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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ‬


MINISTERE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS
‫وزارة اﻟﺘﻜﻮﯾﻦ اﻟﻤﮭﻨﻲ‬
DERECTION DE LA FORMATION PROFESSIONNELS DE W.OUARGLA
‫ﻣﺪﯾﺮﯾﺔ اﻟﺘﻜﻮﯾﻦ اﻟﻤﮭﻨﻲ ﻟﻮﻻﯾﺔ ورﻗﻠﺔ‬
INSTITUT NATIONAL SPECIALISE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
HASSI MESSAOUD
‫اﻟﻤﻌﮭﺪ اﻟﻮطﻨﻲ اﻟﻤﺘﺨﺼﺺ ﻓﻲ اﻟﺘﻜﻮﯾﻦ اﻟﻤﮭﻨﻲ ﺣﺎﺳﻲ ﻣﺴﻌﻮد‬

POUR L’OBTENTION

D’UN DIPLOME DE TCHNICIEN SUPERIEUR EN


INSTRUMENTATION

Mémoire de Fin De Stage


LES BOUCLES DE
REGULATION

Rèaliser par : Encadré par :

PROMOTION : 2021
INSFP / HMD
Dédicaces

Je dédie ce travail à mes très chers parents que


je remercie du fond du cœur pour leur amour,
leur soutien, de m’avoir encouragé et aider à
devenir ce que je suis aujourd’hui.
A mes frères et sœurs que j’aime beaucoup,
A tout ceux et celles qui mon donner le courage
et retenu pour faire ce mémoire.
Merci à Dieu pour sa grâce, sa réconciliation et ses
conseils pour la médecine de la science et de la lumière
pour nous la perspicacité de sa demande et de faciliter
son chemin, le Messager de Dieu (pbuh) a dit:
« Quiconque a pris un chemin à la recherche d’un
drapeau que Dieu lui a rendu facile pour aller au
paradis » et après avoir remercié Dieu, nous
remercions tous ceux qui nous ont soutenus dans la
réalisation de cette note, que ce soit de loin ou de près.

N’oublions pas tous les éminents professeurs, membres


du personnel administratif et travailleurs de l’Institut
national pour la formation professionnelle.

et merci
Sommaire Page
Remerciement………………………………………………………………….

Dédicace……………………………………….……………………………….

Introduction général …………………………..……………..…………………

Chapitre N°I : Historique et description de l'unité et de l'institut

Introduction générale……………………………………………………...…… A

Présentation de la Sonatrach et HMD................................................................. 01

DIVISION PRODUCTION…………………….…………………………….. 01

Direction régionale de HASSI MESSAOUD….……………………….……... 02

Historique et caractéristique Géographique de Hassi Messaoud ….……......... 02

Direction maintenance de la direction régionale de HMD……….…….…….. 06

A. Définition de la maintenance…………………………….………....…. 07

B. Objectif…………………………………………………….….………. 08

C. Missions………………………………………………….……….…… 08

D. organigramme de la Direction Maintenance…………….……….…… 10

Chapitre N II : L’instrumentation industriel

Les différents instruments……………………………………………………… 15

Transmetteur …………………………………………………………………… 15

Transmetteur de niveau radar…………………………………………………... 16

Transmetteur de température …………………………………………………... 16

Convertisseur I/P……………………………………………………………….. 16

Vanne automatique……………………………………………………………... 16
Electrovanne …………………………………………………………………… 16

Positionneur…………………………………………………………………….. 17

Thermostat ……………………………………………………………………... 17

Thermocouple…………………………………………………………………… 19

La sonde Pt 100…………………………………………………………………. 20

Manomètre à tube de Bourdon …………………………………………………. 20

Level switch…………………………………………………………………….. 21

Vanne tout ou rien TOR ...................................................................................... 21

SDV (shut down valve) ....................................................................................... 21

BDV (Blow down valve) ...................................................................................... 22

Les outils de l'atelier instrumentation................................................................... 22

Balance Manométrique ........................................................................................ 22

Les bains Thermostatiques.................................................................................... 23

Multimètre............................................................................................................ 23

HART.................................................................................................................. 24

Chapitre III: La régulation industrielle

Définition de la régulation .................................................................................. 27

Principe de fonctionnement ................................................................................. 27

Les formes de régulation .................................................................................... 28

Boucle fermée simple .......................................................................................... 28

Boucle de régulation cascade (cascade control).................................................... 29

Boucle de régulation de rapport (Ratio control).................................................... 30


Boucle de régulation par partage d'étendue (split-range)...................................... 30

CHAPITRE N°IV: La maintenance et Sécurité industrielle

Introduction……………………………………………………………………… 33

1. la Maintenance…………………………………………………………… 33

1.1. Définition……………………………………………….………...... 33

1. 2.Les types de maintenance......................................................................... 33

1. 3.Plon de maintenance ……………………………………………………. 36

1.4.Niveaux de maintenance………………………………………………… 37

1.5.Les outils de maintenance……………………………………………….. 39

2 Sécurité industrielle…………………………………………………………... 40

2.1.Définition……………………………………………………………………. 40

2.2 Conditions pour atteindre la sécurité industrielle…………………………… 40

2..3.Le risque……………………………………………………………………. 41

2.4.Le danger d'incendie……………………………………………………… 41

A. Définition de danger d'incendie………………………………………….. 42

B. Les zones de danger………………………………………………………. 42

5. Définition de l'incendie……………………………………………………….. 42

5.1. Principe de l'Incendie……………………………………………………….. 43

6.Équipement de protection individuelle………………………………………... 43


Introduction générale
Introduction générale

Dans le monde de l'industrie, il est évident que l'entretient de n'importe quel


équipement est indispensable en vue de maintenir son bon fonctionnement et
son taux de production, et ce au moindre coût de revient durant le période
d'amortissement.

Il s'agit donc d'augmenter les opérations programmées de maintenance et la


diminution des interventions aléatoires, avec le meilleur choix des niveaux
d'entretient et leurs qualité pour aboutir aux meilleurs résultats du coût de
disponibilité et durabilité des équipements exploités.

D'autre part, l'amélioration de la qualité et l'augmentation de la productivité ont


nécessité une évolution dans le secteur des équipements de contrôle de procédés
au sein de l'industrie.

Différents transitions ont ainsi apparues : passage du mode manuel et mécanique


au mode pneumatique, de l'électromécanique à l'électronique et finalement,
utilisation des technologies numériques (automatisme); ce dernier a démontré
depuis sa première adoption que c'est un dispositif assurant le fonctionnement
avec le minimum d'intervention humaines, d'une machine ou d'une installation
de production avec la meilleur fiabilité par rapport à toutes les anciennes
technologies.

C'est dans cette perspective qu'on s'est opiné de développer dans ce rapport, une
petite étude sur la possibilité d'installation d'un automate programmable au
niveau de la cellule de . démarrage du moteur électrique assurant le lancement
du moteur à combustion (JET).

Cette étude de rénovation du dispositif de commande est prévu pour remplacer


l'ancien système à relais qui présente certaines anomalies dues principalement au
vieillissement des éléments de contrôle et l'indisponibilité des pièces de
rechange
Chapitre I :
Présentation de l’INSFP-
HMD et SONATRACH
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

I.1 L'Institut National Spécialisé de Formation Professionnelle,


Mahjoubi Al-Dawadi :
I.1.1 Fondation et lancement de l'institut :
• L'Institut National Spécialisé de Formation Professionnelle et d'Apprentissage a été
créé en vertu de la Résolution n°400/98 de 1998 en décembre, après le lancement à
partir des anciennes structures du Centre de Formation Professionnelle de Hassi
Messaoud.
• Le début de son activité en tant qu'institut national spécialisé dans la formation
professionnelle a eu lieu en septembre 1999.
• Superficie totale de l'institut : 35676 m 2 dont : 5676 m 2 couverts.

I.1.2 Locaux pédagogiques:


• 07 salles de cours.
• 01 centre de calcul.
• 01 labo de langues.
• 01 labo multi spécialité.
• 01 atelier multi spécialité.
• 01 atelier automatisme.
 Autre locaux:

• 01 salle (internet) de 175 postes de travail.


• 01 salle de conférence de 100 places.
• 01 bloc cuisine & réfectoire.
• 01 infirmerie.
• 01 aire de jeux.
I.1.3. Formation en coures:

I.1.3.1. Techniciens supérieures:


A / Au sein de l'insfp hmd:

• Maintenance industrielle. (Instrumentation, mécanique, mesure)


• Maintenance des systèmes informatique.
• Maintenance d’engins roulants.
• Maintenance des équipements en froid et climatisation.
• Electronique industrielle.
• Automatisme.
• Hôtellerie.
• Technique d’administration et de gestion.

1
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

B/ Sections detaches:

(Initiées par les CFPA d’Ouargla)

• Marketing.
• Maintenance équipement biomédical.
• Secrétariat de direction.
• Gestion des travaux .Froid et climatisation.
Et l'institut a des entreprises avec lesquelles il traite dans le cadre de la dégradation
des harceleurs, et ce sont :
 Sonatrach.
 La Société Nationale de Géophysique (ENAGEO).
 La Société Nationale d'Exploration (ENAFOR).
 Société Nationale des Travaux de Puits (ENTP).
 Société nationale de services de puits (ENSP) .

I.1.4.Objectifs :
 Assurer la formation initiale et continue des techniciens supérieurs.
 Réaliser des études et recherches pertinentes dans le domaine des activités .
 Assurer la formation initiale et continue de techniciens et de techniciens supérieurs
dans diverses spécialités.
Assurer la formation continue sous forme de stage de reconversion ou de
perfectionnement au profit des personnels en activité dans les niveaux susmentionnés.
Mener des études et des recherches en dans différents domaines d’activité.

 Assurer la collecte et la diffusion de document et d’information technique relative


aux différents domaines de ses activités.
Favoriser la promotion des échanger, des rapprochements et des rencontres entre les
stagiaires et les agents en poste a différents niveaux et dans diverses activités.

I.2 Présentation du champ de Hassi-Messaoud :


I.2.1 Situation géographique et géologique du gisement [1] :

Le champ de Hassi-Messaoud se situe à 850 Km au sud-est d’Alger et à 300Km des


frontières Tunisienne et à 80 Km à l’Est de Ouargla, il occupe la partie centrale de la province
triasique. De par sa superficie et ces réserves, s’étendant sur prés de 4200 Km² de superficie,
il est de ce fait le plus grand gisement de pétrole d’Algérie et de tout le continent africain.

Il est limité :

 Au Nord-Ouest par le gisement d’Ouargla (Gellala, Ben Kahla et Houd Berkaoui).

2
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

 Au Sud-Ouest par le gisement d’El-Gassi, Zotti et Agreb.


 Au Sud-Est par le gisement Rhoude El Baguel et Mesdar.

Géologiquement, il est limité :

 A l’Ouest, par la dépression d’Oued Mya.


 Au sud par le haut-fond d’Amguid-El Biod.
 Au Nord par la structure Djamaa-Touggourt.
 A l’Est par les dépressions de Dahar, Rhoude El Baguel et de Ghadames.

I.2.2 Historique de la région :

En 1956 : Découverte par une compagne sismique du gisement, la SN Repal réalise le premier
Forage pétrolier (MD1) sur le gisement en 1956, non loin du puits chamelier, Ce forage a mis
en évidence des productions d’huile à 3338 m de profondeur.

Le gisement est partagé en deux concessions distincts : Hassi Messaoud Nord, exploité par la
CFPA ; Hassi Messaoud Sud exploité par la SN REPAL

En 1971 : Nationalisation des hydrocarbures le 24 Février, Création de la société ALREP


(Algérie Recherche Exploitation Pétrolière, qui est une joint venture entre Sonatrach&CFPA
pour la gestion du Champ Nord

Départ massif des expatriés en mai reprise de l’exploitation par le personnel algérien

3
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

Figure I.1 : Caractéristique et situation géographique du gisement de Hassi-Messaoud.

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

Figure I.2 : les différents gisements de pétrole et de gaz du Sahara algérien.

I.2.3 Présentation de la société d’hydrocarbure Sonatrach [3] :

Sonatrach est une entreprise nationale algérienne d’envergure internationale, créée le


31 décembre 1963, c’est la clé de voûte de l’économie algérienne, elle intervient dans
l’exploitation, la production, le transport par canalisation, la transformation et la
commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés. Elle se développe également dans les
activités de pétrochimie, de génération électrique, d’énergies nouvelles et renouvelables, de
dessalement d’eau de mer et d’exploitation minière.

Sonatrach est une multinationale, elle opère en Algérie et dans plusieurs régions du
monde, notamment en Afrique (Mali, Tunisie, Niger, Libye, Egypte, Mauritanie), en Europe
(Espagne, Italie, Grande-Bretagne, France, Portugal), en Amérique latine (Pérou) et au Etats-
Unis.

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

Elle emploie 41204 salariés (12000 avec ses filiales), génère 30% du PNB de l’Algérie. En
2005, sa production a atteint prés de 232.3 millions de TEP, dont 11,7% destiné au marché
interne du pays, elle est par ailleurs le 12e groupe pétrolier au niveau mondial, le premier en
Afrique et dans le bassin méditerranéen, le 4e exportateur de GNL, le 3e exportateur de GPL
et le 5e exportateur de gaz naturel.

I.2.4 Organisation de la direction régionale de Hassi-Messaoud :

La direction régionale de Hassi-Messaoud dispose de deux complexes industriels, le


complexe industriel sud (CIS) et le complexe industriel Naili Abdelhalim (CINA) :

 Complexe industriel sud (CIS) :


Situé au sud du champ d’exploitation, il est composé de :
• 05 unités de séparation et traitement d’huile.
• 03 unités d’extraction de GPL et condensat.
• 11 stations de réinjection de gaz.
 Complexe industriel Naili Abdelhalim (CINA) :
Situé au nord du champ d’exploitation, il est composé de :
• 03 unités de séparation et traitement de brut.
• 21 lignes de boosting (moto-turbo compresseur).
• 01 unité GPL.
• 02 stations de réinjection de gaz.
• 02 stations de réinjection d’eau (09 lignes).
• 02 unités d’azotes.

Chacun des deux complexes cités ci-dessus est relié à des unités de séparation et de
compression sur champ appelées « Unités Satellites ».

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

I.2.4.1 Organisation de la direction maintenance

Cette direction est la direction d’affectation pour notre stage, elle est chargée de la
maintenance de tous les équipements des unités des deux structures d’exploitation
principales : CIS et CINA et aussi des champs satellite de la région de Hassi-Messaoud, elle
est composé de deux structure principales :

 Département de support.
 Département d’intervention.

A/ Département de support :

 Département de maintenance centrale :


Composé de quatre services :
• Service chaudronnerie :
Ce service effectue des opérations de soudure sur têtes de puits, pipes, bacs, etc.,
destinées pour la réalisation des opérations spéciales.
• Service mécanique :
Ce service se charge de fabriquer certaines pièces de rechange de premiers secours
(opération de perçage, de fraisage, etc.), il comporte une section thermique.
• Service électromécanique :
Il s’occupe de la réparation des moteurs et des équipements de distribution
électrique.
• Service régulation :
C’est un service d’étude pour améliorer les techniques de régulation, il s’occupe
également de la révision des stations et du revamping.
 Département méthode :
Il est chargé de la logistique de la direction maintenance, il regroupe les services
suivants :
• Service méthodes central :
Son rôle consiste dans :
- L’élaboration de l’approvisionnement des pièces de rechange ;
- Stocker les pièces après leur acheminement ;
- Effectuer des rapports d’activités mensuels ou annuels de la direction ;
- Participer à la réception du matériel et le contrôle de la conformité de commande.

7
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

• Service d’étude et de préconisation des pièces de rechange :


Son rôle est :
- L’étude des projets et des requêtes d’achats de matériel ;
- L’étude et prise en charge des contrats avec les fournisseurs ;
- La réparation de tous les équipements qui sont sujet à des usures ou dégradations
après révision.
• Service engineering :
Il :
- Prend en charge les projets de rénovation ;
- Etudie les cahiers des charges.

B/ Département d’intervention :

 Département CIS :
Le département CIS regroupe les services suivants :
• Service GPL-1 ;
• Service raffinerie ;
• Service satellite ;
• Service traitement sud ;
• Service GPL-2.

Il s’occupe de l’entretien et de la maintenance des installations des différents


services.

 Département CINA :
Le département du centre industriel nord regroupe les services suivants :
• Service traitement nord ;
• Service GPL nord ;
• Service satellite nord ;
• Service compression nord ;
 Service télémétrie :
Ce service surveille et contrôle à distance les champs producteurs, les puits
producteurs d’huile et gaz, ainsi que les puits injecteurs d’eau et de gaz.
 Département compression :

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

Son rôle est d’assurer la maintenance des équipements de compression, il est


composé de cinq services :
• Service turbomachine : qui s’occupe de la révision de toutes les machines
tournantes dans les unités des installations industrielles.
• Service compression sud :
Ce service comporte trois sections :
- Section régulation.
- Section électricité.
- Section mécanique.
• Service électronique : c’est le service où on a effectué notre stage de fin d’études, il
est notamment chargé de l’entretien des installations des stations de compression de
gaz au CIS et au CINA (maintenance préventive et curative), ce service contient en
son sein trois sections :
- Section SPEED-TRONIC :
Les ingénieurs et techniciens affectés à cette section assurent les interventions
sur les systèmes de contrôle des stations de compression existants dans l’unité, à
savoir : le MARK II (logique câblée), le MARK IV et le MARK V (contrôle
numérique à base de microprocesseur).
- Section électronique générale (GPL/Injection d’eau):
Elle s’occupe de la maintenance des équipements électroniques et électriques
des équipements se trouvant sur l’unité ou bien ce des services satellites.
- Section anti-incendie :
Elle opère dans toute la région de Hassi-Messaoud (CIS, CINA, et champs
d’exploitation), et prend en charge la maintenance des systèmes anti-incendie et
anti-intrusion.

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

I.2.5 Présentation de l’unité de liquéfaction de gaz GPL-1 [4] :

I.2.5.1 Historique :

L’unité GPL-1 du complexe industriel sud a été mise en service en 1973 par la firme
anglaise FLUOR-ENGLAND-LTD dans le but de recuperer le propane et le butane present
dans les gaz de separation et de stabilisaion du petrole brut au niveau du complexe industriel
sud L′unité a été coçue pour traiter deux gaz différent a savoir :

- Traitement de 4,63 millions de Nm3/jour de gaz (HP) de séparation du brut


provenant des unités de séparation sur champ ainsi que celui de la séparation au
niveau de l′unité traitement du brut/sud, ce gaz contenant 13,5% de propane et de
butane, est disponible à 27 Kg/cm2 et 70 OC aux limites de l′unité .

_ Traitement de 0,8137 millions de Nm3/jour de gaz (stable) de téte de colonne de


stabilisations du brut de l′unité traitement/sud. ce gaz plus riche en GPL contient 40,85% de
propane et de butane est disponible aux limites de l′unité à 18,8 kg/cm2 et 35 OC

_ Tous les hydrocarbures liquides récupérés sont déethanisés tandis que les C3+sont traités
de nouveau dans débutaniseur et un dépropaniseur afin de produire du GPL, du propane et du
butane commercial.

_ Le gaz réiduel de l′unité est pressurisé à 28,6 kg/cm2 recyclé vers les stations de
compression du complexe sud pour être comprimé avec d′autres gaz jusqu′à 420 bars. Puis
réinjecté dans les gisements afin de maintenir sa pression.

_ Les condensats (les essences légères C5+) sont mélangés avec le brut expédié vers
HAOUD EL HAMRA

L′objectif principal de l′unité GPL 1 est de produire:

⁕ 1330 T /de GP (C3/C4)

⁕ 300 T / J de propane commercial

⁕ 150 T / J de butance commercial

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Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

2. Fondation :
2.1- Présentation de l’institution :
• Fondée en 1919, l’entreprise célèbre ses 100 ans de service en tant que l’un des plus grands
fournisseurs de produits et de services au monde pour l’industrie de l’énergie.
• L’histoire de Halliburton révèle un accent continu sur l’innovation et l’expansion, à
commencer par le fondateur de l’entreprise, Earl B. Halliburton.
• Dans les années 1930, elle a établi ses premiers laboratoires de recherche, testant des
mélanges de ciment et commençant à fournir des services d’acidification pour briser la
résistance aux formations calcaires, augmenter la production de pétrole et de gaz et effectuer
la première fonction de ciment à l’étranger, en utilisant un composé sur la barge de l’unité
de ciment, sur une plate-forme dans le champ créole dans le golfe du Mexique.
• Halliburton a pris les premières mesures, pour devenir une entreprise mondiale en 1926,
vendant cinq unités de ciment à une société anglaise en Birmanie.
• Earl Halliburton envoya ses frères ouvrir des affaires au Canada.
• Sa succursale a été ouverte au Venezuela en 1940.
• En 1946, en utilisant une technologie innovante, la société s’est étendue à la Colombie, à
l’Équateur, au Pérou et au Moyen-Orient, et a commencé à fournir des services à Arabian
American Oil Company et à la principale société de Saudi Aramco.
• En 1951, Halliburton est apparu pour la première fois en Europe sous le titre Halliburton
Atalina SpA, une filiale en propriété exclusive en Italie.
• Au cours des sept années suivantes, Halliburton a lancé l’Allemagne et a établi des
opérations en Argentine et en Angleterre.
• En 1984, la société a fourni tous les équipements de complétion de puits pour la première
plate-forme offshore multiligne de Chine.
Deux ans plus tard, Halliburton est devenue la première entreprise américaine à effectuer un
emploi dans les services pétroliers en Chine continentale.
• La dernière décennie du 20ème siècle a apporté d’autres changements et la croissance à
Halliburton, la société a ouvert une succursale à Moscou en 1991.
• La société a réorganisé ses opérations dans les hémisphères est et ouest en 2006.
• En 2007, ses offres de services ont été divisées en deux parties : achèvement et production,
forage et évaluation.
• Aujourd’hui, Halliburton offre la plus grande gamme de produits, de services et de
solutions intégrées au monde, pour explorer, développer et produire du pétrole et du gaz

11
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

Gestion de Halliburton
Jeff Miller a été nommé président et administrateur de Halliburton, à compter du 1er janvier
2019, selon le gouvernement de la société dans les lignes directrices, après le retrait du PDG
Dave Lissar le 31 décembre 2018.
Robert A. Malone est également le principal administrateur indépendant du conseil
d’administration de Halliburton.

Quatrièmement : Les succursales d’Halliburton dans le monde entier :


• Afrique
La région Afrique comprend trois domaines stratégiques : l’Afrique de l’Est, l’Afrique du
Nord et l’Afrique de l’Ouest.
Également connus sous le nom de marchés géologiques, ils ont tous leurs propres défis en
matière de réservoir et de technologie.
• Asie
Avec 17 pays divisés en cinq marchés géographiques, cette structure est conçue pour
renforcer les relations d’affaires de l’entreprise, et Halliburton a continué de répondre à la
demande du marché pour le secteur des services de l’industrie des hydrocarbures.
• Australie et Océanie
Halliburton opère en Australie et en Océanie depuis plus de 50 ans et compte maintenant 16
bases et bureaux d’opérations dans la région.
• Eurasie
Halliburton comprend l’Eurasie: La Russie, l’Ukraine, la Caspienne occidentale et la
Caspienne orientale.
• Europe
Halliburton Europe, avec plus de 50 ans d’expérience dans le nord et le sud de la mer du
Nord, sert l’industrie pétrolière et gazière européenne sur terre et en mer.
• Moyen-Orient
Le Moyen-Orient est divisé en quatre domaines stratégiques, dont l’Iraq, l’Arabie saoudite,
le Koweït, le Qatar, Oman, les Émirats arabes unis et le Yémen, et le succès d’Halliburton
dans cette région est dû à l’introduction de technologies de pointe.
• Amérique du Nord
En Amérique du Nord, elle offre des solutions à ses clients des montagnes Rocheuses
canadiennes à la côte californienne, des Grands Lacs au golfe du Mexique.
• Amérique du Sud et centrale
Halliburton est présente dans 10 bureaux de 13 pays : Brésil, Équateur, Argentine,
Venezuela et Colombie, Chili, Uruguay et Bolivie

12
Chapitre I Historique et description de l'unité et de l'institut

3. Structure organisationnelle de Halliburton :

13
Chapitre II :
L’instrumentation industriel
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Les différents instruments

1 - Transmetteur

Le transmetteur est un appareil. Qui convertit le signal de sortie du capteur en


un signal de mesure standard et fait le lien entre le capteur et le système de
contrôle commande.

• Transmetteur pression différentiel (PDT)

• Transmetteur de débit (FT)

• Transmetteur de niveau(LT)

• Transmetteur de température(TT) L

.1. Transmetteur de niveau radar

La mesure de niveau pour les bacs de stockage est réalisée avec un radar à
micro-ondes. Son fonctionnement est basé sur la mesure de niveau par mesure
du temps de parcours de l'onde, ou un signal est envoyé du haut du bac pour
calculer la distance vide et cela grâce à des calculs géométriques. Cette distance
est traduite en niveau réel.

1.2 Transmetteur de température

Un transmetteur de température universel configurable qui peut recevoir les


signaux des thermorésistantes (RTD), thermocouples (TC).

L'appareil a été conçu pour un montage en tête de sonde de forme B ou dans un


boitier de terrain

15
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Domaines d'application

Transmetteur de température configurable divers signaux d'entrée en un signal


de sortie analogique

Entrée :

Thermo-résistances (RTD)

Thermocouples (TC)

Résistances (22)

2. Convertisseur I/P

Le convertisseur I/P est un module pour la conversion d'un signal électrique en


Signal pneumatique 0.2 - 1 Bar de mesure et de réglage. Il est utilisé en
particulier comme intermédiaire entre les systèmes de regulation électriques et
les vannes automatiques de réglage pneumatiques. L'entrée des convertisseurs
est un courant continu de 4-20 mA, la sortie est un signal pneumatique de
0.2.1.0 bar (3-15 psi) pour une pression d'alimentation donnée. (Voir Figure 2)

3- Vanne automatique

Une vanne de régulation est un dispositif conçu pour contrôler le débit de


toutes sortes de fluides liquide ou paz) dans un système de commande de
processus. La vanne est commandée par un régulateur qui utilise l'action de l'air
comme fluide d'asservissement. Ainsi l'ouverture, la fermeture ou l'action
modulée de la vanne est produites par les variations de pression de sortie d'un
instrument de mesure et de contrôle. La vanne est actionnée mécaniquement
Elle est reliée à un actionneur capable de faire varier la position d'un organe de
fermeture dans la vanne l'actionneur peut être mû par une énergie pneumatique,
électrique, hydraulique ou toute combinaison de ces énergies.

4. Electrovanne

Une électrovanne ou électrovalve est une vanne commandée électriquement.


Grâce à cet organe il est possible d'agir sur le débit d'un fluide dans un circuit
par un signal électrique.

L'état des électrovannes changent suivant qu'elles soient alimentées


électriquement ou non. Il existe deux sortes d'électrovannes tout ou rien :

16
Chapitre II : L’instrumentation industriel

• Les électrovannes dites normalement ouvertes, qui sont entièrement


ouvertes en l'absence d'alimentation et qui se ferment lorsqu'elles sont
alimentées
• Les électrovannes dites normalement fermées, qui sont entièrement
fermées en l'absence d'alimentation et qui s'ouvrent lorsqu'elles sont alie

5. Positionneur

Pratiquement les problèmes de régulation sont causés généralement par les


éléments terminaux tels que les vannes automatiques Essentiellement grâce aux
positionneurs, les performances des vannes sont en effet améliorées et donc
amélioration des boucles de régulation

Donc le positionneur est indispensable pour assurer le positionnement du clapet


de la vanne. C'est un régulateur de position qui reçoit comme consigne la sortie
du régulateur ou de l'automate. comme mesure la position réelle de la vanne et
émet un signal à un moteur (il s'agit en général d'un servomoteur pneumatique,
parfois d'un moteur électrique) pour obtenir la position désirée de la vanne. Il
permet ainsi de s'affranchir de l'hystérésis des presse-étoupe de vanne et du
servomoteur des ressorts, des effets des pressions amont/aval agissant sur le ou
les clapets, des variations de la pression d'air d'alimentation du servomoteur
(Voir Figure 5.2 et 5.1)

6- Filtre-Détendeur

Le filtre-détendeur est conçu pour alimenter à une pression constante toutes les
instruments pneumatiques de contrôle. Le filtre comportant un purgeur d'eau
pour éliminer les impuretés, les bottitures, la rouille et l'eau de condensation
contenues dans l'air comprimé. Le détendeur assure la régulation de l'air
comprimé d'alimentation à la pression de service réglée et compense les
variations de pression. Une vis de purge du condensat est située au niveau de la
cuve de filtre.

Figure : filtre-détendeur

17
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Figure 7 : filtre-détendeur

7. Niveau visuel à glace armé

Le terme niveau à glace désigne un dispositif reposant sur la propriété de


transparence du verre et du principe des vases communicantes. C'est
évidemment le moyen le plus simple pour détecter le niveau et la surface de
séparation de deux fluides différents, mais son rôle est limité à celui d'indicateur
local. Dans l'industrie, les niveaux à glace sont généralement du type armé pour
résister aux conditions de pression et de température, et pour présenter une
résistance mécanique aux chocs. Selon les applications on utilise des niveaux à
réflexion ou des niveaux à transparence.

18
Chapitre II : L’instrumentation industriel

8. Pressostat

Un pressostat est un dispositif détectant le dépassement d'une valeur


prédéterminée de la pression d'un fluide. L'information rendue peut être
électrique, pneumatique, hydraulique, ou mécanique. Ces appareils transforment
une ou plusieurs valeurs de pression déterminées qu'ils subissent en
informations électriques ou mécaniques. Ils sont utilisés dans de nombreuses
applications de systèmes de contrôle ou de régulation par exemple en
provoquant l'arrêt d'un compresseur d'air ou

d'une pompe si la pression du circuit contrôle descend au-dessous ou au-dessus


d'une limite déterminée. (Voir Figure )

Figure Pressostat

9. Thermostat

Le thermostat est conçu dans le but d'assurer la régulation ou la sécurité


thermique des différents systèmes tels que commande d'un ventilateur, coupure
d'un circuit d'alimentation. Contrôle unitaire systématique des caractéristiques
thermiques et électriques etc. Son pouvoir de coupure sous une tension donnée
permet une protection directe des ensembles sans avoir recours à un relais pour
la coupure de l'alimentation..

10. Thermocouple

Un couple thermoélectrique ou un thermocouple est un ensemble constitué pal


deux fils métalliques conducteurs homogènes et différents, réunis à leurs
extrémités avec jonctions ou soudures. Lorsqu'on a une différence de
température entre les jonctions, il se produira une tension proportionnelle à cette
diference de température. Si la température d'un point de connexion est connue,

19
Chapitre II : L’instrumentation industriel

la température de l'autre point de connexion peut être connue en mesurant la


tension produite. (Voir Figure

Figure: thermocouple

11. La sonde Pt 100

La sonde Pt 100 est un capteur de température qui est utilisé dans le domaine
industriel (agroalimentaire, chimie, raffinerie...). Ce capteur est constitué d'une
résistance en Platine. La valeur initiale du Pt100 est de 100 ohms correspondant
à une température de 0°C. (Voir Figure )

Figure : la sonde Pt 100

12. Manomètre à tube de Bourdon

Parmi les manomètres à déformation de solide, on trouve le manomètre à tube


de Bourdon. Le tube de Bourdon est brasé,
soudé ou vissé avec le support de tube qui forme
généralement une pièce complète avec le
raccord. Par l'intermédiaire d'un trou dans le
raccord, le fluide à mesurer passe à l'intérieur du
tube. La partie mobile finale du tube se déplace
lors de changement de pression (effet Bourdon).
Ce déplacement qui est proportionnel à la
pression à mesurer, est transmis par
l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille et affiché sur le cadran en tant que
valeur de pression. Le système de mesure, le

20
Chapitre II : L’instrumentation industriel

cadran et l'aiguille sont montés dans un boitier.

Le manomètre à tube de Bourdon se compose des éléments suivants :

• Organe moteur : tube de Bourdon.


• Support de tube.
• Capuchon du tube Secteur denté.
• Biellette
• Engrenage
• Aiguille.
• Cadran.

Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour la mesure de pressions


positives ou négatives de fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci ne
soient ni hautement visqueux ni Figure : Manomètre et son tube Bourdon
Cristallisant Les étendues de mesure s'étalent sur toutes les plages de 0.6 bar à 4
kbar. Pour les étendues jusqu'à 40 bars incluson utilise normalement la forme en
arc et à partir de 60 bars la forme hélicoïdale. Les appareils sont fabriqués avec
le raccordement vertical ou amere. Il convient de les protéger contre les risques
de surpression ou de dépassement d'échelle. Le tube de Bourdon ne permet pas
de mesurer les phénomènes rapides et évolutifs de pression. L'incertitude de
mesure varie de 0.02 à 0.2 pour le domaine de mesure de 0 à 3 kbar.. (Voir
Figure )

13. Level switch

Un level switch est un dispositif multifonctions qui peut être utilisé pour la
détection de niveaux maximum et minimum à l'intérieur de réservoirs contenant
des liquides variés donc permette la mise en oeuvre d'une sécurité anti-
débordement. Il peut également contrôler directement et avec fiabilité la mise en
marche et l'arrêt d'une pompe afin d'éviter son fonctionnement à sec Comme il
peut être placé à l'intérieur des ballons pour détecter rapidement la présence
d'une fuite.

14. Vanne tout ou rien TOR

Une vanne «tout ou rien utilisée pour contrôle de débit des fluides en tout ou
rien, c'est à dire elle exécute une action discontinue qui prend deux positions ou
deux états 0 et 1 (ou 0 et 100%), donc soit ouverte ou fermée.

21
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Les vannes tout ou rien sont utilisées pour la commande des systèmes ayant une
grande inertie ou la précision de régulation n'est pas importante

II. Les outils de l'atelier instrumentation (matériel d'étalonnage):

C'est quoi l'étalonnage :

C'est la Comparaison entre deux instruments, deux appareils de mesure ou deux


étalons, dont l'un est de précision connue et certifié. Des essais sont effectués
dans le but de détecter, de comparer.de consigner ou d'éliminer par réglage tout
écart de précision de l'instrument ou de l'appareil de mesure dont la précision est
inconnue.

11.1. Balance Manométrique

Les balances sont les instruments les plus précis disponibles sur le marché pour
l'étalonnage d'instruments électroniques ou mécaniques de mesure en pression.
Ce dernier est une grandeur dérivée du système international. Elle est définie
comme le quotient d'une force par une surface. La pression s'exerce
perpendiculairement à la surface considérée.

La balance est donc utilisée depuis de nombreuses années dans des laboratoires
d'usines et d'étalonnage ainsi que dans l'industrie, les instituts nationaux et les
laboratoires de recherche.

Figure : La balance Manométrique

Accessoires :

Jeu de masses de compensation Les masses inclues dans la livraison standard


conviennent de manière idéale à l'usage quotidien. Cependant vous pouvez
utiliser un jeu de masses de compensation, comprenant plusieurs masses se
varie de 0.01 bar jusqu'à des masses de 100 bar. Donc en peuvent régler les
différents manomètres à différent échelle.

22
Chapitre II : L’instrumentation industriel

11.2. Les bains Thermostatiques

Constituent une source de température, une résistance immergée dans le liquide


d'étalonnage pour vérifier ou régler des sondes de température comme les
thermostats et les thermo (PT100, PT1000. thermocouples, les
thermometres...etc.) en atelier comme en laboratoire. Pour obtenir une
température homogène dans le bac d'étalonnage le bain est équipé d'un agitateur
pour garantir une bonne distribution de température dans le bac d'étalonnage.
Nos bains répondent à ces exigences En plus du bain, le fluide utilisé joue
également un rôle important. Afin de garantir une distribution homogène de la
température, le fluide retenu doit avoir une conductivité thermique élevée et une
viscosité faible de plus, le fluide doit être inerte présenter une pression de
vapeur faible. ne doit pas se décomposer chimiquement ni bruler tout en
Conservant ses propriétés sur une large plage de temperature. Dans la pratique,
les huiles silicone on fait ici leurs pre

11.3 Multimetre

Définition : Le multimetre est un appareil de mesure qui possède plusieurs


fonctions Il peut être utilisé comme :

 Ampèremètre : pour mesurer l'intensité du


courant électrique (en Ampères : A).
 Voltmètre: pour mesurer la tension entre
deux points du circuit (en Volts: V).
 Ohmmètre: pour mesurer la valeur des
résistances(en Ohms: 22).
 Capacimètre: pour mesurer la capacité des
condensateurs en Farad : F).
 Fréquencemètre: pour mesurer la
fréquence du signal électrique(en Hertz :
Hz).
 Thermomètre : pour mesurer la
température à l'aide d'une sonde à
thermocouple(en"C).

23
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Vérifier la continuité

Tester une diode

Quelques bases à se souvenir

Utiliser le cordon NOIR pour la prise « COM >>

Utiliser le cordon ROUGE pour les prises «V»>.<Ohm », «MA»,« 10 ADC .


etc.

La sélection du courant à mesurer est très importante

DC signifie courant CONTINU (Direct Current)

AC signifie courant ALTERNATIF

La lettre qui suit cette désignation de courant correspond à l'unité de


mesure désirée :

DCV: Direct Courant Voltage, c'est à dire mesure de TENSION en COURANT


CONTINU.

ACV: Alternatif Courant Voltage, c'est à dire mesure de TENSION en


COURANT ALTERNATIF

DCA: Direct Courant Ampérage, c'est à dire mesure d'INTENSITE en


COURANT CONTINU

11.4.HART

Acronym de Highway Addressable Remote Transducer L'interface de


communication permet à l'utilisateur de configurer et d'assurer la maintenance
sur le site d'appareil du terrain compatible avec le Protocole de communication
HART Créer des nouvelles configurations et modifier la configuration
enregistrée sur l'étalonneur On a deux configurations:

- Configuration du l'appareil : créer de puis l'appareil (mise en marche) (en


service).

- Configuration de l'utilisateur : créer du l'appareil (en mode arrêt) ou transférer


déduit un autre programme.

Comparer entre deux configurations.

24
Chapitre II : L’instrumentation industriel

Donner l'historique de l'appareil.

Faire des simulations d'un appareil.

Vérifier et mesurer le voltage.

Permet l'ajustement de deux paramètres (le zéro, l'échelle),

25
Chapitre III :
La régulation industrielle
CHAPITRE III : La régulation industrielle

La régulation

1 Définition de la régulation

La régulation a pour but de réaliser le contrôle continu des principaux


paramètres de marche du procédé. Elle regroupe l'ensemble des techniques
utilisées visant à contrôler une grandeur physique. Exemples de grandeur
physique : Pression, température, débit, niveau etc... La grandeur réglée : c'est la
grandeur physique que l'on désire contrôler. Elle donne son nom à la régulation.
Exemple : une régulation de température. La consigne : C'est la valeur que doit
prendre la grandeur réglée. La grandeur réglant: est la grandeur physique qui a
été choisie pour contrôler la grandeur réglée. Elle n'est généralement pas de
même nature que la grandeur réglée. Les grandeurs perturbatrices : sont les
grandeurs physiques qui influencent la grandeur réglée. Elles ne sont
généralement pas de même nature que la grandeur réglée.

Représentation fonctionnelle d'une boucle de régulation

2 Principe de fonctionnement

Pour réguler un système physique, il faut :

Mesurer la grandeur réglée avec un capteur. Réfléchir sur l'attitude à suivre :


c'est la fonction du régulateur.

Le régulateur compare la grandeur réglée avec la consigne et élabore le signal


de commande.

Agir sur la grandeur réglante par l'intermédiaire d'un organe de réglage.

27
CHAPITRE III : La régulation industrielle

On peut représenter une régulation de la manière suivante :

3. Les formes de régulation

3.1. Boucle fermée simple

Dans ce type de régulation, l'action correctrice s'effectue après que les effets des
grandeurs perturbatrices aient produit un écart entre la mesure et la consigne.
Cet écart peut être également

Provoqué par un changement de consigne.

Dans les deux cas, le rôle de la boucle fermée est d'annuler l'écart

Exemple d'utilisation :

Contrôle du niveau d'interface huile/eau dans le séparateur tri phasique.

Le niveau d'interface huile/eau dans le séparateur triphasique est régulé par le


contrôleur de niveau 20-LIC-01017 qui agit sur la vanne de sortie eau 20-LV-
01017.

28
CHAPITRE III : La régulation industrielle

3.2. Boucle de régulation cascade (cascade control)

Une régulation cascade est composée de deux boucles imbriquées. Le système


peut être décomposé en deux sous-systèmes liés par une grandeur intermédiaire
mesurable. Une première boucle, la boucle esclave, a pour grandeur réglée cette
grandeur intermédiaire. La deuxième boucle, la boucle maître, a pour grandeur
réglée la grandeur réglée de la régulation cascade et commande la consigne de
la régulation esclave (figure ci-dessous).

Exemple d'utilisation 1 :

Le régulateur de débit (respectivement 20-FIC-01004, 20-FIC-02004, 20-FIC-


03004) est en mode CAS. L'opérateur fixe une consigne de pression sur le
régulateur de pression du collecteur de brut 20-PIC-00058 A. La sortie de ce
régulateur contrôle le débit des unités afin de maintenir la pression

du collecteur à la valeur de consigne fixée par l'opérateur.

Exemple d'utilisation 2 :

Le contrôleur 20-LIC-01048 A agit en cascade sur les contrôleurs de débit 21-


FIC-01092

29
CHAPITRE III : La régulation industrielle

3.3. Boucle de régulation de rapport (Ratio control)

On utilise une régulation de rapport quand on veut un rapport constant entre


deux grandeurs réglée X1 et X2 (X2/X1 = constante). Dans l'exemple ci-dessus,
la grandeur pilote X1 est utilisée pour calculer la consigne de la boucle de
régulation de la grandeur X2.

Exemple d'utilisation

Le sélecteur 21-HS-01090 est sur la position « vers colonne », le contrôleur 20-


LIC-01048 A agit en cascade sur les contrôleurs de débit 21-FIC-01092 et 21-
FIC-01095 suivant la répartition définie par le répartiteur 21-FY-01092 B
(typiquement 20% du débit est envoyé en tête de colonne et 80% du débit est
envoyé vers le préchauffeur de la colonne). La répartition peut être modifiée par
l'opérateur.

3.4. Boucle de régulation par partage d'étendue (split-range)

On utilise une régulation à partage d'étendue lorsque l'on désire contrôler le


système à l'aide de deux organes de réglage différents. Ces organes de réglage
peuvent avoir des effets antagonistes de type chaud-froid (figure ci-dessous).

30
CHAPITRE III : La régulation industrielle

Boucle par partage d'étendue - principe

Exemple d'utilisation

Contrôle de pression dans le séparateur biphasique.

La pression dans le séparateur biphasique est régulée par le contrôleur de


pression 20-PIC-01043 qui agit en « split-range » sur les vannes 20-PV-01043
A et B. Le contrôleur agit tout d'abord sur la vanne 20-PV- 01043 A. Quand
celle-ci est grand ouverte, le contrôleur agit sur la vanne 20-PV-01043 B.

schéma de boucle 20 FIC 01043

31
Chapitre IV :
Hygiène Sécurité et Environnement
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

Introduction:
Les activités de maintenance, au sens de dépannage d'un équipement, ont
toujours existé. Mais ces activités étaient au départ peu ou non formalisées :
elles n'étaient pas nécessairement assurées par du personnel spécialisé, ni
encadrées par des méthodes spécifiques. De plus, elles consistaient
essentiellement à réparer un équipement une fois que celui-ci était défaillant,
mais n'intégraient que peu la notion de « préventif », c'est-à-dire des
interventions visant à prévenir une panne.

IV.1.la Maintenance:

IV.1.1 Définition:

La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de


réglage, de révision, de contrôle et de vérification des équipements matériels
(machines, véhicules, objets manufacturés, etc.) ou même immatériels
(logiciels).

Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études


d'amélioration du processus industriel, et doit, comme d'autres services de
l'entreprise, prendre en considération de nombreuses contraintes comme la
qualité, la sécurité, l'environnement, le coût, etc.

IV.1.2 Les types de maintenance :

 La maintenance corrective :
Qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que celui-ci est défaillant.
Elle se subdivise en :

 Maintenance palliative :

33
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

Dépannage (donc provisoire) de l'équipement, permettant à celui-ci d'assurer


tout ou partie d'une fonction requise ; elle doit toutefois être suivie d'une action
curative dans les plus brefs délais.
 Maintenance curative :
Réparation (donc durable) consistant en une remise en l'état initial.
 La Maintenance préventive :
Qui consiste à intervenir sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant,
afin de tenter de prévenir la panneOn interviendra de manière préventive soit
pour des raisons de sûreté de fonctionnement (les conséquences d'une
défaillance étant inacceptables), soit pour des raisons économiques (cela revient
moins cher) ou parfois pratiques (l'équipement n'est disponible pour la
maintenance qu'à certains moments précis). La maintenance préventive se
subdivise à son tour en :
 Maintenance systématique :
Désigne des opérations effectuées systématiquement, soit selon un calendrier (à
périodicité temporelle fixe), soit selon une périodicité d'usage (heures de
fonctionnement, nombre d'unités produites, nombre de mouvements effectués,
etc.)
 Maintenance conditionnelle :
Réalisée à la suite de relevés, de mesures, de contrôles révélateurs de l'état de
dégradation de l'équipement.
 Maintenance prévisionnelle :
Réalisée à la suite d'une analyse de l'évolution de l'état de dégradation de
l'équipement.
- Buts de la maintenance préventive:

• Augmenter la durée de vie des équipements.

34
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

• Augmenter la fiabilité d’un équipement, donc diminuer la probabilité des


défaillances en service et réduction des couts de défaillance et amélioration
de la disponibilité.
• Améliorer l’ordonnancement des travaux.
• Réduire et régulariser la charge de travail.
• Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne
• Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance
corrective
• Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions
• Éviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc. et faciliter
la gestion des stocks.
• Améliorer les conditions de travail du personnel de production
• Diminuer le budget de maintenance et amélioration du chiffre d'affaires.

Figure IV . 1:diagramme de maintenance

35
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

IV.1.3 Plon de maintenance:

Maintenance

Maintenance Maintenance
Préventive Corrective
Maintenance

Maintenance Maintenance
Maintenance Maintenance
Systématique
Préventive
Conditionnell
Corrective
e

Maintenance Maintenance
Effectuée à Effectuâtes
Systématique
intervalles Effectuate
Conditionnell
en fonction
réguliers de après la
de leteat du penne.
façon matériel

Effectuée à Effectuâtes
intervalles Effectuate
en fonction après la
réguliers de de l teat du
façon penne.
matériel

Figure IV.2:présente le plan de maintenance

36
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

IV.1.4Niveaux de maintenance:

Les cinq niveaux de maintenance

Niveau 1 :

• travaux : réglages simples - pas de démontage ni ouverture du bien.


• lieu : sur place.
• personnel : exploitant du bien.
• exemple : remise à zéro d'un automate après arrêt d'urgence, changement
de consommable.

Niveau 2 :

• travaux : dépannage par échange standard - opérations mineures de


maintenance préventive.
• lieu : sur place.
• personnel : technicien habilité.
• exemple : changement d'un relais - contrôle de fusibles - réenclenchement
de disjoncteur.

Niveau 3 :

• travaux : identification et diagnostic de pannes - réparation par échange


standard - réparations mécaniques mineures - maintenance préventive
(par ex. réglage ou réalignement des appareils de mesure).
• lieu : sur place ou dans atelier de maintenance.
• personnel : technicien spécialisé.
• exemple : identification de l'élément défaillant, recherche de la cause,
élimination de la cause, remplacement.

37
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

Niveau 4 :

• travaux : travaux importants de maintenance corrective ou préventive


sauf rénovation et reconstruction - réglage des appareils de mesure -
contrôle des étalons.
• lieu : atelier spécialisé avec outillage général, bancs de mesure,
documentation.
• personnel : équipe avec encadrement technique spécialisé.
• exemple : intervention sur matériel dont la remise en service est soumise
à qualification.

Niveau 5 :

• travaux : rénovation - reconstruction - réparations importantes


• lieu : constructeur ou reconstructeur
• personnel : moyens proches de la fabrication
• exemple : mise en conformité selon réglementation d'équipements lourds

Il convient d'associer, dans la détermination des niveaux, la documentation et le


matériel nécessaires.

38
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

IV.1.5 Les outils de maintenance :

Figure IV.3: présente les outils de maintenance

39
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

IV.2 Sécurité industrielle:

IV.2.1Définition:

La sécurité de travail a pour objectif principal (qui est primordial) de maintenir


et de préserver le bon état des équipements et surtout la vie des employeurs.

Et grâce aux procédures de la sécurité, entre autre, les affiches sans oublier,
l'importance des consignes de sécurité. Qui permet d'indiquer les risques
potentiels.

IV.2.2Conditions pour atteindre la sécurité industrielle:


Les autorités publiques de l'État sont responsables de la réalisation des règles de
sécurité industrielle, en particulier lorsqu'elles délivrent des licences d'exercice
et d'exercice de la profession, ou renouvellent l'investissement des moyens de
transport et des équipements techniques. Sécurité professionnelle par des
spécialistes. La prévention et la protection peuvent donc être réalisées à travers:
- Mettre l'accent sur l'application des règles de sécurité et de protection du
travail selon les normes en vigueur lors de l'octroi des permis de travail et de
l'exercice de la profession.
- Contrôle strict des procédures de sécurité et de travail au travail et
renouvellement des permis de travail.
- Appliquer les règles de la sécurité industrielle et se rendre compte de leur
importance et de leur suivi par l'administration.
- Bonne planification du travail et suivi de la mise en œuvre du plan.
Informer les travailleurs sur les risques professionnels et les maladies
Professionnelles et les former sur la manière de les prévenir.
- Ne pas permettre de dépasser les seuils autorisés globalement de la pollution,
de la radiation, de la toxicité et du bruit.
- Réduction des heures de travail et de la durée de service des travailleurs dans
les zones dangereuses (chimiques et radiologiques).
- Se conformer à la maintenance périodique des équipements mécaniques et

40
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

électriques, des infrastructures, de l'électricité, de l'eau et des réseaux d'air


comprimé.
- Réparer tous les défauts de l'équipement ou des installations dès qu'ils se
produisent, et n'utiliser aucun équipement en cas de défaut.
- Effectuez les ajustements nécessaires pour améliorer les conditions de travail
et la sécurité au travail.
IV.2.3 Le risque:
IV.2 .3 .1 Définition du risque:
Le risque est un évènement dont la réalisation peut être certaine ou incertaine de
date inconnue il est caractérisé par deux grandeurs: la probabilité d'occurrence et la
gravité de conséquence.
On peut aussi le définir comme étant la mesure du niveau de danger.
IV.2 .3 .2 Evaluation de risque:
L'évaluation du risque nécessité la prise en considération des facteurs suivants:
~ La situation vis-à-vis de l'environnement.
~ Les installations structurables.
~ Le stockage des produits chimiques (nature, classe ... ).
~ L'étude des moyens disponibles.
IV.2 .4 Le danger d'incendie:

IV.2 .4.1.Définition de danger d'incendie:

Le danger d'un explosif est la détonation d'un degré moindre sa déflagration ou


sa combustion.

IV.2 .4.2.Les zones de danger:

La réglementation internationale a classé les zones de danger comme suit:


Zones 0 : dans laquelle un mélange explosif gaz - air est présente en
permanence.
Zones 1 : celle ou des gaz ou vapeurs combustibles peuvent apparaitre encours
de fonctionnement normal de l'installation.

41
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

Zones 2 : celle ou des gaz ou vapeurs combustibles ne peuvent apparaitre que


dans des conditions de fonctionnement anormales de l'installation et pour une
courte durée (fuite négligence d'utilisation).

Les autres zones sont dites « non classées ».

IV.2 .5 Définition de l'incendie:


L'incendie est une combustion qui se développe
généralement d'une manière désordonnées et sans
que l'on puisse le contrôler.
IV.2 .5.1. Principe de l'Incendie:
A/ Le Triangle du Feu: figure IV.4:le triangle du feu
Le principe de base de la combustion, ou de l'incendie, repose sur la
combinaison de trois éléments :
~ Un combustible: (carburant, dans le cas d'une combustion volontaire, ..).
~ Un comburant: en général, c'est (oxygène de l'air, ...).
~ Une source de chaleur (échauffement de câbles, étincelle, flamme, ...).
Les causes les plus fréquentes d'apparition d'incendie sont les suivantes :
~ L'installation défectueuse ou inadaptée. (Électricité, chauffage, fluides..).
~ Le non-respect ou l'absence de consignes de sécurité.
~ Le mauvais entretien des différents éléments.
~ La malveillance et le sabotage.
Les feux d'origine électrique: ne sont pas considérés comme une classe.

B/Réaction au feu des matériaux:


La réaction au feu d'un matériau est l'élément qui peut être apporte au feu et au
développement de l'incendie par ce matériau.
~ La notion d'élément apporte au feu correspond a une notion de combustibilité
du matériau dont la quantité de calories dégages par la combustion du
matériau (pouvoir calorifique).

42
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

~ La notion de « développement» correspond à la notion d'inflammabilité du


matériau c'est-à-dire au dégagement de gaz plus ou moins combustibles au
cours de la combustion du matériau.
~ La notion de« toxicité» des gaz dégages au cours de la combustion n'est pas
retenue dans les critères et réaction de feux.
IV.2 .6 Équipement de protection individuelle

Un équipement de protection individuelle protège un individu contre un risque


donné, et selon l'activité qu'il sera amené à exercer. D'une manière générale,
l'ensemble du corps peut et doit être protégé. Il s'agit généralement d'un
vêtement professionnel.

La notion d'équipement de protection individuelle s'entend par opposition aux


équipements de protection collective.

Par exemple :

• Les Casques.
• Les Gant.
• Les Combinaisons de protection.
• les godasses industrielles

Figure IV .5:présente les équipements de protection

43
Chapitre VI : Hygiène Sécurité et Environnement

IV.2 .7 Conclusion

L'entretien est un élément nécessaire dans la zone industrielle et est la


maintenance préventive et corrective afin de jouer un rôle important dans le
maintien de machines industrielles et programmé sur un calendrier.

44
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION GENERALE

Ma formation au sein de CENTRE INDESTRIEL SUD (CIS) m'a permis


de prendre connaissance des installations et des équipements industriels mais
aussi de me familiariser avec les méthodes de travail et les différentes tâches de
maintenance préventive et curative.

Cette période de formation m'a donné la chance de découvrir l'instrumentation


dans sa globalité et son fonctionnement.

Le contact et les multiples échanges avec les techniciens et les ingénieurs


présents sur le site de SONATRACH m'a permis d'élargir mes connaissances.

J'ai notamment eu l'occasion de voir mais aussi de participer à différentes


actions sur le site et plus précisément concernant les différentes tâches et travaux
réalisés par l'équipe de la section instrumentation. Cette mise en pratique sur le
site a enrichi mes connaissances mais surtout elle m'a permis de développer mes
compétences professionnelles dans le domaine de l'instrumentation.

Il est également important de souligner que la région HASSI MESSAOUD ne


ménage pas ses efforts tant au niveau matériel que humain pour assurer le bon
fonctionnement et le maintien des installations.

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