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SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIE

CLASSE DE TROISIEME
PROGRAMME DE 3EME REPARTI SELON LES TRIMESTRES

Trimestres Physiques Chimie

THEME I : MECANIQUE THEME I: CORPS


MOLECULAIRE
1. Poids d’un corps : Notion de force
2. La poussée d’Archimède 1. Electrolyses de
3. Equilibre d’un solide soumis à des l’eau
forces concourantes 2. Les alcanes
1er trimestre

THEME II : ENERGIE THEME II : SOLIDES

4. Machines simples 3. Combustion du


5. Travail carbone, du soufre,
6. Puissance mécanique d’une force du fer, la rouille
7. Notion d’énergie
8. Sources d’énergie et leurs 4. L’oxydo-réduction
applications
THEME III :
THEME III : OPTIQUE SOLUTIONS AQUEUSES

9. Réflexion de la lumière 5. Caractérisation des


10. Image donnée par une lentille ions
11. Utilisation raisonnée d’un appareil
3ème trimestre 2ème trimestre

photographique

THME III : ELECTRICITE

12. Dipôles passifs ou résistifs


13. Le transistor

14. Moteurs électriques à courant


continu 6. Acidité et basicité
15. Puissance et énergie électrique
16. Energie thermique et compteur
électrique

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SOMMAIRE
Partie A : PHYSIQUES…………………………………………………………………..4

THEME I : MECANIQUE…………………………………………………………………5

1. Poids d’un corps : Notion de force…………………………………………………5


2. La poussée d’Archimède……………………………………………………………9
3. Equilibre d’un solide soumis à des forces concourantes………………………14

THEME II : ENERGIE…………………………………………………………………...19

4. Machines simples…………………………………………………………………..19
5. Travail ……………………………………………………………………………….30
6. Puissance mécanique d’une force………………………………………………..36
7. Notion d’énergie…………………………………………………………………….38
8. Sources d’énergie et leurs applications………………………………………….44

THEME III : OPTIQUE…………………………………………………………………..46

9. Réflexion e la lumière………………………………………………………………46
10. Image donnée par une lentille…………………………………………………….50
11. Utilisation raisonnée d’un appareil photographique…………………………… 55

THME III : ELECTRICITE………………………………………………………………59

12. Dipôles passifs ou résistifs………………………………………………………..59


13. Le transistor…………………………………………………………………………65
14. Moteurs électriques à courant continu…………………………………………..69
15. Puissance et énergie électrique…………………………………………………..71
16. Energie thermique et compteur électrique………………………………………74

Partie B : CHIMIE……………………………………………………………………….77

THEME I : CORPS MOLECULAIRE…………………………………………………..78

1. Electrolyse de l’eau…………………………………………………………………78
2. Les alcanes………………………………………………………………………….83

THEME II : SOLIDES……………………………………………………………………83

3. Combustion du carbone, du soufre, du fer, la rouille…………………………...89


4. L’oxydo-réduction…………………………………………………………………..94

THEME III : SOLUTIONS AQUEUSES……………………………………………….98

5. Caractérisation des ions…………………………………………………………...98


6. Acidité et basicité………………………………………………………………….106

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Partie A :
PHYSIQUE

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique

Titre de la leçon : POIDS D’UN CORPS : NOTION DE FORCE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 définir le poids d’un corps,
 caractériser le poids d’un corps,
 donner la relation entre le poids et la masse d’un corps,
 représenter graphiquement une force à partir d’une échelle.

B) MATERIEL

- Objet de différentes masses, un objet déformable, dynamomètre.


- Sciences physiques 3em collection DURANDEAU.
- Sciences physique BEP collection DURANDEAU.
- Physique chimie 3e collection Bordas.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Qu’est-ce que : le poids d’un corps ? La masse d’un corps ?


 Le poids d’un corps est la force d’attraction que la terre exerce sur ce corps.
 La masse d’un corps est la quantité de matière que contient ce corps.

Etape 2 :MOTIVATION

 Pourquoi un objet tombe-t-il lorsqu’on le lâche ?


 Pourquoi est-il abusif de dire « Mon poids est égal à 45kg » ?
 Pourquoi si deux personnes se tirent sur un bâton et qu’une personne lâche
brusquement un bout, l’autre personne tombe ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

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I. POIDS D’UN CORPS

Expérience
Caillou
Lançons un caillou en l’air.

Observation
Le caillou tombe verticalement. P

Conclusion
Le caillou est soumis à une attraction de la part de la terre. Cette attraction
est appelée poids.

1. Définition

Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps.
L’unité du poids est Newton(N). Il est symbolisé par P.

2. Les caractéristiques du poids d’un corps

Le poids est caractérisé par :


 Sa direction : verticale
 Son Sens : du haut vers le bas
 Son point d’application : le centre de gravité du corps. Il est noté G
 Son intensité : C’est une valeur mesurable à l’aide d’un dynamomètre. Elle
s’exprime en Newton (N).

NB : Le poids d’un corps dépend du lieu où il est mesuré.


Exemple: pour un objet de 1kg on a :
Lieu Chamonix Mont-Blanc Equateur Pôle- Paris
Nord
Attitude(m) 1037 4807   
0
Latitude( )   0 90 49
Poids(N) 9,806 9,792 9,780 9,830 9,811

Le poids diminue quand l’altitude augmente et varie le long d’un méridien.

3. Représentation

Le poids d’un corps est représenté par un vecteur noté (vecteur-poids) dont
l’origine est le point d’application du poids (centre de gravité du corps).
Sa norme se note // // et s’exprime en mètre(m) ou en centimètre (cm).
La norme du vecteur-poids est proportionnelle à l’intensité du poids.

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Exemple : Représenter le poids d’une boule égal à 75N à l’échelle 1cm25N

Réponse : 1cm25N
// P//  75N  // P// = //P// 3 cm

4. Relation entre la masse et le poids d’un corps

Expérience
On mesure le poids et la masse d’un corps de trois objets différents en un même
lieu.
Objets 1 2 3
Poids 3 9 5
Masse 0,3 0,9 0,5
Quotient 10 10 10

Observation
Le quotient est le même dans chaque cas.

Conclusion

Le quotient est appelé l’intensité de pesanteur g. on note g = .


L’intensité de pesanteur varie en fonction des lieux. Sa valeur moyenne sur la
terre est g = 9,8.
Avec g = on a : P= m × g

NB : la masse d’un corps ne varie pas selon les lieux.

5. Le poids volumique d’un corps

Le poids volumique d’un corps est le poids par unité de volume de ce corps. Il est
noté W et est souvent exprimé en N/dm3 ou en N/m3
W= P/V
II. NOTION DE FORCE

Expérience
Appuyons le bout d’une règle en plastique contre le tableau en tenant l’autre bout.
Observation
La règle est déformée.
Conclusion
La règle a subi une cause ou une action de notre part.
Cette cause est appelée force.

1. Définition

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La force est une cause ou une action capable de :
- mettre en mouvement un corps ou modifier son mouvement.
- déformer un corps
- participer à son équilibre.
Le poids d’un corps est un exemple de force.

2. Caractéristiques d’une force

Toute force est caractérisée par :


 sa direction : c’est la ligne d’action ou support.
 son sens : c’est celui du déplacement.
 son point d’application : c’est le point où la force s’exerce sur le corps. Il est
situé sur la droite d’action.
 son intensité : c’est une grandeur mesurable (à l’aide d’un dynamomètre).
L’unité est Newton(N).
Comme dans l’exemple du poids, une force peut-être représentée en tenant
compte d’une échelle.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


 La définition du poids d’un corps et ses caractéristiques,
 Relation entre le poids et la masse d’un corps.
 La définition d’une force et ses caractéristiques.

Etape 5 : EVALUATION

- Qu’est-ce qu’-une force ? Donner en un exemple précis.


- Donner les caractéristiques d’une force.
- Pourquoi le poids d’un corps varie selon les lieux ?

Etape 5 :TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

Une boule de 49Kg tombe d’un étage de 10 m. Caractériser et représenter la force


avec laquelle elle arrive sur terre. Donner : Echelle : 1cm  100 N
Prendre g = 9,8N/kg.

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique

Titre de la leçon : LA POUSSEE D’ARCHIMEDE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 définir la poussée d’Archimède
 réaliser une expérience pour mettre en évidence la poussée d’Archimède.
 caractériser la poussée d’Archimède
 citer les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.

B) MATERIEL

- Dynamomètre, un solide, eau, sel de cuisine, récipient gradué.


- Sciences physiques 3ème collection DUARANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Qu’est-ce qu’une force ? Donner ses caractéristiques.


 Une force est une cause capable de mettre en mouvement un corps ou de
modifier son mouvement, de déformer un corps ou de participer à son
équilibre.
 Elle est caractérisée par son sens, sa direction, son point d’application et son
intensité.

Etape 2 :MOTIVATION

 Plonger un ballon dans un seau rempli d’eau puis essayer de pousser ce


ballon au fond du seau.
 Que ressentez-vous lorsque vous nagez ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

Rappel

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- Le volume d’un corps est l’espace occupé par ce corps. Son unité est m 3.
- La masse volumique d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.

- La densité d’un corps par rapport à l’eau est le quotient de la masse


volumique de ce corps par rapport à celle de l’eau.
La masse volumique de l’eau est 1 kg/dm3 ou 1g/ cm3.

d 
NB : la densité n’a pas d’unité.

Exercice d’application
Un corps cubique a pour arrête 5 cm. Sachant que sa masse volumique est 0,4
Kg/dm3, Calculer sa masse.

Solution
Le volume du corps est : V= a3 = 125 cm3
Calcul de la masse.
m=  x v avec v= 125cm3 = 0,125 dm3
m = 0,4kg/dm3 x 0,125 dm3⟹m = 0, 05 kg

I. LA POUSSEE D’ARCHIMEDE DANS LES LIQUIDES

1. Cas des corps complètement immergés

a. Mise en évidence de la poussée.


 Expérience
Immergeons un caillou dans l’eau comme l’indiquent les schémas de l’expérience
a et b.
P’= 2N
P= 5N
Pa

Eau
p
P
 Observation
Dans l’eau (schéma b), le dynamomètre indique une valeur plus petite celle du
poids du corps (schéma a)

 Conclusion
L’eau exerce une force sur le caillou : c’est la poussée d’Archimède notée Pa.

b. Définition
La poussée d’Archimède est la force que les liquides (les fluides) exercent sur un
corps immergé.

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Pa = P – P’ avec P = Poids réel et P’ = poids apparent.

c. Les caractéristiques de la poussée d’Archimède


La poussée d’Archimède est une force caractérisée par :
- Sa direction : toujours verticale
- Son sens : du bas vers le haut
- Son point d’application : le centre de gravité du corps
- Son intensité : c’est une valeur mesurable (par un dynamomètre).

d. Mesure expérimental de la Poussée d’Archimède

 Expérience
Recueillons le volume du liquide déplacé par un corps immergé selon le dispositif
suivant puis mesurons son poids.

P= 5N P= 3N P= 5N

Pa= 2N

Liquide déplacé.

 Observation
Le poids du liquide déplacé a compensé la poussée d’Archimède, donc
Pa = PLD

 Conclusion
Tout corps immergé complètement ou non dans un liquide subit de la part de
celui-ci une force verticale dirigée vers le haut, et d’intensité égale au poids du
liquide déplacé : c’est le principe de la poussée d’Archimède.

Pa=Pld = mld x g or mld = L x VldPa = L x Vld x g

Avec Vi=Vld on a : Pa
Pa= =Pld
L donc
x Vi x g

Remarque :L x g = w (poids volumique du liquide) d’où Pa = Vld x W

e. Les facteurs liés à la poussée d’Archimède


Dans la relation Pa = L x Vc x g, seul g est constant. La poussée est donc liée à :

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 la nature du liquide (masse volumique ou densité) : si la masse volumique
augmente, la poussée augmente.
 le volume du corps immergé : la poussée augmente avec le volume du corps.

NB : Réaliser des expériences pour mettre en évidence ces deux situations.

Exercice d’application

Un corps pesant 12N devient 9N lorsqu’il est plongé dans l’eau.


1. Calculer la valeur de la poussée d’Archimède exercée sur ce corps.
2. Quelle est la valeur du poids du liquide déplacé ?
3. Calculer son volume
Prendre g  10N/Kg

Solution

1) Calcul de Pa Pa  P – P’
Avec P = 12 N et P’= 9N Pa = 3N
2) Calcul du Pld : Pld = Pa Pld = 3N
3) La masse de l’objet :
P = mg  m =

m= m = 1, 2Kg

f. Cas des corps flottants

 Expérience

P P’ ₌ 0 N

Fil relâché
Fil tendu Polystyrène

P Eau
 Observation
Lorsque le polystyrène est plongé dans l’eau, il flotte et le dynamomètre indique
0N.
 Conclusion
Le poids apparent (P’) de tout corps flottant est nul. Comme Pa = P Ŕ P’ et P’ = O
alors Pa = P.

La poussée d’Archimède de tout corps flottant est égale au poids réel de ce


corps.

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NB : Un corps flotte, lorsque sa masse volumique est inférieure à celle du liquide.
Un corps complètement immergé lorsque sa masse volumique est supérieur à
celle du liquide.

Tableau récapitulation

Corps complètement immergés Corps flottants


c L Lc
Pa = P Ŕ P’ Pa = P
Vc = Vld Vld = Vi
Pa = Pld Pa = Pld

g. Cas des corps creux

Pâte à modeler
Pâte à modeler
façonnée

La pâte à modeler en masse a coulé dans le liquide tandis qu’elle flotte lorsqu’on
la façonne de sorte qu’elle présente un creux.
C’est la même chose observée chez les bateaux qui sont fabriqués en acier (métal
plus dense que l’eau.)

h. La poussée dans les gaz


Il existe une poussée dans les gaz. Elle est analogue à la poussée dans les
liquides. La poussée dans les gaz est égale au poids du volume de gaz
déplacé .Etant donné que les gaz sont légers, cette poussée est faible.

Etape 5 : EVALUATION

- Qu’est-ce que la poussée d’Archimède ?


- Donner les facteurs liés à la poussée à partir de l’expression de la poussée
dans le cas des corps immergés.
Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

1) Citer deux facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.


2) Une bille sphérique de densité d = 2,7 et de volume 19 cm3 est plongée dans
une éprouvette contenant un liquide de densité 3, 2
a) Calculer le poids de la bille
b) La bille flotte ou coule- t- elle ?
3) Un corps homogène de masse m = 500g flotte sur l’eau.
a) Calcul la Pa qu’il subit
b) Déterminer le volume du corps sachant que sa densité est 0,8 et calculer
le volume de sa partie émergée.

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Mécanique

Titre de la leçon: EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A


DES FORCES CONCOURANTES

A) OBJECTIF DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de:


 écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à deux forces,
 écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à trois forces
concourantes ;
 déterminer graphiquement la résultante de deux forces concourantes.

B) MATERIEL

 Dynamomètres, carton, des fils, cailloux.


 Sciences physiques BEP collection DURANDEAU
 Physique - Chimie 3e Bordes
 Sciences -Physiques 3ecollection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 :CONTROLE INITIAL

1.Qu’est-ce que la poussée d’Archimède ?


R : c’est la force qu’exercent les fluides sur un solide immergé.
2.Quels sont les facteurs liés à la poussée d’Archimède ?
R : le volume du corps immergé, la nature du liquide.

Etape 2 : MOTIVATION

Partir du principe de fonctionnement d’une balance : Pourquoi le fléau reste


vertical lorsque les deux plateaux contiennent les objets de même masse ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

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I. EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A DEUX FORCES

1. Solide léger F2 ₌ 2N

a. Expérience
F2
F1
F1₌ 2N
Carton
b. Observation
Les deux forces F1 et F2 sont opposées, elles ont une même intensité, les deux
droites d’actions sont colinéaires : les deux forces ont une même direction et de sens
contraire.
c. Conclusion
Un solide soumis à deux forces est en équilibre si la somme vectorielle des deux
forces est un vecteur nul.

d. La condition d’équilibre
A l’équilibre, on a :
F1 + F2 = 0 ou bien F1 = F2

2. Solide pesant

a. Solide posé sur un support : force d’interaction


 Expérience
R
Solide

Support

P
 Observation
- La table exerce une réaction sur le solide. Cette réaction R et le poids P du
solide sont opposés, ils ont même intensité.
- R et P ont même droite d’action donc ils sont coplanaires.

 Conclusion
Un solide posé sur un support est en équilibre si la somme vectorielle de son
poids (P) et la réaction (R) du support est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : P + R = O ou P = R

b. Solide suspendu à fil inextensible


 Expérience

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Support

Fil inextensible T

Solide

P
 Observation
T est la tension du fil.
T et P sont opposés et ont une même intensité : ils ont une même droite d’action :
ils sont coplanaires.

 Conclusion
Un solide suspendu à un fil reste en équilibre si la somme vectorielle de la tension
T du fil et le poids P du solide est en vecteur nul.

P +T=O ou P= T

II. EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A TROIS FORCES

a. Expérience

Fil

T1 T2

Solide

P
b. Observation
- Les 3 droites d’actions sont concourantes
- Les 3 forces T1, T2 et P sont différentes
- Le solide ne bouge pas : il est en équilibre
- Les 3 forces n’ont pas la même direction ni le même sens.

c. Conclusion
Un solide suspendu et soumis à 3 forces T1, T2 et P reste en équilibre si la
somme vectorielle des 3 forces est en vecteur nul.
A l’équilibre on a : T1 + T2 = - P  T1 + T2 + P = 0

Exercice d’application
Soit la figure ci-dessous

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TA TB
M ₌ 2kg

On donne TA = 10N ; m  2 Kg et g = 10N/kg


Echelle : 1 cm  5N
Déterminer graphiquement la tension TB.

Solution
Calculons le poids : P= mg P = 20N
La norme de P
1cm  5N -TA
// P //  20N  // P // =
-TB
// P // = 4 cm
P
// TB // = 3,3 cm
Déterminons la tension TB
1cm  5 N

3,3 cm  TB TB =

TB = 16,5 N

III. SOLIDE POSE SUR UN PLAN INCLINE

a. Expérience

Fe R
B

A C

b. Observation

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- Les 3 forces R, Fe et P sont concourantes.

-La force Fe est inférieure au poids P


- Le solide ne descend pas : il est en équilibre.

c. Conclusion
Si un solide posé sur un plan incliné reste en équilibre alors la somme vectorielle
des 3 forces est un vecteur nul.

d. Condition d’équilibre
A l’équilibre on a :

R + Fe + P = 0

Etape 4 :RECAPITULATION

Elle porte sur les notions :


- Condition d’équilibre d’un corps soumis à 2 forces,
- Condition d’équilibre d’un corps soumis à 3 forces.

Etape 5 :EVALUATION

Quelle est la condition d’équilibre d’un corps soumis à:


- 2 forces ?
- 3 forces ?

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison
Déterminer graphiquement l’intensité de la résultante de deux forces dont les
lignes d’action sont perpendiculaires et dont les intensités sont respectivement 2,4N
et 2,6N.

Echelle : 1 cm  1N

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :

THEME II : Energie

Titre de la leçon : LES MACHINES SIMPLES

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève être capable de :


 Citer les différentes machines simples et leurs rôles,
 Donner les caractéristiques de chaque type de machine,
 Donner l’expression du travail dans chaque type de machine,
 Faire un montage d’association de machines simples,
 Définir le levier et le treuil.

B) MATERIEL

- Une poulie, une corde, un support, un levier…


- Sciences physiques 3ème : DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Comment procédez-vous pour soulever les objets de gros poids ?

Etape 3: LEÇON DU JOUR

Il existe 4 types de machines simples : les poulies, le treuil, le plan incliné et les
leviers.

I – LES POULIES
1. Définition
Une poulie est une roue mobile autour d’un axe et sur la gorge de laquelle on fait
passer une corde.

2. Poulies simples (poulie fixe et mobile)

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a. Poulie fixe
 Expérience

Crochet

Corde longueur Le
Gorge

Fs Fe

Hauteur h Solide

Le = déplacement de la force ou longueur de la corde tirée.

h = élévation de la charge ou hauteur de la charge.

 Observation
 Les forces en présence sont : Fe ; Fs et P
 Quand on tire sur la corde, le solide monte.
 La corde fait un mouvement de translation.

 Formule d’équilibre

Fe = P et h = Le

 Conclusion :
La poulie fixe ne modifie pas l’intensité de la charge à soulever. Elle permet
seulement de changer la direction des charges à soulever.

b. Pouliemobile
 Experience

T Fe = 1N

Le

H = Ls

Fs

P = 2N
 Observation

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 Les forces en présence sont : Fe ; Fs et P
 Quand on tire la corde, le solide monte avec la poulie mobile.

 Formule d’équilibre

Fe = P / 2 alors P = Fe × 2
h = Le / 2 alors Le = h × 2

 Conclusion
La poulie mobile permet de gagner en force.

Exercice d’application
On utilise une poulie mobile pour soulever une charge de 12kg. Quelle force doit-
on déployer pour la maintenir en équilibre. On donne g = 10N/kg.

Résolution
Calcul du poids : P = m × g = 120N
La force à exercer : Fe = P/2 = 60N

3. Poulie à deux (2) gorges

a. Expérience

R Le

r Fe

r = petite gorge

h = Ls R = grande gorge

Solide

b. Observation
- La petite gorge supporte la charge,
- Quand la corde s’enroule sur une gorge, elle se déroule sur l’autre,
- La force d’entrée Fe est exercée sur la grande gorge,

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c. Formule d’équilibre

Elle s’écrit : Fe × R = P × r alors Fe = P × r / R

 La longueur de la corde enroulée (h) est : h = 2 π r n(n = nombre de tour).


 Le déplacement (Le) de la force s’écrit : Le = 2 π R n
 Le rapport des rayons et des longueurs s’écrit :

 Le rapport des longueurs et des forces est :

Fe × Le = P × h donc

d. Conclusion
La poulie à 2 gorges permet de gagner en force et de perdre en déplacement.

Application
Une poulie à 2 gorges est utilisée pour élever une charge de 200kg sur une
hauteur (h).

a. Déterminer l’intensité de la force à exercer à l’équilibre sachant que R = 10cm


et r = 5cm.
b. De combien s’élève la charge si on tire la corde sur 8m. on donne g = 10N/kg.

Solution

a. Calculons le poids : P = mg = 2000N.


L’intensité de la force : Fe = P × r / R = 1000N.
b. La hauteur : Le/h = R/r d’où h = Le × r / R = 4m

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4. Association de poulies

a. Association d’une poulie fixe et d’une poulie mobile


 Expérience

Fe = 2N

h= Ls Poulie fixe
Poulie mobile

P = 4N

 Observation
- La même corde passe dans la gorge de la poulie mobile et de la poulie fixe.
- Quand on tire la corde vers le bas, la charge monte avec la poulie mobile.

 Formule d’équilibre

A l’équilibre, on a : Fe = P / 2 alors P = Fe × 2

Le déplacement : h = Le / 2 alors Le = 2 × h

 Conclusion
L’association d’une poulie fixe et d’une poulie mobile permet de gagner en force et
de perdre en déplacement.

b. Montage en cascade
 Expérience

Fe = 0,5N

Poulie fixe

N°3

h = Ls N°2

Poulie mobile N°1

P = 4N

23
 Observation
- Il y a 3 poulies mobiles et une fixe.
- La corde passant dabs la gorge d’une poulie mobile arrive sur la chape de
l’autre.
- Quand on tire sur la corde, la charge et les poulies mobiles montent.

 Formule d’équilibre

A l’équilibre, on a : Fe = P / 2n alors P = 2n× Fe

Le déplacement est : h = Le / 2n alors Le = 2n × h

n = nombre de poulies mobiles.

 Conclusion
Cette association permet de gagner en force.

Application
Au cours de la monté d’un solide de 50kg, on a utilisé 4 poulies mobiles associées
à une poulie fixe.

1. Détermine la force à exercer à l’équilibre.


2. La charge s’élève sur 2m. calcul la longueur de la corde à tirer (le
déplacement). On donne g = 10N/kg.

Solution

1. La force :

Calcul du poids : P = m × g = 500N

Fe = P / 2n (n = 4) d’où Fe = P / 24= 31,25N

2. La longueur : Le = 24 * h = 32m

c. Le palan
Un palan est système constitué d’un même nombre de poulies fixe que de poulies
mobiles.

24
 Expérience

F1 F2 F3 F4 F5 F6 Fe

 Observation
- Dans ce montage, le nombre de poulies fixe est égal au nombre de poulies
mobiles.
- Quand on tire sur la corde, la charge monte avec les poulies mobiles.

 Formule d’équilibre

La force est : Fe = P / 2 × n alors P = Fe × 2n


Le déplacement : h = Le / 2 × n alors Le = h × 2n

n = nombre de poulies fixes ou de poulies mobiles.

 Conclusion
L’utilisation du palan permet de gagner en force et de perdre en déplacement.

Application
On se sert d’un palan constitué de 3 poulies fixes et de 3 poulies mobiles pour
soulever une charge de 180kg.

1. Calcul l’intensité de la force à exercer à l’équilibre.


2. On tire la corde sur 5m. de combien s’élève la charge. On donne g = 10N/kg.

Solution

Le poids : P = mg = 1800N

1. La force : Fe = P / 2 * n (n = 3) d’où Fe = 300N.


2. La hauteur : h = Le / 2 * n (n = 3) d’où h = 0,83m.

25
II- LE TREUIL

On se sert du treuil pour soulever les lourdes charges.

a. Expérience
Le treuil est constitué d’un tambour (cylindre), d’un axe de rotation et d’une
manivelle solidaire à l’axe.

Vue de face Fe Vue de profil

Rayon r Fe

Axe Bras de la manivelle (L) L

Tambour ou cylindre

Charge Charge

P P

b. Observation
- La force Fe appliquée est orthogonale à la manivelle.
- La manivelle est solidaire et orthogonale à l’axe de rotation du cylindre.
- Au cours de la montée de la charge, la corde s’enroule sur le cylindre qui se
met en mouvement (tourner).
-
c. Formule d’équilibre

A l’équilibre on a : Fe × L = P × r alors Fe = P × r / L

Le rapport r/ L< 1 d’où Fe < P

Le déplacement de la charge est donné par : h = 2 r π n (n = nombre de tour)

Le tour de la manivelle est : Le = 2 L π n

Le rapport des déplacements :

26
d. Conclusion

On gagne en force en utilisant le treuil mais on perd en déplacement.

Application
On veut élever une charge de 50kg au moyen d’un treuil dont le diamètre du
cylindre est 16cm et le bras de la manivelle est 25cm.

1. Détermine la force à exercer à l’équilibre.


2. De combien s’élève la charge quand le cylindre fait 5 tours.
On donne g = 10N/kg.

Solution
Le poids P = mg = 500N
Le rayon r = d/2 = 8cm

1. La force : Fe = P * r / L = 160N
2. La hauteur : h = 2 π r n = 251,2cm

III- LES LEVIERS

1. Définition
Un levier est une barre rigide mobile autour d’un point fixe appelé point d’appui. A
l’équilibre les moments des forces sont égaux.

O Fe

A Point d’appui

OA et OB constituent les bras du levier ;

A l’équilibre on a : Fe × OB = P × OA

2. Les différents types de leviers


Il existe 3 types de leviers :
- Le levier inter-appui ;
- Le levier inter-résistant et
- Le levier inter-moteur.

a. Le levier inter-appui
C’est un levier dont le point d’appui se situe entre les points d’application des
forces motrices et résistantes.

27
B

Fe

P Fe × OB = P × OA

Exemples : le pied de biche, les tenailles, les ciseaux, les pinces, la balance...

a- Le levier inter-résistant
Dans ce système, la force résistante se situe entre la force motrice et le point
d’appui. On gagne en force (OA / OB < 1)

Fm

O Fr A l’équilibre :Fr × OA = Fm × OB.

Exemples : la brouette, frein de vélo, articulation du poignet, …

b. Le levier inter-moteur
C’est un levier dont la force motrice se situe entre le point de rotation et la force
résistante. On perd en force mais on gagne en déplacement (OB / OA > 1).

Fm A

B Fr

OA l’équilibre : Fm ×OB =Fr ×OA.


Exemples : articulation du coude, et pédale d’une machine à coudre.

Tableau récapitulatif

Machines simples Condition d’équilibre Longueurs


Poulie simple Fe = P le = h
Poulie mobile Fe = P/2 l = 2h
Poulie à deux gorges Fe × R = P × r le/h = R/r
Poulie fixe associée à Fe = P/2n le = 2n×h
une pouliemobile
Palan Fe = P/2n le = 2n× h
Levier inter-appui Fm ×OB = Fr ×OA ---------

28
Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


- Les poulies et leurs associations, le treuil et les leviers ;
- Les formules d’équilibre.
- L’importance de ces machines simples.

Etape 5 : EVALUATION

Une règle longue de 2m est mobile autour d’un axe O. On exerce aux points A et
B des forces FA = 30N et FB = 20N. A quelle distance de O faut-il placer les forces FA
et FB pour qu’il ait l’équilibre ?

Solution B

O FB

FA

A l’équilibre on a : FA × OA = FB × OB ; FA/OB = FB/OA =

FA/OB = 50/2 50× OB = 2× FA OB = 2× FA/2; OB = 2×30/50;

OB = 1,2cm.

FA /OA = 50/2 50×OA = 2 ×FB OA =2×FB/50; 2×20/50;

OA = 0,8cm. Ou AB = OA+OB ;

OA = AB Ŕ OB; 2cm Ŕ 1,2cm; OA = 0,8cm.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

Dans un levier inter-moteur, le bras lié au poids à vaincre est 60cm et celui
associé à la force à exercer mesure 25cm. L’intensité de la résistance à vaincre est
70N.

Calculer la valeur de la force à exercer à l’équilibre.

Solution

Fe × OA = P × OB d’où Fe = P × OB / OA = 168N

29
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie

Titre de la leçon : LE TRAVAIL

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Acquérir la notion de travail moteur et de travail résistant ;
 Donner les expressions des 2 catégories de travail ;
 Exprimer le rendement d’un travail.

B) MATERIEL

- Des machines simples ; une corde, un support,


- Sciences physiques 3ème DURANDEAU.

C) Déroulement de la leçon

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 :MOTIVATION

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

I. TRAVAIL DE LA FORCE ET DU POIDS

1. Travail de la force

a. Expérience
Déplaçons une boite à craie vide sur la table et repérons l’origine de la force
appliquée puis identifions la distance parcourut.

Boîte de craie

A F B F

b. Observation

30
- Le point d’application de la force s’est déplacé de A à B : on dit qu’elle
travail.
- La force F et le déplacement sont colinéaires.
- La distance AB représente le déplacement et se note L.

c. Conclusion
Une force F travail si son point d’application se déplace.

d. Définition
On appelle travail d’une force le produit de l’intensité de la force par son
déplacement. Le travail s’exprime en Joule de symbole « J ».

En désignant le travail par W, la force F et le déplacement par L, on a :

W=F×L W en joule (J) ; F en Newton (N) et L en mètre (m).

Exercice d’application
Un boucher exerce une force de 45N pour tirer son mouton jusqu’à l’abattoir situé
à 300m de chez lui. Calculer le travail effectué par le boucher.

Solution
Travail : W = F × L = 13500J

NB.
 Si la force F s’oppose au déplacement L, le travail effectué est appelé travail
résistant et se note Wr ou Ws.
 Si la force F et le déplacement L sont de même sens, le travail effectué prend le
nom de travail moteur et se note Wm ou We.

2. Travail du poids
Quand un corps de poids P tombe d’une hauteur h, son travail a pour formule :

Wp = P × h Wp en (J) ; P en (N) et h en (m).

Remarque : c’est le centre de gravité du poids qui se déplace vers le sol et on dit
que le poids travail.

Exercice d’application
Une noix de coco de 1500g tombe d’un cocotier de 8m de haut. Calculez le travail
effectué par cette noix lorsqu’elle atteint le sol. g = 10N/kg.

Solution
Le poids : P = mg = 15N

Le travail : W = P × h = 120J

31
II. TRAVAIL DANS LES MACHINES SIMPLES

1. Le plan incliné

a. Expérience
Déplaçons un solide sur une grande pente d’un plan incliné et calculons le travail
de la force et le travail du poids puis comparons-les.

A P C

b. Observation
 La distance AB est le déplacement de F
 La distance BC est le déplacement de P
 Le travail de la force F (travail moteur ou d’entré) est : Wm = F × AB
 Le travail du poids (travail résistant ou de sorti) est : Wr = P × BC

La comparaison des 2 travaux : Wm>Wr à cause des forces de frottement.

NB. On peut avoir Wm = Wr lorsque les frottements sont nuls ou égaux aux
travaux : on dit qu’il y a conservation de travail.

c. Conclusion
Dans le plan incliné, le travail moteur est égal au travail résistant lorsque les
forces de frottements sont nulles.

d. Le rendement
Le rendement est le quotient du travail résistant (Wr) par rapport au travail moteur
(Wm) :

r = Wr / Wm ou r = Ws / We

Le rendement n’a pas d’unité et est toujours inférieur à 1.

Exercice d’application
Avec une force de 100N, on tire un paquet de ciment de 50Kg sur une plate-forme
de 3m de long dont la dénivellation est de 0,5m. En prenant g = 10N/kg, Calcule :

1. Le travail d’entré ;
2. Le travail de sorti ;

32
3. Le rendement des travaux.

Solution
Le poids : P = mg = 500N.
1. Travail d’entré : We = F * AB = 100N * 3m = 300J
2. Travail de sortie : Ws = P * BC = 500N * 0,5m = 250J
3. Rendement : r = Ws / We = 250J/300J = 0,83

2. Poulie à deux gorges

a. Experience
Soulevons un solide (S) avec une poulie à 2 gorges et notons les déplacements
ainsi que les travaux puis comparons-les.

R Le

r Fe

r = petite gorge

h = Ls R = grande gorge

Solide

P
b. Observation
 Le déplacement du solide est : h = 2 × r × π × n
 Le déplacement de la force est : Le = 2 × R × π × n
 Le travail moteur est donc : Wm = F × 2Rπn
 Le travail résistant est : Wr = P × 2rπn

Comparaison des 2 travaux : Wm>Wr si les forces de frottements existent ; dans


le cas contraire, il y a conservation de masse : Wm = Wr

c. Conclusion
Dans une poulie à 2 gorges, le travail moteur (Wm) est égal au travail résistant
(Wr) si les forces de frottements sont nulles.

Le rendement des travaux est donné par : r = Wr / Wm.

33
Exercice d’application
On se sert d’une poulie à 2 gorges de rayons 5cm et 8cm pour soulever une
masse de 2kg. Calculer le travail de sortie pour 2 tours de la poulie. Prendre g=
10N/kg.

Solution
Le poids : P = mg = 20N

Travail de sortie : Ws = P × 2 r π n = 12,56J.

3. Le treuil

a. Expérience
Soulevons une charge (C) avec un treuil et notons les déplacements ainsi les
travaux puis comparons-les.

L F

b. Observation
 Déplacement du poids : h = 2 r π n
 Déplacement de la force : 2 L π n
 Travail moteur : Wm = F × 2 L π n
 Travail résistant :Wr = P × 2 r π n

Comparaison des 2 travaux : Wm>Wr si les forces de frottements existent ; dans


le cas contraire, il y a conservation de masse : Wm = Wr.

c. Conclusion
Dans un treuil, le travail moteur (Wm) est supérieur au travail résistant (Wr) s’il y a
des frottements.

L’expression du rendement est : r = Wr / Wm

34
Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :

 Le travail moteur et le travail résistant ;


 Le calcul des rendements.

Etape 5 : EVALUATION

1. Qu’est-ce que le travail d’une force ?


2. Comment calcul-t-on le rendement ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

Pour soulever une charge de 50kg, on utilise un treuil dont le tambour a 15cm de
long et le bras de la manivelle a une longueur de 30cm.

1. Quel est la force à exercer à l’équilibre ?


2. Détermine le travail de sortie pour 2 tours de tambours.
3. Le travail d’entré étant de 980J, en-déduis le rendement de l’installation.
Prendre g = 10N/kg.

Solution

Le poids : P = mg = 500N

1. La force : F × L + P × r d’où F = P × r / L = 250N


2. Le travail : Ws = P * 2πrn = 942J
3. Le rendement : r = Ws / We = 0,9

35
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie

Titre de la leçon : PUISSANCE MECANIQUE D’UNE FORCE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève être capable de :


- Acquérir la notion de puissance ;
- Donner les expressions de la puissance ;

B) MATERIEL

- Un vélo ; des billes.


- Sciences physiques 3ème DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Qu’est-ce qu’une force ? Une mécanique ? Une puissance ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Notion de puissance

a. Faits d’observation
 Un moteur électrique est d’autant plus puissant quand il fournit un travail
donné pendant un temps très court.
 Le vélo d’un cycliste est puissant quand il parcourt une grande distance à un
bref temps.

b. Définition de la puissance

36
La puissance mécanique d’une force est le quotient du travail de cette force par le
temps mis pour l’accomplir.
La puissance s’exprime en Watt de symbole ‘’W’’. Elle peut être exprimée en
d’autres unités :
 Le kilowatt (kw) = 1000w
 Le mégawatt (Mw) = 1 000 000w
 Le Gigawatt (Gw) = 1 000 000 000w.

c. Expression de la puissance
En désignant la puissance par P et selon sa définition, nous avons :
P en Watt ; W en Joule et t en seconde (s).

Exercice d’application
Avec une force de 50N, on fait déplacer un colis sur 8m. Sachant que la durée de
l’opération est de 10s, calcule la puissance mécanique de la force appliquée.

Solution
Le travail : W = F * L = 400j
La puissance : P = W/t = 40w ou 0,04kw

2. Puissance d’un corps en vitesse


On sait que W = F * L et que P = W/t d’où P = F × L / t.
Or L / t = v (v = vitesse en m/s) d’où la puissance P = F × v

3. Le rendement de la puissance mécanique


Le rendement de la puissance mécanique est le quotient de la puissance de sortie
(Ps) ou puissance utile par la puissance d’entrée (Pe) ou puissance fournit.
r = Ps / Pe
Etape 4 : RECAPITULATION
Elle porte sur l’expression de la puissance mécanique et de la puissance d’un
corps en mouvement.

Etape 5 : EVALUATION
1. Qu’est-ce que la puissance mécanique ?
2. Donner son expression pour un corps qui est en mouvement.

Etape 6 : EXERCICE DE MAISON

Au coup de fusil, une balle est expulsée à la vitesse de 108km/h avec une force
de 70N. Détermine la puissance de la force exercée par cette balle.

Solution
V= 108km/h = 30m/s. La puissance P = F × V = 2100W.

37
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie

Titre de la leçon : NOTION D’ENERGIE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève être capable de :


 Acquérir la notion générale d’énergie et celle de conservation d’énergie ;
 Définir l’énergie potentielle et l’Energie cinétique
 Donner les expressions des énergies cinétique, potentielle, mécanique et
calorifique.
 Calculer la vitesse d’un objet mécanique en chute à partir de la conservation
de l’énergie mécanique.
 Donner les transformations d’énergies qui s’effectuent pendant la chute et la
montée d’un objet.

B) MATERIEL

- Des pierres ; bruleur à gaz ; eau ; casserole ;


- Sciences physiques 3ème DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Notion générale d’énergie

a. Les faits d’observation


 Un cycliste en descendant une colline possède de l’énergie ;
 L’eau d’un barrage possède de l’énergie car elle peut travailler.
 Un gaz comprimé dans un cylindre possède de l’énergie car il peut travailler.
 Une pierre en tombant possède de l’énergie car elle peut travailler.

38
b. Conclusion

Un corps possède de l’énergie s’il est capable de travailler.

2. Notion de conservation de l’énergie

a. Les faits d’observation


 Un moteur utilise de l’énergie électrique qu’il transforme en énergie cinétique.
 L’énergie mécanique obtenue par frottement des mains se transforme en
énergie calorifique.

b. Conclusion

Lorsqu’une forme d’énergie se transforme en une autre, on dit qu’elle se conserve.

Le rendement d’une machine qui utilise et fournit de l’énergie est :

r = énergie utilisé (restituée)


énergie fournie (investie)

3. Energie potentielle

a. Expérience

b. Observation

Quand un corps suspendu est lâché il tombe au sol, le corps possède donc une
énergie qui lui permet de tomber.

c. Conclusion

Tout corps situé à une distance par rapport au sol possède de l’énergie
potentielle. L’énergie potentielle est l’énergie que possède un cops du fait de son
altitude.

L’énergie potentielle dépend de :

 La masse du corps ;
 La hauteur à laquelle se trouve le corps

39
 L’intensité de la pesanteur (g).

L’expression de l’énergie potentielle est :

Ep = p × h = m g h Ep en joule, m en kg, h en mètre et g en N/kg.

Exercice d’application

A 5m du sol, est suspendue une boule de 700g. Calcule l’énergie potentielle de


cette boule. G = 10N/kg.

Solution

700g = 0,7kg.

Ep = mgh = 35J

4. Energie cinétique

a. Expérience

b. Observation

Le corps roulé sur le sol se déplace du point A vers le point B.

c. Conclusion

Tout corps en mouvement possède une énergie : c’est l’énergie cinétique. Cette
énergie dépend de :

D) La masse du corps ;
E) La vitesse (v) du corps.

L’expression de l’énergie cinétique s’écrit :

Ec = ½ mv2 ou Ec = mv2 / 2 V = √

Exercice d’application

Un solide de masse 500g est lancé à une vitesse de 72Km/h. Détermine l’énergie
cinétique du solide.

Solution

72km/h = 20m/s ; 500g = 0,5kg

Ec = ½ mv2 = 100j.

40
d. Conservation de Ec et de Ep

L’énergie potentielle peut se transformer en énergie cinétique et vice verça.


Quand il y a conservation des 2 énergies Ec et Ep, on peut écrire :

Ec = Ep soit mv2 / 2 = mgh d’où V2 = 2gh soit V = √


Exercice d’application

Une bille en fer de masse 0,5kg est suspendue à 5m au-dessus du sol.

1. Calcul l’énergie potentielle de la bille.


2. On la lâche et elle tombe ; calcul la vitesse de la bille quand-elle est en chute.
On donne g = 10N/kg.

Solution

1. Ep = mgh = 25j.
2. V = √ = 10m/s.

e. Variation de Ep et de Ec
 A la montée, Ec diminue et Ep augmente.
 A la descente, Ec augmente et Ep diminue.

f. Transformation de Ep et de Ec
 A la montée, l’Ec se transforme en Ep
 A la descente, l’Ep se transforme en Ec.

g. Notion d’énergie mécanique

La somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle est appelée énergie


mécanique. Elle se note Em.

Em = Ep + Ec ou Em = mV2 / 2 + mgh

Remarque : Au cours de la chute d’un corps, l’énergie mécanique ne varie pas.

Em = Ep

Em = Ec + Ep

Em = Ec

Exercice d’application

41
Au cours de la chute et à 2,5m du sol, la vitesse d’un solide de masse 4kg est de
10m/s. calcul l’énergie mécanique de ce solide. On donne g = 10N/kg.

Solution

 Calcul d’Ec : Ec = mv2/2 = 200j


 Calcul de Ep : Ep = mgh = 100j
 Calcul de Em : Em = Ec + Ep = 300j.

5. Energie calorifique

a. Experience

b. Observation

L’eau contenue dans le ballon est chauffée grâce au bec bunsen. Dans quelques
minutes (20 min environ), on constate que l’eau bout et dégage des vapeurs.Quand
on éteint le bec bunsen l’eau se refroidie.

c. Conclusion

Le bec bunsen dégage la chaleur qui est transmise à l’eau. L’eau absorbe donc la
chaleur et la dégage sous forme de vapeur. La température de l’eau varie.

d. Définition

L’énergie calorifique est la quantité de chaleur absorbée ou dégagée par un corps


lorsque sa température varie de t1 à t2. L’énergie calorifique dépend de 3 variables :

42
 La masse (m) du corps,
 La chaleur massique du corps (c) et
 La variation de température (t2 Ŕ t1) du corps.

e. Expression de l’énergie calorifique

Q = m×c (t2 – t1) m en kg ; c en j/kg/°C ; t en °C et Q en joule.

t2 ou θ2 = température finale

t1 ou θ1 = température initiale

Exemple : C eau = 4180 J/kg/°C ou 4,18Kj/kg/°C.

Exercice d’application

On chauffe 2l d’eau prise à 15°C jusqu’à 35°C. Calcul l’énergie calorifique reçu par
cette quantité d’eau. On donne C eau = 4180j/kg/°C.

Solution

La masse d’eau utilisée :

M = ‫ ﺡ‬eau × v = 1kg/l × 2l = 2kg.

L’énergie calorifique : Q = m*c (t2- t1) = 167200j.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


- Notions générales d’énergie et de sa conservation ;
- Les expressions des différentes formes d’énergies étudiées (Ep, Ec, Em, Q).
- Notions de conservation, de variation et de transformation d’ Ep et d’Ec.

Etape 5 : EVALUATION

On élève 5l d’eau d’une température de 15°c à 45°c. Calculer la quantité de


chaleur produite. On donne c eau =4180j/c×kg

Résolution
Calcule de la masse : m= ξ×v= 1kg/dm3× 5dm3 = 5kg
Calcule de la quantité de chaleur produite
Q = m × c (t2- t1)

Q = 5kg×4180j/kg/°C × (45°c- 15°C) Q = 627000j = 627kj

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

1. Une boule de masse m = 5kg est suspendu à 20 m au dessus du sol. Quelle


forme d’énergie possède la boule suspendue ? calcule sa valeur.

43
2. un projectile de masse 800 g est lancé à une vitesse de 108 km/h. calcule son
énergie cinétique au lancement.

Solution

1. la boule possède l’énergie potentielle


Ep= m g h = 1000J
2. m= 800g =0,8kg
V = 108km/h =30m/s
Calcule de l’Ec : Ec = ½ mv2 = 360J

44
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Energie

Titre de la leçon : SOURCES D’ENERGIE ET LEURS APPLICATIONS

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève être capable de :

- Citer les sources d’énergie qui existent ;


- Donner leurs applications.

B) MATERIEL

Sciences physiques 3ème DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 :MOTIVATION

Donner des exemples de sources d’énergie

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Les sources d’énergie


Il existe deux groupes de sources d’énergies à savoir :

- Les anciennes sources d’énergie


- Les nouvelles sources d’énergie.

a. Les anciennes sources d’énergie

Les anciennes sources d’énergie sont : les barrages d’eau, le charbon, la houille,
le gaz naturel, le pétrole. Ces sources d’énergie sont épuisables.

b. Les nouvelles sources d’énergie

45
Ce sont les sources d’énergie à exploiter ou qui sont nouvellement exploitées. Il
s’agit de :
 l’énergie solaire ;
 L’énergie nucléaire ;
 L’énergie éolienne et
 L’énergie de la marée.
Ces sources d’énergie précitées sont inépuisables.

2. Applications des sources d’énergie

a. Les barrages d’eau


Ils permettent à l’énergie mécanique des machines de transformer en énergie
électrique.
b. Gaz naturel et gaz de la houille
Ce sont de bons combustibles dans les foyers car ils produisent de l’énergie
calorifique.
c. L’énergie solaire
On utilise des photopiles qui sont constitués de panneaux solaires en silicium
exposés au soleil. Ces panneaux transforment directement l’énergie solaire en
énergie électrique. Le procédé utilisé est appelé procédé photovoltaïque.
d. Le pétrole
Le pétrole est un bon combustible de l’éclairage. Il fait fonctionner beaucoup de
moteurs.
e. Energie nucléaire

Elle est produite par la réaction de la fusion par désintégration des atomes des
éléments chimiques mises en jeu.

NB. Des usines spécialisées transforment ces énergies éoliennes, géothermiques


et de la marée en énergie électrique.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les différents types d’énergies et leurs applications.

Etape 5 : EVALUATION

1. Citer les différents types d’énergies que nous avons.


2. Donner des exemples d’énergies nouvelles et leurs applications.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

Faites des recherches sur la transformation de l’énergie éolienne en énergie


électrique.

46
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique

Titre de la leçon : REFLEXION DE LA LUMIERE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Définir un miroir ;
 Expliquer le phénomène de la réflexion et construire des rayons réfléchis issu
d’un miroir à partir d’une source de lumière ;
 Maîtriser le vocabulaire scientifique lié à la réflexion.

B) MATERIEL

- Miroir ; lampe torche ; bougie ; allumette.


- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction des exercices de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Torcher sur un miroir et demander aux élèves d’observer.

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Qu’est-ce qu’un miroir ?

a. Expérience
Plaçons un objet devant une vitre de voiture.

b. Observation
L’image de l’objet apparait dans la vitre.

c. Conclusion
La vitre de la voiture permet de voir l’image de l’objet : c’est un miroir.

47
d. Définition
Un miroir est toute surface dans laquelle on peut se voir. La zone d’objets visibles
dans le miroir est appelée champ du miroir.

Le symbole du miroir est M

Face du miroir Partie peinturée

2. La réflexion de la lumière

a. Expérience

Source de i r
Lumière î r

b. Observation
La lumière qui quitte la lampe torche est renvoyée par le plan ou la face du miroir.

c. Conclusion
La lumière change brusquement de direction au niveau du miroir : on dit qu’il y a
réflexion de la lumière. Le miroir renvoie la lumière dans une direction privilégiée.

d. Définitions
On appelle réflexion le changement brusque de direction de la lumière.

Le rayon qui arrive au miroir s’appelle rayon incident ou rayon émergent (noté i).
Celui qui repart est le rayon réfléchi (noté r).

L’angle formé entre le rayon incident et la normale est l’angle incident et celui
formé entre la normale et le rayon réfléchi est l’angle réfléchi.

e. Les lois de la réflexion


 1ère loi : l’angle incident (î), l’image réfléchie (r) et la normale (N) sont dans un
même plan.
 2ème loi : l’angle incident est égal à l’angle réfléchi.

3. Nature de l’image donnée par un miroir plan

48
a. Expérience

Vitre

Image A’

Objet A

d1 d2

b. Observation
L’image A’ paraît exister. La distance d1 = d2. Par ailleurs, l’œil de l’observateur
aperçoit la flamme de l’objet A.

c. Conclusion
Un miroir donne d’un objet une image virtuelle, de même grandeur que l’objet et
symétrique par rapport au plan du miroir.

4. Construction de faisceaux

Remarque : un faisceau est une bande lumineuse délimitée par 2 rayons


incidents ou réfléchis.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


- Le miroir et sa représentation ;
- Les caractéristiques d’une image donnée par un miroir plan ;
- Le vocabulaire scientifique lié à la réflexion de la lumière.
Etape 5 : EVALUATION

49
Un observateur place son miroir à 2m devant lui.
1. A quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
2. Il s’avance de 0,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport au plan
du miroir ?
3. De cette position, il recule de 1,5m. à quelle distance se trouve son image par
rapport à lui-même ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Soit la figure suivante :

1. Construis le rayon réfléchi.


2. Construis l’image S’ de la source S.

50
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique

Titre de la leçon : IMAGE DONNEE PAR UNE LENTILLE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Définir une lentille convergente ;
 Déterminer les foyers d’une lentille convergente ;
 Calculer la distance focale et la vergence d’une lentille convergente ;
 Construire l’image donnée par une lentille convergente ;
 Etablir une relation entre la position, la grandeur de l’objet et de l’image.

B) MATERIEL

- Lentilles (convergentes et divergentes) ; lampe torche ; allumettes.


- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.
- Sciences Physiques BEP, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction des exercices de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Etape 2 : LEÇON DU JOUR

I. LES LENTILLES MINCES CONVERGENTES

1. Définition

Une lentille est un verre taillé capable de grossir ou de réduire la taille des objets
ou d’un texte.

2. Les types de lentilles

51
a. Expérience
Observer un texte avec 2 lentilles différentes.

b. Observation
Une lentille grossit le texte alors que l’autre le réduit.

c. Conclusion
La lentille qui grossit le texte est une lentille convergente alors que celle qui le
réduit est divergente.

d. Caractéristiques d’une lentille convergente


La lentille convergente est une lentille à centre épais et aux extrémités minces.
Son symbole est : L

 Une lentille convergente est caractérisée par :


L

F O F’

Schématisation d’une lentille convergente (L)

- L’axe FF’ ;
- Le centre optique O ;
- Le foyer objet F et le foyer image F’
La distance focale est l’intervalle entre le foyer et le centre optique de la lentille.
On la note OF ou OF’ ou encore f.

 La vergence de la lentille
La vergence ou la convergence d’une lentille est l’inverse de sa distance focale.
On la note C et elle s’exprime en dioptrie de symbole δ.

C= 1 ou C = 1
OF’ f mètre (m)

Dioptrie (δ)

II. CONSTRUCTION DE L’IMAGE DONNEE PAR UNE LENTILLE


CONVERGENTE

1. Règles de construction de l’image

 Un rayon passant par le centre optique O de la lentille n’est pas dévié ; (A).

52
 Un rayon parallèle à l’axe optique émerge en passant par le foyer image F’ ;
(B).
 Un rayon passant par le foyer objet F émerge parallèlement à l’axe optique ;
(C).

A B C

2. Image d’un objet placé à une distance supérieure à OF


de la lentille

a. Construction
L

A F O F’ A’

B’

b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est renversée ;
- Elle se forme derrière la lentille : elle est réelle et peut s’observer à l’œil
ainsi qu’à l’écran.

Remarque : quand on approche l’objet AB de la lentille, l’image A’B’ s’agrandit. Si


la distance OA = 2 OF, l’objet a la même taille que l’image.

53
3. Image d’un objet placé entre O et F

a. Construction
L

B’
A

F A’ A O F’

b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est droite ;
- Elle se forme en avant de la lentille : elle est virtuelle et peut s’observer à
l’œil mais pas à l’écran.

NB. Si l’objet AB est placé sur le point foyer objet, l’image est totalement
virtuelle : elle ne se voit ni à l’œil, ni à l’écran.

III. LES FORMULES DES LENTILLES MINCES CONVERGENTES

Dans le cas où la distance objet-lentille (OA) est supérieure à la distance focale


(OF), on a :

B L

OF’ A’

A F O F’

OA OA’ B’

a. Formule de conjugaison
1 1 1
OF’ OA OA’

b. Le grandissement (sans unité)


γ = A’B’ = OA’
AB OA

IV. LES LENTILLES ACCOLEES

Quand on accole deux lentilles convergentes de vergence C1 et C2, l’ensemble se


comporte comme une lentille unique. La vergence équivalente est :

C = C1 + C2.

54
Etape 4 : RECAPITULATION
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les caractéristiques des lentilles convergentes ;
- La construction des images d’un objet ;
- Les formules des lentilles convergentes.

Etape 5 : EVALUATION
1. La distance focale d’une lentille convergente est de 500cm. Détermine sa
vergence.
2. On accole à cette lentille une autre de vergence 50δ. Détermine la vergence du
système des lentilles.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE


Une lentille convergente donne sur un écran l’image d’un objet de 2cm de hauteur.
L’écran est placé à 12cm de l’objet et l’image mesure 1cm. L’objet et l’image sont
parallèles à l’axe de la lentille.
Détermine graphiquement et par calcul la distance focale de la lentille.

55
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Optique

Titre de la leçon : UTILISATION RAISONNEE D’UN


APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Citer et monter les différentes parties d’un appareil photographique tout en
précisant leur rôle ;
 Nommer les 3 types de bague à partir de leur série ;
 Etablir une comparaison entre l’appareil photographique et l’œil.

B) MATERIEL

- Appareils photographiques ; pellicules.


- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction des exercices de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Observation des images photographiques.

56
Etape 2 : LEÇON DU JOUR

1. Qu’est-ce qu’un appareil photographique ?


Déclencheur
Miroir
Objectif Viseur

Lentille Pellicule

Obturateur
Diaphragme
schéma d’un appareil photographique
Un appareil photographique comprend 2 grandes parties : le boitier et l’objectif.
a. Le boitier
Le boitier comporte le déclencheur, le viseur, la manivelle et le levier d’armement.
b. L’objectif
Il comprend la lentille, la bague de diaphragme, la bague d’obturation et la bague
de mise au point.
c. Rôle des différentes parties
 Le viseur permet de cadrer le sujet à photographier.
 Le déclencheur commande l’obturateur.
 La manivelle permet d’enrouler la pellicule.
 Le levier d’armement : il fait avancer la pellicule à l’intérieur de l’appareil.
 La bague de diaphragme : elle règle l’ouverture du diaphragme. Ceci permet
de régler la quantité de lumière qui doit pénétrer l’appareil.
 La bague d’obturation : permet de régler le temps de pause de l’obturateur.
 La bague de mise au point permet de régler les distances entre le sujet et la
pellicule.
2. les réglages de l’appareil photographique
Les réglages se font avec les différentes bagues. Les différents réglages
concernent donc :
 L’ouverture du diaphragme ;
 La vitesse de l’obturation.
Ces 2 réglages forment le couple distance sujet-pellicule.
a. Inscriptions portées par les bagues
 La bague de l’obturation
Elle porte les inscriptions suivantes : B-1-15-30-60-125-250-500

57
Si on choisit par exemple 60, cela signifie que l’obturateur va rester ouvert
pendant 1/60ème seconde.
 La bague de diaphragme
Elle porte les inscriptions suivantes : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
Si on choisit par exemple le chiffre 4, cela signifie que le diamètre du diaphragme
est :
D = f/4 avec f = la distance focale de la lentille à l’objectif.
 La bague de mise au point ou bague d’échelle de distances
Elle porte les inscriptions suivantes : m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-…….
b. Comment former les couples de réglage ?
Dans un couple, les nombres portés par la bague de l’obturation sont à la
première position et ceux de la bague du diaphragme en deuxième position.
Exemples de couples : (60-8) ; (125-5,6) ; (8-22) ; (15-16) ; …
Remarque :
 Si le sujet est en mouvement, il faut un petit temps et une grande ouverture.
Exemple de couple à utiliser : (150-4).
 Si le sujet est par contre immobile, il faut un grand temps et une petite
ouverture. Exemple de couple correspondant : (8-22).
3. Techniques de la photographie
a. Choix des pellicules
Il existe 2 types de pellicules :
- Pellicule blanc-noir ;
- Pellicule en couleur.
Toutes les pellicules ou films sont sensibles à la lumière. On exprime cette
sensibilité en degré ISO qui est le couple de 2 degrés : ASA et DIN.
b. Signification du couple ISO
Une pellicule de sensibilité ISO 200/24 signifie 200 ASA et 24 DIN.
Remarque :
 Une pellicule de grande sensibilité a besoin d’une faible lumière.
 Une pellicule est plus sensible à la lumière si son degré ASA est plus élevé.

Application
L’emballage de 3 pellicules porte les inscriptions suivantes :
ISO 200/24 ; ISO100/21 ; iso400/27
1. Trouve la plus sensible.
2. Désigne la moins sensible.

58
c. Tableau de correspondance du degré ISO
ASA DIN ISO
50 18 50/18
100 21 100/21
200 24 200/24
400 27 400/27
800 30 800/30

d. Profondeur du champ
Elle est l’intervalle dans lequel un objet donne une image nette sur la pellicule de
l’appareil photographique. Si la profondeur augmente alors le trou du diaphragme est
réduit.
4. Analogie entre appareil photographique et l’œil
APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE ŒIL
Objectif Pupille
Diaphragme Iris
Pellicule Rétine
Lentille Cristallin
Mise au point Accommodation

Etape 4 : RECAPITULATION
Elle porte sur les points essentiels suivants :
 La composition de l’appareil photographique ;
 Les bagues : caractéristiques et rôles ;
 La technique de photographie.

Etape 5 : EVALUATION
Faite la comparaison entre l’œil et un appareil photographique.
Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE
Un appareil photographique porte les 3 séries d’indication :
Séries 1 : B-1-15-30-60-125-250-500
Série 2 : m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-…
Série 3 : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
1. Nommer les bagues qui portent ces graduations.
2. Expliquer la fonction des bagues précédentes.

59
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité

Titre de la leçon : DIPOLES PASSIFS OU RESISTIFS

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Définir un dipôle et un conducteur ohmique ;
 Enoncer et appliquer la loi d’ohm ;
 Calculer la résistance équivalente d’une association de résistances ;
 Calculer la tension de sortie aux bornes d’une résistance ohmique.

B) MATERIEL

 Fils conducteurs, générateur de tension réglable, voltmètre, ohmmètre,


ampèremètre, résistances, ampoules.
 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Citer les différentes parties d’un appareil photographique ?


2. Citer les différents réglages de l’appareil photographique ?

Etape 2 : MOTIVATION

Observation des dipôles. Donner leur caractéristique ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Qu’est-ce qu’un dipôle ?

Un dipôle est un élément électronique qui possède deux bornes de branchements.

Il existe deux sortes de dipôle :

60
 Les dipôles actifs : piles, bactéries.
 Dipôles résistifs : résistance, ampoule, diode…

2. Résistance d’un conducteur ohmique

a. Expérience
Faisons varier la tension aux bornes du conducteur ohmique à l’aide d’un
générateur à tension réglable.

b. Observation
La tension aux bornes du conducteur ohmique augment ou diminue avec la
variation de la tension du générateur réglable.

c. Conclusion
La tension varie en fonction de l’intensité. Un tel dipôle est appelé conducteur
ohmique.

3. Etude expérimentale d’un dipôle conducteur ohmique

a. Tableau des mesures pratiquées

U (v) 0 3 4,5 6 7,5 9


I (A) 0 2 3 4 5 6

b. Représentation graphique
U (v)

0 2 3 4 5 6 I (A)

c. Interprétation
 Tous les points représentatifs sont alignés.
 La droite obtenue passe par l’origine. Elle définit ainsi une fonction linéaire de
la forme

61
d. La loi d’ohm
D’après le graphique,

a = Coefficient de proportionnalité de U et I est appelé la résistance (R) du dipôle.

Alors U = R × I U en volt (V). I en ampère. R en ohm (Ω).

Exercice d’application

Détermine la résistance d’un conducteur ohmique parcourue par un courant de


250 mA dont la tension à ses bornes est de 6 V.

Réponse

250 mA = 0,25 A

Détermination de la résistance

R = 24 Ω

4. Association des résistances en série


a. Expérience

A Ue = 9 V

V U1 = 3 V

R1 R2 U2 = 6 V

V1 V2

b. Observation
Ue = U1 + U2et I = I1 = I2.

U1 = R1 × I et U2 = U2 × I

Or Ue = U1 + U2 Ue = R1 × I + R2 × I

I × Re = I (R1 + R2),d ’où Re = R1 + R2

c. Conclusion
L’association de deux résistances R1 et R2 branchés en série est équivalente à
une résistance unique : Re = R1 + R2.

62
5. L’association de deux résistances en dérivation

a. Expérience

V1Ue = 3, 8 V

R1 A1 U1 = 3, 8 V

R2 A2 U2 =3, 8 V

V2

b. Observation
La tension Ue du générateur est égale à la tension aux bornes de chaque
résistance.

Ue = U1 = U2

L’intensité fournit par le générateur est égale à la somme des intensités dans R 1 et
R2.

c. Conclusion

Ue = Re × I Re =

Exercice d’application

Deux résistances R1 et R2 sont montés en dérivation dans un circuit. Le


générateur a une tension de 20 V et fournit un courant de 2 A.

a. Faire le schéma.
b. Calculer la résistance équivalente ?
Résolution

a. Schéma

b. Re = 10 Ω

63
6. Diviseur de tension
a. Expérience
Ue R1 = 6 Ω

R1 R2R2 = 8 Ω

Us Ue = 6 V

L=3V

b. Observation
La lampe s’allume sans être grillée. Un tel montage est dit montage de diviseur de
tension.

c. Formule de la tension de sortie


Ue = (R1 + R2) × I

U2 = R2 × I = Us

d. Conclusion
L’utilisation d’un pont diviseur de tension permet de réduire la tension de sortie
pour l’adapter à un appareil donné.

Exercice d’application

Un pont diviseur de tension est constitué de R1 = 12 Ω et de R2 = 56 Ω monté en


série. L’ensemble est alimenté par un générateur de 3 V.

Calculer la tension de sortie Us aux bornes de la résistance R1.

Résolution

R1 = 12 Ω ; R2 = 56 Ω ; Ue = 3 v

Calcul de la tension de sortie.

Us = 0.52 Ω.

Remarque : L’ohmmètre est un appareil qui sert à mesurer directement la valeur


d’une résistance.

64
Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les points essentiels suivants :


 La loi d’ohm ;
 La résistance équivalente de deux résistances en série ;
 La résistance équivalente de deux résistances en dérivation ;
 La tension de sortie Us.

Etape 5 : EVALUATION

1. Enoncer la loi d’ohm ?


2. Quelle est l’expression de la résistance équivalente entre deux résistances
associées en série / en dérivation.

Etape 6 : EXERCICE DE MAISON

1. On monte en série les résistances R1 = 18Ω, R2 =56Ω, avec un générateur.


L’intensité du courant qui traverse les deux résistances est I = 0,6 A. calcul
a. La tension U1 et U2 aux bornes de R1 et R2.
b. La tension U aux bornes de l’ensemble des deux résistances.
c. La résistance équivalente Re de l’association R1 et R2.
d. La tension de sortie aux bornes de R1.
2. On monte en dérivation deux résistances R1 = 6 Ω et R2 =8 Ω avec un
générateur de tension U = 6 V.
a. Faire le schéma.
b. Calcul les tensions U1 et U2.
c. Calcul le courant principal I.
d. Calcul la résistance équivalente.

65
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité

Titre de la leçon : LE TRANSISTOR

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :


 Identifier un transistor, ses bornes et son sens passant du courant ;
 Réaliser un montage comportant un transistor ;
 Expliquer le fonctionnement du transistor N.P.N.

B) MATERIEL

 Transistors, résistances, lampe, générateur, fils conducteur, interrupteurs.


 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Quelle est la relation qui lie U, R et I dans un circuit ?


2. Quelle est l’expression de calcul de la résistance équivalente entre deux
résistances montées en série / dérivation ?

Etape 2 : MOTIVATION

Avant, à 18 h, ce sont des personnes qui allumaient les ampoules publiques.


Aujourd’hui l’allumage public est automatique. Quels sont les appareils introduits
dans le circuit ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

66
1. Présentation d’un transistor

a. Les types de transistor


Il existe deux type de transistor : le type NPN et le type PNP.

b. Qu’est-ce qu’un transistor ?


Un transistor est un composant électrique à 3 bornes.

c. Symbole des transistors


C C

B B

E E

Transistor NPN Transistor PNP

d. Les noms des bornes d’un transistor


 Le collecteur noté C.
 La base noté B.
 L’émetteur noté E.

2. Montage électronique

a. Expérience
Réalisons les montages suivants avec le transistor.

1er cas 2ème cas

b. Observation
La lampe s’allume dans le 2ème cas.

c. Conclusion
La lampe ne s’allume que si la base est alimentée par un courant.

NB. Le collecteur est toujours relié à la borne positive du générateur alors que
l’émetteur à la borne négative.

67
d. Rôle de la résistance placée à la base
Elle limite l’intensité du courant qui traverse la base. Cette résistance joue donc le
rôle de protection de la base.

3. Fonctionnement du transistor NPN

a. Expérience
Réalisons le montage suivant en réglant la tension de la base du transistor

b. Observation
 Si UBE ≤ 0,6 V ; la lampe ne s’allume pas ; IB = IC = 0.
 Si UBE ≥ 0,6 V ; la lampe s’allume IB ≠ 0, IC ≠ 0.

c. Conclusion
- Le transistor est bloqué si la tension de la base ≤ 0,6 V.
- Le transistor est débloqué si la tension de la base ≥ 0,6 V.

d. Effet transistor
Un petit courant de la base suffit pour débloquer le transistor : c’est l’effet
transistor.

e. La loi des intensités


Selon la loi des nœuds, on a : IE = IC + IB

f. Régimes de fonctionnement d’un transistor


Lorsque le transistor est débloqué, on distingue deux régimes de fonctionnement :
le régime linéaire et le régime saturé.

 Le régime linéaire
Le courant du collecteur est proportionnel au courant de la base. La constance de
cette proportionnalité est appelée le gain β.

 Le régime saturé
Il n’y a plus de gin de courant. IC conserve une valeur lorsque UBE> 1,2 V. IC est
donc maximale et est appelé l’intensité de saturation.

g. Rôle d’un transistor

68
Le transistor joue le rôle d’amplificateur de courant et le rôle d’interrupteur.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les points essentiels suivants :


 La présentation des transistors ;
 Le branchement d’un transistor NPN ;
 Les régimes de fonctionnement.

Etape 5 : EVALUATION

1. Faire le symbole d’un transistor NPN.


2. Que veut dire transistor bloqué, transistor débloqué, régime linéaire, régime
saturé.

Etape 6 : EXERCICE DE MAISON

I). Un transistor NPN à un gin β = 200. En régime linéaire l’intensité du collecteur est
de 400 mA. Calcul :

1. L’intensité IB du courant de base.


2. L’intensité IE du courant de l’émetteur.
II). Au cours d’une séance de pratique sur le transistor ; vous avez réalisé le tableau
suivant :

IB (mA) 0 0,11 0,2 0,5 1 1,5 1,7 2 2,5 3 4


IC (mA 0 10 20 50 100 150 170 180 200 200 200

1. Indiquer à partir de ce tableau :


a. quand le transistor est-il bloqué ?
b. quand est-il débloqué ?
c. à quel moment il fonctionne en régime linéaire ?
d. à quel moment il fonctionne en régime saturé ?
2. Calculer le gain du transistor en régime linéaire ?
3. Tracer la caractéristique IC en fonction de IB du transistor en prenant sur l’axe
des abscisses 1 Cm pour 1 mA et sur l’axe des ordonnés 2 Cm pour 100 mA.

69
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité

Titre de la leçon : MOTEURSELECTRIQUES A COURANT CONTINU

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :


 Identifier un moteur électrique ;
 Expliquer le fonctionnement d’un moteur à courant continu ;
 Donner des principes de fonctionnement d’un moteur ;
 Citer des exemples de moteur.

B) MATERIEL

 Bobine, aiment, moteurs.


 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Faire le symbole d’un transistor NPN.


2. Quel est le rôle d’un transistor ?
3. Quel rôle joue la résistance placée dans la base d’un transistor ?

Etape 2 : MOTIVATION

Observation d’un moteur électrique.

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. De quoi est constitué un moteur électrique ?

Un moteur électrique à courant continu possède deux parties à savoir :


 Une partie tournante (rotor) : la bobine ;
 La partie fixe (le stator) : l’aimant (à deux pôles).

70
2. Fonctionnement d’un moteur

a. Principe
- Une bobine parcourue par un courant peut tourner devant l’aimant.
- Les pôles et les faces de même nom (Nord-Nord, Sud-Sud) se repoussent
tandis que les pôles et les faces de différents noms s’attirent.

b. Mouvement de la bobine
La bobine est alimentée en courant continu par l’intermédiaire des collecteurs
mobiles qui sont au contact des balais fixes.

Les brins sont alors soumis à des forces électromagnétiques qui font tourner le
rotor.

NB. Un moteur à courant continu ne peut pas fonctionner en courant alternatif.

3. Exemples de moteur à courant continu

Jouets des enfants, essuie-glaces, moulin à café…

4. Qu’est-ce qu’un moteur universel ?

Un moteur universel est un moteur qui fonctionne aussi bien en courant continu
qu’en courant alternatif.

Exemples : Le ventilateur, la radio, la télévision, le séchoir à main, etc.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur le fonctionnement et des exemples de moteur.

Etape 5 : EVALUATION

1. Quel sont les principes de fonctionnement d’un moteur à courant continu ?


2. Donner des exemples de moteur à courant continu et de moteur universel ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

1. Décrire le fonctionnement d’un moteur ?


2. Citer 5 exemples de moteur à courant continu et 5 moteurs universels ?

71
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité

Titre de la leçon : PUISSANCE ET ENERGIE ELECTRIQUE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de leçon, l’élève doit être capable de :


 Lire la puissance normal sur un appareil ;
 Calculer la puissance et l’énergie consommée par un appareil électrique.

B) MATERIEL

 Divers appareils électriques.


 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Quels sont les différentes parties d’un moteur ?


2. Qu’est-ce qu’un moteur universel ? donner quelques exemples ?

Etape 2 : MOTIVATION

Observation et lecture des inscriptions sur culot d’une ampoule, qu’avez-vous lu ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Puissance électrique

a. Définition
La puissance électrique d’un appareil est le produit de la tension et de l’intensité
du courant qui le traverse.

P=U×I P en watt (w) ; U en volt (V) ; I en ampère (A)

72
Remarque : En courant alternatif, la relation P = UI n’est plus vraie que si les
appareils utilisés sont des récepteurs thermiques (qui dégagent la chaleur).

Exercice d’application

Une ampoule de voiture porte les inscriptions suivantes : 12 V ; 1,75 A.

a. Que signifient ces inscriptions ?


b. Calcul la puissance de cette ampoule ?

Résolution

a. Signification :
 12 V est la tension d’usage de l’ampoule.
 1,75 A est l’intensité d’usage de l’ampoule.

b. Calcul de la puissance
P = UI P = 12 V × 1,75 A P = 21 w

C. La puissance nominale
La puissance nominale d’un appareil est sa puissance d’utilisation. Elle est inscrite
sur l’appareil par le fabricateur.

NB la puissance nominale doit être respecté lors de l’utilisation de chaque


appareil. Si non, l’appareil sera sous-tension ou grillé (en cas de surtension).

2. Energie électrique consommée par un appareil

a. Définition
L’énergie consommée par un appareil est égale au produit de sa puissance par
son temps de fonctionnement.

E=P×t P en watt ; t en seconde ; E en joule ou


P en watt ; t en heure ; E en w / h.

b. Autres formules
- Avec P = UI P = U × I × t
- Avec P = R I2 E = R × I2 × t
- Avec  P = UI revient d’où

73
Etape 4 : RECAPITULATION

Elle sur la définition de la puissance et de l’énergie consommée.

Etape 5 : EVALUATION

1. Définir la puissance d’un appareil et écrire sa formule de calcul.


2. Ecrire la formule de l’énergie consommée en fonction de :
a. P et t.
b. U, I et t.
c. U, R et t.

Etape 6 : EXERCICE DE MAISON

1. Calcule l’énergie électrique consommée par une machine de 3,65 w qui a


fonctionné pendant 6 h.
2. Un radiateur électrique de puissance 120 w en moyenne 2 h 30 min par jour.
3. Calcule le prix de l’énergie consommée en un mois de 30 jours sachant que le
KWh vaut 96F.
4. Aux bornes d’une bactérie de 24 V Ŕ 2 A est branchée une tondeuse utilisé
pendant 5 min.
Calcule l’énergie utilisée par la tondeuse ?

CORRECTION

1. Calcule d’énergie.
E= P × t E= 3.65w × 6h  E = 21,9 w / h ou 13140 J
2. Energie consommée : E= 120 w × 2,5h × 30 jr = 9000 w / h.
3. Prix : 9000 w/h × 96F = 864000F.
4. E = U × I × t E= 24 V × 2 A × 300 s = 14400 J.

74
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME IV : Electricité

Titre de la leçon : ENERGIE THERMIQUE ET COMPTEUR ELECTRIQUE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Définir l’énergie thermique ;
 Identifier les différents appareils transformateurs d’énergie chimique ;
 Calculer les données enregistrées par un compteur électrique ;
 Donner le rôle d’un compteur électrique.

B) MATERIEL

 Calorimètre, thermomètre, thermoplongeur, divers matériels électriques,


compteur électrique.
 Sciences physiques 3ème.

C) DEROULEMENT DE LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Donner l’expression de P en fonction de U, t et en fonction de R, I.


2. E (P, t) ; E (U, I, t) ; E (U, R, t).

Etape 2 : MOTIVATION

A quoi sert un chauffe-eau ? Comment l’utilise-t-on ?

75
Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Energie thermiques

a. Expérience
Réalisons le montage suivant avec un calorimètre.

Thermoplongeur

Thermomètre

Calorimètre contenant de l’eau

b. Observation
La température de l’eau à augmenter.

c. Conclusion
L’énergie électrique a été converti en chaleur ou énergie thermique ou encore
calorifique.

Remarque : Le calorimètre permet de mesurer l’énergie thermique.

d. Définition de l’énergie calorifique


Connaissant la masse et la chaleur massique de l’eau l’énergie thermique
Q = m × c × (ө2 – ө1)ou Q=m × c × Δө
Q : Energie calorifique en joule (J).
M : Masse de l’eau en Kg.
Ө2 : Température finale en °C.
Ө1 : Température initiale en °C.

e. Conservation d’énergie
A l’équilibre, l’énergie électrique est égale à l’énergie thermique.
P × t = m × c × (ө2 – ө1) ou

E=Q U × I × t = m × c × (ө2 – ө1) ou encore

R × I2 = m × c × (ө2 – ө1)

2. Le compteur électrique

a. Le rôle du compteur électrique


Le compteur électrique sert à enregistrer l’énergie consommé par les appareils
d’une installation. Elle doit être placée au début de toute installation électrique.

76
b. L’énergie consommée par un compteur
Si n est le nombre de tours enregistré et C la constance du compteur ; on a :

E=n×C E en joule (J).

 Consommation usuelle
La consommation usuelle de l’énergie s’obtient par la différence de deux relevés
consécutifs.

Exercice d’application

Dans la maison de Kossi, l’ancien relevé est 25790 Kwh et le nouveau relevé est
25815 Kwh. Calculer l’énergie consommée ?

Résolution: E = 25815 Kwh Ŕ 25790Kwh = 25 Kwh

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


 L’expérience de détermination de l’énergie thermique ;
 définition de l’énergie thermique ;
 Le rôle d’un compteur électrique ;
 L’énergie consommée par un compteur.

Etape 5 : EVALUATION

1. Définir l’énergie calorifique ?


2. Quelle est la relation qui existe entre Q et E à l’équilibre ?
3. Quel est le rôle d’un compteur électrique ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison
Un litre d’eau est chauffée dans un calorimètre de 25 °C à 55 °C. La chaleur
massique de l’eau est 4180 J / °C × Kg.
1. Calcule l’énergie thermique ?
2. Calcul le temps de chauffage sachant que la puissance de l’appareil électrique
utilisé est de 200 w.
3. Calcule la tension de l’appareil sachant que l’intensité du courant qui le
traverse est I = 5 A.

Correction

1. Q = m × c × (ө2 – ө1) = 1kg×30 °C× 4180 J/ °C× kg⟹Q = 125400J


2. Q = E⟹t = Q / P = 125400 / 200 t = 627h
3. P = UI ⟹ U = P/ I = 200 / 5 U = 40 v

77
PARTIE B :

CHIMIE

78
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEMEI : Corps moléculaires

Titre de la leçon : ELECTROLYSE ET SYNTHESE DE L’EAU

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Réaliser des expériences permettant de décomposer et de synthétiser l’eau ;
 Identifier les produits issus de ces expériences ;
 Ecrire les équations-bilans de ces réactions ;
 Maîtriser les notions de conservation de masse au cours des réactions
chimiques.

B) MATERIEL

- Eau sodée ; mercure liquide,électrodes ; tubes à essai ; interrupteurs ; fils


électriques ; générateur ; allumettes.
- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Donner le symbole de la molécule d’eau.


2. Quelles sont les atomes qui la composent ?

Etape 2 : MOTIVATION

79
Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Décomposition ou électrolyse de l’eau

a. Expérience

Voltamètre Dioxygène

Dihydrogène

Anode Eau sodée

Electrolytes Cathode

+ -

SCHEMA DE L’ELECTROLYSE DE L’EAU

b. Observation
Après la fermeture de l’interrupteur, nous observons que :
 Les bulles de gaz formées sur les électrodes sont plus abondantes à la
cathode qu’à l’anode.
 Le volume du gaz recueillit à la cathode est le double de celui de l’anode ;
 L’eau sodée ne s’échauffe pas dans le voltamètre ; il n’y a pas ébullition.

c. Conclusion
Au cours de la décomposition de l’eau, les produits ne se forment qu’aux
électrodes. Ils s’agissent de gaz.

d. Identification des gaz recueillis

 Gaz recueillis à l’anode


 Expérience
Approchons une allumette à bout incandescent du gaz recueilli à l’anode.

Allumette à bout incandescent

Gaz Tube à essai de l’anode L’allumette se ravive

 Observation

80
La buchette d’allumette qui était presque éteinte se ravive à l’approche du gaz
recueilli à l’anode.

 Conclusion
Le gaz qui se dégage à l’anode est le dioxygène car c’est lui seul qui est capable
de rallumer une buchette d’allumette incandescente.

 Gaz recueillis à la cathode


 Expérience
Approchons une allumette enflammée du gaz recueilli à la cathode.

Boom !! Allumette enflammée

Gaz

Tube à essai de la cathode

 Observation
En approchant une flamme du gaz recueilli à la cathode, il se produit une
détonation ou explosion « boom ». La flamme brûle avec une couleur bleue pâle.

 Conclusion
Le gaz recueilli à la cathode est le dihydrogène car il est le seul gaz qui présente
ses caractéristiques.

 Définition de l’électrolyse
L’électrolyse de l’eau est la décomposition de l’eau en dioxygène et en
dihydrogène.

e. Equation-bilan de la réaction
La molécule d’eau se décompose en donnant du dioxygène et du dihydrogène.
L’équation-bilan est donc :

2H2O 2H2 + O2

f. Volume et masse lors de l’électrolyse de l’eau

 Le volume

 La masse
Au cours d’une réaction chimique, la masse des réactifs est égale à celle des
produits formés : on dit qu’il y a conservation de masse. On écrit :

mH2O = mH2 + mO2

81
2. La synthèse de l’eau

a. Expérience

Mélange de 1VO2 et Gouttelettes d’eau


de 2VH2

Tube à essai Allumette

Cuvette

Mercure liquide

SCHEMA DE LA SYNTHESE DE L’EAU

b. Observation
Quand on introduit la flamme dans le tube contenant le mélange de dioxygène et
du dihydrogène, il s’explose. Le dihydrogène brûle dans le dioxygène avec une
flamme bleue pâle. L’eau se forme sur les parois du tube à essai.

c. Conclusion
La combustion du dihydrogène dans le dioxygène produit l’eau : on parle de
synthèse de l’eau.

d. Equation-bilan de la réaction

2H2 + O2 2H2O

NB. Cette réaction chimique produit de la chaleur : elle est exothermique.

e. La masse lors de la synthèse de l’eau

Tout comme dans le cas de l’électrolyse, il y a conservation de masse au cours de


la synthèse. On peut donc écrire :

mH2 + mO2 = mH2O

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


- La synthèse et l’électrolyse de l’eau ;
- La mise en évidence du dioxygène et du dihydrogène ;
- L’écriture chimique des 2 réactions ;
- La conservation de masse au cours de ces réactions.

Etape 5 : EVALUATION

Au cours de l’électrolyse de 50 cm3 d’eau, on obtient 15,5cm3 d’un gaz à l’anode.

82
1. De quel gaz s’agit-il ? met le en évidence.
2. Détermine le volume du gaz recueilli à la cathode.
3. Comment met-on en évidence le gaz formé à la cathode ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Pour réaliser la synthèse de l’eau, Ali a utilisé 85cm 3 de dihydrogène et 37,5cm3


du dioxygène.
 Quelle est le gaz qui doit être en excès ? justifier la réponse.
 Détermine le volume du gaz restant.
 Ecrit l’équation-bilan de la réaction.

83
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME : Corps moléculaires

Titre de la leçon : LES ALCANES

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Définir un hydrocarbure et un alcane ;
 Différencier les alcanes grâce à leur formule générale ;
 Déterminer la formule brute des alcanes ;
 Ecrire les formules développées des alcanes à partir de leur formule brute ;
 Equilibrer les équations issus des diverses combustions des alcanes.

B) MATERIEL

- Bocaux à alcanes (méthane) ; verre à pied ; eau de chaux et allumette.


- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Hydrocarbures et alcanes
Un hydrocarbure est une molécule formée uniquement des atomes d’hydrogène et
de carbone. Les alcanes sont aussi des hydrocarbures mais la seule différence entre
alcane et hydrocarbure est que les alcanes sont des hydrocarbures saturés. Les
hydrocarbures peuvent donc être saturés ou non.

84
a. Quelques exemples d’alcanes et leur formule

Methane CH4 Hexane C6H14


Ethane C2H6 heptane C7H16
Propane C3H8 Octane C8H18
Butane C4H10 Nonane C9H20
Pentane C5H12 Décane C10H22

b. Exemples d’hydrocarbures et leur formule


Acétylène C2H2
Benzène C6H6

c. Formule générale des alcanes


La formule générales des alcanes s’écrit : CnH2n+2 avec n = nombre d’atomes de
carbone ; 2n + 2 = nombre d’atomes d’hydrogène et n + 2n + 2 = nombre total
d’atomes de la molécule.
Pour les hydrocarbures en général, la formule est CXHY (x atomes de carbones et
y atomes d’hydrogène).

2. Etude du méthane

- Sa formule brute est : CH4 (n = 1 et 2n + 2 = 4).


- La formule développée s’écrit : H
HŔCŔH

H *H

- Structure de la molécule dan s l’espace : H* *C *H


*H

Remarque : la molécule n’est pas plane. C’est un tétraèdre régulier. Elle est
saturée.

85
3. Combustion d’un alcane et mise en évidence des produits
formés.

a. Expérience

Allumette Verre à pied


eau

Gouttelettes d’eau de

Bocal Flamme
chaux

Alcane

Eau de chaux troublée

A B C

b. Observation
En B, des gouttelettes d’eau apparaissent dans le verre à pied ; ceci montre que la
combustion de l’alcane produit de l’eau.
En C, l’eau de chaux devient troublée dans le bocal ayant servi à brûler l’alcane ;
Ceci témoigne la présence du dioxyde de carbone dans le bocal.

c. Conclusion
Un alcane en brûlant produit de l’eau et du dioxyde de carbone.

d. Equation-bilan de la combustion d’un alcane

Lorsqu’un alcane brûle, ils se forment l’eau et le dioxyde de carbone. On peut


ainsi écrire l’équation-bilan générale de la combustion de façon suivante :

⟹ ( )

( ) ⟹ ( )

e. Comment équilibrer une équation-bilan

Exemple: le méthane CH4 + 2O2 CO2 + 2H2O

Règles pour équilibrer une équation

 On place des coefficients au début des molécules ;


 On vérifie si au niveau de chaque molécule les espèces d’atomes entrant se
retrouvent à la sortie ou à l’arrivée.

86
Pour se faire on se réfère à la citation de Lavoisier qui stipule qu’ « au cours
d’une réaction chimique, rien ne se crée, rien ne se perd ; tout se transforme ». Cela
veut dire qu’il y a conservation des atomes due à la conservation de masse au cours
d’une réaction chimique.

4. Etude de quelques alcanes

a. L’éthane

 Formule brute : C2H6 (n = 2 d’où 2n + 2 = 6)


 Formule développée : H H
HŔCŔCŔH

H H

 Equation-bilan de sa combustion :

C2H6 + 7/2 O2 2CO2 + 3H2O ou

2 C2H6 + 7 O2 4CO2 + 6H2O

b. Le propane

 Formule brute: C3H8 (n = 3 d’où 2n+2 = 8)


 Formule développée : H HH

HŔCŔCŔCŔH

H H H

 Equation-bilan de sa combustion s’écrit : C3H8 + 5O2 3CO2 + 4H2O

c. Le butane

* Formule brute : C4H10

* Formules développées :

- 1er cas : H H H H - 2ème cas : H H H

HŔCŔCŔCŔCŔH HŔCŔCŔCŔH

H H H H HŔCŔH

Nom : n-butane H Nom :Isobutane

Remarque : les 2 molécules du butane proviennent de la même formule brute : on


dit qu’elles sont des isomères.

87
Définition : les isomères sont des molécules qui ont une même formule brute
mais de formules développées différentes.

*. Equation-bilan de la combustion du butane

C4H10+ 13/2 O2 4CO2 + 5H2O ou

2C4H10 + 13O2 8CO2 + 10H2O

d. Le pentane

 Formule brute : C5H12


 Formules développées :

1er cas : H H H H H
HŔCŔCŔCŔCŔCŔH Nom : n-propane

H H H H H

2èmecas: H H H H
HŔCŔCŔC CŔH Nom: iso propane

H HH Ŕ C Ŕ H H

3èmecas: H
H HŔCŔH H

H ŔC C CŔH Nom : 2,2 - diméthylpropane

H HŔCŔH H

Ces 3 formules développées sont des isomères.

 Equation-bilan de la combustion du pentane :

C5H10 + 8O2 5CO2 + 6H2O

Etape4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


 La formule des alcanes et leurs formules brutes ;
 Les exemples d’alcanes et leur formule développée ;
 Les équations-bilans de la combustion des alcanes.

88
Etape 5 : EVALUATION

Le nombre total d’atomes d’une molécule d’alcane est 17.


- Détermine sa formule brute et donne son nom.
- Ecrit les formules développées de tous les isomères de cet alcane.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice 1

Au cours de la combustion complète d’un hydrocarbure de formule CxHy, une


molécule du corps donne 4 molécules de dioxyde de carbone et 5 molécules d’eau.

1. Détermine sa formule brute.


2. a. donner son nom
b. à quel groupe d’hydrocarbure appartient-il ? Justifier la réponse.

3. Détermine le volume de dioxyde de carbone et la masse d’eau obtenue après


la combustion complète de 28g de ce corps.

NB. La combustion complète de 58g de ce corps donne 89,6l de dioxyde de


carbone. On donne : C = 12 ; O = 16 ; H = 1.

Exercice 2

On donne les hydrocarbures suivants : C5H12 ; C2H2 ; CH4 ; C2H4 ; C3H8 ; C5H8 ;
C6H6.

a. Lesquels sont des hydrocarbures saturés ?


b. Quels sont ceux qui peuvent admettre des réactions d’addition ?
c. Décris brièvement une expérience mettant en évidence la présence du
carbone et de dihydrogène dans la molécule de méthane.
d. Calcul la masse molaire des composés suivants : éthylène et butane.
On donne C = 12 ; O = 16 ; H = 1.

e. Parmi les 7 hydrocarbures précités, quel est celui dont la molécule peut fixer
une molécule d’hydrogène pour se saturer ? explique.

89
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Les solides

Titre de la leçon : COMBUSTION DU CARBONE, DU SOUFRE,


DU FER, LA ROUILLE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 réaliser la combustion du carbone, du soufre, du fer,
 mettre en évidence les produits de chaque réaction,
 écrire l’équation Ŕ bilan de chacune des réactions,
 citer les facteurs intervenant dans la formation de la rouille.

B) MATERIEL

- Les bocaux, charbon de bois, eau de chaux, bécher, bec bunsen, allumette, fil
de fer, soufre, solution de permanganate de potassium. -
e
- Sciences Physiques 3 Collection DURANDEAU
- Sciences physiques BEP. Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Qu’est-ce qu’un alcane ? Donner leur formule générale.


2. Ecrire l’équation Ŕ bilan de la combustion complète des alcanes.
R. 1) Un alcane est une molécule formée uniquement d’atomes de carbone et
d’atomes d’hydrogène. Leur formule générale est CnH2n+2
R. 2) Equation - bilan.
2CnH2n2 + (3n+1) O2 2nCo2 + 2(n+1) H2O

Etape 2 :MOTIVATION

Qu’est-ce qu’une combustion? Citer les sources de combustions? Donner


l’importance de la combustion ?
Etape 3 :LEÇON DU JOUR

90
1. Combustion du carbone

a. Expérience

Gaz formé

Point Etincelles
d’incandescence
Charbon
(carbone) Flacon d’O2
Bec bunsen
a b

b. Observation
 En (a), une partie du charbon (carbone) a rougi .La combustion a été
amorcée.
 En(b) tout le carbone a rougi, le carbone est porté à l’incandescence. Il se
forme un gaz incolore d’odeur piquante. La masse du carbone disparait
progressivement.

c. Conclusion
Au cours de la réaction, le carbone fixe l’oxygène et l’ensemble se transforme en
un corps gazeux.

d. Identification du gaz formé


 Expérience
Versons de l’eau de chaux dans le bocal précédent.

Eau de chaux limpide


Eau de chaux troublée

 Observation
L’eau de chaux se trouble.
Si on introduit une allumette en flammée dans le bocal, elle s’éteint.

 Conclusion
Le gaz formé est du dioxyde de carbone (C02).

91
 Equation –bilan

C + 02 C02

NB : Au cours de la combustion d’un corps chimique, la masse des réactifs est


égale à celle des produits : la masse se conserve : mc + m02 = mc02

Exercice d’application
On fait brûler 10,5g de carbone dans un bocal d’02 de capacité 50cl. Quel est le
nom du corps formé ?
Sachant que la combustion est complète, déterminer la masse du corps formé.
La masse volumique de l’oxygène est 1,4g/L.

2. La combustion du soufre

a. Expérience
Soufre
Gaz formé
Partie brûlée

Bocal d’o2
Têt Bec
bunsen
a b
b. Observation
 En (a), une partie du soufre a brûlé. La combustion a été déclenchée.
 En (b), il se forme un gaz d’odeur irritante et nauséabonde. La masse du
soufre disparait progressivement.

c. Interprétation
Au cours de la combustion du soufre, les deux réactifs c’est-à dire le soufre et le
dioxygène disparaissent et il se forme du dioxyde de soufre. Donc cette réaction
est une réaction chimique.
Quand on poursuit la combustion, il se dégage une fumée blanche : c’est le
trioxyde de soufre.

d. Equation-bilan

S + 02 S02 2S02 + 02 2S03

e. Conclusion
La combustion du soufre dans le dioxygène produit le dioxyde de soufre et un
dégagement de chaleur.

92
f. Identification de dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre est identifié en versant une solution de permanganate dans
le bocal où s’est produite la réaction. Le permanganate, préalablement violet se
décolore en présence de S02.

NB : Le dioxyde de soufre est très toxique.

g. La Combustion du fer

 Expérience

Fil de fer Bocal d’O2

Point brûlé Etincelles

Oxyde magnétique de fer


a Flamme
b

 Observation
 En (a), la combustion a été amorcée.
 En (b), la combustion est devenue vive. Il y a projection d’étincelles dans toutes
les directions, la masse du fer diminue progressivement. Il se forme dans le
bocal de nouveau corps attiré par l’aimant.
 Il n’y a ni flamme, ni gaz.

 Conclusion
Au cours de la combustion du fer dans le dioxygène, il se forme de l’oxyde
magnétique de fer de formule chimique Fe3O4 .

 Equation – bilan

3Fe + 2O2 Fe3O4

NB : il y a conservation de la masse : mFe + mO2 mFe3O4

Dans une réaction chimique, rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme.
Un oxyde est un corps formé à partir de l’oxygène.
Exemples : FeO (oxyde ferreux) ; ZnO (oxyde de Zinc)

3. Formation de la rouille

 Facteurs intervenants
- Oxygène
- Humidité

93
- Métal (fer)

a. Comment se forme la rouille ?


Sous l’effet de l’air et de l’humidité, le fer se recouvre lentement d’une couche
rouge-brune appelée rouille de formule Fe2O3
Au cours de la formation de la rouille, il n’y a ni flamme, ni étincelles. Il s’agit donc de
l’oxydation de fer. C’est une réaction chimique.

b. Protection du fer contre la rouille


Pour protéger le fer contre la rouille, il faut passer une couche de peintre de vernis
ou d’huile sur le fer.

c. Equation- bilan de la formation de la houille

4Fe + 3O2 2Fe2O3

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


- Mise en évidence et caractéristiques des produits formés lors de la
combustion du carbone, du soufre, du fer.
- Les équations- bilan de chacune des réactions.

Etape 5 : EVALUATION

1. a)Une combustion est-elle toujours une oxydation ?


c) Une oxydation est-elle toujours une combustion ?
d) Justifier les réponses.
2. Comment mettre en évidence les produits formés lors de la combustion du
carbone, du soufre, du fer ?

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison
De la paille de fer brûle dans un flacon de contenance 0,5l rempli de dioxygène
pur. La masse de fer est initialement égale à 5,2g. A la fin de la réaction, il reste 3,2g
de fer.

1) Quelle masse de fer a brulé ?


2) Quelle masse de dioxygène a réagi avec le fer ?
Quelle est la masse de dioxygène de fer formée dans les conditions de
l’expérience où la masse volumique de dioxygène est 1,4g/l ?

94
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Solides

Titre de la leçon : L’OXYDO- REDUCTION

A) OBJECTIFS DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 réaliser une expérience pour mettre en évidence la réduction de l’oxyde de
cuivre par le carbone,
 réaliser une expérience mettant en évidence la réduction de l’oxyde de fer par
l’aluminium,
 écrire les équations Ŕ bilans des réactions de réduction expérimentées,
 utiliser la réaction d’oxydo-réduction dans la vie quotidienne,
 Identifier les oxydants et les réducteurs dans une réaction d’oxydo-réduction.

B) MATERIEL

- Récipients, tubes essai, bec bunsen, oxyde de cuivre, carbone, oxyde


ferrique, aimant, poudre aluminium, eau de chaux, allumette.
- Sciences Physiques 3e Collection DURANDEAU.
- Sciences Ŕ Physiques BEP, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison portant sur la combustion de fer.

Etape 2 : MOTIVATION

Observation des oxydes et de matériel d’expérience.

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

95
1. Réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone

a. Expérience

Eau de
chaux
Mélange de troublée
0,8gde CuO et
Dépôt de de 1,2g de C
cuivre
Bec bunsen

Condition expérimentales
- Il faut que la proportion du mélange soit respectée
- Il faut chauffer le mélange.

b. Observation
- Le mélange chauffé devient incandescent.
- Il se forme un gaz qui trouble l’eau de chaux : c’est le CO2
- Un dépôt rouge de cuivre se forme.

c. Interprétation
Le carbone fixe l’oxygène de l’oxyde de cuivre pour devenir du dioxyde de
carbone (Co2)

Equation - bilan.

Oxydation

2Cuo + c co2 + 2Cu

Réduction
CuO est l’oxydant ; c’est le corps réduit.
C: est le réducteur ; c’est le corps oxydé.

d. Conclusion
La réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone s’accompagne de l’oxydation du
carbone et de la formation du cuivre.
NB : il y a conservation de masse lors de cette réaction :
mCuo + mc= mCu + mco2.

2. Réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium

96
a. Expérience

Ruban de Gerbe
magnétique d’étincelles
Mélange de 54g d’Al
et de 160g de Fe2O3

Oxyde
d’aluminium
Dépôt de fer

Conditions expérimentales
- Il faut un mélange stœchiométrique.
- Le mélange doit-être sec.
- Il faut déclencher la combustion.

b. Observation
Quand la combustion est déclenchée, on note :
- Une formation de gerbes d’étincelles.
- Un dépôt gris de fer couvert par endroits de poudre blanche : oxyde
d’aluminium ou oxyde d’alumine.

c. Interprétation
L’aluminium fixe l’atome d’oxygène de l’oxyde ferrique pour devenir de l’oxyde
d’aluminium de formule Al2O3.

Equation-bilan

Oxidation

Fe2O3 + 2Al Al2O3 + 2Fe

Réduction

Fe2O3 est le corps réduit, il est l’oxydant

Al est le corps oxydé, il est le réducteur.

d.Conclusion
La réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium donne du fer (Fe) et de l’oxyde
d’aluminium (Al2O3).

97
Remarque : on utilise cette expérience pour souder les pièces métalliques en fer.
Au cours de ces réactions il existe à la fois une oxydation et une réduction. On
parle d’une réaction oxydoréduction.

Etape 4 : Récapitulation

Elle porte sur :


- L’équation- bilan de chacune des réactions étudiées,
- l’identification des oxydants et des réducteurs.

Etape 5 : Evaluation
1. Ecrire les équations- bilans des réactions de réduction de l’oxyde de cuivre par
le carbone et de réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium.
2. Préciser dans chaque cas l’oxydant et le réducteur.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison
Parm i les équations- bilans suivantes, précise celle (s) qui est (sont) des
réactions d’oxydoréduction. Donner l’oxydant et le réducteur.

1. C + 02 CO2 5. CO + CuOCO2 Cu
2. 2H20 + C  CO2+ 2H2 6. CaO + 3C  CaC2 + CO
3. CO2 + 2NaOH Na2CO2+ H2O
4. 2C + O2 2CO2

98
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
Thème III : Solutions aqueuses

Titre de la leçon : CARACTERISATION DES IONS


A) OBJECTIFS DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


- Définir une solution aqueuse ;
- Catégoriser les types d’ions présents dans une solution aqueuse ;
- Identifier certains cations et anions présents dans les solutions aqueuses ;
- Ecrire les équation-bilans des réactions de caractérisation.

B) MATERIEL

* Récipients ; Tubes à essai ; divers réactifs (solution de sulfate de cuivre,


solution de soude, solution de nitrate d’argent, solution de sulfate ferreux,
acide chlorhydrique, calcaire, …) ;
* Sciences Physiques 3e Collection DURANDEAU
* Sciences Ŕ Physiques BEP, Collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Quelle est la structure d’un atome ? Peut-l arriver qu’un atome perd ou gagner des
électrons ?

99
Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Les ions en solution aqueuse

a. Qu’est-ce qu’une solution aqueuse ?

Une solution aqueuse est une solution qui contient des ions.

b. Espèces d’ions dans une solution aqueuse

Il existe 2 types d’ions dans une solution aqueuse :


 Les anions : ce sont les ions chargés négativement (signe -) ;
 Les cations de charge positive (+).

c. Exemples d’ions

Nom Formule
Ion cuivre Cu2+
Ion baryum Ba2+
Ion zinc Zn2+
Ion ferreux Fe2+
Ion ferrique Fe3+
Ion hydrogène H+
Ion hydronium H3O+
Ion nitrate NO3-
Ion hydroxyde OH-
Ion carbonate CO32-
Ion sulfate SO42-
Ion chlorure Cl-

2. Identification des cations

a. Test des ions cuivre (Cu2+)


 Expérience

Solution de soude

(Na+, OH-)

Précipité bleu

Solution de sulfate de cuivre

(Cu2+, SO42-)

100
 Observation
- Il se forme un précipité bleu ;
- Le nom du précipité est l’hydroxyde de cuivre de symbole Cu(OH)2.

 Equation-bilan de la réaction

L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Cu2+ + 2OH- Cu(OH)2.

 Les ions restants

Les ions restants après cette réaction sont :

- Ion sodium (Na+) ;


- Ion sulfate (SO42-)

 Conclusion

L’obtention du précipité bleu d’hydroxyde de cuivre après ajout de la soude montre


que la solution de sulfate de cuivre contient des ions cuivre.

Remarque :La solution de soude est le réactif de la solution de sulfate de


cuivreautrement dit, l’ion hydroxyde est le réactif de l’ion cuivre car ce sont ces 2 ions
qui précipitent au cours de cette réaction.

b. Test des ions ferreux ou fer II


 Expérience

Solution de soude

(Na+, OH-)

Précipité vert

Solution de sulfate ferreux

(Fe2+, SO42-)

 Observation
- Il se forme un précipité vert ;
- Le nom du précipité est l’hydroxyde ferreux ou hydroxyde de fer II de
formule Fe(OH)2.

 Equation-bilan de la réaction

L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe2+ + 2OH- Fe(OH)2.

101
 Les ions restants ou passifs

Les ions restants après cette réaction sont :

- Ion sodium (Na+) ;


- Ion sulfate (SO42-)

 Conclusion

L’obtention du précipité vert d’hydroxyde de cuivre après ajout de la soude montre


que la solution de sulfate ferreux contient des ions ferreux ou ions fer II.

Remarque :La solution de soude est le réactif de la solution de sulfate ferreux


autrement dit, l’ion hydroxyde est le réactif de l’ion ferreux car ce sont ces 2 ions qui
précipitent au cours de cette réaction.

c. Test des ions ferrique ou fer III


 Expérience

Solution de soude

(Na+, OH-)

Précipité rouille

Solution de chlorure ferrique

(Fe3+, 3Cl-)

 Observation
- Il se forme un précipité rouille dans le tube à essai ;
- Le nom du précipité formé est l’hydroxyde ferrique ou hydroxyde de fer III
de formule Fe(OH)3.

 Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe3+ + 3OH- Fe(OH)3.

 Les ions restants ou passifs


Les ions restants après cette réaction sont :
- Ion sodium (Na+) ;
- Ion chlorure (Cl-)

 Conclusion
L’obtention du précipité rouille d’hydroxyde ferrique après ajout de la soude
montre que la solution de chlorure ferrique contient des ions ferrique ou ions fer III

102
Remarque :La solution de soude est le réactif de la solution de chlorureferrique
autrement dit, l’ion hydroxyde est le réactif de l’ion ferrique car ce sont ces 2 ions qui
précipitent au cours de cette réaction.

d. Test des ions zinc (Zn2+)


 Expérience

Solution de soude

(Na+, OH-)

Précipité blanc

Solution de chlorure de zinc

(Zn2+, 2Cl-)

 Observation
- Il se forme un précipité rouille dans le tube à essai quand on verse la soude
dans la solution de chlorure de zinc ;
- Le nom du précipité formé est l’hydroxyde de zinc de formule Zn(OH)2.

 Equation-bilan de la réaction

L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Zn2+ + 2OH- Zn(OH)2.

 Les ions restants ou passifs

Les ions restants après cette réaction sont :

- Ion sodium (Na+) ;


- Ion chlorure (Cl-)

 Conclusion

Le précipité blanc d’hydroxyde de zinc obtenu après ajout de la soude montre que
la solution de chlorure de zinc contient des ions zinc.

Remarque :La solution de soude est le réactif de la solution de chlorurezinc ou


l’ion hydroxyde est le réactif de l’ion zinc car ce sont ces 2 ions qui précipitent au
cours de cette réaction.

NB. Dans ces 4 cas de test des cations, on utilise comme réactif la solution de
soude. On peut aussi utiliser la solution d’ammoniac (NH4+, OH-).

103
3. Identification des Anions

a. Test des ions chlorure (Cl-)


* Expérience

Solution nitrate d’argent

(Ag+, NO3-)

Précipité blanc

Solution de chlorure de

Sodium (Na+, Cl-)

* Observation
- Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière ;
- Le nom du précipité est le chlorure d’argent de symbole AgCl.

* Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Ag+ + Cl- AgCl.

* Les ions restants


Les ions restants après cette réaction sont :
- Ion sodium (Na+) ;
- Ion nitrate (NO3-).

* Conclusion
Le précipité blanc de chlorure d’argent obtenu après ajout de la solution de nitrate
d’argent montre que la solution de chlorure de sodium contient des ions chlorure.

b. Test des ions sulfate (SO42-)


 Expérience
Solution chlorure de baryum

(Ba2+, 2Cl-)

Précipité blanc

Solution de sulfate
D’hydrogène (2H+, SO42-)

104
 Observation
- Il se forme un précipité blanc ;
- Le nom du précipité est le sulfate de baryum de symbole BaSO4.

 Equation-bilan de la réaction
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Ba2+ + SO42- BaSO4.

 Les ions restants


Les ions restants après cette réaction sont :
- Ion chlorure (Cl-) ;
- Ion hydrogène (H+).

 Conclusion
Le précipité blanc de sulfate de baryum obtenu après ajout de la solution de chlorure
de baryum montre que la solution de sulfate d’hydrogène contient des ions sulfates.

Remarque : l’ion baryum est le réactif de l’ion sulfate.

c. Test des ions carbonates (CO32-)


 Expérience

Tube à dégagement

Calcaire + HCl (H+, Cl-) eau de chaux

Troublée

 Observation
- Il se produit une effervescence dans le tube si on ajoute de l’HCl au calcaire.
- L’eau de chaux second tube se trouble.

 Interprétation
Le calcaire est formé essentiellement du carbonate de calcium (CaCO3) qui au
contact de l’HCl donne des ions Ca2+ et CO32-.

Les ions H+ et CO32- vont réagir à leur tour en donnant le dioxyde de carbone qui
trouble l’eau de chaux.

 Equation-bilan de la réaction
2H+ + CO32- CO2 + H2O

 Les ions n’ayant pas réagit


Il s’agit :

- De l’ion chlorure (Cl-)

105
- L’ion calcium (Ca2+).

 Conclusion

La formation du dioxyde de carbone atteste que le calcaire du premier tube à


essai s’est transformé en ion carbonate par l’action de l’HCl.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :

- Notion de solution aqueuse et des ions qui s’y trouvent ;


- La caractérisation de certains cations et anions et leurs équation-bilans.

Etape 5 :EVALUATION

1. Qu’appelle-t-on : solution aqueuse ? anion ? cation ?


2. Comment caractérise-t-on l’ion sulfate, zinc et carbonate dans une solution
aqueuse ?

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

On fait dissoudre le corps solide bleu CuCl2 dans l’eau pure.

1. Quels ions se dispersent dans la solution ?


2. On prélève 10cc de la solution auquel on ajoute quelques gouttes de nitrate
d’argent.
a. Qu’observe-t-on ?
b. Donne son nom.
c. Quelle conclusion peux-tu tirer ?
3. Au reste de la solution, on ajoute de la solution de soude.
a. Qu’observe-t-on ?
b. Donne son nom et sa formule.
4. Ecris les équation-bilans des deux réactions.

106
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 04
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 3ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME III : Solutions aqueuses

Titre de la leçon : ACIDITE ET BASICITE


A) OBJECTIFS DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


- Définir les 3 types de solutions et donner des exemples ;
- Classer les types de solution en fonction de leur pH ;
- Définir un indicateur coloré ;
- Maîtriser les notions de dilution et de concentration d’une solution.

B) MATERIEL

- Récipients ; Tubes à essai ; divers réactifs (acide chlorhydrique, citrons,


tomates, soude, eau de javel, eau pure, …)
- Sciences Physiques 3e Collection DURANDEAU
- Sciences Ŕ Physiques BEP, Collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Quel est le goût d’un citron ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

I. LES SOLUTIONS

Il existe 3 types de solutions : les solutions acides, les solutions basiques et les
solutions neutres.

107
1. Solution acide

a. Définition
Une solution est acide si les ions hydrogènes (H+) qu’elle contient sont nombreux.

b. Exemples de solutions acides


Acide chlorhydrique (HCl), acide nitrique (HNO3), acide sulfurique (H2SO4), jus de
citron, jus de tomate, le suc gastrique, …

2. Solution basique

a. Définition
Une solution est dite basique lorsqu’elle contient plus d’ions hydroxyde (OH -).

b. Exemples de solutions basiques


Solution de soude, solution d’ammoniaque, eau savonneuse, eau de Javel,
solution de permanganate,…

3. Solution neutre

a. Définition
Une solution neutre contient autant d’ions hydrogènes (H+) que d’ions hydroxyde
(OH-).

Exemple de solution neutre : Eau pure.

II. LE PH DES SOLUTIONS

Pour connaître la nature des solutions on a défini une échelle qu’on appelle pH.
Les valeurs prises par le pH sont de 0 à 14 inclus.

Solution basique

pH

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Solution acide solution neutre

Remarque :

 Une solution de pH= 4 est moins acide qu’une solution de ph = 2,1


 Une solution de pH = 11 est plus basique qu’une solution de pH = 8
 Seulement les solutions de pH = 7 qui sont neutres.

108
III. NOTION D’INDICATEUR COLORE

a. Définition

Les indicateurs colorés sont des substances (liquides ou papiers) qui changent de
couleurs suivant les solutions.

Un indicateur coloré permet de connaître la nature des solutions.

b. Tableau de quelques indicateurs colorés

Indicateur BBT Hélianthine Papier pH


Solution acide Jaune Rose Orange
Solution basique Bleu Jaune Bleu

c. Le pH-mètre

Le pH-mètre permet de déterminer le pH des solutions.

IV. LA DILUTION DES SOLUTIONS

1. Solution acide
Lorsqu’on dilue une solution acide, son pH augmente et le nombre d’ion
hydrogène (H+) diminue.

 Le pH augmente d’une unité si la solution est diluée 10 fois ;


 Il augmente de 2 unités si on dilue 100 fois ;
 De 3 unités si on dilue 1000 fois,
 De 4 unités si on dilue 10 000 fois, ….

Le volume total obtenu après dilution est : VTotal = Vsolution + Veau

Le nombre de fois dilué est obtenu par : n = Vtotal / Vsolution

Exercice d’application

A 10cm3 d’une solution de pH = 4, on ajoute 90cm 3 d’eau. Détermine le pH de la


solution finale.

Solution

Le volume total VT = Vs + Ve = 100cm3

Le nombre de fois la solution est diluée : n = VT / Vs = 10

Le nouveau pH : pH = 4 + 1 = 5

109
2. Solution basique

Lorsqu’on dilue une solution basique, son pH diminue et le nombre d’ion


hydroxyde (OH-) diminue.

Le pH diminue d’une unité, de 2 unité, de 3 unités, … si la solution est


respectivement diluée de 10 fois, 100 fois, 1000 fois, …

Le volume total est : VT = Vs + Ve

Le nombre de fois dilué est : n = VT / Vs

Exercice d’application

On ajoute 9cm3 à une solution de 1ml de pH = 9.

1. Détermine le pH de la solution obtenue.


2. Comment varient les ions OH- dans la solution ?

Solution

1. Le volume total : VT = Vs + Ve = 10 ml
Le nombre de fois dilué : n = VT / Vs = 10 fois ou 101
Le nouveau pH = 9 Ŕ 1 = 8
2. Les ions OH- diminuent dans la solution.

V. CONCENTRATION DES SOLUTIONS

1. SOLUTION ACIDE

Quand on concentre une solution acide, son pH diminue tandis que les ions H+
augmentent.

Le nombre de fois que la concentration a été multipliée a pour formule :

n = Gv / Pv (Gv = grand volume et Pv = petit volume).

Exercice d’application

On chauffe 1000ml d’une solution de pH = 6 jusqu’à obtenir un volume de 10ml.


Détermine le pH de la nouvelle solution.

Solution

n = Gv / Pv = 100 fois ou 102

Le pH final est : pH = 6 Ŕ 2 = 4.

110
2. Solution basique
Lorsqu’on concentre une solution basique, son pH augmente aussi que les ions
OH-.

Le nombre de fois que la concentration a été multiplié est égal à : n = Gv / Pv

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notons essentielles suivantes :

- Les 3 types de solutions ainsi que leur pH ;


- Notion d’indicateur coloré ;
- Notion de dilution et de concentration des solutions.

Etape 5 : EVALUATION

1. Qu’appelle-t-on pH d’une solution ?


2. Comment varie le pH d’une solution acide quand :
a. On le concentre ?
b. On le dilue ?
3. Donner le pH des solutions neutres.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

On fait évaporer 10 000ml d’une solution de pH = 11 et on obtient un volume de


100ml.

1. Donner la nature de la solution évaporée et donner les types d’ions en


abondance dans la solution.
2. Comment varie les ions contenus dans la solution évaporée ?
3. Détermine le pH de la solution finale.

Solution

1. Nature : solution basique.


Types d’ion dominant : ion hydroxyde OH-.
2. Variation des ions : H+ augmente et OH- diminue.
3. Ph ?

111

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