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Rabat-Salé-Kénitra

Le Centre Régional des Métiers de l’Education et de la Formation


Module d’Ecologie-Environnement

Filière : Sciences de la vie et de la terre


Cycle : secondaire

TP1 : Étude morphologique de l’appareil végétatif des


Angiospermes
Exemple : Hibiscus

Réalisé par : Encadré par :


Soubaiy meryem Pr: Fennich Md Fouad
Hourra fatima zahra
2022/2023
SOMMAIRE
I. Introduction …………………………………………………………. 2
II. Différence entre cellule animale et végétale………………………... 2
III. Comparaison entre les Monocotylédones et les Dicotylédones…….4
IV. Principaux caractères des Angiospermes…………………………... 8
V. Objectifs du TP…………………………………………………….... 9
VI. Etude morphologique et organisation de l’appareil végétatif chez les
Angiospermes : Exemple Hibiscus………………………………………… 9
A. Partie souterraine……………………………………………………. 9
1. Racine……………………………………………………………….. 9
a. Caractéristiques et rôles de la racine…………………………. 9
b- Différents types de racine…………………………………….. 12
2. Tige souterraine…………………………………………………… 15
B. Partie aérienne…………………………………………………...…. 17
1. Tige……………………………………………………………...….. 17
a- Caractéristiques et rôles de la tige………………………….... 17
b. Différents types de la tige…………………………………...… 19
Tige aérienne…………………………………………... 19
Tige aquatique………………………………………..... 23
2. Feuille………………………………………………………………. 24
a. Caractéristiques et rôles de la feuille………………………… 25
b. Différents types de la feuille………………………………….. 26
Feuille simple et feuille composée……………………... 28
VII. Organisation et croissance des bourgeons apical et
axillaire……. 42
VIII. L’étude de l’appareil végétatif : Exemple
d’hibiscus…………….. 44

2
IX.

Conclusion…………………………………………………………... 47
X. Bibliographie………………………………………………………... 47

I. Introduction
La grande diversité des Angiospermes rend leur classification complexe,
c’est pourquoi il faut se baser sur un certain nombre de caractères pour arriver à
une classification précise dont ceux de l’appareil végétatif et reproducteur.

La majorité des étudiants ont des conceptions stéréotypées et erronées sur


l'appareil végétatif. Par exemple pour la pomme de terre, des gens pensent que
c'est un fruit et d'autre pensent que c'est une racine puisqu'elle se développe sous
le sol. Si on l’observe de plus près, on trouve des bourgeons donc il s’agit bien
d’une tige souterraine.
Pour mieux comprendre tout ceci, on propose de réaliser une séance de TP pour
montrer les différents composants de l'appareil végétatif des Angiospermes :
feuille, tige et racine. Pour y arriver, et comme le monde végétal actuel est
représenté par une grande majorité de plantes à fleurs ou Angiospermes, on aura
donc un large choix puisqu’ on les trouve partout et elles colonisent tous les
types de milieu : les écosystèmes terrestres, en milieu aquatique (eau douce,
milieu marin), et les milieux arides (déserts chauds et froids…etc), et même sur
d'autres plantes pour les espèces épiphytes.
Les Angiospermes sont des cormophytes (Plantes à tige) qui possèdent une
graine enfermée dans un fruit. Elles constituent un groupe que l’on oppose aux
Gymnospermes qui signifie (graine nue), Les Angiospermes présentent deux
classes principales :
- Les Monocotylédones (Monocots)
- Les Dicotylédones (Dicots)
L’objectif général de notre TP, c’est d’identifier et d’analyser l’appareil
végétatif de l’Hibiscus.

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 On va aussi montrer la différence entre la cellule animale et la cellule
végétale.
 Ainsi que la différence entre les Monocotylédones et les Dicotylédones.
 L'identification de l’organisation et le rôle de l'appareil racinaire et de
l'appareil caulinaire.

II.Différence entre cellule animale et végétale


La cellule est l’unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants. Les
cellules peuvent exister seules (être unicellulaire) comme elles peuvent se
trouver réunies avec plusieurs cellules (être pluricellulaire) sous forme de tissus,
d’organes et même de systèmes (comme le système respiratoire par exemple).
On distingue deux types de cellule :
 -Les cellules végétales
 -Les cellule animales
Les deux types sont des cellules Eucaryotes (opposés aux Procaryotes), elles ont
donc plusieurs caractéristiques en commun, telles que la présence d’une
membrane cellulaire et d’organites cellulaires, comme le noyau, les
mitochondries et le réticulum endoplasmique, ribosome...etc.
La principale différence entre les deux réside dans la présence d’une paroi chez
les cellules végétales ainsi que des organites appelés chloroplastes en plus de la
vacuole.

4
Figure1 : La différence entre cellule animale et cellule végétale

Tableau 1 : Comparaison entre une cellule animale et une cellule végétale

III. Différences entre plantes Monocotylédones et Dicotylédones

5
Parmi les Angiospermes, il existe une distinction principale entre deux
grandes classes ; une dont les graines comportent un seul cotylédon, ce sont les
Monocotylédones et les autres ont deux cotylédons ce sont les Dicotylédones.

o Les Monocotylédones ne produisent qu’un seul cotylédon dans leur phase


embryonnaire.
o Les Dicotylédones émettent eux deux cotylédons.
De plus, les Dicotylédones font que leur première racine continue à pousser
comme racine primaire tout en produisant d’autres racines secondaires, alors que
chez les Monocotylédones, toutes les racines partent de la tige.
Enfin, les Dicotylédones peuvent produire du bois, elles ont donc un vrai tronc.
Elles portent toutes des anneaux annuels sur leur tronc et leurs branches.

Figure 2 : Différences entre Monocotylédones et Dicotylédones

Tableau 2 : Comparaison entre les Monocotylédones et les Dicotylédones

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Caractères Monocotylédones Dicotylédones

Tissus protecteurs Subériode Assis subéreuse


Endoderme En forme de U A cadre
Péricycle Réduit Plus important
Racine
Nombre de FLL Important (=12) Réduit (=6)
Formation secondaire Suber remplace l’assis
subéreuse
Absentes
Liber II, bois II hyréroxylé
Mésophylle Homogène parenchyme à Hétérogyne P palissadique :
méat face supérieure
P lacuneux face interne

Pétiole Dépourvue Présence


Fuseaux libéraux Nombreux sensiblement En général au niveau de la
Feuille ligneux identique. Nervures nervure principale. Parfois
parallèles dans le limbe au niveau des
nervures secondaires
Formations Absentes Peu développées en général au
secondaires niveau de la nervure principale
Liber secondaire
Bois secondaire héréroxylé
Faisceauxlibéraux Nombreux et disposés sur Peu nombreux généralement
ligneux plusieurscercles deux cercles concentriques
concentriques
Bois I aire En forme de V avec le En triangle avec le liber I aire
Tige
liber I aire logé dans le en sur la base du triangle
creux
Formations Absentes Suber remplace l’épiderme
secondaires - Liber II aire
- Bois II aire héréroxylé
Fleurs Fondamentalement trimères Partagent avec l'implantation des
(= 3 sépales, 3 pétales, 2x3 feuilles une symétrie d'ordre 4 ou

7
étamines, 3 carpelles etc.…) 5. La fleur typique présente 4
; symétrie dont on retrouve verticilles (= ensemble de sépales,
la trace même chez des pétales, étamines et carpelles)
fleurs très

évoluées comme les


Tableau 3 : Quelques caractéristiques différentielles des organes
orchidacées.

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9
IV. Principaux caractères des Angiospermes
C’est un groupe immense comprenant 200 000 à 250 000 espèces groupées
en 400 à 500 familles et dont la morphologie – arbres, arbustes, herbes… – est
des plus variables. À l’échelle du globe, exceptées quelques zones de végétation
particulières (forêt de Conifères des régions froides, Lichens et Mousses des
toundras, forêt tropicale à Fougères arborescentes…) les Angiospermes sont
partout dominantes depuis le début du Tertiaire.
Les Angiospermes (Angios : récipient fermé ; sperma : graine) sont les plantes
dont les graines sont enfermées dans un fruit. Elles sont notamment caractérisées
par la présence de vraies fleurs et l’existence d’un fruit entourant la graine (par
opposition aux Gymnospermes qui sont à graine nue du gr. Gymnos : nu). Les
Angiospermes ont une tige, une racine et des feuilles, qui constituent
les différents organes.
La distinction entre les différents organes est basée sur des critères
morphologiques :
•La racine est un organe sous terrain, incolore et qui possède des
ramifications.
•La tige est un organe aérien dressé et de couleur verte. Elle peut être aussi
souterraine.
•Les feuilles, elles, sont aériennes, vertes et aplaties.
Les Angiospermes, sont aussi appelées ; plantes à fleurs. Ce sont des plantes
vasculaires porteuses de graines (Spermatophytes) qui constituent un groupe très
diversifié aux caractéristiques surprenantes en termes de forme et de couleur de
leurs fleurs.
Leurs fleurs sont très voyantes. Elles possèdent des sépales, des tépales, des
carpelles et des organes reproducteurs femelles (ovaire avec ovules situés à
l'intérieur du pistil, dont la structure comprend le style et le stigmate), ainsi que
des organes reproducteurs mâles (étamines avec grains de pollen). On
découvrira tout sur la composition d'une fleur dans le TP qui lui est réservé :
Etude de l’appareil reproducteur d’une fleur d’Hibiscus.
Les Angiospermes représentent la majorité des espèces végétales terrestres (90 %
à 96 % de la biodiversité végétale en dehors des océans). Elles diffèrent des
Gymnospermes (« graines nues ») essentiellement par la présence des caractères
sexués suivants :
- Les organes reproducteurs se groupent en fleurs bisexuées ;

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- L’ovaire et le fruit : les écailles ovulifères ou carpelles (du grec karpos :
fruit) forment un ovaire entourant complètement les ovules, d’où le nom
d’Angiospermes donné à l’embranchement (du grec aggeion, petite urne)
et, après la fécondation, se transforment en fruit ; le gamétophyte femelle,
situé dans l’ovule et appelé sac embryonnaire, est le siège d’une double
fécondation, l’une, classique, à l’origine de l’embryon, l’autre à l’origine
de l’albumen, tissu de réserve des graines.

V. Objectifs du TP
Parmi les objectifs de ce TP
- Comprendre l’organisation des Angiospermes, notamment d’un point de
vue morphologique par l’observation externe de l’appareil végétatif.
- Développer les compétences suivantes :
Savoir-faire
- Maîtriser un outil, un geste technique comme la dissection de la fleur…etc.
- Utiliser une loupe binoculaire et un microscope.
Savoirs à construire
- Observation macroscopique d’organes végétaux variés : plants entiers,
rameaux, bourgeons.
- Elaborer l’organisation et distinguer le rôle des tiges, racines, feuilles et
bourgeons.

VI. Etude morphologique et organisation de l’appareil végétatif chez les


Angiospermes :
A. Partie souterraine
1. Racine
a. Caractéristiques et rôles de la racine :
 Caractéristiques :
 La racine constitue l’appareil végétatif souterrain d'une plante servant à la
fixer au sol et d’absorber l'eau et les éléments nutritifs nécessaires à son
développement.
 Un ensemble de racines d’une plante est appelé appareil radiculaire.
 Les racines vraies caractérisent les végétaux les plus évolués.

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 Les racines sont des organes cylindriques, dépourvus de feuilles, de
couleur brune ou jaunâtre.
 La racine principale issue de la radicule de l’embryon peut se différencier
en racine secondaire appelées radicelles.
 On peut définir 4 parties dans une racine :
- La coiffe (1) : termine et protège la racine. C'est elle qui permet la
pénétration dans le sol.
- La zone d'accroissement (2) : située derrière la coiffe, elle est
responsable de la multiplication cellulaire.
- La zone pilifère (3) : émet des poils absorbants. Ce sont eux qui
permettent l'absorption de l'eau et des sels minéraux.
- La zone subéreuse (4) : correspond à la partie la plus âgée de la racine ;
elle porte les racines secondaires ou radicelles.

Figure 3 : Les parties de la racine

 Rôles :
La racine est un organe vital de la plante. Elle se forme très tôt lors du
développement de la plante, dès le début de la germination. Elle a plusieurs rôles
au sein de la plante :
- Ancrage : Les racines permettent à la plante, accessoirement, de s'ancrer
dans le sol : sans racines, les plantes seraient entraînées par le vent ou l'eau de
ruissellement.

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Photo 1 : Ancrage d’un arbre sous le sol

- Absorber l'eau et les nutriments : (sels minéraux sous forme d'ions)


dont elle a besoin pour vivre. Les racines sont munies pour cela, à leurs
extrémités, de poils absorbants qui viennent accroître la surface, déjà
importante, de contact racine / sol : plus cette surface est importante, plus les
échanges sont facilités.
- Accumulation de réserves : cette fonction est évidente chez les plantes
à racine tubérisée ou rhizomateuse (a fortiori celles qui produisent des
tubercules), mais aussi pour les autres, notamment les vivaces dont le feuillage
disparaît en hiver.

Photo 2 : Réserves de la pomme de terre

- Support d'associations symbiotiques complexes avec les micro-organismes


(bactéries et champignons).

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Photo 3 : Association symbiotique entre champignons et
racine.

b. Différents types de racine


On peut différencier trois types de racines d'après leur origine :

- Les primaires ou séminales : qui proviennent de l'évolution de la


radicule de l'embryon ; elles sont persistantes
- Les secondaires : d'ordre 2, 3,4, ... elles naissent par voie endogène à
partir de la racine primaire ou d'une racine secondaire d'ordre plus élevé,
elles ont une persistance variable
- Les adventives : formées sur une partie quelconque du végétal (tiges,
feuilles…etc).
i. Racine pivotante :
Elle est caractérisée par une racine principale qui s'enfonce verticalement
dans le sol, et sur laquelle se développent des racines secondaires latérales.

Photo 4 : Racine pivotante

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Beaucoup de plantes commencent leur croissance par une racine pivotante. Elle
peut persister toute la vie de la plante (elle est alors issue de la radicule qui
poursuit sa croissance), mais elle est le plus souvent progressivement remplacée
par un système racinaire fasciculé.
Quelques exemples : Tomate, carotte, radis …etc.
La forme des racines pivotantes est variable, mais les formes typiques sont :
Racine conique : racine tubérisée de carotte par exemple ;
Racine fusiforme : racine de radis par exemple ;
Racine naviforme : racine de navet par exemple.

Racine fusiforme racine naviforme racine conique

Photos 5 : les formes typiques de la racine

ii. Racine fasciculée :


Le système racinaire fasciculé forme un faisceau de racines qui démarrent
toutes du même point, il n’y a donc pas de racine principale. 

Photo 6 : Exemple de racine fasciculée

Ce cas, on le voit très nettement lorsqu’on arrache une touffe de graminée mais
c’est très visible aussi chez les poireaux dont les racines partent toutes de la base

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de la tige renflée (pour rappel, les bulbes sont des tiges renflées et transformées
en organe de réserve, ce ne sont donc pas des racines qui elles partent du
dessous).
Quelques exemples : poireau, oignon, graminées, maïs…etc.
iii. Racine traçante :
La racine principale peu développée avec des racines latérales àextension
horizontale et à faible profondeur (exemple des peupliers, résineux qui adoptent
ce système lors de conditions édaphiques et climatiques difficiles).

Photo 7 : Exemple de racines traçantes

iv. Racine adventives :


Les racines adventives se forment sur les tiges au départ d’un nœud. Dès
que la tige touche le sol, des racines apparaissent et permettent à une seconde
pousse de croître. Quelques exemples : fraisier, menthe, pervenche…etc.

Figure 4 : Exemple de racines adventives

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Outre ces cas les plus courants, certaines plantes, en fonction de leur
environnement, notamment pour la fonction d'ancrage, semblent avoir
développé des racines fortement modifiées comme :

- Les racines contreforts (figuier).


- Les racines échasses, qui "soutiennent" le tronc au-dessus du sol ou de
l'eau (palétuvier).
- Les racines lianes (banyan).
- Les racines ventouses (vanillier).

2. Tige souterraine
Les tiges souterraines sont celles qui, comme leur nom l’indique, se
développent sous terre. Ils ont des bourgeons qui donnent naissance à des
branches ainsi qu’à des feuilles et des racines adventives.
Il existe plusieurs types de tiges souterraines, car elles peuvent être subdivisées
en :
 Tubercules : Elles sont de courte longueur et très épaisses, et elles sont
caractérisées par le stockage de substances de réserve et de nutriments.

Photo 8 : Tubercules de pomme de terre

 Rhizomes : Ce sont des tiges souterraines très épaisses qui se développent


parallèlement à la surface du sol. Ils créent des écailles protectrices et, lorsque
les mois chauds arrivent, leurs bourgeons donnent naissance à des pousses qui
se développent vers l’extérieur.

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Photo 9 : Rhizome de gingembre

 Bulbes : Elles forment une capsule qui a une courte tige avec des racines à la
base et un bourgeon au sommet, entourée de plusieurs couches de feuilles
spéciales qui agissent comme un réservoir de substances de réserve.

Figure 5 : exemple
de bulbe

La corme ou cormus :

Organe de réserve souterrain ayant l'aspect extérieur d'un bulbe mais formé
d'une tige renflée entourée d'écailles (glaïeuls). C'est en fait une sorte
particulière de rhizome.

Photo 10 : Cormes

B. Partie aérienne

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1. Tige
a- Caractéristiques de la tige
 Caractéristiques

 La tige est un axe végétatif polarisé, généralement aérien (mais aussi


souterrain), qui prolonge la racine et porte les bourgeons et les feuilles.
 La tige se ramifie généralement en branches et rameaux formant
l'appareil caulinaire.
 La tige diffère de la racine par la présence de nœuds où s'insèrent
les bourgeons axillaires et les feuilles, par l'absence de coiffe terminale et par
sa structure anatomique.
 La transition entre racine et tige se fait dans le « collet ».
 Les tiges ont un géotropisme négatif, ce qui signifie qu’elles poussent
dans la direction opposée à la gravité.

Figure 6 : Représentation schématique d’une tige herbacée

 Les différentes formes de tige :

Habituellement arrondie, la tige peut être de forme très variée :

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 Carrée ;
 carrée concave ;
 trigone concave ;
 trigone convexe ;
 cylindrique ;
 aplatie ou elliptique ;
 renflée ou noueuse ;
 ailée ;
 striée (marquée de lignes parallèles entre elles) ;
 sillonnée (creusée de sillons longitudinaux) ;
 cannelée (qui présente des côtes longitudinales régulières, séparées par
des sillons) ;
 côtelée (saillie parcourant longitudinalement la tige).

Figures 7 : Les différentes formes de tige

 Différentes surfaces de la tige :


Les caractères de la surface de la tige varient en fonction de l'âge de la tige
ou du rameau et de la saison. La couleur est un caractère fort variable,
difficile à utiliser. D'autres caractères, comme la pilosité et les excroissances
diverses sont d'expression plus stables et peuvent plus facilement être utilisés
pour la détermination de l'espèce.

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La surface des tiges peut être :

 Glabre ;

 Pubescente ;

 velue ou poilue ;

 laineuse ou cotonneuse (couverte de longs poils mous comme de la laine) ;

 épineuse ;

 verruqueuse ;

 glanduleuse ;

 subéreuse (à crêtes liégeuses).

Figures 8 : Différentes surfaces de la tige

 Différents types de tige :


 Tiges aériennes (tiges souterraines : voir partie
souterraine de la plante)

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Les tiges aériennes sont celles qui poussent et se développent au-dessus du sol.
On distingue plusieurs types de tiges aériennes :

Figure 9 : Différentes types de tige aériennes

a) Tiges herbacées

La tige herbacée est caractérisée par sa section réduite (diamètre), sa couleur


verte et sa souplesse. Dans le type herbacé, la tige principale et ses ramifications
lorsqu’elles existent ne subissent pas une croissance en épaisseur importante Les
tiges herbacées peuvent être :

 Dressées : elles poussent complètement à la verticale, sans aucun autre


support nécessaire. L’axe principal est donc dressé verticalement.
 Montante : concerne souvent des plantes dont la souche est vivace et robuste
mais dont les tiges aériennes sont grêles et herbacées.
 Rampantes ou couchée : Elles ne sont pas rigides, elles se développent donc
horizontalement. La citrouille et la carotte sont des exemples de tiges
rampantes. Ces tiges sont très longues à section très réduite, les tissus de
soutien sont rares. Elles s’étalent sur le sol, leur croissance est horizontale
(Figure 10).

Figure 10 : Représentation schématique d’une tige rampante

 Grimpante ou volubile : utilise le support d’autres plantes ou objets


extérieurs. Le bougainvillier est un exemple. Ce sont donc des tiges très
allongées qui se développent en hauteur en se tordant autour d’un support ou

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en s’appuyant à celui-ci par des vrilles(vigne) ou crampons chez le lierre
(Figure 11).

Figure 11 : Représentation schématique d’une tige grimpante à crampons (lierre)

b) Tiges ligneuses

La tige des plantes ligneuses est caractérisée par une grande section
(épaisse), sa couleur foncée (marron) et sa dureté. La ramification des tiges
ligneuses nous permet de distinguer les principaux types morphologiques
suivants :

 Type ou port arborescent : Ce port concerne les arbres, les arbustes et


les arbrisseaux. La tige principale appelée tronc est épaisse et présente
des ramifications (branches) étalées à partir d’une certaine hauteur
(Figure 12).

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Figure 12 : Représentation schématique d’une tige ligneuse type ou port arborescent

 Type ou port buissonnant : C’est un ensemble de tiges ligneuses


formant une touffe, jaillissant de la base et parmi lesquelles, on ne peut
distinguer un tronc (Figure 13).

Figure 13 : Représentation schématique d’une tige ligneuse Type ou port buissonnant

Autres types de tiges

On trouve également d’autres types de tiges particulières comme :

 Stipe : C’est un axe cylindrique non ramifié marqué par les cicatrices des bases
des feuilles (palmes tombées), son épaisseur n’est pas due à l’installation de tissus
ligneux (totalement absents). Il caractérise les Angiospermes Monocotylédones
arborescentes (Figure 14)

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Figure 14 : Représentation schématique d’une tige de type stipe palmier dattier

 Chaume : C’est une tige creuse, sauf au niveau des nœuds où se trouve
une cloison fine appelée diaphragme (Figure 15). Le chaume est une tige
grêle et résistante pouvant atteindre plusieurs mètres de haut (Exemple :
roseau et blé).

Figure 15 : Représentation schématique coupe longitudinale du chaume de blé (a) et image


représentant une coupe longitudinale du roseau (b)

c) Les tiges des espèces qui vivent immergées dans l'eau (hydrophytes)
Elles ont une organisation particulière qui leur permet d'absorber directement
l'eau, le dioxyde de carbone et l'oxygène.
Quelques exemples de types de tiges d’eau sont :

Photos 11 : La jacinthe d’eau Nénuphars Laitue d’eau

b) Rôles :

. La tige soutient et maintient les feuilles, les fleurs et les fruits.

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 La tige permet aux feuilles de se disposer de manière à recevoir la lumière
directe du soleil afin d’effectuer efficacement la photosynthèse. La disposition
et la position des feuilles permettent également les échanges gazeux.
 Le xylème et le phloème présents dans les faisceaux vasculaires des tiges
conduisent l’eau et les minéraux à travers la plante.
 Les tiges portent les fleurs et les fruits dans une position qui facilite les
processus de pollinisation, de fertilisation et de dispersion des graines.
 Certaines tiges subissent des modifications pour stocker la nourriture et l’eau.
Exemple : les plantes grasses.
 Quelques tiges vertes contiennent des chloroplastes et sont capables
d’effectuer également la photosynthèse.
 Certaines tiges sont modifiées pour effectuer la propagation végétative qui est
une forme de reproduction asexuée observée chez les plantes.

3. Les feuilles :
A-Caractéristiques et rôles de la feuille
a- Caractéristiques
Les feuilles sont constituées typiquement de quatre parties :
o Un limbe, lame aplatie, montrant une face supérieure ou adaxiale et une
face inférieure ou abaxiale, et pourvue de nervures ;
o Un pétiole, plus ou moins cylindrique, reliant le limbe à la tige ;
o Une gaine, dilatation du pétiole, embrassant plus ou moins la tige au
niveau d’un nœud
o Une stipule : observable au niveau d'insertion de la feuille sur la tige, il
existe fréquemment deux petites expansions latérales et libres par rapport
au pétiole, parfois plus ou moins soudées à celui-ci,

26
Figure 16 : : Structure générale d’une feuille photo 12 : Les principaux composants
d’une feuille

On constate la présence d’autres parties au niveau de certains feuilles tels que :


- L’ochréa : L’ochréa correspond à une soudure des stipules, elle représente
une gaine membraneuse à la base du pétiole, entourant complètement la
tige.
- La ligule : Elle se rencontre surtout chez les Graminées et correspond à un
dédoublement du limbe au point d’attache de celui-ci sur la gaine.

Photo 13 : L’ochréa / ligule « en accolade »

a-1.Différents types de feuille


La morphologie des feuilles est très diversifiée. Les feuilles de mousse, par
exemple, sont totalement différentes des feuilles de fougères et des plantes à

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graines. Les feuilles de fougère et d'Angiosperme (plantes à fleurs) sont toutes
deux des mégaphylles.

28
Figure 17 : Diversité morphologique des feuilles d’Angiospermes
29
Les feuilles d'Angiospermes présentent une grande diversité morphologique
selon :
 La forme de son limbe qui peut être en une partie, cas de la feuille simple
ou en plusieurs parties dans le cas d’une feuille composée.
 Le contour du limbe, le degré de son découpage et la forme de sa base ou
de son sommet.
 Le mode d’insertion de la feuille sur la tige (phyllotaxie), la disposition
des nervures dans le limbe, la pubescence (présence ou absence de poils).

 Feuille simple et feuille composé

a-2.Le limbe

Le limbe relié à la tige par un pétiole (feuille pétiolée) ou inséré directement


sur la tige même (feuille sessile). La disposition de ces parties de la feuille
implique une variation morphologique qui permette de distinguer différents
types de feuille.
La diversité des limbes est due principalement à la diversité des modes de
nervation et ensuite au découpage qui est plus ou moins grand dans chaque type
de nervation.
Le limbe est dit simple s’il est entier, ou composé s’il est découpé en plusieurs
petites « feuilles » ou folioles qui peuvent être portés par une gaine.

Figure 18 : La disposition de foliole Figure 19 : Gaine foliaire

Les feuilles simples ont des bords ininterrompus entières, possédant un seul
limbe continu à l'extrémité d'un pétiole non ramifié. La feuille peut avoir des
lobes comme la feuille de chêne, mais le limbe a une marge continue. La feuille

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de chêne est pennée, avec une veine majeure descendant le long de la nervure
médiane de la feuille. La feuille d’érable est palmée, avec des nervures majeures
qui rayonnent à partir du point d’attache au pétiole.

Photo 14 : feuille simple

a-2-1.Forme du Limbe :

Le limbe est la partie aplatie, généralement verte de la feuille, il possède deux


faces : une face supérieure (ventrale) et une face inférieure (dorsale). La
morphologie du limbe est variable.

Le limbe peut être simple ou composé (Figure 20) :

Limbe simple : Celui-ci est une lame unique dont la forme et


le découpage périphérique est très diversifié, il peut être entier, denté ou lobé.

Limbe composé : Il est découpé en folioles complètement


séparés les uns des autres.

31
Figure 20 : Représentation schématique du limbe

Asymétrique: n'étant aucunement symétrique.


Acuminé: feuille dont la pointe est fine et allongée.
Mucroné: feuille dont la nervure centrale est allongée.
Émarginé: échancré à son extrémité.
Ovoïde: ayant une forme ressemblant à celle d'un oeuf.
Obovale: ayant une forme ressemblant à celle d'un oeuf inversé.
Cordiforme: ayant la forme d'un coeur.
Oblong: ayant une forme allongée.
Spatulé: dont la forme rappelle celle d'une spatule.
Ovale: ayant la forme d'un oeuf.
Lancéolé: ayant la forme d'une lance.
Aciculé: ayant une forme longue et mince.

32
Figure 21 : les différentes formes de limbe

Figure 22 : quelque exemple de la forme du limbe

a-2-2 La base et le sommet du limbe


Le sommet et la base du limbe, pour une feuille simple comme pour une
foliole, permet également d’apporter des informations sur le type de feuille.

33
Figure 23 : Différentes formes de la base du limbe

Figure 24 : Différentes formes de sommet du limbe

34
a-2-3 Feuilles composées
Les feuilles composées ont un limbe qui est complètement interrompu et
segmenté en folioles séparées, composées de deux ou plusieurs folioles qui
ressemblent à des feuilles simples.
Selon la disposition des folioles sur l’axe principal de la feuille ou rachis, on dit
que le limbe est :
 Penné, si les folioles sont disposées comme les barbes d’une plume
 Imparipenné si leur nombre est impair (il y a une foliole terminale)
 Paripenné dans le cas contraire d’imparipenné
 Trifoliolé s’il y a trois folioles
 Palmé ou digité si elles sont disposées comme les doigts de la main
 Pédalé si chaque foliole est insérée sur la foliole voisine

Figure 25 : Les différents types de feuille composée

Image 15 : Feuilles trifoliolées Image 16 : Feuilles pédalées

35
Image 17 : Feuilles composée-bipennées Image 18 : Feuilles composée
pennées

Image 19 : Feuille composée trifoliéess

36
Figure26 : Feuilles composées pennées

a-2-4 La nervation :
Concernant les types de nervures, on trouve 4 types de nervation :
- Limbes à nervation pennée : possèdent une nervure principale portant des
nervures secondaires.
- Limbes à nervation digitée ou palmée : présentant des nervures qui
rayonnent à partir d’un même point.
- Limbes à nervation pédalée : présentant trois nervures qui rayonnent à
partir d’un même point. Sur les deux nervures latérales partent des
ramifications toujours orientées vers le bas de la feuille.
- Limbes à nervation parallèle (se rencontre principalement chez les
espèces de Monocotylédones) : les nervures dans ce cas parcourent le
limbe parallèlement les unes aux autres.

Figure 27 : Différents types de nervures principales

D’autres types existent mais se rencontrent moins fréquemment. Il s’agit parfois


d’une variante d’un type principal de nervation.

37
Figure 28 : Autres types de nervures

a-2-5 Découpure du limbe :


La forme générale du limbe n’est pas toujours régulière. Son Bord est
très souvent incisé, ondulé, cilié ou découpé plus ou moins profondément.

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Figure 29 : Principaux types de découpure du limbe foliaire (A-K, M-O et Q-R :
feuilles simples ; L et P : feuilles composées (f : foliole : p : pétiole ; pl :
pétiolule ; r : rachis). (A : entier ; B : ondulé ; C : crénelé ; D : denté ; E :
doublement denté ; F : denté en scie ou serré ; G : denticulé ; H : lobé ; I :
pennatifide ; J : pennatipartite ; K : pennatiséqué ; L : composé-penné
(imparipenné); M : palmatifide; N : palmatipartite; O : palmatiséqué; P :
composé-palmé : Q : lyré ; R : ronciné)
 Marge :

Image 20 : Marge ondulée Image 21 : Marge entière

Image 22 : Marge doublement dentée Image 23 : Marge denticulée

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Image24 : Marge doublement dentée

Lorsque les découpures sont profondes, elles délimitent des lobes arrondis ou
anguleux. On distingue ainsi, selon la disposition des nervures pennée ou
palmée, des limbes.

Figure 30 : Forme du bord du limbe

a-2-6 Types de poils recouvrant la surface du limbe


La feuille est constituée par une couche externe qui s’appelle épiderme,
transparente et couverte de cuticule ce qui donne à la feuille un aspect cireux. Le
rôle de cette cuticule est d’éviter les pertes d’eau,
La présence des poils recouvre l’épiderme chez de nombreuses espèces. Ces
poils prennent différentes formes.

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Image 25 : Observation microscopique d’épiderme d’une feuille, tapissé de poils

Nous distinguons les surfaces et poils suivants : Pubérulents, étoilés,


Tomenteux, Glanduleux, Ciliés…

Figure 31 : Différents types de poils au niveau du pétiole

a-3 Le pétiole

La forme du pétiole ne varie pas fortement entre les différentes espèces, il est
habituellement étroit et cylindrique ou présente une légère dépression sur sa face
supérieure. On parle de feuille sessile lorsque le pétiole est absent, et distingue
différents types de disposition des feuilles sur la tige :
41
 Une feuille sessile : dépourvue de pétiole, de même qu'une foliole
dépourvue de pétiolule.
 Embrassante ou semi-embrassant : La base d’un tel limbe peut, de plus,
entourer complètement ou partiellement la tige.
 Amplexicaule : la même chose que les embrassantes surtout lorsque la
base du limbe est élargie.
 Décurrente : se prolonger le long de la tige en une aile plus ou moins
longue

Figure 32 : Fixation de la feuille sur la tige

a-4 La phyllotaxie
C’est l’ordre dans lequel sont implantées les feuilles sur la tige d’une plante.
On distingue les différents types de phyllotaxie :
 Alternes : une seule feuille par niveau d'insertion
 Verticillées : trois à plusieurs feuilles pratiquement par nœud
 Opposées : deux feuilles pratiquement insérées sur un même nœud
 Opposés-décussées : les paires se croisent d’un angle droit d’un nœud
à l’autre
 Opposées imbriquées

42
Figure 33 : Différents types de phyllotaxie

a-5 La gaine
Chez certaines espèces, la gaine unit le limbe ou le pétiole à la tige. Elle
prend différentes formes suivant les espèces. Chez les ombellifères, elle est
particulièrement importante. Dans d’autres cas, elle est absente et le pétiole
s’insère directement sur la tige.
Les principaux types de gaines sont :
 Gaine de Poacées (graminées) : la gaine forme un étui (découpé
longitudinalement) qui entoure une partie de l’entre-nœud
 Gaine d’Apiacées (ombellifères) : la gaine est large, embrassante et à
nervation parallèle.
 Gaine des Fabacées : la gaine est petite et à la base du pétiole se trouvent
deux stipules
 Gaine des Polygonacées : la gaine est une membrane qui forme un étui
au-dessus du nœud nomme ochréa

43
Gaine de Poacées – Gaines d’apiacées – Stipules de fabacées (gaine non visible) – Gaine de
polygonacée
Figure 34 : Principaux types de gaines

b- Rôles de la feuilles
Les feuilles font partie des organes aériens des plantes vasculaires,
caractérisées par leur croissance limitée. Elles sont en principe les organes
assurant la photosynthèse qui est un processus très important dans la nutrition
des plantes qui aboutissent aux synthèses des composés organiques (sucres,
protéines), formant la sève élaborée, utilisée par la plante pour alimenter ses
cellules

IV. Organisation des bourgeons apicales et axillaires


Les bourgeons assurent la croissance de la plante et permettent la
ramification des tiges. Le bourgeon terminal est situé à l’extrémité de la tige et
les bourgeons axillaires sont situés à l’aisselle des feuilles.

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Figure 35 : Rameux de hêtre (Fagus sylvatica)

Selon le mode de croissance, on distingue 3 types :


Tiges à croissance monopodiale (ex : le Hêtre et le Chêne). À la fin de l’hiver, le
bourgeon terminal reprend son activité. Les unités de végétation successives ont
toutes été produites par le même bourgeon terminal.

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Figure 36 : Croissances monopodiale

Tiges à croissance sympodiale monochasiale (ex : Tilleul, Châtaignier, Charme).


Le bourgeon terminal meurt après avoir fonctionné une saison. Il est remplacé
par le bourgeon axillaire situé juste en-dessous. Celui- ci se redresse et se
retrouve ainsi dans le prolongement de la tige. Il construit l’année suivante un
nouveau rameau dans le prolongement de celui de l’année précédente, puis il
avortera à son tour Les unités de végétation successives ont donc été produites
par des bourgeons différents.

Figure 37 : Croissance sympodiale monochasiale

Tiges à croissance sympodiale dichasiale (ex. Lila, Marronnier). Dans certains


cas, les 2 bourgeons axillaires se développent symétriquement. L’appareil
végétatif est alors constitué d’un assemblage de fourches

46
Figure 38 : Croissance sympodiale dichasiale

VIII. L’étude de l’appareil végétatif : Exemple d’hibiscus


 Un arbuste à fleurs annuelles ou vivaces
 Plantes dicotylédones qui appartiennent à la famille des malvacées

Image 25 : arbuste d’hibiscus

 Les plantes d'hibiscus ont une combinaison de quelques racines


pivotantes courtes et stabilisatrices et d'une masse de racines fibreuses
peu profondes.

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Image 26 : racine pivotante d’hibiscus
 Les feuilles sont alternes, simples, ovales ou lancéolées, à bord denté ou
ondulé.

Image 27 : feuille d’hibiscus


 Il possède des tiges ligneuses avec des canaux muqueux.

Image 28 : tige ligneuse d’hibiscus


 Les fleurs sont bisexuées, généralement à symétrie centrale
(actinomorphes), avec un calice à cinq sépales libres et une corolle cinq
pétales libres ou légèrement soudés à la base.
 Les cinq étamines sont soudées entre elles, formant un long tube (tube
staminal). Le pistil possède assez souvent cinq ovaires et un long style

48
passant à l'intérieur du tube des étamines. Le stigmate ne s'ouvre que
lorsque les étamines sont flétries, permettant une fécondation croisée.
 Les fruits sont des capsules qui s'ouvrent à maturité pour libérer les
graines, souvent velues.
Profil de l’hibiscus
• Famille : Malvacées
• Genre : Hibiscus
• Appellations vernaculaires : Rose de chine, Althéa, Guimauve
• Période de floraison : de juin à septembre au sein du jardin et toute
l’année à l’intérieur
• Taille : jusqu’à 300 cm à l’extérieur et entre 80 et 60 cm à
l’intérieur
• Feuilles : pétiolées, simples
• Fruits : capsules pentamères
IX. Conclusion :
Pour effectuer une classification d'Angiospermes nous nous basons sur des
critères physiologiques et des critères morphologiques comme l'organisation des
feuilles, des tiges et des racines, ces organes qui constituent l'appareil végétatif
des plantes à fleurs jouent un rôle très important dans la classification des
espèces, et aussi pour faire la distinction entre monocotylédones
et dicotylédones.

XI. BIBLIOGRAPHIE :
Virginia creeper (Parthenocissus quinquefolia) has palmately compound leaves. Photo by
Gavatron, CC BY-NC-SA 2.0.
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49
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