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a) Déterminer T0 , T1 et T2 .
b) Montrer qu’il existe un unique polynôme Tn vérifiant (1)
Indications. Pour l’existence, vous penserez à utiliser la formule de Moivre. Et pour l’unicité, vous
n’oublierez pas que vous travaillez avec des polynômes.
2) Montrer que pour tout n ∈ N, deg(Tn ) = n et que (Tn )n∈N vérifie la relation de récurrence
2 1 P (t)Q(t)
Z
ϕ(P, Q) = √ dt.
π −1 1 − t2
Montrer que ϕ est bien défini.
Remarque : je ne devrais pas avoir à poser cette question. La question est naturelle et il faudrait que vous
vous la posiez vous-mêmes ! C’est donc la première chose à rédiger sur sa copie, même si ce n’est pas
demandé.
1) Montrer ϕ est un produit scalaire sur R[X].
2) Montrer que la famille des (Ti )i∈N est orthogonale pour ce produit scalaire.
On pose
1
P0 = T0 et ∀n ≥ 1, Pn = n−1 Tn .
2
Alors (Pn )n∈N∗ est une base orthogonale de l’espace préhilbertien (R[X], ϕ(·, ·)). Montrer que la suite de
polynômes (Pn )n∈N∗ est définie par
P1 = X, P2 = X 2 − 12
∀n ≥ 1, Pn+2 − XPn+1 + 14 Pn = 0.
On remarquera qu’ici, on a choisi notre base de telle que sorte que les coefficients dominants de chaque
polynôme sont égaux à 1.
C) Troisième partie. Un cas plus général.
Soit ω :] − 1, 1[→ R∗+ une fonction continue sur ] − 1, 1[ et intégrable sur [−1, 1] (remarquez bien qu’elle est
à valeurs strictement positives). Soit L2 (ω) l’espace de fonctions défini par
Z 1
L2 (ω) = f : [−1, 1] → R telle que f 2 (x)ω(x)dx < +∞ .
−1
Remarque. Dans la seconde partie, on avait commencé à traiter le cas particulier ω(t) = √2 .
π 1−t2