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Cours de gestion des stocks

Introduction

Les stocks peuvent être définis comme l’ensemble des articles


rassemblés à l’intérieur de l’entreprise et en attente d’utilisation. Ils sont
essentiellement composés de matières premières, d’énergie, de
fournitures, de pièces, de produits semi-finis, de produits finis et
d’emballages commerciaux.

Les stocks sont indispensables pour l’entreprise dans la mesure où ils


évitent les ruptures qui engendre l’arrêt de production et parfois la perte
de certains clients. Mais les stocks coûtent chère. Il faut donc les gérer
de façon efficace et rationnelle en:

 Evitant leurs ruptures;


 Minimisant leurs coûts.

La gestion des stocks consiste à organiser au mieux un sous


ensemble de l’entreprise de trois éléments: les flux des entrées, les
articles en attente et les flux de sorties.

Ce sous-ensemble peut être schématisé comme sui:

Flux des entrées Articles en attente Flux de sorties

Chapitre I – Les fonctions assurées par les stocks et organisation

des magasins de stockage

I – Les fonctions assurées par les stocks

Les stocks assurent, dans l’entreprise, quatre fonctions:

- Une fonction de régulation;


- Une fonction économique;
- Une fonction d’anticipation;
- Une fonction de sécurité.

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1) La fonction de régulation:

Dans un avenir certain comme dans un avenir incertain, dans une


entreprise, il est rare que les prévisions de consommation coïncident
avec la consommation réelle. Cet écart entre les prévisions et la
consommation réelle de matières premières, de produits semi-finis ou
d’autres articles peut être coûteux et placer l’entreprise dans des
situations difficiles vis-à-vis des clients.

Les stocks fournissent à l’entreprise plus de flexibilité dans son


comportement. Elle peut, par exemple, accepter des commandes
supplémentaires non programmés. Ils permettent aussi de continuer à
fonctionner normalement et à maintenir sa production stable même en
cas d’écart entre les prévisions et les réalisations de la production ou de
ventes.

2) La fonction économique

Les stocks remplissent une fonction économique dans la mesure où ils


permettent à l’entreprise, dans certains cas, de réduire ses coûts. En
effet, l’achat d’une quantité supérieure aux besoins de l’entreprise est
souvent justifié par l’obtention d’avantages financiers du fournisseur ou
de minimisation du coût d’approvisionnement quand la quantité
économique de commande est inférieure aux besoins de l’entreprise.

3) La fonction d’anticipation

Les stocks remplissent une fonction d’anticipation dans les entreprises


à activité saisonnière ou produisant des articles soumis au phénomène
de mode et dont la durée de vie est courte. En effet, dans ce type
d’entreprises, la constitution du stock peut faire face à l’augmentation de
la production et de ses besoins pendant la période prévue de forte
consommation.

4) La fonction de sécurité

Les variations imprévues de plusieurs facteurs qui influencent la


marche de l’entreprise tels que le délai de livraison ou la consommation

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de matières premières exposent l’entreprise à certaines difficultés de
fonctionnement.

Les stocks assurent une fonction de sécurité dans la mesure où ils


permettent à l’entreprise de faire face aux aléas et de continuer à
fonctionner normalement malgré ces variations.

II – Organisation des magasins de stockage

Le magasin est le lieu où sont reçus, stockés et distribués tous les


articles entrant dans l’entreprise. L’organisation des magasins doit obéir
à certains principes d’implantation, d’entreposage et de classement.

1) L’implantation

L’implantation dépend du matériel entreposé dans le magasin.

Le matériel de petites dimensions doit être rangé le plus prés possible


du bureau du magasin pour pouvoir le surveillé facilement.

Les articles de sortie fréquentes seront placés près du point


d’enlèvement le plus accessible.

Le matériel de grandes dimensions doit être stocké près de


l’embranchement ferroviaire, quand il existe, pour un déchargement
rapide. Les voies d’accès devront permettre la manœuvre des engins
lourds: camion, chariots éleveurs,…………………………………

2) L’entreposage

Dans l’entreposage, il faut tenir compte des mouvements même des


articles stockés. Par exemple, les articles qui sortent fréquemment
doivent être rangés près de la porte et ceux dont la sortie n’est pas
fréquente seront laissés loin de la porte.

Il faut aussi éviter de ne distribuer que les derniers articles arrivés


parce que les autres articles risquent d’être détériorés. On doit toujours
faire en sorte que les articles qui entrent les premiers soient ceux qui
sortent les premiers.

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3) Le classement

Le magasin de stockage doit être composé de zones qui sont des


espaces pour l’entreposage du matériel de grandes dimensions, et des
casiers en bois ou métalliques qui servent à ranger les articles de faibles
dimensions.

Le classement est un dispositif qui permet de repérer ces zones et ces


casiers. Les zones sont généralement désignées par des lettres et les
casiers par des chiffres.

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Chapitre II – La fonction approvisionnement

I – Définition de la fonction approvisionnement

La fonction approvisionnement, assurée par un ou plusieurs services,


selon la taille, la nature de l’activité et la structure de l’entreprise a pour
mission d’assurer l’acquisition des biens et services nécessaires à
l’activité de l’entreprise. Cette fonction est essentielle à l’efficacité de
l’entreprise, car à l’image de la fonction vente, elle participe en premier
lieu aux échanges avec l’environnement.

Si l’on veut résumer le rôle de l’approvisionnement on peut dire que la


mission de cette fonction est de définir quand et comment commander
par rapport à un besoin identifié (Prévision ou commande).

Ainsi la gestion de l’approvisionnement doit permettre:

- A l’entreprise commerciale de disposer des marchandises dont


elle a besoin pour répondre à la demande de ses clients;

- A l’entreprise industrielle des disposer des matières premières,


de l’énergie, des outils et des fournitures nécessaires au
fonctionnement de l’entreprise et à la fabrication des produits finis
destinés aux marchés pour répondre à des besoins exprimés par
les clients.

II – Rôle de la fonction approvisionnement

La fonction approvisionnement joue plusieurs rôles:

1) Satisfaction des besoins:

L’approvisionnement commence dès l’apparition d’un besoin à


satisfaire par un acte d’achat et se termine après que la commande ait
été livrée, reconnue conforme en quantité et en qualité, stockée ou

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remise aux utilisateurs et que le fournisseur ait été payé.
L’approvisionnement doit être effectué en tems opportun et au coût
global minimum.

2) Constitution et gestion des stocks:

Les besoins de l’entreprise ne peuvent être instantanément satisfaits


que rarement par le marché amont : Le problème sera résolu par le
stockage.

Le niveau du stock dépend :

* Du volume des ventes,

* De la capacité physique des magasins,

* Des possibilités de trésorerie.

3) Collaboration à la définition de la qualité des articles:

L’entreprise doit définir le niveau de la qualité des articles à incorporer


dans la production, il sera utile d’associer les acheteurs à l’analyse
fonctionnelle des produits à fabriquer afin d’optimiser le rapport
qualité/prix.

4) Participation aux décisions d’intégration:

Grace à sa parfaite connaissance du marché amont, le responsable


des approvisionnements, peut renseigner utilement sur le niveau des
compétences des différents sous-traitants.

III – La politique d’approvisionnement

La cadence des approvisionnements peut se faire selon différents


rythmes:

- Soit un approvisionnement unique pour l’ensemble d’un exercice


(année),
- Soit un approvisionnement par période, à intervalle de temps
régulier (semaine, mois, trimestre, semestre), pour des quantités
variables en fonction des besoins,

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- Soit pour des quantités constantes selon des intervalles de
temps régulier,
- Soit selon les besoins ponctuels ou immédiats

Cette politique d’approvisionnement induit un niveau de «Stock zéro»


car le réapprovisionnement n’est effectué qu’au moment du besoin. Elle
est qualifiée de «flux tendus» ou de «juste temps».

IV – Les processus d’approvisionnement

Les activités de la fonction approvisionnement constituent un


processus à plusieurs étapes diversifiées qui dépassent le cadre interne
de l’entreprise. Cette dernière est donc appelée à connaitre en
profondeur les forces et les faiblesses de l’environnement et des
caractéristiques des fournisseurs auprès desquels elle peut
s’approvisionner.

1) L’analyse de l’environnement externe

Il s’agit d’établir la liste des produits et des fournisseurs qui pourraient


intéresser l’entreprise ainsi que leurs caractéristiques.

La collecte des informations, leur classement et leur analyse permet à


l’entreprise de diagnostiquer le marché amont. Ce diagnostic permet à
l’entreprise de:

- Connaitre les avantages et les défaillances de chaque produit,


- Etre au courant des produits qui viennent d’apparaitre sur le
marché,
- Connaitre les procédés techniques de fabrication utilisés par les
différents fournisseurs,
- Connaitre la fiabilité de chaque fournisseur et les avantages que
chacun peut offrir à ses clients et ses faiblesses.

2) Détermination des possibilités du marché

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L’analyse des informations collectées sur l’environnement externe de
l’entreprise, le responsable de l’approvisionnement peut identifier les
avantages qu’offre le marché amont et qu’il doit exploiter:

 Les possibilités de qualité,


 Les possibilités de prix,
 Les possibilités de subvention,
 Les facilités de payement,
 Les remises,
 Les avantages en matière de distribution (transport gratuit,…..),
 Les possibilités de retour des stocks inépuisés,
 Les délais de livraison offerts par les différents fournisseurs et
leurs capacités à les respecter.

3) Détermination des besoins des différents services de


l’entreprise

Les besoins des services utilisateurs doivent être formulés


suffisamment à l’avance afin de permettre au service approvisionnement
de programmer ses achats.

Ainsi ces services doivent préciser leurs exigences sur:

- Les plans quantitatifs et qualitatifs;


- Les délais d’avancement des commandes aux différents
fournisseurs;
- Les délais de livraison de la marchandise.

Les biens demandés par les services utilisateurs de l’entreprise sont


généralement de différents types:

- Les biens d’équipement;


- Les matières premières;
- Les différentes énergies;
- Les fournitures de bureau;
- Les produits intermédiaires qui entrent dans la fabrication des
produits finis; etc……

4) Les stratégies d’achat

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Une fois les besoins des différents services de l’entreprise sont
formulés, le responsable du service d’approvisionnement doit:

- Trouver les sources d’approvisionnement appropriées;


- Procurer les produits nécessaires.

La définition des stratégies d’achat implique:

- La définition des standards de qualité à respecter par les


responsables d’achat;
- La définition du meilleur prix possible;
- Le choix des fournisseurs;
- Définition de la périodicité de commande afin d’assurer le respect
des délais exigés tout en évitant la constitution des stocks
importants qui augmentant les coûts de stockage;
- Les prévisions de retards possibles de la part des fournisseurs et
des changements possibles des délais de la part du service pour
garantir la disponibilité de la marchandise.

5) Définition d’une stratégie d’approvisionnement

Après avoir confronté les possibilités du marché aux stratégies d’achat


possibles fixées, le responsable des approvisionnements définit une
stratégie des approvisionnements.

Il doit redéfinir les stratégies déjà élaborées, retenir la plus réaliste en


fonction des possibilités des marchés et élaborer une stratégie de
gestion des stocks.

Il doit notamment:

-Fixer les règles de contrôle des marchandises réceptionnées et établir


les normes d’une bonne gestion des stocks, cette dernière est basée
sur:

 La périodicité de contrôle des stocks;


 Le niveau de stock de sécurité;
 Le niveau de stock minimum.

- Déterminer:

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 Le nombre économique de commandes à passer par période
(généralement l’année),
 La quantité économique par commande,

- Fixation des modalités de passation des commandes


(approvisionnement à des périodes fixes, ou à des périodes variables).

6) Elaboration d’un programme d’approvisionnement

Le programme d’approvisionnement est élaboré afin d’établir


un budget prévisionnel.
Ce sont les besoins de production, dans une entreprise
industrielle, qui vont déterminer ce programme en:
- Quantité,
- Qualité,
- Prix.
Ces besoins vont permettre de dresser le calendrier des
commandes et des livraisons.
Deux cas sont à considérer pour déterminer les quantités à
commander et les dates de livraison:
- Cas où la consommation est régulière. On commande
donc des quantités égales (lots économiques) à périodes
régulières.

Lot économique = C/N

Avec: - Lot économique = Quantité pour chaque commande,

- C = Consommation annuelle,
- N = Nombre de commandes à passer pour s’approvisionner en «C »
(Cadence d’approvisionnement)

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- Cas où la consommation est irrégulière. L’approvisionnement
peut se faire alors en:
 Quantités égales à période variable ou,
 Quantités variables à périodes fixes.

V – Les méthodes de classification des stocks (ou méthodes ABC)

Parmi de nombreux articles en stock, tous n’ont pas la même


importance:

- Certains «tournent» vite et d’autres lentement;


- Certains ont une valeur élevée, d’autres une valeur faible.

Cette méthode vise à classer les différents articles en stock en trois


groupes ou classes:

 Classe A: Produit de grande importance;


 Classe B: Produit d’importance moyenne;
 Classe C: Produit de faible importance.

Ce classement permet d’accorder plus d’attention aux produits qui le


méritent.

Il convient de déterminer sur quels critères on va classer les produits:

 Soit la consommation plus ou moins grande en quantité,


 Soit la valeur financière plus ou moins importante dans le stock.

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Chapitre III - Inventaire permanent des stocks

I – Généralités

Les stocks et productions sont constitués de l’ensemble des biens ou


des services qui interviennent dans le cycle d’exploitation de
l’entreprise pour être:

- Soit vendus à l’état ou au terme d’un processus de production à


venir poduit en cours;
- Soit consommés au premier usage.

On distingue:

Stocks

Phase Phase Phase


distribution
Approvisionn Production
ement
- Marchandises - Produits, - Produits finis,

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- Matières premières intermédiaires, - Produits résiduels,
- Matières consommables - Produits en cours, - Emballages,
- Emballages, - Marchandises.

II – L’inventaire permanent

Il permet de connaître, à tout moment, les stocks en valeur et en


quantité et ce grâce à la tenue systématique des fiches de stocks.

La méthode d’inventaire permanent détermine le stock théorique.


Celui-ci doit être systématiquement comparé au stock réel calculé à
partir d’un inventaire physique à la fin de l’exercice comptable.

On constate le plus souvent un écart entre le stock final théorique et le


stock final réel. Cet écart constitue une différence d’inventaire.

On a donc: Différence d’inventaire = Stock réel – stock théorique

Deux situations pourraient être distinguées:

- Si stock réel > stock théorique Différence d’inventaire favorable;

- Si stock réel < stock théorique Différence d’inventaire

défavorable.

Il faut tenir compte des différences d’inventaire en analytique.

III – L’évaluation des stocks

Pour évaluer les stocks, il est nécessaire de valoriser:

Les entées Les sorties

Achats Production Consommation Distribution

Selon cinq méthodes proposées

Au coût Au coût de

d’achat production

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Avec:
Coût d’achat = prix d’achat + charges directes + charges indirectes
d’approvisionnement

Coût de production = coût d’achat de matières, fournitures et


services consommés + Charges directes + charges indirectes de
production.
Les cinq méthodes d’évaluation des sorties sont:

- Méthode du «Coût unitaire moyen pondéré» (CUMP),


- Méthode du «premier entré/premier sorti» (FIFO-PEPS),
- Méthode du «premier entré/dernier sorti» (LIFO-DEPS),
- Méthode du coût de remplacement,
- Méthode du coût standard.

Remarques:

- Les deux premières méthodes sont préconisées par le plan


comptable,
- Le coût unitaire moyen pondéré peut être calculé soit:
 En fin de période,
 Après chaque entrée.

IV- Comptabilisation

Le compte de stock se présente comme suit:

Débit Crédit

Stock initial début de période Stock durant la période

Entrées durant la période Stock final fin de période

Total début ………… = …….. Total crédit…………. = …….

La tenue du compte des stocks permet de connaître, à tout moment, la


valeur de la variation des stocks à l’aide des égalités suivantes:

Stock initial (SI) + Entrées (E) = Sorties (S) + Stock final (SF)

SI – SF
[Tapez un texte] = Sorties – Entrées
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Variation
V –Tableau comparatif des différentes méthodes

Méthode Principe de Caractéristiques Avantages Inconvénients


calcul
CUMA (SI + total -Les entrées sont Le coût -L’évaluation des
Fin de entrées en évaluées en valeur moyen sorties en fin de
période valeur)/(SI + et en quantité, atténue la période retarde le
total entrées en -Les sorties ne sont fluctuation calcul des coûts,
quantité) évaluées qu’en des prix - La valeur des
quantité au cours stocks est faussée
de la période, en cas de
-Le CUMA est variation définitive
calculé en fin de des prix.
période,
-Les sorties et les
stocks sont
valorisées au
CUMA en fin de
période.
CUMA (Stock - Les entrées sont Le coût La valeur des
Après précédent + évaluées en valeur moyen stocks est faussée
chaque entrées en et en quantité, réduit la en cas de
entrée valeur)/ (Stock - Les sorties sont fluctuation variation définitive
précédent + évaluée en valeur des prix des prix.
entrées en et en quantité (Q x
quantité) CUMA),
-Le CUMA est
calculé après
chaque entrée à un
nouveau prix.
Premier -Les sorties -Chaque lot est Le stock Les sorties sont
entré/pr sont valorisées identifié par une est évalué évaluées avec un

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emier au prix de référence, une au prix le décalage par
sorti l’entrée jusqu’à quantité et un prix, plus récent rapport à
(PEPS) épuisement du -Une sortie peut l’évolution des
lot dans l’ordre nécessiter le prix. Les coûts
premier entré prélèvement sur sont sous-évalués.
premier sorti. plusieurs lots
d’entrée,
-Les stocks sont
constitués des lots
non épuisés.

Dernier Les sorties sont Idem à la méthode Les sorties Le stock est
entré/Pr valorisées au prix de PEPS. sont évalué à des
emier de l’entrée jusqu’à évaluées anciens prix, il
sorti épuisement du lot au prix le est sous- évalué
(DEPS) dans l’ordre plus récent
dernier entré
premier sorti
Coût de Le coût théorique -Les sorties Les sorties Méthode
remplac est déterminé en s’effectuent au sont inflationniste en
ement fonction du prix du coût de évaluées période de
marché remplacement, au prix le hausse des prix
-En fin de période, plus actuel
il faut corriger le possible.
coût théorique
pour rétablir le
coût réel.
Coût Coût évalué à -Cette méthode
standard priori fondé sur est utilisée en
des hypothèses gestion
prévisionnelle,
-Les coûts
préétablis sont
comparés aux
coûts réels. Les
écarts font l’objet
d’une analyse.

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Chapitre IV – Les ratios de rotation des stocks, des clients et des

fournisseurs

Introduction

Les ratios de rotation tiennent compte du facteur temps et permettent


de préciser les conditions dans lesquelles la liquidité est assurée. Les
ratios de rotation des stocks, des clients et des fournisseurs sont les plus
fréquemment calculés.

I – Rotation des stocks (rs)

La rotation des stocks de marchandises pour une entreprise


commerciale compare le coût d’achat des marchandises vendues et le
stock de marchandises en moyenne en permanence dans l’entreprise.

rs = (Coût des marchandises vendues dans l’année)/(Stock moyen des marchandises

vendues au coût d’achat)

Avec:

- Coût d’achat de marchandises vendues = (Stock initial + achats


de marchandise) – (Stock final de marchandises)

- Stock moyen = (Stock initial + Stock final)/2

Le ratio de rotation des stocks peut s’écrire encore:

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(Stock initial + Achats) – (Stock final)

rs =

(Stock initial + Stock final)/2

Le résultat obtenu exprime le nombre de cycles effectués par le stock


au cours d’une année. Par déduction, la durée de ce cycle ou délai de
rotation des stocks (ds) sera égal en mois et en jours à:

ds = 12 mois/rs Ou ds = 360 jours/rs


Ce ratio est un indicateur de première grandeur notamment pour les
entreprises de distribution car il mesure la dynamique commerciale de
l’entreprise. Il est fonction de la forme de distribution retenue (Grands
magasins, grandes surfaces, commerce traditionnel, ………).

Ainsi une plus grande vitesse de rotation des stocks augmente la


rentabilité de l’entreprise.

II – Rotation des clients (rc)

La rotation des clients compare les ventes toutes taxes comprises de


l’année et le niveau moyen des crédits accordés à la clientèle (Somme
des crédits clients + sommes des effets à recevoir).

rc = (Ventes de l’année toutes taxes comprises)/(Crédits

clients + effets à recevoir)

La durée des crédits clients sera variable selon le secteur auquel


appartient l’entreprise et en fonction des rapports de force existantes
entre l’entreprise et ses clients (Conditions de ventes accordées par les
concurrents, poids des clients,…..).

III – Rotation des fournisseurs (rf)

La rotation des fournisseurs compare les achats toutes taxes


comprises de l’année et le niveau moyen des crédits accordés par les
fournisseurs à l’entreprise (Somme des crédits fournisseurs + Somme
des effets à payer):

rf = (Achats de l’année toutes taxes comprises)/(Crédits fournisseurs +


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effets à payer)
Les crédits fournisseurs, étant réciproques des crédits clients, les
développements précédents pourront être renversés. La durée du crédit
fournisseur sera exprimée en mois et en jours par les ratios suivants:

df = 12 mois/ rf df = 360 jours/ rf

IV – Durée moyenne des crédits

On distingue deux types de crédits pour lesquels, on calcule la durée


moyenne:

 Les crédits accordés par l’entreprise à ses clients,


 Les crédits accordés par les fournisseurs à l’entreprise.
1) Durée moyenne des crédits clients

Elle est donnée par la formule:

R1 = 90 jours x [(Clients + Effets à recevoir)/(Chiffre d’affaires


des trois derniers mois)]

La durée moyenne des crédits clients varie d’une branche


professionnelle à une autre, mais toute augmentation exagérée est la
preuve de:

 Soit d’une faible solvabilité de l’ensemble de la clientèle,


 Soit d’un contrôle insuffisant des règlements à recevoir.

Il faut bien surveiller cette durée et éviter qu’elle soit longue. Plus
longue que celle des crédits fournisseurs. Sinon un problème de
trésorerie se posera.

2) Durée moyenne des crédits fournisseurs

Elle résulte du calcul:

R1 = 90 jours x [(Fournisseurs + Effets à payer)/(Achats nets


des trois derniers mois)] Page 19
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Plus la durée moyenne des crédits fournisseurs est longue, plus
l’entreprise travaille avec des crédits (des capitaux étrangers). Mais il y à
lieu, toutefois, d’éviter tout excès qui rendait l’entreprise trop dépendante
de ses fournisseurs.

Chapitre V – Les déterminants de la politique d’approvisionnement

et de stockage

I – Repères terminologiques

1) Repère relatifs à la gestion des approvisionnements et des


stocks

Evolution d’un stock en fonction du temps

Quantités en stock

Point de livraison (ordonnance = 0) et

Date de livraison (abscisse = T 0, T1, …)

Q=1000.…………

T0 Février T1 Mars T2

(01/02/N) 01/03/N) (01/04/N)

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Si on observe le graphique ci-dessus on constate que le niveau du
stock évolue en fonction du temps entre les valeurs Q et 0.

La valeur Q est atteinte après un réapprovisionnement (par exemple à


la date T0 ou T1) résultant de la livraison d’une commande dont la
quantité commandée est égale à Q).

Exemple:

Sur le graphique, la quantité Q est égale à 1000. Elle est


progressivement sortie du stock entre les dates T0 et T1 (c’est-à-dire
pendant le mois de février ou de mars).

Graphique est dit «en toit d’usine». Il traduit des hypothèses implicites:
- La période séparant deux réapprovisionnements est constante (1
mois);

- Modèle à période fixe,


- La consommation pendant la période est régulière (la pente est
rectiligne car le rythme de consommation est constant);
- La livraison intervient quand le stock atteint le niveau zéro (Point
de livraison).

On considère de plus, que le délai de livraison est de durée «DL».


Cette information permet de déterminer à quelle date une commande
doit être passée pour que la livraison intervienne lorsque le point de
livraison est atteint.

Exemple graphique
Point de commande

Q= 1000 ……….. Point de livraison

Date de commande

Q = 500 …………………………………

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T0 DL T1

(01/02/N) (01/03/N)

Le point de commande qui représente le niveau du stock lorsqu’une


commande doit être passée est déterminé par le rythme de
consommation et le délai de livraison.

Terminologie Cas général Exemple


numérique
Période (séparant deux T1 – T 0 1 mois
réapprovisionnements)
Quantité commandée Q 1000 unités
Rythme de consommation Q/(T1 – T0) 1000 unités/mois
Point de livraison Q=0 0
Délai de livraison DL 1/2 mois (2
semaines)
Point de commande (ou stock Qc = DL x [Q/(T1 – T0)] ½ x (1000/1) = 500
critique)
Date de commande DC = T1 - DL (01/03/N) – ½ mois
= 15/02/N

Remarques:

 Lorsque le délai de livraison est supérieur à la durée séparant


deux réapprovisionnements, le point de commande doit être
diminué des quantités commandées en cours de livraison.

Exemple:

Si le délai de livraison est de 1,75 mois (7 semaines),

Le point de commande théorique est égal à: 1,75 x (1000/1) = 1750

-Quantités commandées en cours: = - 1000

= Point de commande réel: = 750

*Certains aléas peuvent se manifester: Les livraisons peuvent être


retardées ou le rythme de la consommation peut s’accélérer. Dans ce
cas, il peut y avoir rupture de stock.

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Exemple de représentation graphique:

 Cas de livraison retardée:

Quantités en stock

Q = 1000……… délai de livraison prévu

Délai de livraison réel

0 DL temps

T0 T1

DL’

La livraison retardée intervient après T1. Le point de livraison (Stock


zéro) est atteint à la date normale.

DL’> DL

 Cas d’accélération du rythme de consommation

Quantités en stock

Q = 1000 ………… Date de livraison nécessaire compte

Tenu de la consommation réelle

Date de livraison prévue

0 temps

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T0 T1

Le rythme de la consommation est accéléré. L e stock Q ne permet


pas de satisfaire les sorties jusqu’à la date T1 (le point de livraison est
atteint avant la date de livraison).

Pour éviter les inconvénients résultant d’une rupture de stock (perte de


la clientèle, chômage technique des ateliers), il est possible de prévoir un
stock de sécurité dont l’utilisation n’est pas programmée puisqu’il a
justement pour objet de pourvoir aux imprévus.

Pour éviter tous risques de rupture de stock, on doit prévoir un stock


de sécurité (Ss). Voyons comment se présentent les graphiques ci-
dessus mais avec la présence d’un stock de sécurité.

 Cas de livraison retardée:

Quantités en stock

Q = 1000 + Ss

ss

T0 T1

 Cas d’accélération du rythme de consommation

Quantités en stock

Q = 1000 +Ss

Ss

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Temps

T0 T1

Le stock de sécurité absorbe

L’allongement du délai de L’élévation du rythme de la

Livraison consommation.

Il n’y a pas de rupture de stock

NB – En présence d’un stock de sécurité, le point de commande(ou

Stock critique: Qc) automatiquement modifié; il s’écrit:

Qc = (DL x [Q/(T1 – T0)]) + Ss

2) Repères relatifs aux coûts de l’approvisionnement et de


stockage

Le coût d’approvisionnement et de stockage a plusieurs origines: coût


de possession des stocks, coût de passation des commandes et coût de
rupture des stocks.

2.1 – Le coût de passation des commandes

Le coût de passation ou de lancement des commandes est occasionné


par:

- Charges du personnel (salaires et cotisations sociales),


- Suivi administratif et logistique (correspondance et communications
téléphoniques),
- Charges de transport,
- Charges de réception et de manutention.

2.2 – Le coût de possession des stocks


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La détention d’un stock conduit à des charges liées au stockage. C’est
le coût du stockage ou coût de possession du stock. Il correspond
aux:

- Les charges de magasinage:


 Amortissement des magasins, des installations et des
équipements,
 Les primes d’assurances des biens immobilisés (constructions,
équipements, installations,…), des marchandises stockées, du
personnel,….
 Charges d’entretien et de maintenance des locaux,….
 Salaires et cotisations sociales du personnel chargé de
s’occuper des magasins de stockage,
 Loyer.
- Les charges liées à la disparition et à la détérioration des éléments
stockés,
- Le coût du capital investi.

N.B – Le taux de possession des stocks s’écrit comme suit:

Taux de possession = Coût de possession annuel des stocks/Valeur

du stock moyen

- Le coût annuel de gestion du stock est égal à la somme des


coûts de passation ou lancement des commandes et du coût de
possession de stock de l’année.

2.3 – Le coût de pénurie

Ce coût se manifeste lorsqu’il y à rupture de stock. Il est notamment


causé par:

- Le chômage technique de l’appareil de production qui est


immobilisé et qui doit être temporairement réorganisé lorsque la
rupture de stock concerne la matière première,
- Les ventes perdues temporairement ou définitivement s’il s’agit des
stocks directement destinés à la clientèle.

II – Les différents niveaux de stocks


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Différents niveaux de stocks peuvent être envisagés pour la gestion,
selon l’activité de l’entreprise: marchandises, matières premières,
produits finis, produits en cours, emballages, matières consommables,
fournitures,…….

1 – Stock minimum: Niveau du stock correspondant au délai normal de

livraison, c’est la quantité consommée pendant le délai de livraison;

2 – Stock de sécurité: Supplément au stock minimum nécessaire en

cas de retard de livraison ou d’accroissement de la demande;

3 – Stock d’alerte (ou seuil d’approvisionnement): Niveau de stock


entrainant le déclanchement de la commande

Stock d’alerte = Stock minimum + Stock de sécurité

4- Stock maximum: Limite supérieur à ne pas dépasser.

5 – Stock outil: Stock indispensable à l’activité commerciale ou

Industrielle, considéré comme immobilisé;

6- Stock moyen: (Stock initial + Stock final)/2

7- Stock théorique: Stock comptable déterminé d’après les

mouvements: (Stock initial + Entrées) – Sorties = Stock final;

8- Stock réel: Stock physique évalué par inventaire;

9 – Stock disponible: Stock réel – commandes clients reçues;

10 – Stock virtuel: Stock disponible + commandes en cours auprès des

fournisseurs.

III – Méthode de calcul du stock de sécurité

Différentes méthodes peuvent être utilisées pour le calcul du stock de


sécurité.

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Dans la pratique, on peut utiliser l’une ou l’autre des deux méthodes
suivantes:

- Une méthode déterministe (Méthode «Expert»);


- Une méthode probabiliste (la méthode de la loi normale ou loi de
Laplace «Gauss».

1) Calcul du stock de sécurité par la méthode «Expert»

L’explication de cette méthode sera à partir de l’étude d’un exemple.

Prenons le cas d’une entreprise spécialisée dans la fabrication du


beurre dont on a relevé les informations suivantes:

 Ventes moyennes hebdomadaires: 75 pots de beure,


 Ventes maximales hebdomadaires: 90 pots de beurre,
 Couverture du stock minimum/délai moyen de livraison = 2
semaines,

Calculons:

- Le stock de sécurité,
- Le point de commande.

Corrigé:

- L’excédent moyen de consommation hebdomadaire (EMH) sera:


- EMH = 90 – 75 = 15 pots (Ventes maximales – Ventes moyennes)

- Le stock de sécurité: Ss = EMH x nombre de périodes

Hebdomadaires dans le délai de livraison

Ss = 15 x 2 = 30 pots.

- Point de commande (Pc) = Moyenne hebdomadaire x nombre de


Semaines) + Ss

Pc = (75 x 2) + 30 Ss = 180 pots

2) Calcul du stock de sécurité par la méthode de la loi normale

La loi normale est une distribution statistique des données qui sur un
repère orthonormé prend la forme d’une cloche. Elle se caractérise par:

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 Une moyenne,
 Un écart type.

Ces derniers lorsqu’ils peuvent être chiffrés sont utilisés pour le calcul
du stock de sécurité.

Une des particularités de cette méthode est qu’elle prend en compte la


variation du délai d’approvisionnement.

On peut donc avoir au final trois combinaisons possibles pour le calcul


du stock de sécurité:

 Variation de la demande seulement,


 Variation du délai de livraison seulement,
 Variation de la demande et du délai de livraison.

Exemple:

En reprenant les données du magasin spécialisé dans la fabrication du


beurre, on obtient:

 Ventes moyennes hebdomadaires (VMH) = 75 pots,


 Ecart-type des ventes hebdomadaires (σv) = 9 pots,
 Délai moyenne d’approvisionnement (D) = 2 semaines,
 Ecart-type sur délai d’approvisionnement (σD) = 0,4

On choisit par ailleurs un niveau de satisfaction Z = 1,65 qui


correspond à un taux de 95,05% (on trouve les différentes valeurs de Z
dans le tableau de probabilité cumulative encore appelé tableau de la loi
normale).

a) Approche selon la loi normale avec variation de la demande


seulement:
 Le stock de sécurité: Ss = Z x D x σv = 1,65 x 2 x 9 = 29,7 = 30
pots,
 Le point de commande: Pc = (Demande hebdomadaire x
nombre de semaines) + Ss
Pc = (75 x 2) + 30 = 180 pots.

b) Approche selon la loi normale avec variation du délai de


livraison seulement

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 Le stock de sécurité: Ss = Z x VMH x σD
Ss = 1,65 x 75 x 0,4 = 49,5 = 49 pots.
 Le point de commande:

Pc = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + Ss

Pc = (75 x 2) + 49 = 150 + 49 = 199 pots

c) Approche selon la loi normale avec variation de la demande et


du délai de livraison

Le stock de sécurité: Ss = Z x √(D x σv2) + (VMH2 x σD2)

Ss = 1,65 x √(2 x 92) + (752 x 0,42) = 1,65 x √162 + (5625 x0,16)

= 1,65√1062 = 1,65 x 32,59 = 54 pots.

Pc = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + Ss

Pc = (75 x2) +54 = 150 + 54 = 204 pots

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Chapitre VI – Modèles d’approvisionnement

Introduction:

La gestion des stocks a pour objectifs:

 D’éviter les ruptures des stocks et d’assurer un


approvisionnement régulier de l’entreprise;

 De minimiser le prix d’achat en profitant de certaines remises


de prix. Par exemple, en achetant en grande quantité,
l’entreprise peut bénéficier d’une réduction de prix;

 De minimiser le coût de transport. Par exemple, dans le cas de


la location d’un grand moyen de transport (camion, conteneur), il
vaut mieux le charger à sa capacité maximale afin de minimiser
le coût unitaire de transport;

 De minimiser le coût de stockage;


 D’éviter le surplus de stock que l’entreprise sera obligée de
revendre ou de rendre au fournisseur à un prix inférieur au prix
d’achat.

Le gestionnaire des stocks doit donc s’avoir quand et combien


commander afin de fournir aux autres services de l’entreprise en temps
voulu les quantités demandées tout en minimisant le coût de gestion des
stocks.

La réponse aux deux questions (Quand? et Combien?) permet de


définir la modalité d’approvisionnement.

Les modèles d’optimisation des stocks permettent au gestionnaire des


stocks de connaître la quantité et la période de commande qui assurent
la minimisation des coûts.

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I – Modèles d’approvisionnement

On distingue deux types de modèle d’approvisionnement:

- L’approvisionnement sur seuil permet de répondre à la question:


Combien commander afin de minimiser le prix de revient du stock?

- L’approvisionnement périodique permet de répondre à la


question: Quand commander afin de minimiser le prix de revient du
stock?

Selon l’approvisionnement sur seuil, l’entreprise commande quand le


stock atteint un certain seuil. La quantité économique à commander est:

Qe = K/Ne Avec: * Qe = Quantité économique par

Commande;

* K = Consommation annuelle en quantité

(K est une donnée);

* Ne = Nombre économique de commandes


à passer pour s’approvisionner en «K».

Selon l’approvisionnement périodique, l’entreprise commande à des


dates fixes, séparées par des périodes fixes (Pe) dites périodes
économiques de réapprovisionnement.

Pe = 12/Ne Avec: Pe = Période économique de

réapprovisionnement (elle est

exprimée en mois ou en jours).

Le calcul de la quantité économique à commander (Qe) et de la


période économique de réapprovisionnement (Pe) nécessite la
connaissance du nombre économique de commandes (Ne). Une variable
que le modèle de Wilson permet de calculer.

II – Calcul du nombre économique de commandes: Le modèle de

Wilson.

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1) Les hypothèses du modèle

Le modèle de Wilson est basé sur les hypothèses suivantes:

- La consommation de l’article stocké est régulière pendant l’année


et constante par unité de temps;

- Le délai de livraison est connu et constant;

- Le prix de l’article est connu et fixe;

- Le coût de stockage est proportionnel à la valeur stockée. Il est


constant par unité de temps;

- Le stock est connu en permanence.

2) Notation

- K = Consommation annuelle prévue en quantité,


- N = Nombre de commandes à passer dans l’année,
- Pu = Prix unitaire de l’article (supposé indépendant de N),
- T = Taux de possession annuelle des stocks,
- Vm = Valeur moyenne du stock,
- Cpo = Coût annuel de possession des stocks,
- CpA = Coût de passation d’une commande,
- Cpt = Coût de passation total des commandes,
- CA = Coût d’achat des articles,
- CT = Coût total.

3) Méthodes de calcul des valeurs économiques (Ne, Qe et Pe)

Le coût total d’un article est composé de la somme des coûts engagés
depuis la passation de la commande jusqu’à la consommation de
l’article. Ces coûts sont au nombre de trois:

 Le coût d’achat (CA),


 Le coût de passation des commandes (CPT),
 Le coût de possession des stocks (CPO)

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NB – Le coût de rupture du stock étant nul par hypothèse.

CT = CA + CPT + CPO
3.1 – Le coût d’achat

Le coût d’achat d’un article est le produit de la consommation annuelle


et du prix unitaire de l’article.
CA = K x Pu

3.2 – Le coût de passation total

Le coût de passation total est le produit du coût de passation d’une


commande et du nombre annuel de commandes passés.

CPT = CpA x N
3.3 – Le coût de possession

Le coût annuel de possession du stock est égal au produit du taux de


possession du stock et de la valeur moyenne du stock.

CPO = T x Vm

Vm = SM x Pu (avec SM : Stock moyen),

Ss = 0 SM = Q/2 (Q: quantité relative à une commande),

Q = K/N SM = Q/2 = (K/N)/2 = K/N x ½ SM = K/2N

Vm = SM x Pu Vm = K/2N x Pu Vm = KPu/2N

Cpo = Tx (K/2N) x Pu
3.4 – Le coût total

CT = CA + CpT + Cpo

CT = (K x Pu) + (CpA x N) + (T x K/2N x Pu).

Le coût total sera minimum pour une valeur de Ne de N annulant la


dérivée du coût total par rapport à N.

DcT/dN= 0 CpA – (T.k/2Ne.Pu) = 0 CpA = K/2Ne.T.Pu

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N e = (K/2 CpA).T.Pu
Ne =√(K.T.Pu/2CPA)

C’est la formule de Wilson.

- En approvisionnement sur seuil, on a:

Qe = K/Ne = K Qe = √2KCpA/Pu.T
√(K.T.Pu/2CPA)

12

Pe = 12/ Ne Pe = 12 Pe = √2CpA/K.Pu.T
√(K.T.Pu/2C PA)

- Représentation graphique du modèle de Wilson.

En remplaçant chaque variable par une valeur dans les fonctions: CT, Cpt
et Cpo, on obtient le graphique suivant:

Coût CT

Cpt

Min CT

Cpt = Cpo

Cpo

Ne N

- Explication du graphique:
1) La fonction de passation totale (Cpt)

Cpt = CpA x N est une fonction linéaire, elle varie avec la variation de N
(le nombre de commande à passer).

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2) La fonction de possession des stocks (Cpo)

Cpo = (K/2N).Pu.T

Cpo augmente quand N diminue et diminue quand N augmente.

Cpo ∞ quand N 0

3) La fonction CT

CT = KPu + CpAN + (K/2N).Pu.T

Le coût total atteint son minimum quand:

DcT/dN = 0 CpA – (K/2N2).Pu.T = 0 CpA = (K/2N2).Pu.T

NCpA = (K/2N).Pu.T Cpt = Cpo

Le coût total atteint donc son minimum quand le coût total de


possession (Cpo) égalise le coût total de passation (Cpt). La courbe
représentant le coût total (CT) atteint donc son minimum au point de
rencontre entre la droite représentant le coût total de passation (Cpt)
et la courbe représentant le coût total de possession (Cpo).

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