Étude pour le laboratoire en biologie

Adaptations végétales (Plantes vasculaires)

Plantes/
Caractères Mésophytes Xérophytes Hydrophytes

Caractéristiques Adapté aux Très diversifiés, Vivent à la

principales conditions adaptés à la surface de l’eau
humidité sécheresse ou submergées
moyenne, vivent dans les milieux
dans régions aquatiques
tempérées
Humidité ++ + +++
Nombre relatif + - +++
de stromates (aucun)
(épiderme (extérieur)
supérieur)
Nombre relatif +++ ++ -
de stromates (intérieur)
(épiderme
inférieur)
Position des Superficielle Enfoncée Superficielle
stromates
Épaisseur Supérie Inférie Extérie Intérie Supérie Inférie
cuticule ou ur ur ur ur ur ur
cellules ++ + +++ +++ + +
épidermiques
Rapport +++ +
surface/volume
de la feuille
Définitions du vocabulaire (Plantes)
- Cuticule : Couche de matière cireuse à la surface des
cellules épidermiques, ce qui rend la feuille
imperméable
- Parenchymes (palissadique/lacuneux) : Ensemble de
tissus qui se trouvent entre les deux épidermes.
Palissadique : Photosynthèse.
Lacuneux : Photosynthèse et échanges gazeux entre
l’air et les cellules.
- Stromates : Des pores. Ils sont formés de deux cellules
épidermiques spécialisées appelées les cellules de
garde. Ouvertures par où la feuille perd de l’eau.
Pour déterminer de quel type de milieu appartient une
feuille, il faut connaître l’épaisseur de la cuticule et la
position des stromates.
En modifiant le rapport entre la surface et le volume
foliaire, les feuilles se protègent d’une perte excessive
d’eau par transpiration. Diminution de la surface entraîne
une diminution du rapport surface/volume.
Questions (Adaptation des feuilles)
Quel est le rôle de la cuticule ?
- Limite les pertes d’eau
- Rend la feuille imperméable
- Protection essentiellement contre la déshydratation
- Certaine protection contre les insectes, l’abrasion etc.
Quelle est la disposition des cellules dans le parenchyme
palissadique ? Avantage pour la plante ?
- Position verticale, perpendiculaires à l’épiderme,
cellules très collées les unes aux autres (forte densité
cellulaire)
- Maximiser l’absorbance de la lumière puisque les
cellules sont plus proches de la surface
- Le mouvement de cyclose permet à tous les
chloroplastes de capter de la lumière
- Plus de cellules = plus de photosynthèse
Quel est le lien entre l’aspect du parenchyme lacuneux et sa
fonction ?
Les lacunes sont des espaces où s’entreposent et circulent
les gaz nécessaires à la photosynthèse (CO 2) et à la
respiration cellulaire (O2).
Pourquoi la feuille est-elle plus pâle dessous que dessus ?
Parce que le parenchyme lacuneux contient moins de
cellules et celles-ci sont arrangées de façon moins dense. Il
y a moins de cellules photosynthétiques dans cette partie de
la feuille.
Dans le parenchyme lacuneux, il y a des espaces fermés qui
sont remplis d’air. Quelle est la fonction principale de ces
espaces dans la feuille hydrophyte ?
Ces espaces fermés remplis d’air appelés chambres
aériennes permettent à la feuille de flotter. Ils constituent
également un milieu interne pour les échanges gazeux.
Feuille de type mésophyte

Voir le Cahier de laboratoire pour les feuilles de types

hydrophytes et xérophytes p.173-174
 Adaptations de la dentition des mammifères à différents
régimes alimentaires
Catégories Carnivores Herbivores Herbivores Omnivores
brouteurs rongeurs
Exemple Chien Cerf de Virginie Castor Porc
- Petites - Absente en - 2 incisives - Forme
- Coniques bas (haut et bas) plutôt
Incisives - Forme et non 4 coupante
(Forme, arrondie en - Croissance - Taille
taille) bas continue moyenne
- Forme en
biseau
- Pointues et - Forme - Absentes - Formes pas
Canines
longues ressemblant très pointues
(Forme,
à une
taille)
incisive
- Pointues - Plates avec - Plates avec - Plutôt plates
Prémolaires crêtes crêtes avec petites
et molaires (vue dessus) (vue de dessus) crêtes
(Forme, arrondies
taille) (vue de
dessus)
- Attraper la - Arracher - Ronger - Attraper et
proie (i) tiges et l’écorce et couper la
- Percer la feuilles (i) le bois (i) nourriture
peau et - Broyer tiges - Râper (i)
Rôle de la déchirer la et feuilles l’écorce et - Déchirer (c)
dentition viande (c) (pm et m) le bois (pm - Mastiquer
- Broyer les - T = 32 dents et m) (pm et m)
os et la chair - T = 20 - T = 32 dents
(pm et m) dents
- T = 42 dents
 Autres - Lynx - Vache - Lièvre - Humain
exemples - Renard - Cheval - Lapin - Singe
(espèces) - Chat - Mouton - Souris - Raton-
- Coyote - Orignal - Rat laveur
- Vison - Caribou - Hamster - Opossum
- Hermine - Lemming - Ours
- Écureuil
Régimes alimentaires des mammifères
- Carnivores : Presque exclusivement de viandes
- Herbivores brouteurs :
a) Été : feuilles, ramilles, bourgeons d’arbres et
d’arbustes, glands et fruits.
b) Hiver : brindilles, écorces et bourgeons
- Herbivores rongeurs : Écorces, feuilles, bourgeons et
plantes aquatiques
- Omnivores : Varié. Racines, bulbes, fruits, herbes,
insectes et petits animaux
Autres dentitions et becs
Dents hétérodontes (dents spécialisées) : Mammifères
Dents homodontes : Reptiles, amphibiens et poissons
Becs spécialisés des oiseaux :
- Granivores : Bec courte et robuste pour briser les
graines
- Déchiqueteurs (oiseaux rapaces) : Bec crochu et acéré
pour tuer et déchiqueter leur proie
- Filtreurs : Bec aplati muni de lamelles pour filtrer la
vase afin d’en extraire les insectes, les bulbes de
plantes aquatiques
 - Bécasseaux : Bec long et droit pour fouiller les rivages
afin d’en extraire des petits mollusques ou larves
d’insectes
Adaptations à différents types de locomotion
- L’allongement de la jambe : augmentation de la
longueur de la foulée, facteur essentiel de la vitesse de
la marche et de la course
- Relèvement progressif des pieds et des mains :
 Plantigrades : marche, pas (allure), pied plat au
sol
 Digitigrades : talon plus relevé, semi-course, trot
(allure)
 Onguligrades : touche le sol que par la dernière
phalange enveloppée d’un sabot corné, galop
(allure)
- Réduction du nombre de doigts : chez les Ongulés
(bœuf, cheval, éléphant, etc.) Allongement des
membres qui deviennent longs, fins et graciles et par
la tendance à ne présenter qu’un seul os par segment.
Adaptations des ceintures pectorales et pelviennes
Ceintures : Points d’attache à la colonne vertébrale et au
sternum des membres antérieurs (ceinture pectorale) et des
membres postérieurs (ceinture pelvienne). Elles sont
constituées d’éléments osseux et cartilagineux sur lesquels
s’articulent les membres et s’insère la plus grande partie de
leur musculature. La ceinture s’adapte dans différents
 milieux. Exemple du développement du sternum chez les
oiseaux.
Voir le tableau Adaptations à différents types de locomotion
p.184

Évolution des ceintures

Classe Amphibien Reptile Mammifère
Exemple Necture Alligator Rat
Observations Fragiles Assez robustes Assez robustes
Ceintures
Ceintures Peu attachées à Fixées à la Bien fixées
la colonne colonne
vertébrale
Conséquences Supporte mal le Forte -
poids du corps musculature
nécessaire au
déplacement en
milieu terrestre
Membres du Éloignés, Éloignés, Presque sous le
corps position position corps, position
transversale transversale para-sagittale
Effets - Demande de Élève le centre
 l’énergie et limite de gravité, ce
la mobilité qui permet une
meilleure
mobilité et
agilité
Apophyses Très Très développées Disparition des
caudales développées en en lien avec la apophyses
lien avec la propulsion caudales : la
propulsion caudale en milieu queue en milieu
caudale en aquatique terrestre ne sert
milieu aquatique qu’à l’équilibre
de l’animal et
une musculature
développée
n’est pas
nécessaire.
Absence de Apparition des -
côtes et donc de côtes et de la
cage thoracique cage thoracique
en lien avec une en lien avec une
ventilation ventilation
branchiale plutôt pulmonaire
que pulmonaire efficace et une
protection accrue
des organes
vitaux
nécessaires en
milieu terrestre.