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IX.
Conclusion…………………………………………………………... 47
X. Bibliographie………………………………………………………... 47
I. Introduction
La grande diversité des Angiospermes rend leur classification complexe,
c’est pourquoi il faut se baser sur un certain nombre de caractères pour arriver à
une classification précise dont ceux de l’appareil végétatif et reproducteur.
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On va aussi montrer la différence entre la cellule animale et la cellule
végétale.
Ainsi que la différence entre les Monocotylédones et les Dicotylédones.
L'identification de l’organisation et le rôle de l'appareil racinaire et de
l'appareil caulinaire.
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Figure1 : La différence entre cellule animale et cellule végétale
5
Parmi les Angiospermes, il existe une distinction principale entre deux
grandes classes ; une dont les graines comportent un seul cotylédon, ce sont les
Monocotylédones et les autres ont deux cotylédons ce sont les Dicotylédones.
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Caractères Monocotylédones Dicotylédones
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étamines, 3 carpelles etc.…) 5. La fleur typique présente 4
; symétrie dont on retrouve verticilles (= ensemble de sépales,
la trace même chez des pétales, étamines et carpelles)
fleurs très
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IV. Principaux caractères des Angiospermes
C’est un groupe immense comprenant 200 000 à 250 000 espèces groupées
en 400 à 500 familles et dont la morphologie – arbres, arbustes, herbes… – est
des plus variables. À l’échelle du globe, exceptées quelques zones de végétation
particulières (forêt de Conifères des régions froides, Lichens et Mousses des
toundras, forêt tropicale à Fougères arborescentes…) les Angiospermes sont
partout dominantes depuis le début du Tertiaire.
Les Angiospermes (Angios : récipient fermé ; sperma : graine) sont les plantes
dont les graines sont enfermées dans un fruit. Elles sont notamment caractérisées
par la présence de vraies fleurs et l’existence d’un fruit entourant la graine (par
opposition aux Gymnospermes qui sont à graine nue du gr. Gymnos : nu). Les
Angiospermes ont une tige, une racine et des feuilles, qui constituent
les différents organes.
La distinction entre les différents organes est basée sur des critères
morphologiques :
•La racine est un organe sous terrain, incolore et qui possède des
ramifications.
•La tige est un organe aérien dressé et de couleur verte. Elle peut être aussi
souterraine.
•Les feuilles, elles, sont aériennes, vertes et aplaties.
Les Angiospermes, sont aussi appelées ; plantes à fleurs. Ce sont des plantes
vasculaires porteuses de graines (Spermatophytes) qui constituent un groupe très
diversifié aux caractéristiques surprenantes en termes de forme et de couleur de
leurs fleurs.
Leurs fleurs sont très voyantes. Elles possèdent des sépales, des tépales, des
carpelles et des organes reproducteurs femelles (ovaire avec ovules situés à
l'intérieur du pistil, dont la structure comprend le style et le stigmate), ainsi que
des organes reproducteurs mâles (étamines avec grains de pollen). On
découvrira tout sur la composition d'une fleur dans le TP qui lui est réservé :
Etude de l’appareil reproducteur d’une fleur d’Hibiscus.
Les Angiospermes représentent la majorité des espèces végétales terrestres (90 %
à 96 % de la biodiversité végétale en dehors des océans). Elles diffèrent des
Gymnospermes (« graines nues ») essentiellement par la présence des caractères
sexués suivants :
- Les organes reproducteurs se groupent en fleurs bisexuées ;
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- L’ovaire et le fruit : les écailles ovulifères ou carpelles (du grec karpos :
fruit) forment un ovaire entourant complètement les ovules, d’où le nom
d’Angiospermes donné à l’embranchement (du grec aggeion, petite urne)
et, après la fécondation, se transforment en fruit ; le gamétophyte femelle,
situé dans l’ovule et appelé sac embryonnaire, est le siège d’une double
fécondation, l’une, classique, à l’origine de l’embryon, l’autre à l’origine
de l’albumen, tissu de réserve des graines.
V. Objectifs du TP
Parmi les objectifs de ce TP
- Comprendre l’organisation des Angiospermes, notamment d’un point de
vue morphologique par l’observation externe de l’appareil végétatif.
- Développer les compétences suivantes :
Savoir-faire
- Maîtriser un outil, un geste technique comme la dissection de la fleur…etc.
- Utiliser une loupe binoculaire et un microscope.
Savoirs à construire
- Observation macroscopique d’organes végétaux variés : plants entiers,
rameaux, bourgeons.
- Elaborer l’organisation et distinguer le rôle des tiges, racines, feuilles et
bourgeons.
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Les racines sont des organes cylindriques, dépourvus de feuilles, de
couleur brune ou jaunâtre.
La racine principale issue de la radicule de l’embryon peut se différencier
en racine secondaire appelées radicelles.
On peut définir 4 parties dans une racine :
- La coiffe (1) : termine et protège la racine. C'est elle qui permet la
pénétration dans le sol.
- La zone d'accroissement (2) : située derrière la coiffe, elle est
responsable de la multiplication cellulaire.
- La zone pilifère (3) : émet des poils absorbants. Ce sont eux qui
permettent l'absorption de l'eau et des sels minéraux.
- La zone subéreuse (4) : correspond à la partie la plus âgée de la racine ;
elle porte les racines secondaires ou radicelles.
Rôles :
La racine est un organe vital de la plante. Elle se forme très tôt lors du
développement de la plante, dès le début de la germination. Elle a plusieurs rôles
au sein de la plante :
- Ancrage : Les racines permettent à la plante, accessoirement, de s'ancrer
dans le sol : sans racines, les plantes seraient entraînées par le vent ou l'eau de
ruissellement.
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Photo 1 : Ancrage d’un arbre sous le sol
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Photo 3 : Association symbiotique entre champignons et
racine.
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Beaucoup de plantes commencent leur croissance par une racine pivotante. Elle
peut persister toute la vie de la plante (elle est alors issue de la radicule qui
poursuit sa croissance), mais elle est le plus souvent progressivement remplacée
par un système racinaire fasciculé.
Quelques exemples : Tomate, carotte, radis …etc.
La forme des racines pivotantes est variable, mais les formes typiques sont :
Racine conique : racine tubérisée de carotte par exemple ;
Racine fusiforme : racine de radis par exemple ;
Racine naviforme : racine de navet par exemple.
Ce cas, on le voit très nettement lorsqu’on arrache une touffe de graminée mais
c’est très visible aussi chez les poireaux dont les racines partent toutes de la base
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de la tige renflée (pour rappel, les bulbes sont des tiges renflées et transformées
en organe de réserve, ce ne sont donc pas des racines qui elles partent du
dessous).
Quelques exemples : poireau, oignon, graminées, maïs…etc.
iii. Racine traçante :
La racine principale peu développée avec des racines latérales àextension
horizontale et à faible profondeur (exemple des peupliers, résineux qui adoptent
ce système lors de conditions édaphiques et climatiques difficiles).
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Outre ces cas les plus courants, certaines plantes, en fonction de leur
environnement, notamment pour la fonction d'ancrage, semblent avoir
développé des racines fortement modifiées comme :
2. Tige souterraine
Les tiges souterraines sont celles qui, comme leur nom l’indique, se
développent sous terre. Ils ont des bourgeons qui donnent naissance à des
branches ainsi qu’à des feuilles et des racines adventives.
Il existe plusieurs types de tiges souterraines, car elles peuvent être subdivisées
en :
Tubercules : Elles sont de courte longueur et très épaisses, et elles sont
caractérisées par le stockage de substances de réserve et de nutriments.
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Photo 9 : Rhizome de gingembre
Bulbes : Elles forment une capsule qui a une courte tige avec des racines à la
base et un bourgeon au sommet, entourée de plusieurs couches de feuilles
spéciales qui agissent comme un réservoir de substances de réserve.
Figure 5 : exemple
de bulbe
La corme ou cormus :
Organe de réserve souterrain ayant l'aspect extérieur d'un bulbe mais formé
d'une tige renflée entourée d'écailles (glaïeuls). C'est en fait une sorte
particulière de rhizome.
Photo 10 : Cormes
B. Partie aérienne
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1. Tige
a- Caractéristiques de la tige
Caractéristiques
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Carrée ;
carrée concave ;
trigone concave ;
trigone convexe ;
cylindrique ;
aplatie ou elliptique ;
renflée ou noueuse ;
ailée ;
striée (marquée de lignes parallèles entre elles) ;
sillonnée (creusée de sillons longitudinaux) ;
cannelée (qui présente des côtes longitudinales régulières, séparées par
des sillons) ;
côtelée (saillie parcourant longitudinalement la tige).
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La surface des tiges peut être :
Glabre ;
Pubescente ;
velue ou poilue ;
épineuse ;
verruqueuse ;
glanduleuse ;
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Les tiges aériennes sont celles qui poussent et se développent au-dessus du sol.
On distingue plusieurs types de tiges aériennes :
a) Tiges herbacées
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en s’appuyant à celui-ci par des vrilles(vigne) ou crampons chez le lierre
(Figure 11).
b) Tiges ligneuses
La tige des plantes ligneuses est caractérisée par une grande section
(épaisse), sa couleur foncée (marron) et sa dureté. La ramification des tiges
ligneuses nous permet de distinguer les principaux types morphologiques
suivants :
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Figure 12 : Représentation schématique d’une tige ligneuse type ou port arborescent
Stipe : C’est un axe cylindrique non ramifié marqué par les cicatrices des bases
des feuilles (palmes tombées), son épaisseur n’est pas due à l’installation de tissus
ligneux (totalement absents). Il caractérise les Angiospermes Monocotylédones
arborescentes (Figure 14)
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Figure 14 : Représentation schématique d’une tige de type stipe palmier dattier
Chaume : C’est une tige creuse, sauf au niveau des nœuds où se trouve
une cloison fine appelée diaphragme (Figure 15). Le chaume est une tige
grêle et résistante pouvant atteindre plusieurs mètres de haut (Exemple :
roseau et blé).
c) Les tiges des espèces qui vivent immergées dans l'eau (hydrophytes)
Elles ont une organisation particulière qui leur permet d'absorber directement
l'eau, le dioxyde de carbone et l'oxygène.
Quelques exemples de types de tiges d’eau sont :
b) Rôles :
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La tige permet aux feuilles de se disposer de manière à recevoir la lumière
directe du soleil afin d’effectuer efficacement la photosynthèse. La disposition
et la position des feuilles permettent également les échanges gazeux.
Le xylème et le phloème présents dans les faisceaux vasculaires des tiges
conduisent l’eau et les minéraux à travers la plante.
Les tiges portent les fleurs et les fruits dans une position qui facilite les
processus de pollinisation, de fertilisation et de dispersion des graines.
Certaines tiges subissent des modifications pour stocker la nourriture et l’eau.
Exemple : les plantes grasses.
Quelques tiges vertes contiennent des chloroplastes et sont capables
d’effectuer également la photosynthèse.
Certaines tiges sont modifiées pour effectuer la propagation végétative qui est
une forme de reproduction asexuée observée chez les plantes.
3. Les feuilles :
A-Caractéristiques et rôles de la feuille
a- Caractéristiques
Les feuilles sont constituées typiquement de quatre parties :
o Un limbe, lame aplatie, montrant une face supérieure ou adaxiale et une
face inférieure ou abaxiale, et pourvue de nervures ;
o Un pétiole, plus ou moins cylindrique, reliant le limbe à la tige ;
o Une gaine, dilatation du pétiole, embrassant plus ou moins la tige au
niveau d’un nœud
o Une stipule : observable au niveau d'insertion de la feuille sur la tige, il
existe fréquemment deux petites expansions latérales et libres par rapport
au pétiole, parfois plus ou moins soudées à celui-ci,
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Figure 16 : : Structure générale d’une feuille photo 12 : Les principaux composants
d’une feuille
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graines. Les feuilles de fougère et d'Angiosperme (plantes à fleurs) sont toutes
deux des mégaphylles.
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Figure 17 : Diversité morphologique des feuilles d’Angiospermes
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Les feuilles d'Angiospermes présentent une grande diversité morphologique
selon :
La forme de son limbe qui peut être en une partie, cas de la feuille simple
ou en plusieurs parties dans le cas d’une feuille composée.
Le contour du limbe, le degré de son découpage et la forme de sa base ou
de son sommet.
Le mode d’insertion de la feuille sur la tige (phyllotaxie), la disposition
des nervures dans le limbe, la pubescence (présence ou absence de poils).
a-2.Le limbe
Les feuilles simples ont des bords ininterrompus entières, possédant un seul
limbe continu à l'extrémité d'un pétiole non ramifié. La feuille peut avoir des
lobes comme la feuille de chêne, mais le limbe a une marge continue. La feuille
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de chêne est pennée, avec une veine majeure descendant le long de la nervure
médiane de la feuille. La feuille d’érable est palmée, avec des nervures majeures
qui rayonnent à partir du point d’attache au pétiole.
a-2-1.Forme du Limbe :
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Figure 20 : Représentation schématique du limbe
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Figure 21 : les différentes formes de limbe
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Figure 23 : Différentes formes de la base du limbe
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a-2-3 Feuilles composées
Les feuilles composées ont un limbe qui est complètement interrompu et
segmenté en folioles séparées, composées de deux ou plusieurs folioles qui
ressemblent à des feuilles simples.
Selon la disposition des folioles sur l’axe principal de la feuille ou rachis, on dit
que le limbe est :
Penné, si les folioles sont disposées comme les barbes d’une plume
Imparipenné si leur nombre est impair (il y a une foliole terminale)
Paripenné dans le cas contraire d’imparipenné
Trifoliolé s’il y a trois folioles
Palmé ou digité si elles sont disposées comme les doigts de la main
Pédalé si chaque foliole est insérée sur la foliole voisine
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Image 17 : Feuilles composée-bipennées Image 18 : Feuilles composée
pennées
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Figure26 : Feuilles composées pennées
a-2-4 La nervation :
Concernant les types de nervures, on trouve 4 types de nervation :
- Limbes à nervation pennée : possèdent une nervure principale portant des
nervures secondaires.
- Limbes à nervation digitée ou palmée : présentant des nervures qui
rayonnent à partir d’un même point.
- Limbes à nervation pédalée : présentant trois nervures qui rayonnent à
partir d’un même point. Sur les deux nervures latérales partent des
ramifications toujours orientées vers le bas de la feuille.
- Limbes à nervation parallèle (se rencontre principalement chez les
espèces de Monocotylédones) : les nervures dans ce cas parcourent le
limbe parallèlement les unes aux autres.
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Figure 28 : Autres types de nervures
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Figure 29 : Principaux types de découpure du limbe foliaire (A-K, M-O et Q-R :
feuilles simples ; L et P : feuilles composées (f : foliole : p : pétiole ; pl :
pétiolule ; r : rachis). (A : entier ; B : ondulé ; C : crénelé ; D : denté ; E :
doublement denté ; F : denté en scie ou serré ; G : denticulé ; H : lobé ; I :
pennatifide ; J : pennatipartite ; K : pennatiséqué ; L : composé-penné
(imparipenné); M : palmatifide; N : palmatipartite; O : palmatiséqué; P :
composé-palmé : Q : lyré ; R : ronciné)
Marge :
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Image24 : Marge doublement dentée
Lorsque les découpures sont profondes, elles délimitent des lobes arrondis ou
anguleux. On distingue ainsi, selon la disposition des nervures pennée ou
palmée, des limbes.
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Image 25 : Observation microscopique d’épiderme d’une feuille, tapissé de poils
a-3 Le pétiole
La forme du pétiole ne varie pas fortement entre les différentes espèces, il est
habituellement étroit et cylindrique ou présente une légère dépression sur sa face
supérieure. On parle de feuille sessile lorsque le pétiole est absent, et distingue
différents types de disposition des feuilles sur la tige :
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Une feuille sessile : dépourvue de pétiole, de même qu'une foliole
dépourvue de pétiolule.
Embrassante ou semi-embrassant : La base d’un tel limbe peut, de plus,
entourer complètement ou partiellement la tige.
Amplexicaule : la même chose que les embrassantes surtout lorsque la
base du limbe est élargie.
Décurrente : se prolonger le long de la tige en une aile plus ou moins
longue
a-4 La phyllotaxie
C’est l’ordre dans lequel sont implantées les feuilles sur la tige d’une plante.
On distingue les différents types de phyllotaxie :
Alternes : une seule feuille par niveau d'insertion
Verticillées : trois à plusieurs feuilles pratiquement par nœud
Opposées : deux feuilles pratiquement insérées sur un même nœud
Opposés-décussées : les paires se croisent d’un angle droit d’un nœud
à l’autre
Opposées imbriquées
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Figure 33 : Différents types de phyllotaxie
a-5 La gaine
Chez certaines espèces, la gaine unit le limbe ou le pétiole à la tige. Elle
prend différentes formes suivant les espèces. Chez les ombellifères, elle est
particulièrement importante. Dans d’autres cas, elle est absente et le pétiole
s’insère directement sur la tige.
Les principaux types de gaines sont :
Gaine de Poacées (graminées) : la gaine forme un étui (découpé
longitudinalement) qui entoure une partie de l’entre-nœud
Gaine d’Apiacées (ombellifères) : la gaine est large, embrassante et à
nervation parallèle.
Gaine des Fabacées : la gaine est petite et à la base du pétiole se trouvent
deux stipules
Gaine des Polygonacées : la gaine est une membrane qui forme un étui
au-dessus du nœud nomme ochréa
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Gaine de Poacées – Gaines d’apiacées – Stipules de fabacées (gaine non visible) – Gaine de
polygonacée
Figure 34 : Principaux types de gaines
b- Rôles de la feuilles
Les feuilles font partie des organes aériens des plantes vasculaires,
caractérisées par leur croissance limitée. Elles sont en principe les organes
assurant la photosynthèse qui est un processus très important dans la nutrition
des plantes qui aboutissent aux synthèses des composés organiques (sucres,
protéines), formant la sève élaborée, utilisée par la plante pour alimenter ses
cellules
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Figure 35 : Rameux de hêtre (Fagus sylvatica)
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Figure 36 : Croissances monopodiale
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Figure 38 : Croissance sympodiale dichasiale
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Image 26 : racine pivotante d’hibiscus
Les feuilles sont alternes, simples, ovales ou lancéolées, à bord denté ou
ondulé.
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passant à l'intérieur du tube des étamines. Le stigmate ne s'ouvre que
lorsque les étamines sont flétries, permettant une fécondation croisée.
Les fruits sont des capsules qui s'ouvrent à maturité pour libérer les
graines, souvent velues.
Profil de l’hibiscus
• Famille : Malvacées
• Genre : Hibiscus
• Appellations vernaculaires : Rose de chine, Althéa, Guimauve
• Période de floraison : de juin à septembre au sein du jardin et toute
l’année à l’intérieur
• Taille : jusqu’à 300 cm à l’extérieur et entre 80 et 60 cm à
l’intérieur
• Feuilles : pétiolées, simples
• Fruits : capsules pentamères
IX. Conclusion :
Pour effectuer une classification d'Angiospermes nous nous basons sur des
critères physiologiques et des critères morphologiques comme l'organisation des
feuilles, des tiges et des racines, ces organes qui constituent l'appareil végétatif
des plantes à fleurs jouent un rôle très important dans la classification des
espèces, et aussi pour faire la distinction entre monocotylédones
et dicotylédones.
XI. BIBLIOGRAPHIE :
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