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géophysique
« La méthode gravimétrique »
La méthode magnétique
La méthode tellurique
Le scintillomètre
La méthode électrique
Elles sont toutes des outils essentiels utilisés dans des domaines tels que :
La recherche scientifique
Le génie civil
La prospection minière
L'hydrogéologie
La pédologie
La géothermie
L'hydrogéologie
L'archéologie
La Méthode gravimétrique :
La gravimétrie, technique permettant de détecter les variations de densité (selon la
composition des terrains) à partir de la mesure de l'intensité du champ de gravité g
comparée à une valeur de référence, se base donc sur les Lois d'attraction universelle
(Lois de Newton)
Domaines d'applications :
Utilisation scientifique : détermination du géoide, étude des variations du champ de
pesanteur, de la répartition des masses dans la croûte terrestre, du rebond
postglaciaire, etc...
Représentation de la hauteur du géoïde avec une forte exagération par rapport au diamètre
de la Terre (document LEGOS-CRGS/CNES).
Il est possible de calculer une surface équipotentielle qui se rapproche au mieux du géoïde,
on appelle cette surface ellipsoïde de référence. Le géoïde présente des ondulations par
rapport à l’ellipsoïde, celles-ci reflètent les hétérogénéités de densité présentes à l’intérieur
de la Terre. En tout point de l’ellipsoïde, il est possible de calculer une valeur théorique de
l’accélération de la pesanteur. Cette valeur théorique ne dépend que de la latitude sur
l’ellipsoïde :
Instrumentation :
Il existe deux types de gravimètres :
Gravimètre à pendule.
Pour un pendule idéal, la mesure de la gravité est obtenue par la formule :
( 4 π2 I )
g=
T2
En mesurant le moment d'inertie (I) et la période d'oscillation (T), il va être possible
d'obtenir une valeur absolue de la gravité.
Gravimètre à ressort.
La mesure de la gravité avec un gravimètre a ressort se base sur la formule :
f∗X
g= La gravité
m
pourra donc être déduite a partir du coefficient
d'allongement du ressort (f), de la masse (m) du
poids à l'extrémité du ressort et a l'allongement
(X) du ressort.
La correction de plateau
La correction de plateau permet de soustraire l’effet des masses situées entre le point de
mesure et l’ellipsoïde. La perturbation générée par des terrains de densité ρ situés à une
altitude z est assimilée à celle d’un plateau d’épaisseur z, elle s’exprime de la manière
suivante :
∆g = 2πρGh
∆g = 0, 0419ρh
avec h exprimé en mètres.
La correction topographique
La correction topographique prend en compte les reliefs présents à proximité du point de
mesure. Ce relief, que ce soit un creux ou une bosse, a toujours un effet gravitationnel dirigé
vers le haut et fait, par conséquent, diminuer la valeur de la pesanteur au point de mesure. Il
faut donc ajouter l’effet du relief à la valeur théorique. La contribution du relief est
proportionnelle à la densité ρ par l’intermédiaire d’un terme T, celui-ci s’obtient par un calcul
complexe
Pour l’anomalie de Bouguer complète, on applique en plus les corrections de terrain. Cette
anomalie révèle les hétérogénéités de masses situées sous la surface topographique. C’est
cette anomalie que l’on utilisera préférentiellement pour des études d’échelle crustale à
lithosphérique.
Conclusion
Nous avons donc montré que ces trois méthodes apportent des informations différentes sur
le milieu qu’elles échantillonnent. Néanmoins, une complémentarité certaine les relie
puisqu’a elles trois, la tomographie télésismique, la gravimétrie et les fonctions récepteur
permettent de contraindre l’ensemble de la lithosphère, et ce, avec des sensibilités aux
paramètres (vitesse, densité) différentes. L’idée est alors tentante de vouloir passer toutes
ces données dans une grande moulinette qui nous renvoie une quasi photographie de
l’intérieur de la Terre. Le terme moulinette désigne en réalité les inversions conjointes, le
chapitre suivant leur est consacré.