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CHAPITRE 2 (SUITE) : CENTRE DE GRAVITE DES CORPS SOLIDES

CENTRE DE GRAVITE DES CORPS SOLIDES

5.1 Définition

Le centre de gravité, appelé G, est le point d'application de la résultante des forces de gravité ou de
pesanteur. Il est souvent assimilé au centre d’inertie ou de masse.

Physiquement parlant le centre de gravité est le point de concentration des différentes forces qui
permet à un corps de se tenir en équilibre.

5.2 Centre des forces parallèles

Soit un système de n forces élémentaires parallèles et de même sens , ,…………. (fig.


5.1).

ZG

XG x

YG

Fig. 5.1

Ces forces peuvent être remplacées par une seul force équivalente de même sens et de module
exprimé par:

= + ………. +

Cette force résultante à pour point d’application le point G de coordonnées

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Remarque

Le point d’application de la résultante G, est un point fixe quelque soit le changement d’orientation
des forces ou la rotation du corps.

Pour obtenir les coordonnées du point G on doit exprimer le moment de par rapport aux axes x et
y qui est égal à la somme des moments des forces par rapport aux mêmes axes c'est-à-dire, on
doit applique le théorème de VARIGNON d’où :

Si maintenant on augmente le nombre d’éléments indéfiniment, nous obtenons, à la limite, les


expressions suivantes :

5.3 Centres de gravité (centroïdes) des courbes et des surfaces

Soit une plaque mince homogène d’épaisseur constante, divisée en n éléments, chaque élément a un
poids . L’ensemble des poids élémentaires sont parallèles et de même sens. La somme des
représente le poids total du corps dont le point d’application est le centre de gravité du corps.

Par analogie aux forces parallèles montrées précédemment dans le point 5.2 on a :

Avec P =M g

Si on donne la grandeur dp par : dp = σ ds g

Où : σ : le poids par unité de surface (densité)

ds : la surface de l’élément.

Le poids total de la plaque sera donc : P = σ S g

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D’où, les nouvelles coordonnées du centre de gravité seront données par les relations suivantes :

Si nous faisons tendre le nombre d’éléments vers l’infini, nous pouvons écrire à la limite

Dans le cas d’un fil mince de longueur L, la grandeur dp est donnée par : dp = λ dl g

Où : λ : le poids par unité de longueur

dl : la longueur de l’élément.

Le poids total du fil sera donc : P = λ L g et les coordonnés du centre de gravité de la courbe L
seront données par

5. 4 Centre de gravité des figures composées

Souvent, une plaque dont on veut calculer son centre de gravité peut être composée de différentes
figures géométriques, telles que rectangles, triangles, arcs de cercle ou autres figures identiques à
celles illustrées à la fig. 5.2. Le centre de gravité de la plaque sera déterminé à partir des centres de
gravité des différentes figures qui la compose, en exprimant que le moment du poids total de la
plaque par rapport à un axe donné égal à la somme des moments de ces différentes figures par
rapport au même axe (fig. 5.3).

Fig. 5.3
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Ainsi les relations exprimant les coordonnées de centre de gravité sont les mêmes que celles
données précédemment (section 5.3).

5.5 Détermination des centres de gravité par intégration des figures géométriques

Si la surface est délimitée par une courbe géométrique, alors le calcul du centre de gravité se fait par
intégration des équations déterminées à la section 5.3 c'est-à-dire

Si l’élément de surface est un rectangle de cotés , nous devons alors procéder à une double
intégration pour calculer les coordonnées du centre de gravité de la surface géométrique.

Cependant dans la plus part des cas, la détermination des coordonnées du centre de gravité
s’obtient par une seule intégration. Ceci revient tous simplement à faire un bon choix de la surface
élémentaire et de déterminer ces coordonnées, puis on fait l’intégrale. La figure 5.4 présente un
exemple typique de quelques cas du choix de la surface élémentaire et le calcule des paramètres
d’intégral.

Fig. 5.4

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5.6 Théorèmes de Pappus-Guldinus

Ces théorèmes, qui ont été formulées en premier lieu par le géomètre grec Pappus, 300 ans avant
J.C., et reformulées par la suite par le mathématicien suisse Guldinus ou Gulduin (1577-1643),
concernant les surfaces et les volumes de révolution. Il consiste à calculer l’aire d’une surface de
révolution et le volume d’un solide de révolution pour déterminer le centroïde de la courbe ou de la
surface génératrice.

Théorème1

L'aire A d’une surface générée par la rotation d’une courbe de longueur L autour d’un axe fixe (fig.
5.7a) est donnée par :

où représente la distance entre le centre de gravité de la courbe (centroïde) et l’axe.

Théorème2

Le volume V d’un corps générée par la rotation d’une surface d’aire A autour d’un axe fixe (fig.
5.7b) est donnée par :

où représente la distance entre le centre de gravité de la surface (centroïde) et l’axe.

) )
Fig. 5.7

5.7 Utilisation de la symétrie pour la détermination du CG pour les cas simple

Règle

- Si un corps présente un axe de symétrie, le centre de gravité se trouve forcément sur cet axe.

- Si un corps présente deux axes de symétrie, le centre de gravité se trouve forcément à


l’intersection des deux axes.

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Exemples

Cas d’un seul axe de symétrie

Cas de deux axes de symétrie

Exercices d’application
Calculez l’aire de la surface de révolution obtenue en faisant tourner un arc de radians autour d’un
axe vertical, comme le montre la figure
Solution
Selon le théorème de Pappus Guldinus, l’aire générée est égale au
r
produit de la longueur de l’arc par la longueur de la circonférence
décrite par le centre de gravité lors de la rotation. De la figure ci contre,
2r
nous pouvons tirer

d’où

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