Chapitre1 : Etude de l’existant

1.1. Herbier
L’herbier est une collection de spécimens de plantes conservées. L’échantillon peut être
des parties ou la plante entière : il est généralement sous forme séchée, colle sur les
plaques, mais selon la qualité de l’échantillon, il peut être conservé dans de l’alcool ou un
outre agent de conservation. Le terme est également utilisé on mycologie pour décrire un
groupe de champignons conservées. Ils fournissent une moyenne pratique d’examiner de
nombreuses espace végétales déférentes ou de nombreux exemples d’une espace
particulière [1].

Le plus grand herbier virtuel au monde est montré par la figure 1.1

Figure 1.1: Plus grand herbier au monde [2].

1.2. Comment se présente une planche d’herbier ?

Chaque échantillon est identifié par une étiquette qui comporte plusieurs informations
obligatoires :
 Noms scientifique et commun de la plante,
 Nom du récolteur,
 Date et lieu de récolte.
D’autres informations peuvent apparaître comme :
 La famille de la plante,
 Le nom de la personne qui a déterminé l’échantillon,
 Les autres collections possédant des échantillons semblables, l’altitude du lieu de
récolte…
 Le récolteur essaie, dans le meilleur des cas, de positionner sur la planche tous les organes
caractéristiques de la plante (racines, tiges, feuilles vues sur les deux faces, fleurs et fruits).
Ceci n’est possible que pour les plantes herbacées.
Aussi, le récolteur veillera à indiquer les caractères de la plante, non visibles sur la planche
(s’agissait-il d’un arbre ou d’un arbuste, grosseur des fruits et leur forme, couleur de la fleur
lorsque la plante est vivante, etc…) [3].
1.3. Matériel nécessaire
 Un canif ou un sécateur ;
 Un déplantoir ;
 Une loupe (10X de préférence ; non essentielle) ;
 Un carnet de récoltes (format de poche) ;
 Un cartable de récoltes (sacoche en cuir ou en carton dans laquelle vous placez les
chemises de papier contenant les spécimens). Les spécimens peuvent aussi être
transportés dans un sac de plastique s’ils sont pressés assez rapidement au retour du
terrain ;
 Cartons d’herbier blancs et enveloppes (voir section montage des spécimens) ;
 Bandes de ruban entoilé et gommé blanc ;
Le matériel nécessaire à la confection d’un herbier est normalement disponible chez
Zone
418-653-2444). Les cartons d’herbier vendus au « Le Naturaliste » sont de dimension 28 cm x
43 cm et sont moins chers. Ils sont acceptés pour ce cours. Les bandes de ruban
entoilé et gommé blanc peuvent être achetées à l’herbier Louis Marie, Pavillon Charles-
Eugène-Marchand, local 0265[4].

2. Historique

Il y a une quasi-unanimité sur le fait que les herbiers sont les premières fabriques
botaniques connues de l'homme, après l'étape de collecte au hasard dans les prairies et les
jardins, il a donc fallu qu'il réfléchisse au lieu où il conserve ceux qu'il collectionne d'une
manière qui le rende plus facile pour lui d'y retourner avec l'effort le plus rapide et le plus
facile, et avec son succès à trouver cet endroit avec ses spécifications, on peut dire que ce
fut le début de la recherche scientifique botanique (traditionnelle) qui a en fait commencé
dans les couloirs des herboristes, et les boutiques d'herboristes, lorsque la plante (herbe)
était la principale source des pratiques thérapeutiques, , de sorte que les pharmacies à leurs
débuts n'étaient que des magasins vendant de nombreux types d'herbes médicinales ou
leurs feuilles, fleurs, graines, fruits, et racines sous leur forme naturelle ou sous forme de
poudre ou bouillie , et évolution, son rôle à travers les âges, et sa position accrue parmi les
savants et les chercheurs intéressés parmi les herboristes de la Renaissance, jusqu'à ce qu'il
devienne un centre scientifique concerné par tous les aspects de la connaissance naissant
avant que les sous-disciplines ne se différencient, le célèbre scientifique suédois Linna eus
était le premier à utiliser ce terme dans son sens courant, alors que le scientifique italien
Gini a été le premier à préparer des échantillons d'herbes sous la forme que nous
connaissons, puis cette méthode a permis aux responsables de la classification et de la
tabulation de commencer plus facilement le processus scientifique le plus important, la
méthode scientifique est à travers elle vers le monde de la connaissance, et pour l'humanité
de passer avec elle à l'étape plus importante de son développement, celle de préserver le
patrimoine végétal naturel[5].

3. Réalisation d’un herbier

La méthode traditionnelle pour réaliser ou préparer l’herbier se passe en quatre étapes,
comme suit :

Étape 1 : Séchage

Collectez une plante entière (tige, feuilles, racines, fleurs si présentes).

Notez sur un carnet toutes les informations importantes (couleurs des
fleurs, taille, lieu, etc.).
Sur le terrain, placez l'échantillon délicatement entre 2 feuilles
de journal, bien à plat, le plier si nécessaire. Transportez-les
échantillons dans une pochette ou entre deux cartons.
E

Étape 2: Collecte
Placez les plantes et le papier journal sous des livres où sous presses
(Photo à droite). Faites sécher dans un endroit sec et changez
régulièrement le papier (une fois tous les deux jours) jusqu'à ce que
les plantes soient sèches (attention aux échantillons gorgés d'eau).
E

Étape 3 : Montage
Fixez les plantes, avec soin, sur des feuilles à l'aide de bandelettes de
papier gommé humidifié. Collez l'étiquette préférentiellement en bas
à droite avec un point de colle où de bandelettes de papier gommé.

Etape 4 : présentation
A noter sur l'étiquette :
• Famille de la plante ;
• Nom scientifique et nom commun ;
• Lieu et date de récolte (pays, commune, coordonn.es GPS, etc.) ;
• Nom du ou des collecteurs ;
• Numéro de récolte ;
• Nom du déterminateur ;
• Ecologie du lieu de récolte : altitude, type de sols, grand type de végétation ;
• Description de l’espèce (herbacée, arbuste, arbre) ;
• Caract.res invisibles (couleurs des fleurs, odeurs, taille moyenne, etc.) [6].

4.1 Exemple d’un herbier

Nous montrons un exemple d’un herbier pour la plante portant le nom de « jasmin ».

Le jasmin est un genre botanique qui comprend environ deux cents espèces
d’arbustes à fleurs appartenant à la famille de oliviers. La fleur de jasmin pousse
principalement dans les régions tempérées du monde antique, en particulier le bassin
méditerranéen, les subtropicales de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. Le jasmin est l’une des
fleurs les plus connues utilisées dans l’industrie du parfum [7].

Nom commun Jasmin

Nom scientifique Jasminum
Section$ Olive
Famille Oleaceae
Secte Dicotylédones
ASA Semis
La gamme Eucaryotes
Le royaume Les plantes
Bande supérieure Plantes vasculaires
Division eucaryotes
Nom en arabe ‫ياسمين‬
4.2 Exemple d’un herbier
Il se distingue par une longue racine pivotant, feuilles charnues et fruits articlés dont
l’inférieur ne contient pas de graines. Plante des dunes [8].

Le nom scientifique Cakile maritima SCOP

Famille Brassicacées
Nom commun Armement marin
Nom en arabe ‫االسليحنالبحري‬

5. Objectif de l’herbier
L’objectif d’avoir un herbier est à l’origine un objectif de recherche, car la tâche principale
d’herbier est de fournir des modèles d’ échantillons de plantes taxonomiques qui se
trouvent dans un zone géographique spécifique ,on fonction des frontières politiques ou
des régions géographiques , ces modèles sont représentatifs dans une large mesure des
plantes qui existent à l’état sauvage dans la gamme politique ou géographique, et selon
le système de dénomination scientifiques , ces espaces ont des noms scientifiques unifies
convenus par consensus scientifique et ce sont des noms similaires à la langue mondiale [9].

6. Fonctions de l’herbier

 Déterminer l’identité des échantillons de plantes, car l’abondance de plantes

séchées conservées dans l’herbier offre la possibilité apprenez à les connaitre
directement par comparaison ;
 L’herbier est une source essentielle pour la recherche. Et la préparation des
phases, et cela est dû à la disponibilité d’un grand nombre d’échantillons dans un
endroit limité, ce qui facilite la tâche de la recherche divisionnaire [9].
 Apprendre à suivre un protocole d’action avec une certaine rigueur. La réalisation
d’une planche d’herbier prend plusieurs jours (récolte, séchage, étalage...). Elle
permet donc de sensibiliser les élèves aux conséquences d’une action ponctuelle
sur le bon déroulement de l’ensemble de la manipulation (feuilles froissées, trop
humides, absence de renouvellement du papier absorbant...). Chaque étape
nécessitera une validation afin de poursuivre le projet dans les conditions les plus
favorables ;
 Apprendre à respecter un cahier des charges concernant la présentation de la
planche d’herbier (disposition des feuilles, légende...) ;
 Apprendre à respecter les plantes à travers l’herbier (pas de prélèvement abusif,
ni de prélèvement qui risquerait de provoquer des maladies ou la mort de la
plante échantillonnée...) ;
 Appréhender une classification simple des végétaux (champignons, fougères,
plantes à fleurs...) [3].

7.Les critiques
 La difficulté des étapes de réalisation de l’herbier (cueillette, séchage : perdre de
temps pour changer les papiers chaque jour) ;
 Difficulté à classer les plantes ;
 Consommation des papiers ;
 Difficulté d’archivage ;
 L‘absence de personnel qualifié (conservateur d‘herbier) pour s‘occuper de la
conservation de l‘herbier ;
 La dégradation de spécimens ;
 La disparition des spécimens des planches d‘herbier ;
 Les spécimens non identifies ;

 Perte de temps.
8.Les suggestions
Pour éviter de faire des erreurs lors de la réalisation de l’herbier ou de ne pas le conserver
longtemps, nous vous proposons de créer une application pour :

 Numérisation l’herbier traditionnel ;

 En savoir plus sur de nombreux types de plantes ;
 Réduire la consommation de papier ;
 Gagner de temps ;
 Sécurité des données ;
 Gagnez du temps dans la recherche d’herbier ;
 L’utilisateur peut effectuer une recherche par nom d’herbier, sa famille ou tous ;
 Accessible à tous ;
 Vous avez le droit de visualiser et de télécharger tous les herbiers ;
 Vous avez le droit d’ajouter un herbier après approbation de l’administrateur (accepter,
refuser, modifier) ;
 Ajouter un herbier aux favoris.
7.Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons défini le champ de notre étude suivi d’une étude
De l’existant afin de préciser nos objectifs à atteindre.
En effet, l’étude de l’existant nous a permis de préparer une bonne conception pour les
améliorations que nous allons ajouter dans la solution proposée afin de répondre à nos
besoins.
Chapitre 02
Dans le deuxième chapitre, la modélisation conceptuelle de notre solution sera détaillée.

1.Introduction

La phase de conception permet de décrire de manière non ambigüe l’application réalisée

en utilisant un langage de modélisation le fonctionnement futur du système, afin d’en
faciliter la réalisation.
Dans ce chapitre nous présentons la modélisation conceptuelle détaillée de notre solution
et nous donnons l’objectif de notre travail ainsi que la spécification des besoins.

2. Le choix de la méthode
Pour la réalisation de notre application, notre choix a été porté sur le Processus Unifié.
En effet, le processus unifié est une solution de développement logiciel adaptée à tout type
de projet.
Le langage de modélisation que nous avons utilisé est UML, qui est une partie intégrante de
la démarche UP « UnifiedProcess ». Ces diagrammes sont largement utilisés dans chaque
étape et phase de ce processus de développement.

2.1 UML
UML est l’abréviation de « UnifiedModelinglanguage », qui est un langage de modélisation
unifie graphique et textuel destiné à comprendre et à décrire des besoins, spécifier et
documenter des systèmes, esquisser des architectures logicielles, concevoir des solutions et
communiquer des points de vues. [11]
UML est une méthode de modélisation orientée objet développée en réponse à l’appel à
propositions lancé par l’OMG (Object Management Group) dans le but de définir la notation
standard pour la modélisation des applications construites à l’aide d’objets. Elle est héritée
de plusieurs autres méthodes telles qu’OMT (Object Modeling Technique) et OOSE (Object
Oriented Software Engineering) et Booch. Les principaux auteurs de la notation UML sont
GradyBooch, Ivar Jacobson et Jim Rumbaugh. [12]
UML est une notation utilisant une représentation graphique. L’usage d’une représentation
graphique est un complément excellent à celui de représentions textuelles. En effet, l’une
comme l’autre sont ambigus mais leur utilisation simultanée permet de diminuer les
ambigüités de chacune d’elle. Un dessin permet bien souvent d’exprimer clairement ce
qu’un texte exprime difficilement et un bon commentaire permet d’enrichir une figure

Le succès du développement du logiciel dépend évidemment de la bonne utilisation d’une

notation comme UML mais il dépend surtout de la façon dont on utilise cette méthode à
l’intérieur du cycle de développement du logiciel.
Présentation des diagrammes UML

2.2. Les diagrammes d’UML

 UML propose treize diagrammes qui peuvent être utilisés pour la description d’un système.
Ces diagrammes sont regroupés en deux grands ensembles dont :
2.2.1. Les diagrammes de structures ou statiques
Ayant vocation de représenter l’aspect statique d’un système. Ils permettent d’identifier les
objets constituant le programme, leurs attributs, leurs opérations et les méthodes qui leurs
sont associés. Ils sont au nombre de six à savoir :
Diagramme de classes, Diagramme d’objets, Diagramme de composants, Diagramme de
déploiement, Diagramme des paquetages, Diagramme de structure composite.

2.2.2. Les diagrammes comportementaux

Ils représentent la partie dynamique d’un système réagissant aux événements et
permettant de produire les résultats attendus par les utilisateurs. Sept diagrammes sont
proposés par UML :
Diagramme des cas d’utilisation, Diagramme états-transitions, Diagramme d’activité,
Diagramme de séquence, Diagramme de communication, Diagramme global d’interaction,
Diagramme de temps. [13]

2.3. Points forts d’UML

- UML est un langage formel et normalisé ;
- Gain de précision ;
- Gage de stabilité ;
- Encourage l'utilisation d'outils ;
- UML est un support de communication performant ;
- Offre un milieu d'analyse les besoins ;
-Facilite la compréhension de représentations abstraites complexes.

3. Modélisation UML du projet

Notre application comprend deux côté :

1. Utilisateur
Représente toute personne qui utilise l’application, c’est-à-dire le visiteur de notre
application, qui effectue les actions suivantes :

 Rechercher un herbier soit par l’alphabet, nom de famille, tout, nom commercial ;
 Créer d’un herbier personnel ;
 Créer compte ;
 Autantfication ;
 Sélectionner Template ;
 Modifier Template ;
 Ajouter une photo (galerie, autre) ;
 Enregistrer ;
 Télécharger.
2. Responsable
Une personne de chaque université ou établissement spécialisée dans le domaine de
la botanique est représentée et alimente la basse de données et nous commencerons
par l’université de Relizane, qui effectue les actions suivantes :
 Remplir la BDD ;
 Créer compte ;
 Authentification ;
 Ajouter des herbiers, modifiés, supprimer.

3.2 Diagramme de cas d’utilisation

Le diagramme de cas d'utilisation est le premier diagramme du modèle UML, il identifie les
utilisateurs du système (acteurs) et leurs interactions avec le système.

Figure : diagramme de use case

3.3 Diagrammes d’activité

Le diagramme d’activité est attaché à une catégorie de classe et décrit le déroulement des
activités de cette catégorie. Le déroulement s ‘appelle « flot de contrôle ». Il indique la part
prisse par chaque objet dans l’exécution d’un travail. Il sera enrichi par les condition de
séquence .
Figure : diagramme d’activité Utilisateurs - System.
Figure : diagramme d’activité Responsable-system.
[1]:

[2]: rtbf.be

[3]: https://vdocuments.mx/lherbier-un-outil-pedagogique.html

[4]: Herbier virtuel Auguste de Saint-Hilaire - Univege Herbiers

[5]: ‫ المعرفة‬- ‫( معشبة‬marefa.org)

[6]: https://www.tela-botanica.org

[7]: ar.m.wikipedia.org

https://ar.m.wikipedia.org › wiki

‫ياسمين – ويكيبيديا‬

[8] : gembloux.ulg.ac.be

[9] :https://www.crstra.dz

[10]:

[11] :https://wikimemoires.net/2019/12/les-processus-unifies-et-uml-presentation-
duml,Consulté le 04/04/2021.

[12]: Bruno Bouzy, UNIFIED MODELING LANGUAGE (UML), 1/06/2014.

[13] : https : //ult.bi/v2/, Consulté le 20/04/2021.