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Cours Méthode Gravimétrique
Cours Méthode Gravimétrique
Cours Méthode Gravimétrique
Avec G est le champ gravitation et égale à 6.672.10-11Nm2/kg2 (SI) ou 6.672.10-8 dynecm2/g2 (cgs).
La seconde loi de Newton démontre que la force du champ gravitationnelle peut être considérée
comme une accélération en admettant que la force exercée sur une masse provoque un déplacement
comme le principe de la chute libre d’un corps.
Donc la mesure du champ gravitationnel revient à la mesure de l’accélération gravitationnelle. Cette
accélération varie autour de 9.8 ms-2 à la surface de la terre, elle est à majeur partie produit par le
noyau terrestre qui représente 0.3% et seulement 0.05% sur la partie supérieurs environs les 5km. La
contribution des corps minéralisé est de l’ordre de 10-5 de l’accélération gravitationnel contribuant à la
réponse du champ gravitationnelle.
Le principe de la deuxième loi de Newton est le principe utilisé dans les appareils gravimétrique pour
la mesure de champ gravitationnel en exploration géophysique.
Donc la formule de l’accélération devient :
= ⃗
- Le géoïde
Le concept de géoïde que l'on définit par la surface équipotentielle correspondant à la surface des
océans aux repos. Sur les continents, le géoïde correspond à la surface définie par l'eau contenue dans
un canal étroit reliant les océans de part et d'autre du continent. Par définition, le géoïde est partout
perpendiculaire à la verticale telle qu'indiquée par le fil à plomb. Il est la surface à partir de laquelle les
élévations sont mesurées et comparées entre elle est appelée géoïde. En d’autres termes, le géoïde est une
surface équipotentielle correspondant à celle des océans au repos.
Le faite que la terre est en rotation, le champ de gravité a une composante additive due à
l’accélération centrifuge.
- Le champ gravitationnel
Si on considère une petite masse immobile en un point quelconque de l’espace, les autres petites masses se
trouvant aux alentours de celle immobile sont soumises à une accélération et seront caractérisées par un vecteur
d’accélération. Ce sont donc l’ensemble de ces vecteurs qu’on appelle le champ gravitationnel de la petite masse
fixe.
3. Mesure gravimétrique
Tout levé gravimétrique doit être précédé d’une phase préparatoire pour en assurer le succès. Il est
important de se faire une idée globale (compte tenu de la géologie) de la nature, la forme, la grandeur
et l’allure des anomalies gravifiques susceptibles d’être décelées. Le désir précédent pourrait être
comblé à l’aide de modèles «imaginatifs» mais reflétant grossièrement la réalité à partir desquels des
calculs simples donneront une idée sur l’amplitude des anomalies.
Les mesures gravimétriques sont faites soient pour les valeurs absolues de g et ou les valeurs
relative de g. C’est le types de mesure déterminent les types de dispositifs de mesure.
Les deux méthodes de mesure qui sont : absolu et relative.
- Mesure de valeur absolue :
Les diapositives de mesure des valeurs absolues de g sont faites avec les gravimètres à pendule
généralement réversible dont la formule de g est :
4
=
ℎ
I : moment d’unité, T : la période, m : masse, h : la distance du pivot au centre de la masse.
Le deuxième est la chute libre du corps, cet instrument fonctionne en ayant la distante du départ et de
la fin si le temps de départ est (t1) et le temps de d’arrivée (t2). La formule est :
2( − )
=
( − )
Ces instruments sont utilisés pour les mesures absolues de la gravité g, ce sont des installations
généralement fixes avec une précision de timing (temps).
- Mesure de valeur relative
Ces mesures se font de manière variées. Trois types d’instrument sont utilisés : les instruments à
torsion, les pendules et les gravimètres (ou gravite mètres).
- Le pendule portable très ancien utilisé pendant les années 1930, pour des travaux géodésiques
et d’exploration de pétrole. Ayant pour formule :
−2 ( − )
∆ =
considérant cette couche comme infinie. C’est ce qu’on appelle correction de tranche plate ou simplement de
plateau. La correction à apporter est :
Δg = - 0,042⋅ρ⋅Δz
B
dans un rayon d’une vingtaine de km autour du point de mesure. L’attraction de chaque couronne (maille)
s’exprime de la façon suivante
∆ = .2 . − + + − +
r les rayons intérieur et extérieur définissant cette couronne. La numérisation des cartes
2
Où Δg est en mgal, VE est la composante Est de la vitesse V de l’embarcation par rapport à la Terre,
cosφ provient de l’accélération due à la force de Coriolis qui est égale à 2wVEcos, V et VE sont
exprimer en nœud.
L’anomalie de Bouguer (ΔgB) est la différence entre la gravité observée (g0) et la gravité théorique
(gt) incluant la somme des corrections et réductions :
Δ = − +Δ +Δ +Δ
Où go est la valeur lue sur le gravimètre, la valeur théorique de gt sur l’ellipsoïde de référence en
fonction de la latitude, ΔgF+B la réduction combinée de Faye et Bouguer, ΔgT la correction
topographique et ΔgL+S la correction luni-solaire.