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ORGANISATION DE LA SÉQUENCE :
RECUEILLEMENT
1. Des mortels la multitude vile : la multitude vile des mortels, c’est- 4. Surannées : démodées.
à-dire la foule méprisable des hommes. 5. Moribond : mourant, agonisant.
2. La fête servile : la fête des hommes esclaves du Plaisir. 6. Linceul : toile dans laquelle on ensevelit les morts.
3. Les défuntes Années : les années mortes, passées. 7. L’Orient : l’Est
A. QUESTIONS DE COMPRÉHENSION :
B. ANALYSE DE L’ÉCRITURE :
VOUS POUVEZ VOUS AIDER DE LA FICHE MÉMO « LE LEXIQUE DE LA POÉSIE »
1. Le type du poème :
2. Rimes et vers :
a. Relevez les rimes des deux premières strophes. Sont-elles plates, croisées ou embrassées ?
b. À quel moment du poème trouve-t-on des rimes plates ?
c. Dans les vers ci-dessous, placez les barres obliques séparant les syllabes. Combien y a-t-il de syllabes ?
Comment appelle-t-on ce vers ?
3. Rythme :
C. ÉTUDE DE LA LANGUE :
Murs, ville, C'est l'essaim des Djinns qui passe, De leurs ailes lointaines
Et port, Et tourbillonne en sifflant ! Le battement décroît,
Asile Les ifs6, que leur vol fracasse, Si confus dans les plaines,
De mort, Craquent comme un pin brûlant. Si faible, que l'on croit
Mer grise Leur troupeau, lourd et rapide, Ouïr la sauterelle
Où brise2 Volant dans l'espace vide, Crier d'une voix grêle,
La brise, Semble un nuage livide Ou pétiller la grêle
Tout dort. Qui porte un éclair au flanc. Sur le plomb d'un vieux toit.
Dans la plaine Ils sont tout près ! - Tenons fermée D'étranges syllabes
Naît un bruit. Cette salle, où nous les narguons. Nous viennent encor ;
C'est l'haleine Quel bruit dehors ! Hideuse armée Ainsi, des arabes
De la nuit. De vampires et de dragons ! Quand sonne le cor,
Elle brame3 La poutre du toit descellée Un chant sur la grève
Comme une âme Ploie ainsi qu'une herbe mouillée, Par instants s'élève,
Qu'une flamme Et la vieille porte rouillée Et l'enfant qui rêve
Toujours suit ! Tremble, à déraciner ses gonds ! Fait des rêves d'or.
La voix plus haute Cris de l'enfer ! voix qui hurle et qui pleure ! Les Djinns funèbres,
Semble un grelot. L'horrible essaim, poussé par l'aquilon7, Fils du trépas10,
D'un nain qui saute Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure. Dans les ténèbres
C'est le galop. Le mur fléchit sous le noir bataillon. Pressent leurs pas ;
Il fuit, s'élance, La maison crie et chancelle penchée, Leur essaim gronde :
Puis en cadence4 Et l'on dirait que, du sol arrachée, Ainsi, profonde,
Sur un pied danse Ainsi qu'il chasse une feuille séchée, Murmure une onde
Au bout d'un flot. Le vent la roule avec leur tourbillon ! Qu'on ne voit pas.
1. Djinn : dans le monde arabe, génie, esprit magique, présenté comme malfaisant / 2. Brise : vent peu violent / 3. Bramer : crier fort ou sur un
ton de lamentation / 4. Cadence : rythme / 5. Sépulcrale : qui évoque le tombeau, la mort / 6. If : espèce d’arbre / 7. Aquilon : vent du nord, froid
et violent / 8. Encensoir : vase dans lequel on fait brûler de l’encens / 9. Cohorte : groupe / 10. Trépas.
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A. La forme du poème :
B. Questions de compréhension :
a. « Dieu ! la voix sépulcrale des Djinns !... Quel bruit ils font ! Fuyons sous la spirale de l'escalier profond. Déjà s'éteint
ma lampe, et l'ombre de la rampe, qui le long du mur rampe, monte jusqu'au plafond. »
b. « Si ta main me sauve de ces impurs démons des soirs, j'irai prosterner mon front chauve devant tes sacrés
encensoirs ! »
« Tenons fermée cette salle, où nous les narguons. Quel bruit dehors ! Hideuse armée de vampires et de dragons ! »
3. Dans l’extrait ci-dessus, dites à quel mode et à quel temps « tenons » est conjugué.
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1. Dans le poème de Robert Desnos, relevez et recopiez deux phrases non-verbales de votre choix.
2. Transformez les deux phrases non-verbales que vous avez relevées en phrases verbales.
3. Transformez les deux phrases suivantes en phrases non-verbales :
a. « Dans la nuit passent les trains et les bateaux »
b. « Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent. »
Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme. Les forêts s’y
heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses
et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
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SOUDAIN LE BRUIT
Je Je Je
Tu Tu Tu
Imparfait
Je Je Je
Tu Tu Tu
Passé simple
Je Je Je
Tu Tu Tu
Passé composé
Il Il Il
Elle Elle Elle
Nous Nous Nous
Vous Vous Vous
Ils Ils Ils
Elles Elles Elles
Je Je Je
Tu Tu Tu
Plus-que-parfait
Il Il Il
Elle Elle Elle
Nous Nous Nous
Vous Vous Vous
Ils Ils Ils
Elles Elles Elles
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