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spirale Cellier
Thierry Le Bourgeois
bump-theses@univ-grenoble-alpes.fr
/
UNIVERSITE Joseph FOURIER GRENOBLE I - Sciences Technologie
Médecine
U.F.R. DE PHARMACIE
THESE
Par
U.F.R. DE PHARMACIE
DEVELOPPEMENT ET QUALIFICATION
DU NOUVEAU MELANGEUR
A SPIRALE CELLIER
THESE
Par
LE MELANGEUR A SPIRALE
Je remercie:
Je remercie :
Monsieur M. CREUZET
Ingénieur chez CELLIER Industries a offert ses compétences et proposé les
moyens techniques et logisitiques nécessaires à une telle étude.
Monsieur J. MAISSIN
Ingénieur chez CELLIER Industries a apporté son savoir-faire sur le
développement de matériels.
Monsieur FAVRE
Directeur de la division CELLIER Industries
Je remercie :
Mademoiselle V. ANDRIEU
Docteur en Pharmacie, Docteur <l'Université, des Laboratoires SYNTHELABO
RECHERCHE, qui a accueilli une grande partie du déroulement de ces essais
au sein de son équipe de pharmacotechnie.
Monsieur MONTEL
Directeur de l'unité de pharmacotechnie des Laboratoires SYNTHELABO
RECHERCHE, a soutenu sans réserve ce partenariat entre la faculté, CELLIER
et son laboratoire.
Monsieur LEWIS
Ingénieur chimiste, Ph.Il., des Laboratoires SYNTHELABO RECHERCHE,
qui a analysé les résultats effectués dans ce laboratoire.
Que tous soient assurés, par leur contribution à la réussite de ces essais, de ma
chaleureuse considération.
-6-
Je remercie :
Monsieur D. BEAU
Pharmacien, Responsable du Développement Pharmaceutique Industriel
International, des Laboratoires ROUSSEL-UCLAF, pour l'accueil, le suivi et les
moyens mis à la disposition pour cette étude.
Monsieur LALLEMENT
Docteur en Pharmacie, Pharmacien, responsable d'USIPHAR et du
développement pharmaceutique ROUSSEL-UCLAF, a soutenu entièrement
cette collaboration entre CELLIER, la faculté et les laboratoires ROUSSEL-
UCLAF.
Monsieur B. CAPPE
Technicien en Contrôle qualité, par son aide constante sur le plan analytique
un grand nombre d'essais ont pu être menés.
Devant la quantité des essais pratiqués, que tous les acteurs soient assurés de
ma vive reconnaissance.
-7-
Je remercie:
Monsieur OZIL
Professeur, spécialiste sur le Domaine Universitaire de SAINT-MARTIN
D'HERES des plans d'expériences a toujours fourni les renseignements clés pour
aborder le traitement statistique des résultats.
Monsieur P. GY
Ingénieur conseil, a facilité la mise au point du plan d'échantillonnage.
Monsieur QUIVY
De la Société Sucre de Lait, a apporté son aide en tant que fournisseur de
matières pulvérulentes.
Je dédie cet ouvrage à ma famille et à mes amis, guides fidèles tout au long de
ces études.
1-1 L'APPAREIL
1-1-1 Le principe de fonctionnement
Les deux schémas suivants décrivent ce principe:
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
PR/NCIPLE OF OPERATION
trémie de
chargement
cuve-spirale
en plexiglas
carénage de la
cuve en inox
orifice de la cuve
support
trémie de
vidange
FIGURE 1
avant l'apparition de refoulements des poudres, pris ici comme référence égale
à 100 % de remplissage).
Les vitesses de rotation: 6 ou 12 tours/mn en mélange
6 tours/mn, en vidange
Le motoréducteur : 220V
0,4A
- Le motoréducteur : 220V
0,3A
FIGURE 2
Mélangeur à tambour rota tif
FIGURE 3
Mélangeur double cône
FIGURE4
Mélangeur en V
- 18 -
des poudres fines (21). La faible vitesse de rotation permet de traiter les
produits friables sans risque de détruire la granulométrie initiale. L'absence de
cisaillements est a priori défavorable pour le mélange d'un principe actif cohésif
avec un excipient également cohésif (21).
FIGURE 5
Mélangeur à socs
FIGURE 6
Mélangeur à vis
FIGURE 7
Mélangeur à turbine
- 20 -
1-2-2-2 Verticaux
Les mélangeurs à vis sont constitués par une cuve cylindrique
ou conique équipée d'une vis sans fin en rotation ou inclinée et dotée d'un
mouvement planétaire (figure 6). Le produit transporté de bas en haut retombe
ensuite sous l'action de la pesanteur. La tendance à la ségrégation est
importante. La vidange est totale, mais le nettoyage n'est pas facile. La
pulvérisation de liquides est possible.
Les mélangeurs à turbine offrent une agitation intense réalisée
par la rotation d'un mobile de grand diamètre placé en fond de cuve
(figure 7). Les mouvements des particules sont hélicoïdaux ascendants pour
retomber au centre. La masse des particules est souvent en semi-fluidisation.
Ces appareils sont peu sensibles à la ségrégation et offrent en quelques minutes
des mélanges dont les proportions iraient de 1 à 100 000, ils seraient assez
polyvalents. Le seul risque est celui de la destruction de la granulométrie des
poudres; ce qui a été vérifié sur du lactose pour compression directe (62).
1-3 LA QUALIFICATlON
Les idées directrices proviennent de l'instruction relative aux
Bonnes Pratiques de Fabrication et de production pharmaceutique (B.P.F.)
parue au Journal Officiel le 6 Novembre 1985 (45).
Chaque "formule" retenue, est à valider (déf.) selon un protocole défini (45),
(65), (70).
Il s'agit:
- d'élaborer les essais et les méthodes de contrôle adaptés à la
surveillance des principaux paramètres.
-de définir les limites entre lesquelles chacun des paramètres peut
varier sans compromettre la qualité du mélange.
- de définir et de valider les méthodes de contrôle des mélanges
obtenus.
-de démontrer la reproductibilité des essais.
CONCLUSION:
- forces de gravité
- forces centrifuges
- forces de friction
- forces d'attraction ou de répulsion interparticulaire.
Apparence Description
a • • • • 0
0.
• 0
• • • 0. Au
• • • •• hasard
• • • • •
0
0
b
S:• •
•
• .;:
0
* Total
c
:• § • • •
V
•
"· P.O.R.
-::
d
...
Total
,,. -::
e
V
:. -: Ordonné o- particules x
:- -: e- particules y
FIGURE 8
5 types de mélange total
P.O.R. = Partiellement Ordonné Randomisé
- 30 -
Morphologie:
La macromorphologie décrit la silhouette de la particule, la
rugosité. Des géométries types, aciculaires, cristallines, granulaires,
sphériques, modulaires, fibreuses, plaquettaires et dendritiques définissent
l'aspect d'une particule. La quantification est délicate (2) (61). Des facteurs de
forme sont alors introduits. Un degré d'affinité des particules par rapport à la
géométrie de référence est calculé. Le pourcentage de particules s'en éloignant
est déterminé. Ainsi la forme et la granulométrie des poudres influent sur la
qualité finale du mélange (46). Si la rugosité augmente, l'adsorption est facilitée
et la qualité améliorée (41) (44).
Dans cette étude, seule l'observation en microscopie optique est
réalisée, la quantification n'est pas abordée (2).
Taille de ia particule :
Malgré la complexité des formes, un diamètre moyen de la
particule est déterminé, si appauvrissant soit-il. Selon la technique de mesure,
il existe une dizaine de diamètres moyens différents. Il faut s'efforcer de
mesurer le diamètre qui correspond le mieux au phénomène à contrôler (2).
La volonté de travailler avec des traceurs en très faible proportion (1 pour mille)
requiert leur emploi sous une très fine granulométrie, sinon les variations de la
dose unitaire risquent d'être importantes (48) (68).
Densité réelle :
Elle permet de prévoir la stabilité du mélange et ceci en rapport
avec la taille particulaire. Elle se mesure en général à l'aide d'un pycnomètre
(61).
- 35 -
Qualité de la surface:
Cet aspect serait essentiel à connaître pour les fines particules, en
particulier l'énergie superficielle. Sa mesure est complexe et sort du cadre de ces
essais
Hygrostabilité:
L'activité de l'eau, ou son activité thermodynamique à
l'évaporation, représentée par des isothermes d'adsorption, permet de prévoir le
comportement particulaire par rapport aux phénomènes électriques et aux
forces de cohésion par capillarité (28). Les variations de teneur en fonction de
l'hygrométrie sont importantes à connaitre (73). Pour ces essais de qualification,
la mesure d'humidité relative par la technique des microclimats est retenue
(33). Des techniques gravimétriques par balance infra-rouge ou chimiques
selon KARL-FISCHER ne sont pas utilisées ici (81).
Quelques rappels sont nécessaires :
--=-2'.0
\- -- Eprouvette de mesure
--
1_..::=...... 70
-=-so
_::::_:;ni
--
,,.,...< - - 'iC h._
1
Came
FIGURE 9
Voluménomètre de tassement
- 38 -
L'angle de repos
C'est l'angle formé entre l'axe horizontal et celui passant par lt;
sommet et la base du tas de poudre. De nombreuses méthodes existent, toutes
plus ou moins controversées. Néanmoins une échelle de valeur selon l'angle
peut être élaborée et vient renforcer l'appréciation de la coulabilité (16). La
technique du silo, utilisée dans l'industrie sucrière, est sélectionnée pour ce::;
travaux (figure 10).
îi
graduations en degrés
/ .
"•"'
poudre à l'équilibre
trappe
basculante
/
FIGURE 10
Silo
Conditions opératoires
la vitesse de rotation du mélangeur
le taux de remplissage de la cuve
la proportion du traceur
le temps de mélange
11-3-1 L'échantillonnage
Cet échantillonnage des produits pulvérulents est une opération
difficile et n'importe quel appareillage ou mode opératoire ne pourra être utilisé
(1) (37). De nombreuses techniques sont possibles:
- "fixer" le mélange par une solution gélifiante. La masse est alors
découpée en cubes de taille désirée (55).
-Jiéchantillon est obtenu directement sur le mélange entier,
différents types de sondes à logettes, de cuillères et autres spatules
peuvent être utilisées (39).
- 41 -
11-3-1-1 Représentativité
C'est la qualité essentielle à obtenir. A partir d'une population
(déf.) (le lot de fabrication), n individus (déf.) sont prélevés pour former un
échantillon (déf.). Ces n individus doivent présenter des caractéristiques
identiques à celles de la population prise dans son ensemble. Or l'homogénéité
d'un mélange est souvent irrégulière et les n individus ne sont en général
qu'une très petite fraction de la masse totale de poudres (51).
Souvent la bonne précision des méthodes analytiques est
inutile si les erreurs sur l'échantillonnage sont beaucoup plus élevées; ce qui est
très frèquent (37) (52). La mesure de l'écart-type de la teneur en traceur sur n
échantillons comprend la mesure de l'hétérogénéité du mélange mais aussi
l'erreur liée à la méthode analytique et celle due à l'échantillonnage. Comment
réduire cette erreur et comment l'estimer?
Il faut qualifier l'échantillonnage en fonction des conditions de
réalisation et des résultats obtenus. L'erreur liée à l'échantillonnage peut se
définir ainsi (37) :
e=----
1
Hi = --------- = - log W I
logW
Propriétés interparticulaires
Sauf pour l'humidité relative, les résultats sont calculés à partir de
3 mesures. Ces deux composants ont des tendances faibles à la ségrégation. A
part la distribution granulométrique large du traceur, diamètre moyen et
densité sont voisins.
Au niveau de la coulabilité, elle est assez bonne pour le lactose et
très faible pour le salicylate selon la standardisation obtenue par CARR (6).
Les courbes d'humidité relative du traceur et de l'excipient sont
respectivement en figure 11et12.
Les tamisages ont été réalisés sur TAMISOR réglé sur la vitesse 80
et pendant 5 min.utes. La cohésivité du salicylate oblige l'emploi du
cyclohexane comme solvant de tamisage. Les histogrammes sont définis par la
fréquence relative en poids de poudre, chaque aire sous la droite est
proportionnelle au poids de poudre retenue par les différents tamis (figures 13
et 14).
- 48-
Tableau 1
Salicylate de Sodium Lactose EFC
PROPRIETES
pulvérisé monohydraté
INTRAPARTICULAIRES
III-1-3 Résultats
•La moyenne théorique est donnée, elle n'est pas égale à 1 du fait des
pertes de fines lors du mélange, la spirale n'étant pas fermée.
- 50 -
teneur en eau
en g/lOOg FIGURE 11
Salicylate de sodium
15
10
/
/
5
/ ''
I
/
0 10 to 30 l+o So ,0 So 100
% humidité relative
l!i'
IO
0 10 JO 40 .so 60 10 ao \OO
% humidité relative
- 51 -
Distribution
de taille
30
eo
10
Distribution
de taille
Lactose EFC
so
JO
taux de vitesse
de 20 échantillons 10 échantillons 10 échantillons 10 échantillons
rempliss
rotation de 200mg de 800mg de 1 400mg de 2 000 mg
age
(t/mn)
6 m théor = 0,825%
10% m exp = 0,827%
C.V.= 6,34%
ou
12 m théor = 0,953%
0,241 m exp = 0,934%
C.V. = 9,56%
6
70%
ou
12 m théor = 0,979% m théor = 0,979% m théor = 0,979% m théor = 0,979%
1,681 m exp = 0,987% m exp = 0,965% m exp = 0,986% m exp = 0,977%
C.V.= 3,37% C.V. = 2,37% C.V. = 3,23% C.V. = 2,93%
6
120%
ou
12 m théor = 0,982% m théor = 0,982% m théor = 0,982% m théor = 0,982%
2,881 m exp = 0,996% m exp = 0,960% m exp = 0,964% m exp = 0,964%
C.V.= 5,60% C.V.= 6,52% C.V.= 4,32% C.V.= 3,92%
Tableau 3
(0 -2. 50 .
0
. ..
L
::J
.
CD -J. 00
c ..
CD .
+l ..
CD -J. 50 .. *.. *
*
Q. * .
>.
*
+l . ..
1 . .
0 -4. 00
CD
* *
- 5. 00 - 4 • 50 - 4. 00 - 3. 50 - 3. 00 - 2. 50 - 2. 00
ecart-lype teneur exp.
L 0.16
::J
(]) Etude du taux de remplissage
0 FIGURE 16
«J
L *
+10.12
L
::J
(]) .
c ..
(]) 0. 08
+l
* . *
(])
Q. . .
>-> qos *
+l 0. 04 * ..
_____:!:_
"'
003- "'$
ü
(])
+
..
* i.
0,00+.-r-rri-T"T""nrTTTTTT"rTTTTTT"rT"T"TTTT"r-TTTTTT"MTT"M"T"1rTTT"M"T"1rTTT"M""rl"TTT"MT"l"TT7TI
0. 00 20. 00 40. 00 60. 00 80. 00 1 00. 001 20. 001 40. 00
la u x de r e mp 1 l s sage ( %)
- 55 -
Conclusion:
A première vue un optimum semble se dégager vers 63% de
remplissage.
De 20 à 100% de remplissage et pour des échantillons de 200 mg
l'homogénéité est supérieure à celle du mélangeur TURBULA, ceci en 9
minutes et en une seule opération.
La vitesse ne semble pas être un facteur actif: ceci est à vérifier et
permettrait de simplifier la conception et l'utilisation du mélangeur.
L'optimisation du temps de mélange n'a pas été Les
caractéristiques des poudres ne devant pas induire de démélange, une
prolongation du temps devrait permettre d'améliorer l'homogénéité.
Propriétés interparticulaires
Elles sont résumées sur le tableau 5. Etant donné le coût lié au
prmc1pe actif certaines mesures, soit n'ont pas été effectuées soit ont été
réalisées une seule fois. Les autres composants ont été mesurés 3 fois pour
chaque paramètre et seule la moyenne est représentée.
Tableau 4
Cellulose
PROPRIETES Phosphate Huile de ricin Polyvinyl-
Principe actif microcristal-
INTRAPARTI- di calcique hydrogénée pyrrolidone
line
CU LAIRES
teneur en eau
20 en g/lOOg
FIGURE 17
Phosphate dicalcique
15
10
Teneur en eau
en g/lOOg FIGURE 18
Cellulose microcristalline
15
10
0 50 60 80 jô lôô
% humidité relative
- 59 -
teneur en eau
en g/lOOg
FIGURE 19
Huile de ricin hydrogénée
15
10
Teneur en eau
en g/lOOg
Polyviny 1pyrrolidone
IO
0 10 30 40 so 60 ao '.30 JôO
% humidité relative
- 60 -
% fréquence relative
-:;.o
Distribution
Il
60
detaille
Phosphate dicalcique
so
4o
-
30
10
111-2-3 Résultats
Les données brutes de teneur en principe actif sont exprimées à
travers la moyenne expérimentale et le coefficient de variation calculé par
rapport à la moyenne théorique égale à 1. Le calcul intermédiaire de 1 'écart-
type se fait avec n-2 degrés de liberté, il est rapporté à la moyenne théorique.
Le tableau récapitulatif 6 précise ces chiffres. Les 14 expériences
soulignées servent à l'élaboration du modèle pour le plan d'expérience. Sa
formule est complexe, 7 facteurs sont nécessaires pour obtenir une corrélation
de 0,97.
L'erreur sur une expérience peut être estimée à partir de l'étendue
w:
w X max - X min
s ----------
mq mq
et mq = 1,693 pour 3 mesures
- 62 -
T
VITESSE 6 tours/mn 12 tours/mn 18 tours/mn
E
M
TAUX
p
DE 50% 70% 30% 50% 70% 90% 50% 70%.
s REMPLISSAGE
9 minutes m= m=
1,010% 0,990%
CV= CV=
11,4% 18,4%
18 minutes m= m= m= m= m=
0,949% 0,962% 0989% 0,990% 0,956%
CV= CV= CV= CV= CV=
8,2% 6,5% 3,4% 6,3% 8,6%
27 minutes m= m= m= m= m=
0,967% 1,001 % 0,983% 0,990% 0,993%
CV= CV= CV= CV= CV=
3,9% 7,0% 4,2% 2,0% 3,4%
m=
0,997%
CV=
5,2%
m=
0,986%
CV=
4,7%
36 minutes m= m= m= m= m= m=
0,975% 0,982% 1,000% 0,990% 0,989% 0,991 %
CV= CV= CV= CV= CV= CV=
3,3% 2,5% 5,6% 2,1% 3,2% 3,0%
72 minutes m=
0,931%
CV=
7,6%
Tableau 6
Qualité du mélange pour compression
- 63 -
CV
REMPLISSAGE = 50
CV
VITE CV
REMPLISSAGE 60
CV
CV
REMPLISSAGE 70
CV
FIGURE 22
- 64-
Les deux mélanges binaires sont effectués sur des excipients aux
caractéristiques diverses (tableau 7) ; solubilités, formes, densité et sensibilité
électrostatique différent.
Propriétés interparticulaires
Deux plans factoriels complets sont élaborés à partir des 2 exci pi en ts.
La vitesse de rotation, facteur peu influent, est fixhée à 12 tours/mn. Le taux de
remplissage varie de 20 à 100%. Les temps de mélange expérimentés sont de 10,
20 et 30 minutes.
-66-
TABLEAU 7
PROPRIETES
Principe Actif Lactose Sucre calibré
INTRAPARTICU- très fin
LAIRES
lO teneur en eau
en g/lOOg FIGURE 23
Lactose
10
0 10 tO 30 40 S-0 60 80 30 -100
% humidité relative
10
0 10 40 so 60 iO so 100
% humidité relative
- 68 -
15
10
0 10 20 30 50 60 80 .90 100
% Humidité relative
Distribution
&o de taille -
30
Io
111-3-3 RÉSULTATS
TEMPS DE
MELANGE
10 minutes 20 minutes 30 minutes
TAUX DE
REMPLISSAGE
TABLEAU 9
traceur à 1/1000
Homogénéité du mélange
Lactose
- 71 -
TEMPS DE
MELANGE
10 minutes 20 minutes 30 minutes
TAUX DE
REMPLISSAGE
TABLEAU 10
traceur à 1/1000
Homogénéité du mélange
sucre calibré très fin
- 72 -
CONCLUSION
- 74-
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Fundamen tal powder mixing mechanisms.
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Powder Technol., 1,111-116, 1973.
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(29) DIDRY M.
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(34) GUITARD P.
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-80 -
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Techniques de prélèvement pour contrôler l'homogénéité d'une
poudre.
4ème Journées de Grenoble, faculté de Pharmacie, 1976.
Compressibilité:
Aptitude d'un ensemble d'éléments solides à diminuer de volume.
Echantillon :
Un ou plusieurs individus prélevés dans une population et destinés à
fournir une information sur la population ; cette information peut
éventuellement servir de base à une décision concernant la population.
Echantillonnage :
Prélèvement d'échantillons.
Granulométrie :
Science ayant pour but la mesure des dimensions et la détermination
de la forme des particules des poudres.
Homogénéité :
Caractère qualitatif d'un produit, où la proportion de chaque élément
constitutif doit être constante en tout point du mélange.
Hygroscopicité :
Capacité d'un produit à adsorber l'humidité atmosphérique.
Individu:
Un individu peut être:
- un objet concret ou conventionnel sur lequel un ou plusieurs
caractères peuvent être observés.
- une quantité définie de matière sur laquelle un ou plusieurs
caractères peuvent être observés.
- une valeur observée d'un caractère quantitatif ou une modalité
d'un caractère qualitatif.
Mélange:
Réunion d'un ensemble de matières premières différentes pour
former un tout le plus homogène possible.
-89-
Mélange parfait:
Toutes les particules de chaque composant du mélange sont
distribuées uniformément parmi toutes les particules de l'autre composant au
sein de la masse de poudres.
Particules:
Eléments solides s'appliquant aux parties d'une phase dispersée qui
sont séparées de leur environnement par une surface continue.
Plan d'échantillonnage:
Plan selon lequel on prélève un ou plusieurs échantillons en vue
d'une information à recueillir et éventuellement d'une décision à prendre.
Population:
Ensemble des individus pris en considération.
Poudre:
Système dispersé et discontinu de particules séparées par une phase
gazeuse mobile.
Qualification:
Caractérisation d'un matériel en lui donnant une qualité.
Qualité:
Aptitude d'un produit ou d'un service à satisfaire les besoins des
utilisateurs.
Validation:
Opération destinée à démontrer que tout procédé et toute procédure
utilisés pour la fabrication, le conditionnement ou le contrôle d'un produit
conduisent effectivement aux résultats attendus.
TABLE DES MATIERES
- 91 -
INTRODUCTION 10
I.1 L'APPAREIL 13
I.1.1 Le principe de fonctionnement
I.1.2 Les caractéristiques techniques
I.1.2.1 Le mélangeur à spirale n°l
I.1.2.2 Le mélangeur à spirale n°2
I.3 LA QUALIFICATION 20
I.3.1 Les B.P.F.
I.3.2 La qualification du mélangeur
I.3.3 Les plans d'expériences
I.3.3.1 Généralités
I.3.3.2 Démarche par plans d'expériences
CONCLUSION 24
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III. ESSAIS 47
CONCLUSION 74
BIBLIOGRAPHIE 76
DEFINITIONS 88
A UT 0 R I S AT I 0 N D' I MP R E S S I 0 N
-------------------------------------------------
De la Thèse dont l'intitulé est : bt: VE Lo PPz: H Efl/l ET Qu-AL 1F1 l-ff/JOJ\/
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vu Le Président du Jury
GRENOBLE, le ).", _3
vu Le Président de l'Université
Joseph FOURIER GRENOBLE I
Sciences. Technologie. Médecine
GRENOBLE, le )4/ oJ /jo
DÉVELOPPEMENT ET QUALIFICATION
DU NOUVEAU MÉLANGEUR À SPIRALE CELLIER ,
Thèse de Doctorat d'Etat en Pharmacie - Grenoble 1 - 1990
MOTS CLES:
Mélangeur à spirale, Poudres, Homogénéité, Echantillonnage, Mélange,
Qualification. " ,,
RESUME:
Pour le marché pharmaceutique, un mélangeur de poudres novateur est
à développer. Il faut démontrer ses capacités d'homogénéisation sur des formules
usuelles de mélange.
Les caractéristiques techniques et le fonctionnement de l'appareil sont
décrit puis comparés aux nombreux mélangeurs existants. L'instruction relative
aux Bonnes Pratiques de Fabrication et de Production· Pharmaceutique fournit le
schéma directeur des essais. Ces derniers sont regroupés par plans d'expériences.
Les mécanismes de mélange sont définis à partir du mouvement des
systèmes particulaires du matériau pulvérulent.
Le concept d'homégénéité est utilisé pour qualifier . les mélanges
obtenus. Sur des prélèvements représentatifs, effectués selon un plan
d'échantillonnage précis, un degré d'homogénéité est calculé après dosage du
traceur. Or la reproductibilité des doses administrées aux malades nécessite un
seuil d'hétérogénéité acceptable; la fixation de normes devant permettre d'assurer
la meilleure qualité possible.
Ces essais ont permis de mettre le mélangeur à spirale en conformité
avec les normes de Bonne Pratique de Fabrication.
Sur un mélange binaire constitué de lactose à bon écoulement, le
coefficient de variation sur la teneur en traceur a une valeur correspondant aux
exigences pharmaceutiques. Les performances obtenues sont supérieures à un
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