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Autoportrait du poète Le poète et les autres :

L'ennui de vivre avec les gens et dans les choses


Le poète et son temps : Fait souvent ma parole et mon regard moroses.
Bonheur, XXIV.
Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu'est-ce que je fais en ce monde ? Ah ! Quel cœur faible que mon cœur !
Sagesse, III, 4. « Laeti et errabundi », Parallèlement.
Je suis l'Empire à la fin de la décadence, Je ne sais pourquoi
Qui regarde passer les grands Barbares blancs Mon esprit amer
En composant des acrostiches indolents D'une aile inquiète et folle vole sur la mer.
D'un style d'or où la langueur du soleil danse. Tout ce qui m'est cher,
« Langueur », Jadis et Naguère. D'une aile d'effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi ?
Le poète et sa destinée : Pourquoi ?
Sagesse, III, 7.
Je suis élu, je suis damné !
Un grand souffle m'entoure.
O terreur !...
Inédit (Éditions de la Pléiade, p. 215).

Par instants je suis le pauvre navire


Qui court démâté parmi la tempête,
Et, ne voyant pas Notre-Dame luire,
Pour l'engouffrement en priant s'apprête.
Romances sans paroles.

J'étais le vaincu qu'on assiège,


Prêt à vendre son sang bien cher,
Quand, blanche, en vêtement de neige,

Toute belle, au front humble et fier, Tous ces extraits de poèmes sont tirés des différents recueils de Paul Verlaine
Une Dame vint sur la nue...
Sagesse, I, 2.

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