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Table des matières

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAISE DE CONTROLE (OCC).......6
1.1. GENERALITE........................................................................................................................6
L’Office Congolais de Contrôle (OCC) est un établissement public à caractère scientifique et
technique, qui contrôle la qualité ainsi que la conformité des produits sur l’ensemble de la
République Démocratique du Congo (RD Congo).........................................................................6
1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE...............................................................................................6
Le siège social et administratif de l’Office Congolaise de Contrôle (OCC) est situé sur l’avenue
du port au Nº 98 dans la commune de la Gombe dans la ville province de Kinshasa mais L’OCC a
également d’autres siège repartis à travers les différentes provinces de notre pays (RDC).............6
1.3. APERÇU HISTORIQUE..........................................................................................................6
L’Office Congolaise de Contrôle est né de la dissolution de la Société Générale de Surveillance "
SGS " en sigle, à la suite des mesures de Zaïrianisation du 30 novembre 1973..............................6
La SGS fondée en 1919, son siège social est établi à Genève en suisse et sa filiale fut implantée
au Congo-Belge dès le mois de juin 1949, sous l’appellation de Société Générale de Surveillance
" SGS " en sigle. Cette entreprise avait pour mission de s’occuper du contrôle des produits
agricoles d’exploitation..................................................................................................................6
En 1971, à la suite de la décision du bureau politique du Mouvement Populaire de la Révolution
(MPR) du 27 octobre 1971 portant changement du nom Congo a celui de Zaïre............................6
En 1973, la SGS fut dissoute à la suite des mesures économiques (Zaïrianisation) du 30 novembre
1973 et donnant cette naissance à l’Office Zaïrois de contrôle " OZAC " en 1974. C’est à partir
du 10 juillet 1974 et conformément à la loi n° 74/04 que les contrôles de qualités et ses importés
au Zaïre cessaient d’être facultatif pour devenir obligatoire et sous responsabilité exclusive de
l’OZAC...........................................................................................................................................6
Après la révolution, du 17 mai 1997 par l’AFDEL (Alliance des Forces Démocratique pour la
Libération du Congo) que l’OZAC devient l’Office Congolaise de Contrôle jusqu’à nos jours.....7
1.4. BREVE HISTORIQUE.............................................................................................................7
 L’Office congolais de contrôle est une organisation publique à caractère scientifique et
technique, créé par l’ordonnance loi nº 074/013 du 10 janvier 1974 et dont les nouveaux statuts
sont fixés par le décret nº 009/42 du 03 décembre 2009.................................................................7
 Il est régi par la loi nº 08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales applicables
aux établissement publics et la loi 73 /009 du 5 janvier 1973 particulière sur le commerce telle
que modifier par la loi n° 74/014 du 10 juillet 1974.......................................................................7
 Organisme d’évaluation de la conformité, il est membre permanent de l’Organisation
Internationale de Normalisation (ISO), Membre du programme des Pays affilés à la Commission
Electrotechnique internationale (CEI), Membre de l’Organisation Régionale Africaine de la

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Normalisation (ARSO), Membre des Organisation Régionales de Normalisation (COMESA et

SADCSTAN), Membre du Comité Africain de Métrologie (CAFMET)........................................7
1.5. VISION.................................................................................................................................7
 Accréditation de l’Office dans toutes ses sphères d’activités : inspection, certification,
essais et étalonnages. L’OCC aspire à devenir un organisme accrédité et reconnu au niveau
international dans ses missions, pour soutenir les efforts de développement économique,
industriel et le progrès social en RDC............................................................................................7
 Certification des activités supports de l’Office...................................................................7
1.6. MISSION LEGALE.................................................................................................................7
L’Office a pour objet de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en
l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologies en se référant
aux standards régionaux et /ou internationaux................................................................................7
A cet effet, il effectue notamment :.................................................................................................8
 Le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;......................................................8
 Le contrôle de qualité de toutes marchandises et produits à l’importation et l’exportation
au niveau du guichet unique ;.........................................................................................................8
 Les essais au analyses des échantillons des produits importés ;..........................................8
 Le contrôle technique de tous appareils et travaux ;............................................................8
 La certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses, des systèmes
et du personnel ;..............................................................................................................................8
 Les contrôles techniques ;...................................................................................................8
En outre :........................................................................................................................................8
 Il assure la prévention et les contrats de sinistrés et/ou d’avaries ;......................................8
 Il gère et exploite les silos, magasins généraux et accomplir toutes opérations quelconques
et rapportaient directement ou indirectement à son objet social, sauf les opérations d’achats en
vue de la revente.............................................................................................................................8
1.7. LES OBJECTIFS MAJEURS.....................................................................................................8
Démontrer que les produits, processus, services, produits de base et personnels sont conformes a
des spécifications, des prescriptions dans le cadre de règlement nationaux, régionaux ou
internationaux, des spécifications d’acheteurs ou des accords commerciaux..................................8
Etablir et surveiller l’application des exigences relatives à la protection de la santé et de
l’environnement ainsi qu’à la sécurité des biens et des personnes..................................................8
Protéger les consommateurs pour le contrôle des pratiques commerciale déloyales.......................8
Aider à la mise en quarantaine des marchandises et produits nocifs, des organismes nuisibles et
pathogènes lors de leur entrée dans une économie..........................................................................8
1.8. IMPLANTATION...................................................................................................................8

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Un réseau mondial des mandataires et des assurances dans le secteur du commerce extérieur ;.....8
Une liaison avec les organismes homologues de normalisation et de métrologie tels que : BSL,
KEBS, SAABS, ASTM, etc.……...................................................................................................9
Un réseau de départements centraux, de directions provinciales, d’agences postes et sections......9
1.9. LES ACTIVITES.....................................................................................................................9
A. INSPECTIONS...................................................................................................................9
Pour être compètent dans le domaine de l’inspection, l’OCC s’évertue à mettre en place une
organisation conforme à l’ISO/CEI/1720 et exerce cette mission dans les domaines ci-après :......9
 Vérifications de la qualité et de la quantité ainsi que la détermination du prix réel des
marchandises pratiquées sur le marché du pays d’origines ou de provenances des marchandises
importées ; 9
 Appui technique a la sécurisation et à la maximisation des recettes de l’État.....................9
 Vérification de la qualité, de la quantité et détermination du prix réel des marchandises
et produits destinés à l’exportation ;...............................................................................................9
 Fourniture de la garantie d’une qualité minimale permettant la compétitivité des
produits congolais sur le marché international................................................................................9
 Vérification de l’exactitude des instruments de mesure utilisés dans le commerce
(métrologie légale) et étalonnage des instruments des mesures utilisés dans des processus
industriels (métrologie industrielle)................................................................................................9
 Assurance de la sécurité sur les lieux de travail et protection de l’environnement ;............9
 Evaluation de la conformité des unités fluviales et lacustres, des ouvrages en construction
ou en exploitation ;.........................................................................................................................9
L’Office Congolais de Contrôle apporte aux assureurs et aux clients qui en font la requête, les
éléments d’appréciation relatifs aux dommages et/ou avaries survenus aux marchandises ;........10
 La contestation des pertes dommages et/ou avaries, des missions de surveillance sur des
cargaisons ou des travaux ;...........................................................................................................10
 Des enquêtes et contre-expertises requises part des réassureurs en faveur de leurs clients.
10
B. CERTIFICATION DES PRODUITS ET DES SYSTEMES............................................10
L’Office Congolais de Contrôle a mis en place une organisation conforme à la norme
ISO/CEI/17025 pour :...................................................................................................................10
 Aider les industries congolaises à améliorer la qualité de leurs produits afin de les
rendre compétitifs sur les marchés intérieur et extérieur ;.............................................................10
 Protéger la santé du consommateur face aux risques éventuels de la mauvaise qualité ou
de la non-conformité des produits de l’industrie locale................................................................10
C. LABORATOIRE D’ESSAIS ET D’ETALONNAGES....................................................10

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Dans le cadre des essais et étalonnages, l’OCC travaille sur la base notamment de la norme
ISO/CEI 17025.............................................................................................................................10
Les essais sont effectués à cet effet dans les laboratoires suivant :...............................................10
1. Laboratoire national de métrologie...............................................................................10
Il a pour mission :.........................................................................................................................10
 La conservation et la maintenance des étalons nationaux de référence ;...........................10
 L’étalonnage des étalons de travail et les instruments de mesure par rapport aux étalons de
références nationaux rattachés aux étalons internationaux (traçabilité)........................................10
2. Laboratoire d’essais........................................................................................................10
Ils ont pour mission :....................................................................................................................10
 La détermination de la qualité par des analyses physico-chimiques..................................10
Et/ou microbiologiques ;...............................................................................................................11
 La détermination de la qualité des matériaux par des essais mécaniques et non destructifs.
11
D. SILOS DE KINSHASA....................................................................................................11
Pour le traitement, le conditionnement et la conservation des grains, de céréale et d’autres
produits agricoles..........................................................................................................................11
E. NORMALISATION.........................................................................................................11
 Participation aux activités de normalisation au niveau national régional et international ;11
 Suivi de la coopération avec les organismes régionaux et internationaux de normalisation
et de métrologie ;..........................................................................................................................11
 Gestion de la documentation et de l’information sur les normes, les règlements techniques
et l’évaluation de la conformité ;..................................................................................................11
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE DEPARTEMENT DES LABORATOIRES..............12
2.1. DEFINITION DU DEPARTEMENT........................................................................................12
2.2. ADRESSE PHYSIQUE DU DEPARTEMENT...........................................................................12
2.3. RESEAU DE PARTENARIAT.................................................................................................12
2.4. MISSION DU DEPARTEMENT.............................................................................................13
2.5. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE..................................................................13
2.6. DIVISIONS DE SUPPORT....................................................................................................14
2.6.1. Divisions gestion des dossiers et traitement des échantillons (DGDTE).......................14
2.6.2. Division coordination technique (COORTEC).............................................................14
2.7. DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE......................................................................15

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2.8. DIVISION DE REALISATION (LABORATOIRES SPECIALISES)................................................15

2.8.1. Division laboratoire de microbiologie...........................................................................15
2.8.2. Division laboratoire agro-alimentaire...........................................................................15
2.8.3. Division laboratoire produits chimiques.......................................................................16
2.8.4. Division laboratoire produits pharmaceutiques et cosmétiques.....................................16
2.9. ORGANIGRAME DU DEPARTEMENT DES LABORATOIRES DE L’OCC..................................16
CHAPITRE I : DIVISION GESTION DES DOSSIEURS ET TRAITEMENT DES
ECHANTILLONS (DGDTE).......................................................................................................17
1.1. GENERALITE......................................................................................................................17
1.2. NATURE DE L’ECHANTILLON.............................................................................................17
1.3. ORIGINE DE L’ECHANTILLON.............................................................................................17
1.4. DOCUMENT ACCOMPAGNANT L’ECHANTILLON...............................................................18
1.5. CRITÈRE D’ACCEPTABILITÉ D’ÉCHANTILLON.....................................................................18
1.6. SERVICES DE LA DGDTE.....................................................................................................19
1.6.1. Service de traitement des échantillons.........................................................................19
1.6.2. Service de saisie et suivie et non suivies des matériels informatiques.........................21
1.6.3. Service de gestion des dossiers et archives...................................................................21
1.6.4. Responsable qualité en sigle « RQ », (des analyses et essais), étalonnage...................22
CHAPITRE 2 : LABORATOIRE AGRO-ALIMENTAIRE (LAGRO)..........................................................24
2.1. GÉNÉRALITÉ......................................................................................................................24
2.2. SERVICE DE DENREE ALIMENTAIRE...................................................................................25
 ANALYSE PROPREMENT DITE............................................................................................27
2.3. SERVICE EAUX ET BOISSONS (BO).....................................................................................31
A. L’analyse sensorielle ou organoleptique...........................................................................32
B. L’analyse physico-chimique..............................................................................................33
2.4. SERVICE PRODUITS AGRICOLES (PA).................................................................................35
2.4.1. ANALYSE DES GRAINES DE MAÏS A POP-CORN..............................................................37
A. L’analyse sensorielle ou organoleptique...........................................................................37
B. Analyse physique..............................................................................................................38
2.4.1.2. Définitions des termes employés..............................................................................41
CONCLUSION................................................................................................................................43

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAISE

DE CONTROLE (OCC)
1.1. GENERALITE
L’Office Congolais de Contrôle (OCC) est un établissement public à caractère
scientifique et technique, qui contrôle la qualité ainsi que la conformité des produits sur
l’ensemble de la République Démocratique du Congo (RD Congo).

1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le siège social et administratif de l’Office Congolaise de Contrôle (OCC) est situé sur
l’avenue du port au Nº 98 dans la commune de la Gombe dans la ville province de
Kinshasa mais L’OCC a également d’autres siège repartis à travers les différentes
provinces de notre pays (RDC).

1.3. APERÇU HISTORIQUE

L’Office Congolaise de Contrôle est né de la dissolution de la Société Générale de
Surveillance " SGS " en sigle, à la suite des mesures de Zaïrianisation du 30 novembre
1973.

La SGS fondée en 1919, son siège social est établi à Genève en suisse et sa filiale fut
implantée au Congo-Belge dès le mois de juin 1949, sous l’appellation de Société
Générale de Surveillance " SGS " en sigle. Cette entreprise avait pour mission de
s’occuper du contrôle des produits agricoles d’exploitation.

En 1971, à la suite de la décision du bureau politique du Mouvement Populaire de la

Révolution (MPR) du 27 octobre 1971 portant changement du nom Congo a celui de
Zaïre.

En 1973, la SGS fut dissoute à la suite des mesures économiques (Zaïrianisation) du 30

novembre 1973 et donnant cette naissance à l’Office Zaïrois de contrôle " OZAC " en
1974. C’est à partir du 10 juillet 1974 et conformément à la loi n° 74/04 que les contrôles
de qualités et ses importés au Zaïre cessaient d’être facultatif pour devenir obligatoire et
sous responsabilité exclusive de l’OZAC.

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Après la révolution, du 17 mai 1997 par l’AFDEL (Alliance des Forces Démocratique
pour la Libération du Congo) que l’OZAC devient l’Office Congolaise de Contrôle
jusqu’à nos jours.

1.4. BREVE HISTORIQUE

 L’Office congolais de contrôle est une organisation publique à caractère
scientifique et technique, créé par l’ordonnance loi nº 074/013 du 10 janvier 1974
et dont les nouveaux statuts sont fixés par le décret nº 009/42 du 03 décembre
2009.
 Il est régi par la loi nº 08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales
applicables aux établissements publics et la loi 73 /009 du 5 janvier 1973
particulière sur le commerce telle que modifier par la loi n° 74/014 du 10 juillet
1974.
 Organisme d’évaluation de la conformité, il est membre permanent de
l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), Membre du programme des
Pays affilés à la Commission Electrotechnique internationale (CEI), Membre de
l’Organisation Régionale Africaine de la Normalisation (ARSO), Membre des
Organisation Régionales de Normalisation (COMESA et SADCSTAN), Membre
du Comité Africain de Métrologie (CAFMET).

1.5. VISION
 Accréditation de l’Office dans toutes ses sphères d’activités : inspection,
certification, essais et étalonnages. L’OCC aspire à devenir un organisme
accrédité et reconnu au niveau international dans ses missions, pour soutenir les
efforts de développement économique, industriel et le progrès social en RDC.
 Certification des activités supports de l’Office.

1.6. MISSION LEGALE

L’Office a pour objet de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité,
en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologie en
se référant aux standards régionaux et /ou internationaux.

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A cet effet, il effectue notamment :

 Le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;

 Le contrôle de qualité de toutes marchandises et produits à l’importation et
l’exportation au niveau du guichet unique ;
 Les essais aux analyses des échantillons des produits importés ;
 Le contrôle technique de tous appareils et travaux ;
 La certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses,
des systèmes et du personnel ;
 Les contrôles techniques ;
En outre :
 Il assure la prévention et les contrats de sinistrés et/ou d’avaries ;
 Il gère et exploite les silos, magasins généraux et accomplir toutes opérations
quelconques et rapportaient directement ou indirectement à son objet social,
sauf les opérations d’achats en vue de la revente.

1.7. LES OBJECTIFS MAJEURS

Démontrer que les produits, processus, services, produits de base et personnels sont
conformes a des spécifications, des prescriptions dans le cadre de règlement nationaux,
régionaux ou internationaux, des spécifications d’acheteurs ou des accords commerciaux.

Etablir et surveiller l’application des exigences relatives à la protection de la santé et de

l’environnement ainsi qu’à la sécurité des biens et des personnes.

Protéger les consommateurs pour le contrôle des pratiques commerciale déloyales.

Aider à la mise en quarantaine des marchandises et produits nocifs, des organismes

nuisibles et pathogènes lors de leur entrée dans une économie.

1.8. IMPLANTATION
 Au niveau international

Un réseau mondial des mandataires et des assurances dans le secteur du commerce

extérieur ;

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Une liaison avec les organismes homologues de normalisation et de métrologie tels que :
BSL, KEBS, SAABS, ASTM, etc…

 Au niveau national

Un réseau de départements centraux, de directions provinciales, d’agences postes et

sections.

1.9. LES ACTIVITES

A. INSPECTIONS
Pour être compètent dans le domaine de l’inspection, l’OCC s’évertue à mettre en place
une organisation conforme à l’ISO/CEI/1720 et exerce cette mission dans les domaines
ci-après :

Contrôle des importations :

 Vérifications de la qualité et de la quantité ainsi que la détermination du prix réel
des marchandises pratiquées sur le marché du pays d’origines ou de provenances
des marchandises importées ;
 Appui technique a la sécurisation et à la maximisation des recettes de l’État.

Contrôle des exportations

 Vérification de la qualité, de la quantité et détermination du prix réel des
marchandises et produits destinés à l’exportation ;
 Fourniture de la garantie d’une qualité minimale permettant la compétitivité des
produits congolais sur le marché international.

Métrologie
 Vérification de l’exactitude des instruments de mesure utilisés dans le commerce
(métrologie légale) et étalonnage des instruments des mesures utilisés dans des
processus industriels (métrologie industrielle).

Contrôles techniques
 Assurance de la sécurité sur les lieux de travail et protection de l’environnement ;
 Evaluation de la conformité des unités fluviales et lacustres, des ouvrages en
construction ou en exploitation ;

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Prévention et constat d’avaries

L’Office Congolais de Contrôle apporte aux assureurs et aux clients qui en font la
requête, les éléments d’appréciation relatifs aux dommages et/ou avaries survenus aux
marchandises ;

 La contestation des pertes dommages et/ou avaries, des missions de surveillance

sur des cargaisons ou des travaux ;
 Des enquêtes et contre-expertises requises part des réassureurs en faveur de leurs
clients.

B. CERTIFICATION DES PRODUITS ET DES SYSTEMES

L’Office Congolais de Contrôle a mis en place une organisation conforme à la norme
ISO/CEI/17025 pour :

 Aider les industries congolaises à améliorer la qualité de leurs produits afin de les
rendre compétitifs sur les marchés intérieur et extérieur ;
 Protéger la santé du consommateur face aux risques éventuels de la mauvaise
qualité ou de la non-conformité des produits de l’industrie locale.

C. LABORATOIRE D’ESSAIS ET D’ETALONNAGES

Dans le cadre des essais et étalonnages, l’OCC travaille sur la base notamment de la
norme ISO/CEI 17025.

Les essais sont effectués à cet effet dans les laboratoires suivant :

1. Laboratoire national de métrologie

Il a pour mission :

 La conservation et la maintenance des étalons nationaux de référence ;

 L’étalonnage des étalons de travail et les instruments de mesure par rapport aux
étalons de références nationaux rattachés aux étalons internationaux (traçabilité)
2. Laboratoire d’essais

Ils ont pour mission :

 La détermination de la qualité par des analyses physico-chimiques

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Et/ou microbiologiques ;

 La détermination de la qualité des matériaux par des essais mécaniques et non

destructifs.

D. SILOS DE KINSHASA
Pour le traitement, le conditionnement et la conservation des grains, de céréale et d’autres
produits agricoles.

E. NORMALISATION
 Participation aux activités de normalisation au niveau national régional et
international ;
 Suivi de la coopération avec les organismes régionaux et internationaux de
normalisation et de métrologie ;
 Gestion de la documentation et de l’information sur les normes, les règlements
techniques et l’évaluation de la conformité ;

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE DEPARTEMENT DES

LABORATOIRES
2.1. DEFINITION DU DEPARTEMENT

Le Département des laboratoires est l’un des Départements de l’OCC ; il est considéré
comme laboratoire central et spécialisé car il gère tous les autres laboratoires à l’intérieur
du pays.

Le Département des laboratoires comporte 4 laboratoires spécialisés de réalisation

d’essais à Kinshasa :

- Laboratoire de microbiologie : s’occupe des produits susceptibles d’être

contaminés par des micro-organismes pathogènes.
- Laboratoire agro-alimentaire : s’occupe des denrées alimentaires, des eaux
et boissons et de produits agricoles.
- Laboratoire spécialisé de chimie : s’occupe des produits de chimie et de
génie chimique.
- Et laboratoire des produits pharmaceutiques et cosmétiques : s’occupe des
médicaments et des produits cosmétiques.

2.2. ADRESSE PHYSIQUE DU DEPARTEMENT

Le Département des laboratoires (D.L) est situé au n° 16 de l’Avenue KABASELE

TSHIAMALA (Ex flambeau) dans la commune de la Gombe à Kinshasa République
Démocratique du Congo.

2.3. RESEAU DE PARTENARIAT

L’Office Congolais de Contrôle est Membre permanent de l’Organisation Internationale

de Normalisation (ISO), Membre du programme des pays affiliés à la Commission
Électrotechnique Internationale (CEI), Membre de l’Organisation Régionale Africaine de
la Normalisation (ARSO), Membre des Organisations Régionales de Normalisation
(COMESA et SADCSTAN), Membre du Comité Africain de Métrologie (CAFMET).

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2.4. MISSION DU DEPARTEMENT

Le Département des laboratoires a pour mission de déterminer la qualité et d’assurer la

conformité des produits destinés à l’importation, à l’exportation et ceux produits
localement au moyen des tests organoleptiques ou sensorielles, des analyses
microbiologiques et physicochimiques suivant différentes normes (ISO/CEI 17025) qui
décrit les exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnage et
d’essais ;

2.5. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE

Ce Département des Laboratoires « D.L » est dirigé par un chef de département et son
adjoint respectivement monsieur Gabriel LUBIBA MAMPUYA et madame Lucie
NDAYA.

Il comprend en plus du secrétariat et du système de management de qualité 7 divisions à

savoir :

1. Division gestion des dossiers et traitement des échantillons (DGDTE) ;

2. Division coordination technique (COORTEC) ;
3. Division administrative et financière (DAF) ;
4. Division laboratoire de chimie ;
5. Division laboratoire de microbiologie ;
6. Division laboratoire des produits agricoles et alimentaires (agro-alimentaire) ;
7. Division laboratoire des produits pharmaceutique et cosmétiques.

Toutes ces divisions sont scindées ou regroupées en 2 catégories :

- Les trois (3) premières Divisions sont appelées « Divisions de support aux
essais » car elles apportent un soutien logistique et technique pour le bon
fonctionnement des laboratoires.
- Tandis que les quatre (4) autres sont des « Divisions de réalisation » (qui
exécutent les essais au laboratoire.

Chaque division est coordonnée par un Chef de Division assisté par un Adjoint.

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2.6. DIVISIONS DE SUPPORT

2.6.1. Divisions gestion des dossiers et traitement des échantillons (DGDTE)

Cette division est considérée comme la porte d’entrée des échantillons. Elle fait le
dispatching (la répartition des échantillons dans les différents laboratoires). Elle a 3
services :

- Service gestion des dossiers : qui reçoit l’échantillon et enregistre toutes les
données qui l’accompagne au moyen des manuscrits et au moyen électroniques
dans une base de données du laboratoire ;
- Service traitement des échantillons : qui réceptionne (reçoit) l’échantillon du
premier service, puis le codifie en vue d’éviter une éventuelle fraude pouvant
survenir au cours des analyses ;
- Service pool saisie et suivis des matériels informatiques : c’est le service de
saisie qui transforme une fiche des résultats en rapport d’essais. C’est ce
document final qu’on remet au client. Ce service s’occupe aussi du réseau local
du laboratoire et des outils informatiques.

2.6.2. Division coordination technique (COORTEC)

Cette division comporte 4 services :

1. Service intendance : s’occupe de la gestion des réactifs d’analyses, les milieux

de cultures et des consommables du laboratoire. Il s’occupe aussi de la propreté
de tous les laboratoires.
2. Service de maintenance : il gère et entretient les équipements et appareils de
laboratoire et les arrange en cas de panne.
3. Service documentation : il gère tous les manuels (documents) scientifiques et
techniques du département ; les normes, les pharmacopées et tous les papiers sont
gérés par ce service.

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4. Le service suivi des activités de laboratoires principaux et sous-traitance : ce

service reçoit mensuellement les rapports d’activités de tous les laboratoires à
travers le pays en vue de les consolider pour dégager un seul rapport général qui
sera transmis aux autorités de l’office. C’est aussi le service qui prend en charge
les stagiaires.

2.7. DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE

Elle gère la partie financière et l’administration de tous les agents du laboratoire. Elle a 2
services :

1. Service administratif : qui s’occupe de l’administration de tous les agents du

laboratoire.
2. Service financier : qui perçoit journalièrement les frais des analyses auprès des
clients et les verse à la caisse centrale de l’OCC. Il gère aussi les frais de
fonctionnement alloués par la direction générale chaque mois pour le bon
fonctionnement du laboratoire.

2.8. DIVISION DE REALISATION (LABORATOIRES

SPECIALISES)

2.8.1. Division laboratoire de microbiologie

C’est le laboratoire où s’effectuent les essais microbiologiques sur tout échantillon
pouvant être contaminé par des microbes. Elle comporte 2 services :

- Service produits alimentaires

- Et le service produit pharmaceutiques (stériles et non stériles)

2.8.2. Division laboratoire agro-alimentaire

Où l’on effectue les essais physico-chimiques dans les services suivants :

1. Service eaux et boissons (BO)

2. Service produits agricoles (PA)
3. Le service denrées alimentaires (DA)

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2.8.3. Division laboratoire produits chimiques

Les analyses physico-chimiques se font sur les produits tels que :

- Service 1 : produits chimiques (CH)

- Service 2 : produits de génie chimique(GC)
- Service 3 : produits textiles et contrôle environnement (TX)
- Service 4 : produits pétroliers et miniers (HP)

2.8.4. Division laboratoire produits pharmaceutiques et cosmétiques

Cette division comporte 3 services :

1. Service produits cosmétiques

2. Service produits pharmaceutiques stériles
3. Service produits pharmaceutiques non stériles

2.9. ORGANIGRAME DU DEPARTEMENT DES LABORATOIRES

DE L’OCC
ORGANIGRAMME DU DEPARTEMENT DES LABORATOIRES DE L’OCC

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DEUXIEME PARTIE : PRATIQUE

CHAPITRE I : DIVISION GESTION DES DOSSIEURS ET

TRAITEMENT DES ECHANTILLONS
(DGDTE)
1.1. GENERALITE
C’est une division des départements des laboratoires qui a pour mission de soutenir les
autres divisions dans la réalisation de leurs activités.

Elle est une porte d’entrée et une porte de sortie ;

 Porte d’entrée : Elle réceptionne tous les échantillons pour les essais et analyses
 Porte de sortie : Elle délivre un bulletin d’analyse et d’essais

Elle a aussi pour mission, la gestion des dossiers relatifs aux échantillons.

La DGDTE est organisée en trois services qui sont :

1. Service de réception et traitement des échantillons

2. Service de saisie et suivie des matériels informatiques
3. Service de gestion des dossiers et archives

1.2. NATURE DE L’ECHANTILLON

Le produit peut être de 2 natures :

1. Le produit alimentaire

Ex : Denrée alimentaire, vivre frais, eau et boisson et produits agricoles, …

2. Le produit non-alimentaire

Ex : Produits pétrolier, produit pharmaceutique, produit des génies chimiques, produits

textiles, …

1.3. ORIGINE DE L’ECHANTILLON

L’échantillon peut être importé, de la production locale, gré à gré, de la réquisition
(service de l’État) et de l’exportation.

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1.4. DOCUMENT ACCOMPAGNANT L’ECHANTILLON

1ere catégorie :

 Rapport d’échantillonnage
 Preuve de paiement
 Lettre de consignation
 AV (attestation de vérification) délivré par l’OCC à travers la buvac
 BL (bill of Learning) billet d’embarquement (voie fluviale)
 LTA (Lettre de transport aérien)
 Fiche technique ou fiche de sécurité

2eme catégorie :

 Rapport d’échantillonnage (fiche technique d’échantillonnage)

 Preuve de paiement

3eme catégorie : Gré à Gré

 Lettre de demande d’analyse

 Preuve de paiement

4eme catégorie : Réquisition

 Lettre de réquisition
 Preuve de paiement

1.5. CRITÈRE D’ACCEPTABILITÉ D’ÉCHANTILLON

 L’échantillon doit être en quantité suffisante ;
 L’échantillon doit être dans son emballage de commerce ;
 L’emballage doit avoir une étiquette identifiant clairement le produit ;
 L’emballage doit être intact et étanche ;
 L’emballage doit répondre aux critères organoleptiques.

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Si l’échantillon répond à toutes les conditions réunis ci-haut alors il peut passer au service
de réception et traitement d’échantillon ;

1. Réception et enregistrement d’échantillon (traçabilité)

2. Codification pour fondés l’anonymat (identification unique)
3. Dispatching (envoyé au laboratoire concerné)

Après les analyses effectués au laboratoire les résultats vont ensuite partir au 2 eme service
(saisie et suivie des matériels informatique) celui-ci effectuera la décodification, la saisie
et l’impression de bulletin d’analyse ou rapport d’essai qui va ensuite retourner au
laboratoire pour la signature du chef, qui par après sera envoyé à l’administration
financière pour la facture de paiement et bulletin, d’analyse et ensuite pour clôturer le
processus au 3eme service (gestion des dossiers et archives) qui s’occupera du classement.

1.6. SERVICES DE LA DGDTE

1.6.1. Service de traitement des échantillons
Ce service a pour mission de réceptionner et de traiter tous les échantillons alimentaires
et non alimentaires d’importation et d’exportation et également des entreprises locales
ayant signé un protocole.

Il est subdivisé en plusieurs bureaux :

a. Bureau de réception des échantillons

Il réceptionne tous les produits alimentaires et non alimentaires qui entrent dans le
laboratoire.

La réception est faite en vérifiant la qualité de l’échantillon par rapport au document qui
l’accompagne et en tenant compte de la représentativité de l’échantillon. Si cela s’avère
conforme, le chef du bureau mentionne sur le document la date et l’heure à laquelle
l’échantillon est entré au laboratoire.

b. Bureau de codification

La codification est une méthode consistant à rendre l’échantillon anonyme. Cette pratique
communément appeler la méthode aveugle permet à l’analyse de travailler dans son

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 20

anonymat, son impartialité (sans partie pris) et surtout son interdépendance (sans subir la
pression).

Signalons que 75% des échantillons sont transmis aux essaies alors que 25% autres sont
gardés comme échantillons témoins pour des éventuelles réclamations.

Dans les domaines alimentaires, nous codifions cinq produits ci-après :

 Les vivre frais : V.F Ex : Poissons chinchard ;

 Les boissons et eaux : Bo Ex : boisson alcoolisée, bière beaufort ;
 Les denrées alimentaires : D.A Ex : bonbon yogueta ;
 Les Produits agricoles : P.A Ex : pomme verte.

Dans le domaine non alimentaire, sept produits ci-après sont codifiés :

 Produit pharmaceutique : ME Ex : paracétamol ;

 Produit des génies chimiques : G.C EX : cirage ;
 Produits textiles : papier mouchoir ;
 Produit chimique : CH Ex : acide sulfurique ;
 Produit miniers et hydrocarbure : H.P Ex : pétrole ;
 Produit cosmétique : P.C Ex : savon liquide ;
 Plante médicinale : P.M Ex : école de quinquina.

La codification est mensuelle

D’une manière générale, la codification est précédée par un numérique représentant la

séquence de laboratoire suivi de la nature de l’échantillon, de chiffre, ½ l’indication

Respectivement les produits alimentaires et non alimentaire, se terminant par l’année en

passant par le mois en cours.

Ex :

530/DA/1/10/22

70/G.C/2/10/22

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 21

c. Bureau de saisis

Après réception et codification, les documents (rapport d’échantillonnage) sont transmis

chez le chef du bureau, saisi pour une traçabilité de données.

L’enregistrement se termine en mentionnant sur le rapport un numéro d’enregistrement

appelé aussi numéro d’ordre (annuel) qui est donné automatiquement par le serveur.

1.6.2. Service de saisie et suivie et non suivies des matériels informatiques

a. Mission : suivre tous les données qui sortent comme par exemple résultat d’essai
au sein du laboratoire
b. Les documents
 Rapport d’échantillonnage : sous format imprimé de valeur avec les différentes
rubriques
 Demande d’analyse : sous format formulaire
 La réquisition d’expert : sous format lettre
c. La codification : c’est une opération qui consiste à attribuer un numéro séquence
qui comprend des chiffres et des lettres

530/DA/1/10/22

Code laboratoire

 Rapport d’essai : Document qui fait la synthèse de tous les données (rapport
d’échantillonnage et fiche de résultat).

1.6.3. Service de gestion des dossiers et archives

Ce service a pour mission de traiter des dossiers relatifs aux réclamations, doléance,
contestation des clients, assure la clôture et l’archivage des dossiers examinés.

 Il assure la garde correcte des documents d’exploitation ;

 Il établit les relevés manuels des documents reçus, traiter et non-traiter ;
 Il s’occupe du dépôt des rapports d’essai non-conforme auprès des clients.

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 22

1.6.4. Responsable qualité en sigle « RQ », (des analyses et essais),

étalonnage
Le responsable qualité a pour but de superviser et de contrôler la qualité et la conformité
(des analyse et d’essaies) d’échantillons. La qualité selon la norme ISO CEI 17025, c’est
l’aptitude de tout ce qui est liée à quelque chose.

Le management est une activité coordonnée permettant d’orienter et de contrôler

l’organisme en matière de la qualité. L’assurance qualité est une partie de l’exigence qui
permet la satisfaction du service.

CEI : Commission Électrotechnique Internationale.

La norme ISO 17025 est une norme qui donne les exigences générales concernant la
compétence des essaies et d’étalonnages de laboratoire.

Quelques exigences du management

 Organisation (organisme)
 Personnalité juridique
 La politique qualité est une mise en place par le directeur du département et le
chef, etc.

L’ensemble des procédures du management :

 La maitrise de la documentation en qualité (c’est la base de toute chose)

 Le contrat avec le client
 La demande
 Réclamation
 Enregistrement
 Audit interne

L’ensemble des exigences de la technique de cinq M

 Mains d’œuvres (personnel)

 Milieu (environnement du laboratoire)
 Matériels (équipement de travail)

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 Matières (réactifs, milieux de culture, etc.)

 Méthodes

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CHAPITRE 2 : LABORATOIRE AGRO-ALIMENTAIRE

(LAGRO)
2.1. GÉNÉRALITÉ
Le laboratoire agro-alimentaire fait partie des 4 (quatre) laboratoire centraux de
réalisation dans le département de laboratoire de l’Office Congolais de Control.

Il est composé de trois services dont :

 Le service des Denrées alimentaires (DA)

 Le service d’Eau et Boissons (BO)
 Le service de Produit agricoles (PA)

Il a pour objectifs de vérifier la conformité et la qualité des produits alimentaires destinés

à la consommation humaine envie d’assurer la sécurité alimentaire de la population par
rapports aux exigences liées aux normes ISO CEI 17025.

Procédure d’analyses

Nous distinguons deux types d’analyses à savoir :

 L’analyse sensorielle ou organoleptique

 L’analyse physico-chimique
1. L’analyse sensorielle ou organoleptique

Cette analyse nous permet de déterminer les examens ci-dessous :

 L’examen de l’étiquette
 L’examen de l’emballage
 L’examen du contenu
A. L’examen de l’étiquette

Cet examen détermine les indications suivantes :

 La nature du produit
 La marque du produit
 Le numéro batch ou numéro de lot

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 25

 La date de production ou de fabrication

 La date de péremption ou d’expiration
 Le pays d’origine
B. L’examen de l’emballage

Cet examen vérifier l’état de l’aspect de l’emballage :

 L’aspect extérieur de l’emballage

 L’aspect intérieur de l’emballage
C. L’examen du contenu

Cet examen permet de vérifier les éléments ci-dessous :

 L’aspect du produit
 La couleur
 La saveur et l’odeur du produit
2. L’analyse physico-chimique

Les essais physico-chimiques consistent à déterminer les paramètres physiques et

chimiques permettant l’identification (analyse qualitative) et le dosage (analyse
quantitative) des principes actifs constituant l’échantillon. Ces paramètres varient selon la
nature de l’échantillon.

2.2. SERVICE DE DENREE ALIMENTAIRE

Une denrée alimentaire c’est toute substance qui assure la nutrition de l’être vivant ou
c’est un produit alimentaire destiné à la constituions et à l’entretien de l’organisme.

Ces produits sont classés en trois groupes :

 Divers alimentaire (DA) exemple : bonbon, biscuits, etc.

 Huiles alimentaires (HA) exemple : huiles raffinés, huiles purs, etc.
 Vivres frais (VF) exemple : les poissons, la viande, etc.

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Réactifs chimiques utilisés :

Ces réactifs sont généralement des fonctions chimiques minérales qui sont des acides, des
bases, des sels et des oxydes, tels que l’acide sulfurique, KOH, NaOH, nitrate d’argent
PPT, et aussi des fonctions chimiques organiques qui sont : alcools, les cétones, les éthers
et autres.

Matériels et appareils

Comme matériels :

 Bécher
 Capsule en aluminium
 Creuset en porcelaine
 Erlenmeyer
 Tube à essai
 Ouate
 Grand
 Pied gradué
 Boule à décantée
 Entonnoir
 Spatule
 Pipette, etc.

Comme appareils utilisés :

 Distillateur pour purifier de l’eau

 Distillateur d’azote, pour doser des protéines brutes
 Étuve, pour déterminer la teneur en humidité et en matières volatiles.
 Balance analytique
 Moulinex pour broyer et moudre l’échantillon solide
 Extracteur de matière grasse
 Bain marie

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 27

 Le refractomètre pour déterminé le taux de sucre

 Hotte à gaz permet d’aspirer tous les gaz toxiques
 Minéralisateur pour minéraliser
 Dessiccateur pour le refroidissement après étuvage
 Plaque chauffante incorporée avec l’agitateur magnétique
 Voltamètre à pain
 Four a moufle pour l’incinération
 Polarimètre pour doser le taux du sucre dans le saccharose
 Potentiel d’hydrogène (pH)
 Etc., ….

 ANALYSE PROPREMENT DITE

Dans ce rapport nous avons choisi l’analyse du jus de fruits « CERES »

196/DA/1/40/11/23

I. Analyse sensorielle
a. Examen de l’Etiquette
- Nature : Jus de fruits
- Marque : Ceres
- Capacité : 1 L
- Numéro de lot : 3
- Date de production : 25/07/2023
- Date d’expiration : 25/07/2024
- Pays d’origine : RSA
b. Examen de l’emballage
- Aspect extérieur : Satisfaisant
- Aspect intérieur : Satisfaisant
c. Examen du contenu
- Aspect : Liquide
- Couleur : Rougeâtre
- Odeur : Normale

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 28

- Saveur : Sucrée
II. Essais physico - Chimiques

Ces essais portent sur les paramètres ci-après :

1er paramètre : Teneur en solides totaux

Méthode : l’étuvage à 105ºC ou la dessiccation

Principe : une prise d’essai est séchée à l’étuve 105ºC pendant 4 heures jusqu’à
l’obtention du poids constant.

 Matériels et appareillages
 Balance analytique de précision
 Capsule en aluminium
 Spatule
 Mode opératoire
 Peser la capsule vide, noter le poids (Pv)
 Ajouter entre 3 à 5g de l’échantillon (Pe)
 Placer à l’étuve à 105ºC pendant 4 heures
 Refroidissez au dessiccateur pendant quelques minutes
 Repeser la capsule (Pf)

Calcul et expression de résultat

%¿ 100− [ ( Pv + Pe )−Pf x 100

Pe ]
Pv = poids de la capsule vide

Pe = poids de la capsule vide + échantillon

Pf = poids de la capsule vide + échantillon après étuvage

Pv= 11,4199 g

Pe = 16.372g

Pf = 12,0344 g
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D’où La teneur en solides totaux = 12,41%

2 eme paramètre : Potentiel d’hydrogène (pH)

 Méthode : La potentiométrie
 Principe : Déterminer l’acidité en hydrogène de l’échantillon à l’aide du pH -
mètre à électrode. L’électrode correspondante est appelée électrode indicatrice
 Matériels et appareillages
 Bécher
 Pissette
 Ouate
 pH - mètre
 Mode opératoire
 Prélever quelques ml dans un bécher
 Plonger l’électrode dans le bécher, ensuite prélever la valeur stable affichée au pH
mètre.

Expression de résultat

pH = 3,71

3ieme Paramètre : degré brix

 Méthode : Polarimétrie
 Principe : Déterminer la teneur en sucre dans les Jus
 Matériels et appareillages
 Bécher
 Pissette
 Refractomètre
 Ouate
 Mode opératoire
 Prélever une petite quantité de l’échantillon, placer dans un bécher
 Pauser une goutte de l’échantillon dans le prisme, ensuite prélever la valeur affichée
dans l’écran du refractomètre.
 Expression de résultat

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 30

Sucres totaux = 12,2%

4ème paramètre : Acidité citrique

 Méthode : Acidimétrie
 Principe : Dosage de l’acide par une base forte (NaOH 0,1N)
 Matériels et appareillages
 Pipette graduée de 10 ml
 Bécher de 80 ml
 Agitateur magnétique
 Barreau magnétique
 Poire
 Mode opératoire
 Prélever ± 1 g de l’échantillon
 Ajouter 30 ml d’alcool neutralisé
 Ajouter l’indicateur (PPT)
 Bien agiter à l’aide d’un barreau magnétique et agitateur magnétique
 Titre avec la base (NaOH 0,1N)
 Zone de virage coloration rose pâle
 Calcul et expression de résultat

Vt ×0 , 64
% en acidité citrique =
Pe

Pe= 0,9200g

Vt = 0.7 ml

Vt = volume titrant

D’où la teneur en acidité citrique = 0,49%

5ème Paramètre : vitamine C

 Méthode : Test d’identification
 Principe : la présence de vitamine C décolore le permanganate de potassium
(KMnO4).

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 Matériels et appareillages
 Tube à essai
 Mode opératoire
 Plonger quelques gouttes de KMnO4 dans le tube à essai
 Ajouter le jus à l’intérieur du tube à essai
 S’il y a décoloration de KMnO4, ce qu’il y a présence de Vitamine C
 S’il n’y a pas décoloration de KMnO4, ce qu’il n’y a pas présence de Vitamine C
 Expression de résultat

Identification de Vitamine C est positive

2.3. SERVICE EAUX ET BOISSONS (BO)

Ce service a pour but d’analyser tout ce qui est boisson (eau, liqueur, vin, bière, etc.)

Objectif du service eaux et boissons est de comparer nos essais avec ce qu’a déclarer le
fabriquant. Les confronter avec les exigences ou normes internationales appropriés à
chaque produit ou encore faire une évaluer la qualité et la conformité des boissons, en se
référant aux normes / exigences standards

Catégorisation des produits analysés :

 Les bières
 Les eaux minérales
 Les boissons gazeuses
 Les liqueurs
 Les vins
 Les boissons gazeuses énergétiques

Procédure d’analyse

Nous distinguons deux types d’analyses à savoir :

 L’analyse sensorielle ou organoleptique

 L’analyse physico-chimique

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A. L’analyse sensorielle ou organoleptique

Cette analyse nous permet de déterminer les examens ci-dessous :

 L’examen de l’étiquette
 L’examen de l’emballage
 L’examen du contenu

A.1. L’examen de l’étiquette

Cet examen détermine les indications suivantes :

 La nature du produit
 La marque du produit
 Le numéro de lot
 La date de production ou de fabrication
 La date de péremption ou d’expiration
 Le pays d’origine

A.2. L’examen de l’emballage

Cet examen consiste à vérifier l’état de l’aspect de l’emballage :

 L’aspect extérieur de l’emballage

 L’aspect intérieur de l’emballage

Et vérifier aussi le type d’emballage qui protège la boisson, pouvant être en polyéthylène
ou en bouteille en verre.

A.3. L’examen du contenu

Cet examen permet de vérifier l’aspect, la couleur du produit, la saveur et l’odeur enfin la
coloration du produit

B. L’analyse physico-chimique
1. Pour l’eau : On distingue deux types de l’eau
 L’eau traitée
 L’eau non traitée

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L’analyse demande plusieurs paramètres selon les normes et les exigences du client.

2. Pour la bière : On distingue deux types de bières

 Bière brune
 Bière blonde

L’analyse demande plusieurs paramètres selon les normes et les exigences du client.

3. Pour la boisson gazeuse

Nous faisons deux paramètres à savoir :

 Le pH - mètre
 Le degré brix

Analyses effectuées

Dans ce rapport nous avons choisi l’analyse de la boisson gazeuse « COCA-COLA »

347/BO/1/40/11/23

Boisson gazeuse

Coca-cola

DE/7

50 cl

02/11/023

02/11/024

R.D.C

a. Analyse organoleptique

Examen de l’étiquette

 Bouteille en verre bien capsulé

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 34

 Pas de particules en suspension

 La date de production : 02/11/023
 La date d’expiration : 02/11/024

Examen du contenu

 Couleur : Noire
 Odeur : normal
 Saveur : normal

Examen de l’emballage

 Aspect physique : liquide sans particule en suspension

 Bouteille en verre bien capsulé
b. Analyse physico-chimique

1iere Paramètre : PH
 Méthode : La potentiométrie
 Principe : est une méthode analytique qui permet de relier une mesure de
potentiel d’électrode a une activité d’espèce en solution. L’électrode
correspondante est appelée électrode indicatrice
 Matériels et appareillages
 Becher
 Pissette a eau distillé
 PH mètre
 Ouate

 Mode opératoire
 Prélever une petite quantité de la bière, placer dans un bécher
 Plonger l’électrode dans le bécher, ensuite prélever la valeur stable affichée au P H
mètre.
 Calcul et expression de résultat

PH = 2,53

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2ieme Paramètre : degré brix

 Méthode : détermination de sucre totaux
 Principe : déterminer la teneur en sucre dans des boissons gazeuses
 Matériels et appareillages
 Becher
 Pissette a eau distillé
 Refractomètre
 Ouate
 Mode opératoire
 Prélever une petite quantité de l’échantillon, placer dans un bécher
 Pauser une goutte de l’échantillon dans le prisme, ensuite prélever la valeur affichée
dans l’écran du refractomètre.
 Calcul et expression de résultat

Degré brix = 7,3

2.4. SERVICE PRODUITS AGRICOLES (PA)

Le service produit agricole est un laboratoire physique au sein du laboratoire spécialisé
des produits agroalimentaires. Il est dirigé par un chef de service, son adjoint et des
analystes.

Il a pour mission d’analyser tous les produits provenant de l’agriculture, de l’exportation,

de l’importation et de la production locale, pour évaluer la conformité ou la non-
conformité après essais effectués.

Quatre types des produits agricoles y sont ainsi analysé notamment :

 Les légumes
 Les fruits
 Les graines
 Les caoutchoucs
1. Exemples pour les légumes
 Les légumes tubercules et les légumes racines

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 36

 Les légumes à feuilles

 Les légumes à tiges
 Les légumineuses
 Les fines herbes
 Les légumes bulbes
2. Exemples pour les fruits
 Les fruits à pépin
 Les fruits exotiques
 Les fruits à noyaux
 Les fruits à coque
 Les agrumes
 Les fruits à baies
3. Exemples pour les grains
 Le riz
 Les haricots
 Le malt pal et mal caramel
 Les sojas
 Les maïs
 Les sorghos
 Les blés
 Les semences
 Les fèves de cacao, etc…
4. Exemples pour les caoutchoucs
 Les caoutchoucs à feuilles
 Les caoutchoucs à granulés

ANALYSE EFFECTUE

2.4.1. ANALYSE DES GRAINES DE MAÏS A POP-CORN.

a. Définition : Le pop-corn signifie littéralement mais éclaté et les pop-corn n’est ni
plus ni moins que des graines de maïs chauffés à très haute température.

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 37

b. Origine : Un maïs qui vient d’Amérique du Sud, il aurait été ramené par certains
marins américains vers les Etas Unis. La légende raconte qu’un certain
GONZANO QUADRE, aurait fait sécher ses grains de maïs au soleil et s’est
aperçu qu’ils éclataient.
c. Les bienfaits du Pop-corn

De plus, est chargé de vitamines comme la vitamine et le folate ainsi que des minerais
comme le potassium et le magnésium bien que le pop-corn ne soit pas une source
complète de protéines, il contient des qualités importantes de zinc, de cuivre, de fer et de
manganèse.

d. La Culture

A ce qui concerne la culture du maïs à pop-corn cela demande un sol riche, frais, léger,
bien fertile, doit être cultivé sur un climat tropical.

On peut la cultiver toute l’année car il est rustique.

Procédure d’analyse

Nous distinguons trois types d’analyses :

 Examen sensorielle ou organoleptique ou analyse sensorielle ou

organoleptique
 L’essais physique
 L’essais physico-chimique

A. L’analyse sensorielle ou organoleptique

Cette analyse nous permet de déterminer les examens ci-dessous :

 L’examen de l’étiquette
 L’examen de l’emballage
 L’examen du contenu

a.1. L’examen de l’étiquette

Cet examen détermine les indications suivantes :

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 La nature du produit
 La marque du produit
 Le numéro batch ou numéro de lot
 La date de production ou de fabrication
 La date de péremption ou d’expiration
 Le pays d’origine

a.2. L’examen de l’emballage

Cet examen vérifier ’état de l’aspect de l’emballage :

 L’aspect extérieur de l’emballage

 L’aspect intérieur de l’emballage

a.3. L’examen du contenu

Cet examen permet de vérifier les éléments ci-dessous :

 L’aspect du produit
 La couleur du produit
 L’odeur et saveur du produit
 Test d’explosion

B. Analyse physique
Cette analyse physique nous permet de déterminer les paramètres suivants :

 Teneur en eau ou humidité

 Graines charançonnées
 Matières étrangères inorganiques
 Matières étrangères organiques
 Insectes morts ou vivants
 Graines rançonnées
 Graines cassées
 Graines saines

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1. L’humidité
 La matière organique et inorganique

 Détermination des impuretés de différents types des grains

a. Détermination de la teneur en humidité

 Méthode d’essais : Étuvage
 Principe : les graines de maïs de pop-corn sont séchées à l’étuve à 130°C
pendant deux heures pour éliminer la quantité d’eau dans l’échantillon
jusqu’à l’obtention du poids consistant.
 Matériels et appareillages
 Balance analytique
 Étuve
 Dessiccateur
 Pince métallique
 Spatule
 Plateau inoxydable
 Mode opératoire
 Stériliser la capsule en aluminium avant l’usage ;
 Peser la capsule en aluminium vide (P1) ;
 Ajouter 5 à 9 grammes de l’échantillon de graines du maïs à pop-corn (P2).
 Placer à l’étuve la capsule en aluminium et son contenu à une température de
130°C pendant deux heures. Après étuvage, refroidir dans le dessiccateur la
capsule en aluminium et son contenu
 Repeser de nouveau la capsule en aluminium et son contenu (P3).
 Calcule et expression de résultat

P 2−P3
H% ¿ ×100
P2−P1

D’où : P3 = poids final

P1 = poids de la capsule vide

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 40

P2 = prise l’échantillon + poids vide de la capsule

100 = facteur de conversion en pourcentage

2. Détermination des impuretés de différents types des grains

 Méthode : triage
 Principe : à partir d’une prise d’essai de l’échantillon des grains de maïs à
popcorn et trié manuellement et puis calculer le taux de pourcentage de la
quantité correspondante
 Matériels et appareillages
 Balance analytique
 Spatule
 Verre de montre
 Becher en plastique de 400ml
 Farde pour le triage
 Mode opératoire
 Peser une prise d’essai de 100 à 300g de l’échantillon de grains de maïs à popcorn
dans un bêcher de 400 mL
 Faites le triage manuellement sur la farde pour triage en séparant les différentes
catégories des impuretés et types des grains.
 Après triage, peser les différents types des grains de maïs à popcorn trié et
déterminé leur taux de pourcentage selon leur classification spécifique
 Calcul et expression des résultats

Les grains entiers et brisures triées sont exprimés en pourcentage avec deux décimales et
la formule se présente d la manière suivante :

Po
X%¿ ×100
Pe

D’où : Po : Poids de graines et brisures triées

Pe : Poids de la prise d’essai

100 : facteur de conversion en pourcentage

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 41

2.4.1.2. Définitions des termes employés

 Graines endommagées : sont des graines entières qui présentent des signes
évidents de la détérioration due à l’humidité, aux ravages, aux maladies ou à
d’autres causes à l’exception des graines échauffées.
 Graines charançonnées : est un petit coléoptère vivant dans les réserves des
graines.
 Graines cassées : sont des fragments des graines dont la longueur est égale ou
inférieure de la graine entière.
 Graines ranconnières : sont sous développées, fines et la surface entière des
graines est ridée et les graines ont été décoloré à cause du dégât de la chaleur.
 Matières étrangères : ce sont des matières autres les graines du maïs à
popcorn. Ex : Elles sont toutes des matières organiques. (Comme les feuilles
mortes, morceau de bois, etc.)
 Matière inorganique : comme les sables, les sols, des fragments, des
verres…
 Les graines entières : sont des graines sans partie brisée.

ECHANTILLON ANALYSE

24/PA/1/2023

Graine de maïs à popcorn

Pooli popcorn

25 kg

Argentine

Humidité

Pv= 8,1986g

P1 = 14,4381g

P2= 13,8610 g

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Triage

Pe = 150,4103 g

Graines cassées : 0, 7053 g

Graines ranconnières : 0,4599 g

Graines charançonnées : 1,3493 g

Graines endommagées : 0,5831g

Matière organique et inorganique : 0,0 g

Calcul et expression des résultats

H% = 14,4381g – 13,8610 g x 100 / 14,4381g – 8,1986 g

= 0, 5771g/ 6,2395 g = 0,0924 x 100 = 9,24 %

Triage

∑= 0,7053 g + 0,4599 g + 1,3493g + 0,5831 g + 00g = 3, 0976 g

X % = 3,0976 g x 100 / 150, 4103 g = 2, 05%

CONCLUSION
Le but de notre stage au sein de l’Office Congolaise de Contrôle était d’effectuer le
contrôle qualité destiné à l’exportation ou à l’importation. Il fut très important pour nous
étudiants de master en Agroalimentaire à L’Université Loyola du Congo (ULC) dans la
faculté des sciences agronomiques et vétérinaires de découvrir les différentes

Vially BUATI