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CLASSE DE TROISIEME
PROGRAMME DE 3EME REPARTI SELON LES TRIMESTRES
photographique
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SOMMAIRE
Partie A : PHYSIQUES…………………………………………………………………..4
THEME I : MECANIQUE…………………………………………………………………5
THEME II : ENERGIE…………………………………………………………………...19
4. Machines simples…………………………………………………………………..19
5. Travail ……………………………………………………………………………….30
6. Puissance mécanique d’une force………………………………………………..36
7. Notion d’énergie…………………………………………………………………….38
8. Sources d’énergie et leurs applications………………………………………….44
9. Réflexion e la lumière………………………………………………………………46
10. Image donnée par une lentille…………………………………………………….50
11. Utilisation raisonnée d’un appareil photographique…………………………… 55
Partie B : CHIMIE……………………………………………………………………….77
1. Electrolyse de l’eau…………………………………………………………………78
2. Les alcanes………………………………………………………………………….83
THEME II : SOLIDES……………………………………………………………………83
3
Partie A :
PHYSIQUE
4
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 :MOTIVATION
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I. POIDS D’UN CORPS
Expérience
Caillou
Lançons un caillou en l’air.
Observation
Le caillou tombe verticalement. P
Conclusion
Le caillou est soumis à une attraction de la part de la terre. Cette attraction
est appelée poids.
1. Définition
Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps.
L’unité du poids est Newton(N). Il est symbolisé par P.
3. Représentation
Le poids d’un corps est représenté par un vecteur noté (vecteur-poids) dont
l’origine est le point d’application du poids (centre de gravité du corps).
Sa norme se note // // et s’exprime en mètre(m) ou en centimètre (cm).
La norme du vecteur-poids est proportionnelle à l’intensité du poids.
6
Exemple : Représenter le poids d’une boule égal à 75N à l’échelle 1cm25N
Réponse : 1cm25N
// P// 75N // P// = //P// 3 cm
Expérience
On mesure le poids et la masse d’un corps de trois objets différents en un même
lieu.
Objets 1 2 3
Poids 3 9 5
Masse 0,3 0,9 0,5
Quotient 10 10 10
Observation
Le quotient est le même dans chaque cas.
Conclusion
Le poids volumique d’un corps est le poids par unité de volume de ce corps. Il est
noté W et est souvent exprimé en N/dm3 ou en N/m3
W= P/V
II. NOTION DE FORCE
Expérience
Appuyons le bout d’une règle en plastique contre le tableau en tenant l’autre bout.
Observation
La règle est déformée.
Conclusion
La règle a subi une cause ou une action de notre part.
Cette cause est appelée force.
1. Définition
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La force est une cause ou une action capable de :
- mettre en mouvement un corps ou modifier son mouvement.
- déformer un corps
- participer à son équilibre.
Le poids d’un corps est un exemple de force.
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 :MOTIVATION
Rappel
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- Le volume d’un corps est l’espace occupé par ce corps. Son unité est m 3.
- La masse volumique d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.
Exercice d’application
Un corps cubique a pour arrête 5 cm. Sachant que sa masse volumique est 0,4
Kg/dm3, Calculer sa masse.
Solution
Le volume du corps est : V= a3 = 125 cm3
Calcul de la masse.
m= x v avec v= 125cm3 = 0,125 dm3
m = 0,4kg/dm3 x 0,125 dm3⟹m = 0, 05 kg
Eau
p
P
Observation
Dans l’eau (schéma b), le dynamomètre indique une valeur plus petite celle du
poids du corps (schéma a)
Conclusion
L’eau exerce une force sur le caillou : c’est la poussée d’Archimède notée Pa.
b. Définition
La poussée d’Archimède est la force que les liquides (les fluides) exercent sur un
corps immergé.
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Pa = P – P’ avec P = Poids réel et P’ = poids apparent.
Expérience
Recueillons le volume du liquide déplacé par un corps immergé selon le dispositif
suivant puis mesurons son poids.
P= 5N P= 3N P= 5N
Pa= 2N
Liquide déplacé.
Observation
Le poids du liquide déplacé a compensé la poussée d’Archimède, donc
Pa = PLD
Conclusion
Tout corps immergé complètement ou non dans un liquide subit de la part de
celui-ci une force verticale dirigée vers le haut, et d’intensité égale au poids du
liquide déplacé : c’est le principe de la poussée d’Archimède.
Avec Vi=Vld on a : Pa
Pa= =Pld
L donc
x Vi x g
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la nature du liquide (masse volumique ou densité) : si la masse volumique
augmente, la poussée augmente.
le volume du corps immergé : la poussée augmente avec le volume du corps.
Exercice d’application
Solution
1) Calcul de Pa Pa P – P’
Avec P = 12 N et P’= 9N Pa = 3N
2) Calcul du Pld : Pld = Pa Pld = 3N
3) La masse de l’objet :
P = mg m =
m= m = 1, 2Kg
Expérience
P P’ ₌ 0 N
Fil relâché
Fil tendu Polystyrène
P Eau
Observation
Lorsque le polystyrène est plongé dans l’eau, il flotte et le dynamomètre indique
0N.
Conclusion
Le poids apparent (P’) de tout corps flottant est nul. Comme Pa = P Ŕ P’ et P’ = O
alors Pa = P.
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NB : Un corps flotte, lorsque sa masse volumique est inférieure à celle du liquide.
Un corps complètement immergé lorsque sa masse volumique est supérieur à
celle du liquide.
Tableau récapitulation
Pâte à modeler
Pâte à modeler
façonnée
La pâte à modeler en masse a coulé dans le liquide tandis qu’elle flotte lorsqu’on
la façonne de sorte qu’elle présente un creux.
C’est la même chose observée chez les bateaux qui sont fabriqués en acier (métal
plus dense que l’eau.)
Etape 5 : EVALUATION
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique
A) OBJECTIF DE LA LEÇON
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
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I. EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A DEUX FORCES
1. Solide léger F2 ₌ 2N
a. Expérience
F2
F1
F1₌ 2N
Carton
b. Observation
Les deux forces F1 et F2 sont opposées, elles ont une même intensité, les deux
droites d’actions sont colinéaires : les deux forces ont une même direction et de sens
contraire.
c. Conclusion
Un solide soumis à deux forces est en équilibre si la somme vectorielle des deux
forces est un vecteur nul.
d. La condition d’équilibre
A l’équilibre, on a :
F1 + F2 = 0 ou bien F1 = F2
2. Solide pesant
Support
P
Observation
- La table exerce une réaction sur le solide. Cette réaction R et le poids P du
solide sont opposés, ils ont même intensité.
- R et P ont même droite d’action donc ils sont coplanaires.
Conclusion
Un solide posé sur un support est en équilibre si la somme vectorielle de son
poids (P) et la réaction (R) du support est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : P + R = O ou P = R
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Support
Fil inextensible T
Solide
P
Observation
T est la tension du fil.
T et P sont opposés et ont une même intensité : ils ont une même droite d’action :
ils sont coplanaires.
Conclusion
Un solide suspendu à un fil reste en équilibre si la somme vectorielle de la tension
T du fil et le poids P du solide est en vecteur nul.
P +T=O ou P= T
a. Expérience
Fil
T1 T2
Solide
P
b. Observation
- Les 3 droites d’actions sont concourantes
- Les 3 forces T1, T2 et P sont différentes
- Le solide ne bouge pas : il est en équilibre
- Les 3 forces n’ont pas la même direction ni le même sens.
c. Conclusion
Un solide suspendu et soumis à 3 forces T1, T2 et P reste en équilibre si la
somme vectorielle des 3 forces est en vecteur nul.
A l’équilibre on a : T1 + T2 = - P T1 + T2 + P = 0
Exercice d’application
Soit la figure ci-dessous
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TA TB
M ₌ 2kg
Solution
Calculons le poids : P= mg P = 20N
La norme de P
1cm 5N -TA
// P // 20N // P // =
-TB
// P // = 4 cm
P
// TB // = 3,3 cm
Déterminons la tension TB
1cm 5 N
3,3 cm TB TB =
TB = 16,5 N
a. Expérience
Fe R
B
A C
b. Observation
17
- Les 3 forces R, Fe et P sont concourantes.
c. Conclusion
Si un solide posé sur un plan incliné reste en équilibre alors la somme vectorielle
des 3 forces est un vecteur nul.
d. Condition d’équilibre
A l’équilibre on a :
R + Fe + P = 0
Etape 4 :RECAPITULATION
Etape 5 :EVALUATION
Exercice de maison
Déterminer graphiquement l’intensité de la résultante de deux forces dont les
lignes d’action sont perpendiculaires et dont les intensités sont respectivement 2,4N
et 2,6N.
Echelle : 1 cm 1N
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
Il existe 4 types de machines simples : les poulies, le treuil, le plan incliné et les
leviers.
I – LES POULIES
1. Définition
Une poulie est une roue mobile autour d’un axe et sur la gorge de laquelle on fait
passer une corde.
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a. Poulie fixe
Expérience
Crochet
Corde longueur Le
Gorge
Fs Fe
Hauteur h Solide
Observation
Les forces en présence sont : Fe ; Fs et P
Quand on tire sur la corde, le solide monte.
La corde fait un mouvement de translation.
Formule d’équilibre
Fe = P et h = Le
Conclusion :
La poulie fixe ne modifie pas l’intensité de la charge à soulever. Elle permet
seulement de changer la direction des charges à soulever.
b. Pouliemobile
Experience
T Fe = 1N
Le
H = Ls
Fs
P = 2N
Observation
20
Les forces en présence sont : Fe ; Fs et P
Quand on tire la corde, le solide monte avec la poulie mobile.
Formule d’équilibre
Fe = P / 2 alors P = Fe × 2
h = Le / 2 alors Le = h × 2
Conclusion
La poulie mobile permet de gagner en force.
Exercice d’application
On utilise une poulie mobile pour soulever une charge de 12kg. Quelle force doit-
on déployer pour la maintenir en équilibre. On donne g = 10N/kg.
Résolution
Calcul du poids : P = m × g = 120N
La force à exercer : Fe = P/2 = 60N
a. Expérience
R Le
r Fe
r = petite gorge
h = Ls R = grande gorge
Solide
b. Observation
- La petite gorge supporte la charge,
- Quand la corde s’enroule sur une gorge, elle se déroule sur l’autre,
- La force d’entrée Fe est exercée sur la grande gorge,
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c. Formule d’équilibre
Fe × Le = P × h donc
d. Conclusion
La poulie à 2 gorges permet de gagner en force et de perdre en déplacement.
Application
Une poulie à 2 gorges est utilisée pour élever une charge de 200kg sur une
hauteur (h).
Solution
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4. Association de poulies
Fe = 2N
h= Ls Poulie fixe
Poulie mobile
P = 4N
Observation
- La même corde passe dans la gorge de la poulie mobile et de la poulie fixe.
- Quand on tire la corde vers le bas, la charge monte avec la poulie mobile.
Formule d’équilibre
A l’équilibre, on a : Fe = P / 2 alors P = Fe × 2
Le déplacement : h = Le / 2 alors Le = 2 × h
Conclusion
L’association d’une poulie fixe et d’une poulie mobile permet de gagner en force et
de perdre en déplacement.
b. Montage en cascade
Expérience
Fe = 0,5N
Poulie fixe
N°3
h = Ls N°2
P = 4N
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Observation
- Il y a 3 poulies mobiles et une fixe.
- La corde passant dabs la gorge d’une poulie mobile arrive sur la chape de
l’autre.
- Quand on tire sur la corde, la charge et les poulies mobiles montent.
Formule d’équilibre
Conclusion
Cette association permet de gagner en force.
Application
Au cours de la monté d’un solide de 50kg, on a utilisé 4 poulies mobiles associées
à une poulie fixe.
Solution
1. La force :
2. La longueur : Le = 24 * h = 32m
c. Le palan
Un palan est système constitué d’un même nombre de poulies fixe que de poulies
mobiles.
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Expérience
F1 F2 F3 F4 F5 F6 Fe
Observation
- Dans ce montage, le nombre de poulies fixe est égal au nombre de poulies
mobiles.
- Quand on tire sur la corde, la charge monte avec les poulies mobiles.
Formule d’équilibre
Conclusion
L’utilisation du palan permet de gagner en force et de perdre en déplacement.
Application
On se sert d’un palan constitué de 3 poulies fixes et de 3 poulies mobiles pour
soulever une charge de 180kg.
Solution
Le poids : P = mg = 1800N
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II- LE TREUIL
a. Expérience
Le treuil est constitué d’un tambour (cylindre), d’un axe de rotation et d’une
manivelle solidaire à l’axe.
Rayon r Fe
Tambour ou cylindre
Charge Charge
P P
b. Observation
- La force Fe appliquée est orthogonale à la manivelle.
- La manivelle est solidaire et orthogonale à l’axe de rotation du cylindre.
- Au cours de la montée de la charge, la corde s’enroule sur le cylindre qui se
met en mouvement (tourner).
-
c. Formule d’équilibre
A l’équilibre on a : Fe × L = P × r alors Fe = P × r / L
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d. Conclusion
Application
On veut élever une charge de 50kg au moyen d’un treuil dont le diamètre du
cylindre est 16cm et le bras de la manivelle est 25cm.
Solution
Le poids P = mg = 500N
Le rayon r = d/2 = 8cm
1. La force : Fe = P * r / L = 160N
2. La hauteur : h = 2 π r n = 251,2cm
1. Définition
Un levier est une barre rigide mobile autour d’un point fixe appelé point d’appui. A
l’équilibre les moments des forces sont égaux.
O Fe
A Point d’appui
A l’équilibre on a : Fe × OB = P × OA
a. Le levier inter-appui
C’est un levier dont le point d’appui se situe entre les points d’application des
forces motrices et résistantes.
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B
Fe
P Fe × OB = P × OA
Exemples : le pied de biche, les tenailles, les ciseaux, les pinces, la balance...
a- Le levier inter-résistant
Dans ce système, la force résistante se situe entre la force motrice et le point
d’appui. On gagne en force (OA / OB < 1)
Fm
b. Le levier inter-moteur
C’est un levier dont la force motrice se situe entre le point de rotation et la force
résistante. On perd en force mais on gagne en déplacement (OB / OA > 1).
Fm A
B Fr
Tableau récapitulatif
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Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Une règle longue de 2m est mobile autour d’un axe O. On exerce aux points A et
B des forces FA = 30N et FB = 20N. A quelle distance de O faut-il placer les forces FA
et FB pour qu’il ait l’équilibre ?
Solution B
O FB
FA
OB = 1,2cm.
OA = 0,8cm. Ou AB = OA+OB ;
Exercice de maison
Dans un levier inter-moteur, le bras lié au poids à vaincre est 60cm et celui
associé à la force à exercer mesure 25cm. L’intensité de la résistance à vaincre est
70N.
Solution
Fe × OA = P × OB d’où Fe = P × OB / OA = 168N
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) Déroulement de la leçon
Etape 2 :MOTIVATION
1. Travail de la force
a. Expérience
Déplaçons une boite à craie vide sur la table et repérons l’origine de la force
appliquée puis identifions la distance parcourut.
Boîte de craie
A F B F
b. Observation
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- Le point d’application de la force s’est déplacé de A à B : on dit qu’elle
travail.
- La force F et le déplacement sont colinéaires.
- La distance AB représente le déplacement et se note L.
c. Conclusion
Une force F travail si son point d’application se déplace.
d. Définition
On appelle travail d’une force le produit de l’intensité de la force par son
déplacement. Le travail s’exprime en Joule de symbole « J ».
Exercice d’application
Un boucher exerce une force de 45N pour tirer son mouton jusqu’à l’abattoir situé
à 300m de chez lui. Calculer le travail effectué par le boucher.
Solution
Travail : W = F × L = 13500J
NB.
Si la force F s’oppose au déplacement L, le travail effectué est appelé travail
résistant et se note Wr ou Ws.
Si la force F et le déplacement L sont de même sens, le travail effectué prend le
nom de travail moteur et se note Wm ou We.
2. Travail du poids
Quand un corps de poids P tombe d’une hauteur h, son travail a pour formule :
Remarque : c’est le centre de gravité du poids qui se déplace vers le sol et on dit
que le poids travail.
Exercice d’application
Une noix de coco de 1500g tombe d’un cocotier de 8m de haut. Calculez le travail
effectué par cette noix lorsqu’elle atteint le sol. g = 10N/kg.
Solution
Le poids : P = mg = 15N
Le travail : W = P × h = 120J
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II. TRAVAIL DANS LES MACHINES SIMPLES
1. Le plan incliné
a. Expérience
Déplaçons un solide sur une grande pente d’un plan incliné et calculons le travail
de la force et le travail du poids puis comparons-les.
A P C
b. Observation
La distance AB est le déplacement de F
La distance BC est le déplacement de P
Le travail de la force F (travail moteur ou d’entré) est : Wm = F × AB
Le travail du poids (travail résistant ou de sorti) est : Wr = P × BC
NB. On peut avoir Wm = Wr lorsque les frottements sont nuls ou égaux aux
travaux : on dit qu’il y a conservation de travail.
c. Conclusion
Dans le plan incliné, le travail moteur est égal au travail résistant lorsque les
forces de frottements sont nulles.
d. Le rendement
Le rendement est le quotient du travail résistant (Wr) par rapport au travail moteur
(Wm) :
r = Wr / Wm ou r = Ws / We
Exercice d’application
Avec une force de 100N, on tire un paquet de ciment de 50Kg sur une plate-forme
de 3m de long dont la dénivellation est de 0,5m. En prenant g = 10N/kg, Calcule :
1. Le travail d’entré ;
2. Le travail de sorti ;
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3. Le rendement des travaux.
Solution
Le poids : P = mg = 500N.
1. Travail d’entré : We = F * AB = 100N * 3m = 300J
2. Travail de sortie : Ws = P * BC = 500N * 0,5m = 250J
3. Rendement : r = Ws / We = 250J/300J = 0,83
a. Experience
Soulevons un solide (S) avec une poulie à 2 gorges et notons les déplacements
ainsi que les travaux puis comparons-les.
R Le
r Fe
r = petite gorge
h = Ls R = grande gorge
Solide
P
b. Observation
Le déplacement du solide est : h = 2 × r × π × n
Le déplacement de la force est : Le = 2 × R × π × n
Le travail moteur est donc : Wm = F × 2Rπn
Le travail résistant est : Wr = P × 2rπn
c. Conclusion
Dans une poulie à 2 gorges, le travail moteur (Wm) est égal au travail résistant
(Wr) si les forces de frottements sont nulles.
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Exercice d’application
On se sert d’une poulie à 2 gorges de rayons 5cm et 8cm pour soulever une
masse de 2kg. Calculer le travail de sortie pour 2 tours de la poulie. Prendre g=
10N/kg.
Solution
Le poids : P = mg = 20N
3. Le treuil
a. Expérience
Soulevons une charge (C) avec un treuil et notons les déplacements ainsi les
travaux puis comparons-les.
L F
b. Observation
Déplacement du poids : h = 2 r π n
Déplacement de la force : 2 L π n
Travail moteur : Wm = F × 2 L π n
Travail résistant :Wr = P × 2 r π n
c. Conclusion
Dans un treuil, le travail moteur (Wm) est supérieur au travail résistant (Wr) s’il y a
des frottements.
34
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
Pour soulever une charge de 50kg, on utilise un treuil dont le tambour a 15cm de
long et le bras de la manivelle a une longueur de 30cm.
Solution
Le poids : P = mg = 500N
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
1. Notion de puissance
a. Faits d’observation
Un moteur électrique est d’autant plus puissant quand il fournit un travail
donné pendant un temps très court.
Le vélo d’un cycliste est puissant quand il parcourt une grande distance à un
bref temps.
b. Définition de la puissance
36
La puissance mécanique d’une force est le quotient du travail de cette force par le
temps mis pour l’accomplir.
La puissance s’exprime en Watt de symbole ‘’W’’. Elle peut être exprimée en
d’autres unités :
Le kilowatt (kw) = 1000w
Le mégawatt (Mw) = 1 000 000w
Le Gigawatt (Gw) = 1 000 000 000w.
c. Expression de la puissance
En désignant la puissance par P et selon sa définition, nous avons :
P en Watt ; W en Joule et t en seconde (s).
Exercice d’application
Avec une force de 50N, on fait déplacer un colis sur 8m. Sachant que la durée de
l’opération est de 10s, calcule la puissance mécanique de la force appliquée.
Solution
Le travail : W = F * L = 400j
La puissance : P = W/t = 40w ou 0,04kw
Etape 5 : EVALUATION
1. Qu’est-ce que la puissance mécanique ?
2. Donner son expression pour un corps qui est en mouvement.
Au coup de fusil, une balle est expulsée à la vitesse de 108km/h avec une force
de 70N. Détermine la puissance de la force exercée par cette balle.
Solution
V= 108km/h = 30m/s. La puissance P = F × V = 2100W.
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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
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Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
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b. Conclusion
b. Conclusion
3. Energie potentielle
a. Expérience
b. Observation
Quand un corps suspendu est lâché il tombe au sol, le corps possède donc une
énergie qui lui permet de tomber.
c. Conclusion
Tout corps situé à une distance par rapport au sol possède de l’énergie
potentielle. L’énergie potentielle est l’énergie que possède un cops du fait de son
altitude.
La masse du corps ;
La hauteur à laquelle se trouve le corps
39
L’intensité de la pesanteur (g).
Exercice d’application
Solution
700g = 0,7kg.
Ep = mgh = 35J
4. Energie cinétique
a. Expérience
b. Observation
c. Conclusion
Tout corps en mouvement possède une énergie : c’est l’énergie cinétique. Cette
énergie dépend de :
D) La masse du corps ;
E) La vitesse (v) du corps.
Ec = ½ mv2 ou Ec = mv2 / 2 V = √
Exercice d’application
Un solide de masse 500g est lancé à une vitesse de 72Km/h. Détermine l’énergie
cinétique du solide.
Solution
Ec = ½ mv2 = 100j.
40
d. Conservation de Ec et de Ep
Solution
1. Ep = mgh = 25j.
2. V = √ = 10m/s.
e. Variation de Ep et de Ec
A la montée, Ec diminue et Ep augmente.
A la descente, Ec augmente et Ep diminue.
f. Transformation de Ep et de Ec
A la montée, l’Ec se transforme en Ep
A la descente, l’Ep se transforme en Ec.
Em = Ep + Ec ou Em = mV2 / 2 + mgh
Em = Ep
Em = Ec + Ep
Em = Ec
Exercice d’application
41
Au cours de la chute et à 2,5m du sol, la vitesse d’un solide de masse 4kg est de
10m/s. calcul l’énergie mécanique de ce solide. On donne g = 10N/kg.
Solution
5. Energie calorifique
a. Experience
b. Observation
L’eau contenue dans le ballon est chauffée grâce au bec bunsen. Dans quelques
minutes (20 min environ), on constate que l’eau bout et dégage des vapeurs.Quand
on éteint le bec bunsen l’eau se refroidie.
c. Conclusion
Le bec bunsen dégage la chaleur qui est transmise à l’eau. L’eau absorbe donc la
chaleur et la dégage sous forme de vapeur. La température de l’eau varie.
d. Définition
42
La masse (m) du corps,
La chaleur massique du corps (c) et
La variation de température (t2 Ŕ t1) du corps.
t2 ou θ2 = température finale
t1 ou θ1 = température initiale
Exercice d’application
On chauffe 2l d’eau prise à 15°C jusqu’à 35°C. Calcul l’énergie calorifique reçu par
cette quantité d’eau. On donne C eau = 4180j/kg/°C.
Solution
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Résolution
Calcule de la masse : m= ξ×v= 1kg/dm3× 5dm3 = 5kg
Calcule de la quantité de chaleur produite
Q = m × c (t2- t1)
43
2. un projectile de masse 800 g est lancé à une vitesse de 108 km/h. calcule son
énergie cinétique au lancement.
Solution
44
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 :MOTIVATION
Les anciennes sources d’énergie sont : les barrages d’eau, le charbon, la houille,
le gaz naturel, le pétrole. Ces sources d’énergie sont épuisables.
45
Ce sont les sources d’énergie à exploiter ou qui sont nouvellement exploitées. Il
s’agit de :
l’énergie solaire ;
L’énergie nucléaire ;
L’énergie éolienne et
L’énergie de la marée.
Ces sources d’énergie précitées sont inépuisables.
Elle est produite par la réaction de la fusion par désintégration des atomes des
éléments chimiques mises en jeu.
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
46
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
a. Expérience
Plaçons un objet devant une vitre de voiture.
b. Observation
L’image de l’objet apparait dans la vitre.
c. Conclusion
La vitre de la voiture permet de voir l’image de l’objet : c’est un miroir.
47
d. Définition
Un miroir est toute surface dans laquelle on peut se voir. La zone d’objets visibles
dans le miroir est appelée champ du miroir.
2. La réflexion de la lumière
a. Expérience
Source de i r
Lumière î r
b. Observation
La lumière qui quitte la lampe torche est renvoyée par le plan ou la face du miroir.
c. Conclusion
La lumière change brusquement de direction au niveau du miroir : on dit qu’il y a
réflexion de la lumière. Le miroir renvoie la lumière dans une direction privilégiée.
d. Définitions
On appelle réflexion le changement brusque de direction de la lumière.
Le rayon qui arrive au miroir s’appelle rayon incident ou rayon émergent (noté i).
Celui qui repart est le rayon réfléchi (noté r).
L’angle formé entre le rayon incident et la normale est l’angle incident et celui
formé entre la normale et le rayon réfléchi est l’angle réfléchi.
48
a. Expérience
Vitre
Image A’
Objet A
d1 d2
b. Observation
L’image A’ paraît exister. La distance d1 = d2. Par ailleurs, l’œil de l’observateur
aperçoit la flamme de l’objet A.
c. Conclusion
Un miroir donne d’un objet une image virtuelle, de même grandeur que l’objet et
symétrique par rapport au plan du miroir.
4. Construction de faisceaux
Etape 4 : RECAPITULATION
49
Un observateur place son miroir à 2m devant lui.
1. A quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
2. Il s’avance de 0,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport au plan
du miroir ?
3. De cette position, il recule de 1,5m. à quelle distance se trouve son image par
rapport à lui-même ?
50
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
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Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
1. Définition
Une lentille est un verre taillé capable de grossir ou de réduire la taille des objets
ou d’un texte.
51
a. Expérience
Observer un texte avec 2 lentilles différentes.
b. Observation
Une lentille grossit le texte alors que l’autre le réduit.
c. Conclusion
La lentille qui grossit le texte est une lentille convergente alors que celle qui le
réduit est divergente.
F O F’
- L’axe FF’ ;
- Le centre optique O ;
- Le foyer objet F et le foyer image F’
La distance focale est l’intervalle entre le foyer et le centre optique de la lentille.
On la note OF ou OF’ ou encore f.
La vergence de la lentille
La vergence ou la convergence d’une lentille est l’inverse de sa distance focale.
On la note C et elle s’exprime en dioptrie de symbole δ.
C= 1 ou C = 1
OF’ f mètre (m)
Dioptrie (δ)
Un rayon passant par le centre optique O de la lentille n’est pas dévié ; (A).
52
Un rayon parallèle à l’axe optique émerge en passant par le foyer image F’ ;
(B).
Un rayon passant par le foyer objet F émerge parallèlement à l’axe optique ;
(C).
A B C
a. Construction
L
A F O F’ A’
B’
b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est renversée ;
- Elle se forme derrière la lentille : elle est réelle et peut s’observer à l’œil
ainsi qu’à l’écran.
53
3. Image d’un objet placé entre O et F
a. Construction
L
B’
A
F A’ A O F’
b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est droite ;
- Elle se forme en avant de la lentille : elle est virtuelle et peut s’observer à
l’œil mais pas à l’écran.
NB. Si l’objet AB est placé sur le point foyer objet, l’image est totalement
virtuelle : elle ne se voit ni à l’œil, ni à l’écran.
B L
OF’ A’
A F O F’
OA OA’ B’
a. Formule de conjugaison
1 1 1
OF’ OA OA’
C = C1 + C2.
54
Etape 4 : RECAPITULATION
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les caractéristiques des lentilles convergentes ;
- La construction des images d’un objet ;
- Les formules des lentilles convergentes.
Etape 5 : EVALUATION
1. La distance focale d’une lentille convergente est de 500cm. Détermine sa
vergence.
2. On accole à cette lentille une autre de vergence 50δ. Détermine la vergence du
système des lentilles.
55
FICHE PEDAGOGIQUE
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Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
56
Etape 2 : LEÇON DU JOUR
Lentille Pellicule
Obturateur
Diaphragme
schéma d’un appareil photographique
Un appareil photographique comprend 2 grandes parties : le boitier et l’objectif.
a. Le boitier
Le boitier comporte le déclencheur, le viseur, la manivelle et le levier d’armement.
b. L’objectif
Il comprend la lentille, la bague de diaphragme, la bague d’obturation et la bague
de mise au point.
c. Rôle des différentes parties
Le viseur permet de cadrer le sujet à photographier.
Le déclencheur commande l’obturateur.
La manivelle permet d’enrouler la pellicule.
Le levier d’armement : il fait avancer la pellicule à l’intérieur de l’appareil.
La bague de diaphragme : elle règle l’ouverture du diaphragme. Ceci permet
de régler la quantité de lumière qui doit pénétrer l’appareil.
La bague d’obturation : permet de régler le temps de pause de l’obturateur.
La bague de mise au point permet de régler les distances entre le sujet et la
pellicule.
2. les réglages de l’appareil photographique
Les réglages se font avec les différentes bagues. Les différents réglages
concernent donc :
L’ouverture du diaphragme ;
La vitesse de l’obturation.
Ces 2 réglages forment le couple distance sujet-pellicule.
a. Inscriptions portées par les bagues
La bague de l’obturation
Elle porte les inscriptions suivantes : B-1-15-30-60-125-250-500
57
Si on choisit par exemple 60, cela signifie que l’obturateur va rester ouvert
pendant 1/60ème seconde.
La bague de diaphragme
Elle porte les inscriptions suivantes : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
Si on choisit par exemple le chiffre 4, cela signifie que le diamètre du diaphragme
est :
D = f/4 avec f = la distance focale de la lentille à l’objectif.
La bague de mise au point ou bague d’échelle de distances
Elle porte les inscriptions suivantes : m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-…….
b. Comment former les couples de réglage ?
Dans un couple, les nombres portés par la bague de l’obturation sont à la
première position et ceux de la bague du diaphragme en deuxième position.
Exemples de couples : (60-8) ; (125-5,6) ; (8-22) ; (15-16) ; …
Remarque :
Si le sujet est en mouvement, il faut un petit temps et une grande ouverture.
Exemple de couple à utiliser : (150-4).
Si le sujet est par contre immobile, il faut un grand temps et une petite
ouverture. Exemple de couple correspondant : (8-22).
3. Techniques de la photographie
a. Choix des pellicules
Il existe 2 types de pellicules :
- Pellicule blanc-noir ;
- Pellicule en couleur.
Toutes les pellicules ou films sont sensibles à la lumière. On exprime cette
sensibilité en degré ISO qui est le couple de 2 degrés : ASA et DIN.
b. Signification du couple ISO
Une pellicule de sensibilité ISO 200/24 signifie 200 ASA et 24 DIN.
Remarque :
Une pellicule de grande sensibilité a besoin d’une faible lumière.
Une pellicule est plus sensible à la lumière si son degré ASA est plus élevé.
Application
L’emballage de 3 pellicules porte les inscriptions suivantes :
ISO 200/24 ; ISO100/21 ; iso400/27
1. Trouve la plus sensible.
2. Désigne la moins sensible.
58
c. Tableau de correspondance du degré ISO
ASA DIN ISO
50 18 50/18
100 21 100/21
200 24 200/24
400 27 400/27
800 30 800/30
d. Profondeur du champ
Elle est l’intervalle dans lequel un objet donne une image nette sur la pellicule de
l’appareil photographique. Si la profondeur augmente alors le trou du diaphragme est
réduit.
4. Analogie entre appareil photographique et l’œil
APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE ŒIL
Objectif Pupille
Diaphragme Iris
Pellicule Rétine
Lentille Cristallin
Mise au point Accommodation
Etape 4 : RECAPITULATION
Elle porte sur les points essentiels suivants :
La composition de l’appareil photographique ;
Les bagues : caractéristiques et rôles ;
La technique de photographie.
Etape 5 : EVALUATION
Faite la comparaison entre l’œil et un appareil photographique.
Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE
Un appareil photographique porte les 3 séries d’indication :
Séries 1 : B-1-15-30-60-125-250-500
Série 2 : m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-…
Série 3 : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
1. Nommer les bagues qui portent ces graduations.
2. Expliquer la fonction des bagues précédentes.
59
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
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Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
60
Les dipôles actifs : piles, bactéries.
Dipôles résistifs : résistance, ampoule, diode…
a. Expérience
Faisons varier la tension aux bornes du conducteur ohmique à l’aide d’un
générateur à tension réglable.
b. Observation
La tension aux bornes du conducteur ohmique augment ou diminue avec la
variation de la tension du générateur réglable.
c. Conclusion
La tension varie en fonction de l’intensité. Un tel dipôle est appelé conducteur
ohmique.
b. Représentation graphique
U (v)
0 2 3 4 5 6 I (A)
c. Interprétation
Tous les points représentatifs sont alignés.
La droite obtenue passe par l’origine. Elle définit ainsi une fonction linéaire de
la forme
61
d. La loi d’ohm
D’après le graphique,
Exercice d’application
Réponse
250 mA = 0,25 A
Détermination de la résistance
R = 24 Ω
A Ue = 9 V
V U1 = 3 V
R1 R2 U2 = 6 V
V1 V2
b. Observation
Ue = U1 + U2et I = I1 = I2.
U1 = R1 × I et U2 = U2 × I
Or Ue = U1 + U2 Ue = R1 × I + R2 × I
c. Conclusion
L’association de deux résistances R1 et R2 branchés en série est équivalente à
une résistance unique : Re = R1 + R2.
62
5. L’association de deux résistances en dérivation
a. Expérience
V1Ue = 3, 8 V
R1 A1 U1 = 3, 8 V
R2 A2 U2 =3, 8 V
V2
b. Observation
La tension Ue du générateur est égale à la tension aux bornes de chaque
résistance.
Ue = U1 = U2
L’intensité fournit par le générateur est égale à la somme des intensités dans R 1 et
R2.
c. Conclusion
Ue = Re × I Re =
Exercice d’application
a. Faire le schéma.
b. Calculer la résistance équivalente ?
Résolution
a. Schéma
b. Re = 10 Ω
63
6. Diviseur de tension
a. Expérience
Ue R1 = 6 Ω
R1 R2R2 = 8 Ω
Us Ue = 6 V
L=3V
b. Observation
La lampe s’allume sans être grillée. Un tel montage est dit montage de diviseur de
tension.
U2 = R2 × I = Us
d. Conclusion
L’utilisation d’un pont diviseur de tension permet de réduire la tension de sortie
pour l’adapter à un appareil donné.
Exercice d’application
Résolution
R1 = 12 Ω ; R2 = 56 Ω ; Ue = 3 v
Us = 0.52 Ω.
64
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
65
FICHE PEDAGOGIQUE
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THEME IV : Electricité
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
66
1. Présentation d’un transistor
B B
E E
2. Montage électronique
a. Expérience
Réalisons les montages suivants avec le transistor.
b. Observation
La lampe s’allume dans le 2ème cas.
c. Conclusion
La lampe ne s’allume que si la base est alimentée par un courant.
NB. Le collecteur est toujours relié à la borne positive du générateur alors que
l’émetteur à la borne négative.
67
d. Rôle de la résistance placée à la base
Elle limite l’intensité du courant qui traverse la base. Cette résistance joue donc le
rôle de protection de la base.
a. Expérience
Réalisons le montage suivant en réglant la tension de la base du transistor
b. Observation
Si UBE ≤ 0,6 V ; la lampe ne s’allume pas ; IB = IC = 0.
Si UBE ≥ 0,6 V ; la lampe s’allume IB ≠ 0, IC ≠ 0.
c. Conclusion
- Le transistor est bloqué si la tension de la base ≤ 0,6 V.
- Le transistor est débloqué si la tension de la base ≥ 0,6 V.
d. Effet transistor
Un petit courant de la base suffit pour débloquer le transistor : c’est l’effet
transistor.
Le régime linéaire
Le courant du collecteur est proportionnel au courant de la base. La constance de
cette proportionnalité est appelée le gain β.
Le régime saturé
Il n’y a plus de gin de courant. IC conserve une valeur lorsque UBE> 1,2 V. IC est
donc maximale et est appelé l’intensité de saturation.
68
Le transistor joue le rôle d’amplificateur de courant et le rôle d’interrupteur.
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
I). Un transistor NPN à un gin β = 200. En régime linéaire l’intensité du collecteur est
de 400 mA. Calcul :
69
FICHE PEDAGOGIQUE
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THEME IV : Electricité
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
70
2. Fonctionnement d’un moteur
a. Principe
- Une bobine parcourue par un courant peut tourner devant l’aimant.
- Les pôles et les faces de même nom (Nord-Nord, Sud-Sud) se repoussent
tandis que les pôles et les faces de différents noms s’attirent.
b. Mouvement de la bobine
La bobine est alimentée en courant continu par l’intermédiaire des collecteurs
mobiles qui sont au contact des balais fixes.
Les brins sont alors soumis à des forces électromagnétiques qui font tourner le
rotor.
Un moteur universel est un moteur qui fonctionne aussi bien en courant continu
qu’en courant alternatif.
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
71
FICHE PEDAGOGIQUE
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THEME IV : Electricité
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
1. Puissance électrique
a. Définition
La puissance électrique d’un appareil est le produit de la tension et de l’intensité
du courant qui le traverse.
72
Remarque : En courant alternatif, la relation P = UI n’est plus vraie que si les
appareils utilisés sont des récepteurs thermiques (qui dégagent la chaleur).
Exercice d’application
Résolution
a. Signification :
12 V est la tension d’usage de l’ampoule.
1,75 A est l’intensité d’usage de l’ampoule.
b. Calcul de la puissance
P = UI P = 12 V × 1,75 A P = 21 w
C. La puissance nominale
La puissance nominale d’un appareil est sa puissance d’utilisation. Elle est inscrite
sur l’appareil par le fabricateur.
a. Définition
L’énergie consommée par un appareil est égale au produit de sa puissance par
son temps de fonctionnement.
b. Autres formules
- Avec P = UI P = U × I × t
- Avec P = R I2 E = R × I2 × t
- Avec P = UI revient d’où
73
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
CORRECTION
1. Calcule d’énergie.
E= P × t E= 3.65w × 6h E = 21,9 w / h ou 13140 J
2. Energie consommée : E= 120 w × 2,5h × 30 jr = 9000 w / h.
3. Prix : 9000 w/h × 96F = 864000F.
4. E = U × I × t E= 24 V × 2 A × 300 s = 14400 J.
74
FICHE PEDAGOGIQUE
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Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
75
Etape 3 : LEÇON DU JOUR
1. Energie thermiques
a. Expérience
Réalisons le montage suivant avec un calorimètre.
Thermoplongeur
Thermomètre
b. Observation
La température de l’eau à augmenter.
c. Conclusion
L’énergie électrique a été converti en chaleur ou énergie thermique ou encore
calorifique.
e. Conservation d’énergie
A l’équilibre, l’énergie électrique est égale à l’énergie thermique.
P × t = m × c × (ө2 – ө1) ou
R × I2 = m × c × (ө2 – ө1)
2. Le compteur électrique
76
b. L’énergie consommée par un compteur
Si n est le nombre de tours enregistré et C la constance du compteur ; on a :
Consommation usuelle
La consommation usuelle de l’énergie s’obtient par la différence de deux relevés
consécutifs.
Exercice d’application
Dans la maison de Kossi, l’ancien relevé est 25790 Kwh et le nouveau relevé est
25815 Kwh. Calculer l’énergie consommée ?
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
Un litre d’eau est chauffée dans un calorimètre de 25 °C à 55 °C. La chaleur
massique de l’eau est 4180 J / °C × Kg.
1. Calcule l’énergie thermique ?
2. Calcul le temps de chauffage sachant que la puissance de l’appareil électrique
utilisé est de 200 w.
3. Calcule la tension de l’appareil sachant que l’intensité du courant qui le
traverse est I = 5 A.
Correction
77
PARTIE B :
CHIMIE
78
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THEMEI : Corps moléculaires
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
79
Etape 3 : LEÇON DU JOUR
a. Expérience
Voltamètre Dioxygène
Dihydrogène
Electrolytes Cathode
+ -
b. Observation
Après la fermeture de l’interrupteur, nous observons que :
Les bulles de gaz formées sur les électrodes sont plus abondantes à la
cathode qu’à l’anode.
Le volume du gaz recueillit à la cathode est le double de celui de l’anode ;
L’eau sodée ne s’échauffe pas dans le voltamètre ; il n’y a pas ébullition.
c. Conclusion
Au cours de la décomposition de l’eau, les produits ne se forment qu’aux
électrodes. Ils s’agissent de gaz.
Observation
80
La buchette d’allumette qui était presque éteinte se ravive à l’approche du gaz
recueilli à l’anode.
Conclusion
Le gaz qui se dégage à l’anode est le dioxygène car c’est lui seul qui est capable
de rallumer une buchette d’allumette incandescente.
Gaz
Observation
En approchant une flamme du gaz recueilli à la cathode, il se produit une
détonation ou explosion « boom ». La flamme brûle avec une couleur bleue pâle.
Conclusion
Le gaz recueilli à la cathode est le dihydrogène car il est le seul gaz qui présente
ses caractéristiques.
Définition de l’électrolyse
L’électrolyse de l’eau est la décomposition de l’eau en dioxygène et en
dihydrogène.
e. Equation-bilan de la réaction
La molécule d’eau se décompose en donnant du dioxygène et du dihydrogène.
L’équation-bilan est donc :
2H2O 2H2 + O2
Le volume
La masse
Au cours d’une réaction chimique, la masse des réactifs est égale à celle des
produits formés : on dit qu’il y a conservation de masse. On écrit :
81
2. La synthèse de l’eau
a. Expérience
Cuvette
Mercure liquide
b. Observation
Quand on introduit la flamme dans le tube contenant le mélange de dioxygène et
du dihydrogène, il s’explose. Le dihydrogène brûle dans le dioxygène avec une
flamme bleue pâle. L’eau se forme sur les parois du tube à essai.
c. Conclusion
La combustion du dihydrogène dans le dioxygène produit l’eau : on parle de
synthèse de l’eau.
d. Equation-bilan de la réaction
2H2 + O2 2H2O
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
82
1. De quel gaz s’agit-il ? met le en évidence.
2. Détermine le volume du gaz recueilli à la cathode.
3. Comment met-on en évidence le gaz formé à la cathode ?
83
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Année : 2015-2016 Date :
THEME : Corps moléculaires
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
1. Hydrocarbures et alcanes
Un hydrocarbure est une molécule formée uniquement des atomes d’hydrogène et
de carbone. Les alcanes sont aussi des hydrocarbures mais la seule différence entre
alcane et hydrocarbure est que les alcanes sont des hydrocarbures saturés. Les
hydrocarbures peuvent donc être saturés ou non.
84
a. Quelques exemples d’alcanes et leur formule
2. Etude du méthane
H *H
Remarque : la molécule n’est pas plane. C’est un tétraèdre régulier. Elle est
saturée.
85
3. Combustion d’un alcane et mise en évidence des produits
formés.
a. Expérience
Gouttelettes d’eau de
Bocal Flamme
chaux
Alcane
A B C
b. Observation
En B, des gouttelettes d’eau apparaissent dans le verre à pied ; ceci montre que la
combustion de l’alcane produit de l’eau.
En C, l’eau de chaux devient troublée dans le bocal ayant servi à brûler l’alcane ;
Ceci témoigne la présence du dioxyde de carbone dans le bocal.
c. Conclusion
Un alcane en brûlant produit de l’eau et du dioxyde de carbone.
⟹ ( )
( ) ⟹ ( )
86
Pour se faire on se réfère à la citation de Lavoisier qui stipule qu’ « au cours
d’une réaction chimique, rien ne se crée, rien ne se perd ; tout se transforme ». Cela
veut dire qu’il y a conservation des atomes due à la conservation de masse au cours
d’une réaction chimique.
a. L’éthane
H H
Equation-bilan de sa combustion :
b. Le propane
HŔCŔCŔCŔH
H H H
c. Le butane
* Formules développées :
HŔCŔCŔCŔCŔH HŔCŔCŔCŔH
H H H H HŔCŔH
87
Définition : les isomères sont des molécules qui ont une même formule brute
mais de formules développées différentes.
d. Le pentane
1er cas : H H H H H
HŔCŔCŔCŔCŔCŔH Nom : n-propane
H H H H H
2èmecas: H H H H
HŔCŔCŔC CŔH Nom: iso propane
H HH Ŕ C Ŕ H H
3èmecas: H
H HŔCŔH H
H HŔCŔH H
Etape4 : RECAPITULATION
88
Etape 5 : EVALUATION
Exercice 1
Exercice 2
On donne les hydrocarbures suivants : C5H12 ; C2H2 ; CH4 ; C2H4 ; C3H8 ; C5H8 ;
C6H6.
e. Parmi les 7 hydrocarbures précités, quel est celui dont la molécule peut fixer
une molécule d’hydrogène pour se saturer ? explique.
89
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Les solides
A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
B) MATERIEL
- Les bocaux, charbon de bois, eau de chaux, bécher, bec bunsen, allumette, fil
de fer, soufre, solution de permanganate de potassium. -
e
- Sciences Physiques 3 Collection DURANDEAU
- Sciences physiques BEP. Collection DURANDEAU.
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 :MOTIVATION
90
1. Combustion du carbone
a. Expérience
Gaz formé
Point Etincelles
d’incandescence
Charbon
(carbone) Flacon d’O2
Bec bunsen
a b
b. Observation
En (a), une partie du charbon (carbone) a rougi .La combustion a été
amorcée.
En(b) tout le carbone a rougi, le carbone est porté à l’incandescence. Il se
forme un gaz incolore d’odeur piquante. La masse du carbone disparait
progressivement.
c. Conclusion
Au cours de la réaction, le carbone fixe l’oxygène et l’ensemble se transforme en
un corps gazeux.
Observation
L’eau de chaux se trouble.
Si on introduit une allumette en flammée dans le bocal, elle s’éteint.
Conclusion
Le gaz formé est du dioxyde de carbone (C02).
91
Equation –bilan
C + 02 C02
Exercice d’application
On fait brûler 10,5g de carbone dans un bocal d’02 de capacité 50cl. Quel est le
nom du corps formé ?
Sachant que la combustion est complète, déterminer la masse du corps formé.
La masse volumique de l’oxygène est 1,4g/L.
2. La combustion du soufre
a. Expérience
Soufre
Gaz formé
Partie brûlée
Bocal d’o2
Têt Bec
bunsen
a b
b. Observation
En (a), une partie du soufre a brûlé. La combustion a été déclenchée.
En (b), il se forme un gaz d’odeur irritante et nauséabonde. La masse du
soufre disparait progressivement.
c. Interprétation
Au cours de la combustion du soufre, les deux réactifs c’est-à dire le soufre et le
dioxygène disparaissent et il se forme du dioxyde de soufre. Donc cette réaction
est une réaction chimique.
Quand on poursuit la combustion, il se dégage une fumée blanche : c’est le
trioxyde de soufre.
d. Equation-bilan
e. Conclusion
La combustion du soufre dans le dioxygène produit le dioxyde de soufre et un
dégagement de chaleur.
92
f. Identification de dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre est identifié en versant une solution de permanganate dans
le bocal où s’est produite la réaction. Le permanganate, préalablement violet se
décolore en présence de S02.
g. La Combustion du fer
Expérience
Observation
En (a), la combustion a été amorcée.
En (b), la combustion est devenue vive. Il y a projection d’étincelles dans toutes
les directions, la masse du fer diminue progressivement. Il se forme dans le
bocal de nouveau corps attiré par l’aimant.
Il n’y a ni flamme, ni gaz.
Conclusion
Au cours de la combustion du fer dans le dioxygène, il se forme de l’oxyde
magnétique de fer de formule chimique Fe3O4 .
Equation – bilan
Dans une réaction chimique, rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme.
Un oxyde est un corps formé à partir de l’oxygène.
Exemples : FeO (oxyde ferreux) ; ZnO (oxyde de Zinc)
3. Formation de la rouille
Facteurs intervenants
- Oxygène
- Humidité
93
- Métal (fer)
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
De la paille de fer brûle dans un flacon de contenance 0,5l rempli de dioxygène
pur. La masse de fer est initialement égale à 5,2g. A la fin de la réaction, il reste 3,2g
de fer.
94
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Solides
A) OBJECTIFS DE LA LEÇON
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
95
1. Réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone
a. Expérience
Eau de
chaux
Mélange de troublée
0,8gde CuO et
Dépôt de de 1,2g de C
cuivre
Bec bunsen
Condition expérimentales
- Il faut que la proportion du mélange soit respectée
- Il faut chauffer le mélange.
b. Observation
- Le mélange chauffé devient incandescent.
- Il se forme un gaz qui trouble l’eau de chaux : c’est le CO2
- Un dépôt rouge de cuivre se forme.
c. Interprétation
Le carbone fixe l’oxygène de l’oxyde de cuivre pour devenir du dioxyde de
carbone (Co2)
Equation - bilan.
Oxydation
Réduction
CuO est l’oxydant ; c’est le corps réduit.
C: est le réducteur ; c’est le corps oxydé.
d. Conclusion
La réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone s’accompagne de l’oxydation du
carbone et de la formation du cuivre.
NB : il y a conservation de masse lors de cette réaction :
mCuo + mc= mCu + mco2.
96
a. Expérience
Ruban de Gerbe
magnétique d’étincelles
Mélange de 54g d’Al
et de 160g de Fe2O3
Oxyde
d’aluminium
Dépôt de fer
Conditions expérimentales
- Il faut un mélange stœchiométrique.
- Le mélange doit-être sec.
- Il faut déclencher la combustion.
b. Observation
Quand la combustion est déclenchée, on note :
- Une formation de gerbes d’étincelles.
- Un dépôt gris de fer couvert par endroits de poudre blanche : oxyde
d’aluminium ou oxyde d’alumine.
c. Interprétation
L’aluminium fixe l’atome d’oxygène de l’oxyde ferrique pour devenir de l’oxyde
d’aluminium de formule Al2O3.
Equation-bilan
Oxidation
Réduction
d.Conclusion
La réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium donne du fer (Fe) et de l’oxyde
d’aluminium (Al2O3).
97
Remarque : on utilise cette expérience pour souder les pièces métalliques en fer.
Au cours de ces réactions il existe à la fois une oxydation et une réduction. On
parle d’une réaction oxydoréduction.
Etape 4 : Récapitulation
Etape 5 : Evaluation
1. Ecrire les équations- bilans des réactions de réduction de l’oxyde de cuivre par
le carbone et de réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium.
2. Préciser dans chaque cas l’oxydant et le réducteur.
Exercice de maison
Parm i les équations- bilans suivantes, précise celle (s) qui est (sont) des
réactions d’oxydoréduction. Donner l’oxydant et le réducteur.
1. C + 02 CO2 5. CO + CuOCO2 Cu
2. 2H20 + C CO2+ 2H2 6. CaO + 3C CaC2 + CO
3. CO2 + 2NaOH Na2CO2+ H2O
4. 2C + O2 2CO2
98
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
Thème III : Solutions aqueuses
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
Quelle est la structure d’un atome ? Peut-l arriver qu’un atome perd ou gagner des
électrons ?
99
Etape 3 : LEÇON DU JOUR
Une solution aqueuse est une solution qui contient des ions.
c. Exemples d’ions
Nom Formule
Ion cuivre Cu2+
Ion baryum Ba2+
Ion zinc Zn2+
Ion ferreux Fe2+
Ion ferrique Fe3+
Ion hydrogène H+
Ion hydronium H3O+
Ion nitrate NO3-
Ion hydroxyde OH-
Ion carbonate CO32-
Ion sulfate SO42-
Ion chlorure Cl-
Solution de soude
(Na+, OH-)
Précipité bleu
(Cu2+, SO42-)
100
Observation
- Il se forme un précipité bleu ;
- Le nom du précipité est l’hydroxyde de cuivre de symbole Cu(OH)2.
Equation-bilan de la réaction
Conclusion
Solution de soude
(Na+, OH-)
Précipité vert
(Fe2+, SO42-)
Observation
- Il se forme un précipité vert ;
- Le nom du précipité est l’hydroxyde ferreux ou hydroxyde de fer II de
formule Fe(OH)2.
Equation-bilan de la réaction
101
Les ions restants ou passifs
Conclusion
Solution de soude
(Na+, OH-)
Précipité rouille
(Fe3+, 3Cl-)
Observation
- Il se forme un précipité rouille dans le tube à essai ;
- Le nom du précipité formé est l’hydroxyde ferrique ou hydroxyde de fer III
de formule Fe(OH)3.
Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe3+ + 3OH- Fe(OH)3.
Conclusion
L’obtention du précipité rouille d’hydroxyde ferrique après ajout de la soude
montre que la solution de chlorure ferrique contient des ions ferrique ou ions fer III
102
Remarque :La solution de soude est le réactif de la solution de chlorureferrique
autrement dit, l’ion hydroxyde est le réactif de l’ion ferrique car ce sont ces 2 ions qui
précipitent au cours de cette réaction.
Solution de soude
(Na+, OH-)
Précipité blanc
(Zn2+, 2Cl-)
Observation
- Il se forme un précipité rouille dans le tube à essai quand on verse la soude
dans la solution de chlorure de zinc ;
- Le nom du précipité formé est l’hydroxyde de zinc de formule Zn(OH)2.
Equation-bilan de la réaction
Conclusion
Le précipité blanc d’hydroxyde de zinc obtenu après ajout de la soude montre que
la solution de chlorure de zinc contient des ions zinc.
NB. Dans ces 4 cas de test des cations, on utilise comme réactif la solution de
soude. On peut aussi utiliser la solution d’ammoniac (NH4+, OH-).
103
3. Identification des Anions
(Ag+, NO3-)
Précipité blanc
Solution de chlorure de
* Observation
- Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière ;
- Le nom du précipité est le chlorure d’argent de symbole AgCl.
* Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Ag+ + Cl- AgCl.
* Conclusion
Le précipité blanc de chlorure d’argent obtenu après ajout de la solution de nitrate
d’argent montre que la solution de chlorure de sodium contient des ions chlorure.
(Ba2+, 2Cl-)
Précipité blanc
Solution de sulfate
D’hydrogène (2H+, SO42-)
104
Observation
- Il se forme un précipité blanc ;
- Le nom du précipité est le sulfate de baryum de symbole BaSO4.
Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Ba2+ + SO42- BaSO4.
Conclusion
Le précipité blanc de sulfate de baryum obtenu après ajout de la solution de chlorure
de baryum montre que la solution de sulfate d’hydrogène contient des ions sulfates.
Tube à dégagement
Troublée
Observation
- Il se produit une effervescence dans le tube si on ajoute de l’HCl au calcaire.
- L’eau de chaux second tube se trouble.
Interprétation
Le calcaire est formé essentiellement du carbonate de calcium (CaCO3) qui au
contact de l’HCl donne des ions Ca2+ et CO32-.
Les ions H+ et CO32- vont réagir à leur tour en donnant le dioxyde de carbone qui
trouble l’eau de chaux.
Equation-bilan de la réaction
2H+ + CO32- CO2 + H2O
105
- L’ion calcium (Ca2+).
Conclusion
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 :EVALUATION
Exercice de maison
106
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME III : Solutions aqueuses
B) MATERIEL
C) DEROULEMENT DE LA LEÇON
Etape 2 : MOTIVATION
I. LES SOLUTIONS
Il existe 3 types de solutions : les solutions acides, les solutions basiques et les
solutions neutres.
107
1. Solution acide
a. Définition
Une solution est acide si les ions hydrogènes (H+) qu’elle contient sont nombreux.
2. Solution basique
a. Définition
Une solution est dite basique lorsqu’elle contient plus d’ions hydroxyde (OH -).
3. Solution neutre
a. Définition
Une solution neutre contient autant d’ions hydrogènes (H+) que d’ions hydroxyde
(OH-).
Pour connaître la nature des solutions on a défini une échelle qu’on appelle pH.
Les valeurs prises par le pH sont de 0 à 14 inclus.
Solution basique
pH
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Remarque :
108
III. NOTION D’INDICATEUR COLORE
a. Définition
Les indicateurs colorés sont des substances (liquides ou papiers) qui changent de
couleurs suivant les solutions.
c. Le pH-mètre
1. Solution acide
Lorsqu’on dilue une solution acide, son pH augmente et le nombre d’ion
hydrogène (H+) diminue.
Exercice d’application
Solution
Le nouveau pH : pH = 4 + 1 = 5
109
2. Solution basique
Exercice d’application
Solution
1. Le volume total : VT = Vs + Ve = 10 ml
Le nombre de fois dilué : n = VT / Vs = 10 fois ou 101
Le nouveau pH = 9 Ŕ 1 = 8
2. Les ions OH- diminuent dans la solution.
1. SOLUTION ACIDE
Quand on concentre une solution acide, son pH diminue tandis que les ions H+
augmentent.
Exercice d’application
Solution
Le pH final est : pH = 6 Ŕ 2 = 4.
110
2. Solution basique
Lorsqu’on concentre une solution basique, son pH augmente aussi que les ions
OH-.
Etape 4 : RECAPITULATION
Etape 5 : EVALUATION
Exercice de maison
Solution
111