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de Géophysique
Les diagraphies
Filière Sciences de la Terre et de l’Univers (STU5)
Par
Youssef HSISSOU
Plan :
1. Introduction
2. Définition
3. Réalisation pratique
4. Forages et diagraphies
4.1 Types de forages
4.2 Le fluide de forage
2. La diagraphie neutron
1.1 Principe
1.2 Détermination de la porosité
1. Introduction
La difficulté d’établir une coupe géologique précise des sondages mécaniques à partir des
débris (ou cuttings), ramenés par le fluide de forage et d’autre part le coût élevé du
prélèvement de carottes, ont conduit au développement de nombreuses techniques
d’exploration géophysique des sondages ou diagraphies.
2. Définition
Une diagraphie ou logging (log) est un enregistrement continu des variations d’un
paramètre physique en fonction de la profondeur.
Des outils, conçus dans ce but, sont descendus dans le trou de forage à l’extrémité d’un
câble qui assure la liaison avec les instruments de surface (fig. ci-dessous).
Il existe des relations étroites entre les paramètres physiques enregistrés et les
paramètres géologiques.
On peut définir un "faciès géophysique" qui est pour un niveau donné, la somme des
caractéristiques vues par les diagraphies. Le "faciès géophysique" reste inchangé pour un
même niveau au cours de plusieurs enregistrements successifs avec les mêmes outils,
dans le même trou.
3. Réalisation pratique
Les paramètres jugés intéressant pour telle ou telle étude sont mesurés à l’aide d’outils ou
sondes qui sont descendus dans le forage à l’extrémité d’un câble assurant la liaison avec
les instruments de surface.
Circulation de la boue
4.2 Le fluide de forage
Le fluide qui circule dans le forage et à l’intérieur des tiges et de l’outil peut être par
exemple :
de la mousse ;
Les boues sont les fluides les plus utilisés pour les forages (d’eau) qui dépassent quelques
dizaines de mètres.
La boue a de multiples fonctions qui sont :
Equilibrer les pressions hydrostatiques des couches aquifères traversées, ce qui est
surtout important dans le cas de nappes artésiennes ;
Mettre en évidence des pertes ou des venues d’eau apportant ainsi des
renseignements sur la nature des aquifères traversés ;
La résistivité ;
La vélocité sismique ;
La température ;
Le pendage.
D’autres mesures effectuées dans les sondages concernent le trou lui-même ou des
phénomènes qu’il provoque :
diamètre et de la direction du trou;
résistivité de la boue;
la polarisation spontanée;
vitesse de l’eau.
Quelques avantages des diagraphies :
Le volume de roche sur lequel portent les mesurent enregistrées est beaucoup plus
grand que celui des carottes ;
L’enregistrement est continu alors que l’étude des échantillons n’est faite que
ponctuellement.
Les diagraphies apportent des précisions sur la stratigraphie des terrains traversés et sur les
corrélations entre sondages.
Deux origines:
• Comme tous les logs électriques (le log induction utilisé par les pétroliers fait exception) le log
P.S ne peut être enregistré que dans les trous contenant un liquide conducteur en contact avec
les parois rocheuses.
Influence de la salinité
Les couches argileuses ou marneuses d’un sondage ont en général le même potentiel
naturel. Sur la diagraphie P.S, elles permettent de définir une ligne de base ou de zéro
relatif à partir de laquelle est déterminée la P.S des formations perméables (Fig. ci-
dessous).
Sauf indication contraire, la P.S est positive à droite de la ligne de base, négative à
gauche.
En faite ceci dépend de la salinité des fluides en présence.
• Rmf = résistivité du filtrat de boue
• Rw = résistivité de l’eau d’imbibition
Si Rmf > Rw (cas général), la déflexion de la
P.S en face des bancs poreux est négative
l’eau) ;
estimer l’argilosité ;
La sonde monoélectrode ;
La sonde normale ;
La sonde latérale ;
le latérolog ;
la sonde à induction.
R = Rt + RA
La sonde monoélectrode indique avec une grande précision les contacts entre les
différentes formations.
boue et les variations de diamètre du trou. Elle ne permet pas de faire une évaluation,
Le principal avantage des carottages nucléaires est qu’ils peuvent être exécutés aussi
bien dans des sondages ouverts ou tubés, vides ou remplis de n’importe quel type de
fluide.
1. La diagraphie gamma-ray
Ces éléments sont fréquents dans les argiles. Ainsi plus la teneur en argiles
est élevée, plus l’émission gamma est forte.
2.1. Principe
Le carottage par neutron est basé sur la séquence suivante :
La perte de vitesse est particulièrement forte lors des chocs avec des atomes
d’hydrogène dont la masse est sensiblement égale à la leur.
Après un certain nombre de chocs les neutrons gardent une vitesse constante dont
la valeur dépend de la température ambiante : ils ont atteint l’état dit thermique.
Les neutrons thermiques apparaissent plus ou moins près de la source suivant que
le terrain est riche ou pauvre en hydrogène.
3) Les neutrons thermiques sont presque immédiatement absorbés par les noyaux de
certains atomes, principalement l’hydrogène et le chlore.
4) On mesure à l’aide d’un compteur voisin de la source, l’intensité soit des neutrons
thermiques (diagraphie neutron-neutron), soit des rayons gamma émis lors de la
capture de ces neutrons (diagraphie neutron-gamma).
La diagraphie neutron est donc sensible au nombre d’atomes d’hydrogène présents dans
les formations, soit pratiquement à la teneur en eau, que cette eau soit douce ou
salée, qu’elle soit libre ou non.
La teneur en eau est elle liée à la porosité de la formation.
2.2. Détermination de la porosité
(trou non tubé)