1
La structure de fichiers
Fichier *.sta : compte rendu global de l’exécution : sommaire des incréments et des étapes.
Fichier *.res : résultats nécessaires pour continuer l’analyse (restart) . Fichier destiné au
postprocessing.
2
DEFINITION MANUELLE D’UN PROBLEME
La définition du problème se fait à travers le fichier .inp, celui-ci contient les données
nécessaires pour le calcul sur Abaqus.
Le fichier .inp
En-tête (titre)
Données du modèle
Données essentielles
Nœuds
Eléments finis (section, caractéristiques, type …)
Définition des matériaux
Définition des conditions limites (au moins pour que le modèle soit
stable)
…
Données optionnelles
Conditions initiales non nulles (précontraintes)
Contraintes cinématiques
Conditions de contacts
…
Etapes d’analyse
Etape 1
…
Etape i
Données essentielles
Type d’analyse (statique, dynamique, …)
Données optionnelles
Chargement
Conditions limites rajoutées ou supprimées
Eléments ou surfaces rajoutés ou supprimés
Résultats à écrire
…
fin de l’étape i
…
Etape n
3
L’une des parties du fichier .inp peut être écrite dans un fichier annexe. Ce fichier sera
appelé à partir du fichier .inp
Par exemple, si on veut transférer tout le modèle on utilise :
INCLUDE, INPUT=FicModèle
ou si on définit les coordonnées des nœuds par un préprocesseur (ou une procédure de calcul)
on utilise :
NODE, INPUT=FicNœuds
L’analyse d’un problème non linéaire (cf. exemples : déformation du joint, traction en grandes
déformations) nécessite la définition d’une ou plusieurs étapes.
L’état initial de l’étape i est l’état final de l’étape i-1 (dépendance liée à la non linéarité).
Chaque étape définit un sous problème qui peut être en petites ou en grandes déformations,
linéaire ou non … Cependant on ne peut pas mélanger des étapes explicites et des étapes
implicites lors d’une même analyse car les modules de traitement ne sont pas les mêmes . Il
reste par contre possible de passer l’état final d’une analyse d’un module à un autre.
La résolution du sous problème défini par un “step” se fait en utilisant des incréments.
Le nombre d’incréments est soit défini automatiquement par Abaqus (en fonction de la
précision recommandée) soit imposé par l’utilisateur (ce qui est déconseillé pour l’instant).
4
EXEMPLE :
NODE, NSET=EnsNoeud
1, 0., 0., 0.
2, 14., 0., 0.
3, 14., 6., 0.
…
Remarques :
- Une virgule à la fin d’une ligne implique que la ligne suivante est à la suite (ce qui permet
de prendre en compte plusieurs paramètres).
- Pour une meilleure lisibilité du fichier il est conseillé d’utiliser les commentaires. Une
ligne de commentaires commence par .
Notion d’ensembles
NSET, ELSET… sont soit des paramètres soit des options qui servent à définir des ensembles
d’entités qui ont les mêmes propriétés.
Cette structuration d’entités facilite l’application des charges et des conditions limites.
Exemple :
NSET, NSET=EXTREM
…
BOUNDARY
EXTREM, ddl bloqués
…
Autres généralités
1- Les unités sont celles de l’utilisateur, il faut rester cohérent avec soit même.
Cependant il faut choisir le bon système d’unités pour ne pas avoir des valeurs de l’ordre du
zéro de la machine (en général le système SI marche bien mais ce n’est pas toujours le cas).
2- Les contraintes et les déformations sont définies par défaut dans le repère local.
La définition de la matrice de comportement D est telle que T = (11 22 33 212 223 231 ).
4- Pour une analyse multi-étapes on définit deux échelles de temps : un temps local qui
concerne l’étape en question et un temps global de l’analyse.
Méthodes de calcul
5
Il s’agit ici d’une Formulation Lagrangienne Actualisée.
Les lois de comportement non linéaires sont exprimées en fonction du taux de déformation,
du taux de contrainte et des taux de variables internes ; en grandes déformations, les lois de
comportement font intervenir les contraintes de Cauchy et les déformations logarithmiques.
La méthode implicite, pour résoudre un problème non linéaire à chaque incrément, utilise un
schéma itératif de NEWTON-RAPHSON à l’intérieur d’un incrément de chargement.
6
COMPARAISONS DES METHODES DE RESOLUTIONS EXPLICITE/IMPLICITE
POINT COMMUNS
DIFFERENCES
Divergence : changer
Test de convergence
la solution initiale
Solution à la fin
de l’incrément
7
Temps de calcul
Utilisation de matrices de bandes Utilisation des matrices diagonales
volumineuses (difficile à vectoriser et à (faciles à vectoriser et inverser).
inverser).
Obtention des résultats corrects avec un Obtention des résultats incorrects avec un
maillage grossier. maillage grossier.
Les méthodes implicites sont puissantes et Les méthodes explicites sont puissantes et
pointues comme un moteur F1 ! robustes comme un cheval de trait !
8
LES CARTES DU FICHIER DE DONNEES
DEBUT ET FIN
X’
9
nœuds créés est N2-N1-1.
NCOPY, OLD SET=…, Ceci définit une symétrie autour d’un point A.
CHANGE NUMBER=NbAjouté,
REFLECT=POINT Si le paramètre REFLECT vaut LINE, la
Xa, Ya, Za symétrie se fera autour d’une droite AB et si
REFLECT=MIRROR, la symétrie se fera
…REFLECT=LINE autour du plan ABC.
Xa, Ya, Za, Xb, Yb, Zb
…REFLECT=MIRROR
Xa, Ya, Za, Xb, Yb, Zb
Xc, Yc, Zc
10
NODAL THICKNESS Pour les éléments coques, il faut définir une
N, ep épaisseur ‘ep’ au nœud N (N peut être
également un ensemble de nœuds).
b
a Y’
X’
ATTENTION
11
DEFINITION DES ELEMENTS
ELEMENT, TYPE=(cf. annexe Eléments) Un élément fini est défini par son type. TYPE
Elt, N1, N2, N3… permet de préciser la dimension (1D, 2D ou
3D) le nombre de nœuds, le type
d’intégration, la formulation utilisé …
L’identification de l’élément ‘Elt’ est suivie
des nœuds. L’ordre dans lequel sont donnés
les nœuds impose la numérotation interne des
entités topologiques de l’élément (faces ou
arêtes).
12
ATTRIBUTION DES PROPRIETES DES MATERIAUX
13
DEFINITION DES MATERIAUX
14
VISCOELASTIC, TIME=PRONY On peut définir un comportement
G, K, T viscoélastique en donnant son module de
relaxation transversal G, son module de
relaxation global K et son temps de relaxation
T. Mais selon le type de problème il peut être
plus pratique de le définir autrement.
15
CONDITIONS INITIALES
16
CONTRAINTES CINEMATIQUES
N1 N N3 N2
17
AMPLITUDE DES COURBES
Si on ne définit pas d'amplitudes les valeurs des chargements et des conditions limites
croîtront instantanément ou varieront linéairement au cours d'une étape (selon la valeur du
paramètre AMPLITUDE=STEP ou RAMP dans la commande STEP).
18
TYPES D’ANALYSES
19
VISCO, CETOL=tol (,EXPLICIT) L’option VISCO définit une analyse de
Tinc1, Ttot, Tincmin, Tincmax viscosité sans prendre l’inertie en compte
(relaxation, fluage, viscoélastique, visco-
plastique …).
Cette analyse peut se faire en explicite.
CETOL vaut la tolérance en déformation en
fin d’incrément.
Le temps suggéré pour l’incrément initial doit
être cohérent avec CETOL.
20
CHARGEMENTS
21
CONDITIONS LIMITES
BOUNDARY (Cas 1) La différence entre ces deux cas est que dans
EnsNd, 1, 4 le premier on bloque les DDL 1, 2, 3 et 4
BOUNDARY (Cas 2) alors que dans le deuxième on bloque les
EnsNd, 1 DDL 1 et 4.
EnsNd, 4
22
SORTIES DES RESULTATS
23
EL PRINT Ces deux options permettent d’avoir des
EL FILE sorties de résultats concernant les éléments
dans le fichier .dat (avec la commande EL
PRINT) et dans le fichier .fil (avec la
commande EL FILE).
L’absence de EL PRINT signifie que le
fichier .dat contiendra les contraintes et les
déformations de tous les éléments.
24
FILE).
25
SURFACES ET CONTACTS
Pour modéliser les contacts entre les entités géométriques et afin de simuler les interactions, la
création de surfaces de contact est nécessaire. Ceci permet également de réaliser des
couplages thermiques, thermomécaniques…
Une surface est une entité géométrique qui n’a pas de volume et qui admet une orientation.
Elle est constituée d’un ensemble de faces d’éléments rigides ou non. Les éléments doivent
être de la même famille (2D, Axisymétrique ou 3D) et doivent avoir le même degré
d’interpolation.
Le contact dans Abaqus est traité avec une approche Maître/Esclave, une surface peut être
maître ou esclave selon son rôle dans l’interaction.
La surface Maître doit être continue et doit avoir une orientation cohérente avec la position de
la surface esclave. Le contact doit en général être convergent.
Les surfaces de contact peuvent être rigides. Une surface rigide peut se définir comme une
surface purement géométrique ou comme les faces d’un corps rigide.
26
SURFACE DEFINITION, Il existe deux manières pour définir une
NAME=NomSurf, TRIM=YES surface :
EnsElt La première consiste à générer
automatiquement une surface extérieure à
partir des faces d’un ensemble d’éléments ;
dans ce cas le paramètre TRIM permet
d’obtenir une surface lisse (découpe les faces
“inutiles”).
SURFACE DEFINITION, NAME=NomSurf La deuxième consiste à construire la surface à
Elt1, Sn partir des numéros ‘n’ des faces des éléments.
Elt2, Sn
…
CONTACT NODE SET, NAME=SurfEscl, Une surface esclave peut être générée tout
EnsNd, Ndi, … simplement à partir de nœuds ou d’ensembles
de nœuds.
27
CONTACT PAIR, On utilise la carte CONTACT PAIR pour
INTERACTION= PropInterac, déclarer un contact (sinon les surfaces vont se
ADJUST=d, SMOOTH=Ra passer à travers ! ! !).
SLIDE DISTANCE=GlissMax On précise dans INTERACTION les
SurfEsclave, SurfMaitre propriétés de contact définies avec SURFACE
INTERACTION.
Le paramètre ADJUST permet de coller les
deux surfaces au début du calcul et d’éliminer
les éventuels pénétrations (inférieures à d)
sans créer de contraintes.
Le paramètre SMOOTH définit la rugosité
Ra.
Et en fin SLIDE DISTANCE met une limite
supérieure au glissement (par défaut cette
limite est infinie)
Dans la ligne de données on donne dans
l’ordre le nom de la surface esclave et de la
surface maître.
Si on veut traiter un problème d’auto-contact,
il suffit de ne donner qu’une seule surface.
SLIDE LINE, ELSET=…, TYPE=… Pour des contacts avec glissement, on peut
N1, N2, … définir soit une ligne de glissement à partir de
*SLIDE PLANE, ELSET=… nœuds soit un plan de glissement à partir de
Elt1, NumFace faces d’éléments.
Elt2, NumFace
28