Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ma
Première année
TOPOLOGIE USUELLE DE R.
Patrick NJIONOU, S
iEARN Master Teacher
pnjionou@yahoo.fr
www.easy-maths.org
Proposition 2. Soit a un réel et r > 0. Pour tout y ∈ B (a, r ), il existe toutjous une boule
de centre y contenue dans B (a, r ).
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
Démonstration. Soit a un réel et r > 0. Soit y ∈ B (a, r ), trouvons ρ > 0 tel que B (y, ρ) ⊂
B (x, a).
Posons θ = min{a + r − y, y − (a − r )}. Nous allons montrer que B (y, θ ⊂ B (a, r ).
– Si y = a alors θ = r et B (y, θ) = B (a, r ).
– Si y < a alors θ = y −(a −r ) et on a a −r < y −θ < y < y +θ < a +r donc B (y, θ) ⊂
B (x, a)
– Si y > a alors θ = a + r − y, ainsi a − r < y − θ < y < y + θ < a + r donc B (y, θ) ⊂
B (x, a)
1.2 Voisinages
Définition 2 (Voisinage de a). Soit V une partie de R et a ∈ R. On dit que V est un
voisinage de a s’il existe une boule ouverte de centre a et qui est contenue dans V . De
façon précise, V est un voisinage de a s’il existe r > 0 tel que B (a, r ) ⊂ V .
On note V (a) l’ensemble des voisinages de a.
Proposition 3. 1. V (a) 6= ∅
2. ∀V ∈ V (a), a ∈ V
3. ∀U ,V ∈ V (a), U ∩ V ∈ V (a)
4. ∀U ∈ V (a), ∀V ⊂ R, U ⊂ V ⇒ V ∈ V (a)
5. ∀V ∈ V (a), ∃U ∈ V (a) et ∀b ∈ U , U ∈ V (b).
Proposition 4. Soient a et b deux réels distincts, il existe U ∈ V (a) et V ∈ V (b) tels que
U ∩ V = ∅. On dit dans que R est séparé.
©Easy-Maths 2011 2 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
Définition 3. Soient A ⊂ R et x ∈ R.
1. On dit que x est un point d’accumulation de A si :
∀V ∈ V (x), A ∩ [V \{x}] 6= ∅
Remarque 1. Il sera souvent plus facile d’utiliser cette proposition pour montrer qu’un
élément d’un ensemble est point d’accumulation.
Démonstration. – Si pour tout r > 0, B ∗ (x, r ) ∩ A est infinie, alors pour tout r > 0
B ∗ (x, r ) ∩ A 6= ∅ donc x ∈ A 0 .
©Easy-Maths 2011 3 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
– Supposons maintenant que x ∈ A 0 . Supposons qu’il existe r > 0 tel que B ∗ (x, r )∩
A soit finie. Comme x ∈ A 0 , on a B ∗ (x, r ) ∩ A 6= ∅, posons alors B ∗ (x, r ) ∩ A =
{x 1 , x 2 , ..., x p }. Il est clair que pour tout i ∈ {1, 2, ..., p}, x i 6= x. R étant séparé, il
existe εi > 0, r i > 0 tel que B (x, εi )∩B (x i , r i ) = ∅, ce qui entraîne que B ∗ (x, εi )∩
B ∗ (x i , r i ) = ∅ d’où x i ∉ B ∗ (x, εi ) pout tout i . Posons alors θ = min{εi , 1 ≤ i ≤ p}.
On a B ∗ (x, θ) ⊂ B ∗ (x, εi ) pour tout i . Posons ensuite γ = min{θ, r }.
©Easy-Maths 2011 4 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
i ∀n ∈ N, a n ∈ A
ii ∀n, p ∈ , n 6= p ⇒ a n 6= a p .
iii ∀n ∈ N, a n ∈ B ∗ (x, 21n ) ∩ A donc |a n − x| < 21n d’où lim |a n − x| = 0 et par suite
lim a n = x.
– Supposons à présent qu’il existe une suite vérifiant (a), (b) (c) et montrons que
x ∈ A0.
Soit r > 0. Comme lim a n = x, il existe n r ∈ N tel que ∀n ∈ N, n > n r ⇒ |a n − r | <
r ⇒ a n ∈ B (a, r ) Posons p = n r + 1 et q = n r + 2. Alors p, q > n r donc a p , a q ∈
B (x, r )∩ A. Comme a p 6= a q , a p = x ⇒ a q 6= x et a q = x ⇒ a p 6= x, donc {a p , a q }∩
[B ∗ (x, r ) ∩ A] 6= ∅.
Proposition 9. Soit A, B ⊂ R.
1. A ⊂ B ⇒ A 0 ⊂ B 0
2. (A ∩ B )0 ⊂ A 0 ∩ B 0
3. (A ∪ B )0 = A 0 ∪ B 0
4. (A 0 )0 ⊂ A 0 .
Démonstration. 1. Soit A ⊂ B . Soit x ∈ A 0 , il existe une suite (a n ) de points dis-
tincts de A qui converge vers x. Il est clair que (a n ) est une suite de points dis-
tincts de B (car A ⊂ B ) qui converge vers x donc x ∈ B 0
2. Remarquons que A ∩ B ⊂ A et A ∩ B ⊂ B donc (A ∩ B )0 ⊂ A 0 et (A ∩ B )0 ⊂ B 0 d’où
(A ∩ B )0 ⊂ A 0 ∩ B 0 .
3. On a A ⊂ A ∪ B et B ⊂ A ∪ B donc A 0 ⊂ (A ∪ B )0 et B 0 ⊂ (A ∪ B )0 d’où A 0 ∪ B 0 ⊂
(A ∪ B )0 .
Supposons qu’il existe x ∈ (A ∪ B )0 tel que x ∉ A 0 ∪ B 0 et montrons que c’est
impossible.
x ∉ A 0 ∪ B 0 ⇔ x ∉ A 0 et x ∉ B 0
⇔ ∃r 1 , r 2 > 0/B ∗ (x, r 1 ) ∩ A = ∅ et B ∗ (x, r 2 ) ∩ B = ∅
Posons θ = min{r 1 , r 2 }, alors on a : B ∗ (x, θ) ⊂ B ∗ (x, r 1 ) et B ∗ (x, θ) ⊂ B ∗ (x, r 2 )
donc B ∗ (x, θ) ∩ A = ∅ et B ∗ (x, θ) ∩ B = ∅ d’où B ∗ (x, θ) ∩ (A ∪ B ) = ∅. D’où x ∉
(A ∪ B )0 ce qui est absurde.
4. Supposons qu ’il existe x ∈ A" tel que x ∉ A 0 .
x ∉ A 0 donc il existe θ > 0 tel que B ∗ (x, θ) ∩ A = ∅
x ∈ A" ⇔ ∀R > 0, B ∗ (x, R) ∩ A 0 6= ∅, en particulier pour R = θ, on a B ∗ (x, θ) ∩
A 0 6= ∅. Comme A 0 ⊂ A, on a donc B ∗ (x, θ) ∩ A 6= ∅, ce qui est impossible donc
A" ⊂ A 0 .
©Easy-Maths 2011 5 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
©Easy-Maths 2011 6 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
Résultat 4. µ ∈ A 0
x ∈ A ⇔ ∀V ∈ V (x),V ∩ A 6= ∅
Démonstration. Découle du fait que tout voisinage de x contient une boule centrée
en x.
Proposition 12. Soit A ⊂ R et soit x ∈ R, les deux propositions suivantes sont équiva-
lentes :
1. x ∈ A
2. Il existe une suite d’éléments de A qui converge vers x.
©Easy-Maths 2011 7 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
4 Point intérieur-Intérieur-Ouvert
Définition 5. Soit A une partie de R et x ∈ R.
1. x est un point intérieur de A si ∃R > 0, B (x, R) ⊂ A.
◦
2. On appelle intérieur de A l’ensemble noté A des points intérieurs de A.
◦
3. A est un ouvert de R si A = A
©Easy-Maths 2011 8 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
◦
1. [ A] = A c
◦
2. A = [A c ]c
◦ c
c
3. A = [A ] .
Démonstration. 1.
◦
x ∉ A ⇔ ∀R > 0, B (x, R) ∩ A c 6= ∅
⇔ x ∈ Ac
Proposition 17. Soit A une partie de R, A est ouvert si et seulement si A c est fermé.
©Easy-Maths 2011 9 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
Théorème 2 (Borel Lebesgue). Soit A ⊂ R, les deux propositionss uivantes sont équi-
valentes :
1. A est compact,
2. A est fermé et borné.
Démonstration. Admis.
Théorème 3 (Bolzano Weirstrass). Soit A ⊂ R. Les deux assertions suivantes sont équi-
valentes :
1. A est compact,
2. toute partie infinie de A admet un point d’accumulation dans A.
Démonstration. Admis
Corollaire 3. Soit A un compact non vide, alors toute partie infinie de A admet un
point d’accumulation.
Démonstration. Découle du théorème de Bolzano Weirstrass et du fait que tout com-
pact est borné.
©Easy-Maths 2011 10 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP
Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma
6.1.2 Multiplication
−∞ × −∞ = +∞
−∞ × +∞ = −∞
+∞ × −∞ = −∞
+∞ × +∞ = +∞
Soit a ∈ R :
Si a est strictement positif, alors :
½
a × +∞ = +∞ × a = +∞
a × −∞ = −∞ × a = −∞
Si a est strictement négatif, alors :
½
a × +∞ = +∞ × a = −∞
a × −∞ = −∞ × a = +∞
Si a = 0, le produit avec l’un des éléments +∞ et −∞ n’est pas défini.
1 1
On pose : +∞ = 0 et −∞ = 0.
©Easy-Maths 2011 11 POWERED BY EASY-MATHS PARTNERSHIP