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Historique de la définition et de sa diffusion

« L’enjeu de l’économie circulaire se déroule dans la longue durée de


l’Histoire […]. Toute une histoire qui commence au XIXe siècle, lors
de la révolution industrielle et de l’expansion urbaine, avec les
politiques d’hygiène et l’œuvre de planification d’Haussmann, et se
poursuit sans discontinuer jusqu’au XXIe siècle.
Si le XXe siècle est encore celui de l’hygiène (la dernière loi sur
l’hygiène a été votée en France après la seconde guerre mondiale),
le siècle qui commence depuis une dizaine d’années devrait être
celui de l’écologie et des pouvoirs locaux, en raison des dégâts que
la société de consommation inflige à la planète entière sous de
forme de déchets mortifères. [8] ».

Le concept est né en Europe (voir aux Etats-Unis si l’on se réfère


strictement à l’écologie industrielle), il est développé et transposé
dans le cadre législatif en Chine depuis 2008 (cf. Loi sur l’économie
circulaire de la République Populaire de Chine datant du 29 août
2008).

 les avantages d’une économie circulaire

Un autre point à citer dans son apport à l’environnement est sa contribution pour atténuer le
changement climatique, car elle permet de réduire l’émission de gaz à effet de serre.

L'économie circulaire permet d'épargner des matières premières coûteuses.

L'économie circulaire est bonne pour le climat. 

contraintes empêchent toutefois le modèle d’économie circulaire


Les difficultés de l'économie circulaire
Des rêves à la pratique le chemin est encore long

En premier lieu, la plupart des matériaux ne sont pas recyclables indéfiniment en raison du
fait que leurs qualités physiques s’altèrent au fur et à mesure des recyclages. Par exemple,
le papier ne peut être recyclé que 3 à 6 fois avant d’être trop dégradé pour pouvoir être
ensuite réutilisé.

En second lieu, la multiplication des usages « dispersifs » ou « dissipatifs » des matériaux,


liés à leur utilisation en très petite quantité, par exemple dans les productions de biens à fort
contenu technologique comme l’électronique ou les nanotechnologies ou encore dans les
cosmétiques, colles ou peintures, rend irrécupérables les matériaux concernés

Multiplication des usages en petite quantité rend irrécupérables les matériaux concernés
 Par ailleurs, la grande complexité de certains processus de fabrication qui
recourent à des alliages de matériaux ou à des matériaux composites, en
particulier dans le domaine des nouvelles technologies, entraine une
dégradation des matières recyclées qui perdent ainsi une partie de leur qualité
originelle.

Enfin, en termes économiques, le recyclage exige des entreprises du secteur d’importants


efforts d’innovation et d’investissements. Le recyclage comporte en effet une dimension
technologique qui peut s’avérer très complexe à gérer. 

5- l’économie circulaire dans la tunisie

La Tunisie est cependant extrêmement en retard sur le sujet.

Un séminaire s’est tenu fin novembre 2019 à


Tunis pour présenter l’approche de l’économie
circulaire. Il s’inscrivait dans le cadre de
la coopération entre la Tunisie et l’UE, dans le
domaine du développement industriel durable.
Ce projet s’étalera sur la période 2020-2022. C’est un projet unique en son
genre en Tunisie. Il va permettre d’appliquer l’approche de l’économie
circulaire au niveau de tous les maillons de la chaîne de valeur du secteur
textile. Ceci permettrait de réduire le gaspillage des ressources et de limiter
la production de déchets industriels à travers leur réutilisation. Par
conséquent, il permettrait d’améliorer la compétitivité des entreprises. Le
projet permettrait aussi de favoriser une production textile durable, plus
propre et efficace en ressources.

Le choix du secteur textile est justifié d’abord, par son importance dans le
tissu industriel tunisien. Ce secteur occupe la première place en termes
d’emploi et de nombre d’entreprises. Mais aussi vu son impact négatif sur
l’environnement.

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