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Membre de jury :
Mr.MIMOUN .H MCA Président
Mme.BEDDA.K MAA Examinateur
Mr.ATEK.H MAA Examinateur
Promotion 2016
Remerciements
En premier lieu, nous tenons à remercier notre DIEU, notre créateur qui nous a
donné le courage, la volonté, la force ainsi que la patience pour accomplir ce
travail.
Nos sincères gratitudes s’adressent à notre promoteur Monsieur : MIMOUN
HADJ le chef d’option de raffinage à l’université pour son suivi durant la
période de préparation de notre mémoire, son aide et ses conseils
Nos vifs remerciements s’adressent aux Personnel de la raffinerie de Hassi-
Messaoud en particulier :
Chef département de la raffinerie de Hassi Messaoud Mr MEREBAI
Djamel
Chef service Mr SELAMA Amara
Les nouveaux recrutés : ABED Khaled, Abbas sans oublier KHALEF
Farouk
Pour tout l’intérêt qu’ils nous ont portés afin de bien mener notre stage
Un spécial remerciement pour l’ingénieur DAOUDI Hamza pour son grand aide
pendant notre stage.
Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à tous ceux qui
ont contribué de près ou de loin pour l’aboutissement de ce travail.
DEDICACES
M. HADJER
Sommaire
Nomenclature.
Liste des figures.
Liste des Tableaux.
Résumé.
Introduction. ………………………………………………………………………………01
Partie théorique.
Chapitre I : Généralités sur le pétrole
I-1: Formation Des Hydrocarbures……………………………………………………….03
I-1-1: Formation du kérogène. ……………………………………………………….03
I-1-2: Formation de l'huile et du gaz. ………………………………………………..04
I-1-3: Formation du charbon. ………………………………………………………..06
I-2: Définition et Origine du pétrole brut. ………………………………………………07
I-3: La découverte et l’historique du pétrole. …………………………………………...08
I-4: Composition des pétroles bruts. ……………………………………………………...08
I-5: Les principales familles d’hydrocarbures. …………………………………………..09
I-5-1:Les hydrocarbures purs. ……………………………………………………….09
I-5-2:Les hétéroatomes.………………………………………………………………..11
I-6: L'évolution de l'utilisation du pétrole. ……………………………………………….12
Chapitre II : les propriétés physico-chimique de pétrole brut
II-1: Introduction ………………………………………………………………………….15
II-2:Propriétés du pétrole brut. …………………………………………………………..15
II-2-1:Facteur de caractérisation KUOP . …………………………………………..15
II-2-2: La masse volumique, la densité et le degré API. …………………………...16
II-2-3:Tension de Vapeur Reid. …………………………………………………......17
II-2-4:Point Eclair. …………………………………………………………………...18
II-2-5:Point de feu. …………………………………………………………………...18
II-2-6: Point de trouble. ……………………………………………………………...18
II-2-7: Freezing Point. ……………………………………………………………..…19
II-2-8: Pouvoir calorifique…………………………………………………………....19
II-2-9 : La viscosité…………………………………………………………………….19
II-2-10: Teneur en sel (salt content) . ………………………………………………..20
II-2-11 : Teneur en soufre (sulfur content)…………………………………………..20
II-2-12 : Point d’écoulement (pour point)…………………………………………....21
II-2-13 : Taux de cendres (Ash content)……………………………………………...21
Sommaire
III-1: Introduction.……………………………………………………………………….....22
III-2:Types de classification. ……………………………………………………………….22
III-2-1:Classification industrielle.………………………………………………….....22
III-2-2:Classification chimique. ……………………………………………………...23
III-2-3 :Classification économique (technologique). ……………………………….23
Chapitre IV : propriétés des produits pétroliers.
IV-1:Gaz du pétrole liquéfié. ……………………………………………………………...25
IV-1-1: Définition. …………………………………………………………………….25
IV-1-2:les caractéristiques du GPL. …………………………………………………25
IV-2:NAPHTA.………………………………………………………………………..........27
IV-2-1: Définition.……………………………………………………………………..27
IV-2-2: Les caractéristiques du naphta. …………………………………………….27
IV-3: Kérosène.………………………………………………………………………..........27
IV-3-1:Définition.……………………………………………………………………...27
IV-3-2 Les caractéristiques du kérosène.………………………………………….....27
IV-4:Gasoil.………………………………………………………………………………....29
IV-4-1:Définition……………………………………………………………………....29
IV-4-2: Les caractéristiques du gasoil. ………………………………………………29
Chapitre V : Généralités sur le raffinage et la distillation
V-1:Historique du Raffinage. ……………………………………………………………...30
V-2:le raffinage du pétrole.………………………………………………………………....31
V-3:La distillation atmosphérique.…………………………………………………………32
V-4:La colonne de distillation atmosphérique.…………………………………………….32
V-4-1:Description de la colonne de distillation.………………………………………32
V-4-2: les différentes zones de la colonne atmosphérique.…………………………...32
V-4-3:Qualités de fractionnement.…………………………………………………….33
V-5:Principaux types d’unités de distillation atmosphérique (Topping)………………..34
V-5-1:Distillation atmosphérique avec une seule colonne……………………………34
V-5-2:Distillation atmosphérique avec prédistillation………………………………..35
V-5-3:Distillation atmosphérique avec ballon de flash……………………………….36
Chapitre VI : description de la raffinerie et de l’unité de topping
Sommaire
Conclusion………………………………………………………………………………….123
Bibliographie
Annexe
Nomenclature
Abréviations :
Résumé :
En Algérie, l’industrie de raffinage est née avec la découverte et la production du pétrole brut.
La raffinerie de Hassi Messaoud a été construite en 1979 dont l’objectif principal est de
maximiser la production du gasoil afin de satisfaire la demande croissante du carburant de
moteur diesel.
Le travail présent consiste à évaluer l’efficacité de la colonne de distillation atmosphérique en
vérifiant ces paramètres de marche.
Abstract :
In Algeria, the industry of refining was born with the discovery and the production of crude
oil.
The refinery of Hassi Messaoud was built in 1979 whose main aim is to maximize the
production of the diesel fuel in order to satisfy the increasing demand with the diesel fuel
engine.
The present work consist on evaluating the effectiveness of the column of crude distillation
unit by checking its running parameters.
Key words : crude oil, rafinery , column, diesel fuel, Atmospheric distillation, fuel of
diesel engine, fuel
:ملخص
و9191ونذث صناعت انتكزيز في انجشائز يع اكتشاف و انتاج اننفط انخاو و نقذ تى انشاء يصفاة حاسي يسعىد في عاو
.هذفها انزئيسي هى سيادة انتاج وقىد انذيشل ين اجم تهبيت انطهب انًتشايذ عهيه
.دراستنا تتًثم في تقييى فعانيت عًىد انتقطيز انجىي ين خالل انتحقق ين اعذاداث تشغيم هذا االخيز
محركات الذيزل،الوقود، التقطير الجوي, عمود التقطير، الذيزل، مصفاة التكرير، النفط:الكلمات المفتاحية
Introduction
L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les sciences et les
progrès techniques ont permis à l’homme de découvrir des nouvelles ressources énergétiques,
à savoir tous les produits à vocation énergétique dont nous citons :
Le pétrole et le gaz naturel, qui sont les seuls capables de répondre à l’accroissement des
besoins en énergie.
Le pétrole figure actuellement comme le promoteur de développement industriel et
économique de nombreux pays dans le monde. Il constitue une source d’énergie indispensable
dans la vie quotidienne. L’importance de ses produits a fait de cette richesse un centre
d’intérêt stratégique autour duquel se concentrent les plus grandes puissances mondiales.
L’Algérie est riche en pétrole brut, ce dernier est un mélange hétérogène d’hydrocarbures
divers (molécules composées d’atomes de carbone et d’hydrogène), inutilisable en l’état. Ses
composants doivent être séparés afin d’obtenir les produits finaux exploitables directement.
On en distingue en général deux grands types :
les produits énergétiques, tels que l’essence, le kérosène, le diesel (gazole) ou le fioul
et le GPL.
les produits non-énergétiques, tels que les lubrifiants, le bitume et les naphtas utilisés
en pétrochimie.
Le raffinage du pétrole est un procédé industriel qui permet de transformer le pétrole brut en
différents produits finis tels que l’essence, le fioul lourd ou le naphta. Il est constitué par des
principaux équipements rencontrés en raffinerie. Le procédé de distillation ou « Topping » se
trouve le premier dans un schéma d’une raffinerie, il représente la base fondamentale du
raffinage, car il alimente les autres unités par une série de fractions élémentaires qui seront
traitées ultérieurement pour l’obtention de produits commerciaux.
Problématique :
La présente étude a pour but de vérifier les paramètres de marche de la colonne pour évaluer
l’efficacité de cette dernière.
I-1-1-Formation du kérogène :
La formation des hydrocarbures est l‟aboutissement d‟un long processus de sédimentation de
la matière organique (plusieurs millions d‟années).
Sur notre planète des organismes vivants meurent en permanence. Ces organismes sont
composés pour l‟essentiel de carbone, hydrogène, oxygène et azote sous forme de molécules
complexes.
A la mort de ces organismes, les molécules complexes se décomposent en molécules plus
simples (CO2 par exemple) qui sont pour la plus grande partie recyclées rapidement par la
biosphère.
Toutefois, une faible partie (moins de 1%) de la matière organique se dépose et est entrainée
vers le fond des mers et océans :
– soit par processus alluvionnaire provenant de l'érosion des continents : charge terrigène
– soit par dépôt de la matière organique provenant des océans eux-mêmes (plancton) :
Charge allo chimique. [1]
Les sédiments minéraux en formation contiennent donc une part plus ou moins forte de
matière organique qui s'y trouve piégée.
Dans le sédiment, la quantité d'oxygène libre est faible et rapidement consommée par
l'oxydation d'une partie de la matière organique. On se retrouve donc rapidement dans un
milieu dépourvu de O2 libre appelé milieu anaérobie.
Dans ce milieu, la transformation se fait grâce à l'action des bactéries anaérobies qui utilisent
l'oxygène et l'azote contenus dans les molécules organiques, laissant ainsi le carbone et
l'hydrogène qui peuvent alors se combiner pour former de nouvelles molécules : les
hydrocarbures.
Cette première transformation par les bactéries – transformation biochimique – conduit à la
formation d'un composé solide appelé kérogène disséminé sous forme de petits filets dans le
sédiment minéral appelé roche-mère.
À ce stade, des atomes de carbone et d'hydrogène s'unissent afin de former une molécule
simple, le méthane (CH4). Ce gaz qui se forme dans les couches supérieures du sédiment est
appelé méthane biochimique car il est le produit d'une dégradation biochimique.
De plus, les bactéries sont également responsables de la formation d'hydrogène sulfuré (H 2S)
par dégradation des sulfates dissous dans l'eau.[1]
Par suite des mouvements très lents de la croûte terrestre, les sédiments s‟enfoncent et la
température ainsi que la pression ambiante augmentent.
Le kérogène va alors subir une dégradation thermique – phénomène de pyrolyse – conduisant
à l‟apparition de molécules d'hydrocarbures de plus en plus complexes.
azotés, sulfurés) ainsi qu‟à des traces de métaux particuliers (Vanadium, Molybdène, Nickel)
[4].
Les hydrocarbures constituent les éléments essentiels des pétroles, leurs molécules ne
contiennent que du carbone et de l‟hydrogène dont les teneurs sont respectivement (83%-
87%) et (11%-14%), elles se divisent en plusieurs familles chimiques selon leurs structures
[4].Toutes ces structures sont basées sur la tétravalence du carbone.
La composition du pétrole dépend du lieu où il est extrait, il y a actuellement une centaine de
bruts différents sur le marché pétrolier caractérisés par leurs densités (lourds, moyens ou
légers) souvent exprimées en degrés API (American Petroleum Institute). On distingue trois
catégories d‟hydrocarbures présents dans les fractions des pétroles bruts : Les alcanes ou
paraffines (18 à 65%), les cycloalcanes ou naphtènes (25 à 90%) et des composés aromatiques
(jusqu‟à 15%). Il n‟y a pas d‟alcènes (oléfines) ni d‟alcynes [4].
La recherche des proportions des différents éléments présents dans les pétroles bruts conduit
aux résultats suivants :
Tableau I-1
Eléments Carbone hydrogène soufre Oxygène azote Métaux
% en masse 84 à 87 11 à 14 0,04 à 6 0,1 à 0,5 0,1 à 1,5 0,005 à 0,015
I-5-1-Hydrocarbures Purs :
a) Hydrocarbures paraffiniques (alcanes):
Ce sont des hydrocarbures saturés de formules brute CnH2n +2 et se sont:
Des gaz (C1 à C4): Qui peuvent être utilisés comme combustibles ménagers et industriels
ou comme matière première pour la pétrochimie (pour l‟obtention des alcools gras, noir de
carbone ….etc.).
Des liquides (C5 à C16): Dans les conditions normales de pression et de température: ils
font partie intégrante de l‟essence, kérosène et de gasoil, mais ils peuvent être utilisés comme
matière première pour la pétrochimie pour l‟obtention des alcools gras et des acides gras et
des détergents.
Des solides: (C17 et plus; dans la température ambiante): Ils font partie intégrante des
paraffines et des résines. [5]
b) Hydrocarbures naphténiques:
Ce sont des hydrocarbures cycliques saturés de formule brute CnH2n, le pétrole à base
naphténique est utilisé pour l‟obtention des huiles car ils possèdent un grand indice de
viscosité, mais aussi ce sont des bons composants des carburéacteurs à cause de leur grand
pouvoir calorifique.
Les propriétés des hydrocarbures naphténiques elles se trouvent comprises entre celles des
paraffiniques et celles des aromatiques. [6]
Ex : C6H12 ou C5H10
Cyclohexane cyclopentane
c) Hydrocarbures aromatiques:
Ce sont des hydrocarbures cycliques non saturés de formule brute CnHn, le premier membre
de cette famille est le benzène qui est désiré dans les essences car il améliore son indice
d‟octane.
Les hydrocarbures aromatiques à plus grande masse moléculaire se trouvent dans le kérosène
et le gasoil et la majore partie dans les huiles.
Ex : le benzène C6H6
Les aromatiques se présentent dans le pétrole sous forme de BTX (Benzène, Toluène,
Xylène), naphtalène, anthracène, pyrène, etc. [6]
Remarque : la composition chimique du pétrole brut est donnée par la teneur en paraffine,
oléfine, naphtène et en aromatique dite le PONA de la fraction pétrolière.[6]
I-5-2-Hétéroatomes :
a)Composés sulfurés :
Pratiquement tous les pétroles contiennent du soufre. La teneur de ce dernier augmente avec
l‟augmentation de la température d‟ébullition de la fraction pétrolière.
Ces composés sulfurés sont divisés en 03 groupes :
Le premier groupe : comprend H2S et R-SH (mercaptans) qui ont des propriétés
acides, corrosive et odeur désagréable.
Le deuxième groupe : renferme les sulfures R-S-R‟ et disulfures R-S-S-R‟ qui sont
neutres à froid et instables à une température élevée entre 130 à 160ºC pour donner les
mercaptans et H2S.
Le troisième groupe : renferme les composés hétérocycliques, à savoir thiophène (1)
et thiophane (2), instables à température élevée de l‟ordre de 500 à 600ºC pour donner les
mercaptans et H2S. [6]
S (2) S (1)
Les composés sulfurés sont indésirables, par ce qu‟ils diminuent le nombre d‟octane de
l‟essence, en agissant sur l‟efficacité de l‟action des additifs antidétonants, tels que le P.T.E
(Plomb-tétraéthyle).
Ces composés empoisonnent aussi les catalyseurs des procédés catalytiques. [6]
N (1) N (2)
Tous les composés azotés sont des poisons pour les catalyseurs.[6]
COOH
Le pétrole était déjà utilisé dans l'antiquité : en effet il servait de ciment pour le pavage des
rues, de calfatage pour les bateaux, de source de chauffage et d'éclairage, et aussi de produit
pharmaceutiques. La distillation du pétrole a permis en 1853 l'apparition de la lampe à
pétrole.
C'est lors de la deuxième révolution industrielle, vers 1900, que le pétrole devient l'objet d'une
exploitation et d'une utilisation industrielle. (C'est à ce moment-là que le pétrole acquiert une
importance géostratégique.)
II-1- Introduction :
Le raffinage a pour fonction de transformer des pétroles bruts d’origines diverses en un
ensemble de produits pétroliers répondant à des spécifications précises, dans des proportions
correspondant aussi bien que possible à la demande du marché.
Les pétroles bruts présentent une large diversité du point de vue de leurs propriétés physiques
et chimiques.
Parmi les caractéristiques importantes, on peut citer :
La courbe de distillation, ce qui conduit à une première classification en brut légers
donnant un haut rendement en distillats par opposition aux bruts lourds ou extra
lourds.
La teneur en soufre (brut à basse ou à haut teneur).
La composition chimique, cette dernière n’intervenant que pour caractériser des bruts
particuliers (bruts paraffiniques ou naphténiques).
L’ensemble d’un brut donné est généralement utilisé pour élaborer des produits dont la
majorité présente une valorisation positive, ceci est en particulier le cas des carburants et des
produits de spécialité. Toutefois, une partie des produits peut conduire à une valorisation
négative : il s’agit de produits fatals tels que le fuel lourd, certains cokes de pétrole…
Les produits peuvent être classés en fonction de divers critères ; leur propriétés physiques, en
particulier la volatilité, leur voie d’obtention (produits de première distillation ou de
conversion). La classification la plus intéressante pour la présente discussion est celle liée à
l’usage : GPL, supercarburant, kérosène et gazole, combustibles moyens et lourds, produits de
spécialité (solvants, lubrifiants, bitumes…). En effet, les spécifications des produits sont
généralement liées à l’usage. Traditionnellement, elles concernent des propriétés spécifiques :
Nombre d’octane pour le supercarburant, nombre de cétane pour le gazole, ainsi que des
prospérités physiques globales : densité, courbe de distillation, viscosité… [8]
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
Nelson, Watson et Murphy de la société U.O.P (Universal Oil Company) ont proposé le
facteur de caractérisation KUOP pour classer les bruts selon la prédominance d’une famille
chimique.
KUOP = [Tb]1/3 ÷SpGr60/60 °F
Ou : Tb : est la température d’ébullition exprimée en degré Rankine.
Le KUOP est déterminé également à partir de l’abaque viscosité, densité ° API (norme UOP
375-59).[9]
Chaque famille a une valeur caractéristique de ce facteur :
- KUOP = 13, pour les paraffines et iso-paraffines,
- KUOP = 12, pour les hydrocarbures mixtes à cycles,
- KUOP = 11, pour les cyclanes et les aromatiques légèrement substitués,
- KUOP = 10, pour les aromatiques.
La distinction par le KUOP est moins forte que par les méthodes modernes, mais encore très
utilisée car facile et rapide [10]
II-2-2- La masse volumique, la densité et le degré API :
*La masse volumique ρ d’une substance (Density en anglais) est le rapport de la masse sur le
volume de la substance à une température déterminé.
*La densité d (specificgravity en anglais) et le rapport de la masse volumique ρ de la
substance sur la masse volumique d’un fluide de référence (l’eau pour les liquides et les
solides) ρref dans des conditions déterminés de T et de P. [11]
d1515 = ρ brut(15°C) /ρeau (15°C)
d415 = ρ brut(15°C) /ρeau(4°C)
À pression atmosphérique :
d 420 d 4T T (C ) 20
α : Coefficient de dilatation volumique (voir annexe 5)
*Le degré API (du nom de "American Petroleum Institute") est un autre moyen pour exprimer
la densité d’un brut. Plus le pétrole est lourd son degré API est faible.
°API=(141.5/d)-131.5
Avec d : la densité du pétrole brut par rapport à l’eau mesuré à 15,5°C.[11]
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
II-2-4-Point Eclair :
C’est la température minimale à laquelle il faut porter le liquide testé pour que les vapeurs
émises brûlent spontanément en présence d’une flamme (explosion-éclair).
La norme utilisée varie avec la nature du produit (léger, lourds), Cet essai nous renseigne
qualitativement sur la teneur en produit volatil. Il est important pour la sécurité lors des
opérations de stockage et de transport et pour le réglage de l’unité de stripping [10]
II-2-5-Point de feu:
Apres avoir atteint le point éclair, si on continu de chauffer notre échantillon, on obtient une
flamme stable : c’est le point de feu.
Il est de quelques degrés (généralement de 2 à 4 °C) au-dessus du point éclair.[10]
II-2-6-Point de trouble :
C’est la température à laquelle les hydrocarbures paraffiniques, normalement dissous dans le
mélange commencent à se solidifier et à se séparer lorsque le produit est refroidi dans des
conditions normalisées (norme ASTM D 97). [10]
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
II-2-7-Freezing Point:
C’est la température à laquelle les cristaux formés aux cous d’un refroidissement disparaissent
quand on laisse remonter la température (norme ASTM D 2386).
C’est une mesure spécifique au carburéacteur. Elle est d’une grande importance pour la
sécurité.
La différence entre le point de congélation et le freezing point ne doit pas dépasser 3°C [10]
II-2-8-Pouvoir calorifique :
Le pouvoir calorifique massique ou volumique d’un carburant ou d’un combustible représente
la quantité d’énergie dégagée par unité de masse ou de volume du produit, lors de la réaction
chimique de combustion complète conduisent à la formation de CO2 et H2O. [12]
On fait la distinction entre le pouvoir calorifique supérieur (PCS) et le pouvoir calorifique
inférieur (PCI), selon que l’eau obtenue par combustion se trouve à l’état liquide ou à l’état
gazeux. La seule grandeur véritablement utile en pratique est le PCI puisque, dans les produits
de combustion rejetés par les moteurs et les brûleurs, l’eau se trouve sous forme de vapeur.
La mesure du pouvoir calorifique supérieur massique s’effectue au laboratoire (selon norme
ASTM D 240), par combustion d’un échantillon de carburant sous atmosphère d’oxygène,
dans une bombe calorimétrique renfermant de l’eau. L’effet thermique est calculé à partir de
l’élévation de température du milieu et des caractéristiques calorifiques de l’appareillage. [21]
II-2-9-la viscosité :
La viscosité est une grandeur physique qui mesure le résistance interne à l'écoulement d'un
fluide, résistance due aux frottements des molécules qui glissent les unes contre les autres.
On définit 3 viscosités :
La viscosité absolue ou dynamique :
µ= (F/S) (dx/dV) en Pascal-seconde, centipoise
F : force résistante
S : surface
dx : distance entre les deux couches,
dv : vitesse.
La viscosité cinématique :
ν=µ/ρEn m2/s ou en centistokes (1cSt = 1 mm2/s).
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
La viscosité relative :
C’est le rapport de la viscosité du produit à celle de l'eau à 20°C
Mesure : ASTM D445-65, NF T 60-100
La Méthode consiste à mesurer le temps d'écoulement du liquide entre deux repères dans un
tube capillaire. Un étalonnage fournit la constante de temps de l'appareil. [10]
ν = Ct- B/tc
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Chapitre II Propriétés physico-chimique du Pétrole
Les ions sulfates sont dosés par une méthode qui dépend de la teneur en soufre et de la
méthode. [10]
De nouvelles méthodes faisant appel à des techniques modernes d’analyse existent également
maintenant. La plus utilisée actuellement est la détermination de la teneur en soufre par
diffraction au rayon X. [10]
B) Teneur en mercaptans R-SH:
Cette méthode consiste à débarrasser l’échantillon de H2S à l’aide d’un réactif (solution acide
de sulfate de cadmium) et de doser les mercaptans en faisant réagir une solution alcoolique de
AgNO3 (norme ASTM D 3227). [10]
C) Corrosion à la lame de cuivre:
Le test de corrosion dit à la lame de cuivre (norme ASTM D 130) s’effectue par immersion
dans un bain thermostaté à 100°C, sous 7 bars et pendant six heures. La coloration ne doit
généralement pas dépasser le niveau 1 (jaune clair) dans une échelle de référence. [10]
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Chapitre III Classification Du Pétrole
III-1-Introduction :
A la découverte d’un gisement du pétrole, ce dernier subit une série d’analyse, permettant sa
classification. La classification du pétrole est d’une extrême importance car elle nous permet
de connaître les méthodes de traitement de ce même pétrole, l’assortiment et les qualités des
produits à obtenir.
Il est possible de distinguer les différents types de pétrole selon leur densité, leur fluidité, leur
teneur en soufre et autres impuretés (vanadium, mercure et sels) et leur teneur en différentes
classes d’hydrocarbures. Le pétrole est alors paraffiniques, naphténique ou aromatique
Il est aussi possible de les classifier parfois selon leur provenance (golfe Persique, mer du
Nord, Venezuela, Nigeria), car le pétrole issu de gisements voisins a souvent des propriétés
proches. [14].
III-2-Types de classification :
On distingue trois types de classification :
Selon la densité:
- le pétrole est léger : si 15
15
O.828
b) d’habitude :
Les pétroles lourds sont les pétroles aromatiques et qui contiennent peu d’essence mais son
indice d’octane est élevée, il contient beaucoup de gomme.
Ce pétrole peut donner un grand rendement de coke et des bitumes de bonne qualité cette
classification qui ne tient compte que de la densité 1515 reste incomplète. [14]
III-2-2-Classification chimique :
En fonction de la prédominance d’une ou plusieurs familles des hydrocarbures, on peut
distinguer les pétroles suivants [14]:
a) pétrole paraffiniques
b) pétrole naphténiques
c) pétrole paraffino-naphténique (l’Algérie).
d) Un pétrole aromatique
e) Un pétrole napheteno – aromatique
f) Un pétrole paraffiniques-naphténique-aromatique.
La classification chimique ne reflète pas la vraie nature de pétrole car la répartition des légers
dans les fractions est différente, aussi les fractions lourdes contiennent des hydrocarbures
mixtes, et donc cette classification ne peut pas nous renseigner complètement sur la quantité
et la qualité des produits à obtenir.
Actuellement, la méthode la plus complète, et donc la plus utilisée reste la méthode
technologique. [14]
Tableau III-1
Classes Teneur en soufre (%)
Dans le pétrole Essence PI Carburéacteur Carburant
200 120 240 diesel 240
360
Classe 1 ≤ 0,5 ≤ 0,15 ≤ 0,1 ≤ 0,2
Classe 2 0,5 ÷ 0,2 0,15 ≤ 0,25 ≤ 1,0
Classe 3 >2 > 0,15 > 0,25 > 1,0
IV-1-1Définition :
Le gaz de pétrole liquéfié est un mélange gazeux composé essentiellement de Butane et
propane à température ambiante et pression atmosphérique, mais il peut demeurer à l’état
liquide sous des pressions relativement basses (4 -18 bars).
La composition chimique de G.P.L. est variable selon les normes et ses utilisations dans
différent pays (50%,50% en France et 95%,5% aux état- unis). Il peut contenir ; le propylène,
butène, et une faible quantité de méthane, éthylène, pentane, et exceptionnellement
d’hydrocarbures tels que le butadiène, l’acétylène et le méthylacrylique. Le G.P.L est
également utilisé comme carburant efficace pour les véhicules, et dans diffèrent domaines
tels que la pétrochimie, la production électrique, et la climatisation….etc. [15]
TableauIV-1
Caractéristiques Limite
Teneur en eau Les gaz de pétroles ne doivent pas contenir
(NF EN ISO 13758) d’eau libre ou d’eau en suspension
apparaissant lors de l’inspection visuelle.
En outre la teneur en eau dissoute ne doit pas
se trouver en quantité telle que le produit ne
passe pas le test décrit dans la méthode NF
EN ISO13758
Odeur (Annexe de la EN 589) Caractéristique : détectable jusqu’à une
concentration de ce gaz dans l’air de 20% de
la limite inférieure d’inflammabilité.
Indice d’octane moteur « moteur »MON Supérieur ou égale à 89
(Annexe de B de l’EN 589)
Teneur en diènes (sous forme de 1,3- Inférieur ou égale à 0,5% mole
butadiène) (NF EN 27 941)
Hydrogène sulfure (NF EN ISO 8819) Passe
Teneur en soufre total (après Inférieure ou égale à 200 mg/kg
odorisation)(NF EN 240260)
Tableau IV-2
Température Densité Masse Viscosité Viscosité Température Pression
D’ébullition standard Molaire Liquide à Liquide à Critique Critique
(°K) (Kg/mol) 100°F 200°F (°K) (bar)
(mm2/s) (mm2/s)
Méthane 111 ,63 - 16,043 - - 190,56 45,96
Ethane 184,54 0,3560 30,070 - - 305,33 48,72
Propane 231,07 0,5070 44,097 0,1858 - 369,85 42,48
Iso-butane 261,36 0,5629 58,123 0,2586 0,1675 407,85 36,41
n-butane 272,64 0,5840 58,123 0,2773 0,1873 425,16 37,97
Tableau IV-3
Propriété Propane Butane
Odeur Caractéristique Caractéristique
Teneur en soufre ≤ 0,0005 % en poids /
Composés sulfurés / Absence de réaction à l’essai de
plombite de soduim
Corrosion lame de cuivre 1b maximum
Teneur en eau Indétectable par l’essai au Absence d’eau séparable par
brome de cobalt décantation
Evaporation Teb finale ≤ -15°C Teb≤ +10°C
IV-2-Naphta:
IV-2-1 Définition :
Le naphta est un mélange liquide d’hydrocarbures légers, c'est-à-dire de molécules constituées
d’atomes de carbone et d’hydrogène (en faible nombre). Il est principalement issu
du raffinage du pétrole brut, sert de matière première à la pétrochimie. [16]
IV-3-Kérosène :
IV-3-1Définition :
Le kérosène est un carburant utilisé dans l’aviation pour alimenter les turboréacteurs et les
turbopropulseurs. Il porte également le nom de jet fuel ou de carburéacteur. Sa viscosité est
plus importante que celles du fioul et de l’essence, mais il lubrifie mieux les pièces
mécaniques.
Le kérosène est issu du raffinage du pétrole. Il se compose d’alcanes ayant des formules
brutes de la forme CnH2n+2, allant de C10H22 à C14H30. [17]
IV-4-Gasoil :
IV-4-1-Définition :
Le gazole, diesel, diésel ou gas-oil, ou encore gasoil, est un carburant pour moteur Diesel.
Physiquement, c'est un fioul léger et, réglementairement, un carburant (norme fiscale) issu
du raffinage du pétrole.[2]
IV-4-2- Les caractéristiques du gasoil :
Tableau-VI-6
V-1-Historique du Raffinage :
Depuis la découverte du pétrole, l’utilisation rationnelle des différentes fractions qui le
composent a fortement influencé le développement de divers procédés ainsi que leur
agencement dans le schéma de raffinage. [8]
A la fin des années soixante, le raffinage du pétrole a subi des transformations importantes
liées à l’accroissement continu des besoins en produits légers (essences-gazole) au détriment
des produits lourds (fuels) comme l’indique le tableau. [8]
Tableau V-1
1973 1990 2000
Produits légers 29.5 35 37-39
Distillats moyens 30 36 39-41
Produits lourds 40.5 29 20-24
Procédés de protection de l’environnement qui traitent les gaz de raffinerie (fuel gaz),
les fumées et les eaux résiduaires.
Elle contient des plateaux pour permettre la rectification. Le nombre de plateaux dépend de la
nature de la charge à traiter et des fractions qu’on veut obtenir (entre 22÷45 plateaux).
c) Zone d’épuisement :
Dans cette zone s’accumule la partie la plus lourde du pétrole. C’est le résidu atmosphérique
qui servira de charge pour la distillation sous vide, dans laquelle on injecte la vapeur d’eau
pour éliminer les constituants légers volatiles. Cette zone comprend aussi des plateaux dont le
nombre varie de 6÷8.
a) Reflux de tête:
Il règle la température au sommet de la colonne. Ce reflux est les vapeurs de tête à l’état
liquide après leurs condensation, décantées de l’eau quelles contiennent. Ce dernier à la
température de 25÷45°C est injecté sur le plateau supérieur, puis passé au deuxième plateau
où il se vaporise, en absorbant de la chaleur latente qu’il perd aussitôt dans le condenseur.
La quantité de reflux injecté est contrôlée par un dispositif de régulation de température.
b) Reflux chaud :
Une quantité du produit de fond de tour est dirigée vers un rebouilleur pour évaporer les
légers entraînés et les faire revenir dans la colonne.
VI-1-1-Historique :
Après la mise en évidence par la sismique réfraction de la structure de Hassi Messaoud
comme étant un vaste dôme structural, la société « SN REPAL » implanté le 16 janvier 1956,
le premier puits Md1, pas loin du puits chamelier de Hassi Messaoud. Le 15 juin de la même
année, ce forage a recoupé des grès cambriens à 3338 m comme étant producteurs d’huile.
En mai 1957, la société « CFPA » réalise un puits Om1 à environ 7Km au Nord-Nord-Ouest
du puits Md1, ce forage confirmait l'existence d'huile dans les grès du Cambrien.
Par la suite, le champ de Hassi Messaoud fut divisé en deux concessions distinctes :
« C.F.P.A » pour le champ Nord et « SN.REPAL » pour le champ Sud.
La mise en production avait commencé en 1958 avec 20 puits d'exploitation.
Dès lors, les forages se sont développés et multipliés sans cesse, jusqu'à arriver à plus de 950
puits. Après plusieurs années de production, la pression du gisement a énormément chutée ce
qui a incité à utiliser les méthodes de récupération secondaire (injection de gaz, d’eau,
fracturation, acidification, etc...).[22]
a)Situation géographique :
Le champ de Hassi Messaoud est considéré comme l'un des plus grands gisements dans le
monde. Il fait partie d'un ensemble de structures formant la partie Nord de la province
Triasique, et se situe à environ 850 km au Sud-Est d'Alger, à 280 km au Sud-Est du gisement
de gaz-condensat de HassiR'Mel et à 350 km à l'Ouest de la frontière tunisienne (FigureVI-1).
Il s’étend sur 2500 km², il a pour coordonnées Lambert :
X = [790.000 - 840.000] Est.
Y = [110.000 - 150.000] Nord.
Et il est encadré par les latitudes 31°.30’et 32°.00’ et les longitudes 5°.40’et 6°.20’.
b) Situation géologique :
Le môle de Hassi Messaoud est le résultat d’une histoire paléotectonique assezcompliquée,
c’est le prolongement de la dorsale d’Amguid El Biod de plus de 800 km delong. Sa structure
fait partie d’un ensemble de structures formant la province triasiqueNord orientale.
Géologiquement, il est limité :
à l'Ouest par la dépression d'Oued Mya.
au Sud par le môle d'Amguid El Biod.
au Nord par la structure Djammâa-Touggourt.
à l'Est par les hauts-fonds de Dahar, Rhourde El Baguel et la dépression de
Ghadames.
VI-2-1-Historique de la raffinerie :
Suite à la découverte du pétrole dans le sud Algérien en Septembre 1959, des sociétés
pétrolières internationales ont décidé de construire une raffinerie à cotée des puits.
La nouvelle raffinerie est une importante installation du complexe industriel sud, située à
quatre kilomètres au sud-est de la ville de HassiMessaoud, elle traite 1100000t/an de brut
provenant de l’unité de traitement pour le transformer en produits finis commerciaux : gasoil,
kérosène, essence normale, essence super [23]
L’étude de la Raffinerie RHM2 a été confiée en 1976 par :
ALTEC (Société Algérienne d’Engineering)
H.E France (Hydrocarbon Engineering).
Le montage a été réalisé par ENGTP (Entreprise Nationale des Grands Travaux
Pétroliers)RHM2 est conçue et étudiée pour traiter le brut de HassiMessaoud Sud avec une
capacité de traitement annuelle de 1 070 000 t/an.
Date de mise en service :
Distillation atmosphérique : Mai 1979
Reforming Catalytique : Octobre 1979
Unité Gasoline
Valorisation
deCondensât Naphta
( GPL2 )
Gaz vers CIS
Gasoline
Naphta U 200
Naphta Distillation
U 900
Stockage & Utilités Kérosène Atmosphérique
Gasoil
Charge brut
U 300 R Résidu
Prétraitement e
du Naphta f
o Complexe
r Industriel Sud CIS
m
NaphtaDésulfuré a
t
Ess. Normale
U 800 Ess. Super Pomperie
Reforming Kérosène d’expédition
Catalytique
Gasoil
TableauVI-2
VI-3-1-Circuit de brut :
La charge de brut provenant de la pomperie d'expédition du service traitement à une pression
de 3,5 b. est reprise par la pompe de charge GA 201 en amont de laquelle on lui injecte à
l'aide de la pompe GA 213 ~5% vol d’eau préalablement préchauffée dans l’échangeur EA
219 et ~5 ppm vol de désémulsifiant à l'aide de la pompe doseuse GA214 par rapport au débit
volumique de la charge de brut qui est régulé par le FRC215.
Le mélange est préchauffé à ~70°C dans 02 échangeurs EA201-202 en parallèles, puis amené
dans le champ électrique du dessaleur FA 205 entre 2 électrodes HT.
L’action du champ électrique provoque la coalescence et la précipitation de l’eau qui entraîne,
avec elle, les sels contenus dans le brut.
L'eau saturée en sel est envoyée par gravité sous régulation du niveau interface vers bourbier
après avoir cédé ses calories à l'eau d’injection dans l’échangeur EA219.
Le brut dessalé est repris par la pompe booster GA212, préchauffé dans une série
d’échangeurs (EA204-EA203-EA205) à ~170°C ; puis chauffé à 330°C dans le four BA 201
sous contrôle du TRC 203 pour pénétrer dans la zone d’expansion de la colonne DA201 ;
cette colonne est équipée de 29 plateaux à clapets ces derniers sont répartis dans 02 zones :
1re zone d’expansion 03 plateaux
2e zone de fractionnement 26 plateaux
La partie vaporisée sort du sommet de la zone d’expansion à 220°C pour alimenter la zone
de fractionnement au 21ème plateau de la colonne DA201.
VI-3-2-Soutirage :
Les produits soutirés sont [23]:
Résidu ou brut réduit
Gas-oil
Reflux circulant
Kérosène
Naphta
Gazoline + gaz
1/Circuit du résidu :
Le résidu est soutiré à ~325°C du fond de la colonne DA 201 à l'aide de la pompe GA207 ; est
envoyé vers slop sous contrôle du LRC 201 après avoir cédé ses colories au préchauffage du
kérosène dans l’échangeur EA208 et au brut charge dans l’échangeur EA205 ; puis refroidi
dans une batterie d'aéro-réfrigérants à air humidifié (EC218A-B) pour être mélangé avec le
brut au service traitement.
2/ Circuit du gas-oil :
Le gas-oil est soutiré à ~325°C du fond de la colonne de fractionnement DA201 à l'aide de la
pompe GA 206 ; une partie est réchauffée à ~350°C dans le four BA202 sous contrôle du
TRC204 pour élimination des fractions légères et maintien du gradient de température dans la
colonne de fractionnement et l'autre partie est envoyée au stockage sous contrôle du LRC 204
après avoir cédé ses calories au brut charge dans l’échangeur EA203 ; puis refroidi dans une
batterie d'aéroréfrigérants à air sec (EA 217A-B).
4/ Circuit du kérosène :
Le kérosène est soutiré à ~200°C du 12ème plateau de la colonne de fractionnement, il s'écoule
par gravité sous contrôle du LIC 207 dans une petite colonne (Stripper DA 202A) de 06
plateaux.
Le rebouillage du fond de la colonne DA202A se fait dans le rebouilleur EA208 à ~240°C
par le résidu sous contrôle du TRC207 pour élimination des fractions légères (réglage du
point d'éclair), les vapeurs de tête de cette colonne retournent sur le 11 ème plateau de la
colonne de fractionnement DA201.
Le kérosène, sortie stripper, est repris par la pompe GA 205 puis refroidi dans un aéro-
réfrigérant humidifié (EC216) après avoir cédé ses calories au brut charge dans l’échangeur
EA202 ; une partie est reprise par la pompe GA 219 sous contrôle du FRC227 pour être
envoyée vers le précipitateur électrostatique (FA 214) pour élimination des traces d'eau et
subir un traitement à la soude pour le réglage de l'acidité ; avant d'être envoyée au stockage,
on lui injecte un produit antistatique (STADIS 450) à l'aide de pompe doseuse GA218 pour le
réglage de la conductivité électrique et l'autre partie est mélangée au gas-oil .
5/ Circuit du naphta :
Le naphta est soutiré à ~160°C du 6ème plateau de la colonne de fractionnement, il s'écoule par
gravité sous contrôle du LIC209 dans une petite colonne (Stripper) DA 202B de 06 plateaux
à clapets.
Le rebouillage fond DA 202B se fait par le reflux circulant dans le rebouilleur EA207 à
≈170°C sous contrôle du TRC208 pour élimination des fractions légères (réglage du point
initial), les vapeurs de tête de cette colonne retournent sur le 5 ème plateau de la colonne de
fractionnement.
Le naphta, sortie stripper, est repris par la pompe GA204, puis refroidi dans un aéro-
réfrigérant à air humidifié (EC215) après avoir cédé ses calories au brut charge dans
l’échangeur EA201 puis ; envoyé au stockage sous contrôle du FRC217 pour servir de charge
6/ Circuit de vapeur de tête :
À la température de 90°C sont refroidies dans une batterie d'aéro-réfrigérants à air sec
(EA211A à F) ; puis condensées et séparées dans le ballon FA201; la phase gazeuse (riche en
C3 - C4) est envoyée sous régulation de pression du ballon (PRC 224) à 1,5 bars au service
traitement vers l’unité de récupération 3ème étage.
La phase eau est recueillie dans un appendice au FA 201, puis purgée par gravité vers
bourbier ou vers égout.
La phase liquide (condensat) une partie est reprise par la pompe GA203 pour être envoyée à
la colonne de fractionnement DA 201 comme reflux de tête sous contrôle du FRC 209 et
l'autre partie est reprise par la pompe GA202 pour être envoyée sous contrôle du LRC 211 du
FA 101 vers une colonne de stabilisation (DA 203) de 26 plateaux à clapets.
Le rebouillage fond de la colonne DA 203 se fait par le reflux circulant dans le rebouilleur EA
209 à ~120°C sous contrôle du TRC 209 pour le réglage de la TVR de la gazoline.
La gazoline stabilisée est envoyée vers stock par gravité sous contrôle du LRC 215 après
avoir cédé ses calories à la charge de la colonne DA 203 dans l’échangeur EA210 ; puis
refroidie dans un aéroréfrigérant à air humidifié (EA214) pour être utilisée à la préparation
des essences.
Qualité de la gazoline :
Densité 15/4 : 0,6500 à 0,6700
TVR : 0,700 à 0,900 bars
2) naphta :
Tableau VII-6
Caractéristique Résultats
Rendement sur brut % Pds 23.72
Densité D415 0.7440
Indice de réfraction 1.4197
Point d’aniline °C 55.5
Distillation ASTM
PI 88
10 % 100
20 % 106
30 % 110
40 % 114
50 % 119
60 % 125
70 % 133
80 % 140
90 % 147
PF 156
Résidu % V 1
Pertes % V 0.5
Teneur en carbone (méthode n.d.PA)
Aromatiques % CA 15
Naphténique % CN 27
Paraffiniques % CP 58
Teneur en métaux ppm
Nickel Ni <0.1
Vanadium V <0.1
Plomb Pb <0.1
3) caractéristique du kérosène :
Tableau VII-7
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut %Pds 19.24
Densité D415 0.8020
Point d’écoulement °C -55
Point de congélation °C -58
Point d’aniline °C 59
Indice de réfraction 1.4500
Teneur en carbone (méthode n.d.PA) :
*Aromatique % CA 18
*Naphténique %CN 25
*Paraffiniques % CP 57
Distillation ASTM
PI 175
10 % 189
20 % 192
30 % 194.5
40 % 198
50 % 201.5
60 % 205.5
70 % 211
80 % 217
90 % 225.5
PF 236
Résidu % V 1
Pertes % V 1
4) caractéristique du gasoil :
Tableau VII-8
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut % Pds 22.5
15
Densité D4 0.8700
Viscosité cinématique en Cst
à 22° C 12.12
à 37.8 °C 6.76
indice de réfraction 1.4811
point d’écoulement ° C -26
point de trouble °C -8
point de congélation °C -29
point d’éclair °C 142
point d’aniline °C 78.8
Teneur en soufre % Pds 0.08
Indice d’acide mg KOH/g 0.091
5) caractéristiques du résidu :
Tableau VII-9
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut % Pds 21.09
Densité D415 0.9220
Viscosité cinématique en Cst à 50°C 7.62
Viscosité cinématique en Cst à 98.8°C 1.17
Point d’écoulement +6
Point de congélation +3
Teneur en carbone Conradson % Pds 4.7
Teneur en soufre % Pds 0.39
Point d’éclair °C 213
Teneur en métaux ppm
Nickel Ni 6.5
Vanadium V 2
Plomb Pb 1.7
Zinc Zn <0.1
TableauVII-10
Détermination Normes
Densité Densimètre électronique
Tension de vapeur Reid NF M 07-007
Viscosité cinématique NF T 60 – 100
Teneur en eau et sédiments (BSW) NF M 07 – 120
Teneur en soufre NF T 60 – 109
Teneur en chlorures Dosage potentiométrique
Point d’aniline NF M 07 -121
Indice d’acide NF T 60 – 112
Point de trouble, d’écoulement, et congélation NF T 60 – 105
Carbone Conradson NF T 60 – 105
Teneur en cendre NF M 07 – 045
Distillation ASTM NF M 07 – 002
Tableau VII-11
Produits PI °C PF °C
Kérosène (160-250°C) 170 200 215 0.75 0.28 196.37 182.37 210.37
Gasoil (250-380°C) 258 305 335 1.28 0.51 283.59 258.09 309.09
Fraction <380°C 53 172 245 3.2 1.89 172 77.5 266.5
é é
5) Résidu:
La masse moléculaire du résidu atmosphérique est déterminée d’après la formule de Kraigue:
∑
Tableau VII-13
Constituants % poids Yi (%) Mi
i-C4 0.19 5.03 58
n-C4 1.15 30.42 58
i-C5 0.77 20.37 72
n-C5 1.67 44.18 72
3.78 100 66.32
Tableau VII-14
Produits η % mass Débit Kg/h
Entré
Pétrole brut 100 133883.88
Sortie
Fraction < 380°C 78.91 105647.77
Fraction > 380 °C 21.09 28236.11
Total 100 133883.88
é é h
é é
é é
⁄
⁄
⁄
*La pression partielle des vapeurs au sommet de colonne C1:
= 2.97
Alors
La quantité de reflux interne peut être déterminée d’après les données pratiques.
Le taux de reflux interne au niveau de chaque soutirage varie comme suit :
(0,7
Soit
Donc :
Donc:
=2.51atm
Mm 380- °C = ∑
Tableau VII-16
Coupes Gaz Gazoline Naphta Kérosène Gasoil
Yi 0.0479 0.1175 0.3006 0.2489 0.2851
Mi 66.32 82.31 110,76 164,73 264.615
Mm = 134.19 kg / kmole
D'après la formule :
On trouve la masse volumique de la fraction 380- °C, c'est à dire de la charge de la colonne
de fractionnement
Avec
A) La quantité de vapeur:
105647.77× 0,63
= 66558.1 ⁄
B) La quantité de liquide:
= 39089.67 ⁄
L'enthalpie d'un composant d'un gaz est déterminée par la formule suivante:
q i = Cpi .T
Tableau VII-18
Composant yi Cpi (Annexe 7) qi = Cpi .Ts
q tl = √ ×( 0.403t + 0.000405t2)
Avec :
On trouve:
41322× 0,58
= 23966.76 ⁄
= 17355.24 ⁄
Tableau VII-19
Produits ⁄ T °C Enthalpies Quantité de
⁄ chaleur
qL qV ⁄
Entrée
Fraction Vapeurs 66558.1 0.7356 320 - 250.73 16.69
<380°C Liquide 39089.67 0.8703 320 182.69 - 7.14
Reflux froid 18620.415 0.6683 60 31.36 - 0.58
Courant Vapeurs 23966.76 0.701 350 - 274.24 6.57
Chaud Liquide 17355.24 0.8703 350 204.38 - 3.55
Total 165590.185 34.53
Sortie
Gaz 5060.53 - 104.59 - 64.9 0.33
Gazoline 12413.61 0.6683 104.59 - 136.54 1.69
Naphta 31757.72 0.7439 152.48 82.16 - 2.61
Kérosène 26295.73 0.8021 217.37 119.18 - 3.13
Gasoil 30120.18 0.8703 303.09 170.81 - 5.14
Reflux froid 18620.415 0.6683 104.59 56.98 - 1.06
Courant chaud 41322 0.8703 303.09 170.81 - 7.06
Total 165590.185 21.02
La différence entre la quantité de chaleur entrée et la quantité de chaleur sortie doit être
extrait par le reflux circulant intermédiaire.
Avec
Donc :
Alors :
Selon les données pratiques, la température d’entrée de reflux circulant intermédiaire (RCI)
varie entre 80 ÷ 100 soit
La composition de reflux circulant intermédiaire(RCI) est pratiquement la même que celle du
gasoil. On peut admettre que la densité du (RCI)
Alors, en calculant les enthalpies, on trouve:
⁄
⁄
Donc la quantité du reflux circulant intermédiaire (RCI) est égale :
chaque section de la colonne ainsi que la vitesse linéaire maximal des vapeurs W max , le
diamètre de la colonne est calculé en (m) d’après la formule suivante :
D=√
∑ ⁄
= =299.072 kmol/h
∑
∑
∑
∑ ⁄
∑
∑
∑
∑ ⁄
∑
∑
∑
∑ ⁄
Avec :
∑
∑
∑
⁄
Le diamètre de la colonne est calculé avec le débit volumique des vapeurs le plus grand (la
section la plus chargée de vapeurs) qui est dans notre cas au fond de la colonne
⁄
⁄
⁄
5) Calcul du coefficient
√ √
P : nombre de passe = 1.
√ √
1,15×1×765- 4× (24.59-35)
921.39
0,679 ⁄
7) Diamètre de la colonne
D =√ =√
D = 3,22
h1= 1.61 m
- hauteur de la zone de rectification.
h2 = 12.6m
- hauteur de la zone de flash, elle est égale à la distance entre quatre plateaux.
h 3 = 1.2 m
- hauteur de la zone d’épuisement.
h4=3m
h 5= 2 m
h 6 = 2.782 m
h 8= 1.2 m
h 9= 1.2 m
H Totale = 29 624 mm
H réel = 29817mm
L’interprétation :
Après le calcul des paramètres de marche et les dimensions de la colonne à partir des données
du design et en comparant ces valeurs calculées avec les valeurs données dans le manuel
opératoire de la raffinerie on a constaté que les résultats obtenus sont presque identiques alors
la méthode de calcul est validée.
2/ caractéristique du kérosène :
Tableau VIII-6
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut
%Pds 18.58
% volume 18.35
*Masse volumique, g/cm3 à 20 °C 0.7969
*Masse volumique, g/cm3 à 15°C 0.8006
*SpGr 0.8014
° API 45.1
Viscosité cinématique en cSt à :
A 20°C 1.685
A 37.8°C 1.281
Indice de réfraction à 20 °C 1.4453
Point de congélation, °C < -39
Point d’écoulement, (°C) < -36
Point d’éclair (abel) °C 60.15
Corrosion à la lame de cuivre, 2heures à Classe 1 (1a)
100°C
Poids moléculaire, °C 161
Facteur de caractérisation, KUOP 11.86
Pouvoir calorifique supérieur,
Kcal/Kg 11034
MJ/Kg 46.1
Distillation ASTM
Point initial, °C 178.5
5 % Vol 185.6
10 186.5
20 188.2
30 189.8
40 193.0
50 197.2
60 202.3
70 208.3
80 215.5
90 224.2
95 230.3
Point Final, °C 244.3
Distillat, % Vol 98.2
Résidu 1.2
Pertes 0.6
3/ caractéristique du gasoil :
Tableau VIII-7
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut
% Pds 21.67
% volume 20.08
*Masse volumique, g/cm3 à 20 °C 0.8533
*Masse volumique, g/cm3 à 15°C 0.8568
*SpGr 0.8576
° API 33.5
Indice de réfraction à 20 °C 1.4779
Viscosité cinématique en cSt à :
37.8°C 5.119
40°C 4.742
Indice de Cétane mesuré (Pétrospec CETANE 2000) 56.0
Indice de Cétane calculé 55.6
Corrosion à la lame de cuivre, 3H à 50°C Classe 1 (1a)
Point d’écoulement, °C -12
Point de congélation, °C -15
Point de trouble, °C -8
Couleur ASTM L 0.5
Poids moléculaire, g / mole 237
Pouvoir calorifique supérieur, Kcal / Kg 10846
Facteur de caractérisation, KUOP 11.83
Distillation ASTM
Point initial, °C 262.6
5 % Vol 272.5
10 275.5
20 280.3
30 284.8
40 291.1
50 298.4
60 309.6
65 314.7
70 320.5
80 332.0
90 342.5
95 347.8
Point Final, °C 357.2
Distillat % Vol 97.9
Résidu 1.4
Pertes 0.7
4/caractéristiques du résidu :
Tableau VIII-8
Caractéristiques Résultats
Rendement sur brut
% Pds 21.67
% volume 20.08
*Masse volumique, g/cm 3 à 20°C 0.9233
*Masse volumique, g/cm 3 à 15°C 0.9267
*SpGr 0.9276
° API 21.0
Viscosité cinématique, cSt 98.9°C 17.187
Point d’écoulement, °C +21
Point de congélation, °C +18
Facteur de caractérisation, KUOP 11.88
Poids moléculaire, g/mole 432
Pouvoir calorifique supérieur, kcal/kg 10656
Pour tracer la courbe TBP de chaque fraction il est nécessaire de diviser la courbe TBP du
pétrole brut en nombre de fractions exigées et de résidu selon leur température d’ébullition et
leur rendement. On porte chaque fraction sur une grande échelle.
Kérosène (165-250°C) 167 200 218 0.85 0.31 192.41 176.91 207.91
Gasoil (250-375°C) 260 304 330 1.16 0.43 287.55 266.05 309.05
Fraction <375°C 35 170 240 3.42 2.04 168.62 66.62 270.62
Tableau VIII-11
Constituants % poids Yi (%) Mi
C3 0.19 3.93 44
i-C4 0.33 6.83 58
n-C4 2.71 56.11 58
i-C5 1.07 22.15 72
n-C5 0.53 10.98 72
4.83 100 61.17
Tableau VIII-12
Fractions Masse molaire kg/kmol
Gaz 0.5919 0.5866 0.5919 61.17
Gazoline 0.6593 0.6544 0.6599 81
Naphta 0.7441 0.7396 0.7448 114
Kérosène 0.8006 0.7969 0.8014 161
Gas-oil 0.8568 0.8533 0.8576 237
Résidu 0.9267 0.9233 0.9276 432
Tableau VIII-13
Produits η % mass Débit Kg/h
Entré
Pétrole brut 100 133883.88
Sortie
Fraction < 375°C 78.43 105005.13
Fraction > 375 °C 21.57 28878.75
Total 100 133883.88
A) La température d'entré de pétrole brut dans la zone de flash de la colonne d'évaporation est
précisée par le taux de vaporisation nécessaire:
en = e gaz + e gazoline + e naphta + e kérosène + e gasoil = 4.83 + 9.45 + 23.90 + 18.58 + 21.67
e n = 78.43 %.
Selon le taux de vaporisation et la courbe de flash de brut construite à la pression de la zone
de flash (Figure VIII-2) on détermine la température d'entrée comme la
température qui correspondant au taux de vaporisation.
On trouve 340 0C
B) Dans notre cas la température de fond de la colonne d’évaporation est égale à celle de la
zone de flash t f = 340 °C.
Cette pression est égale à la pression du sommet de la colonne d'évaporation moins les pertes
de charge dans la conduit d'alimentation de la colonne de fractionnement c'est à dire
é é h
3.1 Atm
Donc :
⁄
*La pression partielle des vapeurs au sommet de colonne C1:
= 2.97
La quantité de reflux interne peut être déterminée d’après les données pratiques.
Le taux de reflux interne au niveau de soutirage de naphta varie comme suit :
=0,7 soit :
Donc :
Alors
Donc:
=2.23 atm
Mm 375- °C =
∑
Tableau VIII-15
coupes Gaz Gazoline Naphta Kérosène Gasoil
Yi 0.0616 0.1205 0.3047 0.2369 0.2763
Mi 61.17 81 114 161 237
D'après la formule
On trouve la masse volumique de la fraction 375- °C, c'est à dire de la charge de la colonne
de fractionnement
Avec
105005.13× 0,67
= 70353.44 ⁄
B)La quantité de liquide:
34651.69 ⁄
L'enthalpie d'un composant d'un gaz est déterminée par la formule suivante:
qi = Cpi .T
Tableau VIII-17
Composant yi Cpi (annexe 7) qi = Cpi .Ts
q tl = × (0.403t + 0.000405t2)
On trouve:
41322× 0, =2 ⁄
-La quantité de liquide:
( )
=1 ⁄
TableauVIII-18
Produits ⁄ T °C Enthalpies Quantité de
⁄ chaleur
qL qV ⁄
Entrée
Fraction Vapeurs 70353.44 0.7376 328 - 255.75 17.99
<375°C liquide 34651.69 0.8576 328 189.79 - 6.58
Reflux froid 18979.68 0.6599 60 31.56 - 0.6
Courant Vapeurs 27272.52 0.7202 350 - 272.22 7.42
Chaud Liquide 14049.48 0.8576 350 205.88 - 2.89
Total 165306.81 35.48
Sortie
Gaz 6468.32 - 103.59 - 66.39 0.43
Gazoline 12653.12 0.6599 103.59 - 136.6 1.73
Naphta 31995.06 0.7448 140.6 74.93 - 2.4
Kérosène 24875.71 0.8014 206.91 112.51 - 2.8
Gasoil 29012.92 0.8576 306.05 174.15 - 5.05
Reflux froid 18979.68 0.6599 103.59 56.74 - 1.08
Courant chaud 41322 0.8576 306.05 174.53 - 7.21
Total 165306.81 20.07
Avec N’ = 5
Donc :
Alors :
Selon les données pratiques, la température d’entrée de reflux circulant intermédiaire (RCI)
varie entre 80 ÷ 100 soit
La composition de reflux circulant intermédiaire(RCI) est pratiquement la même que celle du
kérosène. On peut admettre que la densité du (RCI)
Alors, en calculant les enthalpies, on trouve:
⁄
⁄
chaque section de la colonne ainsi que la vitesse linéaire maximal des vapeurs W max . le
diamètre de la colonne est calculé en (m) d’après la formule suivante :
D=√
∑ ⁄
= =308.02 kmol/h
∑
∑
∑
∑ ⁄
∑
∑
∑
∑ ⁄
∑
∑
∑
∑ ⁄
∑
∑
∑
⁄
Le diamètre de la colonne est calculé avec le débit volumique des vapeurs le plus grand (la
section la plus chargée en vapeurs) qui est dans notre cas au niveau de soutirage de kérosène
⁄
⁄
⁄
5) Le coefficient
√ √
P : nombre de passe = 1.
√ √
(1,15×1×765)- 4× (21.23-35)
934.83
0,733 ⁄
7) Diamètre de la colonne
D =√ =√
D = 3,96
D réel = 3.22 m
VIII-6-2-Hauteur de la colonne:
h1= 1.98 m
h2 = 12.6m
- hauteur de la zone de flash, elle est égale à la distance entre quatre plateaux.
h 3 = 1.2 m
- hauteur de la zone d’épuisement.
h4=3m
h 5= 2 m
: Quantité du gasoil.
é
⁄
= 728.1 kg /m3
Interprétation :
Cette différence est due au changement de la charge indiquée par le design et la charge
actuelle de la raffinerie (la charge plus légère).
2/ les paramètres de marche actuels calculés et les paramètres de marche relevées sur
l’affiche technique :
Les températures des soutirages actuelles calculées sont inférieures aux températures
des soutirages indiquées dans les feuilles de marche de la raffinerie.
Le diamètre de la colonne calculé est supérieur à celui de design.
La hauteur de la colonne calculée est inférieure à celle de design.
Le pétrole a pris une place considérable dans la civilisation, non seulement parce qu'il
est un producteur d'énergie qui avec le gaz naturel fourni les 60 % des besoins énergétiques
mondiaux, de plus les hydrocarbures qui le composent permettent en outre la fabrication des
produits énergétiques et non énergétiques.
Le raffinage met en œuvre des techniques de traitement (procédés) qui permettent
d’obtenir à partir du brut tout un éventail de produits finis prêt à la consommation tels que le
GPL, l’essence, kérosène et le gasoil.
La nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud (RHM2) a été mise en marche en Mai 1979
pour traiter une charge d’une masse volumique de 0.8013 g/cm3 d’une capacité de 1070000
T/ans.
Après élaboration de calcul de vérification des paramètres de marche de la colonne de
Topping et en comparant les résultats calculés et les données pratiques on a constaté que :
Les températures des soutirages actuelles calculées sont inférieures aux températures
des soutirages indiquées dans les feuilles de marche de la raffinerie.
Le diamètre de la colonne calculé est supérieur à celui de design.
Désignation Valeurs
Design Actuelle
Débit de charge du brut (m3/h) 170.0 170.0
Pression entrée de la colonne DA 201 3.2 3.4
Alimentation fractionnateur (°C) 362.0 338.0
Température charge entrée four BA 201 212.0 188.0
(°C)
Température charge sortie four BA 201 370.0 340.0
(°C)
Pression de refoulement du brut GA 212 13.8 15.6
(brs eff)
Pression charge entrée four BA 201 (brs 9.6 3.1
eff)
Pression charge sortie four BA 201 (brs eff) 7.8 3.2
Température de soutirage du résidu (°C) 360.0 339.0
Température résidu entrée échangeur EA 329.0 296.0
205 (°C)
Température de soutirage du gasoil (°C) 305.0 330.0
Température sortie rebouilleur BA 202 388.0 356.0
(°C)
Débit du gasoil (m3 /h) 49.0 49.0
Température de soutirage du kérosène 220.0 210.0
(°C)
Température de soutirage de naphta (°C) 163.0 166.0
Température de soutirage du reflux 251.0 242.0
circulant( °C)
Température de soutirage de la gazoline 94.0 113.0
(°C)
Température de reflux de tête DA 201 (°C) 60.0 62.0
Débit résidu vers slop (m3/h) 37.7 40.0
Débit du gasoil vers stock (m3/h) 34.7 43.2
Débit du naphta vers stock (m3/h) 36.0 33.3
Débit reflux intermédiaire (m3/h) 144.1 90.0
Débit reflux de tête de la colonne (m3/h) 142.4 126.0
Débit kérosène (m3/h) 24.0 35.0
Débit gazoline (m3/h) 55.7 25.3
Pression gasoil retourné du frac. Vers Z de 3.1 2.8
flash (brs eff)
Pression kérosène vers DA 202 (brs eff) 2.98 2.0
Pression naphta vers stock (brs eff) 5.0 3.0
Pression gaz de tête DA201 (brs eff) 2.3 2.9
Pression reflux de tête DA201 (brs eff) 2.3 6.7
Pression gazoline vers stock (brs eff) 3.0 5.0
Annexe 1 : les données et les paramètres de design et l’actuel
Annexe