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4.

Diagraphies électriques
Diagraphies électrique

Passive Active

PS Polarisation Spontanée  La résistivité

Induction
La résistivité dans un puits
PS Polarisation Spontanée 

C’est la différence entre le potentiel, fixe, d’une électrode de surface et


le potentiel variable dues à des causes naturelles, d’une électrode qui se
déplaçant dans le trou de sonde. La polarisation spontanée est mesurée
en millivolts (mv)
Utilisation de PS

Le log P.S. permet :

• De mettre en évidence les bancs poreux et perméables,

• De localiser certains niveaux imperméables,

• De calculer le pourcentage d’argile contenu dans la roche réservoir,

• De calculer la résistivité de l’eau d’imbibition Rw, ce qui permet d’obtenir

la salinité et donc la qualité chimique de cette eau.


Origine de PS 

Deux principales sources sont l’origine de PS

Potentiel de membrane

Le potentiel de jonction liquide

N.B Le log P.S. ne peut être enregistré que dans les forages contenant un liquide
conducteur en contact avec les parois du trou.
Origine de PS 

Potentiel de membrane

C’est la F.E.M qui se développe lorsque deux fluide de concentration différente en


sels (eau de formation, boue) sont séparés par de l’argile qui va laisser passer les ions
positifs comme Na+ et empêche les ions négatifs de passer comme Cl -. Il aura création
d’un déséquilibre ionique de chaque côté de la paroi argileuse, engendrant une F.E.M
spontanée à travers l’argile.Généralement l’eau de la formation est plus saline que la
boue de forage, de ce fait Rmf > Rw.
Origine de PS 
Le potentiel de jonction liquide

C’est le F.E.M qui se développe au contact du filtrat et l’eau de formation dans la


couche perméable, elle due à la différence de vitesse de diffusion des ions Na+
et Cl- dans la solution la plus concentrée vers la moins concentrée.
Facteurs influençant la forme et l’amplitude des pics de PS

• Diamètre de trou.
• Diamètre de l’invasion.
• Epaisseur de la couche.
• Résistivité des milieux en présence.
• Formation compactes.
• invasion inégale.
• composition de la roche.
• les argiles.
• les fluides (contraste de salinité)
• température
Calcul du pourcentage d’argile
Le volume d’argile au point X se calcule de la façon suivante :
La résistivité

La résistivité des formations a été mesurée dès 1927 par Schlumberger. En envoyant un
courant d'intensité I dans un milieu considéré à notre échelle comme isotrope et infini.
Le courant se propage dans la formation plus ou moins facilement en fonction de ses
caractéristiques physiques.
Mesure de la résistivité

La résistivité peut être mesurée de différente façons mais quel que soit l’outil retenu,
le principe fondamental reste le même, une source émettrice envoie un signal (courant
électrique ou champ magnétique). Un dispositif de mesure (récepteur) situé à une
certain distance de la source appelée espacement, enregistre la réaction du terrain a
ce signal. Plus la distance entre émetteur est récepteur est grande, plus l’investigation
est profonde, mais corrélativement plus la définition verticale diminué.
Origine de la résistivité électrique des roches R

La résistivité électrique des roches R, est dans la plupart des cas de type
électrolytique, c’est-à-dire que les roches conduisent le courant électrique grâce au
fluide qu’elles contiennent.
On peut dire que la résistivité électrique d’une roche dépend essentiellement :
de la qualité de l’électrolyte, c’est à dire de la résistivité du fluide d’imbibition Rw
et, par conséquent, de la quantité de sels dissous, de la quantité d’électrolyte
contenue dans l’unité de volume de la roche, c’est-à-dire de la porosité φ, du mode
de distribution de l’électrolyte.
Outil de mesure de résistivité

• Les diagraphies électriques conventionnelles normales et latérales

N.B Le log est enregistré que dans les forages contenant un liquide conducteur en
contact avec les parois du trou.
Outil de mesure de résistivité

Les latérologs(LL) 
il consiste à obliger le courant à pénétrer dans la formation suivant un fin pinceau de
lignes de force en envoyant de part et d’autre un courant de focalisation à l’aide
d’électrodes de garde

schémas du latérolog (document de schlumberger)


Le spherically focused log (SFL): qui sont autant moins influencés par la boue et la
zone envahie, que l’espacement est grande et donc le rayon d’investigation est
grand.
Les microdispositifs: l’espacement émetteur-récepteur étant faible, ils ont un rayon
d’investigation très faible et de ce fait, ils lisent dans la zone dite lavée par le filtrat de
boue, dans le cas de roches poreuses envahies. Ils donnent donc, généralement une
lecture proche de Rx0 . Ces microdispositifs sont Montés sur patins appliqués contre la
paroi du trou de ce fait leur lecture n’est pas affectée par le trou sonde mais peut par
contre être par le mud cake.
Ils comprennent
• Le microlog (ML).
• Le microlatérolog (MLL)
• La proximité log (PL).
• Le micro-spherically focused log (MSFL).
Induction

l’émetteur est le récepteur ce sont des bobine qui émettent un champ électromagnétique
appliqué pour l’obtention de la résistivité pour le forage en boue à huile (OBM).

N.B Le log est enregistré que dans les forages contenant un liquide conducteur en
contact avec les parois du trou.
Diamètre de mesure
Exemple de résistivité log
Interprétation quantitative de la résistivité

Comme c’est mentionné au préalable, la résistivité électrique d’une roche


dépend essentiellement de la qualité de l’électrolyte, c’est à dire de la
résistivité du fluide d’imbibition Rw, de la quantité d’électrolyte contenue
dans l’unité de volume de la roche, c’est-à-dire de la porosité  et du mode
de distribution de l’électrolyte.
La qualité de l’électrolyte

La résistivité d’un électrolyte dépend de : sa teneur en ions, la mobilité des ions en solution.
Or la mobilité varie, il en résulte que la résistivité d’une eau dépend non seulement de la
quantité de sels dissous, mais encore de leur nature.
La quantité de sels en solution s’exprime en grammes par litre : 1 g/l = 1000 ppm, 1 mg/l =
1ppm.
Pour caractériser une eau on utilise souvent la notion de salinité équivalente. C’est la
salinité en NaCl qui provoquerait une résistivité égale à celle de l’eau considérée.
Si l’on connaît la salinité d’une eau et sa composition on peut, grâce à l’abaque 2, obtenir
les coefficients qui permettront de passer de divers sels à l’équivalent NaCl.
La qualité de l’électrolyte
La qualité de l’électrolyte

Il est malheureusement impossible de connaître la composition chimique d’une eau


en partant de sa résistivité. Cependant il existe un abaque, qui permet, à partir de la
valeur de la résistivité et de la température, de trouver la salinité en équivalent NaCl
d’une solution.
La qualité de l’électrolyte
La qualité de l’électrolyte

Conclusions
Il résulte de ce que nous venons de voir que les résistivités électriques mesurées
dépendent pour une part des conditions géologiques naturelles et pour une part de
l’action des fluides de forage. La boue et son filtrat sont pris en compte dans la plupart
des mesures. L’invasion de la zone lavée ajoute aux déductions que l’on peut tirer de
nos mesures.
Il est indispensable, lorsque l’on désire interpréter quantitativement les mesures, de
connaître toutes les caractéristiques de la boue utilisée. L’abaque 4 permet lorsque
l’on connaît la résistivité de la boue d’en déduire la résistivité du mud cake et celle du
filtrat. On peut aussi appliquer la relation approximative suivante :
Rmc = 1.5 Rm et Rmf = 0.75 Rm
Lors des interprétations quantitatives, il ne faut pas oublier de ramener les diverses
résistivités Rm, Rmf, Rmc, Rt, etc. à la température de la formation considérée.
FIN

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