gisement.


L’évolution de la production passée et présente d’un champ (historique de
production) doit permettre d’effectuer des prévisions quant aux perspectives de
production du gisement en fonction essentiellement de la rentabilité
économique, mais aussi parfois de critères de récupération maximale.

48
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Les calculs de rentabilité du développement d’un champ se font
généralement sur une période 10 à 15 ans : les investissements pour la mise en
production (forages, réseau de collecte, centre de production, expédition) qui,
elle, va s’étaler à long terme.

Il y a déjà un choix à faire quant au nombre et à l’implantation des


puits à forer généralement en déplétion naturelle, et ensuite on peut introduire un
(ou plusieurs) type(s) de récupération assistée, d’où la comparaison de plusieurs
cas fictifs donnant des résultats prévisionnels obtenus grâce à des modèles de
gisement reproduisant plus ou moins bien l’architecture du réservoir et ses
mécanismes de drainage, et après simulation de l’historique de production.

Les bilans-matières (ou balances de matériel) sont utilisés principalement


comme outils de dégrossissage avant de passer à l’utilisation de modèles plus
perfectionnées.

Les modèles mathématiques permettent de découper le gisement en cellules,


dans chacune desquelles se trouvent des réserves de fluides soumis aux lois de la
mécanique des fluides.

Suivant le problème posé, on utilise des modèles simples (déplacement de


deux fluides dans une direction par exemple) ou très complexes (déplacement de
trois fluides dans trois directions).

Corrélativement à leur vocation de faire des prévisions de production, ces


modèles permettent en outre d’améliorer parfois la connaissance du gisement
puisqu’ils doivent simuler son historique de production. L’utilisateur est donc
amené à trouver des valeurs inconnues des paramètres, dans les zones sans puits,
ou bien de modifier les perméabilités relatives par exemple, afin de caler au
mieux les cas fictifs avec le comportement réel du gisement.Dominique
Wetshondo, 2021.

49
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
III.1.4. L’intégration de données

• L'intégration des différents types de données, tels que les données sismiques, les
données de puits, les carottes et les données de production, est un sujet de
recherche actif pour caractériser les réservoirs.
• L'importance de chaque information ne repose pas sur son utilisation seule, mais
sur sa valeur ajoutée dans l'analyse d'un ensemble de données.
• Les approches utilisées actuellement impliquent l'intégration des données
sismiques, puisqu'elles constituent le seul volume de données couvrant
l'intégralité du réservoir.
• Les données de puits, carottes et données de production sont des données
ponctuelles qui nous donnent une vue directe sur les propriétés du réservoir à
l'emplacement des puits.
Dans cette partie du travail, nous avons créé le modèle numérique du
réservoir Cénomanien séquence G up en utilisant un logiciel de simulation
appelé CMG. Ce dernier est un outil de modélisation à plusieurs fonctionnalités,
il est très avancé et utilisé dans la modélisation du réservoir pétrolier et gazier, et
aussi dans l’implémentation des méthodes d’extraction du pétrole. [Matamba
Musungayi Georges et al., 2019].

III.2. Données utilisées

Pour réaliser la modélisation numérique du réservoir Céno G up, nous


avons utilisé les données de ce réservoir recueillies par la société Perenco. Le
tableau ci-dessous reprend les différentes données utilisées :

50
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 3.1: Données utilisées pour créer le modèle du réservoir Céno G up

Titre Valeurs (Unités)

Woc 1170 m

Goc 1110 m

Shc 62 %

Bo 1,16 rb/Stb

Bg 0,008 rcf/Scf

Température 175°F

Densité °API 29 °API

Compression de la roche 4E-06

Gaz spécifique gravité 0,8

Pb 1300 Psi

Pi 2000 Psi

Outre, ces données, nous avions aussi utilisé les données des courbes
de niveaux de la perméabilité, de la porosité, du net gross et top du réservoir
(Confère chapitre 2).

III.2.2. Création du modèle numérique du réservoir Céno G up et étapes de


la simulation

Pour créer le modèle, nous avons utilisé le simulateur IMEX du


logiciel CMG pour créer le modèle numérique du réservoir Céno G up. Les
dimensions des grilles utilisées sont 25, 12, 8 respectivement dans la direction I,
J et K.

Les étapes de la simulation suivies pour créer ce modèle numérique sont :


51
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
 Insertion des données des courbes de niveaux et limites géologiques pour avoir
la forme et l’extension du réservoir en vue de le découper en maille :
2022-01-01 K layer: 1
30 710 000

1 1080
0
0
1 1000

11120224200
0 200

1 120

0
1 26
1 2
1 18664000 11 111164201 21 24
80

1101 1 40102010010460
12 80 080

0
0 00 0200101220180 1 180

280
60

22
20 11 101 1 118

11
00

1 160
1 180

16
80 1 1

20 1 010 2000014
11 21111 1 11 2202 11 160 0 1 120 1122241221012 1 11210 1 20 164010 1 101 20

1
1
1 160

1
0
11 101 1 1 1 2 00 1118 1 11 200File: CMGBuilder1

00
1 02 0111101000 160 160

1 2128010160114
1 2 200 1 1111 2 80 11181 20800 1

11
1 120 222
28640128160 1182202220218

1
1 2 20 220

00
0 1 108 8102 8100040 1 1 08080 1 120

1 1 00 1001201 1
1 24

12
1 160
1 0 1 160 0 1

11
1 2 1 11

1 220
1102240020 00 000 20 8

00
1 200

1 121 80
11116
1 122001 280220 20 1 200122028012411001002222022400 100161 160

20
11 14000 1111
1 1 16 1 81011 001670 2201 0200 1 20User:

111 142
111222 8600

12
00
650 000 660 000 ITEL DC

1 1001 180
000

111200

1
0

1 2111 60 1
6800 0 2 222024 1101 1

210
40
1 181 18
1 1 10122

0
11
1810 08
21 820 2 0 1 16 14111110 1602 1 0

11120

1 60
1 21 2 1

20
0

0800
1 110104 180
1 2

11 22

40600
1

188 0
2 0
00

2242 1801020 11 01
1 11

08
0 0 6 0 0000 02
4 1 0 16

1 0
18 2 0 0 2 200 011140 0

1
16
0 0

12 1222

11 1
111 0
1 1080 1 0200112 2202 1 1821 122211801

0
140010806100000

00
2141126220
2 1 120 801

8
10 020

0
1008 1 4200111 0 20 Date: 18/02/2022

1 180

410 1240
1 20
1
160
01200

1 160
111120 460 1 0 1 0

1
020

1
2

00
11 1 1 4 14 2 0 2 0

800
2 0

110101118024
0 1 180 1 01
11
1 0 1 120
800 1 1 10022200 1 1 1 020
14200 1 20 18

22
1020
10
2281 0 00 0 14 1 18 01 20022202410001801 1810 120 1 200

12
800 1111 0
60 180 1 20 00

1 200 1 120

1022

10 2
00261 2

1 012 120

0
20 1 200
11 01 0 1 180

1
010200

20 11
111 141 11218 80 0

0
0800 116420 10 1

0
12

20
0 1 22 1 200 Scale: 1:59081

20
1 200 1

001
226 2 1 1 1 0
20 201 22 1 1 200
0 1 12 160

0
1 128 11 1 0 0 01 1 200

0
11 0 12 12

28 1
1 1801 1
11

20

1
22228642 111
400 1 20001 11
126200 1 2220 1 180011 160 12 60 1 200 Y/X: 1.00:1

18
20

141 20
1 22

10

11
101

00014

8000

1
1 111
1 100 1 610 01 000080 1 00 12 12 1 20 0 0 1 180 1 220

0 00222642
0

00
42 2210822 1 18

30 710 000
1

0 0

1
1 2 1861 0 1 1120 1160

42002
1 1411101101111220 12 0 Axis Units: ft

16

16
4101
1 4180

1 12 21
1008601010 0 1 240 0

0
161 122 1

0
0 200 1 220

2400
20 111211 2

1
112 12
014 042001 220 1 180

0
000
1 240 1 220

20
10240
0 1 220
1 200

0
20
0 1 80 F 1
0 280 2 1 28
0
1 1 24 1 260 1
1 180 1

1
12 28 0 1 280

28
20 11 1 1 026 1 280

0
601 1414
0 0 140 1 140
1 1 1 280
1 140 1 140
14 1 140 00
12
1 240

0 0
1 22801 2

24
1

1 160 2 0
1
60 80

12
1 140 0
80 1 080 1 080
1

12 14
1 080
16

1 080
1

80 1
0
20

1 080
1 080 80
1 280 1 2810280

1 20
1 08
0

0
1 28 0
1

1 14
80
12

10
1 260

1
30 700 000

12 1 200
1

40
08

10
0

0 40 40 0 0
1820
0

1 28 10 80 1
1 14

10 1
1 100

1 020
10

1 260 1 020

40
1212
1 20 0
40

1 020
8 8

80
80

80 20 80

11
1 060
1 21 2
1

0 10
10
20

02 1 220
80

0
0

28 1 200 1

1 020

12
11

0
1 260

40
1
08 1 020
0

20
10
16

1 10801 080
1 260

40
80

00
0
10

06

30 700 000
20

10

16

00
10

12
1
1
1

11
12

40
0 20
1 14 10

11
0
20

40
80 0
1 220

10 8
00 40 10

40
1 220

12 11

11
20
12

1 080
12
20

80
1 080 10
1 140

11
1 120
1 080 1 200

40

1
20

20
1 1 220

12

0
22

11
0
0

20

40
1 280

1 220 1 0 11
1 14 40
0

1 140
1 1140
30 690 000

1 22

1 40
40
20
1 220

1 1140 1 140
12

1 160 1 1 140 1 140


1 140
00
1 2001 2
0 0
20 1 20 1 18
12
00
12

30 690 000
0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 miles

0.00 1.00 2.00 km


0
28
1
1
28

650 000 660 000 0 670 000


28
0

Figure 3.1: découpage en maille du réservoir ceno G low (CMG Simulation)


 Insertion des propriétés spécifiques du réservoir à savoir la perméabilité, la
porosité, saturation (eau et huile), épaisseur, net gross, la profondeur du toit et
couches du réservoir.
 Définir le type du modèle à utiliser. Pour le cas d’espèce, c’est le ‘‘black oil
model’’, puis insérer d’autres paramètres du réservoir entre autres la
température, la densité (huile et gaz), la pression initiale et de bulle. L’image se
trouve ci-dessous :

52
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 3.2 : insertion des données dans le logiciel


 Détermination de pourcentage des fluides (Rock – Fluid) contenus dans le
réservoir à travers les courbes de perméabilité relative (eau, huile et gaz), y
compris la nature lithologique du réservoir.
 Définir les conditions initiales du réservoir : la pression initiale, la profondeur
du toit, le contact (GOC et WOC) et la pression de bulle.

Apres insertion de ces données dans le logiciel, les images du modèle


numérique du réservoir créé sont reprises ci-dessous :

Figure 3.3 : Images du modèle numérique du réservoir Ceno G crée en 3 D avec


les Puits forés par la société Perencorep (CMG Simulation)

53
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 3.4: Image du modèle numérique du réservoir Céno G crée en 3 D (Top)


(CMG Simulation)

Grid Top (ft) 2022-01-01 K layer: 1

File: Model Reservoir Céno G up.dat


198 000 199 000 200 000 201 000 202 000 203 000 204 000 205 000 206 000 User: ITEL DC
Date: 09/05/2022
Scale: 1:15644
9 360 000
9 359 000

Y/X: 1.00:1
Axis Units: ft
9 359 000
9 358 000

1 301

1 273
9 358 000
9 357 000

1 245

1 217
9 357 000
9 356 000

1 189

1 161
9 356 000
9 355 000

1 132

0.00 1000.00 2000.00 feet 1 104


9 355 000
9 354 000

0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 km


1 076

1 048
9 354 000

1 020
198 000 199 000 200 000 201 000 202 000 203 000 204 000 205 000 206 000

Figure 3.5 : Image du modèle numérique du réservoir Céno G crée en 2 D


(CMG Simulation)

La quantité des fluides (eau, gaz et huile) présents dans le modèle


numérique du réservoir Céno G up est reprise dans le tableau 3.2.

54
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 3.2 : fluides en place

Titre Unité Valeurs

Huile en place STB 0.47494E+07

Eau en place STB 0.32484E+09

Gaz en place SCF 0.39304E+10

III.3. Optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir


Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Après la modélisation du réservoir, nous avons analysé dans cette


partie du travail la possibilité d’optimiser la production des hydrocarbures dans
le réservoir Céno G up du champ Liawenda par la méthode dite d’injection
d’eau. Sur ce, avant d’y arriver, nous avons tout d’abord évalué par le biais de la
simulation la production des fluides avant injection.

3.3.1. Analyse de la production avant injection de l’eau

Dans le souci d’apprécier la production des fluides avant injection


d’eau, nous nous sommes servis de la carte des courbes des niveaux de la
perméabilité du réservoir Cénomanien de la séquence G up pour placer notre
puits producteur. La partie ciblée pour installer ce puits se trouve dans la zone
où la perméabilité est comprise entre à 3,2 et 4 mD (encerclée en rouge, confère
figure n 3.5).

55
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 3.6 : carte montrant l’évaluation de la perméabilité dans la séquence G


up

Les coordonnées de l’emplacement du puits producteur se trouvent dans le


tableau 3.3 :

Tableau 3.3 : coordonnées du puits producteur

Longueur Valeur

X (m) 200800

Y (m) 9356000

Ces coordonnées ont été utilisées pour placer le puits dans le modèle
numérique crée du réservoir Céno G up (confère la figure 3.6)

56
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda

Figure 3.7 : Image du modèle numérique du réservoir Céno G up en 3 D avec


puits

Apres installation du puits dans le modèle, nous avons configuré les


paramètres de ce puits (tableau 3.5) et lancer la production des fluides (résultats
de la simulation confère tableau 3.6) :

Tableau 3.4: Données du puits producteur

Paramètres Valeurs/Unité

Pression au fond du puits (minimale) 50 Psi

Rayon puits (ft) 0,25 ft

Débit -

57
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 3.5: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022
à 2023)

Paramètres Huile (Mstb) Gaz (Mmscf) Eau (Mstb)

Valeurs 2,9351 3,5489 414E-8

Apres simulation, en fonction de la pression minimale (tableau 3.5),


nous avons pu obtenir la courbe montrant l’évolution du débit de l’huile du puits
producteur présentée dans la figure 3.7:

Well-Production production avant injection.irf

10,0

8,0

6,0

4,0
Oil Rate SC - Daily (bbl/day)

2,0

0,0
2022-4 2022-7 2022-10 2023-1 2023-4 2023-7 2023-10 2024-1
Tim e (Date)

Oil Rate SC - Daily

Figure 3.8: allure de la courbe du débit de l’huile du puits producteur avant


injection (2022 à 2023)

Partant de ce résultat graphique, nous voyons que : (a)le debit


maximal du puits est égal approximativement à 9,5 bbl/j ; (b) la production

58
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
baisse ou chute à partir du mois de juillet 2022, c’est en cette date que nous
allons commencer les operations d’injection de l’eau dans le reservoir.

3.3.2. Analyse de la production avant et après optimisation de l’injection d’eau

Compte tenu des résultats obtenus ci-haut de la production de l’huile,


nous voulons dans cette partie du travail augmenter la production des fluides en
injectant de l’eau dans le réservoir pour éviter la chute de la production
remarquée ou constatée au mois de juillet 2022.

Grid Top (ft) 2022-01-01 K layer: 1

File: A=10.dat
197 000 198 000 199 000 200 000 201 000 202 000 203 000 204 000 205 000 206 000 User: ITEL DC
Date: 10/06/2022
Scale: 1:17200
Y/X: 1.00:1
Axis Units: ft
9 359 000

9 360 000
Zone de l’huile
9 358 000

9 359 000
1 301

1 273
9 357 000

9 358 000
1 245

1 217
9 356 000

9 357 000 1 189

Well-Production
1 161
9 355 000

9 356 000

Well-Injection Eau
1 132

Zone de l’eau
9 354 000

9 355 000

1 104

1 076
9 354 000

0.00 1100.00 2200.00 feet


1 048
0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 km

1 020
197 000 198 000 199 000 200 000 201 000 202 000 203 000 204 000 205 000 206 000

Figure 3.9 : Image montrant les puits injecteur et producteur installés dans le
modèle 3D

Les données du puits injecteur installé dans le modèle pour réaliser


cette étude sont placées dans le tableau 3.6.

59
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 3.6 : données du puits injecteur

Paramètres Valeurs/Unité

Pression d’injection 1000 Psi

Rayon puits (ft) 0,25 ft

Débit -

Considérant le fait que le débit d’injection de l’eau est égal au débit de


la production de l’huile (soit Qinj =Qo), nous avons injecté un volume de 9,5 bbl
d’eau par jour partant de juillet 2022 jusqu’au mois de décembre 2023 pour
améliorer la production de l’huile. Grâce à la simulation, nous avons pu obtenir
les résultats suivants :

Tableau 3.7: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022 à


2023)

Paramètres Huile (Mstb) Gaz (Mmscf) Eau (Mstb)

Valeurs 3.4345 5.8003 736e-8

Apres analyse de ces résultats, nous remarquons que la production


cumulée des fluides après injection de l’eau augmente de 3.4345 Mstb pour
l’huile, 5.8003 Mmscf pour le gaz et 736e-8 Mstb pour l’eau comparé à celle
obtenue avant injection soit respectivement 2,9351 Mstb pour l’huile, 3,5489
Mmscf pour le gaz et 414E-8 Mstb pour l’eau.

60
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Well-Production

4 000

PRODUCTION DE L’HUILE
APRES INJECTION

3 000

DEBUT INJECTION
DE L’EAU
2 000

PRODUCTION DE
L’HUILEAVANT INJECTION
Cumulative Oil SC (bbl)

1 000

0
2022-4 2022-7 2022-10 2023-1 2023-4 2023-7 2023-10 2024-1
Tim e (Date)

Cumulative Oil SC production avant injection.irf


Cumulative Oil SC INJECTION EAU.irf

Figure 3.10: Production de l’huile vs Temps (avant et apres injection/


2022 à 2023)

Pour optimiser la production de l’huile, nous nous sommes focalisé


sur le volume d’eau d’injection. Pour ce faire, ce paramètre doit être augmenter
et optimiser pour permettre une meilleure recuperation des hydrocarbures.
Cependant, on se servit de la formule suivante pour réaliser cette étude :

Qinj= a*QO avec « a » comme pourcentage de l’eau qu’il faut augmenter. Grace

à la simulation, nous avons pu obtenir les resutats suivants :

61
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Tableau 3.8: Résultats de la production cumulée des fluides (Période : 2022 à
2023)

Qo (bbl) a (%) Qinj (bbl/j) Huile Gaz Eau (Mstb)


(Mstb) (Mmscf)

9,5 10 95 5.7968 1.9955 0.03495

9,5 50 4750 5.7969 1.9951 0.03500

9,5 100 9500 5.7969 1.9951 0.03500

Au vu des résultats obtenus, nous voyons que le volume optimal de


l’eau qu’il faut injecter par jour doit être augmenter de 10 % pour atteindre la
valeur optimal du débit de l’huile à produire journalierement. Apres injection de
l’eau, nous avons pu amélioré et stabilisé la production de l’huile à une valeur
moyenne de 8 bbl/J (figure 3.11):

Well-Production

10,0

COURBE DEBIT HUILE APRES OPTIMISATION DU VOLUMEINJECTE

8,0

DEBUT INJECTION COURBE DEBIT HUILE AVANT INJECTION


6,0

4,0
Oil Rate SC - Daily (bbl/day)

2,0

0,0
2022-4 2022-7 2022-10 2023-1 2023-4 2023-7 2023-10 2024-1
Tim e (Date)

Oil Rate SC - Daily a=10.irf

Figure 3.11: Débit de l’huile vs Temps (avant et après optimisation / 2022 à


Oil Rate SC - Daily PRODUCTION AVANT INJECTION.irf

2023 )
62
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
A travers cette figure, nous pouvons conclure que l’analyse et
l’optimisation du volume d’injection d’eau pendant l’application de l’opération
d’injection d’eau dans le réservoir Cénomanien permettrait à la société Perenco
d’augmenter (ou optimiser) sa production.

Conclusion partielle

Cette partie du travail a porté sur la modélisation et l’optimisation du


volume d’injection de l’eau dans le réservoir Cénomanien séquence G up du
champ Liawenda. Cependant, nous avons modélisé le réservoir cénomanien
séquence G up et réalisé l’analyse de la simulation de la production des fluides
avant et après injection de l’eau y compris celle de l’optimisation du volume
d’injection d’eau. Cependant, nous avons pu déterminer le volume optimal de
l’eau qu’il faut injecter journalièrement pour atteindre la valeur optimale du
débit de l’huile à produire.

63
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
CONCLUSION GENERALE

Nous avons présenté dans ce mémoire une étude basée sur


l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir cénomanien de la
séquence G up du champ Liawenda. Pour atteindre l’objectif général fixé dans
ce travail, nous avons : modéliser le réservoir ; analyser la production avant et
après injection d’eau ; et optimiser le volume d’injection d’eau.

Apres création du modèle numérique du réservoir et analyse, nous avons


remarqué ce qui suit :

 Avant l’application de l’injection d’eau, le debit maximal obtenu du puits


installé dans le modele est égal approximativement à 9.5 bbl/j. la chute de la
production de l’huile débute à partir du mois de juillet 2022 et atteint une valeur
minimale de 1.8 bbl/j ;
 Après l’application de l’injection d’eau, la production cumulée des fluides a
augmenté de 3.4345 Mstb pour l’huile, 5.8003 Mmscf pour le gaz et 736e-8
Mstb pour l’eau comparé à celle obtenue avant injection d’eau soit
respectivement 2.9351 Mstb pour l’huile, 3.5489 Mmscf pour le gaz et 414E-8
Mstb pour l’eau ;
 Après l’optimisation, nous avons trouvé que le volume optimal de l’eau qu’il
faut injecter par jour doit être augmenter de 10 % pour atteindre la valeur
optimal du débit de l’huile à produire journalierement. Cette optimisation a pu
améliorer et stabiliser la production de l’huile à une valeur moyenne de 8 bbl/J ;
 Apres optimisation, la production cumulée des fluides a augmenté de 5.7968
Mstb pour l’huile, 1.9955 Mmscf pour le gaz et 0.03495 Mstb pour l’eau
comparé à celle obtenue avant injection soit respectivement 3.4345 Mstb pour
l’huile, 5.8003 Mmscf pour le gaz et 736e-8 Mstb pour l’eau.

Au regard de tout ceci, l’analyse et l’optimisation du volume d’injection d’eau


pendant l’opération d’injection d’eau dans le réservoir Cénomanien permettrait à
la société Perenco d’augmenter (ou optimiser) sa production.
64
Sujet : La contribution sur l’optimisation du volume d’injection de l’eau dans le réservoir
Cénomanien séquence G up du champ Liawenda
Références bibliographique

65

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