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Dissertation

Sujet : Sylvain Tesson

Introduction :
« Le poète est vraiment voleur de feu […]. Il devra faire sentir,
palper, écouter ses inventions », écrit Arthur Rimbaud dans la Lettre
du voyant à Paul Demeny. C’est bien le projet du poète dans Cahiers
de Douai. Or Sylvain Tesson, dans Un été avec Rimbaud, écrit :
« Rimbaud est un barbare. Son but : détruire l’ordre classique et, sur
les ruines du temple, bâtir du nouveau. » Tesson affirme que
Rimbaud, étranger à la poésie, réduit à néant la tradition poétique.
Ainsi dans quelle mesure ce tout premier recueil, Cahiers de Douai,
d’Arthur Rimbaud, participe-t-il d’une révolution poétique ? Certes
Rimbaud ouvre une nouvelle voie vers la poésie moderne, mais il
s’inspire encore de la tradition poétique.

Conclusion :
Cahiers de Douai d’Arthur Rimbaud participe d’une révolution
poétique audacieuse qui a laissé un héritage dans la littérature. Ainsi,
en brisant les règles établies, Rimbaud crée une nouvelle forme de
poésie, moderne. En effet la tension entre rupture et transmission
est essentielle : le détournement des canons traditionnels,
notamment la forme versifiée, va de pair avec la construction d’une
poésie novatrice, qui joue avec les topoï séculaires. Dans ce premier
recueil cependant, Rimbaud n’est pas encore le « barbare »
qu’évoque Sylvain Tesson. A la même époque, cette révolution
s’étend aux autres arts, comme la musique ou la peinture ; on peut
ainsi rapprocher Rimbaud et La Nuit étoilée de Van Gogh par
l’expression des émotions et la recherche d’une réalité intérieure
profonde.

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