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LES MINES DE L’ANTI-ATLAS CENTRAL 75

2.1- Mine d’Imini : manganèse stratiforme dans les couches du Crétacé /


Imini Mine : Stratabound Manganese in Cretaceous beds

M. RHALMI1, E. H. CHELLAI2 & A. MICHARD3


Points-clés : Gisement stratiforme de manganèse
dans des sédiments carbonatés et détritiques du Cré-
tacé, transgressifs sur le socle précambrien de l’Anti-
Atlas. La minéralisation forme des lentilles
interstratifiées et imprègne les remplissages bré-
chiques et détritiques d’un paléokarst. La source du
manganèse est à relier au socle rhyolitique de l’Anti-
Atlas, le dépôt étant en relation probable avec le sys-
tème hydrologique à la marge de la mer crétacée.
Highlights : Stratabound manganese deposit
hosted in carbonate-siliciclastic Cretaceous sedi-
ments onlapping on the Anti-Atlas Precambrian
basement. Mineralization forms interbedded lenses
or runs and occurs in the breccia and clastic infill-
ings of a paleokarst. The Mn source is found in the
basement rhyolites, whereas the Mn accumulation
is probably linked to the hydrological system de-
veloped at the fringe of the Cretaceous sea.

Localisation : Le gisement d’Imini se situe


à 40 km au NW de Ouarzazate, peu au sud
de la route N9 Marrakech-Ouarzazate (fig.
2.1.1A). Le carrefour de la route d’accès
(fig. 2.1.1C) est situé au point GPS N
31°05’23’’, W 7°17’49’’. La zone exploi-
tée constitue une étroite bande E-W de 30
km de long sur 1 km de large (fig. 2.1.1B).

Substances exploitables : Manganèse


(plomb, barytine)

Etat et historique : Mine active, gérée par


la Société Anonyme Chérifienne d’Etudes
Minières (SACEM). La production en
2006 était de 48 000 tonnes par an de mi-
nerai riche en Mn (> 92% en poids de
Mn02). Le minerai est exporté principale-
ment vers l'Europe pour une utilisation
dans l'industrie chimique et la fabrication
de batteries électriques.
La Compagnie Mokta-el-Hadid a com-
mencé l’exploitation en 1928. La SACEM
1
Faculté des Sciences et Techniques, Département des FIG. 2.1.1 : Localisation du gisement manganésifère d’Imini.- A : Sur la carte géologique du Maroc au
Sciences de la Terre, BP 523, Beni Mellal, Maroc. E-mail: 1/1 000 000.- B : Sur un schéma géologique du secteur minier (Gutzmer et al., 2006) ; ligne en tirets : limite de
mrhalmi@fstbm.ac.ma la zone exploitée.- C : Partie orientale du secteur minier, sur une image satellitaire (Google Earth) ; géologie
2
Université Cadi ayyad, Faculté des Sciences Semlalia, La- d’après la carte géologique du Maroc au 1/200 000, feuille Ouarzazate, 1970 (même légende que fig. A).
boratoire DLGR, BP 2390, Marrakech, Maroc. E-mail : FIG. 2.1.1 : Location of the Imini manganese ore.- A : On the geological map of Morocco, scale 1/1 000 000,
chell@ucam.ac.ma 1985.- On a geological sketch map (Rhalmi, 2000) ; dashed line : boundary of the exploited zone.- C : Eastern
3
10, rue des Jeûneurs, 75002, Paris, France. E-mail : andre- part of the mineralized zone as seen in a satellite view (Google Earth); geology after the geological map, scale
michard@orange.fr 1/200 000, Ouarzazate sheet, 1971 (legend as in A).
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fut créée l’année suivante en association avec le nouveau distant du plissement atlasique, lié à un décollement à l’in-
BRPM, Bureau de Recherches et de Participations Minières térieur des pélites de l’Ordovicien (fig. 2.1.2). La discordance
du Maroc. L’exploitation débuta avant la Seconde Guerre du Crétacé sur le Trias, au nord de l’anticlinal, et le socle au
mondiale, mais de manière très limitée. Pour assurer les sud (fig. 2.1.1C) renforce le caractère particulier de ce sec-
manutentions de minerai et le chargement des véhicules, la teur. Cette discordance reflète l’importance de la surrection
mine d'Imini était équipée d’un transporteur à tapis roulant, ayant affecté la région, comme beaucoup d’autres régions du
ce qui à l’époque (1938) innovait (Gandini, 2011). L’ex- Maroc, au Jurassique supérieur-Crétacé inférieur (voir le pré-
ploitation se développa fortement à partir de 1947. Le pic sent ouvrage, vol. 1). La grande transgression eustatique du
de la production fut atteint dans les années 70 avec ap- Cénomanien-Turonien, précédée des dépôts fluviatiles
proximativement 90 000 tonnes par an. La production cu- rouges du « continental intercalaire » infra-cénomanien
mulée à ce jour dépasse probablement 8 millions de tonnes, (Zouhri et al., 2008, avec réf.) est clairement visible dans la
si l’on considère que Lalaoui et al. (1991) donnent déjà, zone subatlasique des Khelas au nord et à l’est de la mine
pour 1984, une production cumulée de 6,9 Mt d’un mine- d’Imini. Le secteur-même de la mine se place à la limite sep-
rai marchand à 72% ou plus de MnO2. tentrionale de la terre émergée anti-atlasique (Faure-Muret
& Choubert, 1971), ou Dorsale de l’Anti-Atlas (Anti-Atlas
Cadre géologique : Le gisement est localisé dans une zone Arch ; Frizon de Lamotte et al., 2008).
de transition très particulière, entre la zone subatlasique mé-
ridionale (zone des « khelas ») au nord et l’Anti-Atlas au sud Description du gisement : Dans le flanc sud de l’anticli-
(fig. 2.3.1A ; voir le présent ouvrage, vol. 2, Saddiqi et al., nal d’Imini, les pélites de l’Ordovicien sont transgressées
2011). La zone minéralisée se dispose au sud d’un axe anti- par de minces dépôts continentaux du Crétacé inférieur
clinal faisant apparaître les pélites de l’Ordovicien et leur que viennent recouvrir en discordance les carbonates du
couverture triasique, au-dessous des séries discordantes du « Crétacé moyen » (Cénomano-Turonien), également très
Crétacé-Eocène. Cet anticlinal est interprété comme un effet minces (fig. 2.1.3). Ce sont des dolomies et calcaires do-

FIG. 2.1.2 : Coupe généralisée du flanc sud du Haut Atlas sur le transect d’Imini (Missenard et al., 2007) interprétant l’anticlinal d’Imini comme
un pli de rampe d’un décol lement localisé dans les séries paléozoïques.
FIG. 2.1.2 : Generalized cross-section of the south flank of the Marrakech High Atlas along the Imini anticline, regarded as a ramp fold related
to an intra-Paleozoic detachment (Missenard et al., 2007).

FIG. 2.1.3 : La trilogie crétacée d’Imini, discordante sur la série de l’Ordovicien inférieur (oi), au-delà des installations minières. ci : Infracénomanien
gréso-conglomératique continental ; cm : carbonates marins cénomano-turoniens ; cs : couches silto-gréseuses lagunaires à gypse du Sénonien.
FIG. 2.1.3 : The Cretaceous trilogy overlying unconformably the Lower Ordovician formations (oi) behind the Imini plant. ci : Infracenomanian
continental red beds; cm : Cenomanian-Turonian marine carbonates ; cs : Senonian lagoonal gypsum silts and sandstones.
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lomitiques sableux à la base, puis bioclastiques et enfin à turonien de l’Atlas a favorisé le développement d’un sys-
silex, dépôts marins de faciès intertidal à supratidal, inter- tème de cavités karstiques au sein des carbonates, parfois
calés entre les dépôts continentaux du Crétacé inférieur et partiellement remplies par des dépôts silicoclastiques at-
du Sénonien (Lalaoui et al., 1991 ; fig. 2.1.4). La minéra- tribuables au Sénonien discordant (fig. 2.1.5A, B). Parmi
lisation manganésifère économique se présente en trois ni- ces dépôts, Gutzmer et al. (2006) distinguent cinq litho-
veaux principaux, les couches C1 à C3 de la figure. Les types (lt1-5) plus ou moins minéralisés : argiles marron
deux premières couches apparaissent en lentilles strati- manganésifères (fig. 2.1.6, photo A) ; argiles laminées
formes au toit et au mur de la dolomie gréseuse tandis que rouges à brèches et nodules dolomitiques (photo B) ; sa-
la couche 3, plus irrégulière occupe des poches karstiques bles et silts chenalisés à lentilles de brèche dolomitique et
dans la dolomie bioclastique. En effet, la situation du dis- grains de manganèse (photo C) ; sables ferrugineux ; ac-
trict d’Imini en bordure sud du bassin marin cénomano- cumulations (flowstones) de fragments dolomitiques. Les

FIG. 2.1.4 : Coupe stratigraphique synthétique dans la série minéralisée d’Imini, d’après Lalaoui et al. (1991).
FIG. 2.1.4 : Synthetic stratigraphic section of the Imini mineralized series, after Lalaoui et al. (1991).

FIG. 2.1.5 : Répartition de la minéralisation manganésifère dans le gisement d’Imini.- A : Dans la colonne stratigraphique (secteur Lantenois, cf. fig. 2.3.1B).
- B : Dans la coupe schématique d’une zone minéralisée karstique du niveau supérieur. D’après Gutzmer et al. (2006)
FIG. 2.1.5 : Distribution of the Mn mineralization in the Imini ore (after Gutzmer et al., 2006).- A : Within the stratigraphic column (Lantenois area,
cf. fig. 2.3.1).- B : In the sketch cross-section of a mineralized zone.
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FIG. 2.1.6 : Lithotypes (lt) des sédiments karstiques internes et aspects de la minéralisation manganésifère. Vues rapprochées en galeries minières, sauf E, en affleu-
rement.- A : Argiles ferrifères laminées (lt1), lits de brèche dolomitique (dol), silts roses (lt2), avec minerai en amas lités et en veinules. Boulgir, niveau minéralisé su-
périeur.- B : Autre succession de lithotypes internes à Boulgir : argiles minéralisées (lt2c), argiles à débris et concrétions dolomitiques, également minéralisées (lt2b),
et silts pauvres en Mn (lt3).- C : Langue de brèche dolomitique intercalée entre des sables ocre et des silts (lt3). Mine de Timkit.- D : Filon minéralisé avec brèche do-
lomitique, dans le prolongement latéral de sédiments internes minéralisés à Timkit.- E : Surface d’affleurement des dolomies à silex au toit de la mine de Boulgir, mon-
trant des veinules de pyrolusite-manganomélane.- F : Stockwerk manganésifère dans la dolomie bioclastique à Boulgir.
FIG. 2.1.6 : Lithotypes (lt) of the internal karstic sediments and aspects of the manganese mineralization. Close views in galleries except E, surface outcrop.- A : Fe-
rich clays (lt1), dolostone breccia (dol), light red silts (lt2), with bedding-parallel stringers and pods originating from veinlets in the footwall. Boulgir upper miner-
alized level.- B : Another sequence of internal lithotypes at Boulgir: mineralized clays (lt2c), clays with dolostone clasts and concretions, also mineralized, and
Mn-poor silts (lt3).- C : Tongue of dolostone breccia between ochrous sands and silts (lt3). Timkit mine.- D : Mineralized vein associated with dolostone breccia in
lateral continuity with mineralized internal sediments at Timkit.- E : Surface outcrop of the cherty dolostone at the hanging-wall of the Boulgir mine showing pyro-
lusite-manganomelane veinlets.- F : Manganese minerals stockwork in the bioclastic dolostone at Boulgir.
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concentrations de manganèse se rencontrent dans les sédi- contrôle tectonique. En d’autres termes, on devrait envi-
ments de remplissage interne du karst, spécialement dans sager une première phase de concentration stratiforme,
les faciès argileux, mais aussi dans des filons recoupant la « syngénétique », suivie d’une seconde phase, « diagéné-
dolomie encaissante et associés à des brèches (photo D) ; tique » ou épigénétique, de remobilisation et concentra-
en veinules recoupant la dolomie encaissante (photo E), et tion du manganèse dans les karsts et les fractures.
en entrelacs de filons (stockwerks) remplis de pyrolusite Remerciements : Les auteurs remercient le Pr. Alansari
et manganomélane (photo F). La minéralisation mangané- pour la relecture du présent travail.
sifère est donc postérieure à la karstification des calcaires
cénomano-turoniens et au dépôt des premiers sédiments Références
karstiques internes.
FAURE-MURET A. & CHOUBERT G. (1971b) : Le Maroc. Domaine rifain et
atlasique. in Tectonique de l’Afrique, Unesco, 17-46, 2 pl.
Minéralogie : Le minerai d’Imini est constitué d’oxydes
et hydroxydes de Mn. Les agrégats manganésifères FORCE E.R., BACK W., SPIKER E.C & KNAUTH L.P. (1986) : A ground-
water mixing model for the origin of the Imini manganese de-
contiennent : manganomélane microcristalline riche en Ba, posit (Cretaceous) of Morocco. Econom. Geol., 81, 65-77.
Pb et K (mélange de coronadite, romanechite et crypto-
FRIZON DE LAMOTTE D., ZIZI M., MISSENARD Y., HAFID M., EL AZZOUZI
mélane) et pyrolusite grossièrement cristallisée. Gutzmer M., MAURY R.C., CHARRIÈRE A., TAKI Z., BANAMMI M. &
et al. (2006) soulignent que cette composition minéralo- MICHARD A., Chapt 4, The Atlas System, op. cit., 133-202.
gique est différente de celle des gisements synsédimen- GANDINI J. (2011) : Province de Ouarzazate – Les mines.
taires de Mn. http://www.ouarzazate-1928-1956.com/les-mines/index.html
GUTZMER J., BEUKES N.J., RHALMI M. & MUKHOPADHYAY J. (2006) : Cre-
Interprétation génétique : Les auteurs s’accordent pour taceous karstic cave-fill manganese-lead-barium deposits of
placer la source du manganèse dans le socle, et particuliè- Imini, Morocco. Econom. Geol., 101, 385-405.
rement dans les volcanites du Néoprotérozoïque supérieur LALAOUI M.D., BEAUCHAMP J. & SAGON J.P. (1991) : Le gisement de
(Groupe de Ouarzazate) où se rencontrent des teneurs ano- manganèse de l’Imini (Maroc) : un dépôt sédimentaire sur la
males en Mn dans les rhyolites, des filons et des gîtes stra- ligne de rivage. Chron. Rech. Min., 502, 22-36.
tiformes de Mn (Lalaoui, 1991). En revanche, ils divergent MISSENARD Y., TAKI Z., FRIZON DE LAMOTTE D., BENAMMI M., HAFID M.,
sur les mécanismes ayant abouti à la concentration miné- LETURMY P., & SEBRIER M. (2007) : Tectonic styles in the Mar-
rale dans les couches du Crétacé inférieur (des dépôts de rakesh High Atlas (Morocco) : the role of heritage and mechan-
ical stratigraphy. J. Afr. Earth Sci, 48, 247-266.
Mn non économique s’y observent) et surtout du Céno-
mano-Turonien. Pouit (1976) défend une concentration POUIT G. (1976) : La concentration de manganèse de l’Imini (Maroc)
peut-elle être d’origine karstique ? C. R. Somm. Soc. Géol. Fr.,
épigénétique véhiculée par des fluides hydrothermaux. 5, 227-229.
Pouit (1980) note la présence de filons à Mn et barytine
POUIT G. (1980) : Manganèse. In : Géologie des gîtes minéraux maro-
associés à des failles affectant le Cénomano-Turonien, cains. Notes et Mém. Serv. Géol. Maroc, 276, 101-107.
voire même le Sénonien. Force et al. (1986) plaident pour
RHALMI M. (1992) : Les systèmes sédimentaires cénomano-turoniens et
une formation diagénétique au cours du Sénonien, par mé- sénoniens de la région manganésifère d’Imini (Haut Atlas Cen-
lange entre deux nappes phréatiques, l’une continentale tral, Maroc) et leur évolution diagénétique. Thèse Univ. Dijon
oxydée et riche en Mn, l’autre marine et anoxique. Ce- (France), 168 p.
pendant, Lalaoui et al. (1991) plaident pour un dépôt syn- RHALMI M., PASCAL A., & LANG J. (1997) : Contrôle sédimentaire et dia-
génétique en bordure même du continent, débutant au génétique de la minéralisation manganésifère au cours du Cré-
cours du dépôt des premiers détritiques et de la dolomie tacé supérieur dans la région d’Imini (Haut Atlas Central,
Maroc). C. R. Acad. Sci. Paris, sér. II, 324, 213-220.
sableuse puis reprenant après la karstification des dolo-
RHALMI M. (2000) : Le Cénomano-Turonien au Sud du Haut Atlas Cen-
mies fossilifères, avant la sédimentation sénonienne.
tral marocain (Bassins de Ouarzazate et Errachidia-Boudnib-
Rhalmi et al. (1997) envisagent un dépôt synsédimentaire Erfoud): Sédimentation, stratigraphie et diagenèse. Thèse Doct.
en milieu marin peu profond. Enfin, en ligne avec Lalaoui d’Etat, Universités de Marrakech et de Reims, 220 p., inédit.
et al. (1991), Gutzmer et al. (2006) proposent un modèle SADDIQI O., BAIDDER L. & MICHARD A. (2011) : Circuit 1, Haut Atlas et
faisant jouer un rôle majeur au lessivage météorique des Anti-Atlas, circuit oriental. In Michard et al. (Eds.), Nouveaux
terres précambriennes anti-atlasiques, émergées au Turo- guides géologiques et miniers du Maroc, vol. 2, Notes Mém.
nien terminal-Sénonien basal. Un point faible des modèles Serv. Géol. Maroc, 557, 1-76.

syngénétiques (Lalaoui et al., 1991) ou quasi-syngéné- ZOUHRI S., KCHIKACH A., SADDIQI O., EL HAÏMER FZ., BAIDDER L. &
MICHARD A. (2008) : The Cretaceous-Tertiary Plateaus. In
tiques (Force et al., 1986 ; Gutzmer et al., 2006) est de ne
Michard A., Saddiqi O., Chalouan A. & Mouttaqi A. (Eds.), Con-
pas prendre suffisamment en compte la fracturation ac- tinental evolution : The Geology of Morocco ; structure, stratig-
compagnant la minéralisation, qui suggère au moins une raphy and tectonics of the Africa-Atlantic-Mediterranean Triple
évolution tardive des concentrations manganésifères sous Junction. Lect. Notes Earth Sci, 116, 331-358.

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