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AUDOT, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
kub des MAÇONS sorbonne , NO. Il.
i8a3.
AVANT-PROPOS.
SECTION PREMIÈRE.
PRINCIPES GÉNÉRAUX.
t
scrupuleusement a la voracité des insectes et!
aux intempéries de l'atmosphère. Dans une"
trop grande humidité elle s'allonge, s'énerve,
s'étiole et meurt; la sécheresse la fait périrf
quelques heures ;la moindregeléelatue, et'
en
une chaleur trop vive la dessèche en un instant.!
Après les cotylédons paraissent les feuilles!
primordiales, ne ressemblant point encore ai
celles qui pareront la plante lorsqu'elle aura
atteint son dernier degré de développement.
Elles ne doivent jamais être retranchées parce
qu'elles aident à la respiration et à la tran-
spiration du jeune végétal.
Comme on l'a vu plus haut, l'air est né-
cessaire à la vie des plantes , parce que ,
quoique la respiration soit moins apparente
chez elles que chez les animaux , elle n'en
joue pas moins le rôle le plus important dans!
leur économie organisatrice. Si l'on examine)
à la loupe la surface d'une feuille , d'une)
écorce,ou de toute autre partie d'une plante,!
on la trouvera criblée de petits trous servant
à pomper les différens gaz qui circulent dans
l'atmosphère et à les absorber de manière à
les incorporer à la substance entière du vé-
gétal. On sait que l'air le.plus approprié aux
facultés vitales des animaux est celui que
les physiciens nomment gaz oxigène ; il se
trouve en grande quantité dans l'air que l'on
respire, mais il y est mélangé avec les gaz
azote et hydrogène en plus ou moins grande
dose. Cet oxigène est aussi l'air le plus con-
venable aux plantes, qui cependant respirent
aussi de l'hydrogène. L'azote pur est un poi-
son terrible pour tous les êtres vivans ;
ils y
meurent presque subitement quand ils y sont
plongés ; deux minutes suffisent pour faire
périr l'animal le plus robuste, et une plante
n'v résiste pas plus d'un quart d'heure. Il est
donc nécessaire à la santé des végétaux de
les entretenir dans une atmosphère toujours
aussi pure que possible, c'est-à-dire de les
,
éloigner de tous les corps en décomposition,
dont les miasmes putrides pourraient par-
venir jusqu'à elles. Non-seulement elles croî-
tront plus vigoureusement, mais les parfums
de leurs fleurs et de leurs fruits en seront
toujours plus exquis. L'azote ayant une pe-
santeur spécifique plus considérable que l'oxi-
gène, s'entasse dans les lieux bas, surtout
lorsque des abris des murs trop rapprochés,
,
interceptent les courans d'air. C'est une des
principales raisons qui nuisent à la végétation
dans les cours resserrées. Si l'on habitait plu-
sieurs étages d'une maison dont les croisées
seraient masquées par la façade opposée d'une
rue étroite, il vaudrait mieux placer les
plantes à l'étage supérieur quelque fût sa
,
hauteur, qu'au rez-de-chaussée.
Les hommes respirent de l'oxigène et ab-
sorberaient rapidement tout ce que l'air en
peut contenir dans un appartement herméti-
quement fermé, si l'on n'avait la précaution
de renouveler l'air de temps en temps. L'oxi-
gène absorbé par les poumons se combine
avec le sang , et celui-ci en s'en emparant
dégage de l'azote et du carbone qui sont
chassés au dehors à chaque expiration. Ceci
fera facilement concevoir que les pots de fleur
destinés à être serrés l'hiver dans l'apparte-
ment , doivent être placés dans une chambre
où l'on aura la facilité de donner de l'air
toutes les fois que la température le permet-
tra , et surtout que cette chambre ne doit
pas être habitée, pour que l'azote y soit en
moins grande quantité.
Outre que l'air est indispensable aux plan-
tes pour entretenir leur respiration il est
utile à leur ,
nutrition. C'est lui qui
encore
leur apporte cette humidité salutaire qui
donne aux fleurs et aux feuilles la plus gran-
de partie de leur éclat et de leur fraîcheur.
Il charrie des exhalaisons salines ou autres
qui s'insinuent avec lui dans leurs pores et,
alimentent la plante toute entière en assimi-
lant leur nature à la sienne. Lorqu'une plante
formera une touffe trop serrée, on aura soin
de l'étaler de manière à faciliter la libre cir-
culation de l'air entre toutes ses parties or»
;
enlèvera même des branches ou des feuilles si
cela est nécessaire. On aura aussi la précaution
d'espacer les pots entre eux, et de les placer
,de manière à ce que les touffes de feuil-
ïage ne se touchent que le moins possible.
La lumière est aussi indispensable que l'air
aux végétaux. C'est elle qui colore leur feuil-
lage et leurs fruits et qui augmente par
,
conséquent leur beauté et leur saveur. Elle
durcit aussi leurs tiges et empêche leur al-
,
longement trop considérable. Tout végétal
croissant dans l'obscurité s'énerve en peu de
temps, et meurt étiolé avant d'avoir produit
des fleurs ou même des feuilles entièrement
développées. Cette raison doit encore engager
l'amateur à espacer ses plantes de manière à
ce que non-seulement l'air puisse librement
circuler entre elles mais encore la lumière
,
les atteindre dans toutes leurs parties. Il est
bon, lorsque les fleurs éclosent, ou que les
fruits commencent à mûrir, de les faire jouir
de sa douce influence, soit en plaçant les pots
en conséquence, soit en écartant les feuilles, ou
même en les enlevant mais avec modération.
A présent que l'on connaît les effets de
l'air et de la lumière sur la végétation, on
s'expliquera facilement la théorie des gradins,
et l 'on calculera la hauteur de chaque rayon
sur la hauteur des tiges des plantes qu'ils
doivent recevoir ; c'est-à-dire que l'on s'ar-
rangera de manière à ce que chaque touffe
de feuillage jouisse de toutes les influences
de l 'atmosphère. Pour cela le gradin
,
toujours tourné au midi, ou au levant, sera
ou
au couchant, mais jamais au nord. Les plan.
tes les plus basses formeront le premier rang
et cacheront de leur touffe la tige ou le tronc
de celles du second, mais jamais leur feuil-
lage. Les touffes des secondes couvriront à
leur tour les tiges et les troncs du troisième
rang , et ainsi de suite. Dans le cas ou l'on
n'aurait pas de gradin, on calculerait sur la
hauteur des tiges pour produire le même
effet; c'est-à-dire que les plantes sans tiges
seront placées au premier rang , et l'on éta-
gera les autres derrière, de six pouces en six
pouces, plus ou moins, selon leur hauteur
respective.
L'air et la lumière ne sont pas suffisans à
la végétation il lui faut aussi de l'humidité
,
et de la chaleur. L'eau absorbée par les vé-
gétaux leur communique une nourriture tou<
jours nécessaire, et substantielle selon qu'elle
est plus ou moins chargée de parties hétéro-
gènes qui leur conviennent. Dans son état le
plus pur elle est encore le premier agent
de leur nutrition, parce que les élémens
dont elle est composée suffisent pour leur
fournir la plus grande partie de leur matière
organisatrice. On en est convaincu lorsque
l'on voit des ognons de jacinthes ou autres
plantes, végéter dans ce seul liquide, et pro-
duire des tiges des fleurs et des feuilles
,
presque aussi vigoureuses que s'ils étaient
plantés dans de la terre. Si l'on pensait que
ce sont les corps étrangers contenus dans l'eau
qui alimentent cette singulière végétation ,
tromperait, car son degré d'activité
on se
végétative est le même lorsqu'elle a été dis-
tillée. Outre cela , c'est elle qui entretient
dans les vaisseaux du végétal l'équilibre des
fluides en circulation , et qui accélère princi-
palement ce que l'on appelle la séve. Il ne
faut pas conclure de cela que plus on arrosera
une plante plus elle sera vigoureuse et bien
, toujours les
portante ; la nature a suivi
mêmes lois, et de même que l'on voit des
animaux terrestres,amphibies, et aquatiques,
voit des plantes croître dans le fond des
on
rivières, ou nager à la surface des ondes, ou
ne se plaire que sur les rochers les plus secs
et les plus arides ; il faudra donc leur donner
plus ou moins d'eau selon leur nature. L'ob-
servateur remarquera que tous les végétaux
composés d'une substance charnue, spongieu-
se , plus ou moins aqueuse craignent beau-
,
coup l'humidité tandis qu'au contraire ceux
,
d'une nature fibreuse ou ligneuse en exigent
généralement davantage. On doit par consé-
quent ménager les arrosemens aux plantes
grasses et ne pas les épargner aux autres.
Cependant, dans les deux cas , il faut se tenir
dans de justes bornes; de là dépendent tou-
jours les succès de toute culture soignée. En
règle générale, on ne doit arroser une plante
grasse que lorsque la terre du pot est dessé-
chée à un pouce de profondeur de sa surface.
Les plantes ordinaires demandent de l'eau n
aussitôt que la sécheresse a pénétré à troisil
lignes ; d'autres en veulent davantage, mais
nous aurons le soin de l'indiquer à leur arti-
cle. Ce que nous disons ici est de rigueur ; si
l'on arrosait trop, les plantes pouriraient, ou
la terre refroidie perdrait le dégré de fermen- f
tation nécessaire à la végétation ; les plantes
jauniraient d'abord , puis sécheraient ensui-«
te; si on n'arrosait pas assez elles languiraient
1
SECTION II.
TOUT ce que
nous avons dit jusqu'à présent
peut s appliquer à toutes les cultures; ce cha-
pitre va traiter spécialement de l'objet que
nous nous proposons, c'est-à-dire de la ma-
nière d établir le plus avantageusement
pos-
sible des cultures sur des croisées, balcons
et
terrasses.
\
Exposition.
En supposant qu'une maison ait quatre fa-
çades ou quatre expositions, le midi, le nord,
,
le levant et le couchant, on préfèrera celles
du levant et du couchant pour la plus grande
partie des plantes fibreuses que nous n'indi-
quons pas en pots ( ce qui pour nous veut
dire plantes d'orangerie); pour les autres,
ainsi que les plantes grasses celles bulbeuses
,
et à ognons, elles se placeront au midi. Le
nord ne pourra s'orner que de quelques ar-
bustes ou arbres verts résineux.Cependant lés
primevères oreilles d'ours y fleuriront très-
bien.
Si l'on n'avait pas le choix de l'exposition,
toutes les plantes pourraient réussir à celle
du midi avec la précaution d'abriter des
,
rayons du soleil, pendant quelques heures
du jour celles qui n'aiment pas une trop
,
grande chaleur. Pour cela on se servirait de
toiles tendues à la manière des cafetiers.
Toutes les plantes peuvent encore réussir
à l'exposition du levant et du couchant et
,
même dans toute autre, pourvu qu'elles
voient le soleil cinq ou six heures dans la
journée et moins pour un grand nombre
,
qui peuvent se contenter d'être frappées de
ses rayons pendant deux, trois , ou quatre
heures.
Quand la façade d'une maison donnera sur
une place publique , sur un jardin , ou sur
une grande cour, la culture réussira très-
bien au fez-de-chaussée ainsi qu'à tous les
étages supérieurs ; mais dans une rue étroite,
plus les croisées seront hautes plus les plantes
seront vigoureuses et bien portantes. J'ai vu
des personnes cultiver sur les plombs de leurs
mansardes des végétaux dont la beauté et
la vigueur ne le cédait en rien à ceux crois-
sant chez les meilleurs jardiniers. Un jeune
homme de ma connaissance forcé par ses
,
occupations d'habiter constamment une mai-
son sise dans une des rues les plus fréquen-
tées de la capitale, a mieux aimé se loger à
un sixième étage que de renoncer à son goût
pour la culture. 11 a établi son jardin sur une
espèce de petite terrasse plombée comme on
en voit beaucoup sur les maison de Paris , et
j'ai trouvé chez lui non-seulement de char-
mantes collections de renoncules d'œillets
de tulipes mais ,
des plantes très-délicates
et ,
et très-bien portantes. Il cultive même des
arbres fruitiers avec un plein succès. Depuis
plusieurs années il possède un cerisier qui lui
donne quatre ou cinq livres de cerises tous les
ans, et des pommiers dont le fruit est aussi
gros et aussi bon que dans un jardin ordinaire.
De la caisse-parterre.
BEAUCOUP de végétaux quoique réussissant
,
très-bien dans les pots préfèrent cependant
,
la pleine terre, y prennent un plus grand
développement, et par conséquent une plus
grande beauté. La caisse-parterre ayant
,
presque tous les avantages delà pleine terre,
en tiendra lieu et sera consacrée à recevoir
ce genre de plantes. Sur un balcon
, une ter-
rasse ou une fenêtre on établira une caisse
,
d'un pied de profondeur, dont la largeur ne
pourra être de moins de quinze pouces , et de
plus de quatre pieds; et la longueur moins de
trois et plus de six. Si une croisée était trop
étroite pour que l'on pût donner à la caisse au
moins quinze pouces elle perdrait l'avantage
,
du capot, avec lequel on verra que nous rem-
plaçons les couches mais pour le reste la
,
culture serait la même ; seulement elle de-
manderait à être rentrée l'hiver dans un ap-
partement où. le froid ne descendrait pas à
plus de quatre ou cinq degrés au-dessous de
glace et on ne lui donnerait que six pouces
,
de profondeur.
Supposons la caisse-parterre établie sur une
terrasse ou un balcon; on se fixera sur le
genre de plantes aux quelles on veut la con-
sacrer. Si on la destine à une culture géné-
rale on la remplira d'un mélange de terres
,
franche et légère en égale proportion ; et l'on
y plantera tous les végétaux à l'article des-
quels nous n'indiquons ni en pots, ni l'espèce
de terre. Si l'on doit y planter des ognons à
fleurs on y mettra de la terre légère seule-
,
ment, lorsque nous n'indiquons pa's une terre
préparée ; mais si l'on avait l'intention d'y
;
Observations*
Nous avons placé dans cette partie toutes
les plantes qui peuvent se cultiver non-seule-
ment sur les fenêtres , mais même dans un
jardin si l'on en excepte celles de serre chau-
,
de ; aussi les personnes qui voudraient appli-
quer nos principes à la culture d'un jardin;
peuvent pratiquer tout ce que nous enseignons
avec la certitude d'un pleinsuccès ; elles auront
la précaution de retirer en orangerie les plan-
tes en pots, et de mettre en pleine terre celles
que nous indiquons pour la caisse-parterre.
Nous avons classé nos espèces de végétaux
selon l'ordre de leur fleuraison, ce qui nous
a permis de raccourcir notre texte, cepen-
dant quoique l'époque de la fleuraison soit
,
toujours indiquée en titre par le mois où la
plante et placée, elle peut varier par diffé-
rentes causes difficiles à prévoir, et cette va-
riation peut aller à quinze vingt jours, et
,
même davantage.
Toutes les plantes que nous ne précisons pas
annuellessont vivaces ou durentau moins deux
ou trois années. Quand nous disons qu'une
!
plante se multiplie de graines , sans préciser
l'époque où l'on doit la semer, cela doit s'en.
tendre du printemps. Si nous disons qu'elle
se multiplie par éclats, il est clair que nous
entendons par la séparation des touffes ou des
racines.
Nos plantes sont divisées en plantes à ra-
cines fibreuses plantes à bulbes et à ognons,
,
arbres et arbustes. Les premières, quoique
réussissant bien en caisse - parterre, seront
toujours mieux en pots ; mais lorsque les se-
condes ne craignent pas le froid, soit parce
qu'on lève les ognons pendant l'hiver , soit
parce qu'ils sont insensibles aux gelées sous
la litière, on fera toujours bien de les planter
dans la caisse-parterre.
JANVIER.
ON peut à la fin de ce mois planter en
caisse-parterre des anémones, des renon-
cules et même des ognons de tulipes et de
,
jacinthes, si l'on avait négligé de les planter
à l'automne.
Plantes à racines fibreuses ou tubére uses.
IBÉRIDE DE PERSE ouTHLASPI VIVACE , iberis
,
semperflorens. Tige et branche ligneuses ;
fleurs très-blanches en corymbesterminaux.
,
En pot; de bouture tout l'été. I. TOUJOURS
VERTE , i. sempervirens ; fleurs blanches de
mars en juin. Même culture, et multiplica»
tion de semence et de marcottes. I. OMBELLI- I
&
Plantes à racines bulbeuses, ou à ognons.
GALANTHE PERCE-NEIGE galanthus nivalis ;
,
fleur petite inclinée à six pétales dont
, , ,
trois extérieurs d'un blanc pur, et les trois"
intérieurs plus petits taillés en coeur et
,
marqués d'une tache verte, cordiforme.Terre ,
fraîche ; de caïeux ; on lève les ognons tous les
trois ans, en juillet, et on les replante en
octobre.
NIVÉOLE DU PRINTEMPS leuconium
, vernum.
Fleur blanche rayée de vert. N. A BOUQUET *
n. œstivum; cinq à six fleurs blanches , avee
un point vert à la sommité de chaque pétale.'"
Lever les ognons en juillet pour séparer les.
caïeux ; replanter en octobre. Terre fraîche.
OXALIDE BIGARRÉE, oxalis versicolor. Fleur
blanche, bordée d'une raie rouge, imitant,
avant sou épanouissement, un petit cornet
blanc entouré d'un ruban rouge
en spirale.
0. TRAÎNANTE, o. rtptatrix; charmante espèce
à fleurs campanulées , grandes, d un blanc
rosé avec le fond jaune. 0. PIED-DE-CHÈVRE ,
caprina; fleurs grandes, quelquefois dou-
o.
bles, entièrement jaunes et odorantes. En
pots et terre de bruyère tenue fraîche pen-
dant la fleuraison.
SAFRAN PRINTANIER, crocus verrais. Fleurs
jaunes avec des raies violettes, ou fleurs blan-
ches bleues grises, rayées de différentes
,
couleurs, selon les variétés dont les plus bel-
,
,
de charmans petits corymbes. De graines et de
marcottes ; terre de bruyère humide.
DRAVE DES PYRÉNÉES
,
draba pyrenaïca.
Jolie petite plante à fleurs blanches ou pour-
pres. D'éclats.
FPIMÈDE DES ALPES epimedium alpinum.
,
Fleurs en panicule lâche, petites à calice.
,
rouge-brun et pétales jaunes. Par éclats en
automne.
GORTÉRIA QUEUE-DE-PAON,gorteria pavoniaj
Fleurs très-grandes, blanches en dessous,
jaune-orangé en dessus; rayons tachés, vio-
let foncé à leur base. En pots; arrosemens
fréquens en été, très-peu en hiver la placer
;
dans l'appartement près des jours.
LAMIER ORVALE
,
lamium orvala. Belle:
plante à. fleurs verticillées, fort grandes,
sessiles, blanches, lavées et tachéesd'un beau
vert foncé. De graines au printemps, ou d'é-
clats en automne.
>
ches inférieures..
peut l'élever enarbuste, en coupant les bran-
g
SANGUINAIRE DU CANADA
, sangumaria cana-
densis. Une seule feuille en cœur, veinée de
rouge ; fleurs moyennes, à pétales ovales,
très-blancs. De racines.
SCEAU DE SALOMON COMMUN polygonatum
,
vulgare. Fleurs blanches, pendantes. S. VER-
TICILLÉ, p. verticillatum; fleurs un peu ver-
dâtres. S. A FEUILLES LARGES,U. latifolium;
fleurs semblables. S. MULTIFLORE p. mul-
tiflora; fleurs idem. Terre franche, et fraî-
che; de semences, ou par éclats des racines.
DE MOI , myosotis
SCORPIONE SOUVENEZ-VOUS
palustris. Jolie petite plante à fleurs d'un
bleu céleste. Terre très-humide, par éclats.
SOUCI DE LA REINE
,
calendula perennis.
Fleurs jaunes; pétales teints d'aurore à l'extré-
mité. Semis en septembre et en mars ; en pots.
S. DES JARDINS, c. officinalis; fleurs jaunes, sa-
franées. S. PLUVIAL c. pluvialis; fleurs à
,
rayons longs, étroits, blancs en dessus, vio-
lâtres en dessous, annonçant la pluie quand
elles se ferment ; même culture, mais en
caisse-parterre.
TRILLIE SESSILE, trillium sessile. Fleurs à
pétalesTerre longs, spatulés, d'un brun rougeâtre.
j
chilensis. Très-curieux par la grosseur de son
fruit. D'éclat ou de semences j on le plante
en mars.
FRAISIER COMMUN ,fragaria vesca rubra. Tout
le monde connaît ses fruits délicieux, ainsi que
ses variétés nombreuses. On peut en obtenir
l'hiver en plaçant deux ou trois fraisiers dans
un pot rempli d'une bonne terre légère, et
les tenant sur capot et sous cloche; mais il
faut que ce soient de jeunes sujets provenus
du semis de l'année. La graine s'obtient des
fraises les plus mûres, qu'on laisse sécher et
qu'on lave ensuite. On la sème aussitôt de la
même manière que les oreilles - d'ours, et
lorsque le plant est assez fort on l'enlève de
la terrine pour le mettre en place. Les frai-
siers se multiplient encore par l'éclat des
touffes, ou par la séparation de leurs tiges ram-
pantes et radicantes que l'on nomme filets
ou coulons. On cultive de même le FRAISIER
A FLEURS DOUBLES.
GAILLARDE VIVACE
,
galardia perennis. Belle
plante à fleurs solitaires, terminales, nom-
breuses, grandes, à disque brun, rayons
jaune-orangé et pourpre à la base. En pots ;
de graines ou drageons à l'automne.
gentiana
GENTIANE PETITE, OU GENTIANELLE ,
acaulis. Tige d'un pouce-; fleur solitaire,
grande, campanulée, bleu céleste. G. PRINTA-
NIÈRE g. verna; tiges couchées, pourpres ;
,
fleurs d'un bleu superbe. G. JAUNE, g. lutea;
fleurs grandes, en roue, d'un jaune éclatant.
G. A FEUILLES D'ASCLÉPIADE g. asclepiadcea ;
,
fleurs d'un beau bleu. Dedrageons en automne
et de graines nouvelles; beaucpup d'arrose-
mens ; terre de bruyère.
GÉRANIER géranium. Nous plaçons ici ces
,
plantes Intéressantes, parce que c'est au mois
de mai que l'on voit en fleurs le plus grand
nombre des espèces robustes. Les amateurs
en comptent plus de deux cents variétés dont
nous citerons les plus intéressantes et les
plus rustiques. Toutes aiment une terre lé-
gère et franche, une bonne exposition au
midi, des arroseinens modérés en été, rares
dans l'appartement. Elles se multiplient par
boutures, au printemps, faites dans des pots
enfoncés dans du fumier chaud préparé à cet
effet dans la caisse-parterre, et recouvertes,
jusqu'à la reprise, d'une cloche de verre. Plu-
sieurs espèces se sèment au mois de mai dans
le pot placé de la même manière. Celles à ra-
cines tuberculeuses se multiplient en coupant
les tubercules en autant de morceaux qu'il y
a d'yeux, et plantant chaque morceau tou-
jours dans les mêmes pots mais avec la pré-
,
caution d'arroser peu pour éviter la pourri-
ture. Quoique beaucoup de géraniers puissent
passer l'hiver en pleine terre, on doit les
rentrer dans l'appartement avant les gelées.
Les espèces où nous n'indiquons
pas de pots
sont de pleine terre. GÉRANIER STRIÉ g. stria-
,
m; A GROSSES RACINES , macrorhyzum DES ;
iÉS, pratense; ARGENTÉ argenleum, en pots
,
t terre debruyère; A FEUILLES D'ANÉMONE
nemonefolium, en pots ; A BANDES zonale, ,
,
iem ; ÉCARLATE inquinans idem ; TRÈS-
, ,
PPARENT , speciosissimum , idem ; GRAND
LÉGANT elegans maximum, idem ; MACRAN-
,
HON macranthon, idem; BANISTER, banisteri,
,
lem; AGRÉABLE, amœnum, idem; IHVOLUCRÉ,
ivolucratum, idem, etc., etc.
BÉLONIAS ROSE, helonias bullata. Hampe
inte de rose, connue les feuilles; jolies
;eurs à six pétales roses, bien ouverts. En
lots; terre de bruyère, fraîche; de graines
printemps ou d'oeilletons à l'automne.
JRIS, iris. Nous ne traiterons pas ici de
elles à bulbes ou ognons. On en cultive ua
irand nombre d'espèces dont nous citerons
~s plus belles. Toutes se multiplient de grai-
jes en terrines, ou plus facilement, par la
,
jéparation des touffes en automne ou en fé-
irier. I. GERMANIQUE, i. germanica; fleurs
randes, belles, bleues, ou pourpre-violet,
u d'un jaune livide. Terre fraîche. I. TRÈS-
DORANTE, i. odoratissima; semblable à la
précédente, mais plus petite. En pots. 1. A
DEUR DE SUREAU , i. sambucina ; pétales,
Iroits d'un pourpre pâle et sale, pétales
,
éfiéchis violets, veinés de violet plus foncé,
PANACHÉE, i. variegata; fleurs blanches,
•
pourpres au sommet, veinées de lignes pourr
pre foncé. 1. VARIÉE, i. versicolor; pétales
droits, bleu -pourpre, les autres variés def
jaune. I. FLORENTINE, i. florentina; fleurs)
sessiles> grandes, blanches veinées de jaune)
,
à leur base et odorantes ; les racines ont une)
odeur agréable de violette. 1. TICRÉF. i. su-
, d'uuj
siana; fleurs superbes, très-grandes,
brun foncé mêlé de brun clair, avecdes vei-!
nés pourpre, ayant au centre une barbet
épaisse et d'un brun noirâtre. En pots. 1. DE
HoLLANDE,/. Swerlii fleurs jolies, blanches,)
;
avec des raies fines , purpurines. 1. NAINF., i.
pumila ; très-petite; fleurs solitaires, har-I
bues, purpurines, pourpre bleuâtre, violet-
tes, rouges, ou enfin blanches. I. DE SIBÉRIE,
i. siberiea; jolies fleurs très-odorantes, im-
berbes; pétales droits, pourpre clair les au-
,
tres jaunes à la base, blancs au milieu, eti
violâtre à l'extrémité. I. GRAMINÉE, i. gra-
minea; fleurs jolies à trois pétales d'un pour-
,
pre violet, et les trois autres d'un pourpre
clair. I. BATARDE i. spuria ; fleurs imberbes,
,
grandes d'un bleu violâtre sur un fond jaune.
,
i.
Terre humide. I. FRANGÉE, fimbriata; fleurs
belles, d'un bleu pâle ; divisions extérieures!
marquées de taches jaunes, et barbues inté-i
rieurement; stigmates bleus et frangés.
JULIENNE DES JARDINS, hesperis matronalis.
Vivace; fleurs odorantes, ressemblant à celles
de la giroflée, simples ou doubles blanches,
,
ou violettes. Terre franche; peu d'arrose-
imens; par éclats 'ou boutures après la fleu-
'raison. J. DEMAHON, h. maritima; annuelle;
fleurs en petites grappes terminales lilas ou
,
rouges, ensuite violettes ou blanches , odo-
rantes. Semer en mars, en juillet, et à l'au-
tomne.
MARGUERITE VIVACE ou PAQUERETTE bellis
, ,
perennis. Plusieurs variétés à fleurs doubles
,
rouge pâle ou foncé , à cœur vert, panachées,
blanches, etc. Diviser les touffes au prin-
temps, et les relever tous les ans; terre
fraîche.'
MÉLITE A FEUILLE DE MÉLISSE melitis me-
,
lyssophyllum. Fleurs grandes, belles, axil-
laires, blanches ou roses; lèvre inférieure
d'un beau pourpre.
MOURON A FEUILLESÉTROITES, anagallis mo-
J
nelli. Fleurs axillaires grandes, en roue,
,
beau bleu, avec une tache carmin à ta base
des cinq divisions. En pots;de graines aussi-
tôt mûres, et de boutures-au printemps.
MUFLIER DES JARDINS anlhirrhinum majus.
,
Fleurs grandes, en forme de mufle, purpu-
rines ou blanches, avec le palais jaune ou
rouge vif. De graines ou d'éclats ; la variété
à fleurs doubles en pots.
MUGUET DE MAI convallaria maïalis. On
,
cultive les variétés à fleurs rayées et à fleurs
doubles. Terre fraîche; de rejetons et'de ra-
cines. Le M. DU JAPON, c. japonica, porte
des fruits d'un beau bleu. Même culture.
PACBYSANDRE, COUCHE pachysandra pro-
,
cumbens. Fleurs petites, en épis, couleur de
chair. Én pots et terre de bruyère ; de reje-
tons au printemps.
PERVENCHE (GRANDE) et PETITE PERVENCHE,
vinca major, v. minor. La première à fleurs
d'un bleu tendre, la seconde rouge. De grai-
nes ou de rejetons.
PIGAMON A FEUILLE D'ANCOLIE, thalictrum
aquilegifoliurn. Pétales chargés d'une ai-
grette de soixante étamines à filets blancs,
longs, divergens, portant chacun une anthère
jaune-soufre Par éclats en automne.
PIVOINE COMMUNE,pæonia officinalis.Gran-
.
des fleurs, simples ou doubles, blanches,
roses, ou d'un rouge cramoisi. P. A FLEURS
BLANCHES; p
albiflora; à fleurs d'un blanc
de lait. P. LACINIÉÉ p. laciniata; à fleurs ;
,
roses. P. PAPAVÉRACÉE,p. papaveracea; fleurs
d'un rose tendre, à onglet d'un pourpre foncé.
Toutes se multiplient par la séparation des
pieds en automne; la dernière en pots.
PODOPHYLLE EN BOUCLIER podophyllumpel-
,
tatum. Belle plante à fleurs blanches. De grai-
nes au printemps, ou de rejetons dès que les
feuilles font fanées.
POLÉMOINE BLEU polçmonium cceruleum.
,
Fleurs en bouquets ; corolle en roue et bleue.
De graines et d'éclats.
SAXIFRAGE
,
saxifraga. Beaucoup d'espèces
dont les plus jolies sont : S. y
PYRAMIDALE , S.
cotylédon pyramidalis; feuilles charnues,,
en rosette; fleurs petites et blanches. En pots.
S. DE LA CHINE s. sarmentosa; les trois pé-
,
tales supérieurs très-petits, d'un rosé tendre,
tachés de jaune à la base; les deux inférieurs
longs et blancs. En pots. S. DE SIBÉRIE, S.
crassifolia ; fleurs grandes, d'un beau rose.
S. OMBREUSE, s. umbrosa; fleurs petites,
blanches, tachées de points rouges. S. MOUS-
SEUSE , s. hypnoïdes ; fleurs blanches, petites ;
feuillage en touffe. Se multiplie de drageons,
filets ou rosettes, séparés au printemps.
UVULAIRE DE LA CHINE uvularia sinensis.
,
Fleurs rouge-brun, pendantes. Terre de
bruyère ; en pots.
VELAR BARBARÉE ou JULIENNE JAUNE, ery-
,
simum barbarea. Fleurs lisses et jaunes, sim-
pies ou doubles, en thyrse terminal. De bou-
tures en été, ou d'éclats en automne.
'Plantes à racines bulbeuses ou à ognons,
ANTHOKYSE antholysa. On en cultive plus
,
de vingt espèces, dont voici les plus belles ;
A. A FLEURS EN MASQUE a. ringens ; fleurs
,
tubulées, en grappes, velues , rouge-orangé,
labiées et grandes. A. d'ÉTHIOPIE, a. cethio-
pica; fleurs d'un jaune doré et rayées de rou-
ge. A. TUBULEUSE, a. tubulosa; fleurs à tube
long et étroit, rose-foncé. A. ÉCARLATE , a.
cunionia; fleurs jaunâtres à la base, et écar-
Jates dans les autres parties. A. ÉCLATANTE
ï
fulgens; la plus belle de toutes : fleurs à tube
court, divisions recourbées, rouges. A. A ÉPI,
spicata; fleurs larges, couleur de chair.
a.
Pour s'assurer la conservation de ces char-
manies plantes qui craignent beaucoup l'hu-
midité, surtout en hiver, on met au fond
des pots deux ou trois pouces de gros sable ,
et l'on remplit de terre de bruyère; on doit
les tenir l'hiver dans un lieu sec , à l'abri des
gelées, et placer près des jours celles qui
conservent leurs feuilles; on changera la terre
tous les deux ou trois ans.
ASPHODELLE JAUNE asphodelus luteus.
,
Fleurs en épi, grandes, d'un beau jaune,
simples ou doubles. A. RAMEUX, a. ramosus;
fleurs nombreusesblanches , ouvertesenétoi-
le à divisions marquées de lignes roussâtres.
,
De graines , ou mieux par drageons et sépa-
ration des racines.
CYCLAME, cyclamen. Toutes les espèces de
ce genre ont des fleurs singulières, tournées
vers la terre, de sorte que l'extrémité de leurs
pétales longs et réfléchis regarde le ciel. C.
FEUILLES DE LIERRE, c. hederœfolium; fleurs
A
odorantes blanches ou rouges. En pots. C.
, petites
fleurs
, c- europœum ;
D'EUROPE ,
nombreuses, blanches ou purpurines, sim-
ples ou doubles. C. DE Cos, c. coum; plus
petit ; à fleurs rouges ; pétales plus larges.
En pots et terre de bruyère. C. DE PERSE ,
c. persicum; fleurs odorantes à pétales
,
fjlongs rouges ou blancs.
,
En pots. Ces plantes
semultiplient de graines semées aussitôt la
(maturité, en terrines et terre de bruyère;
fies jeunes plants se repiquent au printemps.
On peut encore couper leurs racines en mor-
ceaux que l'on plante, en ayant le soin de
laiser un œil à chacun.
CYPRIPÈDE SABOT DE VÉNUS, cypripedium
icalceolus. Fleurs terminales, remarquables
ipar leur odeur de fleurs d'orange, à quatre
'pétales, d'un brun-pourpre, très-longs, po-
isés comme les ailes d'un moulin à vent. Terre
Ide bruyère tenue fraîche. C. PUBESCENT
,
c. pubesceîis ; une ou deux fleurs d'un jaune
pâle, pointillé. de rouge. En pots; même
culture.
GLAÏEUL COMMUN
,
gladiolus communis.
Fleurs en épi uni-latéral, en entonnoir, ro-
ses , carnées, blanches ou rouges. De graines
et mieux de caïeux. Lever les ognons en juil-
let et replanter en octobre. G. DE CONSTANTI-
NOPLE, g. bysanlinus ; fleurs plus grandes,
rouges. Même culture. G. VELU , g. hirsutus ;
fleurs roses. Cette espèce, ainsi que celles que
nous allons indiquer, se cultivent en pots
et terre de bruyère. G. cardinalis , cuspida-
tus, merianus , carneus , alalus , nama-
quensis , versicolor , floribundus , et pyra-
midalis.
IRIS BULBEUSE iris xiphium et xiphioïdes.
Fleursd'un bleu très-vif, ou blanches, bleues,
,
,
,
purpurines et selon la variété odorantes.
,
Terre de bruyère ; de graines ou de caïeux,
qu'on sépare la deuxième OH troisième année
juillet, quand ,
en on relève les ognons pour
renouveler la terre. I. DE PERSE 1. persica;
fleurs d'un blanc satiné, teint de, bleu ; pé-
tales extérieurs tachés de pourpre et d'o-
range. Même culture, mais en pots. I. A
DOUBLE-BULBE, i. sisyrinchium; fleurs d'un
violet bleùâtrè, tachées de jaune. I. SCORPION,
i. scorpioïdes; fleurs grandes, odorantes,
d 'un beau bleu. I. A LONGUES FEUILLES i. lon-
gifolia; fleurs nuancées de pourpre, et de
violâtre, tachées de jaune. J. TUBÉREUSE i.
tuberosa ; fleurs singulières d'un vert rem-,
bruni par une teinte obscure ,
de pourpre,
avec des lignes jaunes et des touches carmin.
Elle se multiplie d'éclats des racines. Ces der-
nières espèces se cultivent comme les premiè-
res , mais en pots.
IXIA BULBOCODE
,
ixia bulbocodium. Fleurs
grandes évasées en entonnoir, rouges, pour-
,
pres , blanches , bleues , violettes ou jaunes,
et de toutes nuances dans ces couleurs selon
la variété. I. ORANGÉ i. crocata; fleurs,
, pon-
ceau on jaunes. Les ixias maculata, filifor-
mis , palmata , viridis polystachia, longi-
Jlora cinnamomea, etc., ,
etc., sont de char-
,
mantes plantes que l'on cultivera, comme
les précédentes, en pots et terre de bruyère
;
que l'on placera près des jours, et auxquelles on
donnera de l'air toutes les fois que la tempé-
rature le permettra. Multiplier de caïeux,
ou de bulbes qui naissent à l'articulation de
ta tige, ou de graines. Tous les deux ou trois
après les feuilles sont desséchées
ans, que , on
arrache les ognons, on en sépare les caïeux,
et on replante au mois de septembre , ou au
plus tard en octobre; peu d'arrosement, et
point lorsque la fane est sèche.
MÉLANTHE A ÉPI melanthium spicatum?
,
Fort jolie plante à fleurs ouvertes en étoile ,
pourpres. M. A FEUILLE DE JONC, m. junceum;
fleurs*bleues, blanches ou roses, selon la va-
riété. En pots et terre de bruyère.
NARCISSE, narcissus. On en cultive quinze
ou seize espèces toutes fort jolies et la plu-
, ,
part répandant une odeur suave. Ils aiment
une terre franche légère et fraîche. On les
,
multiplie de caïeux qu'on sépare, en juillet,
en levant les ognons la deuxième ou troisième
année; on les replante en septembre ou octo-
bre. N. DES POÈTES , n. poëticus ; fleurs blan-
ches odorantes, simples ou doubles. N. FAUX-
,
NARCISSE, n. pseudo-narcissus ;
fleurs jau-
simples ou doubles, à godet semblable
nes, dans
ou différemment coloré; pétales blancs
variété. Nous citerons encore les N.
une soufré
Musc , n. moschatus, d'un blanc à
odeur aromatique; gouani, plus grand; A
BOUQUET, lazeila; fleurs en bouquet, gran-
des, odorantes et iaunes. ïl a beaucoup de
variétés, dont quelques-unes craignent le
froid par exemple, celles appelées de Con- L
,
stantinople, de Chypre, le tout-blanc. On
les entretient dans une certaine humidité,
surtout lorsqu'elles sont prêtes à fleurir. Les
relèvent quand la fane est dessé-
ognons se
chée et on les traite comme ceux des jacin-
,
thes. N. A GRANDE LOUPE, n. galathinus ;
fleurs jaunes, simples ou doubles, odorantes.
N. JONQUILLE n. jonquilla; fleurs d'un beau
,
jaune, très odorantes. L'ognon se plante en
septembre et l'on a soin de plaèer dessous
une écaille ,
d'huître, ou autre corps sembla-
ble, pour lui empêcher de s'enfoncer. N.
BULBICODE , n. bulbicodium $ fleurs jaunes,
dont le limbe intérieur plus long que les pé-
tales. En pots et terre de bruyère.
SANSÉVIÈRE CARNÉE sanseviera carnea.
,
Fleurs nombreuses, en épis, d'un blanc rosé,
.
;
parfumerie et la médecine. R. DE PROVENCE,
r.
pour
provencialis fleurs larges, peu odorantes,
de deux pouces, rouge violet, en: corymbe;
la
rose vif et
odeur suave; variétés à fleurs semi-doubles
,
doubles, très-pleines, etc. R. POMPON, r.
parviflora; fleurs doubles, charmantes, pe-
tites, velues en dessus et sur les bords. Va-
riétés à fleurs mousseuses. R. DE DAMAS, r.
idamascena; elle fleurit en juin, septembre
et octobre; fleurs terminales et réunies en
petit nombre sur de longs pédoncules hispi-
Ides et écartés, grandes et roses. R. BLANC, r.
lalba; fleurs d'abord un peu carnées, ensuite
très-blanches et d'une odeur peu agréable. R.
MULTIFLORE , r. multflora ; fleurs petites,
Idoubles, en bouquets de trois à vingt, jolie
icouleur rose, mais qui pâlit au bout de
[quelques jours; odeur agréable. R. TOUJOURS
'VERT, r. semperrirens; fleurs blanches, peti-
tes, odeur musquée. R. DU BENGALE, r. sem-
iperflorens; fleurit de mai en novembre ; fleurs
proses très-agréables, à peine odorantes, et de
Ideux pouces de large; variétés à fleurs se-
mi-doubles doubles, blanches. R. ÉGLANTIER
,
A FEUILLES ODORANTES, rubiginosa; feuilles
r.
(exhalant une odeur de pomme reinette; fleurs
moyennes, rougeâtres et un peu odorantes.
IToutcs ces espèces ont été croisées entre elles
et ont fourni toutes les variétés hybrides qui
existent.
Les rosiers se cultivent en terre légère,
,
(excepté ceux du Bengale, ou les variétés
qui préferent la terre de bruyère; on les
multipliedegraines semées aussitôt la matu-
rité, de rejetons de boutures, marcottes et
,
éclats. On les greffe sur églantiers, en fente
printemps, en écusson à œil poussant en
au août. Pour gref-
mai, ou à œil dormant en
fer on choisit des églantiers d'un ou deux
,
vigoureux et bien pourvus de racines,
ans, dès le mois
on les transplante en automne,
d'octobre et l'on peut les greffer le prin-
, la hauteur de la
temps suivant en conservant
tige que l'on désirera.
JUIN.
s
ON fait quelques marcottes et boutures des
plantes tardives d'orangerie, et des écussons,
à œil poussant d'églantiers, si leur bois est
bien nourri.
Plantes à racines fibreuses ou tubéreuses.
ACONIT NAPEL, aconitum napellus. Tige
haute de trois ou quatre pieds ; fleurs en épis,
d'un bleu foncé superbe, grandes, représen-
tant assez bien un casque antique. A. A GRAN-
DES FLEURS, a. commarum; d'un
bleu rou-
geâtre. A. TUE-LOUP , a. lycoctonum ; à fleurs
jaunes. Se multiplie par la séparation des ra-
cines , tous les deux ou trois ans.
AMARANTHE A FLEURS EN QUEUE
,
amaran-
thus caudatus. Fleurs en long épi, imitant
A. a. tricolor; fleurs
une queue. TRICOLORE,
réunies en paquet. Toutes les deux annuelles;
semer la première en mars, la seconde, fin
d'avril, en capot.
AMÉTHISTE BLEUE amethistea cœrulea. An-
,
nuelle. Fleurs d'un joli bleu améthiste, odo-
rantes. Semer en avril.
AMSONIA A FEUILLES ÉTROITES amsonia an-
,
gustifolia. Fleurs nombreuses, semblables à
celles du jasmin, d'un bleu pâle. De graines
ou par éclats, terre de bruyère.
AN DROSACE BLANCHE androsace lactea. Ce 11 e
,
plante, ainsi que les espèces de ce genre,
toutes petites et jolies, forme un très-joli ga-
zon. De graine ou d'éclats.
ANTHÉMIS ODORANTE, anthemis nobilis. Aro-
matique; fleurs doubles , blanches, imitant
un petit bouton d'argent. A. DES TEINTURIERS,
a. tinctoria ; fleurs grandes et jaunes. Par
éclats à l'automne. A. PYRÈTHRE ,a. pyrethrum;
fleurs grandes, à vingt rayons, blancs en des-
sus , roses en dessous, entourant un disque
jaune. Même culture , mais en pots pour ser-
rer l'hiver. A. d'ARABIE, a. arabica; jolie
plante annuelle, à fleurs d'un jaune orangé.
Semer en avril.
ASTRAGALE ESPARCETTE astralagus onobri-
,
chis. Fleurs en épi court, d'un beau violet.
Par éclats.
BLÈTEA TÊTE, blitum capilatum. Singulière
par son fruit, ressemblant à des fraises pe-
lotonnées. Par graines.
CAMPANULE campanula. On peut en cul-
,
tiver onze ou douze espèces , toutes vivaces,
et portant de iolies fleurs en cloches, blan-
ches, bleues, et jaunes dans une espèce.
Nous recommandons les espèces suivantes. C.
DES JARDINS, C. persicifolia; PYRAMIDALE, py-
t
ramidalis j A GROSSES FLEURS , médium ;
DO- 1
; .
JUILLET.
ON commence à greffer à œil dormant, à
marcotter les œillets. Les ognons de fleurs ,
pates et griffes, doivent être déplantés à me-
sure que les francs se dessèchent.
Plantes à racinesfibreuses ou tubéreuses,
ADONIDE D'ÉTÉ adonis œstivalis. Fleurs
J
terminales , petites jaunes blanches ou
, ,
d'un rouge vif. De graines semées ,
en place ;
annuelles. A. PRINTANIÈRE A. vernalis ;
,
vivace; fleurs grandes, belles et jaunes. En
pots; terre de bruyère.
-
ApOCYN GOBE MOUCHE
, apocynum andro-
sœmifolium. Curieuses par des petites fleurs
en cloches, roses en dehors, blanches en de-
dans ; elles répandent une odeur mielleuse,
attirant les mouches qui y restent prises par
la trompe. De graines semées en mars,
ou
par éclats en automne.
GRANDE ARISTÉE, aristea major. Plante
su-
perbe; fleurs d'un beau bleu indigo. Par re-
jetons , en pots.
ASCLÉPIADE INCARNATE, asclepias incarnata.
Fleurs petites, rouge-pourpre, à odeur de ,
clats.
GAÙRA BISANUELLE gaura biennis. Fleurs
. ,
grandes, en épis serrés et terminaux ; calice
Corolle d'abord rouge, puis blanche
rouge.
quand elle est épanouie. De graines en au-
tomne ou au printemps.
HÉLÉNIE D'AUTOMNE helenium autumnale.
,
Fleurs en corymbes terminaux, d 'un beau
jaune et à rayons dentés. De racines.
,
PHYTOLACCA COMMUN,phylolacca decandra.
Grande plante à fleurs petites, blanches et
rougeâtres. De graines en mai ou d 'éclats.
SARETTE A ÉPI serratula spicata. Fleurs en
,
épi terminal, moyennes et lie de vin. S. ÉLÉ-
GANTE, s. speciosa; fleurs lilas. Semis a la
maturité des graines, et par éclats à la troi-
sième année en automne.
SILPHIUM silphium. Ils sont vivaces, a
,
fleursinunes, semblables à celles des soleils.
De semis au printemps, et d'éclats à l'au-
tomne. S. A FEULLES LACINIÉES, S. lacinia-
tum; tige de dix à quinze pieds. Tubercules
bruns. S. A FEUILLES EN COEUR , s. tereben-
thinaceum ; tige de trois pieds. S. PERFOLIÉ,
s. perfolialum; de six à neuf pieds. S. A
FIN.
'
EXPLICATION DES PLANCHES.
PLANCHE.I.
F.
•
1. Fagabelle. 189 3. Fritillaire. 103
1. Ficoïde. 180 1. Frutillier. 116
J. Fragon. 196 1. Fuchsie. 174
2. Fraisier. 117 5. Fumeterre.
1. Fraxinelle. 163
G.
Hp
0.
14. OEillet. 165 6. Ornithogale. 149
J. Oranger. 154 2. Orobe. 92
3. Origan. 143 3. Oxalide. 90
P.
1. Pachysandre. 122 1. Pigamon. laa
2. Pancratier. 172 1. Piment. 18a
1. Panicaut. 182 6. Pivoine. 114 et
1. Parnassie. 8a 1. Podalyria. 144
5. Pavot. 143 1. Podophylle. 122
2. Pêcher. 94 J. Polémome. ib.
2. Pervenche. 12a 4. Pommier. 133
4. Phalangère. 172 3. Primevère. 97
11. Plilox. 173 3. Prunier. 114
J. Phlomis. 18a 2. Pulmonaire. g3
I. Phytolacca. 189 a. Pyrole. 144
R.
9. Renoncule. 150 8. Ronce. 157
1. Réséda. 98 34. Rosier. 134
10. Rhododendron. 157 J. Romarin. Qa
1. Rhinanthe. 171 3. Rudbeckia. 169
s.
1. Sabline. n5 a. Sarrête. 189
7. Safran. "91 3. Sauge. J69
1. Sainfoin. 169 5. Saxifrage. 122
1. Sanguinaire. 99 5. Scabieuse. 170
a. Sansevière. 126 4. Sceau de Salomon 99
s.
6. Scille. 107 J. Sowerbée. 128
1. Scorpione. 99 2. Sparadix. 108'
4. Sedum. 145 1. Spigèle. 146
2. Seneçon. ib. 4. Spirée. 170
1. Septaa. 18a J. Stachys. ih.
6. Silène. 145 2, Staticé. ib.
5. Silphium. jgo 6. Stévie. 171
1. Soldanelle. 93 1. Stramoine., 183
2. Soleil. 18a. 1. Swertia. 146
3. Souci. 99 3. Syringa. 158
T.
u.
1. Uvulaire. 123
v.
3. Valériane. 146 3. Verveine.
4. Varaire. 99 et 92
ib. 1.Vieusseuxie. 128
1.Velar. 123 J. Villarsie. 146
t. Veltheimia. g3 5. Violette. g3
5. Verge d'or. 183 2. Viorne. 89
3. Véronique. ib. a. Wachendorf. 129
X.
196
i. Ximéuésie.
Y.
3. Yucca. 187
Z.
3. Zennia. 194
FIN DE LA TABLE.
TABLE
DES MATIÈRES.
PAG.
AVANT-PROPOS, I
CT. I. PRINCIPES GÉNÉRAUX, 3
De l'organisation des plantes, ib.
De la germination et des autres phénomènes
de la végétation 10
Des tertes et engrais 19
'«T.
Des caisses pots et outils aratoires
11. Du JARDIN , DES FENÊTRES , .... 22
26
Exposition 27
De la caisse-parterre 28
De l'appartement remplaçant l'orangerie, 32
.
De la serre-fenétre 34
ET. 111. PRINCIPES DECULTURE, 3g
Multiplication des plantes, ib.
Du semis, ib.
Des bulbes et caïeux 45
Des œilletons, rejetons et éclats 46
Des marcottes 13
Des boutures
^ q9
De la greffe 53
Éducation et entretien des plantes 62
Repiquage ib.
Transplantation,
1
64
Rempotage, 65
Des arrosemens 67
Destruction des insectes 69
Conservationdes plantesdansl'appartement, 71
-
Culture des griffes et ognons 73
De la taille
ter. IV. DE QUELQUES CULTURES PARTICULIÈRES ...
De la couche à pomme-de terre
De la couche à champignon
....... 77
1
78
b.
Salade d'hiver. 82
Des ognons à fleurs sur la cheminée
Des vases massifs de verdure
, •
, .... 83
85
FIN DE LA TABLE DES MATIERES.
SUPPLÉMENT.
Le STRAMOINE EN ARBRE OU
, TROMPETTE DU JUGE-
MENT , datura arborea dont les fleurs blanches
d'un pied de long, exhalent
,
une douce odeur. ,
Cet
arbrisseau charmant craint beaucoup le froid, plus
encore l'humidité et le défaut de lumière.
Les BRUYÈRES, erica, pendant leur floraison,
peu-
faire un ornement agréable dans un salon, ou
même sur une cheminée, mais il ne faut pas espérer
de leur faire passer l'hiver ailleurs que
châssis et dans un jardin. sous un
rtion de graines.
ERRATA.
Pag.
89 VIORME , lisez : VIORNE.
1)0 Leuconium , lisez : Leucoïum.
92 ÉRINÉE , lisez : ÉRINÉ,
128 Bulbicode, lisez,: Bulbocode.
130 Clyme , lisez Elyme.
189 Ligne cinq. Arracher, lisez: Relever.
189 Supprimez l'article Pbytolarca.
19^ Zenuia, lisez: Zinnia.
ALPHABÉTIQUE DES PLANTES.
Pages.
Achillée. 176 Auricule. 97
Aconit. tj6 Azalée. 130
Adonide. x
58 Azédaracli. 173
Agapanthe. 171
A gavé. io3 Badiane. III
Ail. 147 Baguenaudier. 152
Airelle. 129 Balisier. 172
Aiton. n194I Balsamine. 177
Albuca. Basilic.. 160
Aletris. 147 Bâton royal, ou de Jacob,
Alcée. * 176 v. Asphodelle jaune. 124
Alysse. Jl5 Bauera. 192
Amandier. 13o Belladone, voyez Amaryllis
Amaranthe. 136 rose. 191
Amaryllis. 191 Belle-de-jour. 164
Améthiste. 137 Belle-de-nuit. 177
Amomon. 180 Bétoine. 10
Amsonia. J37 Bignone. 152
Ancolie. 110 Blète.
Andromède. 73 Bleuet. 179
Androsacc. 137 Bois-gentil.
Anémone 100 Boule de neige. 89
Anigosanthe. 171 Bouton d'or. 151
A nis étoilé 111 Bragalou. '77
Anthémis. 137 Brunei le. '77
Antliolyse. 123 Bruyère. 202
Anthyllide. 94 Buglosse. 95
Apocyn. 158 Bugranc. 161
Arahelle. 95 Buthocode. 91
Arénaire. 115 Buphtalmc. 177
Aristée. 159
Armoise. 185 Cacalie. 178
Arum. q5 Cactier. 178
Asclépiade. 159 Calycante. 131
Asphodelle. 1 24 Camellier. 97
Aster. 1 59 Campanule.
Astragale. 137 Caprier. 151
Atragène. 152 Capucine. 157
Pages. pages
Carlliame. 138 Dalea.
1
161
Casse. 188 Datura. 20i
Celsia. 116 Dauphinelle. 162
Centaurée. 179 Dolique. 139
Ceraiste. 116 Doronic. 16
1
Cerisier. 121 Dracocéphale. 162
Chamecerisier. 94 Drave. 96
Chèvrefeuille. l3l Dendrie. 96
Chrysocome. 188 Dianelle. 116
Chrysanthème. 112 et 196 Digitale.
Cierge du Pérou. 178 179
Cinéraire. 202 Échinope. 162
Citronelle voyez Armoise Elyme. 139
,
185 et Verveine. iq3 Çnothère. 162
, 154
Citronnier. Epervière. 163
Clématite. 185 Éphémérine. 116
Clutelle. 88 Epi de la vierge voyez Or-
Cobée. 202 ,
nitliogale pyramidal. 149
Cocrèle. 171 ,
Epilobe. " 180
Coignassier. 132 Epimède. 96
Colchique. '91 JJriné.
Coloquinte T. Courge. 188 Erythrone. 92
103
Concombre., 188 Erythrorhize. 1 16
Coquelourde. 138 Eupatoire. 189
Corbeille dorée. 115 Eucomis. 195
Corete. 202
Coronille. n3 Fabagelle. 189
Coriope. 179 Ficoïde. 180
Corydale. 161 Flambe, voyez Iris germa-
Courge 188 nique. 1 g
Couronne impériale. 103 Fleur de la passion. 185
1
Pavot
Panicaut.
>1
181 182
Mélilot. Passiflora.
Mélisse. 185
165
Mélite. 143~Pêcher.94
121
Mézéréon. 88 Pensée.
Micbauxie. 142 93
Mignardise.
Perce-ueige 90
168 Pervenche.
Millepertuis. 122
Phalangère. 172
Mimule. 181 Phlox.
Molène. 142 Pblomis.
Molucelle. Pied d'alouette
Momordique. t65
Dauphi-
nelle. , 162
Monarde. 165
Monsonie. Pigamon.
96 Piment. 122
Morée. 149 182
Morelle. 186 Pivoine. 114 et 12a
Mouron. 114et121 Podalyria.
Muflier. Podophylle 122
121 Pois de senteur.
Muguet. 139
Muscari. 121 Polémoine.
107 Pâquerette.. J22
Myosotis. 99 121
Myrte. 175
Pamassie. 182
Pommier. 133
Narcisse. Primevère.
127 Prunier. 97
Nigelle. 165 j93
j*
Nivéole. Pulmonaire.
go Pyramidale, voyez Saxifrage
OEil de Christ. 159 122 et Campanule. 137
OEillet. 165 Pyrole. 144
— de la Chine. 169
d'Inde. 190 Quarantaine, voy. Giroflée.
— de poëte. 18 140
Oranger. 154
Oreille d'ours. qn Reine marguerite. 159
Origan. 143 Renoncule. 150
Ornithogale. 149 Réséda. 98
Orobe. g2 Rhexie. 144
Orpin, voyez Sedum. 15 Rhododendron. 157
Orvale. 96 Rhinanthe.
Oxalide. 171
go Ronce. 157