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SOMMAIRE

(Vous pouvez cliquer sur l’étape qui vous intéresse pour vous y amener directement)

Introduction ………………………………………………………………………………………..3

1 : Définir l’emplacement et la taille de l’aquarium ……………………………………………..6

2 : Choisir ses poissons et ses habitants ………………………………………………………..9

3 : Définir la décoration de son aquarium ……………………………………………………….11

4 : Choisir son matériel ……………………………………………………………………………14

5 : Où acheter son matériel et sa décoration ? …………………………………………………17

6 : Lancer son aquarium …………………………………………………………………………..19

7 : Acheter ses poissons, crevettes et escargots ……………………………………….………22

8 : Introduire ses poissons dans l’aquarium ……………………………………………………..23

9 : Entretenir son aquarium .…...………………………………………………………………….24

10 : Profitez ! ………………………………………………………………………………………..25

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INTRODUCTION
Les 10 étapes indispensables

pour réussir son aquarium

Avant de commencer

Un aquarium. Qu’il est beau ce projet ! Vous n’allez pas le regretter, c’est promis. Sauf si
vous commettez les erreurs de débutants … Heureusement, ce livre est conçu pour les
éviter ! Suivez les étapes à la lettre, je vous garantis que votre aquarium vous correspondra.
Vous serez fier et satisfait du rendu. Comme un raccourci ou un passage secret, vous allez
éviter la frustration et la démotivation que beaucoup rencontrent finalement. Parce que oui !
Nous sommes nombreux à posséder un aquarium dans nos foyers ! Nous ne sommes pas

😀
moins de 6 à 10% en Europe (le chiffre varie selon les études). Et puis ce qui est bien, c’est
qu’après la lecture, vous en saurez déjà plus que 80% de ces aquariophiles amateurs.

Alors, à quoi vous attendre ?

Un aquarium artificiel ? Non, pas ici ! Sincèrement, des galets roses et des plantes en
plastique … vous valez mieux que ça.

Un aquarium naturel ? Oui, ça émerveille les plus petits et les plus grands, c’est beau, c’est
sain et c’est même thérapeutique !

A la fin de ce livre, vous aurez toutes les clés pour réaliser VOTRE aquarium parfait. (Un
hôtel de luxe pour vos habitants si vous préférez). Alors foncez !

Dernière petite chose :

Je tenais à vous féliciter. Bravo ! Vous avez téléchargé ce guide et déjà entamé sa lecture.
Vous faites maintenant partie de la minorité qui s’y prend bien et qui s’informe. Je vous
laisse poursuivre les prochaines lignes en vous souhaitant une bonne lecture !

Aquariophilement,

Léon

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LES 10 ÉTAPES
1) Définir l’emplacement et la taille de l’aquarium

Imaginez acheter un aquarium sur un coup de tête. C’est bien, la motivation et l’envie sont
de mise. Hop un petit achat ! Quelques heures plus tard, l’emballage de l’aquarium est à la
maison. Parfait, mais que fait-on maintenant ? Où le placer ? “Mince, il n’y a pas assez de
place ici. Euh … est-ce que c’est bien ici ?”

D’autres se rendent compte, après l’achat du bac, que l’endroit envisagé ne permet pas
l'installation : absence de prise, poids de l’aquarium trop conséquent, etc.

Malheureusement, dans ces situations, l’emplacement est souvent choisi par défaut. Ce
choix, non réfléchi, peut entraîner de nombreuses erreurs dont il vaudrait mieux se passer
(rayons directs du soleil, placé près d’un chauffage, etc.)

Une fois en eau, il est difficile à déplacer. Je vous laisse imaginer.

Alors pourquoi se prendre la tête ? Préférez prendre le temps de réfléchir.

Choisir l’emplacement de l’aquarium est la première étape importante.

Pour vous faciliter la tâche, il existe des paramètres à prendre en compte. Les voici :

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1) Le support : doit être capable de supporter le bac. Prenez le volume du bac,
multipliez-le par 1,5 et vous obtiendrez une estimation de son poids. Je ne suis pas
dans votre tête, mais j’ose imaginer qu’un support qui croule sous la charge, ce n’est
pas votre petite envie du moment. Surtout que l’aquarium risque de vivre ses
dernières secondes dans le même temps.
Des meubles spécifiques existent. Si les vôtres sont robustes, résistants à l’humidité
et de surface plane (à mesurer avec un niveau), c’est une solution qui peut être
admise.

2) Endroit au calme. L’aquarium ne doit pas se situer dans un endroit trop bruyant ou
avec trop de passage. Un endroit calme est une bonne option. Stress et maladies
peuvent ainsi être limités en éloignant le bac des télévisions, enceintes et autres
équipements sonores. Attention aux retombées de cuisson et aux parfumeurs qui
pourraient entrer en contact avec l’eau.

3) Attention à la lumière extérieure : attention à deux choses. Ne positionnez pas le


bac près d’une fenêtre qui reçoit les rayons du soleil, ni dans une pièce trop
lumineuse. Cela peut entraîner variations de température et prolifération d’algues.
Préférez un endroit plus sombre, idéalement à l'abri de toute lumière extérieure.

4) Température ambiante. Dans la même lignée, éloignez votre bac de toute source
de chaleur ou système de refroidissement. Les variations de température ne sont
pas bonnes pour l’équilibre du bac et la santé de vos poissons. Chauffages, poêles,
fenêtres mal isolées, climatiseurs, ventilateurs ou tout autre source ne sont pas de
bons acolytes. Attention également aux courants d’air.

5) A proximité d’une prise électrique. Un aquarium est équipé électriquement. Au


minimum, l'éclairage, le chauffage et la filtration nécessitent chacun un branchement.
Injecteur de CO2, bulleur, pompe de brassage peuvent aussi être de la partie.
Choisissez donc un endroit près d’une prise électrique (2 étant l’idéal), et investissez

😉
dans une multiprise. Pensez aussi à pouvoir cacher vos fils, sauf si vous appréciez
leur esthétisme.

6) Accessible. Une fois installé, vous devrez accéder à l’intérieur de votre aquarium.
Que ce soit pour l’entretien ou pour le nourrissage, c’est récurrent. Prévoyez un
espace de manœuvre autour de votre bac pour être à l’aise et laisser passer les fils.

Également, dans cette condition d’accessibilité, la proximité avec un point d’eau.


C'est surtout pour vous. Les changements d’eau réguliers demandent quelques
allers-retours.

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7) Visibilité : cette fois-ci, c’est entièrement de votre ressort. Généralement, on aime
qu’il soit vu. Ce serait d’ailleurs bien dommage de s’en priver ! Voulez-vous le placer
en plein milieu de votre salon, dans la véranda ou dans votre chambre (attention au
bruit) ? Vous êtes libre ! Veillez simplement à respecter les caractéristiques que vous
venez de voir.

Énoncés comme cela, choisir le bon emplacement peut sembler difficile. Rassurez-vous,
vous allez le trouver. Très souvent, vous aurez même le choix. Prenez juste le temps de bien
réfléchir.

Une fois votre emplacement choisi, et pas avant, vous allez pouvoir choisir la taille de votre
aquarium ! Rentrons dans le vif du sujet !

Choisir la taille de votre aquarium

Bien évidemment, il va falloir choisir un aquarium adapté à l’emplacement choisi. Comme


nous l’avons évoqué juste avant, il est nécessaire de garder de l’espace autour du bac
pour pouvoir intervenir. Hormis cela, pas de règle. Mais un simple conseil :

Plus le volume de l’aquarium est grand, plus il est facile de maintenir un équilibre. Les
paramètres de l’eau sont plus stables et le bac demande un peu moins d’entretien.

- Si vous débutez, commencez avec un aquarium de 80 à 100L. Cela vous permettra


d’avoir plus de liberté dans vos choix d’espèces et de décorations. Évitez de
descendre en dessous de 60L. Certaines erreurs de débutant pourront ainsi être
naturellement compensées.

- Vous pouvez aussi jeter votre dévolu sur un plus grand aquarium ou sur un plus
petit, les nano-aquarium. Attention, ces derniers sont plus sensibles aux variations
de paramètres. Renseignez-vous.

Si vous avez le choix concernant l’emplacement de votre bac, vous pouvez sélectionner les
poissons en premier et adapter le volume du bac en conséquence.

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2) Choisir ses poissons et ses habitants

“Quels poissons mettre dans mon bac ?”, “Oh ! Ceux-là ils iraient bien en vrai !”, “Ces
crevettes pourraient embellir l’aquarium !” “Ils sont tous beaux !”

Peut-être. Mais avez-vous pris le temps de réfléchir si le volume choisi pour votre bac
est adapté à l’espèce ? C’est important. Trop souvent, nous apercevons des aquariums
bien trop petits pour l’espèce ou le nombre qui y séjourne. Parfois ce sont des
incompatibilités de cohabitation que nous retrouvons, ou encore des paramètres d’eau
inadaptés.

En animalerie (malgré des conditions de maintien souvent limitées), avez-vous remarqué


que le volume des bacs n’est pas le même pour tout le monde ? Que certains poissons ne
sont pas mélangés ? Ce n'est pas un hasard. Chaque poisson, crevette et escargot

🙂
possède des exigences précises pour s’épanouir. Toutes les espèces ne sont pas
adaptées à tous les bacs.

Alors comment choisir sa population ?

Plusieurs paramètres sont à prendre en compte :

1) Le volume de l’aquarium : un poisson combattant ne demandera pas le même


volume d’eau qu’un discus. Il faut prendre le temps de connaître les besoins de
l’espèce. Chaque espèce nécessite un espace de nage différent. Une petite taille
n’est pas synonyme de compatibilité avec les petits aquariums. Certaines vivent en
bancs. D’autres, n’ont pas atteint leur taille adulte lors de l’achat, soyez vigilants. Il
faudra aussi limiter le nombre de poissons pour ne pas se retrouver en surpopulation
(surtout avec des espèces à reproduction rapide). Dans tous les cas,
renseignez-vous sur le volume minimal nécessaire à vos futurs colocataires !

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Un aquarium trop petit entraînera un stress permanent et un mauvais

🙃
développement. La durée de vie sera fortement réduite et son bien-être réduit à
néant. Vous comprenez que ce ne sont pas les valeurs de l’aquariophilie.

Certains évoquent un rapport de 1 cm (taille du poisson au stade adulte) pour 1 à 3L


d’eau. En réalité, ça ne veut pas dire grand-chose. Voici un petit tableau pour vous
donner une idée des espèces qui peuvent être maintenues ou non à partir d’un
certain nombre de litres :

20L 60L 80L 150 L 200L 350L

Betta Splendens Guppys Endlers / Corydoras / Néon / Poisson Mollys Discus /


/ Couple de Killi / Apistogramma / Rasboras Guppys / rouge / / Scalaire
Crevettes naines Arlequin / Certains : Danio - Platys Kuhlis Xiphos
/ Escargots Pseudomugil - Gourami -
Boraras - Tétras - Cichlidés
nains

Et voici un second tableau pour vous donner une idée globale du nombre de poissons que
vous pourrez introduire. Ce tableau ne constitue pas une science exacte, juste un ordre
d’idée. Attention, ce tableau ne signifie pas qu’un aquarium de 30L suffira pour un poisson
de 12 cm. Il faut le comprendre de cette façon : pour une espèce de 10 à 15 cm, pour
chaque nouvel individu, réservez un volume de 30L.

Taille du poisson (en cm) Nombre de litres pour 1 poisson

0 à 5 cm 5L

5 à 8 cm 8 à 10L

8 à 10 cm 15 à 20L

10 à 15 cm 30L

2) Les paramètres de l’eau : un bac malawi composé de ses cichlidés africains ne


possède pas les mêmes caractéristiques qu’un bac à crevettes caridinas ou qu’un
aquarium récifal.

Il existe 4 paramètres principaux : la température, la dureté, le pH et la salinité (eau


douce ou eau de mer). Vous trouverez facilement les besoins de chaque espèce que
vous souhaitez intégrer dans votre écosystème sur internet.

Pensez à tester votre eau : le pH et la dureté de l’eau du robinet varient selon votre
lieu d’habitation. Sachez qu’il existe des méthodes simples pour les réguler. En bref,
soyez simplement informé des besoins de vos futurs habitants et ajustez les

😀
paramètres de votre eau en conséquence. En toute logique, n’allez pas mettre un
Nemo dans une eau douce ou un guppy dans une eau froide.

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3) La facilité de maintenance : si vous débutez, il est conseillé de démarrer par des
espèces faciles à maintenir. Voici une liste non exhaustive d’espèces qui peuvent
être choisies pour un premier aquarium : guppys, platys, mollys, combattants,
corydoras, xipho, néons (bleus, rose, chinois), certaines espèces de killis. Toutes les
couleurs et toutes les tailles sont imaginables en aquariophilie, vous avez de quoi
vous faire plaisir.

4) La compatibilité des espèces et leur comportement. Son territoire occupé (fond,


milieu, surface), sa sociabilité, son agressivité, son mode de vie : seul, en couple, en
harem (1 mâle et 2 femelles), en bancs. Est-il adapté à tel ou tel substrat ? Ces
paramètres sont à prendre en compte si vous voulez faire cohabiter deux espèces
différentes. Si vous souhaitez une cohabitation, le procédé est toujours le même,
renseignez-vous sur l’espèce choisie.

(Cette étape de sélection des animaux peut également être réalisée après celle que nous
allons voir maintenant. Dans ce cas, le choix des poissons, des crevettes et des escargots
devra se faire en conséquence du style choisi pour le bac. Généralement, les poissons sont
choisis avant les décors, raison pour laquelle j’ai préféré conserver l’ordre actuel.)

3) Définir la décoration de son aquarium

Nous voilà dans une des étapes les plus intéressantes ! C’est bon, vous avez choisi
l’emplacement et les habitants qui composeront votre bac. Vous devez maintenant vous
demander avec quoi et comment décorer votre bac ? C’est ce que nous allons voir tout de
suite.

Il existe une multitude assez impressionnante de décors et de styles. Commençons par les
différents styles.

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J’ai décidé de les classer en 5 grandes catégories : le marin, le biotope, l’aquascaping, le
“comme bon me semble” et “l’artificiel”. (Vous aurez compris que les deux derniers n’ont pas
de réel nom attitré). Définissons-les :

- Le marin : composé d’eau de mer, il se divise en deux. Le récifal et le fish only. Le


premier correspond à la maintenance, en grande majorité, de coraux. Il contient peu
de poissons mais est en général accompagné de crevettes. Le second se concentre
exclusivement sur les poissons d’eau salée. Il offre un choix plus vaste. L’aquarium
marin est déconseillé aux débutants. Un volume de 300L minimum est conseillé.

- L’aquascaping : c’est de l’art. L’objectif de ces bacs ? Recréer un paysage


aquatique le plus esthétique et naturel possible. Et cela, avec uniquement des
éléments naturels : plantes, roches, racines, et substrats. Ce sont des aquariums
que l’on pourrait qualifier de “parfaits”. On doit l’émergence de cette discipline en
partie à Takashi Amano.

- Les biotopes : le but est simple. Reproduire, en plus petit, des écosystèmes bien
définis géographiquement. La réplication, la plus fidèle possible, prend en compte
l’éclairage, l’origine des espèces, plantes, racines et roches, et les paramètres de
l’eau du lieu choisi. Les biotopes les plus courants sont les asiatiques,
sud-américains et africains. Il existe de nombreuses déclinaisons. Par exemple, un
bac malawi est inspiré du lac Malawi, en Afrique.

- Le “comme bon me semble” : le plus approprié pour les débutants. Ce style ne


demande ni de reproduire un biotope ni de construire chef d'œuvre. Plus simple :
réaliser un aquarium qui correspond à ses goûts tout en maintenant les poissons
dans des conditions adaptées à leurs besoins. Il laisse libre cours à vos envies et
peut donc prendre des formes très variées.

- “L’artificiel” : si seulement nous pourrions claquer des doigts pour les voir
disparaître. Vous voyez de quoi je parle ? Des plantes artificielles, du sable rose

😉
pétant et des décorations en résine à tout va. S’il vous plaît, pour votre bien, et celui
de vos habitants, ne faites jamais ça. Merci

Voyons maintenant les différents décors que vous pouvez (ou devez) placer dans votre bac.
Sachez que la décoration joue un double rôle : elle rend le bac esthétique et répond aux
besoins des poissons (en leur fournissant notamment des cachettes).

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1) Le substrat : un indispensable. Il va surtout dépendre des besoins de vos plantes.
Les sols neutres ne vont rien apporter aux plantes. Ils servent avant tout de
décoration : sable, graviers, quartz (attention : le quartz est parfois coupant pour les
poissons fouisseurs). Ensuite, les sols nutritifs permettent d’apporter des nutriments
essentiels aux plantes dans les bacs plantés. Ils doivent être recouverts d’un sol
neutre. Enfin, il existe les sols techniques. Ils permettent de baisser le pH et la dureté
carbonaté (KH). Par conséquent, ils ne conviennent pas à toutes les espèces.
Surtout utilisés en aquascaping et pour l’élevage de crevettes, ils sont abondamment
chargés en nutriments pour favoriser un développement optimal des plantes.

2) Les plantes : des vraies ! Plantez ! Et pas en petite quantité ! Elles donnent un vrai
coup de boost à votre aquarium en purifiant l’eau et fournissant de l'oxygène. Et puis
honnêtement, ce sont elles qui donnent un vrai charme à votre bac. Il en existe pour
le fond, le milieu et le devant du bac ! En plus pas d’excuses : il en existe pour tous
les niveaux ! Certaines se suffisent même dans un sol neutre. Voici une petite liste :
Anubias Barteri, Hygrophila Polysperma, Cryptocorynes, Ceratophyllum Demersum,
Egeria densa, Riccia Fluitans

3) Les roches et les racines : comme les plantes, elles apportent instantanément un
côté naturel à votre aquarium. Avant de les introduire, frottez-les bien et faites-les
bouillir. Cela permet d’éliminer les mauvaises bactéries, d’éviter tout risque de
pollution et de faire couler les racines plus rapidement.

Faites attention lorsque vous les sélectionnez. Certaines roches sont calcaires ou
ferreuses, soyez vigilants. Préférez les roches neutres. Concernant les racines, ne
prenez jamais de résineuses : elles relarguent des substances novices. Les racines
peuvent contenir plus ou moins de tanin, qui colore l’eau en ambrée. Évitez celles qui
en contiennent beaucoup comme le chêne, sauf si vous appréciez la couleur.

4) Les décorations artificielles : en plastique ou en résine. De l’épave du Titanic à la


statue de Bouddha, vous en trouverez pour tous les goûts. Vous pouvez en mettre
mais attention à ne pas surcharger. Trop de déco tue la déco. Les plantes artificielles
sont à faire passer (mieux : à oublier) après les plantes naturelles. Enfin, vous
pourrez trouver des bulleurs. Ils permettent d’oxygéner l’eau mais ne sont pas
forcément de bons compagnons des aquariums bien plantés.

5) Les posters de fonds : ils permettent d’harmoniser l’aquarium en apportant


profondeur et réalisme. Le choix est vaste : d’une couleur unie à un récif de coraux,
si vous en voulez un, vous trouverez ce qui vous correspond.

Dans tous les cas, il faudra impérativement choisir sa décoration par rapport aux besoins
des espèces choisies. Ou ses espèces en fonction de la décoration si vous préférez choisir
un style d’aquarium en particulier (ce qui est tout à fait possible aussi).

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4) Choisir son matériel

Bon … j’imagine que vous le savez. Il vous faudra en premier lieu … attention suspens …
un aquarium ! Bien, vous devez déjà avoir une petite idée maintenant. Passons aux
équipements qui viendront compléter votre bac. Il existe plusieurs marques, privilégiez les
plus connues pour éviter toute mauvaise surprise.

Je classe souvent le matériel d’aquariophilie en 4 catégories : indispensable,


supplémentaire, d’entretien et gadget.

Matériel indispensable

Commençons par le matériel indispensable. Votre bac ne va pas rester en vie bien
longtemps si vous décidez de vous en passer. Conclusion : pas le choix, il faut s’équiper.
Mais de quoi allez-vous me dire ? Et bien d’un filtre, d’un chauffage, d’un éclairage et parfois
d’un couvercle (si vos poissons peuvent sauter notamment). Si vous débutez, ne vous
prenez pas trop la tête, les aquariums tout équipés vous conviendront.

- Pour le filtre : interne ou externe, c’est vous qui voyez. Généralement, les filtres
internes sont utilisés pour les petits et moyens volumes et les filtres externes pour les
plus grands. Mais aujourd’hui de nombreux filtres externes existent pour les plus
faibles volumes. Cela permet de réduire les deux inconvénients majeurs des filtres
internes. À savoir : prendre de la place dans l’eau et ne pas être très esthétique.
Pour les nano-aquariums, il existe aussi des filtres cascades et des filtres
exhausteurs (pour les amateurs de crevettes notamment).

Trois paramètres sont à prendre en compte : les espèces maintenues (plus elles sont
nombreuses, plus le filtre doit être puissant), le volume du bac (un débit par heure de
trois fois le volume du bac est recommandé) et le volume de filtration (nombre et
taille des masses filtrantes : plus il y en a, mieux c’est).

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- Pour le chauffage : il faudra se munir de son acolyte préféré - le thermomètre pour
aquarium. Nous ne sommes jamais à l'abri d’une panne. Et puis, vérifier
régulièrement la température … ça va, ce n’est pas le plus compliqué. Comme pour
les filtres, il existe différents types de chauffage. Pour sa puissance, une règle simple
: 1 à 2 W pour 1 litre d’eau (réel). Votre volume réel d’eau n’est pas égal au volume
total, divisez-le de 20%. En effet, vos décorations occupent de l’espace.

Le plus utilisé est le chauffage interne (thermoplongeur), à placer près du filtre


interne. Pour continuer dans la lancée esthétique, vous avez aussi le chauffage
externe qui s’adapte parfaitement avec le filtre externe. Il vous suffit de l’installer au
niveau du tuyau de sortie du filtre. Enfin, des filtres à chauffage intégré peuvent être
retrouvés. Vous tomberez peut-être aussi sur des câbles chauffants. En réalité, ils ne
sont pas là pour chauffer l’eau. Placés sous le sol, ils permettent une meilleure
pousse des plantes. Pour vous aider à choisir le bon chauffage, préférez ceux qui
possèdent une température facilement réglable et précise (0.5°C par 0.5°C).

- Pour l’éclairage : On mesure l’éclairage en lumens par litre. Plus l’aquarium sera
volumineux et planté, plus il faudra opter pour un éclairage puissant :

Pas ou peu planté Moyennement planté Fortement planté

20-25 lm/L 30 lm/L 35-40 lm/L

Deux paramètres sont également à prendre en compte : l’indice de rendu par couleur
(IRC) et la température de couleur (en degré Kelvin : °K). L’IRC, pour faire simple, va
de 0 à 100 et plus il est élevé, plus il restitue bien la couleur des éléments qu’il
éclaire. Un IRC optimal pour votre aquarium doit être au minimum de 80. Ensuite la
température de couleur correspond à la teinte que votre lumière possède. En eau
douce, il est conseillé de se rapprocher de la lumière du soleil : 6500°K.

Il existe différents types d’éclairage en aquariophilie. Les ampoules HQI et HQL, trop
consommatrices et produisant de la chaleur disparaissent petit à petit de nos bacs.
Les tubes “néons” T8 cèdent petit à petit leur place aux tubes “néons” T5 : plus fins,
plus puissants et à durée de vie plus longue. Cependant, l’arrivée des leds change
tout. Plus économiques et écologiques, elles remplissent tous les rôles. Si vous
optez pour elles en eau douce, préférez les leds couleur blanc chaud et évitez les
bleues (risque d’algues). Concernant les rouges, elles peuvent être intéressantes en
aquascaping sous une légère teinte. Vous avez aussi la possibilité d’utiliser des
ampoules fluocompactes pour les aquariums de moins de 30L.

Aujourd’hui, les couvercles des aquariums sont très souvent équipés de réflecteurs.
Quelques amateurs aquariophiles prennent le temps de les perfectionner en ajoutant
du papier d’aluminium, des miroirs, des CD ou encore de la peinture blanche. Cela
permet de faire des économies, mais attention à certains poissons qui pourraient y
être sensibles.

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En eau de mer, les paramètres sont totalement différents. La température de couleur
sera supérieure. En effet, monter jusqu’à 10 000°K semble le minimum adapté. Les
coraux apprécient même des températures de couleur supérieures. Concernant les
lumens par litre, un éclairage plus important de 50 à 70 lm/L est l’idéal. Cette fois-ci,
les leds bleus sont recommandés en combinaison aux leds blanches.

Matériel supplémentaire

Selon les besoins de votre bac et surtout de vos plantes, il peut être nécessaire (ou non),
d’intégrer 4 dispositifs supplémentaires. Pensez à vous renseigner davantage avant de faire
votre choix.

- L’osmoseur : il sert à purifier votre eau si cette dernière est de mauvaise qualité.
Sous différentes formes, le principe reste le même : faire passer votre eau à travers
une membrane fine. Cela permet d’éliminer en grande partie la pollution, les métaux
lourds, les bactéries, le chlore et les sels minéraux. À la sortie, l’eau est dite
“osmosée” : moins dure, plus pure et mieux adaptée à votre aquarium.

- L’injection de CO2 : le gaz carbonique est un élément indispensable pour que les
plantes réalisent leur photosynthèse. Son injection permet d’obtenir des plantes en
meilleure santé, et notamment les plantes gazonnantes et rouges. Sous forme de
kits divers et variés, il est à noter que cette injection fait diminuer le pH.

- Engrais : Pour être en bonne santé, les plantes ont besoin d’un certain nombre de
nutriments. Ces nutriments sont apportés par les engrais. Testez votre eau pour
savoir quel type d’engrais acheter en fonction de vos carences. Il existe des engrais
sous forme liquide ou solide (à enfouir dans le sol).

- Prise programmable éclectique : si vous souhaitez automatiser votre aquarium,


voici la clé. Choisissez les amplitudes horaires auxquelles vous souhaitez que votre
aquarium s’allume et s’éteigne, et observez le travail se faire tout seul. Les deux
avantages ? Plus besoin d’y penser et les horaires restent fixes au fil des jours (ce
qui est bon pour l’équilibre de votre bac).

Matériel d’entretien

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Vous allez avoir besoin d’un petit peu de matériel pour procéder aux nettoyages récurrents
de votre aquarium. Aucun outil n’est indispensable, mais certains sont très pratiques.

Pour nettoyer le sol de ses déchets et de ses impuretés, il existe des siphons ou des
aspirateurs (par filtration ou siphonnage) pour aquarium. Pour vos vitres, vous aurez
besoin d’une raclette, d’un aimant (attention certains peuvent rayer les vitres) ou d'une
ancienne carte de crédit. Toujours très pratique, l’épuisette reste un indispensable. Vous
aurez besoin de tester votre eau : il existe des tests sous toutes les formes, en kit, en
bandelettes ou électronique. Enfin, vous allez devoir vous munir de torchons et de
contenants étanches, particulièrement utiles pour vos changements d’eau.

Les conditionneurs d’eau. Neutraliser les métaux lourds et le chlore, c’est leur rôle.
Certains peuvent agir sur la dureté (GH et KH) et le pH de votre eau. Ils sont sujets à
débats. Certains les pensent de rigueur, tandis que d’autres les considèrent inutiles,
préférant laisser reposer leur eau dans un contenant ouvert pendant 24h. Une chose est
sûre : avec eux, votre eau du robinet sera plus rapidement prête à l’emploi et ce sont de
bons alliés quand il est nécessaire d’ajuster quelques paramètres sur votre eau.

Matériel gadget

Il existe du matériel qui semble plus “gadget” qu’indispensable. Certains peuvent les
considérer comme importants pour l’équilibre de votre bac. En réalité, ils sont surtout
facultatifs : Chihiros doctor (prévention contre certaines algues et stérilisation de l’eau pour
une meilleure santé des habitants), bulleurs ou pompes à air (pour oxygéner le bac), etc.

5) Où acheter son matériel et sa décoration ?

Et bien ça dépend de ce que vous souhaitez acheter : du neuf ou de l’occasion ?


Personnellement, j’ai eu l’occasion (sans mauvais jeu de mot) de faire les deux. D'occasion

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c’est pratique quand le budget est serré mais, pour être honnête, acheter un aquarium neuf
c’est quand même un niveau de plaisir supérieur.

Avant d’acheter, il faut savoir ce que vous souhaitez : un aquarium tout équipé ou
assembler votre bac partie par partie. Si vous optez pour ce dernier point, soyez sûr de la
compatibilité des équipements. Il faut également avoir défini sa décoration. Si ce n’est pas le
cas et que vous arrivez dans le magasin sans savoir quoi acheter, vous risquez de vous
retrouver avec un décor, dans l’ensemble, très peu cohérent.

- Acheter neuf : les animaleries ne sont pas à décompter. Vous en trouverez

😉
facilement une (plus ou moins) près de chez vous. En plus, généralement
l’aquariophilie est le rayon qui prend le plus de place dans ces magasins. Vous
pouvez aussi décider d’acheter en ligne. Attention, si c’est votre cas, je vous
conseille de n’acheter que sur des sites spécialisés en aquariophilie ou qui s’y
connaissent. Prenez des sites reconnus.

- Acheter d’occasion : les amateurs d’aquariophilie se comptent par millions. En


effet, en réunissant deux études de 2016 (Facco/Tns Sofres) et 2017 (BVA), nous
obtenons que 6 à 10% des foyers français possèdent un aquarium. Ainsi, vous
trouverez facilement votre bonheur sur des annonces de particuliers, des
événements aquariophiles autour de chez vous, des bourses en ligne ou encore des
vide-greniers. Pensez à bien nettoyer vos achats avant toute utilisation.

Et si je ramassais mes décorations dans la nature ? Alors oui c’est possible, mais sous
certaines conditions. Il ne va pas falloir détruire l’écosystème. Éviter de prélever dans l’eau
ou sur une place qui semble être la même depuis un moment : ils sont sûrement devenus
l’habitat naturel de nombreuses espèces. Éloignez-vous des routes et des espaces de
pollution pour les ramasser. Soyez sûr que le prélèvement est autorisé à l’endroit choisi.

- Pour les roches : vous pouvez toutes les prendre (mise à part les roches trop
ferreuses) selon vos habitants choisis. Les roches neutres (ex : quartz, ardoise,
granit, basalte) sont à privilégier sauf si une eau dure est recherchée. Dans ce cas,
les roches calcaires (ex : le tuffeau), ne sont pas à écarter. Attention à bien les frotter
et les faire bouillir quelques minutes.

- Pour vos racines : des feuillus uniquement ! Vignes, noisetiers, chêne (si vous
aimez les eaux ambrées), etc. Tant que le bois n’est pas traité, c’est ok. Les résineux
(pin, sapin, …) sont à bannir, ils relâchent des substances nocives dans votre bac.

Cette fois-ci, la préparation est un peu plus normée. Il va falloir commencer par
nettoyer le plus gros de votre racine et la rincer. Ensuite vous allez devoir la gorger
d’eau pour qu’elle puisse couler et ne pas avoir à la maintenir au fond avec un lest
ou des roches. Pour cela, laisser là tremper au minimum un mois, cela permettra
également de libérer un maximum de tanin. Pour accélérer le processus, si votre
racine n’est pas trop grande, vous pouvez la faire bouillir (pour éclater les fibres).
Enfin, enlevez l’écorce, passez-la à l’eau bouillante une dernière fois et rincez-la.

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😉
- Pour le sol : le sol technique, ce n’est pas du terreau. Ça n’a rien à faire dans vos
bacs. Le seul substrat potentiellement ramassable est le sable de Loire. Alors …
sachez qu’en plus d’être souvent interdit par endroits, il existe un risque de pollution
et de mauvaises bactéries. En animalerie, ce n’est pas ce qui est le plus cher. Malgré
tout, si vous êtes confiant et dans la légalité, faites bouillir et rincez bien votre sable.

Vous vous en doutez, les poissons et les plantes on oublie, ce n’est même pas la peine
d’essayer (à moins que vous habitiez dans un endroit propice à leurs conditions de vie et

😄
que vous ayez les autorisations nécessaires, mais je doute que ce soit la majorité des cas
).

6) Lancer son aquarium

C’est bon, vous avez acheté ce dont vous aviez besoin et vous êtes prêt à mettre en place
votre aquarium ? Eh bien c’est parti !

Vous allez avoir besoin :

- D’un pulvérisateur pour garder vos plantes humides pendant l’installation. Mieux
vaut trop brumiser que pas assez, alors allez-y tant que vous n’avez pas rempli votre
aquarium.
- D’une mousse de protection ou plaque de polystyrène de 5 mm. Elle sert de
sécurité en compensant les variations de planéité de votre meuble et protège le
meuble et le bac des éventuels chocs.
- D’une pince d’aquarium pour planter vos plantes.

1) Mise en place de l’aquarium. Avant de déballer votre aquarium, placez la protection


(mousse de protection spéciale pour aquarium ou plaque de polystyrène) sur le
meuble qui accueille votre bac. Pensez à bien la placer au centre pour bien répartir

19
la charge. Ensuite, vous pouvez déballer votre aquarium de son carton pour le rincer
à l’eau et ainsi éliminer les poussières et les éventuelles traces. Enfin, déposer votre
bac délicatement sur la protection.

2) Le substrat. Avant de le déposer, s’il s’agit d’un substrat neutre (quartz, sable, etc.),
il faudra le rincer plusieurs fois. Pour cela, vous pouvez utiliser un seau que vous
remplirez d’eau. Attention : si vous avez un sol nutritif ou technique, il ne faudra PAS
les rincer ou vous perdrez tous les bienfaits de ces sols. Vous pouvez ensuite placer
le substrat dans votre bac. Il va falloir définir l’épaisseur nécessaire minimale :

- Sol neutre : 5 cm
- Sol nutritif : 2 cm + sol neutre : 3 à 4 cm
- Sol technique : 5 cm

Si vous optez pour un sol nutritif, pensez à placer celui-ci en premier, en dessous du
sol neutre.
Il ne vous reste plus qu’à créer votre relief : souvent, de l’épaisseur est ajoutée en
arrière pour créer de la profondeur et pour une meilleure stabilité des décorations.

=> Après cette étape, il est possible de commencer à remplir l’eau sur quelques centimètres
(10 environ) avant de passer aux étapes suivantes. Vous pouvez aussi attendre la mise en
place du reste si vous le souhaitez. Pensez à toujours bien humidifier vos plantes.

3) Les racines. Il s’agit souvent du décor le plus imposant. Ce sont elles qui donnent le
ton à votre décor. Avant de les intégrer, vous pouvez les faire bouillir. Rincez-les et
placez-les dans votre bac. Généralement installées au milieu, leur placement n’est
pas réglementé, faites cela vos envies.

4) Les roches. Elles viennent agrémenter les racines en apportant une touche naturelle
indéniable. Tout comme les racines, nettoyez-les et rincez-les à l’eau.

😉
=> Après la plantation, il ne sera plus possible de réaménager votre décoration. Prenez le
temps de réarranger votre décor pour qu’il vous plaise. C’est le dernier moment possible .
Pensez à garder un espace de nage tout en recréant des cachettes. Cela favorise le
bien-être de vos habitants.

5) Les plantes. Choisissez des plantes pour tous les plans. Les plus grandes seront
placées en arrière-plan et au milieu, elles permettent de donner du volume. Les plus
petites seront mises en premier plan. Lors de l’achat de vos plantes,
renseignez-vous bien sur sa taille finale.

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Pour les intégrer au bac, enlever la laine de roche qui entoure les racines. Rincez-les
à l’eau (pas trop froide). Séparez-les les unes des autres. N’hésitez pas à tailler les
racines et les feuilles endommagées des plantes bien garnies. Pour les planter,
utilisez une pince pour les plantes les plus fragiles. Grâce à la pince, vous pourrez
également accéder aux endroits inaccessibles à la main. Plantez profondément.

6) Verser l’eau. Placez une coupelle, un sac plastique ou une assiette dans votre bac.
Versez l’eau dessus délicatement. Cela permet de ne pas détruire votre mise en
place et d’éviter de trouer ou remuer votre sol. Laissez un espace de quelques
centimètres entre la surface de l’eau et le haut de votre bac. Votre eau sera trouble
pendant quelques heures ou quelques jours : c’est normal. Laissez le temps au filtre
d’effectuer son travail et au bac de se reposer.

Deux écoles pour deux produits : un conditionneur d’eau pour votre démarrage et
lors de vos futurs changements d’eau, et des bactéries accélératrices du cycle de
l’aquarium. Certains en mettent, d’autres non. Vous l’avez compris, elles ne sont pas
indispensables, elles sont là pour aider. Si vous n’en mettez pas, pensez à laisser
reposer l’eau de votre robinet un peu plus longtemps avant vos changements d’eau.

7) Brancher votre équipement. Suivez les notices. Quelques règles générales


s’appliquent à pratiquement tous les équipements. Placer le rejet du filtre juste
au-dessus de la surface pour permettre une meilleure circulation générale de l’eau.
(Sauf si votre poisson n’aime pas le courant). Placer le chauffage près du filtre.

🙃
Mettre en place votre éclairage. Ne branchez pas tant que vous avez encore les
mains dans l’eau. Il ne vous reste plus qu’à tout allumer.

8) Lancer la machine ! Il est important de garder des horaires d’éclairage fixes. Le plus
simple est d’utiliser une prise programmable pour définir vos horaires (entre 8 à 12h
par jour). Le filtre et le chauffage doivent rester en permanence branchés.

9) Attendre le cycle de l’azote. Désolé de vous l’apprendre si c’est le cas mais … non,
vous ne pouvez pas introduire vos habitants tout de suite. En effet, il faut laisser le
temps au bac de réaliser ce que l’on appelle le cycle de l’azote. Une règle simple :
attendez au minimum 4 à 5 semaines avant d’introduire vos nouveaux colocataires.
Et testez votre eau, le taux de nitrites doit être égal à 0 ! Vous pouvez aussi apporter
un échantillon de votre eau dans l’animalerie la plus proche de chez vous. Elle
pourra vous faire le test et vous dire si votre eau est prête ou non.

21
7) Acheter ses poissons, crevettes et escargots

Avant tout, si vous voulez un aquarium assez peuplé, sachez qu’il est préférable
d’augmenter le nombre de poissons progressivement : petit à petit tous les 10 jours. Cela
permet de maintenir l’équilibre récemment créé et de faciliter son adaptation.

> Où les acheter ?

Quel que soit le lieu, assurez-vous d’avoir de bons avis sur le vendeur.
Vous pouvez les acheter de différentes façons :

- Animalerie. Le plus classique !

- En magasin spécialisé. Eh oui ! Certains magasins sont spécialisés en


aquariophilie. Vous y retrouverez souvent des vendeurs passionnés qui sauront vous
délivrer de bons conseils.

- Petites annonces en ligne sur les sites spécialisés en aquariophilie. Vous en


trouverez notamment sur les forums et les boutiques en ligne. Attention, la
réglementation n’est pas toujours respectée sur les sites de petites annonces plus
généralisés.

- Bourses aquariophiles. Tous les poissons possibles et imaginables sont souvent


présents. Elles permettent aussi de découvrir des espèces plus rares ou des
nouvelles souches. De particuliers à particuliers, lieu de rencontre, il est possible de
faire des ventes, des échanges ou même des dons.

- En ligne. Alors, vous me direz “comment être sûr que le poisson va bien pendant le
transport ?”. C’est une bonne question qui mérite une réponse. Si vous avez déjà
traîné sur ces sites (qui permettent d’obtenir des espèces pas toujours présentes
dans les animaleries), vous avez dû remarquer le coût de la livraison. Il est élevé et
la raison est simple : pour s'assurer des conditions adaptées. Même si je vous

22
conseille d’aller acheter de vos propres yeux dans les magasins physiques, les
boutiques en ligne peuvent être une solution envisageable. Dans les bonnes
boutiques, vous avez une assurance mortalité … Bon, pas forcément très fun.

> Comment les choisir ?

Choisissez ceux qui correspondent à leur caractère, semblent colorés, ne présentent pas de
maladie apparente et semblent en bonne forme. Prenez ceux qui vous plaisent et nagent
correctement. Pour certains, choisir un poisson pas très en forme relève d’un défi, que je
déconseille aux débutants.

> Comment les transporter ?

Pour transporter vos poissons, ils seront placés dans des sacs spécialisés, gonflés à l’air ou
à l’oxygène. Jusqu’au retour à votre domicile, gardez le sac en position verticale et stable.
Une bonne idée serait de prévoir une boite pour placer le sac à l’intérieur. Cela permet de
garder les poissons dans l’obscurité et de limiter leur stress.

8) Introduire ses poissons dans l’aquarium

Attendez un petit peu … Promis ce sera pas long. Vous ne pouvez pas introduire vos
poissons directement. Il faut les acclimater.

Pour cela, commencez par éteindre l’éclairage du bac. Vos poissons sont déjà assez
stressés, préservez-les. Déposer dans l’eau le sac contenant les poissons. L’eau du sac va
progressivement se mettre à la même température que l’eau de l’aquarium, évitant un
quelconque choc thermique dont il vaut mieux se passer. Laissez flotter le sac pendant au
minimum 20/30 minutes.

Ensuite, il va falloir introduire de l’eau de l’aquarium dans celui du sac. Vous pouvez
ouvrir votre sac. Utilisez un verre pour transvaser un petit peu d’eau à chaque fois. Petit à

23
petit, petites doses par petites doses, l’équivalent d’un demi-verre au minimum. Toutes les
10 minutes, pendant 1h. Vous pouvez aussi percer quelques trous dans le sac.

Pour relâcher vos poissons, munissez-vous d’une épuisette. Évitez de mettre l’eau de
l’animalerie dans votre bac. Pêchez vos poissons et déposez-les délicatement dans
l’eau.

Votre projet prend forme on dirait bien ! 😀


9) Entretenir son aquarium

L’aquarium nécessite un entretien régulier. Pour deux raisons. La première est vitale pour
l’équilibre du bac, la seconde est purement esthétique. Un aquarium c’est fait pour être
beau, non ?

Avant de mettre les mains dans l’eau, pensez toujours à bien débrancher les appareils
électriques.

Il existe différents types d'entretiens :

- Entretien journalier : un petit coup d'œil pour regarder si tout le monde va bien. La
température est bonne ? L’équipement est-il fonctionnel ? Parfait ! On n’oublie pas la
nourriture quotidienne et on est bon !

- Entretien hebdomadaire : là on commence à avoir un petit peu plus de travail 🙂 .


Changez environ 20% du volume d’eau. Cette eau doit être reposée de la veille et
peut être complétée par un conditionneur d’eau. Pour retirer l’eau, siphonnez. Cela
permet d’éliminer les déchets et de nettoyer le sol en même temps. Pour cela une
cloche ou un aspirateur semble être l’idéal. Vous pouvez n’aspirer que les déchets,
ou jouer avec le tuyau (en le pinçant) pour faire retomber le sol, si vous souhaitez le
nettoyer. Sinon, vous pouvez utiliser un simple tuyau qui fera très bien l’affaire.

Nettoyer les parois internes des vitres. Pour cela utiliser une raclette, une carte de

24
fidélité ou un aimant. Attention à bien les choisir, certains peuvent rayer la vitre.
Nettoyez les décorations : racines, roches et décorations en résine. Utilisez une
brosse à dents (neuve et réservée pour cet usage) pour bien les gratter. Taillez les
plantes malades, carencées ou trop grandes (qui peuvent être replantées). Retirez
manuellement les éventuelles algues qui auraient pu naître entre-temps.

Enfin, testez votre eau. Les tests les plus simples sont les colorimétriques. Vérifiez
principalement le pH, la dureté (GH et KH), les nitrites et l’ammoniac. Prenez les
dispositions nécessaires si les taux sont trop élevés.

- Entretien mensuel : tous les mois, quelques manipulations peuvent et doivent être
effectuées. Commencez par nettoyer le filtre. Pour cela, ne lavez jamais toutes les
masses filtrantes en même temps. Lavez la moitié dans l’eau du bac qui vient d’être
enlevée. Cela permet de garder les bactéries essentielles. Nettoyez votre éclairage.

10) Profitez !

😉
Eh bien voilà ! Il ne vous reste plus qu’à profiter de ce joli petit écosystème ! Félicitations à
vous !

Vous savez maintenant tout ce qu’il faut pour vous lancer dans votre nouveau projet !

😉
J’espère que cette lecture vous aura appris de nombreuses choses et je vous remercie
d’être arrivé jusque-là. Je vous souhaite bon courage.

Bravo ! Et merci encore ! 🙃

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