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Remarque I.1.1 On montre que Vect (A) est aussi l’intersection de tous les
sous-espaces vectoriels contenant A (c’est le plus petit sous-espace vectoriel con-
tenant A).
2. Un espace vectoriel E est dit de dimension finie s’il admet une famille
génératrice A qui est finie (sinon il est dit de dimension infinie).
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Exemple I.1.1 :
1. La famille (x1 , . . . , xn ) est dite liée s’il existe (α1 , . . . , αn ) ∈ Kn tel que
n
X
(α1 , . . . , αn ) 6= (0, . . . , 0) et αi xi = 0E .
i=1
Exemple I.1.2 :
2
3. Une famille (x1 , . . . , xn ) est liée si, et seulement si, l’un de ces éléments est
combinaison linéaire des autres.
4. La famille (x1 , x2 ) est liée si, et seulement si, les deux vecteurs x1 et x2
sont colinéaires.
Exemple I.1.3 :
Théorème I.1.1 Tout espace vectoriel E de dimension finie non réduit à {0E }
admet une base et toute base de E comporte le même nombre de vecteurs.
Si E 6= {0E } de dimension finie, le nombre de vecteurs d’une base est noté dim E.
Si E = {0E } alors, par convention, on pose dim E = 0.
Proposition I.1.1 On a :
e = (e1 , . . . , en ) base de E si, et seulement si,
n
X
n
pour tout x ∈ E, il existe (α1 , . . . , αn ) ∈ K unique tel que x = αi ei .
i=1
3
Exemple I.1.4 :
Exemple I.1.5 :
E = F + G et F ∩ G = {0E }.
Notation : E = F ⊕ G.
4
Exemple I.1.6 :
Preuve :
5
1. Pour tout sous-espace vectoriel F de E, il existe H sous-espace vectoriel de
E tel que E = F ⊕ H (on dit que H est un supplémentaire de F dans E).
E = F ⊕ G ⇔ e = b ∪ c base de E.
Preuve :
Remarque I.1.4 Les items 2.(b) et 3. donnent des méthodes pratiques pour
montrer que deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel de dimension finie
sont supplémentaires.
6
Exemple I.1.7 :
E1 + E2 + . . . + Ek = {x1 + x2 + . . . + xk ; xi ∈ Ei }.
Notation : E1 + E2 + . . . + Ek = E1 ⊕ E2 ⊕ . . . ⊕ Ek .
E = E1 + E2 + . . . + Ek et E1 ⊕ E2 ⊕ . . . ⊕ Ek .
Notation : E = E1 ⊕ E2 ⊕ . . . ⊕ Ek .
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1. Si E1 ⊕ E2 ⊕ . . . ⊕ Ek alors :
E = E1 ⊕ E2 ⊕ . . . ⊕ Ek ⇔ E = E1 ∪ E2 ∪ . . . ∪ Ek base de E.
Exemple I.1.8 :
8
2. On appelle image de f noté Im f le sous-espace vectoriel de F défini par
Im f = {f (x); x ∈ E}.
Exemple I.2.1 :
2. f surjective ⇔ Im f = F .
Preuve :
9
Théorème I.2.3 (Théorème du rang)
Soit E, F deux K-espaces vectoriels avec E de dimension finie et f ∈ L(E, F ).
On a :
dim(Ker f ) + dim(Im f ) = dim E.
Preuve :
Preuve :
10
Exemple I.2.2 :
pF : E → E
y + z 7→ y.
sF : E → E
y + z 7→ y − z.
L’endomorphisme pF est appelé projection vectorielle sur F parallèlement à G.
L’endomorphisme sF est appelé symétrie vectorielle par rapport à F parallèlement
à G.
Exemple I.2.3 :
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2. Ker pF = G et Im pF = F .
4. sF = 2pF − idE .
Preuve :
12
Preuve :
Exemple I.2.4 :
13
b de E et c de F .
Si f ∈ L(E) et e une base de E, on note [f ]e := [f ]e,e .
Exemple I.2.5 :
Exemple I.2.6 :
Notation:
Mn,p (K) désignera l’espace vectoriel des matrices à n lignes et p colonnes.
Mn (K) désignera l’espace vectoriel des matrices n × n.
GLn (K) désignera le sous-ensemble de Mn (K) formé par les matrices inversibles
de Mn (K).
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Définition I.2.3 Soit A = (aij ) 1≤i≤n ∈ Mn,p (K) alors on appelle transposée de
1≤j≤p
A noté t A la matrice t A = (bij ) 1≤i≤p ∈ Mp,n (K) avec bij = aji .
1≤j≤n
Exemple I.2.7 :
Propriétés I.2.3 On a :
t
1. : Mn,p (K) → Mp,n (K) est linéaire et t (t A) = A pour A ∈ Mn,p (K).
Preuve :
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Théorème I.2.5 Soit E, F, G K-espaces vectoriels de dimension finie, b base de
E, c base de F et d base de G. Alors on a
Exemple I.2.8 :
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1. On a que P = [idE ]e0 ,e .
Preuve :
0
Théorème I.2.6 Soit E un K-espace vectoriel dimension finie, e,e deux bases
0 0
de E et P la matrice de passage de e à e et f ∈ L(E). Si A = [f ]e et A = [f ]e0 ,
alors on a la formule suivante (formule de changement de base) :
0
A = P −1 AP.
Preuve :
Remarque I.2.4 On rappelle que deux matrices A, B ∈ Mn (K) sont dites sem-
blables s’il existe P ∈ GLn (K) telle que B = P −1 AP . Il résulte de ce qui précède
que deux matrices sont semblables si et seulement si elles représentent le même
endomorphisme dans des bases différentes.
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Exemple I.2.9 :
Propriétés I.2.4 On a :
1. tr : Mn (K) → K est une forme linéaire (i.e. une application linéaire de
Mn (K) dans K).
2. Si A, B ∈ Mn (K) alors tr(AB) = tr (BA).
3. tr A = tr t A.
4. Si A ∈ Mn (K) et P ∈ GLn (K) alors tr (P −1 AP ) = tr A (deux matrices
semblables ont même trace).
Preuve :
0
Il découle de 4) que si f est un endomorphisme de E et e, e deux bases de E,
on a tr [f ]e = tr [f ]e0 (indépendance de la base utilisée). Ceci permet de définir :
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Définition I.2.6 Soit f ∈ L(E), alors on appelle trace de f noté tr f , la trace
de la matrice de f dans une base quelconque de E.
Exemple I.2.10 :
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