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I. Le mouvement et le repos :
1) La relativité du mouvement :
a) Mis en évidence :
Dans l’exemple ci-contre on peut donner D
plusieurs descriptions au mouvement de
l’observateur D.
b) Observation :
* D est en mouvement par rapport à C.
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* D est au repos par rapport à A.
* D est en mouvement par rapport à B.
c) Conclusion :
* L’étude de l’état du mouvement ou du repos d’un corps est relatif, il
dépend du référentiel choisi d’où vient la relativité du mouvement.
* Le référentiel est un corps solide indéformable qu’on choisit comme
référence pour étudier le mouvement d’un autre corps.
2) La trajectoire :
* La trajectoire est l’ensemble des positions successives occupés par le
mobile au cours de son mouvement.
* La nature de la trajectoire dépend du référentiel choisi :
> Si ces positions décrivent une droite, la trajectoire est dite
rectiligne.
> Si ces positions décrivent un cercle, la trajectoire est dite
circulaire.
> Si ces positions décrivent une courbe quelconque, la trajectoire est
dite curviligne.

Trajectoire rectiligne Trajectoire circulaire Trajectoire curviligne


3) Les types de mouvement :
a) Mouvement de translation :
Un corps mobile est en mouvement de translation si tous les segments de
ce solide conserve la même direction au cours de son mouvement.

-1-
Translation rectiligne Translation curviligne Translation circulaire
La translation d’un La trajectoire de chaque La trajectoire de chaque
ascenseur. point est curviligne. point est circulaire.
A B

A B

b) Mouvement de rotation :
Un solide est en mouvement de rotation autour d’un axe si
tous les points du solide décrivent des trajectoires
circulaires centrés sur l’axe de rotation.
Exemple :
La roue fait un mouvement de rotation autour de
l’axe.
II. La vitesse moyenne :
La vitesse moyenne d’un mobile est le quotient de la distance d
parcourue par la durée t du parcours.
> d : la distance parcourue en mètre (m)
𝑑
𝑉! = > t : la durée du parcours en seconde (𝓈)
𝑡 > 𝑉! : la vitesse moyenne en (𝑚&𝓈) ou (𝑚. 𝓈 "# )
¨ Remarque :
L’unité usuelle de la vitesse est le kilomètre par heure (𝐾𝑚&ℎ) ou
(𝐾𝑚. ℎ"# ). (1 𝑚⁄𝓈 = 3.6 𝐾𝑚&ℎ ou 1 𝐾𝑚⁄ℎ = $.& 𝑚&𝓈 ).
#

÷ 3.6
𝐾𝑚⁄ℎ 𝑚 ⁄𝓈

¨ Application : × 3.6
Un train (TGV) parcourt une distance 𝑑 = 450 𝐾𝑚 en 1ℎ23 min 20 𝓈 .
® Calculer la vitesse moyenne de ce train en (𝑚&𝓈) puis (𝐾𝑚&ℎ).
¨ Solution :
On a : 𝑡 = 1ℎ23 min 20 𝓈 = 1 × 3600 + 23 × 60 + 20 = 5000 𝓈
Et : 𝑑 = 450 𝐾𝑚 = 450 × 10$ 𝑚
! ()*×#*"
Alors : 𝑉! = ' = )*** = 90 𝑚⁄𝓈
On : 1 𝑚&𝓈 = 3.6 𝐾𝑚&ℎ Alors : 𝑉! = 3.6 × 90 𝐾𝑚&ℎ = 324 𝐾𝑚&ℎ

-2-
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III. La nature du mouvement :
1) Activité :
On a réalisé une chronophotographie d’une voiture qui roule suivant une
trajectoire rectiligne, au cours des différentes étapes de son mouvement
depuis le démarrage jusqu’à l’arrêt.

Étape entre démarrage et


Étape de démarrage Étape d’arrêt
arrêt
2) Résultats :
Distance ‘d’ Durée entre 2
Rapport : Nature du
entre 2 points points !
𝑣= mouvement
successives successives "

Étape de démarrage Augmente Constante Augmente Accéléré


Étape entre
Constante Constante Constante Uniforme
démarrage et arrêt
Étape d’arrêt Diminue Constante Diminue Retardé
3) Résumé :
* Lorsqu’un corps mobile parcourt des distances de plus en plus grandes
pendant des durées successives et égales, sa vitesse augmente de plus en
plus avec le temps. Le mouvement du mobile est dit accéléré.
* Lorsqu’un corps mobile parcourt les mêmes distances pendant des durées
successives et égales, sa vitesse reste constante au cours du temps. Le
mouvement du mobile est dit uniforme.
* Lorsqu’un corps mobile parcourt des distances de plus en plus petites
pendant des durées successives et égales, sa vitesse diminue de plus en
plus. Le mouvement du mobile est dit retardé.
IV. Les dangers de la vitesse et la sécurité routière :
1) La distance d’arrêt :

-3-
La distance d’arrêt 𝒅𝑨 est la distance parcourue par une véhicule entre
l’instant où le conducteur observe le danger et l’instant de l’arrêt du
véhicule. Elle est égale à la somme de la distance de réaction 𝒅𝑹 et la
distance de freinage 𝒅𝑭 : 𝒅𝑨 = 𝒅𝑹 + 𝒅𝑭
* 𝒅𝑹 : distance parcourue par le véhicule pendant la durée de la réaction
𝒕𝑹 du conducteur 𝑑$ = 𝑉 × 𝑡$ .
® Elle dépend de la vitesse du véhicule et l’état du conducteur.
* 𝒅𝑭 : distance parcourue par le véhicule entre l’instant où le conducteur
commence à freiner et l’instant d’arrêt du véhicule.
® Elle dépend de la vitesse du véhicule et l’état du véhicule et de la
route.
¨ Remarque :
La durée de la réaction pour un conducteur en état normale est d’environ
une seconde 𝑡$ = 1𝓈, mais elle augmente avec la fatigue, l’alcool, la drogue
ou certains médicaments.
2) Sécurité routière :
Pour éviter les risques des accidents de la route, le conducteur doit :
Surveiller l’état mécanique du
Ne pas utiliser le téléphone
véhicule avant de l’utiliser (les
portable en conduisant.
roues, les freins …).

Respecter les limitations de la


vitesse ainsi que les panneaux de Utiliser le casque de protection
signalisation.

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I. Les actions mécaniques et leurs effets :
1) Activité :
Dans chacune situations ci-dessous, identifier le corps qui reçoit une action
mécanique (receveur) et le corps qui l’exerce (acteur) puis donner l’effet de
chaque action mécanique. Www.AdrarPhysic.Fr
a) Effet statique (corps au repos) :
Livre
Support Table

Situation Boule

Actions On suspend une boule On pose un livre sur On appuie sur la


à un fil une table pâte à modeler
Acteur Fil Table Les mains
Receveur Boule Livre Pâte à modeler
Effet Statique Statique Statique
b) Effet dynamique (corps en mouvement) :

Boule
métallique
Situation

Aimant

Un élève place un
Un joueur tire un Ahmed tire un jouet
Actions aimant à côté d’une
ballon avec son pied avec un fil
boule en fer
Acteur Un élève Ahmed Aimant
Receveur Ballon Jouet Boule en fer
Effet Dynamique Dynamique Dynamique
2) Conclusion :
* On parle d’une action mécanique, lorsqu’un corps agit sur un autre corps.
* Le corps qui agit est appelé l’acteur (‫ )اﻟﻤﺆﺛﺮ‬et celui qui reçoit l’action est
appelé le receveur (‫)اﻟﻤﺆﺛﺮ ﻋﻠﯿﮫ‬.
* Une action mécanique se manifeste par ses effets :
® Effet statique : une action mécanique peut :
1. Produire la déformation d’un corps
2. Maintenir un corps en équilibre.
® Effet dynamique : une action mécanique peut :
1. Provoquer le mouvement d’un corps.
2. Modifier sa vitesse ou modifier sa trajectoire.

-1-
II. Différents types des actions mécaniques :
1) Activité :
A partir des figures ci-dessous déduire les types des actions mécaniques :

Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4


Action d’un
Action du vent Action de la table Action d’un aimant sur une
fil sur une
sur les voiles sur un livre boule en fer
lampe
2) Conclusion :
Il existe 2 types des actions mécaniques :
* Action mécanique à distance : elles peuvent s’exercent qu’entre deux corps
qui ne sont pas en contact. (Figure 4)
* Action mécanique de contact : elles ne peuvent s’exercer qu’entre des corps
en contact. (Figure 1,2 et 3)
® Selon la nature du contact, il existe 2 types des actions de contact :
• Si le contact se fait en un point, on dit que l’action de contact est
localisée (‫)مموضعة‬. (Figure 3)
• Si le contact se fait sur une surface, on dit que l’action de contact est
répartie (‫)موزعة‬. (Figure 1 et 2)
* Remarque :
Une action mécanique est modélisée par une grandeur physique appelée force,
noté généralement 𝐹⃗ .
3) Résumé :

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I. Modélisation d’une action mécanique par une force :
* Afin d’étudier une action mécanique et comprendre son effet, on la modélise

par une grandeur physique appelée force, notée 𝐹⃗ . Www.AdrarPhysic.Fr


* On appelle une force tout évènement ou cause susceptible de créer un effet
statique ou dynamique ou bien déformer un corps.
II. Les caractéristiques d’une force :
Une force est caractérisée par :
• Un point d’application.
• Une direction ou droite d’action.
• Un sens.
• Une intensité.

1) Point d’application d’une force :


a) Expérience :
A l’aide d’un fil, on tire une boite dans 2 points différents A et B, et on
observe l’effet de la force exercée par le fil sur la boite.

b) Observation :
On observe que l’effet de la force exercée sur la boite au point A et différent
à celui au point B. Il dépend du point où il est exercé.
c) Conclusion :
* Le point d’application est le point ou s’exerce la force.
® Pour une force de contact localisée, le point d’application est le point de
contact.
® Pour une force de contact répartie, le point d’application est le centre
géométrique des corps.
® Pour une force à distance, le point d’application est le centre de gravité
des corps.
§ Exemples :

-1-
Force de contact localisée Force de contact répartie Force à distance

2) Direction ou droite d’action d’une force :


a) Expérience :
A l’aide d’un fil, on tire du même point d’application ‘B’ une boite dans 2
différentes directions, et on observe l’effet de la force exercée par le fil sur
la boite.

b) Observation :
On observe que l’effet de la force exercée sur la boite dépend de la direction
de la force.
c) Conclusion :
* La droite d’action d’une force est la direction de l’effet de cette force
qui passe par le point d’application. (∆)
§ Exemple 1 :
Le fil exerce une force sur le ballon, le point
d’application est le point A, la droite d’action
est la droite (∆)confondue avec le fil et passant
par le point A.
3) Le sens d’une force :
a) Expérience :
A l’aide d’un fil, on tire du même point d’application ‘B’ et la même direction
une boite dans deux sens différents, et on observe l’effet de la force exercée par
le fil sur la boite.

-2-
b) Observation :
On observe que l’effet de la force exercée sur la boite dépend du sens de
mouvement provoqué par la force.
c) Conclusion :
Le sens d’une force exprime le sens de l’effet de cette force. On peut
l’exprimer par les expressions : vers le haut, vers le bas…
§ Exemple :
Dans l’exemple 1 le fil exerce une force sur la boule. Le sens de la force
est : du point A vers le haut.
4) L’intensité d’une force :
a) Expérience :
On accroche à l’extrémité d’un ressort deux corps de masse différentes.

(S1)

(S2)
b) Observation :
On observe que l’allongement du ressort est plus grand lorsqu’on a accroché une
masse plus grande.
La force exercée par le corps S2 est plus grande à celle exercée par le corps S1.
c) Conclusion :
* Toute force est caractérisé par une intensité.
* L’intensité d’une force est une grandeur physique notée 𝐹 ; 𝑇; 𝑃 …, son unité
internationale est le Newton ‘N’.
* Nous mesurons l’intensité d’une force avec le dynamomètre.

Dynamomètre à cadran Dynamomètre numérique Dynamomètre tubulaire


d) Application :
A partir de la figure ci-contre, quelle est l’intensité de la
force exercée par le corps (S) ?
® Le corps (S) exerce une force 𝑭 = 𝟐𝑵.

Corps (S)

-3-
III. Représentation d’une force :
* A partir des caractéristiques d’une force, on peut la représenter par un
vecteur dit vecteur-force afin de simplifier l’étude de cette force.
* Le vecteur-force est caractérisé par :
• Son origine : est le point d’application
de la force.
• Sa direction : est la droite d’action de ,⃗
𝑇
la force.
• Son sens : est le sens de la force
• Sa longueur : est l’intensité de la force en Newton N.
§ Application :
A partir du schéma ci-contre.

1. Donner le bilan des forces exercées sur la lampe.

2. Classer ces forces.

3. En choisissant une échelle convenable,

représenter les deux forces exercées sur la lampe


Lampe
sachant que les 2 forces ont une intensité de 6𝑁 .

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-4-
I. Équilibre d’un solide soumis à 2 forces :
1) Activité : Www.AdrarPhysic.Fr
On réalise l’expérience suivante :
On suspend un solide (S) de masse négligeable à 2 dynamomètres comme
l’indique la figure ci-dessous :

𝐷"
Solide (S)

𝐷!
a) Bilan des forces exercées sur le solide (S) :
Système étudié : !𝑆𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 (𝑆)+
* ---⃗
𝐹! : force exercée par le dynamomètre 1 sur le solide (S).
* ---⃗
𝐹" : force exercée par le dynamomètre 2 sur le solide (S).
* Remarque :
® Puisque le solide (S) est très léger, on peut négliger la force
exercée par la terre sur le solide (S).
® Le solide (S) est en équilibre soumis à 2 forces ---⃗
𝐹! et ---⃗
𝐹" .
b) Les caractéristiques des 2 forces exercées sur le solide (S).
Point d’application Droite d’action Sens Intensité
---⃗
𝐹! A Droite (AB) De A vers 𝐷! 𝐹! = 1 𝑁
---⃗
𝐹" B Droite (AB) De B vers 𝐷" 𝐹" = 1 𝑁
---⃗! et ---⃗
c) Représentation des 2 forces : 𝐹 𝐹" .
On choisit comme échelle : 1 𝑁 ⟶ 1 𝑐𝑚 et on représente les 2 forces :
(voir figure ci-dessous)

-1-
d) Comparaison des caractéristiques de 2 forces :
D’après le tableau ci-dessus, on constate que les 2 forces ---⃗
𝐹! et ---⃗
𝐹" ont :
* La même droite d’action.
* La même intensité (𝐹! = 𝐹" ).
* ---⃗! = −𝐹
Deux sens opposés (𝐹 ---⃗" ).
2) Conclusion : Conditions d’équilibre d’un corps soumis à deux forces :
On dit qu’un corps solide, soumis à 2 forces ---⃗
𝐹! et ---⃗
𝐹" , est en équilibre
si :
* Les 2 forces 𝐹 ---⃗! et ---⃗
𝐹" ont la même droite d’action.
* ---⃗ 𝐹" = -⃗
𝐹! + ---⃗ ---⃗! et ---⃗
0 (𝐹 𝐹" ont la même intensité et deux sens opposés).

• Application :
On suspend une pomme à un dynamomètre.Voir figure ci-contre :
1) Donner le bilan des forces exercées sur la pomme
et leurs types.
2) Donner les caractéristiques de la force exercée par le
fil du dynamomètre sur la pomme.
3) En appliquant les conditions d’équilibre, déduire les
𝑨
caractéristiques de la force exercée par la terre sur la
pomme. ×𝑪
4) Représenter les deux forces en choisissant une échelle
convenable.

-2-
I. Le poids d’un corps : Www.AdrarPhysic.Fr
1) Définition :
La terre exerce une action mécanique attractive sur tout objet placé à sa
proximité. Cette action mécanique est modélisée par une force que l’on
appelle le poids d’un corps.
Le poids d’un corps se note par le vecteur ###⃗
𝑃.
2) Les caractéristiques du poids d’un corps :
a) Le point d’application du poids :
i. Expérience :
On accroche un solide (S) à l’aide d’un fil en différents points et avec
une règle, on trace à chaque fois la verticale qui passe par le point
d’accrochement.

ii. Observation :
* On observe que ces droites se coupent en un point.
iii. Conclusion :
* On appelle le point où se coupent ces droites, le centre de gravité
d’un corps notée G.
* Pour un corps homogène de forme géométrique, le centre de gravité est
confondu avec son centre géométrique.

b) La droite d’action du poids :


i. Expérience :
On suspend un corps (ballon) à l’extimité d’un
fil puis on attend que l’objet et le fil
s’immobilisent.
ii. Observation :
* La direction prise par le fil tendu auquel est accrochée la bille est
verticale.
-1-
iii. Conclusion :
La droite d’action du poids est la verticale passant par le centre de la
Terre.
c) Le sens du poids :
i. Expérience :
On suspend un ballon à un fil puis on coupe le fil.

On coupe le fil

ii. Conclusion :
* Le sens du poids est du corps vers le centre de la Terre (vers le bas).
d) L’intensité du poids :
Pour mesurer l’intensité du poids d’un corps, on l’accroche à
un dynamomètre.
Dans le cas ci-contre : Le dynamomètre indique que
l’intensité du poids est : 𝑷 = 𝟐 × 𝟐 𝑵 = 𝟒 𝑵.
3) Résumé :
Les caractéristiques du poids d’un corps sont :
* Point d’application : centre de gravité du corps notée G.
* Droite d’action :la verticale passant par le centre de gravité.
* Sens : du point G vers le centre de la Terre (vers le bas).
* Intensité : se mesure par un dynamomètre.
II. Relation entre le poids et le masse :
1) Expérience :
Prenons des corps de masses différentes, puis on mesure leurs poids à
l’aide d’un dynamomètre sans changer le lieu.
2) Résultats :
Le corps 𝐶! 𝐶" 𝐶# 𝐶$
Masse m(Kg) 0.10 0.200 0.300 0.400
Poids P(N) 1 2 3 4
® Représentation graphique du poids en fonction de la masse :
On trace le graphe représentant l’évolutions des

valeurs du poids d’un corps en fonctions de ses

masses.

-2-
® Le coefficient de proportionnalité :
On prend 2 points de la courbe par exemple les points 𝐴 30.35 𝐾𝑔 ; 3.5𝑁9 𝑒𝑡 𝐵(0.1 ; 1).
% '% #.*+
Donc : 𝑔 = (! ' (" = ,.#*-. = 10 𝑁/𝐾𝑔.
! "

3) Observation :
% %
* On observe que le rapport (
est constant : (
= 10 𝑁/𝐾𝑔.
* La courbe obtenue est une droite passant par l’origine des deux
axes, alors l’intensité du poids est proportionnelle à la masse.
4) Conclusion :
%
• (
est appelé l’intensité de la pesanteur notée g et qu’on l’exprime par
𝑁/𝐾𝑔.
• En un lieu donné, l’intensité du poids d’un corps est proportionnelle
à sa masse.
• On écrit : 𝑃 = 𝑚 × 𝑔
𝑃 : poids d’un corps en (𝑁)
𝑚 : la masse d’un corps en (𝐾𝑔)
𝑔 : l’intensité de pesanteur en (𝑁/𝐾𝑔)
III. Distinction entre le poids et la masse :
Le tableau ci-dessous donne les masse et les intensité du poids de 3
corps (A;B et C) dans différents lieux.
Corps A Corps B Corps C
Lieu
𝑚/ (𝐾𝑔) 𝑃/ (𝑁) 𝑚0 (𝐾𝑔) 𝑃0 (𝑁) 𝑚1 (𝐾𝑔) 𝑃1 (𝑁)
Casablanca au niveau
1 9.8 2 19.60 3 29.40
de la mer
Casablanca à une
1 9.77 2 19.54 3 29.31
altitude de 10 Km
A la surface de la
1 1.63 2 3.26 3 4.89
lune
• La masse d’un corps est une grandeur physique invariable, elle reste
la même lorsqu’on change le lieu.
• L’intensité du poids d’un corps dépend du lieu.
• L’intensité de pesanteur varie avec le lieu et l’altitude ou l’objet
se trouve. Au voisinage de la Terre, l’intensité de pesanteur vaut
approximativement : 𝒈 = 𝟗. 𝟖 𝑵/𝑲𝒈.

-3-
I. La résistance électrique : Www.AdrarPhysic.Fr
Le conducteur ohmique est un dipôle (récepteur) caractérisé par une grandeur
physique appelée la résistance électrique.
La résistance électrique est notée 𝑅 et son unité est l’Ohm (Ω). On la
mesure avec l’ohmmètre de symbole :

Conducteur ohmique Son symbole Symbole de l’ohmmètre


II. La loi d’Ohm :
1) Expérience :
Nous réalisons le montage représenté ci-dessous tel que le conducteur
ohmique est de résistance 𝑅 = 100Ω :
On augmente la valeur de la tension électrique progressivement et pour
chaque valeur de U on note la valeur de l’intensité correspondante.

𝑪𝑶𝑴
Schéma de ce circuit
électrique
+

+ 𝑪𝑶𝑴

2) Résultats :
Tension 𝑈 (𝑉) 2 4 6 8 10
Intensité 𝐼 (𝐴) 0.02 0.04 0.06 0.08 0.010
!
Rapport 100 100 100 100 100
"
3) Observation :
!
* On observe que le rapport est constante.
"
!
* On observe que le rapport est égale à la résistance électrique du
"
conducteur ohmique utilisé.
4) Représentation graphique de la tension électrique U en fonction de
l’intensité du courant I:

-1-
On trace la caractéristique de la tension électrique 𝑼 en fonction de
l’intensité électrique I.
On a obtenu une droite qui passe par l’origine du
repère.
Le coefficient de proportionnalité de cette
droite correspond à la valeur de la résistance
de ce conducteur ohmique tel que :
!
"
= 𝑅 = 100 Ω
5) Conclusion :

La tension électrique U aux bornes d’un conducteur ohmique est égale au

produit de sa résistance électrique R et de l’intensité du courant I qui

le traverse : 𝑈 = 𝑅 × 𝐼

• U : tension électrique en volt (V).


• I : intensité du courant électrique en ampère (A).
• R : résistance électrique en ohm (Ω).
® Cette relation est appelée : la loi d’Ohm.
III. Application :
1. Un conducteur ohmique est traversé par un courant électrique de 𝟏𝟎 𝒎𝑨
quand il est soumis à une tension électrique de 𝟐𝑽.
® Quelle est la valeur de la résistance électrique de ce dernier ?
2. Un conducteur ohmique de résistance 𝟏 𝑲𝛀 est parcouru par un courant de
𝟐𝟐𝟎 𝒎𝑨.
® A quelle tension électrique est-il soumis ?

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-2-
I. Notion de la puissance électrique :
1) Expérience : Www.AdrarPhysic.Fr
A l’aide d’un générateur de tension 𝑈 = 12𝑉 et 2 lampes 𝐿! et 𝐿" portant
successivement les indications suivantes (12𝑉 − 21𝑊) et (12𝑉 − 5𝑊), on réalise
les deux circuits électriques suivants :

2) Observation :
* On observe que la lampe 𝐿! qui porte l’indication 21𝑊 éclaire mieux que la
lampe 𝐿" d’indication 5𝑊.
* La lampe 𝐿! a une puissance d’éclairage supérieur à celle de la lampe 𝐿" .
3) Conclusion :
La puissance électrique est une grandeur physique qui caractérise la
performance d’un appareil électrique par rapport à un autre et l’importance
de l’effet qu’il produit (chauffage ; éclairage …)
• Son symbole est : 𝑃
• Son unité internationale : 𝑊𝑎𝑡𝑡 (𝑊)
• Tableau de conversion :
𝐺𝑊 𝑀𝑊 𝐾𝑊 𝑊 𝑚𝑊

1 𝑚𝑊 = 10#$ 𝑊
• • 1 𝑀𝑊 = 10% 𝑊
• 1 𝐾𝑊 = 10$ 𝑊 • 1 𝐺𝑊 = 10' 𝑊
® Application :
Convertir les puissances suivantes :
2.35 𝐾𝑊 = 𝑊 45 𝑚𝑊 = 𝑊 70 𝑀𝑊 = 𝐾𝑊

-1-
4) Les caractéristiques nominales d’un appareil :
Chaque appareil électrique est caractérisé par :
1. Une tension électrique nominale : est la tension sous laquelle un
appareil fonctionne normalement.
2. Une intensité électrique nominale : est la valeur de l’intensité
électrique qui traverse un appareil lorsqu’il fonctionne normalement.
3. Une puissance électrique nominale : est la puissance consommée par un
appareil lorsque la tension entre ses bornes est égale à la tension
nominale.
II. Expression de la puissance électrique d’un appareil
fonctionnant en courant électrique continu :
1) Expérience :
On fait fonctionner successivement 3 lampes
de puissances nominales différentes sous leurs
tensions nominales puis on mesure l’intensité
de courant 𝐼 qui les traverse et la tension
𝑈 aux bornes de chaque lampe.
2) Résultats :
Intensité du Puissance
Lampe Tension :𝑈 (𝑉) Produit :𝑈 × 𝐼
courant : 𝐼 (𝐴) nominale : 𝑃 (𝑊)
𝐿! 6 4.1 24.6 25
𝐿" 12 0.58 6.96 7

𝐿# 12 1.65 19.8 20
3) Observation :
* On observe que les produits 𝑈 × 𝐼 sont très proches des valeurs des
puissances nominales des lampes.
4) Conclusion :
En courant électrique continu, la puissance électrique 𝑃 consommée par un
appareil est égale au produit de la tension 𝑈 entre ses bornes et
l’intensité de courant 𝐼 qui le traverse :

𝑃 =𝑈×𝐼
• P : puissance électrique en 𝑊𝑎𝑡𝑡 (𝑊).
• U : tension électrique en 𝑣𝑜𝑙𝑡 (𝑉).
• I : intensité du courant électrique en 𝑎𝑚𝑝è𝑟𝑒 (𝐴).
-2-
® Remarque :
En courant électrique alternatif, la relation P = U × I n’est applicable
que pour les appareils de chauffage (les appareils qui transforment
l’énergie électrique en énergie thermique), et elle s’écrit :

𝑃 = 𝑈!"" × 𝐼!""
• 𝑈$%% : tension efficace en 𝑣𝑜𝑙𝑡 (𝑉).
• 𝐼$%% : intensité efficace en 𝑎𝑚𝑝è𝑟𝑒 (𝐴).
III. La puissance électrique consommée par un appareil de
chauffage :
L’expression de la puissance électrique consommée par un conducteur
ohmique de résistance R est :
On a : U = R × I loi d’Ohm
Et : P=U×I expression de la puissance électrique
Alors : P = R × I × I
Donc :

P = R × I!
Est l’expression de la puissance électrique d’un conducteur ohmique.
• P : puissance électrique en 𝑊𝑎𝑡𝑡 (𝑊).
• R : résistance électrique en 𝑂ℎ𝑚 (𝛺).
• I : intensité du courant électrique en 𝑎𝑚𝑝è𝑟𝑒 (𝐴).
• U : tension électrique en 𝑣𝑜𝑙𝑡 (𝑉).

!!
Où : P =
"

-3-
I. Energie électrique consommée par un appareil électrique :
1) Expérience : Www.AdrarPhysic.Fr
Nous branchons une lampe qui porte les indications (220𝑉 – 100𝑊) à une prise
de courant reliée à un compteur électrique, puis on enregistre l’énergie
consommée par la lampe chaque 15 min. (voir résultats ci-dessous)
2) Résultats :
Puissance de la lampe P (W) 100 100 100 100
Durée de fonctionnement t (h) 0.25 0.5 0.75 1
Energie consommée (Wh) 25 50 75 100
Produit P × t (Wh) 25 50 75 100
3) Observation :
On observe que l’énergie consommée par la lampe est égale au produit de
sa puissance 𝑃 et la durée de son fonctionnement t.
4) Conclusion :
L’énergie électrique est une grandeur physique qui exprime la quantité
d’énergie électrique consommée par un appareil électrique. On la mesure à
l’aide d’un compteur électrique.
* Son symbole : 𝐸
* Son unité internationale : 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 (𝐽)
* Son expression :
𝐸 =𝑃×𝑡
• 𝐸 : énergie électrique consommée en Joule (J)
• 𝑃 : puissance électrique en watt (W)
• 𝑡 : durée de fonctionnement de l’appareil en seconde (𝓈)
® Remarque :
* Lorsque les appareils électriques reçoivent de l’énergie électrique,
ils la transforment en d’autres formes d’énergie : énergie thermique,
énergie lumineuse, énergie mécanique…
* On sait que 1 J = 1 W𝓈, alors on peut utiliser une autre unité de
l’énergie électrique : 𝑊ℎ

Tel que :
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-1-
÷ 3600
1J 𝑊ℎ

× 3600
II. L’énergie électrique consommée par un appareil de chauffage :
1) Définition :
Lorsqu’un appareil de chauffage est traversé par un courant électrique 𝐼
pendant une durée 𝑡, il transforme l’énergie électrique 𝐸 en énergie
thermique.
2) L’expression de l’énergie électrique consommée par un appareil de
chauffage :
* On a l’expression de l’énergie 𝐸 consommée par un appareil :
𝐸 =𝑃×𝑡 (1)
* Et on a l’expression de la puissance électrique 𝑃 :
𝑃 =𝑈×𝐼 (2)
* A partir des 2 expressions (1) et (2), on déduit que :
𝐸 =𝑈×𝐼×𝑡 (3)
* Un appareil de chauffage est constitué d’un conducteur ohmique de
résistance R, alors on a la loi d’Ohm :
𝑈 =𝑅×𝐼 (2)
On remplace (4) dans (3), on déduit que :
𝐸 = 𝑅 × 𝐼! × 𝑡
• E : énergie électrique consommée par l’appareil électrique en
Joule (J).
• R : résistance électrique de l’appareil de chauffage en ohm (Ω).
• I : intensité du courant électrique traversant l’appareil de
chauffage en ampère (A).
• t : durée de fonctionnement de l’appareil de chauffage en seconde
(𝓈).
III. Energie électrique consommée dans une installation domestique :
1) Compteur électrique :

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-2-
2) Mesure de l’énergie électrique consommée à l’aide d’un compteur
électrique :
L’énergie électrique consommée dans une installation domestique
pendant une durée donnée est égale à la somme des énergies consommées par
chaque appareil, elle est mesurée par un compteur électrique
𝐸! = 𝐸" + 𝐸# + 𝐸# …..
a) Expérience :
On branche une lampe qui porte les indications (220𝑉 – 60𝑊) à une prise
de courant reliée à un compteur électrique tel que 𝐶 = 2𝑊ℎ/𝑡𝑟, puis on
enregistre l’énergie consommée par la lampe pendant 1 tr, 2 tr…. (Voir
résultats ci-dessous)
Nombre de tour du disque
1 2 3 4
compteur 𝑛
Energie consommée en 𝑊ℎ 2 4 6 8
Rapport 𝐸/𝑛 2 2 2 4
b) Observation :
On observe que le rapport 𝐸/𝑛 reste constant est égale à la constante
du compteur C.
c) Conclusion :
La relation entre l’énergie consommée 𝐸 et le nombre de tours du disque
d’un compteur est :
𝐸 =𝐶×𝑛
• 𝐸 : énergie électrique consommée en Watt-heure (𝑊ℎ)
• 𝐶 : Constante du compteur électrique en 𝑊ℎ/𝑡𝑟
• 𝑛 : nombre des tours en tour (𝑡𝑟 )
3) Analyse de la facture de la consommation d’électricité :

-3-
Afin de lire une facture d’électricité, on suit les étapes suivantes :
• On calcule l’énergie électrique consommée en (𝐾𝑊ℎ) te que :
𝐸 = 𝑁𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑥 – 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑥
𝐸 = 𝐸# − 𝐸"
• On calcule le prix de l’énergie consommée tel que :
Prix = 𝐸 × prix d’un 1𝐾𝑊ℎ pratiqué
• On calcule le montant totale en ajoutant les taxes appliquées au prix
de l’énergie consommée :
Prix (totale) = Prix + taxes appliquées
* Application :
Ci-dessous les images du même compteur électrique au début et à la fin
du mois Mai.

Début du Mai La Fin du Mai


1) Calculer l’énergie consommée 𝐸 dans cette installation domestique
pendant le mois du Mai.
2) Calculer le montant à payer à ce mois sachant que le prix unitaire
d’un 𝟏𝑲𝑾𝒉 est 𝟎. 𝟖 𝑫𝑯 et les taxes appliques sont 𝟕. 𝟒𝟗 𝑫𝑯.

-4-
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