Automatisme Pih PF1 MVT Et Autres

Support du cours pour les classes de premières F1-IH-MVT…
Programme d’automatisme
Leçon1 : système de numération (conversion dans
les bases)
Leçon2 : Système de numération (Opération dans
les bases)
Leçon3 : Logique combinatoire (Fonction logique)
Leçon4 : Logique combinatoire (Simplification des
fonctions logique par la méthode algébrique)
Leçon5 : Logique combinatoire (Simplification par
le Diagramme de KARNAUGH)
Leçon : Logique combinatoire (séquenceurs) pour
les F1 non élaboré ici
Leçon 6 : Organes pneumatiques
Leçon 7 : logique séquentielle : Grafcet première
partie
Leçon 8 : logique séquentielle : Grafcet deuxième
partie
Leçon 9 : logique séquentielle : Grafcet dernière
partie
Rédigé par M. MOULOUM ESSOME Jacques Victoire Enseignant de Fabrication Mécanique Page 1
Lecon1 : système de numération (conversion dans les bases)
OBJECTIFS :
À l'issue de ce cours l'apprenant sera capable de :
- Faire une conversation entre les différentes bases.
- Traiter des opérations arithmétiques et faire des calculs dans des bases
appropriées.
- Faire le codage des entiers naturels et des entiers signés en complément à 2
- Connaître différents systèmes de codage
Prérequis :
Mathématiques
Introduction
Pour qu'une information numérique soit traitée par un circuit, elle doit être mise
sous forme adaptée à celui-ci. Pour cela Il faut choisir un système de numération de base
B.
Dans tout système de numération une valeur ou un nombre s’écrit à l’aide de symboles
auxquels sont affectés des poids.
1- Système Décimal
C'est le système de numération usuel dans la vie quotidienne. Dans ce système, tout
nombre N est exprimé à partir des dix chiffres : 0, 1, 2, ..., 9. On dit alors que la base de
numération est B=10.
1-1 Conversion du système Décimal vers une base quelconque
Pour convertir un nombre de la base 10 vers une base B quelconques, il faut faire
des divisions successives par B et retenir à chaque fois le reste jusqu'à l'obtention à
un quotient inférieur à la base B, dans ce cas le nombre s'écrit de la gauche vers la
droite en commençant par le dernier quotient allant jusqu'au premier reste.
2. Système Binaire
Dans ce système de numération, tous les nombres sont exprimés à l'aide des chiffres 0 et
1, ces deux chiffres sont appelés bits (contraction de BInary digiT).
Pour le système Binaire la base de numération est B=2.
Remarques
Le passage du système binaire au système décimal s'appelle un décodage, et le
passage du système décimal au système binaire s'appelle codage, de façon
globale,Le passage d'un système X vers un système Y s'appelle un transcodage.
2.1 Conversion du binaire, octal et hexadécimal vers le décimal

a) Conversion Binaire décimal
Exemple:
(101101)2=1×25 +0×24+1×23+1×22+0×21+1×20
= 32 + 0 + 8 + 4 + 0 + 1
Donc (101101)=(45)10
(11010)2
=1×24+1×23+0×22+1×21+0×20
(11010)2 =16+8+2
(11010)2 =(26)10
(101101011)2=1×28+0×27+1×26+1×25+0×24+1×23+0×22+1×21+1×20
(101101011)2=256+0+64+32+0+8+0+2+1
b) Conversion de l’octal en décimal
Exemple : convertir (4527) en base 10

(4527)8= 4×83 + 5×82 + 2×81 + 7×80
(4527)8= (2048+320+16+7)10
(4527)8=(2391)10
c) conversion de l’hexadécimal en décimal
Exemples :
(4210)16= 4×163 + 2×162 + 1×161 + 0×160
(4210)16= (16384+512+16+0)
4210)16= (16912)10
(2A4E)16= 2×163 + 10×162 + 4×161 + 14×160
2.2 Conversion du décimal vers le binaire, octal et hexadécimal

a) Conversion décimal binaire
Exempe
(27)10=(11011)2
(46)10=(101110)2
b) Conversion du décimal en octal
Exemple : convertir en base 8
(95)10=(137)8
(41)10=(51)8
C) Conversion du décimal en hexadécimal
Exemple : convertir en base 16
(588)10=(24C)16
2.3 Conversion du binaire en octal

Exemple : convertir (101101011)2 en base 8
Table de vérité
0 0 0 0 (101101011)2=(553)8
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0
7 1 1 1
2.4 Conversion du binaire en hexadécimal

a) Exemple : convertir (101101011111)2 en base 16
C 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0 (101101011111)2 =(B5F) 16
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
A 1 0 1 0
B 1 0 1 1
C 1 1 0 0
D 1 1 0 1
E 1 1 1 0
F 1 1 1 1
Vidéo disponible sur You tube avec les explications. Clique sur le lien de façon prolongé,
sélectionne tout le lien en bleu puis clique sur recherche.
https://youtu.be/FoykLAtSGFg
Leçon2 : Système de numération (Opération dans les bases).
Objectif :
A la fin de cette leçon, l’élève devrait être capable de :
D’additionner, soustraire, multiplier dans les différentes bases
I. Operations des systèmes de numération
I-1. Les opérations arithmétiques s'effectuent en base quelconque B avec les mêmes
méthodes qu'en base 10. Une retenue ou un report apparaît lorsque l'on atteint ou
dépasse la valeur B de la base.
I-2)Addition
Il suffit de savoir que :
0+0=0
0+1=1
1+0=1
1+1=0 Retenue 1
a) Addition en binaire
b) Addition en Octal:
247
+
455
724
c) En Hexadécimal :
d) Décimal –Binaire
I-3 Soustraction en binaire

0-0=0
0-1=1 Report 1
1-0=1
64 32 16 8 4 2 1
1-1=0 1 0 0 0 8
1 0 1 5
1000 0 1 1 3
- Vérification
10 1
01 1
I-4 Soustraction en Hexadécimal 0 0 0 0 0

1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
B 2 5 3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
-
5 0 1 0 1
F 7
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
A 1 E 8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
A 1 0 1 0
B 1 0 1 1
C 1 1 0 0
D 1 1 0 1
E 1 1 1 0
F 1 1 1 1
I-5 Soustraction en octal
7 0 2
2 3 5
4 4 5
I-6 Multiplication

0×0=0
0×1=0
1×0=0
1×1=1
Exemple 1 :
6×7=42
Exemple 2 :
3.5 Multiplication en octal
32
X
30
00
116
1160
Règle : lorsque le résultat de la multiplication de deux nombres est supérieur à 8, faire
une division successive par 8, prendre les restes de cette division et exploiter pour la suite
de la multiplication.
Exemple
Multiplication en hexadécimal
Règle : lorsque le résultat de la multiplication de deux caractères est supérieur à 16, faire
une division successive par 16, prendre les restes de cette division et exploiter pour la
suite de la multiplication.
Exercice 4 :
Effectuer les opérations suivantes :
(254+36)10, (A049+0AFC)16 , (104-111)10 , (255×127)10 , (294/14)10 , (57/5)10
sélectionne tout le lien en bleu puis clique sur recherche
https://youtu.be/R1hfD70BPiQ
TRAVAUX DIRIGES
I- Un nombre A s’écrit 23 dans le système décimal et 27 dans un système de base b.

calculer la valeur du nombre b.
II- Poser et effectuer les opérations suivantes dans les bases indiquées
S=FEDE+FIFA (base 16)
D=7532+6764 (base 16)
P=101×11 (base 2)
III- Une entreprise de production des boutons possède quatre afficheurs. Suite à une
intervention, on vous informe qu’avant la mise hors tension de la chaine, on a
relevé les informations suivantes :
 Afficheur N°1 : A1 = (𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟎𝟎𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎𝟏𝟏)𝟐
 Afficheur N°2 : A2 = (𝟏𝟓𝟕𝟑𝟔𝟎)𝟖
 Afficheur N°3 : A3 =(𝑫𝑬𝑭𝟎𝟏)𝟏𝟔
 Afficheurs A4 =(𝟖𝟎𝟕)𝟏𝟎
QUESTIONS :
1- Indiquer le système de numération de chaque afficheur.
2- Convertir la valeur d’affichage de l’afficheur N°1 en base 16.
3- Convertir l’information de l’afficheur N°3 en base 2.
4- Convertir la valeur d’affichage de l’afficheur N°4 en base 8.
5- Effectuer les opérations suivantes :
 S1=A1+A3
 S2=A2+A4
 P=A1*A2
Leçon3 : Logique combinatoire (Les fonctions logiques)
OBJECTIFS :
Connaitre et de comprendre l’utilisation des Variables logiques ainsi que la table de

vérité
Prérequis :
Connaissance de la base binaire.
Introduction :
Charles Babbage, vers 1837, conçut la « machine analytique », assemblage de portes

reliées à des roues dentées pour effectuer des opérations logiques. Par la suite, les
opérations logiques furent effectuées grâce à des relais électromagnétiques.
En 1891, Almon Strowger déposa un brevet pour un appareil contenant un commutateur
basé sur une porte logique. Son invention ne fut guère exploitée jusque dans les années
1920. À partir de 1898, Nikola Tesla déposa une série de brevets concernant des
appareils basés sur des circuits à portes logiques. Finalement, les tubes à
vides remplacèrent les relais pour les opérations logiques. En 1907, Lee De
Forest modifia l'un de ces tubes et l'utilisa comme une porte logique ET. Claude E.
Shannon introduisit l'utilisation de l'algèbre de Boole dans la conception de circuits en
1937. Walther Bothe, inventeur du circuit de coïncidence, reçut le prix Nobel de
physique en 1954, pour la création de la première porte logique ET électronique moderne
en 1924. Des travaux de recherche sont actuellement menés pour la génération de portes
logiques moléculaires.
I- Les fonctions logiques à une seule variable d’entrée.
I-1 Fonction oui
I-1.1 proposition logique
Une sortie S doit être active quand et seulement quand on actionne un capteur A
I-1.2 Table de vérité
a S S=1 si a=1 Equation S=A Symbole A S Schéma de

0 0
1
1 1
contact
I-2 Fonction NON
I-2.1 proposition logique
Une sortie S doit être active quand il y’a pas d’action sur le capteur A
Table de vérité (NON)
Les fonctions logiques à deux variables d’entrée :
II-1 La fonction ET
II-1.1 Proposition logique
Une sortie S doit être active quand il y’a action sur un capteur A et sur le capteur B.
L’Etat S dépend de l’Etat de A et B. On peut écrire 𝑆 = 𝑓(𝑎, 𝑏)
Equation 𝑆 = 𝑎. 𝑏
Schéma de contact
II-2 La fonction ou
Schéma de contact
II-3 Fonction ou exclusif
II-4 Porte NAND
II-5 Porte NOR
https://youtu.be/pIWgq0MIDCs
Tavaux dirigés
LOGIQUE COMBINATOIRE
A) Compléter le tableau des fonctions suivantes
FONCTION TABLE DE EQUATION OPERATEUR LOGIQUE
LOGIQUE VERITE LOGIQUE (symbole)
Norme française Norme
américaine
FONCTION
OUI
FONCTION
NON
FONCTION
OU
FONCTION
ET
FONCTION
NOR
FONCTION
NAND
FONCTION
EXOR
Leçon4 : Logique combinatoire (simplification des fonctions logiques.)

OBJECTIF :
- Simplifier les opérations par la méthode algébrique
Prérequis :
Mathématiques
I- Les méthodes algébriques de simplification
Nous allons donner ci-dessous les différentes propriétés de ces opérateurs.
 Les théorèmes, ci-dessus peuvent être démontrés facilement par une table de vérité
Exemples pratiques
a (a+b)= aa+ab 𝑎(𝑎 + 𝑏)=𝑎𝑎 + 𝑎𝑏 𝑎𝑏 + 𝑎 =a+b 𝑎𝑏 + 𝑎𝑏 =a(𝑏+b)

=a+ab
=a(1+b) =ab =a
=a
a s a b s a
𝑎𝑏𝑐 + 𝑎𝑏𝑐̅ + 𝑎𝑏𝑐 = 𝑏𝑐(𝑎 + 𝑎) + 𝑎𝑏𝑐̅

=b(c+𝑐̅a) b c
=b( c+ a) a
a b c Logigramme à deux entrées

≥1
&
S =b(c+ a)
Logigramme à deux entrées
a b s =ab
& S
Logigramme à deux entrées
S=a+b
a b
S
≥1
Vidéo disponible sur You tube avec les explications, clique sur le lien de façon prolongé,
https://youtu.be/RZdANzR7nbM
Travaux dirigés
1. Un circuit logique à 3 entrées A, B et C réalise la fonction suivante: la sortie S est

au niveau haut seulement quand au moins deux des trois entrées A, B, et C sont au
niveau bas.
1.1. Dresser la table de vérité du circuit
1.2. Ecrire l’équation non simplifiée S
2. Soit le circuit électrique ci-dessous
2.1. Ecrire l’équation L représentative de ce circuit
3. Soit X=ABC+ABC+ABC+ABC
3.1. Simplifier algébriquement l’expression de X
3.2. Construire le circuit électrique de X
Construire le logigramme de X
Leçon5: Logique combinatoire (Simplification par le diagramme de

KARNAUGH)
OBJECTIFS :
- Simplification par le diagramme de KARNAUGH
Prérequis :
Aucun
I- Simplification d'équations logiques par tableau de Karnaugh

I-1 définition
Une table de Karnaugh est une méthode graphique et simple pour trouver ou
simplifier une fonction logique à partir de sa table de vérité.
Elle utilise le code de Gray (aussi appelé binaire réfléchi), qui a comme propriété
principale de ne faire varier qu'un seul bit entre deux mots successifs
Supposons 2n variables : on assignera par exemple n variables au repérage des lignes.
Chaque case élémentaire correspond alors à une seule ligne et à une seule colonne, donc
à une seule combinaison des variables.
II- LA METHODE ET LES REGLES DE SIMPLIFICATION
D'EQUATIONS LOGIQUES PAR TABLEAU DE KARNAUGH
1- Etudier le diagramme et représenter les 1 adjacents, encerclé des 1 dits isolés
qui ne sont voisin d’aucun autre 1
- deux termes sont adjacents quand ils diffèrent l’un de l’autre par une seule
variable
2- Trouver les 1 qui sont adjacent seulement avec un autre 1. Réunir ces
doublets de un adjacents
3- Réunir tous les octets de 1, même les 1 qui se trouvent dans les doublets.
4- Réunir tous les quartés de 1 adjacent qui ont au moins un 1 qui n’ont pas été
regroupé.
5- Réunir tous les doublets nécessaires pour inclure n’importe quel 1 non encore
regroupé en prenant soin d’utiliser moins de réunions possible.
6- Effectuer l’addition logique de tous les termes résultant des réunions.
III- REPRESENTATION DE LA TABLE DE KARNAUGH A 3 ET 4

VARIABLES.
Pour 4 variables, on aura 24 =16 et là c’est 16 Pour 3 variables, on aura 23 =8 et là c’est 8

cases. cases.
Exemples pratiques
Exemple1
S1=𝒂𝒃 + 𝒃𝒄
Exemple2
S2=cd
Exemple3
S3=𝒄𝒃
Exemple 4 :
𝑆4 = 𝑎𝑏𝑑̅ + 𝑎𝑏𝑑̅
𝑺𝟒 = 𝒃𝒅
Exemple5
𝑺𝟓 = 𝒂𝒃𝒄𝒅 + 𝒃𝒅 + 𝒂𝒃𝒄
Exemple6
𝑺 𝑺𝟔 = 𝒂𝒄𝒅 + 𝒃𝒄𝒅
Exempe7
𝑆7 = 𝑏𝑑 + 𝑎𝑐̅𝑑
Travaux dirigés
II-1. On la table de vérité ci-dessous :
x y z t B
0 0 0 0 1
0 0 0 1 0
0 0 1 0 1
0 0 1 1 1
0 1 0 0 1
0 1 0 1 1
0 1 1 0 0
0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 0
1 0 1 1 1
1 1 0 0 1
1 1 0 1 1
1 1 1 0 0
1 1 1 1 1
II-1-1. Ressortir de la table de vérité l’équation de B.
II-1-2. Simplifier l’équation de B par la méthode de tableau de KARNAUGH.
II-1-3.Construire le logigramme de B simplifiée avec les portes logiques à 2 entrées.
II-1-4..Tracer le schéma électrique de B simplifiée.
II-2.Soit V=abc + abc + abc + abc
II-2-1.Simplifier algébriquement l’équation de V.
II-2-2. Calculer V.
Soit le Diagramme de KARNAUGH suivant

ab
Cd 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 0 0 1
11 1 0 0 1
10 0 1 1 0
1- A partir du diagramme, établir l’expression simplifiée de G. 2pts

2- Tracer le logigramme de l’expression simplifiée de G en utilisant les portes NAND
à deux entrées 2pts
3- Montrer que le logigramme de l’expression simplifiée de G peut être trace avec
une seule porte logique que l’on nommera. 2pts
4- La commande d’un moteur électrique d’une sur fileuse est donnée par
l’équation ci-dessous:
KM=𝑋 Y + XY + XY𝑍̅ + 𝑋𝑌 𝑍̅
a) Donner l’expression simplifiée de KM par la méthode algébrique2pts
Tracer le schéma électrique de l’expression simplifiée de KM
https://youtu.be/RE4AsktStpM
EXERCICE CORRIGE EN LIGNE CLIQUE SUR LE LIEN
Vidéo disponible sur You tube avec les explications, cliquez sur le lien
https://youtu.be/YgiRRuTG2DA
Leçon6 : Organes pneumatiques
Objectif :
A la fin de cette leçon, l’élève devrait être capable de :
-donner les caractéristiques des différents distributeurs
- connaitre les différentes commandes des distributeurs
- Faire un montage d’un vérin avec un distributeur
Prérequis
Aucun
I-Définition :
Un pré actionneur permet de distribuer de l’énergie à un actionneur, ce dernier

convertissant l’énergie reçue en énergie utile.
La plupart des pré actionneurs sont dits « tout ou rien », c’est-à-dire que :
 soit ils empêchent l’énergie d’aller vers l’actionneur

 soit ils font passer tout le flux d’énergie disponible vers l’actionneur
On distingue deux types de pré actionneurs selon le critère de stabilité :
a) Le pré actionneur monostable : est dit monostable s’il a besoin d’un ordre pour
le faire passer de sa position repos à sa position travail, et que le retour à sa
position repos s’effectue automatiquement lorsque l’ordre disparaît : il n’est stable
que dans sa position repos.
Exemples de pré actionneurs monostables : un bouton poussoir, un relais

électromagnétique
b) Un pré actionneur bistable : il est dit bistable s’il a besoin d’un ordre pour
passer de sa position repos à sa position travail et qu’il reste en position travail à la
disparition de cet ordre. Il ne peut revenir à sa position repos que s’il reçoit un
second ordre : il est stable dans les deux positions, repos et travail.
Exemples de pré actionneurs bistables : un interrupteur.
I-1 Distributeur
Les distributeurs pneumatiques sont les pré actionneurs privilégiés des actionneurs
pneumatiques (vérins). A chaque type d'actionneur correspond un distributeur
pneumatique que l'on caractérise par :
 Son dispositif de commande (mécanique, électrique ou pneumatique)

 sa stabilité (monostable ou bistable)
 le nombre d'orifices de passage de fluide qu'il présente dans chaque position.
Les différents types de distributeurs :
Exemple : un distributeur 3/2 possède 3 orifices et 2 positions. La schématisation d’un

distributeur permet de connaître le nombre de positions, d’orifices, de voies, et les
différents types de pilotages
II- Les actionneurs
Il existe différents types d’actionneurs, en fonction de la nature de l’énergie

(électrique, mécanique, ou pneumatique) qu’ils convertissent.
1-définition : Un vérin est un actionneur qui convertit une énergie pneumatique

d’entrée en énergie mécanique de sortie utilisable pour obtenir une action définie. La
fonction globale d’un vérin est de transformer de l’énergie pneumatique en énergie
mécanique.
a)CONSTITUTION
Un vérin est constitué de:
- D’un piston recevant alternativement une pression sur chacune de ses faces.
- D’une tige fixée sur une face du piston.
- D’un tube ou corps percé à une extrémité pour permettre le passage de la tige.
L’ensemble tige + piston se déplace à l’intérieur du corps.
b) CARACTERISTIQUE D’UN VERIN
Pour effectuer le choix d’un vérin il faut connaître :
- S’il travaillera en charge dans les deux sens - NON = Vérin simple effet OUI =
vérin double effet
- La longueur du mouvement à effectuer - Course du vérin (longueur du corps)
- La force à développer au cours du mouvement - DIAMETRE du piston ou

PRESSION du circuit
Quelques exemples :
1C
1D
2C
2D
1C :( 1c’est le numéro du vérin et C = Cylinder) : on appelle Actionneur
1D :( 1numérodu distributeur et D =distributeur) : on appelle Pré actionneur
1S0 ou 1S1 sont les réceptivités qui permettent d’alimenter les pilotages. Ce sont les
capteurs.
Exemple pratique : pour un vérin N°1 en travail lors de sa sortie, on aura :
Un actionneur 1C+ ou un distributeur 1D+ appelé pré actionneur et un capteur 1S1
Et si le vérin travail quand il rentre on écrira : Un actionneur 1C- ou un distributeur 1D-

appelé pré actionneur et un capteur 1S0
NB : les moteurs pour les actionneurs sont représentés par M et les pré actionneurs par
KM
sélectionne tout le lien en bleu puis clique sur recherche https://youtu.be/HWf9Mw7SeyM
Leçon7 : GRAFCET première partie
Introduction :
Le Grafcet (Graphe Fonctionnel de Commande des Étapes et Transitions) est un mode

de représentation et d'analyse d'un automatisme, particulièrement bien adapté aux
systèmes à évolution séquentielle, c'est-à-dire décomposable en étapes. Il est dérivé du
modèle mathématique des réseaux de Petri
Le Grafcet est donc un langage graphique représentant le fonctionnement d'un
automatisme par un ensemble :
 d'étapes auxquelles sont associées des actions ;

 de transitions entre étapes auxquelles sont associées des conditions de transition
(réceptivités) ;
 des liaisons orientées entre les étapes et les transitions.
Son nom est l'acronyme à la fois de « graphe fonctionnel de commande étapes /
transitions » et, non officiellement, de « graphe du groupe AFCET (Association française
pour la cybernétique économique et technique) ».
I-1 Définition :
Le Grafcet, Graphe Fonctionnel de Commande Étape/Transition est un modèle de

représentation graphique du comportement de la partie commande (prise de décisions)
d'un système automatisé.
Exemple d’un grafcet :
Exemple : On va s’intéresser à ce Grafcet

I- Grafcet point de vue système
Condition initiale, départ cycle et présence de tissu sur la bande
10 Pinçage de la bande 20 Desserrage du tissu
Bande placée et tissu desserré
30 Avancé de la bande
Bande avancé
31 Serrage du tissu
Tissu serré
32 Descente du poinçon
Poinçon descendu
33 Remonté du poinçon
Poinçon remonté
34 Libération de la bande
Bande liberé
35 Retour de la bande
Bande retournée
2) Etape initiale :
La situation initiale d'un système automatisé est représentée par un carré avec le
chiffre 0 à l’intérieur.
3) Une étape :
L’étape est représentée par un carré avec un nombre différent de 0 à l’intérieur.
Chaque étape du système automatisé est associée à une action bien précise du système
automatisé
Chronologie des actions.
Il faut repérer le sens de la flèche signalée pour déterminer le sens de l’évolution du
cycle de fonctionnement de l’objet.
Exemple :
Etape initiale
Etape
Action associé à une étape
Transition
a) La transition :
Les transitions correspondent aux possibilités d’évolution entre deux étapes. Les
transitions sont symbolisées par un petit trait horizontal.
Chaque transition entre deux étapes est associée à une condition logique,
appelée réceptivité. La réceptivité est tout simplement une condition nécessaire pour
passer d’une étape à une autre.
b) Evolution d’une étape.

Le franchissement d’une transition provoque :
- L’activation de l’étape suivante
- La désactivation de l’étape précédente
c) Condition d’activation ‘une étape
Pour qu’une étape soit activée, il faut que :
- L’étape immédiatement précédente soit active

- La réceptivité immédiatement précédente soit vraie
- L’étape immédiatement suivante soit non active.
-
d) Action associé à une étape
A chaque étape est associé une ou plusieurs actions c’est-à-dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d’autres grafcets.
e) La réceptivité associée à une transition
La réceptivité est une information d’entrée qui est fournie par :
- L’opérateur
- La partie opérative
- Du temps
- Du grafcets
- D’autres systèmes …
Exemple :
Ici l’action associée à
l’étape 31 est : La réceptivité associée à
serrage du tissu la transition de l’étape
31 à 32 est tissu serré
Transition
Pour que l’étape 33 par exemple soit active, il faut :
L’étape 32 soit active
La réceptivité poinçon descendu soit vraie
L’étape 34 soit non active
sélectionne tout le lien en bleu puis clique sur recherche https://youtu.be/Zwpj0YrhceE
Leçon8: GRAFCET Deuxième partie
Quelques rappels du cours précédent

5- Séquence unique
Une séquence unique est composée d'une suite d'étapes pouvant être activées les unes
après les activées les unes après les autres. Chaque étape n'est suivie que par une seule
transition et chaque transition n'est validée que par une seule étape
Exemple
A+
A-
B+
B-
6-Réprise de cycle :
La reprise de séquence permet d’exécuter plusieurs fois une même séquence tant qu’une
condition n’est pas valide. La figure illustre le principe de saut d’étapes et de renvoi de
séquence.
7) Saut d’étape :
Un saut d’étape permet de sauter (ou ignorer) une ou plusieurs étapes lorsque les actions
associées à ces étapes deviennent inutiles.
8-Séquence simultanée
Une transition peut supporter plusieurs étapes en amont et plusieurs étapes en aval : c’est
la notion de ET. Le franchissement d'une transition conduit à activer plusieurs séquences
en même temps, ces séquences sont dites séquences simultanées et évoluent à leur
rythme.
9-Divergence et convergence en OU (aiguillage)
Divergence en OU : l'évolution du système vers une branche dépend des réceptivités A

et B associées aux transitions.
Convergence en OU : après l’évolution dans une branche, il y a convergence vers une
étape commune.
REMARQUES :
A et B ne peuvent être vrais simultanément (conflit).
Après une divergence en OU, on trouve une convergence en OU.
Le nombre de branches peut-être supérieur à 2.
La convergence de toutes les branches ne se fait pas obligatoirement au même endroit.
10-Macro Etape :
Une macro-étape est l'unique représentation d'un ensemble unique d'étapes et de
transitions nommé macro-expansion.
L'expansion de la macro-étape commence par une seule étape d'entrée et se termine par
une seule étape de sortie. On représente une macro-étape à l'aide de double barre dans le
symbole d'étape.
4- Séquences simultanées :
Lorsque le franchissement d'une transition conduit à activer plusieurs
Séquences en même temps ces séquences sont dites séquences simultanées. Après
l'activation simultanée de ces séquences, les évolutions des étapes actives dans
chacune des séquences deviennent alors indépendantes.
11-Séquence à aiguillage
Cette structure se rencontre chaque fois qu'un ou plusieurs aiguillages doivent

s'effectuer après les activations simultanées de ces séquences.
Aucune action ne peut être associée aux étapes 20 et 30 par le fait que des
transitions aval, validées par ces étapes, ont des réceptivités déjà vraies
Différents points de vue d'un GRAFCET
La représentation d'un système automatisé par un grafcet prend en compte le "point

de vue" selon lequel l'observateur s'implique au fonctionnement de ce système. On
distingue trois "points de vue" :
https://youtu.be/hUUHwUMet_A
Leçon9 : GRAFCET Dernière partie
Quelques rappels
Il existe 3 types de grafcets
- Point de vue partie système qui utilise les verbes à l’infinitif
- Le point de vue partie opérative qui utilise les actionneurs (C)
- Le point de vue parti commande qui utilise les pré actionneurs (D)
Exemple :
THEME : découpage du tissu par poinçonnage
II- Description
Une société spécialisée dans la confection des tenues scolaires utilise une coupeuse de
tissu par poinçonnage illustrée par le schéma de la page DT ½.
Le poinçon (outil supérieur) est monté au bout de la tige du vérin 4C et l’outil inférieur
est monté e sur la table.
La forme extérieure du poinçon correspond à la forme intérieure de la matrice.
FONCTIONNEMENT
Lorsqu’il y’a présence du tissu sur la bobine et que l’opérateur donne l’ordre de départ du
cycle, les actions suivantes ont lieu simultanément, la tache de coupage du tissu peut
s’effectuer.
FICHE DE DECOUPAGE DU TISSU :
- L’avance de la bande
- Le serrage du tissu sur la table
- Le poinçonnage du tissu
- La libération de la bande
- Le retour de l’avance bande
- Fin du cycle
CONDITION INITIALE
 Elles sont celle de la page DT1/1 c’est-à-dire les vérins 4C, 2C, 1C sont rentrés
 Le vérin 3C est sorti
 Présence d’un tissu
MODE DE MARCHE
 Marche cycle par cycle (SC : à la fin du cycle, l’opérateur doit donner l’ordre de
départ cycle pour que le cycle recommence.
 Marche automatique (SA : à la fin du cycle, tant qu’il y a les pagnes, le cycle
recommence sans l’intervention de l’opérateur.
III- Spécification technologique
a) Les actionneurs
L’unité est pourvue de 04 (quatre) quatre vérins 1C, 2C, 3C et 4C.
b) Les capteurs
Les capteurs 1S0, 1S1, 2S0, 2S1, 3S0, 3S1, 4SO et 4S1 sont des capteurs de fin de course
et les commandes sont électropneumatiques.
 SP est le capteur qui signale la présence du tissu sur la bobine.

 SM est le bouton poussoir marche (départ cycle)
 SC est le capteur du mode marche cycle par cycle
 SA est le capteur du mode de marche automatique
IV- Désignation
Actions Actionneurs Pré actionneurs capteurs

Pinçage et libération de la bande 2C 2D 2S0, 2S1
Serrage et desserrage du tissu sur la 3C 3D 3S0, 3S1
table
Avance de la bande 1C 1D 1S0, 1S1
Poinçonnage 4C 4D 4S0, 4S1
V- Travail à faire
Compléter le grafcet du point de vue partie commande du système

VI- Grafcet point de vue système
Condition initiale, départ cycle et présence de tissu sur la bande
10 Pinçage de la bande 20 Desserrage du tissu
Bande placée et tissu desserré
30 Avancé de la bande
Bande avancé
31 Serrage du tissu
Tissu serré
32 Descente du poinçon
Poinçon descendu
33 Remonté du poinçon
Poinçon remonté
34 Libération de la bande
Bande liberé
35 Retour de la bande
Bande retournée
La première des choses est de lire le sujet, la deuxième est de chercher à

comprendre le dossier technique avant de commencer le travail
I- Grafcet point de vue système
1S0, 2S0, 3S1, 4S0, SM, SP, SC,SA
10 2D+ 20 3D-
2S1 , 3S0
30 1D+
1S1
31 3D+
3S1
32 4D+
𝑆𝐴
4S1
33 4D-
4S0
34 2D-
2S0
35 1D-
1S0
sélectionne tout le lien en bleu puis clique sur recherche https://youtu.be/kdEcfMNvTG4
Références
1. René David et Hassane Alla, Du Grafcet aux réseaux de Petri, Paris,

Hermès, coll. « Traité des nouvelles technologies /
e re
Automatique », 1992, 2 éd. (1 éd. 1989), 500 p. (ISBN 2-86601-325-
5).
2. ↑ Groupe de travail Systèmes logiques de l'AFCET, « Pour une
représentation normalisée du cahier des charges d'un automatisme
logique », Automatique et Informatique Industrielle, novembre -
décembre 1977
- Maxicours
- Automatisme industriel
- Mr ABDELLAH KHATORY
- Faculté de Nanterre
- Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès
Ecole Supérieure de Technologie de Fès
Filière Génie Industriel et Maintenance
- Patrick abati
- Hestia | Développé par ThemeIsle

Automatisme Pih PF1 MVT Et Autres

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Support du cours pour les classes de premières F1-IH-MVT…

Lecon1 : système de numération (conversion dans les bases)

2.1 Conversion du binaire, octal et hexadécimal vers le décimal

b) Conversion de l’octal en décimal

Exemple : convertir (4527) en base 10

c) conversion de l’hexadécimal en décimal

2.2 Conversion du décimal vers le binaire, octal et hexadécimal

b) Conversion du décimal en octal

Exemple : convertir en base 8

C) Conversion du décimal en hexadécimal

Exemple : convertir en base 16

2.3 Conversion du binaire en octal

2.4 Conversion du binaire en hexadécimal

Leçon2 : Système de numération (Opération dans les bases).

I-3 Soustraction en binaire

I-4 Soustraction en Hexadécimal 0 0 0 0 0

Il suffit de savoir que :

3.5 Multiplication en octal

I- Un nombre A s’écrit 23 dans le système décimal et 27 dans un système de base b.

Leçon3 : Logique combinatoire (Les fonctions logiques)

Connaitre et de comprendre l’utilisation des Variables logiques ainsi que la table de

Connaissance de la base binaire.

Charles Babbage, vers 1837, conçut la « machine analytique », assemblage de portes

I-1 Fonction oui

I-1.1 proposition logique

I-1.2 Table de vérité

a S S=1 si a=1 Equation S=A Symbole A S Schéma de

I-2 Fonction NON

I-2.1 proposition logique

Table de vérité (NON)

Les fonctions logiques à deux variables d’entrée :

II-1.1 Proposition logique

II-3 Fonction ou exclusif

II-4 Porte NAND

II-5 Porte NOR

Leçon4 : Logique combinatoire (simplification des fonctions logiques.)

I- Les méthodes algébriques de simplification

Nous allons donner ci-dessous les différentes propriétés de ces opérateurs.

a (a+b)= aa+ab 𝑎(𝑎 + 𝑏)=𝑎𝑎 + 𝑎𝑏 𝑎𝑏 + 𝑎 =a+b 𝑎𝑏 + 𝑎𝑏 =a(𝑏+b)

𝑎𝑏𝑐 + 𝑎𝑏𝑐̅ + 𝑎𝑏𝑐 = 𝑏𝑐(𝑎 + 𝑎) + 𝑎𝑏𝑐̅

a b c Logigramme à deux entrées

Logigramme à deux entrées

Logigramme à deux entrées

1. Un circuit logique à 3 entrées A, B et C réalise la fonction suivante: la sortie S est

Leçon5: Logique combinatoire (Simplification par le diagramme de

I- Simplification d'équations logiques par tableau de Karnaugh

III- REPRESENTATION DE LA TABLE DE KARNAUGH A 3 ET 4

Pour 4 variables, on aura 24 =16 et là c’est 16 Pour 3 variables, on aura 23 =8 et là c’est 8

II-1. On la table de vérité ci-dessous :

II-1-2. Simplifier l’équation de B par la méthode de tableau de KARNAUGH.

II-1-3.Construire le logigramme de B simplifiée avec les portes logiques à 2 entrées.

II-1-4..Tracer le schéma électrique de B simplifiée.

II-2.Soit V=abc + abc + abc + abc

II-2-1.Simplifier algébriquement l’équation de V.

Soit le Diagramme de KARNAUGH suivant

1- A partir du diagramme, établir l’expression simplifiée de G. 2pts

EXERCICE CORRIGE EN LIGNE CLIQUE SUR LE LIEN

Leçon6 : Organes pneumatiques

A la fin de cette leçon, l’élève devrait être capable de :

-donner les caractéristiques des différents distributeurs

- connaitre les différentes commandes des distributeurs

- Faire un montage d’un vérin avec un distributeur

Un pré actionneur permet de distribuer de l’énergie à un actionneur, ce dernier