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JUPITER
ETABLISSEMENT : SACRE
ZENITH
CLASSE : 2nd L
AISSATOU DIOUF
OUSMANE FIKOU
I. DEFINITION
V. CONCLUSION
I. DEFINITION
Cinquième planète du système solaire, Jupiter a une composition proche de celle du Soleil,
mais sa masse n´a pas été suffisante pour déclencher des réactions nucléaires et former une
étoile. Son atmosphère d´hydrogène combiné à d´autres éléments peu abondants, donne
des nuages de couleur vive agités d´ouragans violents provoqués par un dégagement de
chaleur intense.
COMPOSITION DE LA PLANETE JUPITER
La densité observée permet de déduire que l'intérieur de la planète doit avoir la même
composition de l'atmosphère. Cette immense planète est composée des deux éléments les plus
légers et les plus abondants de l'univers. Cela lui donne une composition très similaire à celle
du Soleil et des autres étoiles.
Par conséquent, Jupiter pourrait bien provenir d'une condensation directe d'une nébuleuse
solaire primordiale. C'est le grand nuage de gaz interstellaire et de poussière à partir duquel
tout notre système solaire s'est formé.
Jupiter émet environ deux fois plus d'énergie qu'elle n'en reçoit du Soleil. La source qui libère
cette énergie provient d'une lente contraction gravitationnelle de la planète entière. Il faudrait
qu'il soit cent fois plus grand pour que la masse déclenche des réactions nucléaires comme
celles du Soleil et des étoiles. On pourrait dire que Jupiter est un soleil faible.
Dans la profondeur des couches les plus internes, le champ magnétique jovien est généré. À la
surface le champ magnétique dépasse celui de la Terre d'environ 14 fois. Cependant, sa
polarité est inversée par rapport à celle de notre planète. Une de nos boussoles pointerait du
nord au sud. Ce champ magnétique génère d'énormes ceintures de rayonnement de particules
chargées qui sont piégées. Ces particules entourent la planète à une distance de 10 millions de
kilomètres.
II. CARACTERISTIQUES
Jupiter est la cinquième planète du Système solaire par ordre d'éloignement au Soleil, et la
plus grande par la taille et la masse devant Saturne, qui est comme elle une planète géante
gazeuse. Elle est même plus volumineuse que toutes les autres planètes réunies avec son
rayon moyen de 69 911 km, qui vaut environ onze fois celui de la Terre, et sa masse de
1,898 2 × 1027 kg, qui est 318 fois plus grande. Orbitant en moyenne à environ 779 millions
de kilomètres du Soleil (5,2 unités astronomiques), sa période de révolution vaut un peu
moins de 12 ans. La masse jovienne est par ailleurs une unité utilisée pour exprimer
la masse d'objets scutellaires tels que les naines brunes.
Elle a une composition similaire au Soleil, constituée principalement d'hydrogène mais aussi
d'hélium pour un quart de sa masse et un dixième de son volume. Elle possède
probablement un noyau rocheux composé d'éléments plus lourds mais, comme les
autres planètes géantes, Jupiter n'a pas de surface solide bien définie mais plutôt un vaste
manteau d'hydrogène métallique ; de petites quantités de composés tels que l'ammoniac,
le méthane et l'eau sont aussi détectables. Elle connaît toujours une contraction continue de
son intérieur qui génère une chaleur supérieure à celle reçue du Soleil grâce au mécanisme
de Kelvin-Helmholtz. Sa rapide période de rotation estimée à 9 h 55 min implique que la
planète prend la forme d'un ellipsoïde de révolution avec un renflement léger autour de
l'équateur et permet de générer un important champ magnétique donnant naissance à
la magnétosphère de Jupiter, la plus puissante du Système solaire. Son
atmosphère extérieure est visiblement séparée en plusieurs bandes de couleurs allant du
crème au brun à différentes latitudes, avec des turbulences et des tempêtes dont les vents
violents atteignent 600 km/h le long de leurs frontières interactives. La Grande Tache rouge,
un anticyclone géant de taille comparable à la Terre observé depuis au moins le XVIIe siècle,
en est un exemple.
Regroupant Jupiter et les objets se trouvant dans sa sphère d'influence, le système jovien est
une composante majeure du Système solaire externe. Il comprend d'abord les 79 lunes
connues de Jupiter et notamment les quatre satellites
galiléens — Io, Europe, Ganymède et Callisto — qui, observés pour la première fois
en 1610 par Galilée au moyen de sa lunette astronomique, sont les premiers objets
découverts par l'astronomie télescopique. Ganymède est notamment le plus grand satellite
naturel du Système solaire, dont la taille dépasse celle de Mercure. Le système comprend
aussi les anneaux de Jupiter, beaucoup plus fins que ceux de Saturne. L'influence de la
planète s'étend ensuite, au-delà du système jovien, à de nombreux objets dont
les astéroïdes troyens de Jupiter qui sont près de 10 000 à être stabilisés sur son orbite.
Pioneer 10 est la première sonde spatiale à survoler Jupiter en 1973. La planète est ensuite
explorée à plusieurs reprises par les sondes du programme Pioneer et
du programme Voyager jusqu'en 1979. La sonde Galileo est mise en orbite autour de Jupiter
entre 1995 et 2003 tandis que l'orbiteur Juno fait de même en 2016 et continuera sa mission
jusqu'à au moins 2025. Les cibles futures de l'exploration du système jovien comprennent
notamment le probable océan subglaciaire de la lune Europe, qui pourrait abriter la vie.
Visible à l'œil nu dans le ciel nocturne et même habituellement le quatrième objet le plus
brillant de la voûte céleste (après le Soleil, la Lune et Vénus).
IV. CONCLUSION
En bref , Jupiter est une planète géante gazeuse, la plus grosse planète du système solaire et
la cinquième en partant du Soleil (après Mercure, Vénus, la Terre et Mars). Elle doit son nom
au dieu romain Jupiter. Le symbole astronomique de la planète est la représentation du foudre
de Jupiter.
Visible à l'œil nu dans le ciel nocturne, Jupiter est habituellement le quatrième objet le plus
brillant (après le Soleil, la Lune et Vénus ; parfois Mars apparaît plus lumineuse que Jupiter,
et de temps en temps Jupiter apparaît plus lumineuse que Vénus).
Comme sur les autres planètes gazeuses, des vents violents, de près de 600 km/h, parcourent
les couches supérieures de la planète. La célèbre et spectaculaire grande tache rouge est une
zone de surpression qui est observée depuis au moins le XIXe siècle.