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Université Batna 2 Chahid Mostefa Ben Boulaid

Institut d'Hygiène et Sécurité


Département de Sécurité Industrielle
Laboratoire de Recherche en Prévention Industrielle

MEMOIRE DE MASTER ACADEMIQUE


EN MAITRISE DES RISQUES INDUSTRIELS
REALISE PAR :

SAADOUDI Takiyeddine & HAMADI Mohamed Amine

Thème :
Gestion des risques liée au projet de construction d’une entreprise :
application de la méthode job safety analysis « JSA » sur l’opération
de air blowing.

Sous la direction du : Prof. MOUDA M, IHS -Université de Batna 2

Expertisé par :

Chebira. S, Grade, IHS, Université Batna 2, Algérie Président

Mellal. L, Grade, IHS, Université Batna 2, Algérie Examinateur

⯌ Promotion 2020-2021 ⯌
Université Batna 2 Mostefa Ben Boulaid
Institut d'Hygiène et Sécurité Industrielle
Département Sécurité Industrielle
Laboratoire de Recherche en Prévention Industrielle

Fiche Technique du Mémoire

Gestion des risques liée au projet de construction d’une entreprise :


Titre du mémoire
application de la méthode job safety analysis « JSA » sur l’opération
de air blowing.

Mots-clés (maximum Gestion – construction – air blowing – JSA - évaluation


05)
Code du mémoire M2MRI_2021/2022
Nombre de pages : 108
Date de soutenance 19 / 06 /2022

Résumé du mémoire
La gestion des risques dans les unités de construction est d'une grande importance pour
l'organisation du travail, et donc la sécurité est nécessaire pour assurer la fonction particulière de
l'installation. Ce travail est une analyse des risques en ligne associée à l'application de la méthode
JSA. Cette méthode améliore le niveau de sécurité des unités nouvelles ou existantes, mais elle
ne suffit pas à elle seule à se prémunir contre les risques, d'autres méthodes doivent être ajoutées
pour se prémunir contre les risques. Une approche de sécurité optimale de cette manière garantira
que les risques potentiels sont maîtrisés.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail, à tous ceux qui me sont chers

À mes chers parents Bourouba Djouher et Saadoudi Amor qui


jusqu'à présent m’ont toujours soutenu sans conditions QUE DIEU
VOUS GARDE et fasse que vous soyez toujours fiers de moi".

À toute ma grande famille, mes frères, ma sœur

À mes camarades de la FHC surtout mes chers amis Dino


Allaoui , Hamadi Amine , Ledmi Habib , Haddad Aymen ,
Kouicem Baha , Rachdi momo , Fetimi Souhaib , Ouannes Abde
Rahim.

À tous ceux, qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation


de ce mémoire de fin d’études.

Saadoudi Takiyeddine

III
Dédicace

Je dédie ce modeste travail, à tous ceux qui me sont chers

À mes chers parents Naili Habiba et Hamadi Abdelmadjid qui


jusqu'à présent m’ont toujours soutenu sans conditions QUE
DIEU VOUS GARDE et fasse que vous soyez toujours fiers de
moi".

À toute ma grande famille, mes frères, ma sœur , ma tante

À mes camarades de la FHC surtout mes chers amis Saadoudi


Taki , Ledmi Habib , Haddad Aymen , Kouicem Baha , Rachdi
Momo , Rahal oussama , maameria Rida , Fetimi Souhaib ,
Ouannes Abde Rahim .

À tous ceux, qui de près ou de loin ont contribué à la


réalisation de ce mémoire de fin d’études.

Hamadi Mohamed Amine

IV
Remerciements
Nous adressons tout d’abord à dieu tout puissant avec nos plus sincères
remerciements avec notre profonde gratitude de nous avoir donnés toutes
les facultés morales et physiques pour suivre nos études et pouvoir réaliser
ce mémoire de Master.

Nous tenons, dans un premier temps, à remercier notre encadreur de


mémoire Mr. MOUDA , Professeur au département sécurité industriel,
Faculté d’hygiène et sécurité industriel , université batna2 qui a dirigé et
encadré notre travail, pour sa grande disponibilité, ses conseils et ses
compétences qui ont permis de finaliser ce travail.

Mes remerciements s’adressent aussi à tous nos enseignants du


département MRI qui ont contribué à notre formation.

Nous tenons également à remercier l’ensemble des dirigeants de l’entreprise


(DAELIM), notamment MR SOUFIAN et HAMZA de nous avoir acceptés en
tant que stagiaires et également MR NADIR et MR BADRO pour son
précieux soutien durant la période de notre stage sans oublier tout le
personnel de l’entreprise.

Nous remercions toutes nos familles et surtout nos parents lesquels nous ont
encouragés tout le long de nos études.

Enfin, nous manifestons beaucoup de gratitude pour tous ceux qui ont

contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail ; et merci à tous

les autres amis pour leurs aides précieuses.

V
LISTE DES TABLEAUX

Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.


TableauII.1 : de cotation de la gravité des dommages .......................................................... 24
TableauII.2: de cotation de la fréquence d’exposition.......................................................... 24
TableauII.3 : de cotation de la probabilité de survenue d’un accident en fonction des mesures de
protection existantes ............................................................................................................. 26

V
LISTE DES FIGURES

Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques


Figure I.1 : approche risque ................................................................................................... 4
Figure I.2 : pyramide de Bird ................................................................................................ 5
Figure I.3 : Processus de gestion des risques.......................................................................... 8
Figure I.4 : Matrice de criticité ............................................................................................ 13
Figure I.5 : Structure de la norme ISO 31000 en management des risques ........................... 15
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise
FigureIII.1 : Situation géographique de la région Remila .................................................... 40

VI
LISTE DES ABRÉVIATIONS

CECC central électrique en cycle combiné


CEEG compagne d’engineering de l’électricité de gaz

EPI équipement de protection individuelle

EVRP évaluation des risques professionnels


GS E*C DAELIM GS engineering and construction corp et daelim industrial

ISO international standard organization


JSA job safety analysis
OHSAS occupational health and safety assessment security

PDG president director general


PTW permit to work
PDCA plan, DO, check, acte- planifier, faire, vérifier, agir

QHSE Qualité Hygiène Sécurité et Environnement

QSE Qualité sécurité et environnement

SME Système management de l’environnement


SMI Système management intégré

SMQ Système management de la qualité


SMQE Système management de la qualité et de l’environnement
SMQSE Système management de la qualité sécurité et de l’environnement
SMS Système management de la sécurité

SMSST Système management santé sécurité au travail


SST Santé sécurité au travail
TQM Total qualité control-management de la qualité totale

VII
TABLE DES MATIèRES

Dédicaces
Remerciement
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste d’abréviation
Introduction générale ........................................................................................................... 1
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques ............................................................. 3
Introduction.......................................................................................................................... 3
1- Concepts généraux ........................................................................................................... 3
1.1. Notion de danger ...................................................................................................... 3
1.2. Notion de risque ....................................................................................................... 3
1.3. Notion d’accident ..................................................................................................... 5
1.4. Notion de sécurité .................................................................................................... 5
1.5. Classification des risques ......................................................................................... 5
2. Gestion des risques ............................................................................................................ 6
2.1 Définition ..................................................................................................................... 6
2.2 Les avantages de la Gestion des risques ........................................................................ 6
2.3 Principes de la gestion de risque.................................................................................... 7
2.4 Objectif de la gestion des risques .................................................................................. 7
2.5 Sécurité et gestion des risques ....................................................................................... 7
2.6 Système dynamique de gestion des risques.................................................................... 7
2.7 Processus de gestion du risque ...................................................................................... 8
2.7.1 Analyse du risque ................................................................................................... 8
2.7.2 Identification du risque ........................................................................................... 9
2.7.3 Estimation des risques ............................................................................................ 9
2.7.4 Évaluation du risque ............................................................................................... 9
2.7.4.1 Évaluation Qualitative ...................................................................................... 9
2.7.4.2 Évaluation Quantitative .................................................................................. 10
2.7.4.3 Évaluation Semi-Quantitative ......................................................................... 10

VIII
2.8 Acceptabilité et critères d'acceptabilité du risque......................................................... 11
2.8.1 Notion l'acceptabilité du risque ............................................................................. 11
2.8.2 Risque acceptable ................................................................................................. 11
2.8.3 La tolérance au risque ........................................................................................... 11
2.8.4 Les limites de risque ............................................................................................. 12
2.8.5 Réduction du risque .............................................................................................. 12
2.8.6 Le risque résiduel ................................................................................................. 12
2.8.6.1 Traitement de risque résiduel ......................................................................... 12
2.9 Matrice de criticité ...................................................................................................... 13
3. Norme de gestion des risques "ISO 31000"................................................................... 14
3.1 Définition de ISO 31000 ............................................................................................. 14
3.2 Domaine d'application de ISO 31000 .......................................................................... 14
3.3 Les 11 principes du management des risques .............................................................. 14
3.4 Structure de la norme ISO 31000 ................................................................................ 15
3.5 Certification de l’ISO 31000 ....................................................................................... 15
Conclusion .......................................................................................................................... 15
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.
Introduction........................................................................................................................ 16
Méthodes 1.......................................................................................................................... 16
1. Définition ..................................................................................................................... 16
2. les types de travail qui nécessitent d'une JSA ................................................................ 16
3. l'importance d'une JSA.................................................................................................. 17
4. la démarche d'une JSA .................................................................................................. 17
4.1 Faire participer les employés ................................................................................... 17
4.2 conduire une revue préliminaire du travail ............................................................... 17
4.3 Les étapes de la démarche ....................................................................................... 18
4.3.1 Le choix des tâches à analyser ........................................................................... 18
4.3.2 La division de la tâche en étapes-clés ................................................................ 18
4.3.3 L'identification des risques ................................................................................ 18
4.3.4 L'élaboration de mesures d'élimination ou de contrôle des risques ..................... 18
4.3.5 Le suivi, la mise à jour et l'évaluation ................................................................ 19
5. La feuille de travail de JSA ........................................................................................... 20
6. Utilisation de JSA dans l'enquête sur les accidents ........................................................ 20

IX
7. les créateurs d'une JSA.................................................................................................. 21
8. valeur d'une analyse de risque du travail ....................................................................... 21
9. condition pour la priorité des travaux d'être analysés ..................................................... 21
Méthodes 2.......................................................................................................................... 21
1. Définition ...................................................................................................................... 21
2. La démarche d'évaluation.............................................................................................. 22
2.1 Préparer l'évaluation des risques .............................................................................. 22
2.2 Identifier les risques ................................................................................................ 22
2.3 Classer les risques ................................................................................................... 23
3. Établissement de la grille de criticité ............................................................................. 23
3.1 Cotation de la gravité des dommages et de la fréquence d’exposition....................... 23
3.2 Calcul du score de risque en tenant compte des mesures de protection existantes ..... 25
4. Proposer des actions de prevention: ............................................................................... 26
Méthodes 3.......................................................................................................................... 27
1. Définition ..................................................................................................................... 27
2. Système de permis de travail ......................................................................................... 27
3. Organigramme du permis de travail .............................................................................. 28
4. OBJET ET PORTÉE .................................................................................................... 28
5. TERMES ET DÉFINITION.......................................................................................... 28
6. PROCÉDURE .............................................................................................................. 29
7. Type de permis de travail .............................................................................................. 30
Conclusion .......................................................................................................................... 33
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise
Introduction........................................................................................................................ 34
1. Présentation de l’organisme ........................................................................................... 34
a) Objet: ........................................................................................................................... 34
b) Champ d'application ..................................................................................................... 35
1.1 Organisation de GS E & C DAELIM (kais ccpp-projet-algérien) ................................ 36
a) Missions, activités et description des services de GS E&C DAELIM Politique HSE ..... 36
b) Organisation de projet .................................................................................................. 37
c) Description de projet d'étude et leurs travaux ................................................................ 39
d) Gestion de Santé-sécurité et Environnement ................................................................. 41

X
e) Structure de l’Organisation SSE AU SEIN DE GS E& C DAELIM .............................. 43
2. Les systèmes de management à GS E & C DAELIM .................................................... 43
2.1 Le management de la sécurité ................................................................................... 43
2.2 Stratégie et enjeux....................................................................................................... 43
2.3 Enjeux du SMI à l’entreprise GS E & C DAELIM ...................................................... 44
2.4 Diagnostic .................................................................................................................. 44
2.5 Planification du SMI ................................................................................................... 45
2.6 Mise en œuvre du SMI ................................................................................................ 46
2.7 Méthodologie de travail .............................................................................................. 48
Conclusion .......................................................................................................................... 49
Chapitre III : partie 2 application de la méthode jsa sur l’opération air blowing

introduction ........................................................................................................................ 50

1. objectif et resultat escompte ............................................................................................. 50

2. conditions prealables ........................................................................................................ 50

3. besoins en personnel......................................................................................................... 51

4. sante, securite et environnement ....................................................................................... 51

4.1 l'évaluation des risques ................................................................................................... 51

4.2 sécurité spécifique au site ............................................................................................... 52

4.3 séance d'information sur la sécurité/conversation sur la boîte à outils .............................. 52

4 .4 rubans et étiquettes rouges ............................................................................................. 52

5.methodologie .................................................................................................................... 52

5.1 réunion de sécurité avant le travail .................................................................................. 52

5.2 installation de l'équipement ............................................................................................ 52

5.3 préparation du système ................................................................................................... 53

5.4 exécution de soufflage d'air ............................................................................................ 53

5.5 équiper ........................................................................................................................... 54

XI
6. la méthod jsa .................................................................................................................... 56

conclusion ........................................................................................................................... 68

Conclusion générale ............................................................................................................. 69

Bibliographie… ................................................................................................................... 70

Annexes.............................................................................................................................. 72
Annexe 1 : HSE yearly training and activities sample ........................................................... 72
Annexe 2 : Position d’entré réglementaire ............................................................................ 73
Annexe 3 : Les permis de travail ......................................................................................... 74
Annexe 4 : Organisateur des instructions HSE ...................................................................... 84
Annexe 5 : organisateur des inspections des équipements .................................................... 85
Annexe 6 : carte des échafaudages....................................................................................... 85
Annexe 7 : point des danger, point de rassemblement et plan d’évacuation +la circulation…87
Annexe 8 : inspection et audit............................................................................................... 88
Annexe 9 : System code couleurs ........................................................................................ 88

XII
INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Dans le monde des entreprises, Chaque entreprise fait face à des risques qui pourraient
représenter des menaces pour sa réussite. Le risque se définit comme la probabilité d'un
événement et ses conséquences. La gestion des risques est l'utilisation des processus,
des méthodes et outils pour gérer ces risques cette démarche qui consiste à identifier,
prévenir et résoudre les risques qui peuvent surgir dans le cadre des activités d'une
entreprise en raison de son organisation, de son personnel ou encore de sa politique
économique. La gestion des risques alors met l'accent sur l'identification de ce qui
pourrait mal tourner, l'évaluation de quels risques devraient être traités et la mise en
œuvre de stratégies pour faire face à ces risques. Les entreprises ayant identifié les
risques seront mieux préparées et auront une façon plus rentable de les traiter.? Ce guide
? indique de quelle façon identifier les risques auxquels votre entreprise pourrait faire
face. Il traite également de la façon de mettre en œuvre une politique et un programme
efficace de gestion des risques pouvant augmenter les chances de réussite de votre
entreprise et diminuer la possibilité d'échec. Un accident du travail est un événement
soudain qui, pour une raison quelconque, va causer un préjudice physique ou psychique,
survenu dans l'exercice de votre activité professionnelle. La cause de l'accident du
travail doit être soudaine. C'est ce qui la distingue d'une maladie professionnelle, et
pour parler d'accidents, nous donnons quelques exemples d'accidents les risques
environnementaux, y compris les catastrophes naturelles. La gestion des risques des
employés, telle que la conservation d'un nombre suffisant de membres du personnel et
de remplaçants, la sécurité des employés et des compétences à jour. L’instabilité
politique et économique dans tout marché étranger vers lequel vous exportez des biens
des risques en matière de santé et de sécurité.

La gestion des risques est importante à la fois au niveau mondial et national car il s'agit
du processus d'identification et d'évaluation des risques afin d'élaborer un plan pour
réduire et contrôler ces risques et leurs conséquences potentielles pour les entreprises.
Le risque est la possibilité de perte ou de dommage.
L'objectif de ce travail est d'identifier et analyse est réduire les risques du Air Blowing
en utilisant la méthode JSA afin de définir avec précision chaque étape du travail et
également de déterminer les mesures préventives appropriées qui doivent être prises en
compte afin de mettre en œuvre air blowing. Ce mémoire est divisé en trois chapitres :

 Le premier chapitre a pour objectif de définir les démarches ou les notions de


base de la gestion des risques
 Le deuxième chapitre présent les méthodes principales de la gestion des risques
dans les entreprises

1
 Le troisième chapitre est divisé en deux parties :
 Dans la première partie, nous parlons en général de l'entreprise.
 Dans le deuxième partie, présente l’application de la méthode JSA sur
l’opération d’Air Blowing.
 Enfin, une conclusion sera présentée pour résumer l’utilisation de la méthode
JSA dans l’entreprise.

2
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LA
GESTION DES RISQUES
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

Introduction
« Ce qui adviendra n'est pas écrit et réfléchir à l'avenir n'élimine pas l'incertitude, mais y
prépare. Tout le monde sera a confronté aux mêmes changements (évènements), ce qui fera la
différence, c'est le comportement de chacun ». Le comportement de chacun (individus,
entreprises, collectivités, groupements divers, plus largement organisations) fera la différence.
Les individus sont en effet au cœur du changement, ledit changement est, dans une logique non
déterministe, le fruit de la volonté et il n’appartient qu’aux individus de le provoquer, de
l’empêcher ou de susciter les idées nouvelles propres à l’initier et à en constituer le terreau
favorable. Toutefois, l’action de l’Homme est source d’externalités, positives comme négatives.
Toute action n’est pas sans conséquence et la difficulté réside dans la maîtrise des impacts de
l’activité humaine sur autrui ainsi que sur l’environnement. La maîtrise de ces conséquences
peut alors être appréhendée notamment au travers de la gestion des risques.
1- Concepts généraux
1.1. Notion de danger
Selon Desroches [DES 95] et la norme IEC 61508 [IEC 98], le danger désigne une nuisance
potentielle pouvant porter atteinte aux personnes, aux biens (détérioration ou destruction) ou à
l’environnement. Les dangers peuvent avoir une incidence directe sur les personnes, par des
blessures physiques ou des troubles de la santé, ou indirecte, au travers de dégâts subis par les
biens ou l’environnement.

Le référentiel OHSAS 18001 [OHS 99] définit le danger comme étant une source ou une
situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à la santé, dommage à la propriété et à
l’environnement du lieu de travail ou une combinaison de ces éléments.
Soulignons que de nombreux termes sont employés, selon les normes ou les auteurs, autour
de la notion de danger et la rendent ambiguë. De plus, les dictionnaires associent souvent le
terme danger au terme risque. En effet, plusieurs dictionnaires proposent le terme risque comme
synonyme du terme danger, ce qui explique le fait qu’un grand nombre de personnes utilisent
indifféremment ces termes.

1.2. Notion de risque


La perception des dommages potentiels liés à une situation dangereuse se rapporte à la notion
de risque. Le terme risque à plusieurs significations. De même, les risques peuvent être de
nature très variée et beaucoup de classifications ont été proposées.

Les définitions du risque à deux dimensions sont assez proches. Selon Villemeur [VIL 98], le
risque est une mesure d’un danger associant une mesure de l’occurrence d’un événement
indésirable et une mesure de ses effets ou conséquences.
Et selon OHSAS 18001 [OHS 99], un risque est la combinaison de la probabilité et de la (des)
conséquence (s) de la survenue.

3
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

Cependant, il existe des définitions légèrement plus complexes dans lesquelles apparaît une
troisième dimension : l’acceptabilité du risque, seuil en dessous duquel on accepte l’existence

Figure I.1 : approche risque

du danger bien que sa gravité et sa probabilité d’occurrence ne soient pas nulles.


Dans la suite du présent travail, le terme risque est lié sans ambiguïté aux risques encourus dans
la conduite des systèmes. Qualitativement, le risque se caractérise par :

 L’ampleur des dommages, suite à un événement redouté, selon un critère de gravité


(critique, marginal, mineur, insignifiant, etc.). Ce critère tient compte de l’appréciation
des conséquences en termes de perte (blessures, mort) ou en termes de perte
économiques
 Le caractère incertain lié à l’apparition d’un événement redouté (fréquent, rare,
improbable, etc.) provoquant le dommage à partir d’une situation dangereuse
déterminée.
Selon Gouriveau [GOU 03], le risque peut être défini par l’association d’événements causes et
conséquences d’une situation donnée.
 Risque Significatif : Risque déterminé comme important par un système de cotation et
de hiérarchisation et qui nécessite des mesures de prévention prioritaires.

 Dommage : Atteinte à l'intégrité d'une personne.

4
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

1.3. Notion d’accident Selon OHSAS 18001 [OHS 99], l’accident est un événement
imprévu entraînant la mort, une détérioration de la santé, des lésions, des dommages ou
autres pertes.

Figure I.2 : pyramide de Bird

1.4. Notion de sécurité


La sécurité est souvent définie par rapport à son contraire : elle serait l’absence de danger,
d’accident ou de sinistre.
Selon [DES 03], la sécurité concerne la non occurrence d’événements pouvant diminuer ou
porter atteinte à l’intégrité du système, pendant toute la durée de l’activité de ce dernier, que
celle-ci soit réussie, dégradée ou ait échouée.
Et suivant le guide ISO/CEI 73 [ISO 02] élaboré par l’ISO sur la terminologie du management
du risque, la sécurité est l’absence de risque inacceptable, de blessure ou d’atteinte à la santé
des personnes, directement ou indirectement, résultant d’un dommage au matériel ou à
l’environnement.
1.5. Classification des risques
Dans la littérature, on trouve plusieurs classifications des risques. Selon Tanzi [TAN 03],
l’analyse des risques permet de les classer en quatre grandes familles :
 Les risques naturels : tout les risques d’origines de la nature (inondation, feu de forêt,
avalanche, tempête, séisme, …) ;
 Les risques technologiques : d’origine anthropique, ils regroupent les risques
(industriels, nucléaires, biologiques, ruptures de barrages, …). Les risques de transports
collectifs (personnes, matières dangereuses) sont aussi considérés comme des risques
technologiques ;

5
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

 Les risques de la vie quotidienne : toute accidents qui peut arriver à n’importe quelle
personne en pratiquant ces activités quotidiennes (accidents domestiques, accidents de
la route, ...) ;
 Les risques liés aux conflits.
L’Une des classifications les plus répandues est de classer les risques en deux catégories : les
risques naturels et les risques liés à l’activité humaine. Selon cette classification, les risques
peuvent être naturels dans le sens où ils ont trait à un événement sans cause humaine directe
avérée. Les causes directes supposées ou indirectes ne doivent pas modifier cette distinction.
Les risques liés à l’activité humaine recouvrent un ensemble de catégories de risques divers :
- Les risques techniques, technologiques, industriels et nucléaires ;
- Les risques liés aux transports ;
- Les risques sanitaires ;
- Les risques économiques, financiers, managériaux ;
- Les risques médiatiques ;
- Les risques professionnels.
2. Gestion des risques

2.1 Définition
La gestion des risques est une opération commune à tout type d'activité. Elle peut être définie
comme l'ensemble des activités coordonnées en vue de réduire le risque à un niveau jugé
tolérable ou acceptable. Cette définition, cohérente avec les concepts présentés dans les guides
ISO/CEI 51 et 73 [ISO 99], s'appuie, ainsi, sur un critère d'acceptabilité du risque.
La gestion du risque permet de recenser les risques de façon claire et structurée. Une
organisation qui comprend clairement tous les risques auxquels elle est exposée peut les jauger
et les classer en ordre de priorité et prendre les mesures appropriées pour réduire les pertes.

2.2 Les avantages de la Gestion des risques


La gestion du risque comporte d'autres avantages pour l'entreprise/organisme, notamment :
• Économiser les ressources : Le temps, l'actif, le revenu, les biens et les personnes sont
toutes d'importantes ressources que l'on peut économiser en réduisant au minimum les
sinistres ;
 Protéger la réputation et l'image publique de l'entreprise. Protéger les personnes contre
les blessures ;
 Protéger l'environnement ;
• Améliorer la capacité de l'entreprise/organisme à se préparer à diverses situations.
Réduire la responsabilité civile et professionnelle ;
 Contribuer à définir clairement les besoins d'assurance ;

6
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

 Une gestion efficace du risque n'élimine pas complètement le risque, elle montre à
l'assureur que l’entreprise/organisme se soucie de la réduction et de la prévention des
sinistres, de sorte qu'elle représente un meilleur risque à assurer ;
2.3 Principes de la gestion de risque
La gestion du risque est un processus itératif qui inclut notamment les phases suivantes :
• Appréciation du risque (analyse et évaluation du risque) ;
• Acceptation du risque ;
• Maîtrise ou réduction du risque ;
2.4 Objectif de la gestion des risques
La gestion des risques constitue un ensemble de concepts, de démarches et d'outils destinés à
identifier et à contrôler les risques qui pèsent sur la vie de l'entreprise afin de les réduire et de
rechercher la meilleure couverture possible. La gestion des risques s'inscrit dans la politique
générale de l'entreprise notamment la politique qualité, sécurité et environnement qui est
devenu un aspect stratégique pout toute organisation.

2.5 Sécurité et gestion des risques


La sécurité est devenue un problème d'éthique dans les pays industrialisés. Les résultats en
matière de sécurité reflètent la qualité de l'organisation générale de l'entreprise. De bons
résultats ne sont jamais dus au hasard mais sont le fruit d'une politique volontariste mise en
place par la direction de l'entreprise. Cette politique nécessite des ressources humaines,
financières, techniques et l'implication des employés à tous les niveaux de la hiérarchie. Mais
ce n'est qu'après plusieurs années d'effort que des résultats concrets deviennent visibles.
Toute activité humaine comporte une part de risque et d'incertitude. L'industrie qui, par
définition, met en œuvre des outils de production complexes dans un monde incertain, de plus
en plus compétitif et où tout s'accélère, n'échappe pas à cette problématique. Ces outils sont
souvent un potentiel de danger et une source de risques.

Une entreprise qui sait gérer la sécurité, c'est une entreprise qui a su ramener les risques à un
niveau acceptable. Notons cependant que le niveau d'acceptabilité est une notion qui varie
suivant le lieu, l'époque. La recherche d'un équilibre entre la sécurité et les impératifs
économiques et sociaux, sur la coexistence ville/industrie, va influencer le système productif
existant pendant de nombreuses années.

2.6 Système dynamique de gestion des risques


Il se caractérise de la manière suivante :

• Il s'agit d'un système, c'est-à-dire un ensemble de procédures et d'actes reposant sur un


principe ordonné et constituant un ensemble cohérent ;

• Il est dynamique, c'est-à-dire qu'il est adapté en permanence aux conditions


changeantes. Il s'agit donc d'un processus continu qui évolue sans cesse et qui, en
d'autres termes, ne s'arrête jamais ;

7
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

• Il s'agit d'un système qui a trait à la gestion des risques, c'est-à-dire la planification de
la prévention et la mise en œuvre de la politique du bien-être, où on vise à maîtriser les
risques pour le bien-être des travailleurs en les détectant et en les analysant et en fixant
des mesures de prévention concrètes.

2.7 Processus de gestion du risque


De manière classique, la gestion du risque est un processus itératif qui inclut notamment les
phases suivantes (voir la figure N°03) :

Figure I.3 : Processus de gestion des risques

2.7.1 Analyse du risque


L'analyse du risque est définie dans le guide ISO/CEI 51 [ISO 99] comme : « l'utilisation des
informations disponibles pour identifier les phénomènes dangereux et estimer le risque ».
L'analyse des risques vise tout d'abord à identifier les sources de danger et les situations
associées qui peuvent conduire à des dommages sur les personnes, l'environnement ou les biens.
Dans un second temps, l'analyse des risques permet de mettre en lumière les barrières de
sécurité existante en vue de prévenir l'apparition d'une situation dangereuse (barrières de
prévention) ou d'en limiter les conséquences (barrières de protection).

8
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

Consécutivement à cette identification, il s'agit d'estimer les risques en vue de les hiérarchiser
et de pouvoir les comparer ultérieurement à un niveau de risque jugé acceptable.

2.7.2 Identification du risque


L'identification des risques ou événements qui pourraient mal tourner exige la capacité de se
représenter des situations qui pourraient déboucher sur des pertes ou l'échec de l'atteinte des
buts de l'organisation. Ce processus dépend des expériences et de l'imagination des participants
au processus d'identification du risque. Il y a une variété de méthodes pour l'identification des
risques, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients Le processus d'identification du
risque fournit la base d'un « inventaire du risque » ou d'une liste de risques notables et permet
de développer une compréhension totale du profil de risque de la caisse populaire.

2.7.3 Estimation des risques


En principe, l'estimation du risque sera effectuée pour chaque événement dangereux
alternativement en déterminant les éléments du risque après son identification. Son estimation
peut être effectuée de manière semi quantitative à partir :

• D’un niveau de probabilité


• D’un niveau de gravité.
Bien entendu, l'acceptation de ce risque est subordonnée à la définition préalable de critères
d'acceptation du risque. Ainsi, la finesse dans l'estimation du risque dépend en partie de ces
critères.

2.7.4 Évaluation du risque


L'évaluation du risque désigne une procédure fondée sur l'analyse du risque pour décider si le risque
tolérable est atteint [ISO 99]. En pratique, cette phase peut être accompagnée d'une quantification
détaillée et précise (par opposition à l'estimation des risques qui reste très simplifiée) des grandeurs qui
caractérisent les risques. Comme précisé précédemment, ce processus peut être plus ou moins complexe
selon les critères retenus pour définir l'acceptation du risque.

2.7.4.1 Évaluation Qualitative


L'évaluation qualitative de la criticité consiste à utiliser un système de classement qualitatif qui
vise à caractériser les risques, sur la base des questionnaires, d'avis d'expert, d'échelles
descriptives ou numériques pour décrire l'intensité des conséquences potentielles et la
vraisemblance que ces conséquences se produisent. Les méthodes qualitatives sont basées sur
un jugement de conformité. Elles sont, en effet, utilisées dans la vérification de la concordance
du niveau de sécurité avec les spécifications des règlements et des normes. Ces règles font
référence à des dispositifs indépendants qui représentent les exigences minimales devant être
satisfaites pour atteindre un certain niveau de sécurité acceptable [DZI 06].

Il s'agit par exemple des grilles de criticité à description qualitative et de méthodes qui
permettent d'allouer le niveau d'intégrité de sécurité (SIL : Safety Integrity Level) à partir de la
connaissance des risques associés au procédé.

9
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

2.7.4.2 Évaluation Quantitative


Nous savons que le risque c'est une mesure de danger, la quantification de risque repose sur
différents paramètres dont les principaux sont : la mesure d'occurrence ou probabilité d'un
évènement non souhaité et la mesure de conséquences ou gravité.
L'évaluation quantitative de la criticité repose sur un modèle mathématique qui conduit à une
valeur numérique de criticité basé sur des valeurs numériques des probabilités, de la
vulnérabilité et des conséquences pouvant correspondre au coût monétaire, au taux de mortalité
ou d’invalidité, au taux de dégagement d'un produit dangereux, ... [CCP 00]. C'est une tâche
complexe, une série d'analyses et de calculs qui usent de divers modèles de simulation,
particulièrement dans l'analyse des effets physiques, ce qui exige un software spécial (PHAST,
SAFETI, ALOHA, ...) [DZI 05]. Dans une évaluation quantitative sont évalués les dommages
causés sur les personnes à l'aide de deux métriques le risque individuel et le risque sociétal
[HOU 00] : Les résultats issus de l'analyse quantitative doivent être représentés d'une façon
relativement facile à comprendre et à utiliser. La présentation du risque réduit le volume
d'information à une forme 'gérable', le résultat final peut être une valeur unique (indice du
risque), une forme graphique (courbes, contours, ...)

2.7.4.3 Évaluation Semi-Quantitative


L'évaluation Semi-Quantitative de la criticité s'applique à la catégorisation des paramètres de
risque (la fréquence et la gravité), et le 'score' final du risque est obtenu moyennant différentes
méthodes [MAR 08].
L'approche d'évaluation de la criticité est dite semi-quantitative, dans le sens où les probabilités
de défaillance et les conséquences qui en découleraient sont classées dans des catégories dont
les critères sont exposés à l'exploitant [HOU 00].

• Indice du risque
Peut-être une valeur unique ou une tabulation de nombres. Certains indices sont des valeurs
relatives sans aucune spécification de l'unité de mesure, leur signification dépend du contexte
de la méthodologie de calcul.

• Mesure du risque individuel


C'est la mesure de la probabilité qu'une personne exposée de façon permanente au danger soit
tuée. Il peut prendre la forme d'une valeur unique, d'une table de nombres, comme il peut être
représenté sur une carte de localisation géographique par des courbes d'iso-risque individuel
(contours).

• Mesure du risque sociétal


C'est la mesure de la probabilité qu'un groupe de personnes situées dans la zone d'effet d'un
accident soit tué. Il peut prendre la forme d'une valeur unique, d'un ensemble nombres tabulés
ou d'un graphe d'estimation du risque. Généralement, le risque sociétal est représenté à l'aide
de courbes dites F/N

10
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

2.8 Acceptabilité et critères d'acceptabilité du risque


2.8.1 Notion l'acceptabilité du risque
D'après [MER 04], la notion d'acceptabilité permet de distinguer ce qui peut être, dans les pertes
occasionnées par la manifestation d'un aléa, perçu comme tolérable par les parties prenantes.
Cette notion peut évoluer avec le temps suivant la progression de l'information de même que la
culture du risque.

Cette notion, définie à travers un ensemble de critères « critères d'acceptabilité » appelés aussi
« niveaux du risque ou niveaux d'intolérabilité » et rendue opérationnelle au niveau de la grille
de criticité, permet d'améliorer, de réviser ou de proposer des mesures de réduction du risque et
de ce fait, de reconsidérer les pratiques d'analyse et d'évaluation des risques.
Notons que l'acceptabilité concerne le risque et non la gravité du dommage ou sa probabilité
d'occurrence considérée séparément. Ces définitions soulignent également le fait que
l'acceptabilité dépend de valeurs courantes de notre société souvent fondées sur des données
associées aux phénomènes naturels. Ainsi, nous acceptons de prendre le risque de mourir en
prenant l'avion si la probabilité de ce décès par cette cause est identique (voire inférieure) à la
probabilité de décès induit par un séisme ou une crise cardiaque (pour un corps sain).

2.8.2 Risque acceptable


La notion de risque acceptable est essentielle pour caractériser la confiance attribuée à un
système. En effet, si nous admettons souvent comme potentiels des dommages sévères, seule
leur faible probabilité d'occurrence nous les fait accepter [LAM 06].
Selon OHSAS 18001 [OHS 99], le risque acceptable est un risque qui a été réduit à un niveau
tolérable pour un organisme en regard de ses obligations légales et de sa propre politique de
santé et de sécurité au travail.

Selon le guide ISO/IEC 51 [ISO 99], le risque acceptable est un risque accepté dans un certain
contexte et fondé sur les valeurs admises par la société.

2.8.3 La tolérance au risque


La tolérance au risque est le premier pas de la transcription de l'appétit pour les risques au
niveau opérationnel. C'est un montant agrégé en ligne avec la stratégie de risque affecté à une
fonction ou une catégorie de risque. Il est souvent difficile sur une période ou dans une fonction,
d'affecter avec précision certains éléments de gestion des risques. Pour cela, il convient de
définir en premier lieu une tolérance, en définissant des quantités acceptables ou non de risque.
La tolérance au risque est souvent un maximum d'un montant, d'une fréquence au niveau d'une
fonction ou d'un secteur. Ce sont ces montants agrégés qui sont suivis par les dirigeants pour
limiter le développement d'activité sur des segments jugés risqués et favoriser des domaines ou
le risque pris est plus rémunérateur. On définit ainsi un cadre de risque dans lequel les dirigeants
maximisent le résultat en fonction de la stratégie adoptée. Les dirigeants peuvent ainsi se
focaliser sur les risques comme éléments de la stratégie avec une attention particulière sur les
risques majeurs et non plus sur les risques individuels qui entrent dans le processus de contrôle
des limites. On rentre ainsi dans l'optimisation de la gestion des risques.

11
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

2.8.4 Les limites de risque


Les limites de risques sont définies sur la base de la tolérance au risque. C'est le niveau le plus
fin de gestion de la tolérance au risque. C'est au niveau opérationnel que s'applique les limites.
Elles sont définies comme des indicateurs (montants, fréquences...) de maximum ou minimum
à appliquer à toutes opérations dans leur périmètre. Elles permettent de gérer les risques des
opérations ou des cumuls en fonction du niveau de tolérance au risque et ainsi de rester en ligne
avec la stratégie des risques.

2.8.5 Réduction du risque


La réduction du risque (ou maîtrise du risque) désigne l'ensemble des actions ou dispositions
entreprises en vue de diminuer la probabilité ou la gravité des dommages associés à un risque
particulier [ISO 99]. De telles mesures doivent être envisagées dès lors que le risque considéré
est jugé inacceptable.

De manière très générale, les mesures de maîtrise du risque concernent :

✓ la prévention, c'est-à-dire réduire la probabilité d'occurrence de la situation de danger à


l'origine du dommage ;

✓ la protection, visant à limiter la gravité du dommage considéré.

Les mesures de réduction du risque doivent être envisagées et mises en œuvre tant que risque
est jugé inacceptable.

2.8.6 Le risque résiduel


Si le risque subsiste après avoir appliqué toutes les mesures de réduction disponibles (ISO 99)
Risque subsistant après le traitement du risque (ISO/CEI Guide 73, 1999)
2.8.6.1 Traitement de risque résiduel
En dépit des mesures techniques, organisationnelles et juridiques mis en place et destinées à
réduire les risques, et partant du constat que le risque nul n'existe pas, l'entreprise demeure sous
la menace du risque résiduel. Les solutions permettent de réduire les effets de ces risques sont
: le transfert total ou partiel vers d'autres acteurs économiques ou la conservation par rétention
partielle ou totale.
• Rétention totale ou partielle
La prise en compte des risques résiduels peut faire l'objet d'une auto-assurance par l'entreprise.
Dans ce cas, l'entreprise conserve les risques dans leur totalité ou partiellement. Le choix de la
rétention totale du risque est justifié dans le cas de risques de faible coût par rapport au coût de
l'assurance. Cette pratique nécessite de disposer d'une capacité financière suffisante pour
supporter pour supporter les coûts en cas de survenance du sinistre. La rétention partielle des
risques est une pratique plus courante. Elle fixe une franchise importante (une partie du coût du
risque supporté par l'assuré) afin de réduire la prime d'assurance.

12
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

• Mutuelles professionnelles
Les mutuelles ont un mode de fonctionnement similaire à celui d'une assurance. Elles ont pour
vocation d'assurer des risques similaires. Elles regroupent un ensemble de personnes ou
d'entreprises. Chaque adhérent vers une prime, réévaluée annuellement en fonction de la
sinistralité de l'année précédente.

• Transfert des risques au marché de l'assurance


Comme le souligne C. MARMUSE ? "l'assurance est essentiellement l'un des moyens de
contrôle du risque pur", l'assurance est un mécanisme de transfert contractuel des risques.
L'assurabilité des risques détermine leur transfert au marché de l'assurance.

Selon B. BERLINER, un risque est assurable s'il satisfait un certain nombre de critères dont le
caractère aléatoire de la survenance du sinistre, la perte maximale possible, le montant des
pertes moyennes, la période moyenne entre deux survenances de sinistres, la prime d'assurance,
le risque moral, la politique publique, les restrictions légales et la limite de couverture.

2.9 Matrice de criticité


Il est nécessaire de faire apparaître clairement, lors d'une évaluation des risques, l'ensemble des
scénarios étudiés, en précisant pour chacun, la probabilité ou fréquence d'occurrence et la
gravité potentielle de ses conséquences. Pour y parvenir, les matrices ou grilles de criticité,
intégrant ces deux dimensions, sont utilisées dans un souci de clarté. Cette grille est un outil
d'aide à la décision pour :

- La hiérarchisation des scénarios pouvant mener à un accident majeur.


- La définition de mesures de réduction des risques à la source .

- L'élaboration des plans de prévention et de protection .


Criticité= gravité * probabilité

Figure I.4 : Matrice de criticité

13
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

3. Norme de gestion des risques "ISO 31000"

3.1 Définition de ISO 31000


ISO 31000 désigne une famille de normes de gestion des risques codifiés par l'Organisation
internationale de normalisation. Le but de la norme ISO 31000 est de fournir des principes et
des lignes directrices du management des risques ainsi que les processus de mise en œuvre au
niveau stratégique et opérationnel. Elle ne vise pas à promouvoir l'uniformisation du
management du risque au sein des organismes, mais plutôt à harmoniser la myriade
d’approches, de standards et de méthodologies existantes en matière de management des
risques.
Actuellement, la famille ISO 31000 comprend :
 ISO 31000 :2018 – Management du risque — Principes et lignes directrices
 ISO/CEI 31010 :2009 - Gestion des risques — Techniques d'évaluation des risques
 ISO Guide 73 :2009 - Management du risque — Vocabulaire
En novembre 2009, la norme internationale ISO 31000 en management des risques est publiée
avant d’être rapidement transposée en norme française par l’AFNOR sous la référence NF ISO
31000 :2018. Cette norme propose des principes et des lignes directrices pour le management
des risques ainsi que pour la mise en place de processus de mise en œuvre aux niveaux
stratégique et opérationnel.
3.2 Domaine d'application de ISO 31000
Le but de la norme ISO 31000 :2018 est de s’appliquer et de s’adapter à « tout public, toute
entreprise publique ou privée, toute collectivité, toute association, tout groupe ou individu »
Il ne s’agit pas d’uniformiser les pratiques, ni de créer un système de management parallèle. Au
contraire, la norme ISO 31000, quoiqu'elle propose un référentiel unique, est adaptable et
flexible.
L’approche proposée consiste à formaliser les pratiques de management des risques, tout en
permettant aux entreprises de mettre en place un cadre ERM (Entreprise Risk Management)
évitant ainsi une approche de management des risques par « silos »

3.3 Les 11 principes du management des risques


1 - Le management des risques crée de la valeur et la préserve.

2 - Le management des risques est intégré aux processus d’organisation.

3 - Le management des risques est intégré aux processus de prise de décision.


4 - Le management des risques traite explicitement de l'incertitude.

5 - Le management des risques est systématique, structuré et utilisé en temps utile.


6 - Le management des risques s'appuie sur la meilleure information disponible.

14
Chapitre I : Généralités sur la gestion des risques

7 - Le management des risques est adapté.

8 - Le management des risques intègre les facteurs humains et culturels.


9 - Le management des risques est transparent et participatif.

10 - Le management des risques est dynamique, itératif et réactif au changement.


11 - Le management des risques facilite l'amélioration continue de l'organisation.

3.4 Structure de la norme ISO 31000


La norme est structurée en trois parties, à savoir les principes, le cadre d’organisation et le
processus de management (voir figure N°05) :
 Les principes répondent à la question pourquoi fait-on du management des risques. Le
processus d’intégration de ces principes se fait ensuite à deux niveaux : le niveau
décisionnel et le niveau opérationnel.
 Le cadre d’organisation explique comment intégrer, via le processus itératif de la roue
de Deming (Plan-Do-Check-Act), le management des risques dans la stratégie de
l’organisation (conduite stratégique).
 Le processus de management précise comment intégrer le management des risques au
niveau opérationnel.

Figure I.5 : Structure de la norme ISO 31000 en management des risques

3.5 Certification de l’ISO 31000


L'ISO 31000 n'est pas une norme certifiable. Il s’agit d'orientations utiles à l'élaboration et à la
réalisation des programmes d'audit internes ou externes, ainsi qu'à l'évaluation des pratiques en
matière de management du risque.

Conclusion :
Dans le présent chapitre, nous introduisons le cadre général de notre travail, à savoir la
gestion des risques. Nous discutons d'abord des objectifs, des principes et des avantages de la
gestion des risques et introduisons le concept d’acceptabilité pour le risque. Nous introduisons
ensuite les différentes étapes du processus de gestion des risques et introduisons le concept
d'acceptation des risques. Ici, nous avons parlé de la matrice de criticité. Nous avons
également discuté de la norme de gestion des risques ISO 31000 et de son champ
d'application.

15
CHAPITRE II : LES MÉTHODE DU
GESTION DES RISQUES.
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Introduction :
La gestion des risques est le processus d'identification et d'évaluation des risques afin de
développer un plan pour réduire et contrôler ces risques et leurs conséquences potentielles
pour l'entreprise. Le risque représente la possibilité de perte ou de dommage, et la gestion des
risques consiste en de nombreuses méthodes et parmi toutes les méthodes existantes nous en
avons choisi trois des plus utilisées .
Méthodes 1 :

1. Définition :

L'analyse de sureté de travail (JSA: Job SafetyAnalysis), est une méthode d'analyse structurée
permettant d'identifier les risques reliés aux différentes étapes de réalisation d'une tâche afin
de les éliminer ou de les contrôler, qui est également connue en tant qu'analyse de risque de
travail, est une mesure proactive efficace pour l'évaluation des industries risques utilisée dans
la fabrication. Ce pendant, à la différence de la fabrication pour lequel la JSA a été
développée, aux chantiers de construction dont l'environnement physique change
constamment, les ouvriers se déplacent par l'emplacement au cours de leurs travail, et ils sont
souvent mis en danger par des activités exercées par d'autres équipes. Pour aborder cette
difficulté, une méthode structurée pour l'analyse des risques pour activités des constructions.
La méthode a été développée dans le cadre de la recherche vers une approche maigre à la
gestion de sureté. Dans la construction, qui exige la capacité de prévoir les niveaux de
fluctuation de risque de sureté afin de soutenir la planification et mettre des offres a la gestion
de la sureté aux endroits et au temps où elles sont les plus efficaces. La méthode comporte
l'identification des événements potentiels de perte-de-commande pour les étapes détaillées des
activités généralement exercées dans la construction, et l'évaluation de la probabilité qui se
produise pour chaque événement identifié.

2. les types de travail qui nécessitent d'une JSA :


Beaucoup de différents types de travaux peuvent tirer bénéfice d'un JSA, et qui sont employés
à travers beaucoup de différentes industries. En déterminant quels travaux peuvent avoir
besoin urgent d'un JSA que d'autres, la priorité devrait à ce qui suit :

 Les travaux avec les taux de dommages les plus élevés ou de maladie
 Les travaux avec le potentiel de causer grave ou dommage ou maladies de
neutralisation, même si ce n'est aucune histoire es accidents
 Les travaux dans les quels l'erreur humaine simple pourrait mener a un accident ou à
des dommages graves
 Les travaux qui son nouveaux à votre opération ou ont subi des changements des

16
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

 processus et des procédures


 Assez complexe des travaux pour exiger des instructions écrites

3. l'importance d'une JSA :


Beaucoup d'ouvriers sont blessés et tués sur le lieu de travail journalier dans les pays tout
autour du monde, dans les pays industrialisés et non industrialisés. La sécurité et la santé
protectrices est critique aux travaux et aux affaires des employés. Systématiquement regardant
des opérations de lieu de travail, établissant des procédures appropriées du travail et assurant
tous les employés sont correctement formés peut aider à atténuer et empêcher des dommages
et des maladies de lieu de travail, mais également méthode plus sûres et plus efficaces de
travail, productivité accrue et peu de dommages et coûts de temps perdus.

L'analyse de la sécurité des tâches amène de nombreux avantages, en voici quelques-uns :

 Eliminer ou contrôler les risques de lésions professionnelles développer des méthodes


de travail sécuritaire et efficace;
 Identifier les habiletés préventives des travailleurs et les intégrer dans la réalisation
des tâches ;
 Identifier les améliorations à apporter aux équipements, aux machines et à
l’aménagement du poste ;
 Elaborer un programme de formation qui réponde aux véritables besoins des
travailleurs et de la municipalité ;
 Identifier les besoins en ce qui concerne les équipements de protection individuels et
collectifs ;
 Favoriser l'implication des travailleurs et des gestionnaires en santé et en sécurité du
travail ;
 Démontrer l'importance que la direction accorde à la santé et à la sécurité de ses
travailleurs.

4. la démarche d'une JSA :

4.1 Faire participer les employés :


Il est très important de faire participer les employés dans le processus d'analyse de risque. Ils
ont un arrangement unique du travail, et cette connaissance est de valeur inestimable pour
trouver des risques. Faire participer des employés aidera à réduire au minimum les risques, à
assurer une analyse de qualité, et à obliger des ouvriers (à acheter dans) a travailler dans un
milieu sécurisé,

4.2 conduire une revue préliminaire du travail :


Discuter avec les employés les risques qu'ils rencontrent dans l'exécution des tâches courantes
et l'environnement du site. Le cas échéant les risques existent qui posent un danger immédiat
à la vie ou à la santé d'un ouvrier, prennent une mesure immédiate pour protégés l'ouvrier.
Tous les problèmes qui peuvent être corrigés facilement devraient être corrigés aussitôt que
possible. Ne pas attendre pour accomplir votre analyse de sureté du travail. Ceci démontrera

17
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

votre engagement à la sûreté et à la santé et permettra de se concentrer sur les risques et les
travaux qui nécessitent plus d'étude en raison de leur complexité.

4.3 Les étapes de la démarche :


étapes de l'analyse de la sécurité des tâches << jsa >>
Choix des tâches à analyser
Division de la tâche en étapes-clés
Identification des risques

Elaboration de mesures d'élimination ou de contrôle


Suivi, mise à jour et évaluation

4.3.1 Le choix des tâches à analyser


L'analyse de la totalité des tâches dans une organisation ne semble pas une décision rentable
et réaliste compte tenu de l'investissement en termes de temps, d'énergie et d'argent que cela
exigerait. Des priorités doivent être identifiées. Certains critères peuvent nous aider:

 Le potentiel de risque à la santé et à la sécurité (le potentiel de gravité, la fréquence et


la durée d'exposition, le nombre de travailleurs exposés et la probabilité de répétition
de l'événement);
 L’historique des lésions professionnelles (fréquence et gravité des accidents avec ou
sans perte de temps);
 La création ou la modification d'une tâche;
 L’installation ou la modification d'un équipement;
 L’utilisation d'un nouveau procédé ou la modification d'un procédé;
 Les besoins exprimés par l'employeur, le syndicat, les travailleurs ou le comité de
santé et de sécurité ;
 Autres (demande faite par un inspecteur de la CSST, etc.). Par exemple, le choix
d'analyser des tâches telles que le changement de couteau sur une surfaceuse ou le
travail dans une tranchée serait sûrement très approprié.

4.3.2 La division de la tâche en étapes-clés


Pour procéder à l'analyse de la tâche, il faut la décomposer en ses principales étapes. La
majorité des tâches, même complexes, peut être décomposée en un maximum de 15 étapes. Il
faut décrire les étapes dans l'ordre chronologique de réalisation.

4.3.3 L'identification des risques


Pour chacune des étapes-clés, il faut identifier les risques de lésions professionnelles. Il s'agit
de vérifier si une déficience de l'une ou l'autre des composantes du travail peut poser un
problème.

4.3.4 L'élaboration de mesures d'élimination ou de contrôle des risques


Pour chacun des risques identifiés, il faut recommander une mesure permettant de contrôler
ou d'éliminer le risque de lésions. Les mesures pour corriger la situation peuvent entraîner des
modifications aux différentes composantes du travail. L'idéal demeure toujours l'élimination à

18
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

la source. Mais lorsque cela n'est pas possible, on peut tout de même contrôler les risques de
blessures par l'élaboration de méthodes sécuritaires de travail. Il peut s'agir d'une procédure
(description étape par étape de la méthode de travail) comme cela est nécessaire pour le
travail en espace clos, ou d'une pratique de travail (ensemble de règles de sécurité permettant
l'exécution d'une tâche sans que les étapes soient nécessairement réalisées dans un ordre
précis) comme pour l'opération d'un chargeur sur pneus.

4.3.5 Le suivi, la mise à jour et l'évaluation


Cette étape nous assure que les correctifs suggérés seront mis en place. A chacune des
mesures, il faut associer un responsable et un échéancier. Quant à l'évaluation, elle permet de
vérifier si les analyses de la sécurité de la tâche ont atteint les objectifs visés (diminution des
accidents, satisfaction des gens, etc.).

Il faut s'assurer aussi de la mise à jour des analyses de tâches afin d'éviter qu'elles deviennent
désuètes. Ainsi, elles devraient être vérifiées à fréquence régulière ou dès qu'il y a :

 Modification de la tâche,
 Modification d'un équipement,
 Modification d'un procédé,
 Accident de travail.
Parfois, en réalisant une analyse de sûreté du travail, il peut être utile de photographier ou
enregistrer l'ouvrier effectuant le travail. Ces disques visuels peuvent être des références
maniables en faire une analyse plus détaillée du travail. les ouvriers peuvent également
trouver utile pour assigner une probabilité et une sévérité se rangeant à chaque risque pour le
travail.

Il est important de se rappeler que le JSA devrait être exécuté avant le début du travail, et
mettre a jour pendant que les conditions changent et a passé en revue périodiquement pour
assurer son exactitude. Beaucoup d'organismes exécutent et documente leur JSA par jour.

Il faut s'assurer qu'ils ont pris le temps d'analyse complètement des risques, et ont les
commandes appropriées en place pour éliminer ou réduire au minimum ces risques avant
l'arrivée à l'emplacement du travail.
Quand les conditions telles que des changements des exigences professionnelles,
emplacement conditionne (par exemple, temps), main d'œuvre ou les opérations d'équipement
(par exemple, défauts de fonctionnement, nouvel équipement) se présentent, il est important
pour arrêter et ré-analyser le travail pour de nouveaux risques potentiels créés par ces
changements. De nouvelles mesures de contrôle devraient alors être mise en place pour
éliminer ou réduire au minimum le nouveau risque. Si de nouvelles commandes ne peuvent
pas être mises en application sur le travail de ramener le risque à un niveau de risque ou à un
ALARP acceptable, la nouvelle technologie et les contrôles d'administration peuvent être
conçus par la gestion ou des surveillants de travail avant le renvoi au travail.

19
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

5. La feuille de travail de JSA :


Nom du projet :

Titre du JSA:

Tache/activité Etape Dangers Solutions/mesures Contrôle et Responsables


de réduction suivi

6. Utilisation de JSA dans l'enquête sur les accidents

A. En cas d'un incident, la documentation de l'analyse de sûreté du travail est critique à


l'équipe d'étude de l'incident. En passant en revue le processus et en comprenant les risques,
les commandes, les activités et les pratiques, des investigateurs d'incident peuvent gagner la
perspicacité valable, menant à une meilleure enquête sur les accidents, et alternativement, une
meilleure processus, des commandes plus sûres et des pratiques en matière plus sûres de
travail. Le document de JSA peut également être utile dans l'événement des remèdes légaux
cherchés par les parties chagrinées, car il fournit un disque de la façon dont le travail est
supposé d'être exécuté sans risque.

B. L'identification des risques au lieu de travail tel qu'une analyse de sûreté du travail est un
exercice dans le travail révélateur. Le but et de découvrirce qui suit :

 Qui peut aller mal ?


 Quelles sont les conséquences ?
 Quels sont les facteurs de contribution ?
 Quelle est la probabilité d'avoir un risque ?

Pour rendre l'analyse de sûreté du travail utile, il est mieux de documenter les réponses à ces
questions d'une façon cohérente. La description d'un risque aide de cette façon à s'assurer que
les efforts d'éliminer les commendes et a viser les contribuant les plus importants au risque.
Les scénarios de risque décrivent :

 Là ou il se produit (environnement),
 A qui ou à ce qu'il se produit (exposition),
 L'initiation des risques (déclenchement),
 Les résultats qui se produiraient s'ils se produisent (conséquence)

20
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

7. les créateurs d'une JSA :


Souvent, les employeurs, les agents de maîtrise, les surveillants et les professionnels de santé
et de sécurité réalisent les analyses de sûreté du travail, avec les quelles sont alors passés en
revue et/ou par des ouvriers effectuant le travail. Et d'autre fois les ouvriers peuvent découvrir
une tâche sur l'emplacement du travail qui n'a pas un JSA, et peuvent conduire leur propre
JSA sur l'emplacement du travail avant de commencer les tâches.

8. valeur d'une analyse de risque du travail :

Les surveillants emploieront les conditions peu sûres identifiées sur une JSA pour éliminer et
prévenir les risques dans leurs lieux de travail, réduisant de ce fait le nombre de lié au travail
dommages et maladie; fourniture plus sûres, des méthodes plus efficaces de travail ; et
augmentation productivité d'ouvrier. Le JSA sera également employé comme outil pour
former de nouveaux employés et les étapes requises pour effectuer sans risque leurs travaux
assignés.

9. condition pour la priorité des travaux d'être analysés :

 Les travaux avec une histoire des dommages ou des maladies.


 Les travaux avec une histoire des (échappés belle).
 Les travaux où un employé/surveillant demande un JSA soient effectués.
 Les travaux qui ont des tâches réitérées avec le potentiel pour des dommages ou une
maladie.
 Les travaux qui exigent la manipulation du matériel dangereux.
 Les travaux qui ont lieu dans les environnements physiques dangereux (par exemple,
bruit fort, température extrêmes, espaces confinés).
 Les travaux qui exigent l'utilisation des commandes de technologie d'équipements de
protection individuelle, etc.
 Les travaux qui impliquent un nouveau processus/procédé/machine/produit chimique

Méthodes 2 :

1. Définition :

L’évaluation des risques professionnels (EvRP) constitue une étape cruciale de la démarche
de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des
risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les
dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être
renouvelée régulièrement.

21
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

2. La démarche d'évaluation :
La démarche d’évaluation est une démarche structurée selon les étapes suivantes mettant en
œuvre différents outils :
1. Préparerl’évaluation des risques
2. Identifier les risques

3. Classer les risques


4. Proposer des actions de prévention

2.1 Préparer l'évaluation des risques :

Préparer l'EvRP consiste à définir le cadre de l’évaluation et les moyens qui lui sont alloués,
préalablement à son déroulement.
Après avoir créé un groupe de travail, c’est lors de cette phase de préparation que sont
définis :
 L’organisation à mettre en place : désignation d’une personne ou d’un groupe qui coordonne
et rassemble les informations et pilote la démarche,
 Le champ d’intervention (aussi nommé "unité de travail" (voir ci - dessous)),
 Les outils mis en œuvre pour l’évaluation (documents, grilles, check-lists, logiciels
spécifiques…),
 Les moyens financiers,
 La formation interne nécessaire,
 La communication.

2.2 Identifier les risques :


Il s’agit de repérer les dangers et d’analyser les risques.
 Repérer les dangers, c’est mettre en évidence les propriétés intrinsèques d’un équipement,
d’un agent chimique ou biologique généré par les activités ou utilisé dans les procédés de
fabrication, d’une organisation du travail (travail de nuit, horaires décalés…) et susceptibles
de causer un dommage à l’intégrité physique et/ou mentale des salariés. C’est également à
cette étape que sont repérés les facteurs de pénibilité. (Renvoi vers la rubriquepénibilité).
 Analyser les risques, c’est se prononcer sur les conditions d’exposition des salariés à ces
dangers et aux différents facteurs de pénibilité dans l’entreprise.
Différentes méthodes d’analyses des risques existent. Il s’agitnotamment :
 Des contrôles, des vérifications. Approches de type « normatives », elles reposent sur
l’utilisation d’un référentiel. Il s’agit de porter un jugement de conformité. Elles sont
constituées de questionnaires, de « check-lists », de grilles, d’audits.
 De l’analyse des postes. Approches de type ergonomique, elles se fondent sur l’observation
du travail réellement réalisé par les personnels de l’entreprise, la documentation existante
(statistiques des accidents du travail et des maladies professionnelles, fiches produits, fiches

22
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

de données sécurité, notices de postes…) et des entretiens. Elles peuvent être complétées si
nécessaire par des mesures. Ces approches sont à privilégier dans le cadre de l’évaluation des
risques.
 De la modélisation et de calculs probabilistes. Approches de type « sûreté des systèmes »,
elles sont appliquées principalement pour des systèmes techniques complexes.

2.3 Classer les risques :


Bien que non précisée dans la réglementation, l’étape de classement des risques est essentielle
dans le déroulement de l'EvRP puisque c’est une action qui permet de passer d’un inventaire
des risques à la définition d’un plan d’actions cohérent. Le mode de classement reste à « la
main » de l’employeur. Il peut s’appuyer sur l’expérience et les connaissances des salariés ou
des données statistiques.
Il s’agit de hiérarchiser les risques identifiés afin de passer, de leur inventaire, à la proposition
d’un plan d’actions cohérent et construit en fonction des priorités.

Pour réaliser cette hiérarchisation, il faut prendre en compte classiquement :

 - la gravité des dommages encourus,


 - la fréquence d’exposition au danger,
 - et les mesures de protection existantes.

Ce classement peut nécessiter l’utilisation d’outils. La grille de criticité en est un. La criticité
peut être obtenue à l'aide de formules telles que :

CRITICITE = Fréquence x Gravité x Prévention

3. Établissement de la grille de criticité

Cette grille n’est pas obligatoire. Son intérêt réside dans l'aide à la priorisation des actions de
prévention. Dans le cadre de l'établissement du Document Unique, tous les services concernés
d'une structure adopteront la même grille.

3.1 Cotation de la gravité des dommages et de la fréquence d’exposition :

Les deux tableaux suivants sont des exemples de cotation.

23
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

TableauII.1 : de cotation de la gravité des dommages


Niveau de
Échelle Commentaires
gravité
Blessure ou symptômes bénins
1 Faible Pas ou peu de dommage sans arrêt de
travail
Blessure ou symptômes demandant
2 Moyenne des soins médicaux sans arrêt de
travail
Blessure ou maladie provoquant un
arrêt de travail
3 Grave
Dommages réversibles entraînant une
incapacité partielle ou permanente
4 Très grave Blessureoumaladiemortelle

TableauII.2: de cotation de la fréquence d’exposition


Niveau de
Échelle Commentaires
fréquence
Exposition pouvant survenir au
maximum une fois par an
1 Très rare
ou peu vraisemblable ou jamais
rencontrée
Exposition pouvant survenir au
maximum
2 Rare
plusieurs fois par an sur le lieu de
travail
Exposition pouvant survenir au
maximum
3 Fréquent
une fois par mois sur le lieu de
travail
Exposition pouvant survenir au
maximum
4 Très fréquent
plusieurs fois par mois sur le lieu de
travail

24
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Le risque potentiel Rp se calcule en multipliant, la valeur estimée pour la gravité des


dommages, par la valeur obtenue de la fréquence d’exposition comme indiqué dans la matrice
ci-dessous.

3.2 Calcul du score de risque en tenant compte des mesures de protection existantes :

En absence de mesures de protection préexistantes, les actions seront priorisées selon le


niveau de criticité calculé.

25
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Priorité 1

Priorité 2

Priorité 3

TableauII.3 : de cotation de la probabilité de survenue d’un accident en fonction des


mesures de protection existantes :

Mesuresefficaces 0,25

Mesuresmoyennementefficaces 0,5

Mesuresinsuffisantes 0,75

Préventioninexistante 1

4.Proposer des actions de prevention:


Appuyées sur l’identification et le classement des risques, et après avis des instances
représentatives des salariés, les actions décidées - qui seront de la responsabilité du chef
d’entreprise - contribueront à alimenter le plan annuel de prévention. Pour ce faire, des
groupes de résolution de problèmes peuvent être constitués.
Les actions sont choisies en privilégiant les mesures qui répondent aux 9 principes de
prévention

26
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Méthodes 3 :

1. Définition :

Une méthode organisée qui autorise une activité spécifique telle que la construction, la
maintenance, l'inspection ou la réparation dans des zones identifiées par la direction comme
étant restreintes et qui représentent un danger potentiel pour les opérations, le personnel ou
l'équipement de l'entreprise

2. Système de permis de travail :


 Un système de permis de travail est un système écrit formel utilisé pour contrôler
certains types de travaux qui sont identifiés comme potentiellement dangereux.
 Il fournit un moyen de communication et de contrôle entre toutes les parties
concernées par le travail, en particulier celles qui effectuent le travail.
 Toutes les activités doivent être exécutées sous le contrôle des travaux et du système
d'autorisation de travail.
 Avant l'exécution de toute tâche, un PTW doit être préparé et délivré par du personnel
formé au PTW, tel que votre superviseur.
 N'effectuez aucun travail si vous n'avez pas assisté à une conférence sur la boîte à
outils et si tous les dangers vous ont été expliqués et si vous avez signé la feuille de
présence de la conférence sur la boîte à outils.
 Tous les risques pour la santé et la sécurité doivent être discutés avec l'équipe de
travail via des discussions sur la boîte à outils. Dans la boîte à outils, le superviseur
doit discuter du travail à effectuer et s'assurer que la main-d'œuvre est capable et
qualifiée pour effectuer la tâche.
 Les travailleurs doivent indiquer au superviseur s'ils ne sont pas qualifiés ou capables
de terminer le travail.
 Une copie du PTW doit être affichée ou mise à disposition sur le lieu de travail

27
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

3. Organigramme du permis de travail :

4. OBJET ET PORTÉE
Cette procédure décrit comment établir et fournir un système sûr et uniformePour la mise en
œuvre du système de permis de travail lors de l'exécution de construction

5. TERMES ET DÉFINITION
Permis de travail .
Document écrit autorisant une personne ou un groupe à effectuer un travail identifié sous
réserve de conditions et de précautions particulières.

Permis de travail à froid ( sécurité ) .


froid ( de sécurité ) est tout travail qui n'est pas dangereux par nature, ne génère pas de
chaleur pouvant provoquer une inflammation ou inflammable, et n'implique pas l'exposition
du personnel à des substances dangereuses ou toxiques ou à toute autre condition dangereuse .
Un permis de travail à froid est requis pour tous les travaux d'entretien général qui
n'impliquent pas l'utilisation ou ne génèrent pas de source d'inflammation locale.

Permis de travail à chaud .


Le travail à chaud est tout travail impliquant des étincelles à flamme nue ou pouvant générer
suffisamment de chaleur ou d'énergie pour agir comme source d'inflammation .
Un permis de travail à chaud est requis pour tout travail d'entretien impliquant l'utilisation ou
la génération d'une source locale d'inflammation.

28
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Permis d'entrée de véhicule.


d'entrée de véhicule est requis pour tout travail d'entretien qui implique l'entrée de véhicules
et d'équipements à moteur dans des zones dangereuses.

Permis d'entrée en espace confiné.


Un permis d'entrée dans un espace confiné est requis pour l'entrée du personnel dans un
espace confiné.
Travail dangereux .
Le travail dangereux est tout travail qui est de nature dangereuse, peut générer de la chaleur
pouvant provoquer l'inflammation de produits inflammables et peut impliquer l'exposition du
personnel à des substances dangereuses ou toxiques ou à toute autre condition dangereuse .

Personne compétente.
Une personne qui a des connaissances pratiques et théoriques et une expérience réelle de ce
qu'elle doit examiner, de manière à lui permettre de détecter les erreurs, les défauts, les
défauts ou les faiblesses, dont l'examen ou l'inspection a pour objet de découvrir et d'apprécier
l'importance d'une telle découverte.

6. PROCÉDURE
Instructions générales.
 Des permis de travail sont requis pour toutes les activités impliquant le travail à chaud,
le travail à froid et l'entrée dans des navires, l'entrée de véhicules, les travaux
 électriques, les excavations et l'utilisation de matériaux radioactifs et le soudage sur
l'équipement, l' entretien, la construction, l'ouverture de la bride ou le retrait de la ligne
de traitement. pour l'évacuation des matériaux, etc.
 Aucun travail ne sera autorisé sans un permis de travail valide .
 L'entrepreneur doit initier et maintenir les permis de travail et son système selon les
besoins pour se conformer aux exigences établies par l'agence appropriée de sécurité,
de santé et d'environnement au travail, et à toute autre réglementation locale,
provinciale et nationale.
 L'entrepreneur fournira tous les permis de travail avant le début des travaux sur le site.
Si des permis de sécurité et de santé ne sont pas requis pour effectuer des travaux, une
lettre doit être soumise au client avant le début des travaux sur le site indiquant
qu'aucun permis n'est requis.
 Chaque superviseur de secteur et/ou contremaître respectif est responsable d'obtenir un
permis de travail valide pour son travail de groupe .
 Le superviseur/contremaître doit assurer la conformité du système de permis de travail
et s'assurer que toutes les précautions indiquées dans le permis de travail sont mises en
œuvre.

29
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

 La direction est responsable de fournir un nombre suffisant de récepteurs de permis de


travail pour permettre à chaque superviseur de secteur respectif et/ou contremaître d'
effectuer son travail en toute sécurité et en douceur .
 Un système de permis de travail écrit fournit des procédures écrites formelles et des
actions formelles pour garantir que les activités potentiellement dangereuses sont
menées de la manière la plus sûre possible.
 Le permis de travail est un document écrit et comprend :
1)Personnes compétentes pour effectuer les activités de travail.

2) Avertit des dangers possibles associés au travail.

3) Énonce clairement les précautions HSE à prendre pour que les travaux soient effectués en
toute sécurité.
4) Le permis précise les équipements particuliers et les modes de construction à mettre en
œuvre.

5) Nom de l'émetteur et du destinataire du permis de travail, numéro de badge et signature.

6)L'étendue des travaux.

7) Conditions à respecter.

8) Durée du permis.

9) Exigence supplémentaire telle que guetteur d'incendie/homme de réserve, signalisation de


sécurité, barricade, extincteur, couverture anti-feu, etc.

7. Type de permis de travail :

Tous les travaux exécutés par l' entrepreneur et le sous-traitant nécessitent à l'avance un
permis de travail par le client en charge de la zone respective. Le permis de travail doit être
l'un des suivants :

1) Autorisation verbale .
L’autorisation verbale ne doit être donnée que pour les travaux dont la portée est extérieure à
l'équipement de procédé et qui n'impliquent aucun danger ni aucune exposition pour le
personnel.

 Observation des équipements.


 Prendre des mesures.
 Obtention de la lecture "Température, pression, etc."

30
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

2) Permis travail à froid.


Un permis de travail à froid est requis pour tous les travaux généraux de nature maintenance
sur les installations et les équipements, y compris la radiographie, qui n'impliquent pas
d'activités liées au travail à chaud.

① Certaines des activités pour lesquelles un permis de travail à froid est requis sont
mentionnées comme suit: Instrument de réglage.

② Ouverture des machines de processus, réservoirs de cuves, etc.

③ Bêcher, obturer, casser des brides et des unions, resserrer des brides, etc.

④ Taraudage, excavation à la main, montage d'échafaudages, nettoyage chimique.

⑤ d’inspection.

⑥ Travaux de génie civil tels que plâtrage, ruptures, coulage manuel du béton,
remplissage de sable, etc.

3) Permis de travail chaud (dangereux).


permis de travail à chaud ( dangereux ) est requis pour tout travail à effectuer dans une zone
restreinte ou dangereuse impliquant l'utilisation d'une source locale d'inflammation capable
d'enflammer des gaz, des liquides ou tout autre matériau inflammables.

Voici des exemples de travaux à chaud ( dangereux ) :

① Travaux à chaud (soudage, découpage, brûlage, meulage, grenaillage, brasage, tout


travail à flamme nue, fonctionnement de moteurs à combustion interne en zone dangereuse ,
ouverture d'enceintes antidéflagrantes, utilisation de certains équipements non antidéflagrants
en zone gazeuse, etc.) .

② Taraudage à chaud et soudage sur équipement sous tension.

③ Raccordement – sur les conduites contaminées par les hydrocarbures.

④ Travail à chaud électrique (test ou travail sur des équipements ou circuits sous tension
électrique de 25 volts à 4,16 kV.).

⑤ Autres travaux impliquant une exposition à des températures élevées, des pressions
élevées, des équipements rotatifs ou mobiles, des substances toxiques ou dangereuses, et des
travaux dans des zones dangereuses telles que sur l'eau ou à des hauteurs extrêmes, etc. .

⑥ Travaux impliquant l'utilisation ou l'exposition possible à des sources radioactives .

4) Permis d'entrée de véhicule.


Un permis de travail à chaud est requis pour l'entrée de tous les véhicules ou installations
mobiles dans les zones dangereuses. La personne autorisant le véhicule doit s'assurer que
levéhicule est suffisamment sûr pour entrer dans la zone dangereuse.

31
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

5) Permis d'entrée en espace confiné.


Un permis d'entrée dans un espace confiné est requis pour la protection du personnel entrant
dans un espace confiné, par exemple, des navires, des réservoirs, des fours, des fosses, des
trous d'homme téléphoniques, des égouts, etc., contre des risques tels que le manque
d'oxygène, les matériaux toxiques et inflammables, les équipements motorisés , chute de
maçonnerie, etc.

Un espace confiné est un espace suffisamment grand pour qu'un homme puisse y entrer et où

① il pourrait y avoir présence de gaz ou de carburant dangereux,

② il y a un risque de manque d'oxygène, ou

③ L'accès est difficile ou restreint.

6) Permis électrique.
Un permis d'électricité est requis avant le début de tout travail sur l'équipement électrique à
haute tension. Le Permis doit être délivré et signé par une personne autorisée dûment qualifiée
qui doit s'assurer que l'équipement en question a été rendu sécuritaire pour les travaux à y
effectuer.

Les détails des exigences d'isolement seront écrits sur le permis.

7) Permis de travail radiologique.


Un permis de travail sous rayonnement est requis afin de protéger le personnel contre le
risque d'ionisation lors de l'utilisation de radio- isotopes ou de radiographie industrielle
partout où de tels travaux sont effectués dans les locaux du client.

8) Avis de fouille.
Une notification d'excavation est requise pour toutes les excavations, quelle que soit la
profondeur des zones.

① La notification d'excavation doit être émise et signée par les ingénieurs et superviseurs
suivants : Opérateur.

② Ingénieur instrumentiste.

③ Ingénieur électricien de zone.

④ Ingénieur Contrôle et Corrosion.

⑤ Ingénieur Télécommunications.

⑥ Superviseur civil de la construction.

⑦ Superviseur de la sécurité de zone.

32
Chapitre II : Les méthode du gestion des risques.

Conclusion :
On conclu que ses trois méthodes sont très utilisées et fiable dans la gestion des risques, et on
trouve aussi que la méthodes (JSA: Job Safety Analysis), est la méthode utilisée dans
l’entreprise dons nous passons notre stage et la méthodes viser dans notre recherche .

33
CHAPITRE III : PARTIE 1
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

Introduction

A notre époque, la vie quotidienne serait inimaginable sans électricité. Il faut donc
savoir le produire efficacement et en continu.

Pour faire face à la consommation toujours croissante d'électricité, il faut inventer et


construire des usines capables de produire de l'électricité en grande quantité. La turbine
et l'alternateur sont les deux composants clés de ces générateurs. De plus, la nécessité
de protéger l'environnement favorise l'adoption du procédé le plus "propres", ce qui
compromet souvent les coûts de production et l'importance des investissements à court
terme.

Être conscient des défis et des exigences pour répondre aux demandes futures et à la
qualité de service requise. Sonelgaz et des filiales de la société algérienne seront
associées à la construction de ces ouvrages, notamment les travaux de génie civil, dans
le cadre de la réalisation progressive de l'intégration nationale.

Dans le même esprit stratégique que le précédent contrat avec GE pour la construction
d'une centrale de turbines à gaz en coopération avec Sonelgaz, l'un des entrepreneurs
pour la construction des six centrales va investir dans le cadre de la coopération avec le
groupe algérien pour fabriquer en Algérie Chaudières, stations d'eau et structures
métalliques spéciales.

1. Présentation de l’organisme :

a) Objet:

Le groupement d'entreprise composé par GS Engineering & Construction Corp.


et Daelim Industriel Co. Ltd. (ci-après désigné comme « Constructeur ») met au premier
plan de ses activités le respect des procédures de sécurité et de protection de la santé et
de l'environnement. Le présent plan de Santé, Sécurité et Environnement (ci-après
appelé « Plan SSE ») détaille les instructions et directives spécifiques au site, devant
être mises en place dans l'exécution du projet de la CECC de Kais (ci-après, appelé «
Projet ») pour le compte de la SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE DE PRODUCTION DE
L'ÉLECTRICITÉ et la COMPAGNIE DE L’ENGINEERING DE L'ÉLECTRICITÉ
ET DU GAZ (ci-après désigné comme « Maître d'Ouvrage »). Ce programme SSE
définira également les conditions de travail et les bonnes pratiques au travail pour toutes
les employées et sur toute la durée de la construction. Comme indiqué sur la politique
de SSE, l'élimination de tout risque d'accidents pour toute la main d'œuvre sera notre
priorité absolue.

34
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

b) Champ d'application

Ce plan SSE sera mis en œuvre par le constructeur sur le site de construction du
projet de la CECC de Kais, en Algérie.
Il est conçu pour décrire la façon dont les responsables de la construction satisferont
toutes les exigences relatives à la gestion et coordination des activités du Constructeur
et des sous-traitants sur le site, lors de la construction et la mise en service, sur le Site
de Construction du projet de la CECC de Kais.
Ce programme veillera à ce que les règlements de SSE soient en accord avec les
exigences du Maître d'ouvrage et ses règlements en la matière.

Spécialités :
EPC (pétrole et gaz, pétrochimie, centrale électrique, GNL), génie civil, conception
architecturale, la construction et administration des affaires.

Un consortium sud-coréen, constitué d’Hyundai Engineering et construction et de


Daewoo international, de la société Samsung, du groupe Espagnol Duro et du sud-
coréen GS / Daelim, a été retenu pour la réalisation de ces mégaprojets.

Ainsi, le consortium sud-coréen HYUNDAI Engineering et construction /DAEWOO


international est retenu pour la construction des centrales de OUMACHE (wilaya de
Biskra) et de Bellara (wilaya de Jijel), alors que Samsung C&T réalisera les centrales
de Mostaganem et de Naama. Quant au groupe DURO FELGUERA, celui-ci est retenu
pour la réalisation de la centrale de Djelfa et enfin le groupe GS/DAELIM réalisera la
centrale de KAIS (wilaya de Khenchela).

35
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

1.1 Organisation de GS E & C DAELIM (kais ccpp-projet-algérien)

a) Missions, activités et description des services de GS E&C DAELIM Politique


HSE

36
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

b) Organisation de projet :

 Responsabilités et autorité :
1) Est-ce la responsabilité globale à l'égard de questions HSE pour le projet.
2) Mettre en œuvre des travaux en conformité avec la politique HSE, HSE manuel, les
procédures et autres exigences connexes.
3) Assurez-vous que d'un système pour la réalisation des déclarations de méthode de
travail et l'évaluation des risques est en place et est appliquée dans le cadre du contrôle
des risques et stratégie d'analyse.
4) Assurer la performance de la sécurité et de la responsabilité des subordonnés et la
mise en œuvre effective de l'évaluation des risques.
5) Examiner l'efficacité du système de veiller à ce qu'un système de travail sûr est en
place.
6) responsable de fournir toutes les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les
conclusions des dangers identifiés et l'évaluation des risques.
 Directeur de la construction:
1) Est le représentant du site pour le projet et a la responsabilité générale de veiller à la
réduction des risques, il évaluer les risques par d'identification des risques, l'application
de la mesure de contrôle pour réduire la gravité des risques.
2) Mettre en œuvre des travaux en conformité avec la politique HSE, liés HSE manuel,
les procédures et les autres exigences sur place.
3) La coordination avec le directeur HSE et de site personnel HSE à améliorer
l'exigence de sécurité du site.
4) Participer à l'évaluation de la sécurité de la zone hebdomadaire.
5) Participer à l'audit propriétaire de la sécurité.
7) Examiner l'efficacité du système de veiller à ce qu'un système de travail sûr est sur
le site.
 Chef de chantier :
Un chef de chantier peut être nommé à chaque nouveau chantier, à qui sont confiées les
responsabilités et l'autorité destinées à l'exécution des travaux d'un chantier spécifique.
Cette nomination est officialisée par une lettre de mission signée par Directeur de la
construction et contresignée pour acceptation par le chef de chantier.
 Administrateur de chantier
Un administrateur de chantier peut être nommé pour chaque chantier, à qui sont
confiées les tâches et les responsabilités en matière de sécurité sur le lieu de travail,

37
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

dans le cadre d'un chantier spécifique. L'Administrateur de chantier collabore avec le


préposé au service de prévention et protection (ou préposé à la sécurité)
 Directeur technique de chantier
Un directeur technique de chantier peut être nommé à chaque nouveau chantier, à qui
sont confiées les responsabilités par une lettre de procuration signée par Directeur de la
construction et contresignée pour acceptation par le directeur technique de chantier
 Superviseurs :
1) Contribuer à l'élaboration des déclarations de méthode de travail et l'évaluation des
risques.
2) Assurer la liaison avec d'autres supervision discipline / de la tâche de veiller à ce que
les conflits d'intérêts sont logés.
3) Veiller à ce que les besoins identifiés lors de l'élaboration de la déclaration de la
méthode et de l'évaluation des risques sont adéquates en termes de détail et sont bien
communiqués à tout le personnel participant à la tâche, ainsi que d'assurer la mise en
œuvre effective de la mesure de contrôle.
4) Aider responsable de la sécurité pour identifier les dangers potentiels sur le site de
travail.
 Site Manager HSE :
1) Aider directeur de la construction afin d'assurer que les exigences décrites dans cette
procédure sont compris et sont mises en œuvre.
2) Fournir des apports techniques dans la formulation des déclarations de méthode et
des évaluations des risques, et doit examiner avant sa distribution dans le site.
3) Veiller à la conformité du programme de prévention de la perte et de la société
politique HSE.
4) Établir et maintenir l'équipe d'intervention d'urgence du site.
5) Remplir et distribuer des rapports applicables.
6) Assurez-vous l'ensemble des équipements est libre de tous les risques potentiels et
les risques a identifié.
7) évaluer le programme entrepreneur de sécurité des sous-traitants.
8) Procéder à la vérification de sécurité trimestrielle.
9) Analyser la tâche par rapport aux exigences spécifiées pour assurer la conformité.
10) Réaliser des études d'évaluation des risques sur une base régulière.
 Site HSE superviseurs (opérateur) :
1) Aider site HSE est d'assurer que les exigences décrites dans les procédures sont
comprises et sont mises en œuvre.
2) Superviser la tâche par rapport aux exigences spécifiées pour assurer la conformité.

38
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

3) Effectuer le contrôle des risques sur les tâches quotidiennes, en outre signaler une
conclusion pour la rectification des dangers identifiés.
4) Coordonner et faire rapport au responsable HSE fois observer la tâche en cours ne
répond pas à la commande de l'évaluation des risques et la nécessité de nouvelles
mesures pour réviser si nécessaire.
 Les sous-traitants/fournisseurs :
1) Coordonner, développer et mettre en œuvre des systèmes de travail sûrs qui
comprend les exigences de la présente procédure.

2) Veiller à ce que des ressources suffisantes sont disponibles pour répondre aux
exigences des procédures de manière compétente et efficace.
3) Veiller à Leur personnel de train dans les exigences du détail HSE dans l'évaluation
des risques.
 Médecin compétent :
Le médecin compétent :
1) élabore le plan de surveillance sanitaire.
2) Examine les travailleurs à titre préventif afin d'évaluer leur aptitude aux attributions
qui leur sont assignées.
3) Examine périodiquement les travailleurs pour contrôler leur état de santé et exprimer
un avis quant à leur aptitude aux attributions assignées
c) Description de projet d'étude et leurs travaux :

 Le projet Algérie Kais Centrale à cycle combiné (lieu de stage) :


La centrale électrique de 1600 mégawatts en réalisation dans la commune de Remila
(Khenchela), sera en service au cours du second semestre de l'année en cours,
Cet équipement est destiné à prémunir les communes du nord de la wilaya de
Khenchela, à l'image de Chelia, de Bouhmama, de Taouzient et de Yabous des coupures
d'électricité, c'est un projet ambitieux consolidera le réseau d'électrification rurale

La centrale électrique contribuera également à étendre les superficies agricoles de cette


partie septentrionale de la wilaya à la faveur du renforcement des capacités d'irrigation.

 Situation géographique :
La région Remila, située dans le daïra de Kais et la wilaya de Khenchela, la ville compte
5 606 habitants depuis le dernier recensement de la population. Entourée par Kais, Aïn
Zitoun et Baghai, Remila est située à 9 km au nord-est de Kais la plus grande ville à
proximité. Située à 853 mètres d'altitude.

39
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

La ville de Remila a pour coordonnées géographiques Latitude: 35° 34' 16" nord

Longitude: 6° 56' 6" est.

FigureIII.1 : Situation géographique de la région Remila

40
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

d) Gestion de Santé-sécurité et Environnement :

 OHSAS 18001 :
Le chantier de construction sera géré par le Système de gestion santé-sécurité du
Constructeur, certifié selon la norme OHSAS 18001 :2007 (Lloyd’s Registre Qualité
Assurance Ltd. 1r octobre 2011 – 30 septembre 2014) comme suit :

41
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

 ISO 14001
Le chantier de construction sera géré par le Système de gestion environnementale du
Constructeur, certifié selon la norme OHSAS 14001 :2004 (Lloyd’s Registre Qualité
Assurance Ltd. 1r octobre 2011 – 30 septembre 2014), agréé le 12 novembre 2003,
comme suit :

42
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

e) Structure de l’Organisation SSE AU SEIN DE GS E& C DAELIM

2. Les systèmes de management à GS E & C DAELIM

2.1 Le management de la sécurité

DAELIM a confirmé son engagement à mettre en place un système de


management de la santé et sécurité au travail, conformément aux référentiels OHSAS
18001 :2007. Afin de mieux cerner le concept de développement durable, et de
contribuer à la performance de l’entreprise par l’élimination ou la réduction au
minimum des risques pour le personnel et les autres parties intéressées, qui pourraient
être exposés à des risques pour la santé et la sécurité au travail, liés aux activités de
l’entreprise.
La démarche a été entamée en mois de janvier de l’année 2009, par un diagnostic et
formation des cadres et pilotes de processus de l’entreprise,

2.2 Stratégie et enjeux

. DAELIM a mis en place un système de management de la santé et sécurité au


travail (SMSST) au cours de l’année 2007, conformément au référentiel OHSAS 18001
en 2007, qui fait intervenir des facteurs qui touchent l’ensemble du personnel et
représente un élément primordial dans la stratégie de l’entreprise, afin d’instaurer une
politique de gestion de la santé et de la sécurité au travail.
Le système mis en place par DAELIM depuis l'année 2003 pour ISO 14001 2005
Pour sa certification au référentiel OHSAS 18001 en 2009, l’entreprise a d’abord
procédé à un diagnostic SST qui a pris en considération les dispositions SMSSE
intégrées préalablement de manière partielle, et elle est en sortie avec un plan d’action
qui préparer l’intégration des S+S+E en SMI.

43
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

2.3 Enjeux du SMI à l’entreprise GS E & C DAELIM

La mise en place d’un système de management intégré SSE cohérent avec le


management de l’entreprise assure probablement une optimisation des ressources, et
une simplification managériale et cela a été confirmé par des travaux de recherche
effectués, par l’équipe travaillant au département
HSE et sous les ordres de la directrice du département de management intégré (DMI).
Le « système intégré », a permis une meilleure adhésion du personnel à la stratégie et
aux projets de l’entreprise, se traduisant par une cohérence et un accroissement de
l’efficacité de l’organisation et capitalisation de ses expériences professionnelles, pour
consolider et améliorer ses performances opérationnelles et drainant ainsi de nouveaux
marchés.
En agissant en entreprise citoyenne, DAELIM vise à développer la visibilité de ses
activités, le bien-être de ses employés, la pérennité de leurs emplois et de la protection
de la communauté où est présente. Ses employés, la pérennité de leurs emplois et de la
protection de la communauté où est présente.
2.4 Diagnostic

 Présentation du diagnostic :
Afin d’établir un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail qui viendrait
à compléter les systèmes SMSSE dont dispose l’entreprise, un diagnostic SST a été
établi pour faire l’état des lieux, et de la situation du système de management existant
et identifier les points forts et faibles, ainsi que l’écart point par point, par rapport aux
exigences du référentiel OHSAS 18001 : 2007, débouchant sur un plan d’action pour
mettre en accord le système de management avec le référentiel.
L’enjeu de cette mission est d’assurer une bonne planification et définir les
responsabilités en matière d’hygiène et sécurité au travail, induisant une amélioration
de l’environnement du travail, une motivation et imputation du personnel dans les
activités portuaires et une maîtrise du processus. Pour cela, le diagnostic a nécessité des
documents et des données relatifs à la
documentation SMSST et SME, plan de port et les installations portuaires, effectifs de
l’entreprise, compétences internes en matière de la SST, fiches de postes, statistiques
des accidents du travail, maladies professionnelles et moyens financiers…
D’après l’équipe qui a été chargée du diagnostic et du rapport de mission « diagnostic
santé et sécurité OHSAS 18001 », il nous a été confié qu’en matière de compétences
SST, un groupe a été formé au référentiel OHSAS 18001 et aux déférentes méthodes.
L’entreprise avait comme objectif la mise en place d’un système de management SST,
depuis le lancement de système de management environnement. Par conséquent, les
plans de formation des années précédentes avaient prévu des formations à la gestion de
la santé et sécurité, pour le groupe de pilotage désigné responsable de système de
management SST, après qu’il a eu dans le pilotage du SME et SMSST.

44
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

2.5 Planification du SMI

 Politique et objectifs
L’engagement de la politique a été formalisé sur deux politiques « SMSST et SME »,
mais le personnel se trouvait avec deux orientations difficiles à comprendre. Alors,
l’élaboration d’une politique unique a permis à l’entreprise d’avoir une seule vision et
une stratégie de management formalisée sur une seule politique englobant les axes
stratégiques communs pour des objectifs de performances couvrant les trois systèmes.
La déclaration de chef de projet sera illustrée en annexe ???? qui a été communiquée
à l’ensemble du personnel de GS E & C DAELIM de même qu’elle est mise à la
disposition des partenaires, sous-traitants et parties intéressées.
En se conformant à cette politique et en agissant en entreprise citoyenne, GS E & C
DAELIM vise à développer la viabilité de ses activités, le bien-être de ses employés et
la protection de la communauté ou elle est présente et de fournir une gestion SSE de
plus haut niveau a toutes le étapes du projet , et a prendre toutes les mesures raisonnable
et pratiques possible pour éliminé ou prévenir les risques de blessure , maladies du
travail et dommage aux biens ainsi que les mesures protection et préservation de
l’environnement .
Les objectifs du SME et SST sont définis par rapport à l’analyse des aspects
environnementaux et des risques SST, la mise à jour de ces listes se fait annuellement
ou au besoin d’étudier de nouvelles installations portuaires, mais la liste des aspects
environnementaux significatifs n’est pas communiquée en externe.
Pour aboutir à une évaluation globale des risques, il a été intéressant d’établir une
matrice intégrée englobant les risques : santé et sécurité « accidents, maladie et
incidents »et environnement « pollution », par processus. Cela a permis d’élaborer un
plan global de
management et des actions permettant d’optimiser les ressources pour atteindre des
objectifs différents.
 Veille règlementaire
L’identification et l’analyse des exigences légales et autres exigences applicables ont
été faites lors de l’identification des aspects environnementaux et risques SST. Les
références réglementaires ont été faites pour chaque aspect identifié et récapitulé dans
une base de données informatique consultable par
tout le personnel de l’entreprise.
pour les risques SST, les listes avec les références règlementaires sont transmises aux
structures concernées. La réglementation applicable aux activités de l’entreprise a été
identifiée et conservée dans le classeur de la documentation SMI et chez les structures
utilisatrices.
La veille réglementaire a été mise en place et sous la responsabilité de la cellule
juridique.

45
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

2.6 Mise en œuvre du SMI

 Structure et responsabilités :
Les fiches de postes constituent un outil fondamental pour la communication des
responsabilités SMI. Pour ce qui est des fiches métiers, elles sont élaborées et
reprennent les compétences nécessaires au SMI et constituent un support d’évaluation
significatif pour le recrutement et l’identification des besoins en formation
Les fiches de postes font références à ces fiches par rapport aux tâches et à la mission
ainsi qu’aux compétences exigées. Pour les postes ayant à parrainer une équipe, la
notion du savoir-faire est ajoutée à la fiche.
L’entreprise a désigné le responsable SMSSE pour le pilotage de l’intégration SST. Le
groupe de pilotage direction et intermédiaire est constitué de la même équipe, afin de
s’assurer que les processus nécessaires au SMI sont établis, mis en œuvre et entretenus.
Pour mettre en œuvre et entretenir son SMI, l’entreprise a mis également en place les
organes spécifiques suivants :
 Comité de direction :
Composé du DG (Directeur Général), du DGA (DG Adjoint), du DMI (Directrice de
Management Intégré) et des directeurs des structures, présidé par le PDG (Président
Directeur Général) ou son remplaçant désigné ; il joue un rôle de premier plan dans la
planification, le maintien et la progression du SMI du point de vue stratégique, il se
réunit en session ou en réunion exceptionnelle du comité.
 Le comité intermédiaire :
Composé de la DMI, cadres de la DMI et les correspondants HSE, présidé par la
directrice de management ; il joue un rôle de second plan dans la planification, le
maintien et la progression du SMI. Il assure le suivi continu de la mise en œuvre
effective des dispositions du SMI (programmes, plans d’actions, gestions des
ressources, gestion des non-conformités et problèmes opérationnels…) et rend compte
au comité de direction. Il se réunit au moins une fois par mois en session ordinaire, les
séances extraordinaires sont convoquées selon le besoin.
 Les comités opérationnels :
Composés par le comité manutention, le comité capitainerie et le comité
remorquage. Il est responsable de la mise en œuvre et de suivi des plans d’actions pour
prendre en charge des problèmes opérationnels et en rendre compte à la DMI, il se
réunit une fois par mois en session ordinaire.
 Communication :
Vu l’importance de la communication dans les SMSSE et pour entamer les actions de
communications SMI efficaces, DAELIM devait d’abord évaluer l’efficacité des
actions et outils de communication mis en place. Un sondage a été nécessaire afin de
les mesurer pour être à l’écoute des travailleurs, le sondage « vous comprendre pour
mieux communiquer » leur a permis d’exprimer leurs attentes et de donner leurs
appréciations. Suite au constat de ce sondage, le directeur général a demandé de revoir
la
politique de communication de l’entreprise et d’établir des plans d’actions en
conséquence

46
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

La politique a englobé le volet SMI dans sa totalité et les plans de communication ont
intégré le volet SST. L’ensemble du personnel a été sensibilisé aux dispositions SMI,
les informations ont été communiquées par les actions prévues dans le plan de
communication interne SMI (des réunions de sensibilisation, journées d’immersion, la
diffusion des documents SMI…).
Les principales informations relatives aux services, aux résultats des différentes
activités, et ceux reliés au fonctionnement du système de management son affichées à
divers endroits de l’entreprise.
En plus de la communication interne, l’entreprise a assuré la sensibilisation de ses
clients et parties intéressées à l’importance de la conformité de la politique de
l’entreprise aux exigences relatives à la gestion SMI.
 Management des ressources :
La direction assure la disponibilité des ressources humaines, financières et matérielles.
L’entreprise fournit et entretient aussi les infrastructures nécessaires pour obtenir la
conformité du service.
Avec la venue du SMSST, l’entreprise a tenu à doter son personnel en EPI (Equipement
de Protection Individuel) qui a été identifié par la commission hygiène et sécurité.
Plusieurs lieux de travail ont été réhabilités et des projets entamés pour la mis à niveau
des installations suite au diagnostic SST établi.
L’identification des besoins en formation s’est faite conformément aux exigences du
SMI, aux compétences relatives aux métiers, activités, aux aspects environnementaux,
risques SST et au processus
de l’entreprise.
Cette partie du système a été très facile à traiter, car les fiches métiers étaient au stade
de validation avant la mise en œuvre effective du SST.
 Documentation, maitrise des documents et des enregistrements et maitrise
opérationnelle :
La documentation du système de management comprend l’expression documentée
de la politique et des objectifs, la référence aux procédures documentées exigées par
les normes internationales et celles jugées nécessaires pour assurer la planification, le
fonctionnement et la maitrise efficaces de ses processus, ainsi que les enregistrements
relatifs au système exigés par la norme et le référentiel OHSAS 18001.
Lors de son élaboration, l’entreprise a tenu compte de sa taille, du type d’activité, de la
complexité des processus et de leurs interactions, ainsi que de la compétence du
personnel. La documentation se présente sur support papier et fichiers électroniques et
peut se présenter également sous toute autre forme de support.
L’entreprise était dotée d’une documentation spécifique aux SMSST et au SME,
l’intégration des deux n’a été faite que sur les documents système « procédures exigées
par les normes ». Les procédures opérationnelles étaient distinctes et le manuel
également. Pour formaliser la documentation SMI, une série de séances de travail était
tenues avec l’équipe intermédiaire pour identifier les processus clés de l’entreprise et
de formaliser la cartographie SMI.
Celle établie dans le cadre du SMSSE, était très lourde et reprenait toute les
procédures du système, formalisées sous forme de processus ; créant une confusion

47
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

entre processus et procédure. Une fois les processus identifiés et les fiches établies, il
fallait identifier les points de contrôle nécessaire à la maitrise du SST « référence liste
des dangers et risques » puisque ceux du SMSST et SME étaient identifiés. La
formalisation des documents SMI, a été faite par DAELIM en gardant la structure
SMSSE sur laquelle ont étaient greffées les dispositions SME et SST.
Au fur et à mesure que la documentation du SMI s’élaborait, les enregistrements
nécessaires au SST étaient identifiés et les supports conçus. Les procédures-maitrise
des documents et des enregistrements sont été revus pour couvrir ceux du SST.
L e niveau d’intégration dans la documentation est le plus significatif. A cette étape
d’intégration, tous les points du système ont été revus et formalisés. C’est à ce niveau
que se fait l’harmonisation concrète systèmes. La documentation touche la
planification, la mise en œuvre dans laquelle toute maitrise opérationnelle a été revue
et ajustée, la communication interne et externe, ainsi que la surveillance et la mesure.
C’est à ce stade que les insuffisances relatives à la gestion des deux systèmes
sont décelées par la revue de toutes les exigences du HSE. Le plan d’action issu du
diagnostic a été d’un grand apport pour l’adaptation des systèmes déjà implantés. Les
manuels SMSST et SME ont été fusionnés et la gestion du SST intégré.
La documentation a été simplifiée « fusion du SMSST et SME » et l’intégration du SST
n’a engendré aucune lourdeur documentaire ; au contraire, une procédure porte
désormais les dispositions des deux.
Plusieurs dispositions opérationnelles étaient propices à l’intégration du SST.
En effet, les procédures relatives aux sous-traitants et aux fournisseurs ont été les plus
faciles à adapter vu la comptabilité des dispositions SME avec SST. L’implantation des
procédures a été faite par des séances de formation.
DAELIM à identifier et représenter dans une cartographie des processus sous
forme de PDCA, ses différents processus qui sont (processus de planification, processus
de réalisation, processus de soutient et le processus de contrôle)
2.7 Méthodologie de travail

La réalisation de l’état des lieux du système existant s’est effectuée moyennant


un questionnaire SST se forme d’un tableau d’évaluation qui prend en compte les
différents points et les exigences du référentiel et les fonctions de l’entreprise qui ont
une incidence sur la santé et sécurité au travail.

Des interviews ont été nécessaires (direction, encadrement, maitrise…) ainsi


qu’une revue documentaire, qui a permet de faire la relation référentiel/ processus, «
état des lieux documentaire » afin d’identifier les écarts documentaires et
organisationnels, avant l’évaluation sur le terrain qui est une phase d’intervention
opérationnelle.
L’objet du questionnaire c’est de connaitre les différents méthodes et outils
d’amélioration continue qu’a GS E & C DAELIM mis en place, ainsi, que l’importance
de cette dernière dans le fonctionnement du SMI

48
Chapitre III : partie 1 présentation de l’entreprise

Conclusion :

La première partie de notre application est consacrée à l'entreprise de BTP


GS&C/Daelim, son histoire, ses domaines de compétences, ses politiques de sécurité,
ses responsabilités et pouvoirs. Dans cette section, nous définissons également le projet
que nous recherchons, Remira Power Plant "Emplacement et objectifs du projet".
Ensuite, nous avons décrit le système de gestion présent dans ses résultats :

La première partie de notre application est consacrée à l'entreprise de BTP


GS&C/Daelim, son histoire, ses domaines de compétences, ses politiques de sécurité,
ses responsabilités et pouvoirs. Dans cette section, nous définissons également le projet
que nous recherchons, Remira Power Plant "Emplacement et objectifs du projet".
Ensuite, nous avons mis en place le système de gestion

49
CHAPITRE III : PARTIE 2 APPLICATION
DE LA MÉTHODE JSA SUR L’OPÉRATION
AIR BLOWING
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur


l’opération air blowing

Introduction
Hydratight a été engagé par GS E&C / DL E&C pour effectuer le soufflage d'air de la tuyauterie
du système de gaz combustible pour les turbines à gaz, GT-11, 12, 21 et 22 qui a été complétée et
inspectée mécaniquement. Le soufflage d'air est effectué à pression positive pour éliminer les
débris, le tartre, les copeaux de soudure et les matériaux adhérents des lignes de traitement, qui
pourraient se détacher des surfaces internes de la tuyauterie pendant le fonctionnement de l'usine.

Le soufflage d'air est la méthode appropriée de nettoyage dans les sections de l'usine où il est
nécessaire de maintenir les services de tuyauterie et d'équipement secs tels que les systèmes de gaz
naturel, d'air d'instrumentation, d'azote et d'autres systèmes où la présence d'humidité est
préjudiciable au bon déroulement des opérations de traitement.
Ce document vise à décrire la méthode proposée et les exigences générales pour exécuter le
soufflage d'air du système de gaz combustible pour les collecteurs GT-11, 12, 21 et 22 et les
branches de 12 '' pour chaque turbine à gaz. Il décrit les étapes de la procédure de soufflage d'air.
Seront également joints les P& ID marqués avec un arrangement schématique où connecter la
connexion du tuyau d'air, avec le tuyau d'air connecté à la propagation du compresseur
d'air/sécheur.

1. Objectif et résultat escompté


Pour effectuer en toute sécurité le soufflage d'air du système de gaz combustible de la tuyauterie
de la turbine à gaz in situ en utilisant un compresseur d'air sans huile, un sécheur et l'instrument
nécessaire sans impact sur l'environnement, le personnel ou l'équipement.

2. Conditions préalables
Les conditions préalables suivantes doivent être remplies avant le début de l'exécution sur le
terrain.
Configuration requise
• Tous les travaux mécaniques du système doivent être terminés et signés

• Toutes les zones de travail sont accessibles ou des installations temporaires sont en place
• Le système est isolé de tous les autres systèmes conformément à la limite de test spécifiée
• Tous les joints temporaires installés pendant l'opération doivent être conformes aux
spécifications nominales pour l'opération de soufflage d'air.

50
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

• Avant la pressurisation/le soufflage d'air, une visite doit être effectuée pour s'assurer que
tous les systèmes sont prêts à l'emploi.
• La tuyauterie de dérivation doit être isolée et les composants internes ont été retirés des
principaux équipements tels que les filtres en ligne, les vannes de contrôle et autres
instruments pour les protéger des débris et des dommages.

• Le tuyau d'évent doit être acheminé vers la zone éloignée des routes/accès/communauté.
• S'assurer que l'évaluation des risques du permis de travail est en place.
• Un permis de travail valide sera fourni par le client

• Toutes les mesures de sécurité requises, y compris les barrières, sont installées.

3. Besoins en personnel
• Les personnes compétentes nécessaires seront mises à disposition par Hydratight
• Tout le personnel sur le chantier doit avoir suivi une formation pertinente en matière de
sécurité

Exigences SSE

• Tout personnel travaillant autour de la zone devra avoir un EPI minimum requis
• Les services de sécurité du site sont informés des activités un jour à l'avance
• Une formation à la sécurité du site doit être fournie par le client
• Tout le personnel susceptible d'être touché est averti et la zone est signalée par la
signalisation appropriée aux emplacements d'entrée et de sortie
4. Santé, sécurité et environnement
4.1 L'évaluation des risques
La gestion des risques est un mécanisme permettant de prévoir et de traiter les événements
susceptibles de causer des dommages au personnel, à l'équipement et à l'environnement lors de
l'exécution des services. La gestion des risques aborde également les situations potentielles qui
entraîneraient des retards de calendrier ou des augmentations de coûts.

Les évaluations des risques font partie intégrante du plan de gestion des risques, étudiant la
probabilité, l'impact et l'effet de chaque risque connu sur le projet, ainsi que les mesures correctives
à prendre pour éliminer ce risque. Hydratight effectue des évaluations des risques sur chaque ligne
de service pour atténuer tout impact négatif sur le travail. Il est également conseillé d'effectuer un
examen de l'évaluation des risques incluse sur le site avant l'exécution du travail pour faire face à
toute situation nouvelle ou imprévue. Voir l'annexe pour l'évaluation des risques spécifiques au
poste.

51
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

4.2 Sécurité spécifique au site


Tout le personnel impliqué dans l'activité utilisera à tout moment un équipement de protection
individuelle (EPI) approuvé, tel qu'une combinaison / un casque de sécurité / des lunettes de
sécurité, des chaussures de sécurité / des bottes en caoutchouc, des gants et un masque anti-
poussière et des bouchons d'oreille / des cache-oreilles, etc.
La zone doit être barricadée et des panneaux/avis d'avertissement doivent être placés aux endroits
appropriés pour identifier la zone des opérations de nettoyage. Tous les permis de travail requis
seront acquis et mis à disposition sur les sites de travail respectifs dans les boîtes de permis. • Le
personnel à proximité sera informé de l'activité Air Blowing.

4.3 Séance d'information sur la sécurité/conversation sur la boîte à outils :


une présentation sur la boîte à outils/réunion de sécurité préalable au travail aura lieu avant
d'entreprendre toute opération. Les opérations de soufflage d'air présentent différents types de
dangers qui peuvent affecter une partie importante de la zone. Pour cette raison, le public de cette
boîte à outils doit inclure tout le personnel impliqué dans le travail.
4 .4 Rubans et étiquettes rouges :
Un ruban rouge suffisant sera installé pour informer le personnel que le système est en cours de
purge et que l'accès est limité au personnel directement impliqué dans l'opération. Des étiquettes
seront affichées sur le ruban indiquant les dangers et les coordonnées du superviseur du travail.
Le personnel de sécurité du site traversera la zone et les mesures de contrôle seront signalées
pour commentaires et application.
5.Méthodologie
La section suivante décrit la méthode proposée pour effectuer la partie exécution sur le terrain du
service
5.1 Réunion de sécurité avant le travail
1. Après avoir assisté à l'initiation au site et avant le début des opérations, l'
ingénieur/superviseur Hydratight tiendra une réunion de sécurité préalable au travail sur le
site.

2. Tout le personnel concerné du client et des tiers doit être présent.


3. Tout le personnel du site doit suivre la formation d'initiation au site et les autres formations
HSE nécessaires.

5.2 Installation de l'équipement


1. Avant la mobilisation, tout l'équipement sera inspecté pour assurer son bon
fonctionnement

52
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

2. À la fin de la réunion de sécurité préalable aux travaux, un « permis de travail » valide


sera obtenu auprès de l'autorité de délivrance autorisée du client pour permettre la
préparation des travaux et les opérations sur le site à effectuer.
3. L'équipement sera positionné sur le site conformément aux instructions du superviseur
Hydratight et du représentant du client ; l'emplacement doit avoir de bonnes conditions de
sol/d'accès et être raisonnablement proche de la zone de travail.

4. L'équipement sera connecté au système selon la procédure détaillée de soufflage d'air


5. Assurez-vous que l'entretien sur la boîte à outils est effectué avant le démarrage de
l'exécution sur site et discutez de toutes les exigences de sécurité pour chaque activité.
6. Assurez-vous que les clapets anti-coup de fouet sont installés à chaque raccord de tuyau.
7. Tous les tuyaux doivent être soigneusement acheminés pour éviter les points d'accès tels
que les portes, les escaliers ou les passerelles et pour s'assurer qu'aucun risque de
trébuchement n'est créé.

8. Les flexibles utilisés seront d'une pression nominale et d'un type appropriés pour le service
requis
9. Les points d'entrée d'air et les points de soufflage d'air sont identifiés avec les vannes de
contrôle nécessaires, les crépines avec tous les instruments sur la tuyauterie associée sont
retirées

10. Toutes les vannes de vidange et les points bas doivent être purgés et vérifier leur propreté.

5.3 Préparation du système


1. Le client doit installer/souder des brides aux points de soufflage et fournir des bancs d'essai
pour chaque point de soufflage.
2. L'isolation appropriée et les stores temporaires doivent être installés sur le système
conformément au P&ID balisé.

3. Faire une visite du système avec le client et HSE avant de commencer l'opération de
soufflage d'air
4. Le superviseur Hydratight vérifiera la zone de travail pour s'assurer qu'aucun personnel
non autorisé n'est présent. 5. La zone requise sera protégée par un ruban adhésif,
correctement signée et étiquetée.

5.4 Exécution de soufflage d'air


Le soufflage d'air à l'aide d'air provenant d'un compresseur d'air mobile temporaire sans huile
et d'un sécheur d'air sera effectué de la manière suivante.

53
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

1. Mettez le système sous pression avec de l'air, puis dépressurisez-le rapidement, en


ouvrant une vanne à ouverture rapide fournie à un endroit approprié ou des méthodes de
projection decarton
2. Fermez toutes les vannes afin d'isoler le système des autres systèmes exclus du soufflage.
Mettez le système de tuyauterie sous pression à la pression de fonctionnement, mais sans
dépasser la limite de bars ou la pression de conception ( barg ).

3. La décompression rapide sera réalisée soit par la méthode d'accumulation d'air, soit par la
méthode de projection de carton pour compléter l'activité de soufflage d'air.
4. La méthode d'accumulation d'air est l'agencement d'une vanne à ouverture rapide en
utilisant un actionneur pneumatique pour ouvrir rapidement la vanne papillon à une certaine
pression positive.

5. Dans la méthode de projection de carton, la valve à ouverture rapide est remplacée par un
film de polyéthylène. La décompression commencera avec une couche de film et augmentera
progressivement par la suite en fonction de la pression et de la propreté obtenues. Le soufflage
d'air doit être effectué de manière séquentielle, c'est-à -dire d'abord le collecteur commun, puis
le sous-collecteur et enfin les conduites secondaires, selon les besoins.

6. Le compresseur démarre et de l'air est introduit dans la conduite. La pression du système


est étroitement surveillée. La pression est lentement augmentée avec de l'air comprimé à
travers un tuyau. Lorsque le film éclate, la pression emporte avec lui les débris ou la saleté.
7. La pression à laquelle une couche de film éclate sera enregistrée par des essais, puis si
nécessaire, l'épaisseur du film peut être progressivement augmentée lorsqu'une pression plus
élevée est nécessaire pour le soufflage.

8. Si les critères ci-dessus ne sont pas remplis pour enlever les débris, le tartre, les copeaux de
soudure et autres matériaux de la tuyauterie afin d'éviter la possibilité de dommages physiques
à l'équipement de l'usine,
9. Soufflage d'air à l'extrémité de l'évent d'évacuation de la tuyauterie temporaire installé, des
limites de la batterie et de la première vanne d'isolement vers l'instrument jusqu'à ce que de
l'air clair et propre soit visible, c'est-à-dire que tout corps étranger susceptible d'interférer avec
le fonctionnement de l'usine ne soit plus détecté visuellement dans l'air, puis le soufflage d'air
est satisfaisant terminé.

10. Répétez les étapes 1, 2, 3, 4, 5 et 6 jusqu'à ce que les critères d'acceptation soient atteints

5.5 Équiper
1. Une fois le soufflage d'air réussi, l'équipement Hydratight sera dégréé du système

54
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

2. Assurez-vous qu'une fois les opérations de nettoyage effectuées, la remise en place de la


tuyauterie et le retrait de l'équipement de soufflage d'air sont nécessaires. Ces activités doivent
être effectuées dès que possible afin de garder toutes les lignes propres.

3. Tous les équipements doivent être sécurisés et sécurisés

4. La réintégration des instruments retirés des lignes est effectuée par le client.
5. Remettez le système au client et assurez-vous que tous les documents nécessaires sont
signés et que le certificat d'achèvement est remis au client.

Équipements et instruments de soufflage d’air Hydratight


SI Description Spécification
NON
1 Compresseur d'air sans huile 700 CFM
2 Dessiccateur d'air Fourniture d'air sec/sans huile
3 Conteneur bureau 20 Site office
4 Conteneur magasin 20 Store pour les raccords, l'instrumentation, les
tuyaux<etc.
5 Manomètre Plage : 0 à 20 Barg
6 Flexibles Testés à 20 Barg
7 Collecteur d'air Manifold

55
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

6. La méthod JSA
Cote de risque initiale Évaluation du risque résiduel

Danger potentiel

Risque potentiel
Action(s) recommandée(s) / Contrôles
Tâche ou travail

Gravité Risque Évaluation

Évaluation
vraisemblance
Probabilité

Risque
Processus

Probabilité,
vraisemblance

Gravité
Maladie pandémique

Signalez votre état de santé et informez les supérieurs hiérarchiques de


Médical. COVID et

toutes Les ordonnances/médicaments que vous prenez habituellement


Maladie apportez votre propre nourriture à la maison si nécessaire. respectez et
suivez les procédures covid-19 du client. Suivez les plans et procédures BCP
grave, Mort , les plus à jour, ne vous présentez jamais sur le site à moins qu'un test
Problèmes respiratoire rapide ne soit effectué et qu'un rapport négatif ne soit émis pour tous les
problèmes employés.
respiratoires, 4 4 16 4 2 8
Préparer un travail détaillé

Mauvaise
identification Pression et
de la dégagement Procédures à développer avant le démarrage du projet, revues
Procédure

tuyauterie,
de fluide et approuvées à la fois par le client et l'Hydratait, Procédures à
gazeux.
circulation communiquer au personnel travaillant sur le site, toutes les
sous-systèmes.
4 4 16 2 2 4
Incomplet procédures doivent être conservées sur le site où elles peuvent
et non
être consultées à deux pour tout problème.
homologué
producteurs

Dommages
possibles à La procédure sera vérifiée et approuvée par trois parties :
équipement de
traitement, Rédacteur de procédures, Dep. opte. Man., Eng.. Gestionnaire et
Rupture de représentant du client, communiquez les procédures écrites
Méthodologie tuyau,
et procédure Raccord approuvées à l'équipe, informez-les tous des étapes à suivre.
Enquête et Pré-

inappropriées, pannes
Ingénierie

dommages à
inappropriées
Équipement
identification des
de processus 3 3 9 2 2 4
tuyauteries,
flexibles et
raccords

56
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Une réunion préalable à l'emploi aura lieu avant la mobilisation.,


Enquête et Pré-

L'induction HSSEQ doit être effectuée obligatoirement, toutes les


Ingénierie

formations HSSEQ requises ainsi que les exigences du client doivent être
Possibilité de
satisfaites et menées avant la mobilisation, le personnel doit recevoir son
Mauvais quasi-
fourni 3 3 9 évaluation de la formation technique au travail avant la mobilisation, 2 2 4
accident ou
Personnel sélectionner et embaucher uniquement des experts et du personnel
d'accident.
professionnel pour la tâche

Blessure
Équipement pour travailler
Voyager et Transport de

s graves,
quasi- Respectez l'évaluation des risques de déplacement délivrée pour
accident
la mission, respectez l'évaluation des risques de conduite, suivez
Accidents de s ou
la route,
Site

mortelles le plan de gestion des déplacements prescrit, respectez les


conduite accidents,
4 4 16 horaires de couvre-feu et l'interdiction de circulation des véhicules 4 2 8
dommages
matériels et et des camions entre les wilayas, portez les EPI appropriés

de (gants, chaussures de sécurité, combinaisons, lunettes et casques


l'équipement avec EPI COVID-19)

suivre leur procédure de levage et leurs manuels , utiliser du


Chargement et déchargement des matériaux et

Grue et
blessures personnel formé pour effectuer la tâche ( monteurs qualifiés ,
chariot
graves,
quasi- grutiers , superviseurs) suivre le système d' autorisation de travail
élévateur
équipement sur le chantier

accidents du client , communiquer l' évaluation des risques aux employés du


équipement, ou
mortelles site avant d' effectuer les opérations de levage , s'assurer que tous
points de accidents,
dommages
les équipements et dispositifs de levage sont inspectés et avec des
pincement,
matériels et certificats d'inspection valides, utilisez uniquement des
ligne de feu,
de
4 4 16 fournisseurs agréés, effectuez un TBT et appliquez des panneaux 4 2 8
frappe avec l'équipement
de sécurité et des barricades dans la zone, évitez les points de
d'autres objets
pincement et ne vous mettez jamais vous-même ou vos employés
ou personnel
à la ligne de feu, portez le droit EPI correct (gants d'impact,
chaussures de sécurité, combinaisons, lunettes et casques avec
EPI COVID-19).

57
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Configuration de l'équipement et

Confusion
Équipement de repérage

Recul sur le terrain Chauffeurs / assistants chauffeurs certifiés, identifiez le meilleur


endroit pour l'équipement avec l'aide du personnel de sécurité.
du entre Utilisez les banques mec.
camion sans différents
observateur équipement
s et
approprié ni
personnel 4 4 16 4 2 8
évaluation de
l'emplacement

58
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Cote de risque initiale Évaluation du risque résiduel


Tâche ou travail
Action(s) recommandée(s) / Contrôles

Danger potentiel

Risque potentiel
Processus

Gravité Risque Évaluation


Probabilité,

Évaluation
Risque
vraisemblance
Probabilité,
vraisemblance

Gravité
Raccords, etc. pendant Installer

Glissades,
d’ Équipement, boyaux,

Travaillez à une vitesse appropriée. Planifiez le montage. Ne


Manipulation manuelle

Techniques
trébuchements pas encombrer la zone. Utilisez des aides mécaniques au
et postures
et chutes. levage lorsque cela est possible. Procédure de levage
de levage
Risques de appropriée, demander l'aide d'un collègue. Bon entretien
inapproprié 4 4 16 4 2 8
ménager. appliquer les bonnes techniques de manutention
levage, points es.
manuelle
de pincement
Utilisation incorrecte des prises pendant le

Conduit à une
mauvaise
postures pour la

tâche.
Suivez les instructions et la formation appropriées pour manipuler
montage.

Également

entraîner des Mal connecté les outils. Utilisez les bons outils. Utilisez les bons outils pour le
le système 3 4 12 2 2 4
chutes ou travail. Utilisez la planification des travaux. Restez hors de la
entraîne un
d'autres déversement
ligne de feu.
blessures graves

pour les

collègues.
sur le système pour être soufflé à l'air

Casser le Travailler selon une procédure vérifiée et approuvée. Suivez la


Points mauvais
Réparation mécanique

liste d'isolation du système avant de casser des joints. Utilisez


de joint perte un harnais de sécurité à double cordon et vérifiez que les
pincement, de temps
étiquettes d'échafaudage sont appropriées. Ne mettez jamais les
affectant le
travail en doigts et la main dans les points de pincement, utilisez les EPI
planning.
4 3 12 2 2 4
hauteur. appropriés (gants d'impact, chaussures, combinaisons et

Manutention lunettes)

manuelle

59
soufflage d'air vers le système Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Connecter temporairement
tuyauterie et silencieux de

Mauvaise Suivez la procédure approuvée et les dessins de balisage.


pression
Nommer le Suivez PTW. Parcourez le système avec le client. Maintenir
système
mauvais lien une surveillance étroite
indiquer. avec de l'air
provoquant 4 3 12 2 2 4
une
surpression
.
Activité conflictuelle sur le
travaillant à proximité du
système ou personnes

Blessures Se conformer au système de permis de travail approprié. Le


Sortie
inattendue de du système doit être correctement barricadé et des panneaux de
personnel,
système

la pression, le signalisation doivent être affichés. Coordonnez les SYMOPS


systèmes
bruit ou les contaminés avant de commencer vos activités , placez des barricades et des
débris volants 4 3 12 2 2 4
panneaux de sécurité dans la zone , affectez un homme de garde
du système.
pour empêcher les autres employés d'accéder à la zone de
travail , assurez une surveillance étroite
Équipement sous tension

Air comprimé, Brûlures Personne compétente pour faire fonctionner l'équipement. PTW
statique important à mettre en place. Tous les équipements sous tension doivent
électricité être correctement mis à la terre. Tous les équipements
es sur

peau du 4 3 12 électriques et sous tension doivent être inspectés par un tiers, 2 2 4


utilisez le bon EPI lorsque vous traitez avec des équipements
personne
électriques, appliquez LOTO si nécessaire
l

Branchez le
tuyau Déverse
d'alimentation
ments,
Démarrer le compresseur

en air, le
carburant, les fuites, A faire fonctionner par du personnel compétent. Utilisez des
étincelles du incendie,
tuyau dommage tuyaux appropriés ; Connexion sécurisée. Manipuler avec soin.
d'échappement, s aux Pare- flammes, câble de terre. Adapter le gréement à la direction
les fumées. oreilles
Déplacement de du vent. Utilisez un EPI approprié, des extincteurs en bon état
pièces de 3 3 9 2 2 4
machines pour être sur place, assurez-vous d'avoir les contacts d'urgence
, bruit et familiarisez l'équipage avec toute urgence, utilisez une
protection auditive et tout autre EPI requis pour la tâche

60
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing
Démarrer le compresseur

Tous les tuyaux certifiés et inspectés. Test de fuite


Peut
Déconnexion provoquer grossier. Manipuler avec soin. EPI correct. Kit de
du tuyau une panne
d'air, du tuyau
déversement et extincteur. Assurez-vous que le
déversement d'air, un 3 2 6 2 2 4
de diesel compresseur et le réservoir.
incendie,
l'inhalation de
vapeurs
dispositif de surveillance
Connecter la pression

Les appareils de surveillance de la pression doivent être


Mauvais
Nommer le e inspectés et avec des certificats valides, seul le personnel
pression 4 3 12 2 2 4
mauvais lien indicate compétent et autorisé effectuera la tâche, travailler
indiquer. ur conformément à la procédure vérifiée et approuvée.

61
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Cote de risque initiale Évaluation du risque résiduel

Danger potentiel

Risque potentiel
Tâche ou travail

vraisemblance
Processus

Probabilité,

Évaluation
Gravité

Risque
Action(s) recommandée(s) / Contrôles Probabilité, Risque
Gravité
vraisemblance Évaluation

Tout le
up

système
n'est pas
Alignement du sous
système pression. Le système doit être aligné selon les packs de test approuvés et
Système de line-

incorrect 3 3 9 la procédure approuvée. 2 2 4


Pression
piégé
dans le
système

NRV à Se conformer au système de permis de travail approprié.


Système
branché ressort/
Suivez la procédure. Retirez les VNR et remplacez-les par une
obstruction
dans la pièce de bobine. Établissez la communication avant de mettre
ligne.
le système sous pression.
Système de line-up

4 3 12 2 2 4

62
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Déversements
Mauvaise Travailler selon une procédure vérifiée et approuvée.
, blessures du
vanne
personnel,
Système de pressurisation

ouverte/fermée équipement
sur une en marche

tuyauterie au-dessus de
l'effort
erronée ou
4 3 12 2 2 4
manquante
Vérifiez le système pour

Libération
fuites

Défaillance du de gaz ;
système Travailler selon la procédure approuvée. Les fuites doivent être
pulvérisation
4 3 12 isolées et ventilées à une pression sûre avant la réparation. 2 2 4
liquide du
système
Réparation de fuite

Air/liquide sous Liquide


Portez un EPI approprié. Demande d'échafaudage. Utilisez
pression tombant de
hauteur un harnais de sécurité. Appliquer LOTO, ne jamais travailler
Libération
au
personnel 4 3 12 sur un système sous pression, maintenir la pression à zéro 2 2 4
et à
l'équipem avant toute réparation
ent
Faire sauter le

Liquide
Pulvérisation de pulvérisé Travailler selon la procédure approuvée. Marquez la zone
système

liquide/débris à d'exclusion appropriée autour du silencieux de soufflage


personne
3 3 9 d'air. Portez un masque anti-poussière, des protections 2 2 4
l et
équipem auditives et des lunettes de sécurité ou un écran facial.
ent, bruit

63
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Vérifiez tous les manomètres, laissez tous les purgeurs ouverts,


Déconnexion des lignes

Déconnecter Libération
de gaz ; Appliquez LOTO, maintenez une pression nulle dans les
sous pression
pulvérisation conduites avant la déconnexion, assurez un bon entretien
tuyau. liquide du
système ménager dans la zone, retirez tous les équipements et matériaux
Pression
4 3 12 non nécessaires de la zone, portez les EPI appropriés 3 2 6
emprisonnée, (chaussures de sécurité, combinaisons, casques et lunettes de
risque de sécurité), ne restez jamais à l'intérieur position de la ligne de tir
trébuchement
Déplacer l'équipement vers
prochain point de coup

Machinerie Personnel et Vérifiez tous les évents et les drains. Utiliser le confinement et
lourde autour, équipement
l'équipement appropriés (camion aspirateur). se conformer à
grue, levage la politique de conduite du client, suivre les procédures de
lourd, points levage et les manuels du client et ceux d'Hydratait
4 3 12 2 1 2
de pincement

64
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

65
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Conséquence Personnes Environnement Actifs Réputation

Mineur Événement prouche ,Manquer ou First Aid. Peut Effet nul à léger sur le milieu Dommages
inclure des irritations mineures des yeux, de la naturel
minimes à
Inconvénient
gorge, du nez et/ou de la peau, ou mineures.
l'équipement ou mineur
Gêne musculaire inhabituelle.
perte de fonction observations sur
la société
jusqu'à 1 000

USD

Moyen Typiquement un cas de traitement médical. Libération confinée de matières Perte


Blessures réversibles nécessitant un traitement, dangereuses <10 L de produits d'exploitation ou
chimiques Insatisfaction notée
mais n'entraînant pas de tâches restreintes. Peut Dommages aux
qui est traité
inclure des effets de température ; effets de biens/équipeme
localement
voyage ; stress ; et coup de soleil. nts < 10 000
USD

Typiquement une perte de temps ou un accident de Perte


Sérieuse Rejet non confiné de
travail restreint. Peut inclure des effets aigus/à d'exploitation ou
matières dangereuses <1T
court terme associés à des effets de température dommages aux Officiel
chimique dans
extrême, ou des effets musculosquelettiques, des l'environnement naturel biens/équipemen la représentation de
effets de vibration, des effets sur le système ts > 10 000 USD
insatisfaction
nerveux, certaines maladies infectieuses <
50 000 USD

Typiquement une invalidité totale


Rejet non confiné de matières Perte
Principal permanente ou une maladie invalidante.
dangereuses <10T de produits d'exploitation ou Événements
Peut inclure les effets de cancérigènes indésirables
dommages aux
chimiques dans
présumés, biens/équipemen pouvant conduire à
l'environnement naturel perte de contrat
ts > 50 000 USD
toxiques pour la reproduction, affections chroniques
évolutives et/ou effets aigus/à court terme à haut <
risque 100 000 USD

Perte
Catastrophique Un ou plusieurs décès ou une maladie invalidante Rejet non confiné de matières Événement
grave pour plusieurs personnes surviendraient. d'exploitation ou
dangereuses> 10T de produits indésirable
Dommages aux
entraînant de
chimiques dans
biens/équipemen
véritables
l'environnement naturel ts > 100 000
perte de contrat ou
USD

Probabilité, Exposition
Descripteur
vraisemblance
Une combinaison très improbable de facteurs se
Rare
produisant pendant la durée de vie d'une opération ou Très rare que cela se produise (événement > 10 à 100 ans)
d'un projet
Exposition peu fréquente à cet événement. Généralement tous
Peu probable Une combinaison improbable de facteurs se produisant les 1 à 10 ans
pendant la durée de vie d'une opération ou d'un projet
Possible Peut éventuellement se produire pendant la durée de vie
Exposition occasionnelle. Généralement une/deux fois par an
d'une opération ou d'un projet
Probable Exposition fréquente - se produit généralement une fois par
Un événement peut se produire pendant la durée de vie d'une
trimestre
opération ou d'un projet
Presque certain Événement récurrent pendant la durée de vie d'une Exposition continue - Presque inévitable
opération ou d'un projet

66
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

N° de site : Mondi Révision AA


al
F-SER-21948 Date juillet
N° de d'entrée en 2016
document vigueur :

Certificat d'acceptation du nettoyage par soufflage d'air

Nom du projet : Client:


PROJET

Système: Emplacement:
Date:
Numéro de projet HT
:
m
SYSTÈME

Longueur du système :
Diamètre minimal : dans Lignes
Diamètre maximal : dans principales :
Volume système : m3
Point de soufflage d'air # ID [en] Tuyau/QOV [po] Remarques:
SYSTÈME
DONNÉES
PARAMÈTRES

Méthode de nettoyage :
NETTOYAGE

Milieu de nettoyage :

Débit de nettoyage :

# AB : Pression de soufflage d'air : Durée [min] : Temps [h:min] : Date:


PROCESSUS
NETTOYAGE
SOMMAIRE

Spécification requise :
COMMENTAIRES

« Ce certificat a été signé par Hydratight et (le Client), et certifie que le


les services/procédures exécutés par Hydratight ont été testés et validés selon les paramètres/résultats enregistrés obtenus
par l'application de la procédure spécifique documentée ci-dessus. Cette acceptation signée par le Client vaut également
confirmation de la remise du système au Client, qui est satisfait de la prestation d'Hydratight, en ce qu'au moment du test du
composant/système, celui-ci a été jugé conforme aux spécifications du Client. Ce certificat ne représente aucune forme de
garantie ou de garantie pour le composant ou le système testé et Hydratight n'aura plus aucune responsabilité pour le
système à compter de la date/heure de remise.

NOM: SIGNATURE: DATE:


ACCEPTATION
FINAL

Représentant Hydratight :

Représentant client :

67
Chapitre III : partie 2 Application de la méthode JSA sur loperation air blowing

Conclusion
A travers le travail que nous avons effectué dans ce travail, et en utilisant cette approche "<JSA",
qui nous permet d'identifier et de quantifier les risques liés au nettoyage des impuretés des turbines
lors du soufflage, cette étude montre que l'approche JSA ne suffit pas à évaluer le risque, nous
avons donc ajouté une matrice pour classer les risques dans les opérations
L'évaluation des risques professionnels permet de planifier les mesures de prévention de
l'entreprise en tenant compte des priorités, qui doivent être permanentes dans l'entreprise et faire
l'objet d'une mise à jour annuelle ou d'une période d'adaptation.

68
CONCLUSION GÉNÉRALE
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le risque existe dans toute entreprise, et sans connaissance, une entreprise sans risque n'a
aucune valeur si elle n'est pas correctement gérée et contrôlée. Le risque affecte la capacité
d'une entreprise à atteindre ces objectifs. Les systèmes de gestion des risques jouent un rôle clé
dans la conduite et la gestion des différentes activités en prévenant et en maîtrisant en
permanence les risques.
Depuis la genèse de notre projet de construction de centrale électrique de 1600 MW en
construction dans la ville de Remila (Khenchela), les travaux de construction du site impliquent
une série de risques qui doivent être identifiés, évalués et prévenus, sinon nécessairement
réduits.
Et dans cette note nous avions deux parties principales, la première est une partie théorique
consistant en une recherche sur l'approche globale de la gestion des risques et les principales
méthodes de celle-ci, qualitatives, semi-quantitatives et quantitatives appliquées, et nous avons
également mentionné l'ISO 31000 norme de gestion des risques et son champ d'application, et
trois façons de gérer les risques, ou nous pouvons dire qu'ils sont les piliers de la gestion des
risques, y compris (l'analyse de la sécurité du travail), qui était notre sujet principal dans la
deuxième partie de la thèse, où nous avons appliqué la méthode JSA au processus de soufflage
d'air pour nettoyer la turbine des impuretés et donner un caractère systématique à l'analyse qui
permet ce qui suit :

 Identifier les risques et les conséquences potentielles des accidents


 Mettre en évidence les barrières de sécurité existantes ou potentielles
Cette approche est particulièrement recommandée dans le cadre de l'analyse des risques en
recherche sur les risques, car elle permet d'identifier des objectifs et donc plus généralement
d'orienter la maîtrise des risques. Ce travail vise à améliorer la culture de sécurité des
travailleurs et à se concentrer sur leurs tâches spécifiques et à aider à l'exécution des tâches en
atténuant les risques et en vérifiant le respect des procédures et des règles de sécurité en vigueur
dans l'usine. Remila électrique "kais".

69
BIBLIOGRAPHIE

[DES 95] : A. Desroches, « Concepts et méthodes probabilistes de base de la sécurité


Lavoisier, France, 1995»

[GOU 03]: R. Gouriveau, « Analyse de risques, formalisation des connaissances et


Structuration des données pour l’intégration des outils d’étude et de décision », PhD
thésis, Institut National Polytechnique de Toulouse, 2003.
[IEC 98]: IEC 61508, « Functional Safety of Electrical/Electronic/Programmable
Electronic

(E/E/PE) safety related systems », International Electro-technical Commission (IEC),


1998.
[ISO 02]: ISO, « Management du risque : Vocabulaire, Principes directeurs pour
l’utilisation dans les normes », Organisation internationale de normalisation, 2002.

[ISO 99]: ISO, « Aspects liés à la sécurité : Principes directeurs pour les inclure dans
les Normes », Organisation internationale de normalisation, 1999.

[LAG 91]: Lagadec, 1991, p. 302


[OHS 99]: OHSAS 18001, Système de management de la santé et de la sécurité au
travail-

Spécification -BSI, AFNOR, 1999.


[TAN 03]: T. Tanzi and F. Delmer, « Ingénierie du risque’, Lavoisier, France, 2003.
[VIL 98]: A. Villemeur, « Sûreté de fonctionnement des systèmes industriels »,
Eyrolles, 1998.
[DZI 06]. "Aspects de l'analyse des risques associés aux défaillances
majeures des pipelines de carburant", Journal of Loss Prevention in Process
Industries, Vol. 19, pages 399-408, 2006

[CCP 00] Chemical Process Safety Quantitative Hazard Guidelines, deuxième


.édition, American Institute of Chemical Engineers, New York, 2000
[HOU 00] : Dr. Hortolo, « Assurance—Assessing Uncertainty in Hazard
Analyses of Chemical Facilities, Case Study », rapport INERIS-DRA 25472,
.p. 71, 2000
[LAM 06] P. Lamy, E. Levrat et J-J. Easter, << Methods for Machine Risk
.Estimation: Bibliographic Analysis »>, in Lambda Mou, Lille, France, 2006

70
C.MARMUSE Livres : Management du risque: lignes directrices, Stratégie
du redressement d'entreprise, Gestion de trésorerie

Références internet

https://www.dalim.co.kr

https://www.daf.mg.fr
https://www.edenred.fr

https://www.travail.gov.fr
https://www.dangerconstruction.ca

https://www.inrs.fr
https://fr.wikipedia.org

71
ANNEXE
Annexe

72
Annexe

Personnel Vehicles Heavy Total

Equipment

Bus P/up Vehicles

CEEG, SPE CTC 05 07 12

J/V 101 01 02 20 02 126

GE, RCG 19 01 02 03 04 29

SARL-CEC 65 01 05 18 03 92

INERGA 183 01 03 16 203

MELIAH 26 04 05 09 44

EURL-HIB 12 12

TOTAL 411 03 14 56 34 527

Position d’entré réglementaire

73
Annexe

Les permis de travail :

1. permis générale (simple)

74
Annexe

2. permis de travail à chaux

75
Annexe

3. permis de travail électrique

76
Annexe

4. permis de travail à l’excavation

77
Annexe

5. permis de travail dans les zones radioactives

78
Annexe

6. permis à travail de levage

79
Annexe

7. permis de travail à l’espace confiné

80
Annexe

8. permis de travail l’lorsque il existe un grand travail qui provoque des


grands dommages (économiques, sociales et environnementales)

81
Annexe

82
Annexe

9. organisateur des instructions HSE

83
Annexe

10. organisateur des inspections des équipements

11. carte des échafaudages

84
Annexe

85
Annexe

11. point des danger, point de rassemblement et plan d’évacuation +la


circulation

86
Annexe

12. inspection et audit

12. System code couleurs


3 mois pour chaque couleur présentes que le matériel été inspecter

JANUARY FEBURUARY MARCH APRIL

MAY JUNE JULY AUGUST

SEPTEMBER OCTOBER NOVEMBER DECEMBER

87
Annexe

88

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