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UAA 5 :

FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 1 : Cinématique des mouvements
rectilignes
OBJECTIFS
Compétence à développer :

- Convertir et interpréter des graphiques de mouvements.


- Mener une recherche expérimentale décrivant un mouvement.

Connaître :

- Mettre en évidence la relativité du mouvement et de la trajectoire dans deux référentiels


différents.
L’élève décrit la trajectoire ou le mouvement d’un même objet observé à partir de deux
référentiels donnés.

- Estimer l’ordre de grandeur de quelques vitesses et accélérations de phénomènes


courants.
L’élève identifie les informations nécessaires en vue d’estimer l’ordre de grandeur de la
vitesse ou de l’accélération de phénomènes habituels (moyens de transport,
mouvements dans la nature environnante, …).

- Décrire succinctement l’évolution de la vitesse ou de l’accélération d’un objet en


mouvement rectiligne. L’élève décrit l’évolution qualitative de la vitesse ou de
l’accélération d’un objet en mouvement sur base d’un film, d’une série de photos, d’une
chronophotographie, d’un récit, …

- Proposer un évènement compatible avec des données de vitesse et/ou d’accélération.


L’élève écrit un scénario sur base de données concernant une succession de MRU et/ou
de MRUA (graphique horaire, tableaux de mesures, …).

Appliquer :

- À partir d’une situation donnée et d’un référentiel (choisi par l’élève), relever des
positions successives d’un objet en mouvement.

- Estimer l’ordre de grandeur d’une vitesse à partir d’une situation concrète.


Sur base d’un document (un film, une chronophotographie, …) ou d’une expérience
(utilisation de capteurs, observateurs placés le long de la trajectoire, …), l’élève choisit un
référentiel approprié, ainsi qu’un point représentatif du mobile. Il relève des positions en

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fonction du temps, puis calcule des vitesses moyennes intermédiaires et sur l’ensemble
du parcours.

- Construire les graphiques horaires de position et d’accélération correspondant à un


graphique horaire de vitesse donné (sans utilisation de formule) et justifier la forme des
courbes.
L’élève esquisse les graphiques horaires de la position et de l’accélération à partir d’un
graphique horaire de la vitesse d’un mobile effectuant un ou plusieurs MRU et/ou MRUA.
L’élève établit le lien entre le graphique horaire de la vitesse et celui de la position d’une
part, et celui de l’accélération, d’autre part.

- Décrire l’évolution de la vitesse de chute d’un objet dans un fluide ou en absence d’air.
À partir d’un film, d’une suite de photos, d’une chronophotographie, de capteurs, …
illustrant le mouvement d’un objet qui tombe, l’élève calcule ou relève des vitesses
moyennes sur des durées les plus courtes possibles. Il décrit l’évolution de la vitesse et
met en évidence une vitesse limite éventuelle (par exemple, au moyen d’un graphique
horaire de la vitesse).

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UAA 5 :
FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 1 : Cinématique des mouvements
rectilignes
Chapitre 1 : Déplacement et vitesse
1. INTRODUCTION

La cinématique : partie de la mécanique qui étudie les mouvements en fonction du


temps, sans se préoccuper de leurs causes.
- l’oiseau vole
- Le jeune homme fait du skate-board
- Le cycliste pédale à vive allure

1.1 Relativité du repos et mouvement


Les notions de trajectoire, déplacement et de vitesse sont relatives à l’observateur, à son
état de mouvement ou de repos.

L’état de mouvement ou de repos, la forme de la trajectoire, la vitesse sont toutes des


notions relatives au repère choisi pour les décrire. Elles ne peuvent être déterminées
que lorsqu’un choix (arbitraire) de repère a été fait. Les valeurs ne sont donc pas
absolues mais dépendent de ce choix.

Exercice :
Etes-vous en mouvement pendant que vous lisez ces lignes ? Justifier la réponse selon le
repère choisi.

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NOTION :

Le mouvement est un phénomène relatif dont les caractéristiques dépendent du repère


choisi par conséquent il est nécessaire de choisir un référentiel lors de l’étude d’un
mouvement.

Mouvement : On qualifie de mouvement, la variation de la position d’un point, d’un


solide ou d’un système, étudié dans un référentiel donné, en fonction du temps. Un
mouvement est décrit à une vitesse et à une trajectoire.

1.2 La trajectoire
Trace la trajectoire du club de golf et d’un point de la cabine de l’ascenseur.

NOTION :

La trajectoire : d’un objet en mouvement correspond à l’ensemble des positions qu’a


occupées cet objet tout au long de son mouvement.

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1.3 La vitesse d’un mouvement

NOTION :

La vitesse d’un objet est le rapport entre la distance parcourue par l’objet et la durée
du parcours. Si la distance est exprimée en mètres (m), et le temps est mesuré en
secondes (s), alors la vitesse s’exprime en mètres par seconde (m/s).

Δx
v=
Δt

1.3.1 Distance parcourue


Voici un schéma sur lequel se trouve la tractoire (flèche sur le
schéma) parcoure par une personne pour se rendre d’un point
A vers un point B. Que représente les deux lignes en
pointillé ?

NOTION :

Le déplacement : est simplement la distance entre le point de départ et le point


d’arrivée du mouvement.
La distance parcourue (trajectoire) : est la longueur totale du chemin emprunté.

1.3.2 La durée

NOTION :

La durée caractérise un intervalle de temps pendant lequel a lieu un phénomène. Nous


noterons « t » le temps à un instant précis, et « Δt » une durée ou intervalle de temps.

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2. Mise en situation

Mr
Louis

Analysons le graphique de la position de Monsieur Louis en fonction du temps :

2.1 Le mouvement uniforme

La première phase du mouvement du Monsieur est réalisée à une allure régulière. Sa


vitesse de déplacement est constante. On dit que ce mouvement est uniforme.

La vitesse v est le rapport entre le déplacement Δx et la durée de ce déplacement Δt.


Elle est exprimée en m/s ou plus couramment en km/h.
Δx
v=
Δt
Avec Δx = x2 – x1 et Δt = t2- t1.
Exercices : 2 p 14

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2.2 Le mouvement rectiligne uniforme

Si la trajectoire d’un mouvement est rectiligne et que la vitesse est constante, le


mouvement est dit mouvement rectiligne uniforme MRU.

Ou se trouve le MRU dans le graphique de Mr


Louis ?

Quelle est la vitesse de Mr Louis pendant ce


MRU ?

De manière générale, la pente de la droite dans un graphique position en fonction du


temps donne la valeur de la vitesse.

2.3 L’immobilité

Quand peut-on dire que Mr Louis est immobile ?

Comment est représenté la position de Mr Louis dans le graphique déplacement/temps


quand ce dernier est immobile ?

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2.4 Notion de vitesse instantanée

Quelle distance Mr Louis a-t-il parcouru entre la 50ème et la 60ème seconde ?

Quelle distance Mr Louis a-t-il parcouru entre la 70ème et la 80ème seconde ?

Lors de la troisième phase du trajet de Mr Louis, sa vitesse a augmenté au cours du


trajet. Ce mouvement n’est plus uniforme.

Dans ce cas-ci, on parle de vitesse instantanée. C’est la vitesse à un instant précis du


déplacement. En choisissant un intervalle de temps le plus petit possible, on assimile
cette portion de courbe à une droite et on peut
donc calculer la pente
Δx
v=
Δt

Cette vitesse est déterminée pour la 60ème


seconde, elle était plus faible avant et elle sera
plus rapide après.

Exemples :
La vitesse indiquée sur le compteur de vitesse d’une voiture est pratiquement une vitesse
instantanée car elle se mesure sur un tour de roue, ce qui constitue un temps très court.
Les radars de la police mesurent aussi des vitesses instantanées.

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2.5 La vitesse moyenne

La vitesse moyenne correspond à la vitesse constante qui permettrait de faire le parcours


en entier en MRU dans le même temps.

Quelle est la vitesse moyenne de Mr Louis ?

Comment représenter cela sur le graphique de Mr Louis ? Le dessiner.

Exercices :
4 p 14
5 p 14
8 p 14

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FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 1 : Cinématique des mouvements
rectilignes
Chapitre 2 : Les mouvements accélérés

1. Accélération d’un mobile sur une trajectoire rectiligne

Reprenons la marche de Mr Louis mais cette fois-ci en décrivant l’évolution de la vitesse


instantanée en fonction du temps.

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1.1 La variation de vitesse

Durant la dernière partie du trajet de Mr Louis, sa vitesse augment progressivement, on


parle alors d’accélération.
L’accélération est le rapport entre la variation de vitesse et la durée de cette variation.
Δv
a=
Δt
Avec Δv = vt – v0 et Δt = tt – t0

L’unité de l’accélération est le m/s2.

1.2 Le mouvement rectiligne uniformément accéléré

Si la trajectoire est rectiligne et l’accélération constante, le mouvement est dit


mouvement rectiligne uniformément accéléré MRUA.

Indiquer sur le graphique du trajet de Mr Louis le MRUA.

De manière générale pour un MRUA, la pente de la droite dans un graphique vitesse en


fonction du temps donne la valeur de l’accélération.

Qu’indique l’intersection entre cette droite et l’axe des ordonnées ?

1.3 Loi de la vitesse

Soit v 0 la vitesse à l’instant t = 0 et v t la vitesse à l’instant t, la formule de l’accélération


est :
Δv v t −v 0
a= =
Δt t−0

La loi de vitesse dans un MRUA s’écrit :


v t=v 0 +a . t
Remarque : Le MRU est en fait un cas particulier du MRUA car dans le MRU,
l’accélération est nulle et donc v t=v 0.

2. Notion d’accélération instantanée et moyenne


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2.1 Accélération instantanée

Comme pour la vitesse, l’accélération n’est pas toujours constante, comme le cas du
démarrage d’une voiture de compétition de type Ferrari. Nous ne sommes donc plus dans
un MRUA.

L’accélération instantanée est une accélération à un instant précis du déplacement d’un


mobile. Elle se calcule en choisissant un intervalle de temps le plus petit possible. Dans
un graphique vitesse/temps, elle mesure la pente de la courbe à cet instant précis.

Dans un MRUA, l’augmentation de vitesse est régulière et l’accélération instantanée


prend en permanence la même valeur.

Exemple :
Contrairement au compteur de vitesse bien visible dans les voitures, l’accéléromètre est
bien caché : il fait partie du système des airbags. Si la diminution de vitesse est trop
brutale, l’ouverture des cousins de sécurité est automatiquement déclenchée.

2.2 Accélération moyenne

Dans le cas des variations de vitesse non régulière, il est d’usage de parler d’accélération
moyenne lorsque les variations sont mesurées sur des durées longues.

L’accélération moyenne correspond donc à l’accélération constante qui permettrait de


faire le parcours entier en MRUA dans le même temps.

Représenter sur le graphique ci-dessus le parcours en MRUA.

3. Loi de la position d’un objet mobile en MRUA

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Lors d’un MRUA, on peut déterminer la position d’un objet grâce à la formule ci-dessous
(démonstration p 21 de votre livre) :
2
at
x t =x0 + v 0 t+
2

Exercices :
3 p 28
4 p28
7 p 28

4. Le mouvement rectiligne uniformément décéléré

Si la trajectoire est rectiligne et la décélération constante, le mouvement est dit


mouvement rectiligne uniformément décéléré MRUD.

En partant d’une vitesse initiale positive, la pente de la droite donne la valeur de


l’accélération. La pente est dans ce cas négative. Cette opposition entre le signe de la
vitesse et le signe de l’accélération est la caractéristique d’un MRUD.

Exercice : 19 p29

5. Distance de freinage d’une automobile

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Utilisons nos connaissances pour comprendre un élément important de la sécurité
routière, à savoir la distance de freinage des véhicules.

Un automobiliste roule sur une grand-route à la vitesse de 72 km/h. Soudain un chat


traverse la route 70 m devant lui. Le temps de réaction de l’automobiliste est de 0,8 s
avant qu’il ne commence à freiner à raison d’une accélération de – 4 m/s2. Parviendra-t-il
dans ces conditions à éviter le chat ? Si oui, quelle distance restera-t-il entre la voiture et
le chat ? Si non, quelle distance a-t-il manqué au conducteur pour éviter le chat ?

Distance de réaction : Distance parcourue pendant le temps qui s’écoule entre la


perception du danger et le début du freinage effectif.
Distance de freinage : Distance parcourue pendant le temps de ralentissement, quand
les freins sont en action et que la vitesse diminue sous forme de MRUD.
Distance d’arrêt : somme de la distance de réaction et de la distance de freinage.

Exercice : 15 p 29

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FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 1 : Cinématique des mouvements
rectilignes
Chapitre 3 : La chute libre

Expérience 1 :
Lâcher d’une même hauteur une feuille de papier « non pliée » et un autre en boule.
Laquelle arrive en premier en bas ? Pourquoi ?

Expérience 2 :
Lâcher d’une même hauteur une feuille de papier en boule et une craie. Laquelle arrive
en premier en bas ? Pourquoi ?

La chute libre est une chute d’objets à la surface de la Terre sous la seule action de la
force poids en absence de tout frottement dû à la traversée de l’air atmosphérique.

Nous supposerons pour la suite des exercices que les frottements dus à l’air sont
négligeables.

Dans le vocabulaire du parachutiste, la chute libre consiste à sauter à grande altitude et à


n’ouvrir son parachute qu’à quelques centaines de mètres du sol. Cette technique n’est
en rien une chute libre du physicien car peu de temps après avoir quitté l’avion, la vitesse
de chute cesse d’augmenter et se stabilise à cause des frottements de l’air sur le
parachutiste. C’est à ce moment-là que le parachutiste peut effectuer diverses figures
acrobatiques.

La chute libre est un MRUA vertical. L’accélération est de 9,81 m/s2.


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Si on lance un objet vers le haut, la force poids ralentit le mouvement de l’objet avec une
décélération constante de 9,81 m/s2.

Remarque: g pole = 9,83 m/s² = 9,83 N/kg g équateur = 9,78 m/s² = 9,78 N/kg
g n'est pas constante a la surface de la Terre, variant entre autres, avec l'altitude mais
aussi la latitude en diminuant du pôle (9,83 m/s²) vers l'équateur (9,78 m/s²).

Exercices : 1 p 36, 2 p 36, 4 p 37

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FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 2 : Dynamique
OBJECTIFS
Compétence à développer :
- Utiliser des lois de la physique dans le cadre de la sécurité routière.
- Mener une recherche expérimentale décrivant les causes d’un mouvement.

Connaître :
- Mener une recherche expérimentale pour identifier et quantifier les paramètres qui font
varier l’accélération d’un mobile (loi fondamentale de la dynamique).
L’élève effectue des mesures lui permettant de calculer les accélérations d’un mobile en
fonction de la masse totale en mouvement, d’une part et en fonction de la force résultante
agissant sur le mobile, d’autre part. Il établit le lien avec la seconde loi de Newton.

- Décrire un mouvement circulaire uniforme à l’aide des concepts de vitesse,


d’accélération et de force centripète.
L'élève utilise les concepts de vecteurs vitesse et accélération pour décrire le mouvement
d'un mobile dont la trajectoire est circulaire et la valeur de la vitesse constante. Il met en
évidence le lien entre une variation de la direction du vecteur vitesse et la nécessité d’une
accélération centripète, et donc d’une force centripète.

Transférer :
- Justifier une affirmation de la sécurité routière du type : « Une collision d’une voiture à
90 km/h contre un mur correspond à la chute de cette même voiture d’une hauteur de 11
étages ».
L’élève justifie une affirmation de la sécurité routière et l’adapte le cas échéant pour
pouvoir la vérifier. Pour ce faire, il utilise les lois de la cinématique, de la dynamique ou la
conservation de l’énergie.

- En utilisant les lois de Newton, expliquer qualitativement un élément de sécurité routière.


L’élève explique une situation (par exemple : le risque lié à la position debout dans un
bus, le rôle de la ceinture de sécurité, les éléments pouvant amortir des chocs en cas
d’accident, la limitation de vitesse dans les virages, la distance de freinage, les risques
liés aux chaussées humides) en indiquant les forces agissant sur l’objet étudié. Il
identifie les lois de Newton mises en jeu et précise les implications dans la situation
décrite.

- Détailler en termes de vitesse et de forces, par exemple le mouvement d’une voiture lors
d’un déplacement ou d’une manœuvre simple.
L’élève détaille les différentes phases du mouvement d’un véhicule (par exemple : un
dragster partant du repos et atteignant sa vitesse maximale, puis ouvrant son parachute ;

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un véhicule entamant un virage horizontal à vitesse constante à l’issue d’une ligne droite ;
un véhicule accélérant sur la bretelle d’accès, afin de s’engager sur une autoroute) et
spécifie, pour chaque phase, l’évolution des caractéristiques des vecteurs vitesse et force
résultante.

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FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 2 : Dynamique
Chapitre 1 : Les lois de Newton
1. Le principe d’inertie ou première loi de Newton

1.1 Mise en situation

- Tu es assis dans une voiture qui accélère brusquement. Quelle est ton impression quant
au mouvement que subit ton corps ?

- Tu es assis dans une voiture qui freine brusquement. Quelle est ton impression quant
au mouvement que subit ton corps ?

- Tu es debout dans un ascenseur en mouvement de descente. Quelle est ton


impression quand il arrive à destination et s’arrête ?

1.2 Le principe d’inertie

On peut expliquer ces phénomènes grâce au principe d’inertie, appelé aussi première
loi de Newton.

Si la résultante des forces agissant sur un objet est nulle, alors cet objet est au
repos ou en MRU. Réciproquement, si un objet est au repos ou en MRU, alors la
résultante de forces est nulle.

Si ∑ F =0 alors repos ( ⃗v =0) ou MRU ( ⃗v =constante ¿

Une force extérieure est une force due à l’environnement, comme la force du vent, force
de pesanteur, force d’un moteur, force musculaire.

Remarque : Il n’y a pas de différence entre l’absence de force et l’action de plusieurs


forces présentant une résultante nulle.

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1.3 Importance des forces de frottements

Les forces de frottements sont omniprésentes et expliquent bien des situations de la


vie réelle :
- frottements des roues de voiture sur la route.
- frottements générés par les fluides : eau pour les bateaux, air pour les voitures, avions
et trains.

Nous symboliserons ces forces de frottements par ⃗


Ff .

Ces forces qui semblent gênantes sont bien utiles dans certains cas, le freinage des
voitures et des vélos, le frottement de nos chaussures sur le sol pour nous permettre de
rester debout.

Dans les situations réelles, ces forces devront toujours être prises en compte lorsqu’on
fait la somme vectorielle des forces en vue d’appliquer le principe d’inertie.

Exemple : Train en mouvement rectiligne uniforme MRU

⃗ =0.
Quand le train se déplace en MRU, la somme vectorielle de ces forces est nulle ∑ F
Or nous savons qu’une force motrice est nécessaire pour garder le train en mouvement.

Quelle devra être la force motrice minimale pour permettre au train d’avancer en MRU ?

2. La loi fondamentale de la dynamique ou deuxième loi de Newton

2.1 Mise en situation

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Un avion exerce une force de traction F sur le câble qui tracte un planeur de masse m.
Sous l’action de cette force, le planeur va accélérer, décoller et va atteindre enfin, une
certaine altitude.

Trois expériences ont été réalisée en changeant la force exercée par l’avion et en
mesurant l’accélération du planeur de 200 kg.
Existe-t-il un lien entre la force F exercée par l’avion, l’accélération a du planeur et la
masse m du planeur ?

F(N) a (m/s²) m = 200 kg =


120 0,6

240 1,2

360 1,8

Que peut-on observer à partir de ce tableau de résultats ?

Trois autres expériences ont été réalisées en changeant la masse du planeur et en


mesurant l’accélération pour une force constante de 240 N.
Existe-t-il un lien entre la masse m du planeur et l’accélération a du planeur soumis à une
force de traction F ?

Planeur m (kg) a (m/s²) F = 240 N =


1 160 1,5

2 202 1,2

3 299 0,8

Que peut-on observer à partir de ce tableau de résultats ?

Interprétation:

Quelle est l’influence de la force F sur l’accélération a ?

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Quelle est l’influence de la masse m sur l’accélération a ?

2.2 Loi fondamentale de la dynamique

La loi fondamentale de la dynamique s’énonce :

Lorsqu’un objet de masse m est soumis à une force ⃗ F , cet objet acquiert une accélération
a⃗ telle que :

F =m . ⃗a
Avec ⃗ F en Newton, m en kg et a⃗ en m/s .
2

Définition du Newton selon cette formule :


Une force de 1 newton communique une accélération de 1 m/s² à une masse de 1 kg.
1 N = 1 kg . 1 m/s2

Lorsque plusieurs forces agissent simultanément, on peut montrer aussi que


l’accélération est proportionnelle à la résultante des forces.

∑⃗
F =m . ⃗a

2.2 Applications de la loi fondamentale de la dynamique

2.2.1 La force poids

Le poids d’un corps ⃗


G est la force avec laquelle la Terre attire ce corps vers elle.

Nous avons vu lors de la chute libre que l’accélération était égale à ⃗g (9,81 m/s2)

On peut donc dire que ⃗


F =m . ⃗a devient ⃗
G=m⋅ ⃗g.

2.2.2 Mouvements accélérés avec frottements

Résolvons l’exercice suivant:

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Une locomotive de 20 tonnes qui démarre avec une force motrice de 50 kN mais qui subit
un frottement au niveau des rails de 8 kN. Calculer son accélération ?

Cet exercice illustre le fait que c’est la résultante des forces qui détermine l’accélération.

2.2.3 Chute avec frottements

Expliquer pourquoi la chute libre des parachutistes n’est pas une chute libre au sens
physique du terme.

Au début du saut ?

Ensuite ?

Enfin ?

Graphique de la vitesse en fonction du temps ?

Graphique de l’accélération en fonction du temps?

Exercices : 7 p 55, 9 p 55, 11 p 55

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3. Les actions réciproques ou principe d’action-réaction ou troisième loi
de Newton

3.1 Mise en situation

Analyser les forces agissant sur ces objets immobiles :

1. Une masse est suspendue à un ressort

2. Une personne appuie sur un mur

3. Un canon tire un boulet

3.2 Principe d’action-réaction

Le principe d’action-réaction est le suivant :

Toute force d’action FA exercée par un objet A sur un objet B provoque une force de
réaction FB exercée par l’objet B sur l’objet A de même direction et de sens opposé mais
de même intensité.


F A=− ⃗
F B et d’intensité F A=F B

Le fait d’appeler une force action et l’autre réaction est un choix arbitraire car ces deux
forces agissent simultanément.

Exercices : 1 p 61

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FORCES ET MOUVEMENTS
Partie 2 : Dynamique
Chapitre 2 Le mouvement circulaire uniforme

1. Etude cinématique
Le mouvement circulaire uniforme (MCU) est le mouvement d’un mobile qui parcourt
une trajectoire circulaire à vitesse constante en grandeur.

1.1 Le vecteur vitesse


Un objet de masse m décrit un mouvement circulaire uniforme de rayon R et de centre C,
si en parcourant un cercle, il décrite des arcs égaux Δs en des durées égales à Δt.

La rapidité de ce mouvement peut être caractérisée par une vitesse v qui est égale à la
longueur de l’arc de cercle décrit par unité de temps.

Δs
v=
Δt

La durée d’un tour complet (révolution) est appelée période de rotation T, elle est
mesurée en seconde.

La fréquence de rotation f est le nombre de tours effectués par seconde. Elle se mesure
en hertz Hz. L’Hertz représente un tour ou une révolution par seconde. On montre
facilement que T = 1/f.

Pour une circonférence complète Δs = 2π.R et ∆t = T, donc la vitesse devient :

2π .R
v=
T

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La vitesse instantanée en un point du MCU est un vecteur tangent à la trajectoire dont le
sens est donné par le sens du mouvement.

La vitesse garde la même intensité quelle que soit sa


position mais change de direction et de sens à chaque
instant.

1.2 Le vecteur accélération


Rappel : L’accélération a⃗ est le vecteur qui décrit la variation du vecteur vitesse par unité
de temps. Sa grandeur s’exprime en m/s2.
Δ v⃗
a⃗ =
Δt

Dans le cas d’un MRUA, le sens du vecteur Δ ⃗v est le même que celui du mouvement.
Ceci indique que la vitesse augmente en grandeur.

Dans ce deuxième cas, même si la grandeur de la vitesse de ne change pas, il y a bien


une variation de la vitesse puisque le vecteur vitesse change d’orientation.

Les physiciens ont trouvé utile de généraliser la notion d’accélération à toute situation
dans laquelle on observe une variation du vecteur vitesse ⃗v .

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La vitesse peut donc varier en grandeur, ou simplement en direction sans changer de
grandeur, on les deux simultanément, il y aura dans chaque cas un vecteur accélération
non nulle.

L’accélération a⃗ est le vecteur qui décrite la variation du vecteur vitesse par unité de
temps. Sa grandeur s’exprime en m/s2.
Δ v⃗
a⃗ =
Δt

Reprenons en détail ce mouvement de la fronde. Soit v⃗ 1 et ⃗v 2 les vecteurs vitesse du


mobile aux instants t1 et t2.

Pour construire le vecteur Δ ⃗v , il faut placer ⃗v et ⃗v au même


1 2

endroit.

On voit donc que Δ ⃗v est dirigé vers le centre et donc, par sa


définition, l’accéleration a⃗ aussi.

Lors d’un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération est à tout moment
centripète, c’est-à-dire dirigé vers le centre et noté a⃗ c.

Accélération tangentielle Accélération centripète


= modification de la grandeur de = modification de la direction de
Δ ⃗v Δ ⃗v
Lors de l’étude du MRUA, on a vu que le Lors de l’étude du MCU, on a vu que le
vecteur vitesse change en grandeur mais vecteur vitesse change de sens en
pas en sens ni en direction. direction mais pas en grandeur.
Ceci résulte d’une accélération qui est Ceci résulte d’une accélération particulière
parallèle au vecteur vitesse : on parle qui est perpendiculaire au vecteur vitesse :
alors d’accélération tangentielle. on parle d’accélération centripète.

2. Etude dynamique
Par la loi fondamentale de la dynamique, nous pouvons donc déterminer une force
centripète :


F c =m⋅ ⃗ac

La force centripète est la force subie par un mobile qui décrit un MCU de rayon R et
avec une vitesse v.

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Des expériences sortant du cadre de ce cours démontrent que la force centripète est
d’autant plus grande que la masse m est élevée, la vitesse de rotation v est élevée et que
le rayon R de la trajectoire est petit.
2
v
On trouve donc que : a⃗ c =
R

2
⃗ mv
On peut en tirer la formule suivante : F c=
R

Exercices : 2 p 67, 3 p 67
3. Application concrète : la sécurité dans les virages
Sur une route, une voiture aborde un virage à une certaine vitesse que nous allons
supposer constante. Nous assimilerons aussi la portion de virage effectué par la voiture
comme un MCU.

Comment pouvons-nous expliquer que la voiture puisse tourner dans glisser car rien ne
retient la voiture au centre du cercle ?

Nous savons que lorsqu’un mobile effectue un mouvement circulaire à vitesse constante,
une force centripète agit sur lui.

Analysons les forces agissant sur la voiture :

G:

FR :

Ff :

La force poids et sa force de réaction s’annulent.

Donc, la seule force dirigée vers le centre et responsable du virage du véhicule est la
force de frottement crée par le contact des pneus sur la route. Cette force de frottement
est donc centripète :

Ff = Fc

Encore faut-il que cette force de frottement soit suffisamment intense pour retenir une
voiture de masse et de vitesse connue tournant dans un virage de rayon connu.

28
Cours de J. Flagothier – Physique – 5ème Sci3h
Facteurs susceptibles d’influence la force de frottement :

La valeur maximale de la force de frottement est donnée par la relation :

Ff,max = µ.m.g

Où µ est le coefficient d’adhérence entre la route et les pneus. Il dépend de toutes les
conditions préalablement citées. Il est compris entre 0 et 1. (0 : Pas d’adhérence à la
route. 1 : Très bonne adhérence.)

Le mouvement circulaire de la voiture étant assimilé à un MCU, nous pouvons donc


calculer la force de frottement centripète de la voiture par la formule suivante :
2
⃗ mv
F c=
R

La voiture tiendra la route si :

Fc ……….. Ff,max

La voiture glissera si :

Fc ……….. Ff,max

Exercice : 2 p 77

4. Application : Collision frontale d’une automobile

Résolvons l’exercice suivant :

Une voiture roule à 54 km/h (15 m/s) et entre en collision avec un mur indéformable.
Supposons que l’avant du véhicule se déforme sur une épaisseur de 80 cm.

Quel sera le temps de la collision ?


Quelle sera la décélération subie par la voiture et donc par le conducteur ?

29
Cours de J. Flagothier – Physique – 5ème Sci3h
Que se passe-t-il si le véhicule se déforme sur 40 cm au lieu de 80 ?

Pour minimiser les effets de la collision, il faut chercher à diminuer l’accélération et donc
accepter une déformation assez importante de la zone où a lieu le contact. Il faut que
l’énergie cinétique que possédait le véhicule soit le plus possible absorbée sous forme de
déformation plastique.

C’est pourquoi les véhicules associent désormais un


habitacle extrêmement rigide à des structures
déformables.

Calculons maintenant la décélération que subit une


personne sans ceinture de sécurité qui, lors d’un accident est projeté vers l’avant sur le
pare-brise.

Dans un premier temps, lors du choc, le passager sans ceinture ne subit aucune
décélération puisqu’il continue le mouvement suivant le principe d’inertie. Le crane du
passager, non déformable vient cogner le pare-brise que nous supposerons solide, non
cassant et peu déformable. La décélération va donc se produire sur une courte distance :
déformation du pare-brise de 3 cm (distance de freinage du crane).

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Cours de J. Flagothier – Physique – 5ème Sci3h
Quelle sera la décélération pour une vitesse initiale de la voiture toujours de 15 m/s ?

Quelle sera la force subie par la tête ?

Quelle solution pour éviter cela ?

 La sécurité des véhicules et des automobilistes p 72 à 76 du livre de référence.

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Cours de J. Flagothier – Physique – 5ème Sci3h

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