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Travaux pratiques
Année 2022-2023
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Roulement des TPs
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Déroulement des séances de TP
Informations générales
- TP 1 : Modélisation d’un moteur à courant continu
- TP 2 : Commande d’un moteur à courant continu
- TP 3 : Régulation de pression d’air
Les groupes de Travaux Dirigés doivent être découpés comme pour les TPs de Systèmes
logiques séquentiels en deux sous-groupes de 12 étudiants : C1 et C2, D1 et D2, etc. Les
étudiants de chaque groupe de TP sont répartis en binômes ou trinômes. A chaque séance,
les binômes réalisent la manipulation qui leur est assignée dans le tableau de roulement.
La numération des binômes de 1 à 6 est indiquée aux étudiants avant les TPs. Chaque
binôme fera en tout 3 TPs, soit les 2 TPs concernant le moteur à courant continu et un
TP concernant la régulation de pression d’air.
Ces travaux pratiques ont lieu en salle 223 du DGEI (deuxième étage).
Les étudiants devront se logger sur des PCs avec leur nom et mot de passe général.
Pour chaque séance de TP, une préparation est nécessaire. Ne pas effectuer cette prépa-
ration correctement vous pénalisera pour la séance de TP car le temps perdu à faire des
calculs sera du temps en moins en manipulation. Il est de votre responsabilité de faire en
sorte que ces calculs soient faits en arrivant en TP. La note de TP sera la moyenne des 3
notes sur 20. Toute absence non justifiée sera sanctionnée par un 0 pour le TP concerné.
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Consignes de rédaction
Les comptes-rendus sont à rendre aux enseignants à la séance suivante, sauf le dernier, à
rendre une semaine après la dernière séance.
Recommandations :
- Les courbes :
— doivent être référencées (Annexe 1, Annexe 2...) et citées dans vos commentaires
(ex : "on constate, sur la courbe de l’Annexe 2, . . . ")
— comportent un titre, des axes légendés avec les unités
— si des valeurs sont relevées sur la courbe, elles doivent y être indiquées
- Commentaires :
— les manipulations doivent être commentées
— si le TP n’a pas été traité entièrement en séance, il est conseillé de traiter au
moins les points théoriques dans le compte-rendu final.
— les commentaires, analyses et critiques du travail sont des éléments essentiels à
un compte-rendu.
- Attention à l’orthographe et à la présentation (prises en compte pour la note de
TP)
Un compte-rendu est un document qui doit se suffire à lui-même et doit donc pouvoir être
lu et compris sans son énoncé.
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TP 1
Le module (voir Figure 1.1) est composé d’un moteur électrique à courant continu ayant
une vitesse maximale de 3000 tr.min−1 . L’arbre de sortie est entraîné par l’intermédiaire
d’un réducteur mécanique à poulies et courroies crantées, de rapport 1/9. Ce moteur peut
être commandé de manière analogique par une tension continue, ou de manière numérique
par l’application d’un train d’impulsions. Nous n’utiliserons dans cette manipulation que
la commande continue, pour laquelle les entrées et sorties sont précisées ci-dessous :
- la commande se fait par application d’une tension continue Ve sur la borne VIN .
- un potentiomètre (POTENTIOMETER OUTPUT) à rotation continue monté sur
l’arbre de sortie, délivre sur sa borne VOU T une tension Vs fonction de la position
angulaire θ de cet arbre.
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- une génératrice tachymétrique (TACHO GENERATOR OUTPUT), directement
montée sur l’arbre moteur délivre sur sa borne VOU T une tension Vg proportion-
nelle à la vitesse angulaire θ̇.
Les différents capteurs permettant de mesurer un certain nombre de grandeurs sur la platine
sont représentés sur le schéma fonctionnel suivant :
Dans le cas du moteur à courant continu, une étude déduite de l’application des lois
fondamentales de la physique conduit à la fonction de transfert entre la position θ de
l’arbre et la tension Ve appliquée à l’induit donnée par :
θ(s) Km
= (1.1)
Ve (s) s(1 + Tm s)
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tachymétrique.
1.4.1 Rappels
Considérons un système dont la fonction de transfert est :
1
G(s) =
1 + Ts
Dans le cas de conditions initiales nulles, la réponse indicielle du système est donnée par :
t
y = 1 − e− T Γ (t)
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On peut remarquer que la réponse indicielle caractérise complètement le système puisque
sa connaissance permet de déterminer la constante de temps T et le gain statique (valeur
de la sortie en régime permanent). Par la suite, c’est en cherchant expérimentalement la
réponse indicielle que l’on obtiendra un modèle du système.
1.5.1 Rappels
Considérons un système de fonction de transfert :
Y (s)
G(s) =
U (s)
Lorsque l’entrée est u(t) = u0 sin ωt et que le système est asymptotiquement stable,
la sortie du système est donnée en régime permanent par :
y(t) = y0 sin(ωt + ϕ)
et
y0 = |G(jω)| u0
ϕ = arg [G(jω)]
- dans le plan de Bode défini par (ω, 20 log |G(jω)|) et (ω, arg [G(jω)]),
- dans le plan de Black défini par (arg [G(jω)] , 20 log |G(jω)|),
- dans le plan de Nyquist défini par (< [G(jω)] , = [G(jω)])
1.5.2 Préparation
Tracer le diagramme de Bode asymptotique de la fonction de transfert
Km
G(s) = (1.2)
(1 + Tm s)
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1.5.3 Travail à effectuer
1. Peut-on procéder directement à l’analyse fréquentielle entre la tension d’induit Ve
et la position de l’arbre moteur θ ? Expliquer pourquoi ?
2. Entre quelles grandeurs doit-on effectuer l’analyse fréquentielle ? Préciser les gran-
deurs mesurables sur la platine que vous utiliserez.
3. Pour des fréquences allant de 0,05 Hz à 10 Hz et une tension d’entrée de Ve = 2
volts, relever la courbe de réponse en fréquence du système : appliquer une en-
trée sinusoïdale d’amplitude 2 volts, et pour chaque fréquence, relever le gain et le
déphasage du signal de sortie par rapport au signal d’entrée.
4. Tracer sous Matlab les courbes de réponse en fréquence pour la fonction de transfert
θ̇(s)/Ve (s) dans le plan de Black et dans le plan de Bode. On utilisera les fonctions
(semilogx, grid, title, xlabel, ylabel...)
5. Déduire les paramètres Km et Tm .
1.6 Conclusion
En comparant les paramètres identifiés dans les sections précédentes, proposer une modé-
lisation du moteur. Conclusion ?
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TP 2
Cette manipulation doit obligatoirement être précédée de la manipulation 1 qui fournit les
courbes de réponses et modèles du système à commander.
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de Bode (fonction bode), et/ou de Black (fonction nichols), ou en utilisant l’outil
sisotool de Matlab.
3. En déduire l’amortissement et les pôles du système en boucle fermée ainsi que la
valeur du premier dépassement de la réponse à un échelon de position.
4. Pour cette valeur de K, calculer l’erreur de traînage. On rappelle que l’erreur de
traînage est l’erreur à une entrée de type rampe dont la fonction de transfert est
sous la forme sA2
y = Cx + Du
u = −K x + H yc
y = Cx
ωn2
G (s) =
s2 + 2ζωn s + ωn2
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2, 16ζ + 0, 6
Temps de montée : tm '
ωn
π
Temps de pic : tp = p
ωn 1 − ζ 2
ζπ
−p
Dépassement : D=e 1 − ζ2
4
Temps de réponse (ou temps d’établissement) à 2 % : tr =
ζωn
2.3.3 Manipulation
2.3.3.1 Travail à effectuer
1. Calculer une commande par retour d’état de telle sorte que le système bouclé se
comporte comme un système du second ordre avec un dépassement inférieur à 5%
et de temps de réponse à 2% inférieur à tr = 0, 8 s.
Pour faire ces calculs, on choisira la représentation d’état qui permet ensuite de
pouvoir réaliser la commande à partir des grandeurs physiques mesurables sur la
platine.
Modèle d’état :
Soit :
Vs
x= u = Ve y = Vs
Vg
Il vient le modèle d’état :
ẋ = Ax + Bu
y = Cx
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avec :
Ks
0 0
9Kg
A= B= C= 1 0
Km Kg
1
0 − Tm
Tm
Commande par retour d’état : u = −Kx + Hyc soit, avec Vs∗ = consigne yc :
V s
+ k1 Vs∗
Ve = − k1 k2
Vg
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potentiomètre
génératrice
14
TP 3
15
sur un point de fon tionnement (M0 , P0 ) omme sur la Figure 3.2 et on her hera dans
ette manipulation à mettre en pla e une ommande par retour d'état autour de e
point de fon tionnement.
M0(s) P0(s)
+ −
∆M (s) M (s) P (s) ∆P (s)
Systeme F(s)
+ +
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3.4 Conception du retour d’état
L’objectif de la commande par retour d’état est de commander le système selon un cahier
des charges donné. Le système identifié étant un système du second ordre, on peut choisir
facilement la dynamique du système corrigé. Nous avons à notre disposition 3 cahiers des
charges différents, deux basés sur des caractéristiques dynamiques souhaitées, un sur du
placement de pôles :
Cahier des charges no 1 Le système corrigé doit être un système du second ordre
avec les caractéristiques suivantes :
- Dépassement inférieur à 5%,
- Temps de réponse à 5% de 2s 1 .
Cahier des charges no 2 Le système corrigé doit être un système du second ordre
avec les caractéristiques suivantes :
- Dépassement inférieur à 5%,
- Temps de réponse à 5% de 0,5s.
Cahier des charges no 3 Le système corrigé doit être avoir les valeurs propres sui-
vantes :
- valeur propre de -2 +2i.
- valeur propre de -2 -2i.
3.4.1 Préparation
I En préparation pour les deux cahiers des charges basés sur la réponse dynamique,
déterminer le polynôme caractéristique souhaité pour le système bouclé. En déduire
la loi de commande (gain de retour d’état L et gain de précommande lc ).
I Pour le troisième cahier des charges, justifier le choix des valeurs propres.
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I Tester votre retour d’état sur le système réel en suivant l’idée de la Figure 3.3 pour
la prise en compte du point de fonctionnement.
I Conclure
3.4.3 Synthèse
Faire une synthèse de vos observations et conclusions, en particulier sur l’applicabilité des
spécifications.
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Annexe - Commande par retour d’état (cas
monovariable)
1 Principe
Soit le système :
y = Cx + Du
Supposons qu’on lui applique une commande par retour d’état (en supposant que les com-
posantes du vecteur d’état x sont accessibles) :
u = −K x + H yc
avec :
yc : consigne, H : gain de précommande
ẋ = (A − B K)x + BH yc
y = Cx
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Ceci montre que le gain de retour d’état K conduit à une nouvelle expression Ac = A−BK
de la matrice d’évolution du système. Le gain de précommande H permet une pondération
de la consigne yc .
2 Placement de pôles
Cette technique permet de choisir le gain de retour d’état K de sorte que la matrice
d’évolution Ac du système bouclé possède les valeurs propres souhaitées.
Il existe des méthodes générales de détermination de K. Dans un premier temps, on peut
procéder par identification polynomiale. Connaissant les valeurs propres désirées λ1 , . . . , λn
pour le système bouclé, on en déduit le polynôme caractéristique souhaité :
ψ (λ) = (λ − λ1 ) (λ − λ2 ) · · · (λ − λn )
2.0.1 Exemple 1 :
Soit le système instable :
1 1 0
ẋ = x+ u
0 2 1
Trouver le retour d’état
K = [k0 k1 ]
permettant de placer les valeurs propres de la matrice (A − BK) aux valeurs −1 et −2
(choix arbitraire).
ψ (λ) = (λ + 1) (λ + 2) = λ2 + 3λ + 2
il vient :
K = [6 6]
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2.0.2 Exemple 2 :
Soit le système instable :
2 1 −1
ẋ = x+ u
0 1 1
Trouver le retour d’état
K = [k0 k1 ]
permettant de placer les valeurs propres de la matrice (A − BK) aux valeurs −1 et −2
(choix arbitraire).
Polynôme caractéristique :
ψ (λ) = (λ + 1) (λ + 2) = λ2 + 3λ + 2
P (λ) = (λ − 2) (λ − k0 + k1 − 1)
La racine λ = 2 n’est pas modifiable par retour d’état (mode fixe). Ceci traduit un problème
structurel. Le système non commandable, ce qui empêche une correction par retour d’état.
3 Commandabilité-observabilité
3.1 Définitions
Soit le système :
ẋ = Ax + Bu
(3.2)
y = Cx + Du
Le système (3.2) est commandable si, quel que soit l’état de départ xd et l’état d’arrivée
xa de Rn , il existe une commande finie u (t) qui amène le système de xd à xa .
Le système (3.2) est observable si, quel que soit l’état initial x0 de Rn , il est possible de
déterminer cet état à partir de la connaissance de la sortie du système (et de la commande
correspondante, si l’on en applique) sur un intervalle de temps fini.
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3.2 Critères de Kalman
Le système (3.2) est commandable si et seulement si la matrice de commandabilité :
An−1 B
Qc = B AB ... (3.3)
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