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INTRODUTION 

:
SOCIETE AFRICAINE DES MINES basée au SENEGAL est attributaire du permis
de recherche de KENIEBA à la frontières SENEGALO-MALIENNE.

C’est justement dans cette partie bénie (frontières SENEGALO-MALIENNE) de


l’Afrique Occidentale que se situe les grandes provinces Minières du Bambouk,
du Bouré, de Tabakoto, de Kofi, de Sadiola, de Yatela, du complexe minier de
Loulou - Gounkoto riches en métaux précieux et en substances les plus diverses
dont l’or, le diamant, le grenat, la bauxite, le manganèse, le lithium …etc.

. L’activité d’exploitation artisanale de l’or appelée couramment orpaillage fait

partie des activités favorites des populations de la frontières SENEGALO-


MALIENNE depuis l’antiquité.
Les deux (2) périmètres du kenieba de La société AFRICAINE DES MINES
contient plusieurs anomalies géochimiques importantes qui peuvent
contenir des gisements d’or.

Ce rapport fait état des travaux exécutés par La société AFRICAINE DES MINES
sur les périmètres de Kenieba.

II- GENERALITES :
• Localisation et accès du permis :

Le permis de Kenieba est situé a la frontières SENEGALO-MALIENNE sur la


territoire Sénégalaise, a 45km de la mine d’or de Sadiola au Mali, a 30km de la
mine d’or de Yatela au mali, a 8km du permis de recherche de lithium de
Farabana au Mali et a 140km de la complexe minières Loulo-Goukoto au Mali il
est accessible a partir du Sénégal par la route Saraya-Kenieba du Mali .

• Climat et Végétation
La zone d’étude a un climat de type soudano-sahélien avec une alternance de deux
saisons :

• Une saison sèche qui s’étend du mois de Novembre au mois de Mai.


• Une saison pluvieuse qui s’étend du mois de Juin au mois d’Octobre.
La végétation est de type savane arbustive. Elle est dense dans les fonds de
vallées et le long des cours d’eau, clairsemée sur les plateaux latéritiques.

• Relief et Hydrographie
Un relief assez modéré avec des altitudes variant entre 95 et 248 m généralement
avec la présence de quelques plateaux latéritiques.

• Population et Activités économiques


Les activités principales de ces zones sont l’agriculture et l’élevage. A côté de celles-
ci, une bonne partie de la population pratique l’orpaillage dont les revenus servent à
subvenir aux besoins de la famille (impôts, santé, mariage etc.).

TRAVAUX ANTERIEURS REALISEE PAR LA DIRECTION NATIONAL


DE LA GEOLOGIE ET DES MINES DU MALI (DNGM) A LA
FRONTIERES SENEGALO-MALIENNE
• 1964-1965 les travaux les plus anciens effectués dans la région sont ceux
de la SONAREM avec l’assistance de la coopération soviétique.
D’importances anomalies d’or furent identifiées parmi lesquelles l’indice de
Médinandi qui a abouti à la mine de Fékola en exploitation par la société
B2 Gold et celui de Bilali. Selon Blagodadezdine (1986), les structures
contrôlent la minéralisation aurifère sont orientées NNE, E-O et NW.

• 1978 : dans le cadre du « plan minéral du Mali », une première compilation


géologique avec édition de la carte géologique du Mali au 1 :500 000e
accompagnée d’une notice explicative. 1978-1982 : le syndicat or (BRGM-
DNGM) exécuté d’importants travaux de géochimie sol et de Stream
sédiment à la maille de 1 600 x 500m dans les districts aurifères de
Kéniéba et Kangaba.
• 1984-1989 : les projets Mali Ouest I et II (Klockner) et la DNGM ont
entrepris un vaste programme de cartographie géologique, de géochimie
sol à la maille de 1 000 x 250m et de géophysique régionale.
• Précisément, dans la région de Kayes, dans le cadre du Projet
« Recherches géologiques et minières, Mali Ouest I, volet « cartes
géologiques et minières », une prospection géochimique stratégique de
surface, alluvionnaire et scintillométrique. Ce projet avait deux objectifs :-
la cartographie géologique de presque presque 27000km2 à l’échelle de
1/200 000e des feuilles de Kankossa, Kayes et Kossanto et la prospection
géochimique du Birrimien (presque 9000km2) pour l’Or et les métaux de
base (klockner, rapport de synthèse, volume I) fut réalisée d’Octobre
1987 à Août 1988.

La cartographie géologique était faite sur le terrain à l’échelle de 1/50 000 e


et les cartes ont été publiées à l’échelle 1/200 000 e par Klockner et la
DNGM. Les échantillons de sol étaient collectés à la densité de 4
échantillons au km2 autrement sur des lignes orientées Est-Ouest,
distantes de 1000m avec un pas de 250m entre les points de prélèvement.

La totalité des échantillons a été analysée par la méthode de la


spectométrie d’absorption au laboratoire de la DNGM pour la détection de
l’Or, tandis qu’un échantillon sur deux était analysé pour la détection des
éléments ZN, Pb, Cu, Mo, Ag, Ni, Cr, Ba, Sn et W.

De l’été 1989, il fut possible de définir des zones anomaliques présentant


un intérêt suffisant pour justifier amplement des travaux de recherche plus
détaillés..

Les travaux de klockner Industrie (1989) ont mis en évidence d’importants


indices dont ceux de Sadiola, Yatéla environ 45km de la zone d’étude de
la SOCIETE AFRICAINE DES MINES ont été identifiés et de nombreux
autres indices.

• 1986 : le laboratoire de géologie dynamique de Marseille (France), a établi


des cartes photo géologiques de la fenêtre de Kéniéba, Kayes et des
secteurs de Mali-Sud au 1 :200 000e à l’aide d’images Landsat TM et de
photographies aériennes.

• De 2002 à 2006, le programme SYSMIN financé par le FED, avec


l’assistance technique de Kevron/ECL et du BRGM/Map Géosystems, a
effectué respectivement le levé magnétique et radiométrique aéroporté et
la cartographie à l’échelle de 1/200 000 e du Birrimien malien, y incluse la
fenêtre de Kayes.

C’est à la suite de ces travaux d’exploration que les gisements de Sadiola


et de Yatéla ont été découverts ainsi que de nombreux autres indices.

GEOLOGIE REGIONALE

A l’échelle régionale le permis de Kenieba de la SOCIETE AFRICAINE DES MINES


se rapporte à la province birimienne constituée de granite et de roches vertes d’âge
protérozoïque inférieur.
Le périmètre exploré relève de la fenêtre de Kédougou-Kéniéba qui s’étend du
Sénégal oriental à l’Ouest du Mali.

D’après la carte géologique au 1/200 000 de la feuille de Kossanto publiée


conjointement par la DNGM et Klochner (Figure 2), la zone du projet est constituée
par une séquence de métasédiments appartenant à la formation de Kéniébandi. Il est
bordé au Nord-Ouest par une intrusion de granite à biotite non folié. Cette intrusion
sépare la séquence sédimentaire de Kéniébandi et celle de Saboussiré à dominance
volcanique à l’Ouest.

La structure majeure de la Région est « l’accident Sénégalo-malien » qui sépare les


formations de Kofi et de Saboussiré. L’accident Sénégalo-malien orienté NNO est la
plus importante structure de contrôle des minéralisations aurifères dans la Région.

Des gisements et indices aurifères ont été localisés le long des failles secondaires
liées à cet accident.

La formation de Saboussiré, dont le caractère est principalement volcanique. Cette


unité comporte des roches volcaniques de composition intermédiaire, des métas
basaltes, des métas andésites, des métas dacites, des roches volcano-clastiques et
pyroclastiques, de même que des intercalations siliceuses sous marines (shert) et de
brèche volcanique. Des roches sédimentaires se trouvent à l’extrémité Est du
complexe.

Des intrusions de composition dioritique à structure orientée, qui sont parfois


mylonitisées, sont présentes dans ce complexe.

La formation de Kofi, qui se compose d’un assemblage de roches sédimentaires


partiellement métamorphisées d’origine pélitique et gréseuse.

Cette région fut affectée par trois grands événements tectoniques. Le premier de ces
événements (D1) est le cycle de Burkinien de charriage par compression tectonique.

Le deuxième événement de compression (D2), l’orogenèse Eburnéenne, se rapporte


aux zones principales de cisaillement sénestres à orientation N-S, et à
l’emplacement des unités granitiques. La troisième phase (D3) est marquée par un
ensemble de failles dextres à rejet horizontal et à orientation ENE-WSW.

Les gisements d’or à l’Ouest du Mali se trouvent dans les structures recoupant les
métas sédiments intrudés par les granites tardifs, et dans les profils de latérite et de
saprolite au-dessus de ces structures. Les gisements voisins de la SOCIETE
AFRICAINE DES MINES du Sénégal dont Sadiola et de Yatéla en sont des
exemples en exploitation.
TRAVAUX REALISES ET INTERPRETATION DES RESULTAT

Les travaux géochimiques réalisés ont consisté en un échantillonnage


sol à la maille de 100m x50m sur le secteur d'étude de Kenieba par
l’AFRICAINE DES MINES
6.1 Conclusion :

Le récent échantillonnage de sol ont confirmé la présence de l’anomalies d’or

dans le secteur de kenieba .

Du point de vue potentialités aurifères, le périmètre est situé dans le district

aurifère du Birrimien.

Dans cette zone frontalière Sénégalo-maliennes on reconnaît de nombreux


indices minéralisés comme :
- l’or et le plomb dans les formations birrimiennes,
- le nickel, le cuivre et le platine rattachés dans la roche mafiques et
ultramafiques du birrimien,
- les matériaux de construction dans la couverture sédimentaires.
La structure géologique dans la région est axée sur l’existence de batholites ou
d’intrusions composées principalement de granitoïdes formés à la même
époque que les formations birrimiennes à l’ère protérozoïque.
Les principaux gisements d’or exploités de nos jours sont les gisements
primaires par les compagnies minières et les gisements secondaires par les
orpailleurs traditionnels qui exploitent aussi des gisements primaires peut
profonds et en général oxydés.
Les gisements primaires sont liés non seulement aux filons de quarts, aux
cherts, aux stocwerks, aux sulfures massifs et/ou disséminés aux amas, mais
aussi aux shears zones et grands accidents régionaux.
Dans le secteur de Kenieba qui se situe à proximité de l’accident Sénégalo
Malien (gisements de Loulo, Sadiola etc.…) toutes ces conditions sont réunies
pour trouver un gite important d’or.
Aux vues des résultats de ces travaux, l’existence d’anomalies ne fait aucun
doute.
Les valeurs obtenues en Or sont forte, mais le contexte géologique structural
peut faire en sorte que la continuité des travaux en profondeur peut révéler
des surprises.
Il ressort de cette étude que dans le secteur étudié de kenieba les anomalies
sont bien définies, dispersées avec des valeurs supérieures à 0,05 à 1,17 ppm
pour l’Or.
Dans un tel contexte, les valeurs supérieures à 0,05ppm peuvent être
considérées comme très intéressantes. Pour mémoire il faut rappeler que le
gisement actuel de Yatéla a été découvert à la suite d’une anomalie
géochimique de 29 ppb soit 0,029 ppm (l’anomalie de Niamboulama mise en
évidence par la prospection stratégique du Projet Mali Ouest I de 1987-1986
effectuée à la maille de 1000 m x 200 m).
La figure ci-dessous montre que nous avons décelé plusieurs zones d’anomales
Ces deux zones doivent constituer les secteurs ou des travaux seront exécutés de facon
prioritaire.
Recommandations :
Travaux de SubSurface :

Des travaux de subsurface seront exécutés dans les zones perspectives qui sont
mises en évidence lors des levés géochimiques. Ces travaux seront effectués à
l’exécution de puits pour confirme la continuité des anomalies géochimiques a
la profondeur.

cartographie et Prospection géochimique Tactique

Dans ce cas, la cartographie regolithique détaillé s’effectue à la


maille de 50mX50m Il couvrira les deux zones anomales qui sont
issues des travaux présents. Les minéralisations aurifères dans le
Birrimien sont souvent contrôlées par certaines formations et/ou
structures géologiques

Simultanément à la cartographie régolithe détaillé a la maille de


50mx50m, un échantillonnage précis des Termitières seront
effectue permettra a la découverte d’autre anomalie geochimique
dans le secteur d’étude.

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