Cours Méthode Gravimétrique

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Méthode gravimétrique

1. Champ gravitationnel terrestre et son anomalie


- Théorie fondamentale du champ gravitationnel
Par définition, la méthode gravimétrique correspond à la mesure de la variation du champ
gravitationnel de la terre pour la localisation des variations de masse plus ou moins dense que
l’encaissante.
Elle est utilisée dans la prospection pétrolière comme outil de reconnaissance, et aussi comme
contrainte dans l’interprétation des données sismique. Elle est utilisée comme méthodes secondaire
accompagnant les méthodes magnétique, électromagnétique en exploration minière.
En général, cette méthode est un bon outil de détermination des structures du sous-sol. Elle est surtout
recommande dans l’exploration des lithologies avec une grande densité, pour les sulfures à l’échelle
régionale, la détermination des grandes structures comme les grabens, les limites des cratons, et les
horsts. Elle est aussi une méthode de discrimination entre les mafique et les sédiments ou elle est la
meilleure méthode. Pour la cartographie lithologique à l’échelle régionale la gravimétrie est la mieux
recommande.
Cette méthode est soumise à la loi de Newton qui stipule que entre deux corps de masse m séparé par
une distance r, il se crée une force F, dont la formule suivante détermine la force du champ
gravitationnel F qui s’établit entre les masses, elle s’exprime comme :
( )
= ⃗

Avec G est le champ gravitation et égale à 6.672.10-11Nm2/kg2 (SI) ou 6.672.10-8 dynecm2/g2 (cgs).
La seconde loi de Newton démontre que la force du champ gravitationnelle peut être considérée
comme une accélération en admettant que la force exercée sur une masse provoque un déplacement
comme le principe de la chute libre d’un corps.
Donc la mesure du champ gravitationnel revient à la mesure de l’accélération gravitationnelle. Cette
accélération varie autour de 9.8 ms-2 à la surface de la terre, elle est à majeur partie produit par le
noyau terrestre qui représente 0.3% et seulement 0.05% sur la partie supérieurs environs les 5km. La
contribution des corps minéralisé est de l’ordre de 10-5 de l’accélération gravitationnel contribuant à la
réponse du champ gravitationnelle.
Le principe de la deuxième loi de Newton est le principe utilisé dans les appareils gravimétrique pour
la mesure de champ gravitationnel en exploration géophysique.
Donc la formule de l’accélération devient :

= ⃗

La valeur de g = 980 en cm/s2 ou encore (Gal) ou encore en dyne.g-1.


Mais cette unité de mesure du g (le Gal) est considérée comme trop grande en exploration
géophysique, cela s’explique du faite que la contribution des corps minéralisé est trop faible dans la
variation de la valeur du champ gravitationnel. Raison pour laquelle le milli gal (mgal) ou l’unité de
gravité (gu) sont utilisées.
1 mgal = 10-3 gal = 10 gu dans le système cgs
L’accélération étant la résultante de la force attractive de Newton et de la force centrifuge, on peut
donc déduire qu’elle dérive d’une fonction de potentiel. Le potentiel gravitationnel en un point du
champ gravitationnel est donc défini comme étant la somme du travail exigé pour faire déplacer une
masse unitaire de l’infini jusqu’à ce point.

- Le géoïde
Le concept de géoïde que l'on définit par la surface équipotentielle correspondant à la surface des
océans aux repos. Sur les continents, le géoïde correspond à la surface définie par l'eau contenue dans
un canal étroit reliant les océans de part et d'autre du continent. Par définition, le géoïde est partout
perpendiculaire à la verticale telle qu'indiquée par le fil à plomb. Il est la surface à partir de laquelle les
élévations sont mesurées et comparées entre elle est appelée géoïde. En d’autres termes, le géoïde est une
surface équipotentielle correspondant à celle des océans au repos.
Le faite que la terre est en rotation, le champ de gravité a une composante additive due à
l’accélération centrifuge.

- Le champ gravitationnel
Si on considère une petite masse immobile en un point quelconque de l’espace, les autres petites masses se
trouvant aux alentours de celle immobile sont soumises à une accélération et seront caractérisées par un vecteur
d’accélération. Ce sont donc l’ensemble de ces vecteurs qu’on appelle le champ gravitationnel de la petite masse
fixe.

- Densité et anomalie gravitationnel


La densité est la propriété physique recherchée en exploration géophysique pour la détermination des
structures et des lithologies. Cette densité dans les roches s’exprime par :
=( − ) +
Avec ρr la densité de la roche, Φ la porosité, ρm est la densité des minéraux qui constituent la roche, ρf
la densité du fluide elle correspond généralement à la densité de l’eau.
La densité est une propriété qui varie peu, mais elle peut faire varie le champ gravimétrique ce qui
crée une anomalie sur le champ de gravité d’où l’anomalie gravitationnel.
En géologie cette propriété dans les roches est affectée par beaucoup de paramètre selon le type de la
roche : (1) Pour les roches sédimentaires, elles dépendent de la texture des minéraux, le dégrée de
saturation des pores des roches, la consolidation, la compaction et la cémentation. (2) Pour les roches
ignées, elle augmente avec la diminution de la contenance en silicate, et aussi avec l’augmentation en
minéraux ferromagnésien. De même les roches cristallisées à une grande profondeur (holocristallines)
sont plus dense que celles cristallisées à des faibles profondeurs (effusives) ayant la même
composition chimique. Les roches contenant les minéraux métalliques et les sulfures massives ont une
grande valeur de densité. (3) Les roches métamorphiques généralement présentes des densités
croissantes en fonction du grade de métamorphisme dû au remplissage des pores et à la
recristallisation des minéraux présent en d’autres minéraux dense.

2. Propriété gravimétriques des roches


Comme mentionné ci-dessus, la propriété gravimétrie des roches est influencée par la variation de
densité de la roche.
- Mesure de la densité des roches et minéraux
- Détermination de la densité des roches

3. Mesure gravimétrique
Tout levé gravimétrique doit être précédé d’une phase préparatoire pour en assurer le succès. Il est
important de se faire une idée globale (compte tenu de la géologie) de la nature, la forme, la grandeur
et l’allure des anomalies gravifiques susceptibles d’être décelées. Le désir précédent pourrait être
comblé à l’aide de modèles «imaginatifs» mais reflétant grossièrement la réalité à partir desquels des
calculs simples donneront une idée sur l’amplitude des anomalies.
Les mesures gravimétriques sont faites soient pour les valeurs absolues de g et ou les valeurs
relative de g. C’est le types de mesure déterminent les types de dispositifs de mesure.
Les deux méthodes de mesure qui sont : absolu et relative.
- Mesure de valeur absolue :
Les diapositives de mesure des valeurs absolues de g sont faites avec les gravimètres à pendule
généralement réversible dont la formule de g est :
4
=

I : moment d’unité, T : la période, m : masse, h : la distance du pivot au centre de la masse.
Le deuxième est la chute libre du corps, cet instrument fonctionne en ayant la distante du départ et de
la fin si le temps de départ est (t1) et le temps de d’arrivée (t2). La formule est :
2( − )
=
( − )
Ces instruments sont utilisés pour les mesures absolues de la gravité g, ce sont des installations
généralement fixes avec une précision de timing (temps).
- Mesure de valeur relative
Ces mesures se font de manière variées. Trois types d’instrument sont utilisés : les instruments à
torsion, les pendules et les gravimètres (ou gravite mètres).
- Le pendule portable très ancien utilisé pendant les années 1930, pour des travaux géodésiques
et d’exploration de pétrole. Ayant pour formule :

−2 ( − )
∆ =

On utilise deux pendules (un fixe et un deuxième mobile).


- La balance à torsion d’Eötvös, développé par le physicien hongrois vers les années 1880
utilisé pour l’exploration dans l’année 1915 – 1950. Cet instrument ne permet pas de mesure ∆ dans
la direction verticale. Il était aussi volumineux avec une bonne sensitivité aussi mieux que les
instruments modernes. Le rendement était à 10 stations par jour tout au plus.
- Le gravimètre largement utilise depuis fort longtemps, dont le premier développement a été
observé vers 1930, les premiers étais stable alors que les type modernes sont instable. Les types de
gravimètres les plus populaires étaient le Thyssen, le La Coste Romberg fabrique par La Coste en
1934. Il utilise des ressorts qui sont sensibles à la variation de g. Cet appareil à l’avantage des dérives
instrumentale sur de long d’une période de temps de mesure, la température peut envoisine les 60
dégrée donc sans effet sur les variations de la température ambiante, robuste et lourd. Il a un long
dynamique de stockage et n’a pas besoin d’être reset à tout moment.
- Les gravimètres de type Worden à presque les mêmes caractéristique que le La Coste
Romberg. Son autonomie est limitée, ce qui peut être un inconvenant dans la pratique. Son transport
n’exige pas de fournir de poids élevé donc il est trop léger ce qui pourrait faciliter la destruction de
l’appareil, trop sensible donc trop de dérive.
- Le scintrex CG-3 autograv est un gravimètre automatique d’où les variations de position et de
masse son détecter avec le changement de champ entre deux masses. Son développement a pris plus
d’une décennie. Depuis, il est le seul instrument qui permet la détection électronique de la déflexion
de masse. Son avantage est la lecture automatique et continue du signe en temps réel et aussi l’analyse
statistique, ce qui réduit les erreurs de l’opérateur. En plus de tous cela, il a une carte mémoire puis
permet la mémorisation des lectures et leur transfert sur un micro-ordinateur et le traitement
automatique des marrées terrestre. Sa résolution est environ de 0.005mgal avec les modules standards
et de 0.001 mgal pour les modules de haute résolution. on peut aussi avoir plus de 7000 mgal sans
reset. D’autre avantage sont la robuste des senseurs, la rejection automatique des donnée contaminé
avec un logiciel d’application d’installer dans l’appareil. Aujourd’hui il y a des Scintrex CG-5 auto
gravi qui sont plus performant que les CG-3 autos gravi, avec des logiciel plus performant et plus
pratique.
Le gravimètre est certes un instrument fragile, mais la mise en œuvre d’un levé n’est pas très
compliquée. Les problèmes essentiels sont reliés à ceux concernant la précision topographique. Par
exemple, pour atteindre une précision de 0.01 mgal, l’élévation doit être connue à ± 3 cm ou environ 9
cm pour le Y.
En général, il faut connaître l’altitude (z) où les mesures sont faites à 5 cm près, et sa position (x, y) à
12 m près.
Pour des études de reconnaissance, un maillage de l’ordre de 5 x 5 km à 1 x 1 km est utilisé, alors que
pour des études de détails, ce maillage varie de 500 m x 500 m à 200 m. x 50 m Selon les difficultés
topographiques.
- Station de base et station mobile
L’établissement d’une station de base est fondamental en gravimétrie. Une station de base permanente
doit être établie dès le début de l’exécution d’un levé gravimétrique. Elle doit être facilement
repérable de façon à permettre éventuellement soit une rattache avec un autre levé ou avec le réseau
national, soit des traverses de détail sur la même grille. La station de base peut constituer le plan «
datum » du levé. C’est à partir de sa valeur gravimétrique, de son élévation et de sa position que
toutes les réductions peuvent être effectuées.
Des stations de base secondaires peuvent etre établies sur l’ensemble de la grille de façon à permettre
la fermeture des traverses sur ces mêmes bases selon un intervalle de temps dépendant du type de
gravimètre utilisé. Par exemple, la durée de cheminement pour un gravimètre de type LaCoste est de 3
à 4 heures. Alors que celle d’un gravimètre de type Scintrex qui son6t actuellement utilisés peuvent
aller jusqu’à 6 ou même 8 heures. Les stations de base secondaires devraient être établies et rattachées
à la station de base principale, le datum, dès le début du levé afin d’obtenir des résultats finaux au fur
et à mesure que le levé progresse. Il est très important de noter dans le carnet de terrain le numéro de
la station de base, sa position {ligne (x), station (y), élévation (z)}, sa hauteur/sol et enfin la valeur de
G absolu. En fait, ce sont les valeurs de G absolu qui servent à rattacher les traverses entre elles et la
station de base principale.
Pour la mise en place, il y a des instructions à suivre selon l’objectif de la campagne de levé. Il faut :
- Choisir un endroit localisé si possible au milieu de la surface de levée qui doit être couvrir par
cette base. Le point doit être accédé facilement, un endroit plat loin des falaises et des
accidents topographiques, dans la mesure du possible loin des arbres qui peuvent jouer sur les
mesures par l’action du vent.
- Matérialiser (marqué) le point de la station de base pour sa relocalisation précise pendant la
durée de la levée. Pour se faire mettre un trou au centre et pour les 3 pieds du gravimetre.
- Faire deux circuits B-A-B, ou B est la station de base et A la station de mesure sur les lignes
(profil).
- Mesuré la valeur absolue de g pour la base, et le faire de manière répétitif pour voir l’ecart.
- La valeur g absolue mesurée servira de valeur pour la base du circuit ouvert ou fermés à cette
base.

Pour les mesures sur le terrain,


- Il faut faire un circuit fermé de 2 heures au minimum et 8 heures au maximum. S’il y a un
problème d’accessibilité le circuit peut être fermé à une base qui n’est pas forcement la plus
proche.
- L’erreur acceptable sur la fermeture d’un circuit est de 0.05 mGal au maximum pour un
circuit de 4 heures ou de 0.10mGal pour un circuit de 8 heures. Sauf condition extraordinaire
si non tout circuit pour la fermeture supérieurs à ces limités doivent être repris.
- Noter les paramètres de longitude et latitude de la base de départ pour l’ensemble du circuit.
- Si le circuit s’étend sur plus de 15 km on doit changer la longitude et la latitude de la base de
départ pour des levées au sol.

4. Correction des données gravimétrique


Les variations de g ont des causes non géologiques et des causes géologiques. Parmi les causes non
géologiques nous pouvons citer par exemple l’effet de l’altitude, du plateau, de la topographie, de la
latitude, de la position de la lune et du soleil, de la dérive instrumentale, etc. Les causes géologiques,
quant à elles, sont reliées à la présence dans le sous-sol de roches ayant diverses densités. Ainsi, les
valeurs de g mesurées à la surface du sol sont un reflet de ces variations de densité.
En définitive, une anomalie gravifique mesurée sur le terrain est donc générée par des causes
géologiques et non géologiques de la variation de g. Les différentes compensations dont il sera
question dans ce paragraphe, consistent à éliminer les variations dues aux causes non géologiques puis
de conserver celles dues à des variations géologiques qui constituent les anomalies recherchées. En
d’autres termes, les mesures gravifiques brutes doivent subir diverses corrections, réductions et
compensations pour être comparables entre elles.

4.1. Réduction de Faye (air libre)


Cette réduction dite de Faye ou air libre consiste à mesurer la variation Δz en mètre entre la station et une
surface de référence, par exemple celle du géoïde (surface équipotentielle de g qui est le prolongement théorique
du niveau marin sous les continents). Il s’agit donc de ramener toutes les mesures à une même altitude. La
variation de g est alors obtenue selon l’expression suivante :
Δg = 0,3086⋅Δz
F

4.2. Réduction de Bouguer


Si ρ est la densité moyenne de la couche comprise entre la station de mesure et la surface de référence, la valeur
de g devra être corrigée pour l’effet de cette couche. La réduction de Bouguer (Δg ) élimine donc cet effet en
B

considérant cette couche comme infinie. C’est ce qu’on appelle correction de tranche plate ou simplement de
plateau. La correction à apporter est :

Δg = - 0,042⋅ρ⋅Δz
B

Combinée à la correction d’altitude, la correction se résume à :


Δg = (0,3086-0,042⋅ρ)⋅Δz
F+B

4.3. Correction de terrain (de relief ou topographique)


La réduction de Bouguer ne tient pas compte des irrégularités de la surface. La correction de terrain corrige les
erreurs induites par la topographie. Les corrections de terrain se font à l’aide d’abaques (couronnes de Hayford)
et des tables de Cassini. Ces abaques sont constitués de cercles concentriques et de rayons vecteurs
angulairement équidistants. Le centre de l’abaque représente le point de mesure. Pour chaque couronne de
l’abaque, la surface du sol est assimilée à un plan horizontal d’altitude moyenne Z . Cette correction s’effectue
m

dans un rayon d’une vingtaine de km autour du point de mesure. L’attraction de chaque couronne (maille)
s’exprime de la façon suivante

∆ = .2 . − + + − +

Où Δg est en mgal, z en m est la différence entre l’altitude de la couronne et celle du point de


m
3
mesure, G la constante universelle, ρ la densité en g/cm des roches dans la couronne envisagée et r et
1

r les rayons intérieur et extérieur définissant cette couronne. La numérisation des cartes
2

topographiques régionales permet de créer un modèle numérique précis de la topographie et de


calculer l’effet de chaque cellule sur la lecture en fonction des distances et différences en élévation.

4.4. Compensation en latitude (correction de Bessel)


La valeur de g diminue des pôles vers l’équateur à cause de l’aplatissement et de la rotation de la
terre. La compensation en latitude tient compte de ce facteur. En effet, la diminution de g n’est pas
linéaire; elle est négligeable aux pôles et à l’équateur, mais est très sensible aux latitudes
0
intermédiaires et maximales à 45 de latitude. La valeur de g sur l’ellipsoïde international est donnée
par la formule suivante :
= 978.03180 + 5.1859158 Φ − 0.00567 2Φ
Où Φ est la latitude du point de mesure.
Cette correction sera précise à 0.01 mgal si le levé planimétrique permet une localisation en y de 10 à
20 m près.
4.5. Correction luni-solaire (correction astrale)
La correction luni-solaire (SLg+Δ) a pour but de compenser l’attraction gravitationnelle de la lune et
du soleil, laquelle varie comme en font foi les marées. Pour certaines positions de la lune et du soleil,
cette correction peut être nettement plus élevée (jusqu’à g = ±0.16 mgal) que la précision de mesure
souhaitée de 0.01 mgal.

4.6. Correction de la dérive instrumentale


L’ensemble des effets dus aux variations des propriétés d’élasticité de l’appareil est appelé dérive
instrumentale. On considère que ce changement est linéaire à l’intérieur de quelques heures
d’intervalle. Ainsi, son effet peut être éliminé à l’aide de mesures reprises à une station de base. Dans
ce but, on effectue des mesures en suivant un cheminement en boucle entre les stations de lectures.
Cette boucle commence et se termine sur une station de base. Lorsque nous décelons une différence
de mesure entre notre station de départ et d’arrivée, alors celle-ci constitue la dérive de notre
instrument pour la boucle considérée. On distribue alors de façon linéaire cette dérive entre les
mesures prises aux autres stations. La formule suivante nous permet de calculer la dérive.
( − )( − )
é =

Où (Vf -Vd) est la dérive totale; c’est à dire la différence de lecture obtenue selon un cheminement en
boucle. (tf -td) est le temps pris pour effectuer la boucle. ts est le temps auquel la lecture a été prise à
la station « s ».
Si la dérive est positive, alors les mesures ont été surestimées; il faut donc retrancher la dérive des
valeurs lues aux stations. Par contre, si la dérive est négative, c’est que les mesures ont été sous-
estimées, il faut donc ajouter la dérive aux valeurs lues aux stations.

4.7. Correction d’Eötvös


Cette correction est faite dans le cas où les mesures de gravité sont exécutées à bord d’un navire en
mouvement. La correction d’Eötvös s’obtient par la formulation suivante :
Δ = 7.5074 cos + 0.00416

Où Δg est en mgal, VE est la composante Est de la vitesse V de l’embarcation par rapport à la Terre,
cosφ provient de l’accélération due à la force de Coriolis qui est égale à 2wVEcos, V et VE sont
exprimer en nœud.

4.8 Anomalie de Bouguer

L’anomalie de Bouguer (ΔgB) est la différence entre la gravité observée (g0) et la gravité théorique
(gt) incluant la somme des corrections et réductions :
Δ = − +Δ +Δ +Δ

Où go est la valeur lue sur le gravimètre, la valeur théorique de gt sur l’ellipsoïde de référence en
fonction de la latitude, ΔgF+B la réduction combinée de Faye et Bouguer, ΔgT la correction
topographique et ΔgL+S la correction luni-solaire.

5. Traitement des données gravimétriques


La plus part de filtre utilisés pour la méthode magnétique sont valable pour la méthode
gravitationnelle a l’exception de quelque uns des filtres.

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