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SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIE

CLASSE DE QUATRIEME
PROGRAMME DE 4EME REPARTI SELON LES TRIMESTRES

Trimestres Physiques Chimie

THEME I : PROPRIETES THEME I :


PHYSIQUES DE LA MATIERE STRUCTURE ATOMIQUE

1. La poussée d’Archimède 1. Structure des


métaux
THEME II : OPTIQUE
1er trimestre

2. Sources et récepteurs de lumière


3. Propagation de la lumière : 2. Structure de
chambre noire l’atome
4. La vitesse de la lumière
5. Ombre et éclipses
6. Analyse de la lumière 3. Structure de
l’atome et électricité
2ème trimestre

THEME III : ELECTRICITE


THEME II : LES IONS
7. La tension alternative : Production
et mesure 4. Le métal et l’ion
8. Courant du secteur : danger et cuivre
protection
3ème trimestre

5. Transformation
9. Redressement des tensions et chimique du cuivre
courants alternatifs et de l’ion cuivre
6. Fonctionnement
d’une pile
électrique

2
SOMMAIRE
Partie A : PHYSIQUES…………………………………………………………………..4

THEME I : PROPRIETES PHYSIQUES DE LA MATIERE…………………………..5

1. La poussée d’Archimède……………………………………………………………5

THEME II : OPTIQUE…………………………………………………………………...11

2. Sources et récepteurs de lumière………………………………………………...11


3. Propagation de la lumière : chambre noire………………………………………14
4. La vitesse de la lumière……………………………………………………………18
5. Ombre et éclipses…………………………………………………………………..20
6. Analyse de la lumière………………………………………………………………24

THEME III : ELECTRICITE……………………………………………………………..27

7. La tension alternative : Production et mesure…………………………………..27


8. Courant du secteur : danger et protection……………………………………….33
9. Redressement des tensions et courants alternatifs…………………………….36

Partie B : CHIMIE……………………………………………………………………….40

THEME I : STRUCTURE ATOMIQUE………………………………………………..41

1. Structure des métaux………………………………………………………………41


2. Structure de l’atome……………………………………………………………….44
3. Structure de l’atome et électricité…………………………………………………47

THEME II : LES IONS…………………………………………………………………..50

4. Le métal et l’ion cuivre……………………………………………………………..50


5. Transformation chimique du cuivre et de l’ion cuivre…………………………..54
6. Fonctionnement d’une pile électrique…………………………………………….57

3
Partie A :
PHYSIQUES

4
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 01
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME : Propriété physique de la matière

Titre de la leçon : LA POUSSEE D’ARCHIMEDE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Expliquer le phénomène de la poussée d’Archimède tant dans les liquides
que dans les gaz ;
 Citer les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède ;
 Donner les conditions pour qu’un corps flotte ou coule ;
 Expliquer la notion de densité par rapport à l’eau.

B) MATERIEL

- Flacons transparents ; divers liquides (eau, huile,…) ; sel de cuisine ;


œufs ; petit ballon en caoutchouc.
- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Citer les différents états de la matière.


2. Donner la structure qui prévaut lors de la natation.

Etape 2 : MOTIVATION

Avez-vous une fois puisé de l’eau dans un puits. Si oui quelle remarque avez-vous
fait lorsque le seau immergé sort de l’eau.

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Etape 3 : LEÇON DU JOUR

I. LA POUSSEE D’ARCHIMEDE S’OBSERVE-T-ELLE DANS LES


LIQUIDES ?

1. Cas des corps partiellement immergés

a. Expérience
Maintenons une boule en caoutchouc dans l’eau contenue dans une éprouvette
transparente.

Récipient contenant de l’eau.

b. Observation
La boule en caoutchouc revient en surface lorsqu’on la lâche dans l’eau.

c. Conclusion
Il y a une action sur la boule et qui tend à la faire revenir en surface. Cette force
s’appelle la poussée d’Archimède (donner des exemples d’expériences quotidiennes
de poussée d’Archimède : puisé de l’eau ; natation ;…).

d. Définition
La poussée d’Archimède est une action qui repousse un corps vers le haut dans
les fluides.

2. Notation et intensité de la poussée d’Archimède


La poussée d’Archimède est notée Pa. Elle se mesure à l’aide d’un dynamomètre
et s’exprime en Newton (N).

a. Expérience

Soient les dispositifs suivants (P = poids du solide ou poids réel du solide ; P’ =


poids apparent du solide ou poids du solide dans l’eau) :

P’ = 3N

P = 5N

Eau

6
b. Observation
On constate que P’ est inférieur à P (1N contre 3N).

c. Conclusion
La poussée d’Archimède Pa que l’eau exerce sur le solide a pour intensité :

Pa = P – P’ . Dans notre cas on a : Pa = 3N – 1N = 2N.

3. Quels sont les facteurs qui influencent la poussée


d’Archimède ?

a. Expérience 1

2N

5N 6N

7N

Huile Eau Eau salée

A B C

 Observation
- En A, Pa = 2N
- En B, Pa = 1N
- En C, Pa = 5N

 Conclusion

La poussée d’Archimède dépend de la nature du liquide.

b. Expérience 2

2N

7N

10N 10N

7
 Observation
- En A, Pa = 3N
- En B, Pa = 8N

 Conclusion
La poussée d’Archimède dépend du volume du solide immergé. Elle augmente si
le volume augmente.

NB. La poussée d’Archimède ne dépend ni de la masse du solide immergé, ni de


sa forme, ni de sa position, ni de sa profondeur d’immersion.

4. Cas des corps flottants ou partiellement immergés

a. Expérience
Plaçons un ballon gonflé dans l’eau comme le montre la figure suivante :

Mballon = 10g

Mld= 10g

Mb

Mld

b. Observation
Le ballon placé dans l’eau provoque le déséquilibre de la balance. L’eau s’écoule
quelques instants puis l’équilibre est rétablit.

c. Conclusion
La masse d’un corps qui flotte est égale à la masse du liquide déplacé :

Ms = Mld

La poussée d’Archimède à la même intensité que le poids du solide qui flotte :

Pa = Ps

5. Quand un corps flotte-t-il ? Notion de densité par rapport


à l’eau

a. Expérience
Plaçons 3 solides de matières différentes (bois, polyéthylène et nylon) ensemble
dans l’alcool, puis dans l’eau et enfin dans l’eau salée comme le montre les figures
suivantes :

8
Bois : 0,7g/cm3 Polyéthylène : 0,9g/cm3 Nylon : 1,1g/cm3

Alcool : 0,8g/cm3 Eau : 1g/cm3 Eau salée : 1,2g/cm3

b. Observation
Les 3 solides flottent dans l’eau salée, le bois et le polyéthylène flottent dans l’eau
alors que c’est seulement le bois qui flotte dans l’alcool.

c. Conclusion
Dans les 3 cas, un corps flotte sur un liquide lorsque sa masse volumique est
inférieure à celle du liquide.

NB. La densité d’un corps est sa masse volumique sur la masse volumique de
l’eau :

d = a corps / a eau

Exemples :

 La densité de l’eau est : deau = 1 g/cm3/ 1 g/cm3 = 1


 La densité de l’alcool dans est : dal = 0,8 g/cm3/ 1 g/cm3 = 0,8

Remarque : la densité s’exprime sans unité.

II. LA POUSSEE D’ARCHIMEDE S’OBSERVE-T-ELLE AUSSI DANS LES


GAZ ?

1. Expérience
Mettons de l’air dans un ballon de Baudruche et laissons-le.

2. Observation

Le ballon est emporté dans l’air.

3. Conclusion

La poussée d’Archimède existe aussi dans les gaz.

III. QUELQUES APPLICATIONS DE LA POUSSEE D’ARCHIMEDE

 Dans les gaz : la poussée d’Archimède a permis l’utilisation des ballons de


Montgolfière.

9
 Dans les liquides : la navigation maritime ; plongées sous-marines.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les points essentiels suivants :


 Le phénomène de poussée d’Archimède dans les liquides et dans les gaz ;
 Les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède ;
 La notion de densité par rapport à l’eau.

Etape 5 : EVALUATION

1. sCiter les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.


2. Un corps pèse 8N. on le plonge dans l’alcool. Le dynamomètre indique
à présent 6,4N.
a. Comment appelle-t-on le phénomène dont subit le corps dans
l’alcool ?
b. calculer sa valeur.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Construisez des chambres noires pour le prochain cours.

Exercice de maison

Un morceau de paraffine flotte sur un liquide de masse volumique 1200 kg/m 3.

1. Quel est la masse volumique du liquide en g/cm3 et en kg/dm3 ?


2. Calculer la masse du liquide déplacé sachant que son volume est de 50 cm3 ; en
déduire son poids sachant qu’il est égal au produit de la masse du corps à sa
force gravitationnelle (g). (g = 10N/kg).
3. Trouver la valeur de la poussée d’Archimède subit par la paraffine. En-déduire
son poids.

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 02
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME II : Optique

Titre de la leçon : SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 définir et distinguer les sources de lumière
 Définir et distinguer les récepteurs de lumière.

B) MATERIEL

 Bougie, allumette, DEL, miroir.


 Sciences Physiques 6e collection DURANDEAU.
 Physique-Chimie 4e collection H. Carré.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Qu’est - ce que le poids d’un corps ?


R : c’est la force d’attraction que la terre exerce sur ce corps.
2. Quels sont les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède ?
R : La nature du liquide, le volume du corps immergé.

Etape 2 : MOTIVATION

Comment vous arrivez à lire votre leçon pendant :


 Le jour (en plein jour) ?
 La nuit ?

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Etape 3 :LEÇON DU JOUR

1. Les sources de lumière

Expérience
Allumons une bougie dans la salle en fermant la porte et les fenêtres.

Observation
La bougie émet la lumière et éclaire les objets qui sont dans la salle.

Conclusion
La bougie allumée et les objets qu’elle éclaire sont des objets lumineux. Il existe
donc deux sortes d’objets lumineux : les sources de lumière et les corps éclairés.

a. Les sources de lumière ou sources lumineuses primaires


Ce sont les objets qui émettent de la lumière produite par eux-mêmes. Il existe
des sources de lumière naturelles et des sources de lumière artificielles.
Exemples

Sources naturelles Sources artificielles


Soleil, étoiles, la luciole, Ampoule allumée, flamme
éclair d’orage, DEL, écran de TV, tube
fluorescent.

b. Les sources lumineuses secondaires


Ce sont les corps éclairés qui reçoivent de la lumière et la diffusent (renvoient)
dans toutes les directions.

Exemple : la lune et les planètes éclairées par le soleil, miroir, l’eau, l’or, tableau,
mur.

NB : si le corps est noir, il ne renvoie pas la lumière qu’il reçoit.

2. Les récepteurs de lumière

On appelle récepteur de lumière un corps qui est sensible à la lumière.

a. Récepteurs photochimiques
Dans ces récepteurs, la lumière provoque une réaction chimique.

Exemples : Pellicule des appareils photographiques, la rétine de l’œil, la peau,


feuilles vertes d’arbre.

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b. Les récepteurs photo-électriques
 Photo résistance : C’est un composant électronique dont la résistance varie
avec l’éclairement.
 Les photopiles : Ce sont de véritables générateurs de courant électrique si
elles sont éclairées.

c. Cheminement de la lumière
C’est le chemin parcouru par la lumière de la source vers nos yeux. Elle peut
rencontrer lors de son cheminement des corps transparents, des corps opaques et
des corps translucides.

 Corps transparents
C’est un corps qui laisse passer la lumière.
Exemples : vitre, l’air, l’eau.

 Corps opaques
C’est un corps qui bloque le passage de la lumière.
Exemples : carton, bois, le fer

 Corps translucides
C’est un corps qui laisse passer une partie de la lumière et diffuse l’autre partie.
Exemples : papier calque, papier huilé.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions suivantes :


 Sources lumineuses primaires et secondaires,
 Récepteurs de lumière,
 Cheminement de la lumière.

Etape 5 : EVALUATION

1. Qu’est-ce qu’une source lumineuse primaire ? une source lumineuse


secondaire ?
Donner deux exemples dans chaque cas.
2. Qu’appelle- t- on récepteur de lumière ?
Citer les différents types de récepteur ?
3. Pourquoi dit-on que l’œil est un récepteur photochimique ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

DURANDEAU 4è Page 11, exercices n°1 ; 2 ; 3 ; 4

13
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 03
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME II : Optique

Titre de la leçon : PROPAGATION DE LA LUMIERE : CHAMBRE NOIRE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 énoncer la loi de la propagation de la lumière
 identifier un faisceau lumineux et un rayon lumineux
 réaliser une expérience pour mettre en évidence la propagation de la lumière.

B) MATERIEL

 Une bougie, fil, les cartons percés de trous, chambre noire (sténopé).
 Sciences physiques 4e collection DURANDEAU.
 Physique – chimie 4e collection H. carré.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Recopiez les phrases suivantes en choisissant la bonne réponse.


a) Une source lumineuse émet / n’émet pas de la lumière.
b) Une source de lumière secondaire produit/ ne produit pas de lumière
c) Un objet éclairé est / n’est pas une source de lumière.
2. Répondez par vrai ou faux
- Mur blanc est une source lumineuse primaire. ⟹ Faux
- Lune est une source lumineuse primaire. ⟹ Faux
- Vénus est une source lumineuse secondaire. ⟹ Vrai

Etape2 : MOTIVATION

14
Qu’observe – t – on lorsqu’une route poussiéreuse est illuminée par les phares
d’un véhicule ?
Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Propagation de la lumière

Expérience
Utilisons une bougie allumée comme source lumineuse .Visons la flamme à
travers trois cartons identiques percés d’un trou.

Source
lumineuse

O
B C
A
S
Observation
Lorsque la flamme est visible, on constate que les trois trous sont alignés.

Interprétation
La lumière se propage de la flamme à l’œil de l’observateur suivant une droite.
Elle est matérialisée par les trois trous. Cette droite est appelée rayon lumineux.

Conclusion
Dans un milieu transparent et homogène, la lumière se propage en ligne droite.
On dit que la lumière a une propagation rectiligne.
L’ensemble des rayons de lumière constitue des faisceaux lumineux. Si le faisceau
est très étroit, on parle de pinceau lumineux.
On distingue :
 des faisceaux parallèles :
 des faisceaux convergents :
 des faisceaux divergents :

NB : Le faisceau lumineux est rendu visible dans l’air par la fumée et dans l’eau à
l’aide de fluorescéine.

2. Application de la propagation de la lumière : formation


d’images

a. La chambre noire ou sténopé

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C’est une boîte dont l’une des faces est percée d’un petit trou et l’autre face
remplacée par du papier translucide (papier-calque). On oriente le trou (diaphragme)
vers l’objet et on regarde l’image formée sur le papier translucide (écran).

a. Principe de fonctionnement : image formée

Expérience

Écran

Observation
Sur l’écran, on observe l’image de la bougie mais plus petite, renversée et nette.
 Elle devient plus grande lorsqu’on rapproche le sténopé de l’objet.
 Elle devient floue lorsqu’on agrandit le diaphragme.

Interprétation
 L’image est renversée parce que chaque point de l’objet émet un rayon
lumineux et les rayons lumineux émis se croisent tous au diaphragme.

 L’image devient plus grande à l’approche du sténopé car les rayons qui
bordent le faisceau de lumière pénétrant dans le sténopé s’écartent quand
on rapproche celui-ci de l’objet.

D’

 L’image devient floue lorsqu’on agrandit le trou car les taches correspondant à
des points différents de l’objet se chevauchent et l’image devient plus
lumineuse.
B Tache A’

Tache B’
A

Conclusion
La propagation de la lumière dans un milieu homogène et transparent permet
d’expliquer la formation des images. La principale application est l’appareil
photographie.

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b. Propagation dans les autres milieux

Expérience

AIR Verre transparent


EAU

Observation
 Dans l’eau comme dans l’air, la propagation de la lumière s’effectue en ligne
droite.
 Cependant on observation une brisure au point où elle rencontre un milieu
différent.

Conclusion
Le changement brusque de direction est appelé réfraction quand la lumière
traverse la surface de séparation pour passer dans un second milieu et réflexion
quand elle est renvoyée dans le premier (même milieu).

Etape 4 :RECAPITULATION

Elle porte sur :


 les propriétés de la lumière,
 les applications de la propagation de la lumière.

Etape 5 :EVALUATION

1.Qu’est- ce qu’un faisceau lumineux ? un pinceau lumineux ?


2.Quels sont les facteurs qui influencent l’image d’un objet formée sur l’écran d’un
sténopé ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

DURANDEAU 4e, Page 19 : Exercices n°1 ; 2 ; 9.

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 04
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

Thème : Optique

Titre de la leçon : LA VITESSE DE LA LUMIERE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de:


 exprimer la vitesse de la lumière dans le vide,
 établir la correspondance entre l’année-lumière et m/s.

B) MATERIEL

- Sciences Physiques 4e collection DURANDEAU


- Physique - Chimie 4e collection H. Carré.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Pourquoi dit- on que la lumière se propage dans un milieu homogène de façon


rectiligne ?
2. Vrai ou faux : l’image d’un objet est toujours plus grande que l’objet.

Etape 2 :MOTIVATION

La foudre est caractérisée par le son et la lumière. Pourquoi on perçoit la lumière


avant d’entendre le son ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

a. Qu’elle est la vitesse de la lumière ?


La vitesse de propagation de la lumière est très grande. Il est admis qu’aucune
vitesse n’est plus grande que celle de la lumière. Dans le vide (dans l’air), la lumière
se propage à 300 000 Km /s. Dans l’eau et dans le verre, cette vitesse est
respectivement égale à 225 000 Km/s et 200 000 Km/s.

18
b. Calcul de la distance avec la lumière
Grâce à la lumière, on a pu déterminer avec précision la distance terre-lune. La
lumière met 1, 28s pour atteindre la lune.
La distance Terre-Lune est : D = V x t  300 000 Km/s x 1, 28s
Soit D = 384 000 Km

Exercice d’application
Déterminer la distance parcourue par la lumière dans le vide en :
1. Une minute
2. Une heure
3. Un jour
4. Une année

Réponse
1. En une minute : D = V x t  D = 300 000 Km/s x 60 s = 18 000 000 Km

c.Une unité de longueur : année – lumière (al)


L’année lumière est la distance parcourue par la lumière en un an. Elle vaut 9,46.
10 Km soit environ 1013 Km
12

Distance de quelques étoiles par rapport à la terre.

Soleil : 1 al. Etoile polaire : 470 a. l


Proxima centaure 4,2 al. Antarès 420 a. l
Sirius: 8, 5 al. Vega: 26 a. l

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur la valeur de la vitesse de la lumière.

Etape 5 : EVALUATION

1. Qu’est-ce qu’une année lumière ?


2. Quelle est la vitesse de la lumière dans le vide ?

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

Exercices de maison

1. La lumière du soleil met 8 mn 20s pour arriver sur la terre et 5 h 30 mn pour


arriver sur pluton.
a. Déterminer la distance soleil – terre et la distance soleil – Pluton
b. Convertir ces distances en année lumière.
2. DURANDEAU 4e, Page 37, exercices n°1 ; 2 ; 8.

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physiques
Prénom : Koffi Fiche N° : 05
Contacts : 91 59 55 06/ 97 07 52 32 Classe : 4ème
Grade : Effectif :
Etablissement : Durée : 55 min × 2
Année : Date :

Thème : Optique

Titre de la leçon : OMBRES ET ECLIPSES

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 identifier les phases de la lune ;
 reconnaitre une éclipse.

B) MATERIEL

 Lampe torche, écran, boule opaque.


 Sciences Physiques 4e collection DURANDEAU
 Physiques- Chimie 4e, Collection H. Carré

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Quelle est la vitesse de la lumière dans le vide ? R : 300 000 Km/s


2. Qu’est-ce qu’une année lumière ?
R : Une année lumière est la distance parcourue par la lumière en un an.

Etape 2 : MOTIVATION
Pourquoi utilise-t-on un parasol ? Que remarquez-vous lorsque vous êtes sous un
parasol ? Quel est l’évènement qui s’est produit le 29 Mars 2006 ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Les ombres

a.Expérience
Eclairons un écran avec une lampe torche. Plaçons une sphère opaque (un
ballon) dans le faisceau lumineux.

20
Ombre portée
Ombre propre
Source Sphère
ponctuelle

Zone d’ombre

Écran

Observation
Seule la partie de la sphère se trouvant face à la torche est éclairée. L’autre partie
est dans l’ombre. Sur l’écran l’ombre de la sphère plus grande que celle-ci.

Conclusion
Certains rayons lumineux sont bloqués par la sphère. C’est-ce qui est à la source
des ombres. Lorsqu’un objet opaque est éclairé, la partie opposée à la source
lumineuse est dans l’ombre propre. Sur l’écran placé derrière l’objet, on observe
l’ombre portée.

b. La pénombre
Expérience
Reprenons l’expérience précédente avec une source large.
Ombre propre

Zone d’ombre

Pénombre
Ecran
Observation
On distingue 3 régions : une région éclairée, une région d’ombre complète et une
région intermédiaire appelée zone de pénombre.
En regardant à travers des trous de l’écran :
 d’un point A situé dans la zone éclairée, nous voyons la source en entier.
 d’un point B situé dans la zone de pénombre, nous ne voyons qu’une portion de
la source.
 d’un point C situé dans la zone d’ombre, nous ne voyons pas la source.

Conclusion
 Un observateur situé dans la zone d’ombre, ne peut pas recevoir la lumière
provenant d’une source.
 Dans la zone de pénombre, la lumière ne lui parvient que d’une partie de la
source.

21
2. Les phases de la lune

Expérience
Eclairons une boule ou ballon opaque suspendu à un fil à l’aide d’un écran ou
d’une lampe torche. Observons-la en nous déplaçant autour d’elle.

Observation
On constate que la partie éclairée n’a pas toujours le même aspect suivant notre
position.

Conclusion
L’observation faite à chaque position est appelée une phase. C’est l’origine des
phases de la lune. La lune et la terre sont éclairées par le soleil. La lune tourne
autour de la terre sur l’orbite de la lune légèrement inclinée. La face de la lune
tournée vers le soleil est éclairée, l’autre face correspond à la zone d’ombre propre.
Toute la partie éclairée de la lune ne peut pas être vue de la terre. La partie visible
évolue selon un cycle de 29 jours appelé lunaison. Les différents aspects de la lune
au cours d’une lunaison sont appelés phases de la lune. Elles sont liées aux
positions relatives de la terre, du soleil et de la lune.

1 2 3 4
e
Nouvelle lune Croissant 1 quartier Gibbeuse

5 6 7 8

Pleine lune Gibbeuse Dernier


Croissant
quartier
Les 4 principales phases sont :
 La nouvelle lune (souvent invisible)
 Le premier quartier
 La pleine lune
 Le dernier quartier.

3. Les éclipses

On appelle éclipse, le phénomène astronomique au cours duquel un astre ou la


terre cache un autre astre.
On distingue l’éclipse de lune et l’éclipse de soleil.

22
a. Eclipse de lune
Zone d’ombre

Lune : éclipse partielle

Soleil Lune : éclipse totale

Orbite de la lune Terre

Schéma de l’éclipse de la lune

Il y a éclipse de lune lorsque la lune traverse le cône d’ombre de la terre. L’ombre


portée de la terre masque une région plus ou moins grande de la lune.
Le soleil, la Terre et la Lune sont alignés dans cet ordre.
Cette situation ne peut se produire qu’à la pleine Lune. L’éclipse peut-être totale ou
partielle.
Elle est totale lorsque la lune est entièrement dans le cône d’ombre de la Terre.
Elle est partielle lorsque la Lune ne pénètre pas entièrement dans le cône d’ombre
de la Terre.

b. Eclipse de soleil Zone d’ombre


Lune Terre

Soleil

Orbite de lune

Schéma de l’éclipse de soleil


Il y a éclipse de soleil lorsque la terre se retrouve dans le cône d’ombre de la
lune. L’éclipse est totale ou partielle selon que le soleil est totalement ou
partiellement caché par la lune. Le soleil, la lune et la terre sont alignés dans cet
ordre. L’éclipse de soleil ne se produit que pendant la phase de la nouvelle lune.

Etape 5 : EVALUATION
1. Qu’appelle-t-on ombre propre ? ombre portée ?
2. Quelles sont les 4 principales phases de la lune ?
3. Par un schéma simple, expliquer le phénomène d’éclipse de lune.
4. Quel est l’ordre d’alignement de la lune, de la terre et du soleil pendant :
a) Eclipse de soleil ? b) Eclipse de lune ?
Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE
1. DURANDEAU, Page 29 ; Exercices N°1 ; 2 ; 3 ; 4
2. A l’aide d’une plume mouillée, fixer une lumière et noter les observations sur
une feuille pour le prochain cours

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Physique
Prénom : Koffi Fiche N° : 06
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

Thème II : Optique

Titre de la leçon : ANALYSE DE LA LUMIERE

A) OBJECTIFS DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 réaliser une expérience montrant les différents composants de la lumière.
 reconstituer la lumière blanche à partir de son spectre.

B) MATERIEL
- Eau savonneuse, plumes d’oiseau mouillées, prisme, bougie ; disque compact.
- sciences physique 4e collection DURANDEAU.
- Physiques- Chimie 4e Collection H. Carré.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Définir : éclipse de lune, éclipse de soleil


R : Eclipse de lune : lorsque la lune se retrouve dans la zone d’ombre portée
par la terre. Eclipse de soleil : lorsque la terre se retrouve dans la zone
d’ombre portée par la lune.

Etape 2 :MOTIVATION
Que constate-t-on lorsqu’on observe le soleil ou une flamme de bougie à travers
une plume d’oiseau mouillée ?

Etape 3 :LEÇON DU JOUR

1. Décomposition de la lumière blanche

a. Faits d’observation
L’observation de l’arc-en-ciel, des bulles de savon, des irritations d’un morceau de
verre montre différentes colorations.

24
Ces colorations sont les mêmes dans chaque cas.

b. Décomposition de la lumière avec un disque compact


Expérience
Eclairons la face de lecture d’un disque compact avec la flamme d’une bougie.

Observation
La face éclairée du disque montre différentes couleurs.

Conclusion
La lumière blanche est décomposée en différentes radiations. On obtient un
spectre lumineux qui se présente comme suit :

Violet Indigo Bleu Vert Jaune Orangé Rouge

La lumière blanche est donc décomposée en 7radiations allant du violet au rouge.


La lumière blanche résulte de l’addition d’une infinité de radiations dont chacune
correspond à une couleur donnée lorsqu’elle excite notre œil.

NB : la lumière blanche est la lumière du soleil ou celle émise par une lampe
incandescente.
L’expérience de la décomposition de la lumière peut être réalisée avec un prisme
et un écran, des bulles de savon ou avec un réseau.

2. Radiations visibles – Radiations invisibles

a. Le domaine du visible
L’œil humain n’étant sensible qu’à certaines radiations, ne peut les séparer toutes.
Il ne perçoit que celles qui lui permettent de voir : du violet au rouge.
Deux rayonnements invisibles qui accompagnent souvent la lumière ne sont pas
perçus par nos yeux, pourtant ils prolongent de part et d’autre le spectre visible.

b. Le domaine d’infrarouge (IR).


L’infrarouge est émis par tout corps chaud même si la température n’est pas
assez élevée pour qu’il soit lumineux. Il est responsable de la sensation de chaleur.
Applications
 Télécommande des téléviseurs
 Les appareils de chauffage

c. Le domaine de l’ultra-violet (UV)


Il se situe au-delà du violet. L’ultra-violet est émis par le soleil.
Applications
 Synthèse de la vitamine D
 Vérification des billets de banque (lampes à UV dites lampes à lumière noire).

25
Radiations composant la lumière blanche.

U.V Vio I B V J O R IR

Radiation non perçue Radiations perçues par notre œil et qui Radiation non
Par notre œil provoquent les excitations lumineuses. Perçue par œil.

3. La couleur des objets

Expérience
Eclairons un bâton de craie blanche et un Bic rouge avec une lumière blanche.

Observation
La craie apparait blanche et le Bic apparait rouge.
 La craie diffuse vers nos yeux toutes les composantes de la lumière qui
l’éclaire.
 Le Bic apparait rouge. Il absorbe toutes les composantes de la lumière
blanche sauf le rouge qu’il diffuse vers nos yeux.

Conclusion
La couleur d’un objet est contenue dans la lumière qui l’éclaire. Sa surface
absorbe certaines composantes de la lumière et diffuse celles qui lui donnent sa
couleur.

NB : Un corps noir absorbe toute la lumière qui l’éclaire.

Un corps blanc diffuse toute la lumière qui l’éclaire.

Etape 4 :RECAPITULATION

Elle porte sur :


 Les expériences permettant de décomposer la lumière blanche.
 Les différents domaines du spectre de la lumière blanche et leurs
caractéristiques.

Etape 5 : EVALUATION

1. Comment peut –on décomposer la lumière blanche ?


2. Quels sont les domaines invisibles à l’œil humain sur le spectre de la lumière
blanche?
3. Donner en quelques applications.

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

DURANDEAU page 44 ; Exercices n° 1 ; 2 ; 8

26
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 07
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME III : Electricité

Titre de la leçon : LA TENSION ALTERNATIVE :


PRODUCTION ET MESURE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Reconnaitre une tension alternative ;
 Produire une tension alternative ;
 Calculer la fréquence, la période, la valeur maximale et la valeur efficace
d’une tension alternative.

B) MATERIEL

* Oscillographe ; bobine ; aimant


* Sciences Physiques 4e Collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 :CONTROLE INITIAL

1. Citer les radiations constituantes de la lumière branche ?


2. Quels sont les domaines invisibles sur le spectre de la lumière ?

Etape 2 : MOTIVATION

Aux feux tricolores les ampoules s’allumes les unes après les autres. La tension
est-elle encore continue ? Si non quel type de tension est utilisé.

Etape 3 :LEÇON DU JOUR

I. OSCILLOGRAPHE ELECTRONIQUE

1. Définition
L’oscillographe électronique est un Voltmètre qui permet de visualiser une tension
électrique.

27
2. Description
Il est constitué par :
 un écran fluorescent
 un canon à électrons
 des plaques de déviation
 un dispositif de balayage
Borne
Canon
d’électrons
Ecran

Spot

Faisceau d’électrons

Plaques
Plaques
horizontales
verticales

Schéma simplifié d’un Oscillographe

II. TENSION ALTERNATIVE

1. Mise en évidence

a. Expérience
Branchons aux bornes d’une génératrice de vélo et d’une pile un oscillographe
puis observons l’écran.

1er cas

1er cas : sans balayage


A : génératrice de vélo
A B B : pile

2e cas : avec balayage


C : génératrice de vélo
D : pile
2e cas

C D

28
b. Observation
Avec la génératrice de vélo, on observe :
 Sans balayage : un trait lumineux vertical,
 Avec balayage : une courbe sinueuse appelée Sinusoïde.

Avec la pile, on observe :


 Sans balayage : un point fixe,
 Avec balayage un trait lumineux horizontal.

c. Conclusion
Lorsque le spot se déplace verticalement ou décrit une sinusoïde sur l’écran d’un
oscillographe, la tension est dite alternative.

2. Définition
On appelle tension alternative, une tension qui change de signe périodiquement.
Elle est aussi appelée tension variable. Elle est produite par un alternateur.

Son symbole est :

NB : Lorsque le spot forme un point fixe ou se déplace horizontalement sur l’écran


de l’oscillographe, la tension est dite continue. Une tension continue ne varie pas au
cours du temps. Elle est produite par une pile ou une bactérie.

Exercice d’application : GRIA Page E6-6 Exo n°1

III -Production d’une tension alternative

a. Expérience
Faisons tourner un aimant aux voisinages d’une bobine branchée à un
oscillographe.

Oscillographe

Bobine

Aimant

b. Observation
Une sinusoïde apparait sur l’écran de l’oscillographe.

c. Conclusion
La rotation sans cesse d’un aimant au voisinage d’une bobine crée une tension
alternative appelée tension induite.

29
Un tel dispositif constitué par l’aimant et la bobine est appelé alternateur.
L’aimant est l’inducteur et la bobine est l’induit.

d. Alternateur
Un alternateur est constitué de deux parties :
 Une partie tournante appelée Rotor
 Une partie fixe appelée Stator.

IV-MESURES

1. Tension maximale -Tension efficace


La tension maximale notée Umax est la tension mesurée à l’aide d’un
oscillographe.

La tension efficace notée U est obtenue à l’aide d’un voltmètre.

Umax K × y
avec K : sensibilité verticale de l’oscillographe (en V/div ) et y :déviation maximale
du spot.

 Relation entre Umax et U

U  0,7 Umax Ou bien Umax1,4U

 Exercice d’application
On utilise un oscillographe de sensibilité 5V/div pour mesurer une tension .Le spot
dévie de 4 divisions.

Calcule la valeur maximale de cette tension et sa valeur efficace.

2. Période-Fréquence
Y
T

30
a. Période
 Définition 1
Un phénomène périodique est un phénomène qui se reproduit identique à lui-
même à intervalle de temps égaux appelé Période.

Exemple : alternance du jour et la nuit.

 Définition 2
On appelle Période l’intervalle de temps au bout duquel un phénomène se
reproduit identique à lui-même .Elle est notée T et s’exprime en Seconde.

T  C × x avec C : sensibilité horizontale de l’oscillographe (s/div ou s/cm) et


x : déviation horizontale du spot.

b. Fréquence
La Fréquence est le nombre de période par seconde. Elle est notée N et
s’exprime en Hertz (Hz).
N
Exercice d’application
UN oscillographe réglé sur la sensibilité 2,5 s/div est utilisé pour visualiser une
tension. On note une période qui couvre 4 divisions sur l’écran.Calcule la période et
la fréquence de cette tension.

Remarque :

 La Fréquence d’une tension alternative augmente avec la vitesse de


rotation du rotor. Pour un alternateur dont le rotor (aimant) possède p
paires de pôles et tournant à une vitesse de rotation de n tours par
seconde, la fréquence est Np×n
 Une tension alternative change de signe à intervalle de temps régulier.
Pour trouver le nombre de fois que la tension change de signe par
seconde, on pose : 1s 2N (en 1s, la tension change de signe 2 fois
la Fréquence).

Exercice d’application
Le rotor d’un alternateur est un aimant possédant 8 pôle .Il tourne à une vitesse de
120 tours/min.Calcule sa fréquence et sa période

3. Sens du déplacement des électrons en courant alternatif

Une tension alternative change de signe à intervalle de temps .Les électrons n’ont
pas un seul sens de déplacement comme le cas d’une tension continue.

31
4. Lois des circuits

Circuit Série Dérivation


Intensité Unicité des intensités Additivité des
intensités : I  I1I2
Tension Additivité des tensions : Unicité des tensions
U  U1 U2

NB : Ces lois sont valables uniquement à des appareils qui font intervenir les
effets calorifiques (Fer à repasser, chauffe-eau…)

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur :


 Les caractéristiques d’une tension alternative
 Production d’une tension alternative
 Tension efficace – tension maximale
 Période - fréquence

Etape 5 : EVALUATION

1. Comment peut-on produire une tension alternative ?


2. Etablir la relation entre la tension maximale et la tension efficace
3. Définir : période, fréquence

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison (à proposer)

32
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 07
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME III: Electricité

Titre de la leçon : COURANT DU SECTEUR :


DANGERS ET PROTECTION

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Donner les caractéristiques du courant du secteur,
 Donner les dangers du courant du secteur et leurs causes,
 Donner les moyens de protection.

B) MATERIEL

 Prise de courant électrique ; Tournevis testeur


 Sciences Physiques 4e Collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 :CONTROLE INITIAL

1. Comment peut-on produire une tension alternative ?


2. Définir : Période, fréquence.

Etape 2 : MOTIVATION

Quel est le type de courant utilisé dans nos ménages ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Courant du secteur : caractéristiques

a. Définition
On désigne par secteur ou réseau l’organisation distributrice du courant
domestique et industriel.

33
b. Nature du courant du secteur
Le courant du secteur étant produit par un alternateur, c’est un courant alternatif.

c. Fréquence du courant du secteur


Au Togo, la fréquence du courant du secteur est N  50 Hz

d. Période

T donc T  0,02Hz

Le courant du secteur change donc de sens 100 fois par seconde.

e. Tension efficace-Tension maximale

Tension efficace U  220 V

Tension maximale Umax 308 V

2. Phase et Neutre

a. Expérience
Introduisons dans chacune des bornes d’une prise de courant un tournevis
testeur.

b. Observation
La lampe du tournevis s’allume pour l’une des bornes

c. Conclusion
Les deux bornes d’une prise de courant ne sont pas de même nature. La borne
pour laquelle la lampe du testeur s’allume est appelée Phase et l’autre borne est
appelée le Neutre.

Il existe deux types de prise de courant :


 La prise simple (2 bornes femelles)
 La prise avec terre (2 bornes femelles et une borne mâle)

Remarque
 La tension entre la phase et le neutre est 220V
 La tension entre la phase et la terre est 220V
 La tension entre la terre et le neutre est 0V

Donc :

 La phase est dangereuse.


 On ne doit pas utiliser un tournevis ordinaire pour faire le test.
 Une tension supérieure à 25V peut être dangereuse.

34
3. Dangers du courant du secteur

 Electrocution pour les personnes


 Incendies pour les biens

On est électrocuté lorsqu’on est en contact simultané avec :

o La phase et le neutre
o La phase et la terre

L’incendie est causé par les courts- circuits

4. Protection

a. Pour les personnes

Pour protéger les personnes, il faut monter dans les installations :


- Interrupteur sur les fils de phase
- Les prises avec Terre qui dévie une partie du courant (courant de fuite) vers la
terre.
- Un disjoncteur différentiel qui coupe le circuit lorsque l’intensité du courant
dépasse 30mA.

b. Pour les biens


Il faut mettre dans les installations :
 De la coupe circuit à fusible sur les fils de phase.

NB : Le fusible fond et coupe le courant lorsque l’intensité dépasse la valeur


admise. Cette valeur est appelée calibre du fusible.

 Des disjoncteurs à la tête de l’installation.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur :


- Les dangers du courant du secteur.
- Les mesures de protection.

Etape 5 : EVALUATION

1. Quels sont les dangers du courant du secteur ?


2. Quelles mesures peut-on prendre pour éviter ces dangers ?

Etape 6 :TRAVAIL A FAIRE

1. Pourquoi est-il nécessaire d’utiliser des tournevis adaptés pour tester le


passage du courant ?
2. Kodjo dit à Afi de ne pas toucher le fil électrique domestique. A-t-il raison ?
justifier votre réponse ?

35
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : ALI BANNA Discipline : Physique
Prénom : TCHABODJO Fiche N° : 09
Contacts : 90 84 81 92 Classe : 4ème
Etablissement : LYAVEL Effectifs :
Année : 2012-2013 Date :

THEME III : Electricité

Titre de la leçon : REDRESSEMENT DES TENSIONS ET


COURANT ALTERNATIFS

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :


 Réaliser un montage redressé simple et double alternance ;
 Lisser une tension redressée à l’aide d’un condensateur.

B) MATERIEL

 Générateur à courant alternatif, fils conducteurs, moteur, diodes, pont diode,


condensateur.
 Sciences physiques 4ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Quel est le rôle d’un transformateur dans un circuit ?


2. Qu’appelle-t-on courant alternatif ?

Etape 2 : MOTIVATION

Un courant alternatif est un courant à double sens. Peut-on le transformer en


courant continu (sens unique) ?

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. La diode
La diode est un instrument électronique qui laisse passer le courant dans un seul
sens.

36
Symbol de la diode

Diode simpleDiode électroluminescente

( Est le sens passant de la diode).

NB. Le sens inverse joue le rôle d’interrupteur fermé.

2. Réalisation d’un redressement simple alternance

a. Expérience
Réalisons les deux montages suivants avec un générateur à courant alternatif:
M M

G M G M

N N
A) Sans diode B) Avec diode

b. Observation
 En A le moteur M ne tourne pas.
 En B le moteur fonctionne.
c. Conclusion
La diode a imposé un sens unique au courant. On dit que la diode a redressé le
courant alternatif.
La diode est une redresseuse simple alternance.

3. Réalisation d’un redressement

a. Expérience
Réaliser le montage suivant à l’aide d’un pont à diode (4 diodes)
B G A Sens du courant
M
4 1 M + N -

2 3

b. Observation
Le moteur fonctionne

37
c. Interprétation
 Lorsque la borne A du générateur est positive, le courant traverse la diode 1,
le moteur et la diode 2.
 Lorsque la borne B est positive le courant traverse la diode 3, le moteur et la
diode 4.

d. Conclusion
Quel que soit le sens du courant débité par le générateur alternatif, le courant
traverse le moteur dans un seul sens (de M vers N). le pont à diode est un
redresseur double alternance.

Le symbole du pont diode est :

4. Lissage d’une tension redressée

Pour lisser une tension redressée, on place en dérivation un condensateur dans


le circuit.

Le symbole du condensateur est :

a. Expérience
Réalisons deux montages suivants :

G G

a) Sans condensateur b) avec un condensateur branché en dérivation

b. Observation
La lampe brille en b qu’en a.

c. Conclusion
Le condensateur a atténué les irrégularités du redressement. On dit que le
condensateur lisse la tension redressée.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les redressements simples et double alternances et leur lissage.

38
Etape 5 : EVALUATION

Complète :
a. A partir d’une diode ou d’un pont diode, on peut transformer un courant …1…
en courant continue : c’est le …2…
b. Une tension …3….peut être lisser à l’aide d’un …4…

CORRECTION

a. 1 = alternatif ; 2 = redressement.
b. 3 = redressée ; 4 = condensateur.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

EXERCICE DE MAISON

Reproduis le schéma ci-après.

1. De quel schéma s’agit-il ?


2. Quel composant électrique peut-on utiliser pour lisser le courant redressé ?
3. Placer ce composant dans le circuit ?
4. Comparer l’éclat de la lampe dans les deux cas ?

39
PARTIE B :
CHIMIE

40
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :

THEME I : Structure atomique

Titre de la leçon : STRUCTURE ATOMIQUE DES METAUX

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :


 Dire la composition atomique de chaque métal ;
 Donner le mode de disposition des atomes dans un métal.

B) MATERIEL

 Echantillon de métaux (fer, aluminium,…).


 Sciences physiques 4ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Sur la définition d’un atome et sa dimension (classe de 5ème).

Etape 2 : MOTIVATION

Question et explication sur les propriétés des métaux (éclat, conduction de chaleur
et d’électricité).

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Rappel sur les atomes

a. Définition
L’atome est la plus petite partie d’un corps pur qui puisse exister à l’état isolé.

b. Dimension

41
L’atome étant extrêmement petit, ses dimensions sont de l’ordre de quelques
dixièmes de nanomètre (nm).

Tableau de conversion

M dm Cm Mm * * µm * * nm A°

µm = micromètre nm = nanomètre A° = Angstrom

1nm = 10A°

1µm = 1000nm = 10000A°

NB. Pour calculer la longueur des atomes liés entre eux, on fait la somme des
diamètres des atomes constitutifs.

Exemples : Nombre d’atomes

- Dans une chaîne de longueur L

………………………..

N= avec L longueur de la chaîne et d diamètre d’un atome


- Dans un échantillon de masse M : N =
- Dans un échantillon de volume V : N =

c. Désignation d’un atome


Chaque atome est désigné par un symbole.

Atomes Symboles
Hydrogène H
Oxygène O
Carbone C
Cuivre Cu
Aluminium Al
Or Au
Azote N
Fer Fe
Soufre S

42
2. Les atomes constitutifs des métaux
Les métaux sont constitués d’une multitude d’atomes. Pour un métal donné tous
les atomes sont identiques.

Exemple : le métal d’aluminium est constitué uniquement des atomes d’aluminium


de symbole Al.
Les atomes sont différents d‘un métal à l’autre.

Exemple : les atomes de fer (Fe) sont différents des atomes de cuivre (Cu).

3. La disposition des atomes dans un métal

L’observation d’une lame de métal au microscope électronique montre que dans


un métal les atomes sont arrangés de façon ordonnée et régulière.
Un métal est un cristal parce que les atomes sont empilés de manière ordonnés et
régulière entre eux.
Exemple de représentation de l’arrangement des atomes dans un cristal de métal
à l’aide de balle en contact les uns des autres.

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur l’arrangement des atomes dans un métal.

Etape 5 : EVALUATION

Compléter :
a. Comme dans toutes les matières tous les métaux sont constitués par des …
b. Dans un métal, les atomes sont arrangés de façon …. Et régulière.

Etape 6 : EXERCICE DE MAISON

1. Quel est le mode d’arrangement des atomes dans un métal ?


2. Les atomes sont identiques dans tous les métaux. Vrai ou Faux. Justifier votre
réponse.

CORRECTION
1. Dans un métal les atomes sont arrangés de façon ordonnée et régulière.
2. Faux car les atomes sont différents d’un métal à l’autre.

43
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Structure atomique

Titre de la leçon : STRUCTURE DE L’ATOME

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :


 Citer les constituants d’un atome ;
 Expliquer la neutralité de l’atome ;
 Donner la formule chimique d’un atome à partir du numéro atomique et le
nombre de masse.

B) MATERIEL

 Planches sur la structure des atomes.


 Sciences physiques 4ème, Collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Comment sont arrangés les atomes dans un métal ?


2. Les atomes sont différents d’un métal à l’autre. Vrai ou Faux.

Etape 2 : MOTIVATION

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Constitution d’un atome

L’atome est constitué d’un noyau et des électrons.


Electrons
Noyau

Schéma d’un atome


a. Le noyau

44
Le noyau est la partie centrale de l’atome. Il renferme des neutrons et des
protons.
Les protons sont chargés positivement alors que les neutrons sont électriquement
neutres (sans charge).
L’ensemble des protons et des neutrons est appelé nucléons.

b. Les électrons
Ce sont des particules extrêmement petites qui gravitent autour du noyau central.
Ils sont chargés négativement.

Remarque : Les trajectoires définis par les électrons sont appelées couches
électroniques.

c. La masse d’un électron


La masse d’un électron est très faible. Elle vaut : 9,1.10-31 kg

d. La charge d’un électron


Un électron est chargé négativement. Sa charge est e- = -1,6.10-19
e- est le symbole d’un électron.

2. La neutralité de l’atome

Dans un atome, le nombre de charge positive du noyau est égale au nombre de


charge négative des électrons. On dit que l’atome est électriquement neutre.
Par conséquent le nombre total des protons dans un atome est égale au nombre
total des électrons.
La charge d’un proton est +e = +1,6.10-19.C

3. La formule chimique d’un atome

 Le nombre total de nucléon (protons + neutrons) est appelé le nombre de


masse. Il est noté A.
 Le nombre total des électrons ou de protons est appelé le numéro atomique. Il
est noté Z.
 Le nombre total de neutron est noté N
 Le nombre de masse est égal à la somme du numéro atomique et du nombre
de neutron. A = Z + N
La formule chimique de l’atome s’écrit :

Nombre de masse A symbole de l’atome


Numéro atomique Z

45
Exemple

L’atome d’oxygène contient 8 électrons 8 protons et 8 neutrons

Sa formule chimique est :

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les points suivants :


 Les différents constituants des atomes,
 La neutralité d’un atome.

Etape 5 : EVALUATION

1. Citer les principaux constituants des atomes.


2. Pourquoi dit-on que l’atome est électriquement neutre ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

1. Quels sont les caractéristiques d’une formule chimique d’un atome ?


2. Voici les formues chimiques des atomes suivants :

a. Identifier le nombre de masse pour chaque atome ?


b. Identifier le nombre d’électrons et de protons pour chaque atome ?
c. La charge d’un électron est –e = -1,6.10-19 C.
Calculer le nombre de charge négative de chaque atome ?
Calculer le nombre de charge positive de chaque atome ?

46
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME I : Structure atomique

Titre de la leçon :STRUCTURE DE L’ATOME ET ELECTRICITE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Donner les deux sortes d’électricité.
 Expliquer les interactions entre les deux sortes d’électricité.
 Expliquer les phénomènes d’électrisation

B) MATERIEL

- Règle plastique, chiffon, règle en verre


- Sciences physiques 4e Collection DURANDEAU

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Etape 2 :MOTIVATION

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Phénomènes d’électrisation

a. Expérience
Frottons contre un tissu sec une paille ou une règle en plastique. Approchons la
paille frottée à de petits morceaux de papiers.

b. Observation
Les petits morceaux de papier sont attirés par la paille.

c. Conclusion
Le flottement fait apparaître sur la paille des charges électriques.

47
On dit que la paille est électrisée ou qu’elle porte des charges électriques.
Le frottement est un moyen d’électrisation.
Il existe d’autres moyens ou modes d’électrisation.
 Electrisation par contact
 Electrisation par influence

2. Les deux sortes d’électricité

a. Expérience

Paille A Paille A

Verre
Paille B

b. Observation
 La paille B repousse la paille A
 Le verre attire la paille A.

c. Conclusion
Il existe deux sortes d’électricité : électricité positive ou charge positive (+) et
l’électricité négative ou charge négative (-). Par convention, le verre frotté porte
l’électricité positive et la paille frottée porte l’électricité négative.
* Deux charges de même signe se repoussent
* Deux charges de signe contraire s’attirent ;

3. Interprétation des phénomènes d’électrisation

 Une charge positive est due à une perte d’e- ou à un défaut d’e-.
 Une charge négative est due à un excès d’e- ou à un gain d’e-.
 Les phénomènes d’électrisation (le frottement, le contact) s’expliquent par un
transfert d’e- entre les deux noyaux.

Exercice d’application
Ayité frotte une tige de verre avec un chiffon. On lui indique que la charge prise
par la tige de verre est +8.10 -6 C
1. La tige a-t-elle perdu ou gagné d’électrons ?
2. Combien d’e- a-t-il été transféré ?

Résolution

48
1. La tige a perdu des électrons car sa charge est positive.
2. Nombre d’électrons transférés

qtige= n × (+e) donc n = = 5.1013C

4. Structure de l’atome et électricité

a. Conducteurs et isolants électriques


 Dans un métal, il y a des électrons libres. Ces électrons sont appelés des
électrons de conduction.
 Dans un isolant, il n’ya pas d’électrons.

b. Le courant électrique dans les métaux


Quand on ferme un circuit électrique, tous les électrons libres des métaux se
mettent en mouvement de la borne négative à la borne positive du générateur. Ce
déplacement des électrons est à la base du courant électrique.

Remarque : Dans un circuit, le générateur ne crée pas des électrons libres. Il les
met en mouvement.

Etape4 : RECAPITULATION

Elle porte sur :


 Les deux sortes d’électricité
 Les interactions entre les deux sortes d’électricité
 Les phénomènes d’électrisation

Etape 5 : EVALUATION

1. Quels sont les constituants d’un atome ?


2. Comment peut-on expliquer le phénomène d’électrisation ?

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison (à proposer).

49
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEME II : Les ions

Titre de la leçon : LE METAL ET L’ION CUIVRE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Définir un ion, un cation et donner des exemples.
 Expliquer la transformation subit par le cuivre en ion cuivre et inversement par
voie électrochimique ;
 Caractériser l’ion cuivre Cu2+.

B) MATERIELS

- Electrodes en cuivre ; graphite ; interrupteur, générateur, ampèremètre ;


vases poreux et cuvettes.
- Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Faire observer aux élèves un métal cuivre et les inscriptions sur un sachet de pur
water.

Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Qu’est-ce qu’un ion ?

a. Expérience
Observer les indications portées par une bouteille d’eau minérale.

50
b. Observation
Sur l’étiquette de la bouteille, on peut lire …. (Lister les ions qui se trouvent sur la
bouteille).

c. Conclusion
L’ensemble de ces indications est appelé des ions ; ceux qui portent le signe
positif (+) sont les cations et ceux qui portent le signe négatif (-) sont des anions.

d. Définitions
 On appelle ion un atome ou un groupe d’atomes ayant perdu ou gagné un ou
plusieurs électrons.
 Un cation est un atome ou un groupe d’atomes ayant perdu un ou plusieurs
électrons. Exemples : Cu2+ ; Fe2+ ; K+ ; Na+ ; ….
 Un anion est un atome ou un groupe d’atomes ayant gagné un ou plusieurs
électrons. Exemples : Cl- ; OH- ; SO42- ; ….

2. Transformation électrochimique du cuivre et de l’ion


cuivre

a. Expérience
Réalisons le montage suivant, fermons le circuit et attendons quelques minutes.

K A

Graphite (cathode) Cuivre (anode)

Dépôt de cuivre

Vase poreuse Solution d’H2SO4 dilué

Solution de sulfate de cuivre

b. Observation
On observe quelques minutes plus tard :
 Un dépôt de cuivre sur l’électrode en graphite ;
 Une coloration bleue autour de l’électrode en cuivre qui est rongée ;
 Une teinte plus pâle de la solution de sulfate de cuivre placée dans le vase
poreux.

c. Conclusion
L’électrode reliée à la borne positive du générateur est l’anode (ici le cuivre) et
celle reliée à la borne négative est la cathode (graphite dans ce cas).

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 La partie immergée de la cathode grossit car il y a dépôt du cuivre. Celui-ci
provient des ions Cu2+ de la solution de sulfate de cuivre qui se décharge en
captant chacun 2 électrons pour donner des atomes de cuivre. L’équation de
cette transformation s’écrit :
Cu2+ + 2e- Cu

 La partie immergée de l’anode est rongée car il y a départ du cuivre. La


coloration bleue de la solution dans le voisinage est due à la présence de l’ion
cuivre (Cu2+) provenant du cuivre de l’anode. L’équation de cette réaction
s’écrit :
Cu Cu2+ + 2e-

Exercice d’application

Choisissez la bonne réponse :

a. Cu2+ est un ion négatif ou positif


b. Les ions positifs se dirigent vers l’électrode reliée à la borne positive /
négative de la pile.
c. La solution de sulfate de cuivre contient des atomes / ions.
d. Pour former un ion positif, un atome gagne / perd des électrons.

3. qu’est-ce qui caractérise l’ion cuivre ?

Les ions ont des propriétés qui permettent de les caractériser.

a. La couleur permet-elle de reconnaitre l’ion cuivre ?


Une solution qui renferme l’ion cuivre a une couleur bleue. Mais l’encre ne contient
pas du cuivre alors qu’elle est aussi bleue. On ne peut donc pas tout de suite déduire
qu’une solution bleue renferme du cuivre. Il faut donc la tester.

b. Test à la soude
 Expérience
Ajoutons une solution de soude à une solution de chlorure de cuivre contenue
dans un bécher.

 Observation
On observe un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre.

 Conclusion
Le précipité bleu provient de l’action de la soude sur le cuivre. Ceci prouve la
présence de l’ion cuivre dans la solution.

c. Test à l’ammoniac
 Expérience
Ajoutons à une solution de cuivre 2 gouttes de solution d’ammoniaque puis une
quantité importante d’ammoniaque.

52
 Observation
Avec 2 gouttes de la solution d’ammoniaque, on obtient un précipité bleu qui
disparait avec la quantité importante d’ammoniaque en donnant une solution bleu
intense.

 Conclusion
L’ammoniac agit sur le cuivre en donnant une solution bleue intense appelée eau
céleste.

Etape 4 :RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


 Les notions d’ions, de cations et d’anions ;
 La transformation électrochimique du cuivre en ion ;
 Les tests de caractérisation de l’ion cuivre.

Etape 5 : EVALUATION

i. Comment caractérise-t-on l’ion cuivre contenu dans une solution ?


ii. Valérie a écrit les transformations suivantes :
 Cu Cu + 2e-
 Zn Zn2+ + e-
 Al3+ Al + 3e-
 Ag + e-
+
Ag

Indiquez les erreurs et écrivez les transformations correctes.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice 1

Les couverts de table sont argentés par électrolyse. Le courant électrique permet
de déposer 1,8g d’argent sur le couvert d’aire totale de 1 dm 2.

a. Sachant qu’un cm3 d’argent a une masse de 10,5g, calculer le volume


d’argent déposé.
b. Calculer l’épaisseur du dépôt d’argent en supposant qu’elle est partout la
même.

Exercice 2

L’électrolyse permet d’obtenir du cuivre pur à 99%. Quelle est la masse


d’impuretés dans 20g de cuivre obtenu de cette façon ?

53
FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEMEII : Les ions

Titre de la leçon : TRANSFORMATION CHIMIQUE DU


CUIVRE ET DE L’ION CUIVRE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :


 Décrire la réaction entre le fer et une solution de sulfate de cuivre ;
 Expliquer la transformation du cuivre en ion cuivre par voie chimique ;
 Ecrire l’équation-bilan des réactions de transformation.

B) MATERIEL

 Métal de cuivre ; ver à pied ; solution de sulfate de cuivre ; paille de fer ; acide
nitrique.
 Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

1. Comment peut-on caractériser la présence de l’ion cuivre dans une


solution ?
2. Correction de l’exercice de maison.

Etape 2 : MOTIVATION

Peut-on passer des ions cuivriques en cuivre ? Si oui quelle est la nature de cette
transformation ?

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Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Comment l’ion cuivre peut-il devenir du cuivre ?

a. Expérience
Introduisons une paille en fer dans une solution bleue de sulfate de cuivre
contenue dans un ver à pied.
b. Observation
On constate quelques instants plus tard après agitation :
 La disparition de la couleur bleue de la solution de sulfate de cuivre ;
 La paille de fer se recouvre d’un dépôt rougeâtre ;
 L’apparition du précipité vert foncé lors de l’ajout de soude à la solution
décolorée ce qui indique la présence d’ions ferreux Fe2+.

c. Interprétation
La solution de sulfate de cuivre se décolore car les ions Cu2+ se transforment en
atome de cuivre (Cu) pour se déposer. L’équation de cette réaction s’écrit :

Cu2+ + 2e- Cu (1).

Ces électrons proviennent de l’atome de fer qui se transforme en ions Fe2+ par le
bilan :

Fe Fe2+ + 2e- (2).

d. Conclusion
Ces 2 réactions se produisent simultanément. Le bilan général s’écrit donc :

Cu2+ + Fe Cu + Fe2+

Remarque : dans le bilan, les électrons n’apparaissent plus.

2. Comment le cuivre se transforme-t-il en ion cuivre ?

a. Expérience
Versons un peu d’’acide nitrique sur un morceau de cuivre contenu dans un ver à
pied.

Solution d’acide nitrique

Morceau de cuivre

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b. Observation
Il y a dégagement d’une vapeur rousse, la disparition du cuivre avec obtention
d’une solution bleue.

c. Interprétation
La solution bleue provient de l’action de l’acide nitrique qui dissout le cuivre d’où
sa disparition.

d. Conclusion
La solution bleue obtenue réagit avec la soude en donnant un précipité bleu ce qui
traduit la présence des ions cuivres dans cette solution. Les électrons libérés sont
immédiatement capturés par l’acide nitrique. Cette réaction s’écrit :

Cu Cu2+ + 2e-

Etape 4 : RECAPITULATION

Elle porte sur les notions essentielles suivantes :


 La transformation chimique de l’ion cuivre et inversement ;
 Les équations chimiques de ces réactions.

Etape 5 : EVALUATION

Plongeons une lame de zinc dans une solution de sulfate de cuivre. Le zinc réagit
de la même façon que le fer.

1. Sachant que les ions zincs s’écrivent Zn2+, décrivez ce qui se passe.
2. Donner les 2 équations chimiques faisant intervenir les électrons ainsi que
l’équation globale.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Décrivez une réaction chimique au cours de laquelle le cuivre se transforme


suivant l’équation :

Cu Cu2+ + 2e-

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FICHE PEDAGOGIQUE
Nom de l’enseignant : AVEGNON Discipline : Chimie
Prénom : Koffi Fiche N° : 01
Contacts : 91 59 55 06 Classe : 4ème
Etablissement : Lycée Anié II Effectifs :
Année : 2015-2016 Date :
THEMEII : Les ions

Titre de la leçon : FONCTIONNEMENT D’UNE PILE ELECTRIQUE

A) OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 Nommer les différents éléments constituant une pile ;
 Expliquer le fonctionnement d’une pile simple et d’une pile Leclanché.

B) MATERIEL

* Piles usagés, piles plates ; moteur électrique ; graphite ; lame de zinc ;


récipients ; solution de chlorure d’ammonium.
* Sciences Physique 4ème, collection DURANDEAU.

C) DEROULEMENT DE LA LEÇON :

Etape 1 : CONTROLE INITIAL

 Correction de l’exercice de maison.


 Ecrire l’équation de la transformation du cuivre en ion cuivre

Etape 2 : MOTIVATION

Observation d’une batterie du téléphone portable. A quoi sert-elle ?

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Etape 3 : LEÇON DU JOUR

1. Constitution d’une pile

a. Expérience

Démontons une pile Capsule en laiton

Isolant

Cylindre en zinc Bâton en graphite

Dioxyde de manganèse + poudre de carbone

Isolant (papier) Electrolyte (pâte blanche)

Schéma d’une pile Leclanché

b. Observation
On observe sous l’enveloppe protectrice, un cylindre en zinc à l’intérieur duquel se
trouve :
 Une pâte blanche gélatineuse contenant un électrolyte ;
 Une poudre noire (dioxyde de manganèse et la poudre de graphite ;
 Au centre un bâton noir surmonté d’une pastille de laiton.

c. Conclusion
Une pile est constituée de plusieurs substances.

Remarque : les piles plates sont constituées de 3 piles montées en série et en


concordance. Le bâton en graphite correspond à la borne + et le cylindre en zinc à la
borne – dans chaque pile.

2. Comment fonctionne une pile ?

a. Fonctionnement d’une pile simple


 Expérience
Relions un moteur d’une part à un bâton en graphite et d’autre part à une lame en
zinc. Plongeons les 2 électrodes remplit de la solution de chlorure d’ammonium
comme l’indique la figure suivante :

Lame en zinc Bâton en graphite

Solution de chlorure d’ammonium

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 Observation
On constate que le moteur tourne.

 Conclusion
Le moteur tourne car il y a production de l’électricité. Une pile est toujours
constituée par 2 électrodes de nature différente en contact avec un électrolyte.

b. Consommation du zinc dans une pile Leclanché


Dans une pile Leclanché, l’électrode de la borne – est en zinc. Elle libère des
électrons selon l’équation :

Zn Zn2+ + 2e-

Ces électrons libérés vont vers la borne + qui est en graphite. C’est la circulation
des électrons à l’intérieur de la pile qui crée le courant.

NB. Les électrons se déplacent en sens inverse du courant.

Remarque : les ions zinc (Zn2+) peuvent être caractérisés en ajoutant de la soude
ce qui produit un précipité blanc.

Etape 4 :RECAPITULATION

Elle porte sur les constituants d’une pile et son fonctionnement.

Etape 5 : EVALUATION

Complétez :

1. Dans une pile Leclanché, le métal ……(Zn)….. est consommé pour se


transformer en …… (Zn2+)….
2. Dans une pile, les électrodes sont identiques / différents.

Etape 6 : TRAVAIL A FAIRE

Exercice de maison

Dans une pile Leclanché, la masse du zinc qui peut être transformée en ions Zn 2+
est de 10g. Combien de temps pourra-t-elle théoriquement fonctionner si elle
consomme 10mg de zinc par minute.

Correction

1min ⟹ 10mg

t⟹ 10000mg

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